gronky a écrit :
Cool... Serieusement, parce que quelqu'un dit, ou écrit, ce que tu veux entendre, il a raison? C'est assez bizzare comme façon de procéder. Qu'elle propose une thèse, c'est son droit. La recherche avance comme ça par essai/erreur. Mais qu'elle (ou ses suiveurs) affirment que sa thèse est vrai et devient une vérité première, que ceux qui la réfutent sont forcément d'ignoble colonialistes, forcément descendants d'esclavagistes votant UMP ou FN (je grossis un peu le trait, mais certains trol... heuu interventions reviennent à ça), là, non.
On ne peut pas se permettre de balayer les travaux reconnus de ses pairs d'un revers de la main sans avoir suffisament d'arguments solides pour le faire. Là, ce ne sont que des supputations. Des extrapolations d'un phénomène localisé. Pour prendre un exemple, c'est comme si, dans 2000 ans, on retrouvait les ruine de la région parisienne de 2006, qu'on en étudie l'urbanisation, qu'on en déduise par calcul une population moyenne au km² et que l'on extrapole ce résultat à l'ensemble du territoire français. a ton avis, on atteindrait quelle population supposée? Le travail sur le terrain est peut être serieux, la thèse de bonne foi, mais le résultat foireux. Si on accepte son travail pour l'Afrique, il faut revoir à la hausse l'ensemble de la population mondiale à la même époque (ne serait ce que pour les régions aux climats et aux structures agricole semblable ou plus efficaces). Aux même cause les même effets. Seul problème, pour les autres régions en question, on connait plus ou moins précisément leur population. Et elle n'atteignait pas les 600 ou 800 millions pour une surface équivalente. La chine par exemple, avait des rendement infiniments supérieurs à ceux de l'Europe à l'époque, mais, même si, sa population était déja fort dévellopée, elle n'atteignait pas des chiffres aussi astronomiques.
(Et je ne parle même pas des contraintes engendrées par la géographie, desert, montagnes, marécages etc... qui réduisent d'autant les surface cultivables ou exploitables pour l'homme) A cela, s'ajoute encore les contraintes médicales. Dans un monde sans antibiotiques, sans asseptie, etc... Une bonne part de la population meurt jeune ou en bas age. Cela, même sans épidémie.
Je veux bien croire que la population de l'Afrique soit sous évaluée, j'en suis même plutot persuadé, mais pas dans de telles proportions! Qu'on se trompe de quelques dizaines de millions d'habitant (ce qui est déja pas mal pour l'époque! Si mes souvenirs sont bon l'Angleterre comptait dans une dizaine de millions d'habitants au XVII) voir d'une centaine, ok. Mais pas de 500 à 700 millions.
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