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Rishi Sunak est le nouveau PM britannique, combien de temps va-t'il tenir ?




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Auteur Sujet :

[UE/Europe] L'avenir par le renoncement moral, politique, stratégique

n°5115225
Don Quidoc​te
Tu n'as rien à dire.Tais-toi !
Posté le 21-03-2005 à 12:46:27  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 
 
Tu perds ton temps! Le NON n'arrête pas de monter et plus rien ne l'arrêtera!
Car maintenant les gens s'informent sur le contenu réel de la constitution et ne se contentent plus des interprétations pleines de promesses mensongères des puputes du MEDEF à l'UMP et au PS.

mood
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Posté le 21-03-2005 à 12:46:27  profilanswer
 

n°5115241
Gurney_Hal​leck
dévisage des figures
Posté le 21-03-2005 à 12:48:07  profilanswer
 

Don Quidocte a écrit :

Tu perds ton temps! Le NON n'arrête pas de monter et plus rien ne l'arrêtera!
Car maintenant les gens s'informent sur le contenu réel de la constitution et ne se contentent plus des interprétations pleines de promesses mensongères des puputes du MEDEF à l'UMP et au PS.


 
 
 [:ddr555]  [:gui42]
 
C'est une caricature, ce type :lol:


Message édité par Gurney_Halleck le 21-03-2005 à 12:48:32

---------------
Mon blog
n°5115244
Profil sup​primé
Posté le 21-03-2005 à 12:48:30  answer
 

Putain je comprends qu'il se soit cassé le bibliophage :hebe:

n°5115251
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 21-03-2005 à 12:50:43  profilanswer
 

paladin3333 a écrit :

moi au taf, sur une equippe de 25 bonhommes, ils sont tous contre l'europe.
 
ça se resume à :

a quoi ça a servie l'europe? l'euro? a rien sinon aux riches a etre plus riche et au pauvre a etre plus pauvre...

 
donc c clair que tous 80% de la pop va voter non.


 
Bonjour le niveau. Finalement, on aurait du faire comme en allemagne, ratification par le parlement.

n°5115267
lokilefour​be
Posté le 21-03-2005 à 12:52:59  profilanswer
 

Bon fo se calmer là  :D  
 
Une analyse intéressante :
http://hussonet.free.fr/rjoumard.pdf
 
Je met le lien pour éviter les copier collé de 3Km.
Je quote juste une partie, qui met bien en évidence, l'inspiration de cette "constitution".
 
 

Citation :

L'harmonisation de la fiscalité des entreprises au sein de l'Union exige l'unanimité du Conseil
des ministres (III-171 et 173), ce qui la rend de fait impossible. Cela pousse à la concurrence
fiscale entre pays, c'est-à-dire à terme à l'imposition zéro des entreprises. Par contre le projet de
constitution promeut "la mobilité géographique et professionnelle des travailleurs" ainsi que leur
"adaptation aux mutations industrielles" (III-219-1). De même les lois sur l'environnement
exigent l'unanimité du Conseil (III-234-2). L'article III-247-1-c conditionne le soutien de l'Union
à des projets de réseaux trans-européens de transport, de télécommunication ou d'énergie à "leur
viabilité économique", c'est-à-dire à leur rentabilité immédiate, plutôt qu'à leur utilité
économique à long terme ou à leur utilité sociale ou environnementale. Il en est de même pour la
politique industrielle de l'Union (III-279-3). L'emploi, le développement humain et social,
l'environnement ne sont pas mentionnés dans les nombreux articles traitant de politique
économique et monétaire.
La politique sociale est subordonnée à "la nécessité de maintenir la compétitivité de l’économie
de l’Union" (III-209) et doit éviter "d’imposer des contraintes administratives, financières et
juridiques" aux PME (III-210-2-b). Toute harmonisation sociale entre États membres est
explicitement exclue (III-210-2-a).

n°5115283
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 21-03-2005 à 12:55:05  profilanswer
 

markesz a écrit :

N'avez-vous pas l'impression que les avancées vers une Europe plus unie se fait au dépend des pays-moteurs d'origine que sont la France et l'Allemagne?
Depuis Maastricht, les autres pays ont tous élevés leur niveau de vie grâce à l'union, oui il y a eu une croissance grâce à l'union, mais pour la France et l'Allemagne ce n'est pas franchement évident. :o


 
On en a quand même profité mais moins que les pays qui étaient plus pauvre. C'est quand même aussi le but de l'Europe, une solidarité entre les pays les plus riches et les pays les plus pauvres. Quoiqu'en dise certains ici, l'europe a tres largement profité aux pays membre et à leur peuple. Par exemple, si on avait pas fait l'europe on aurait eu beaucoup de mal à faire un géant comme EADS et donc se battre à armes égales avec Boeing et l'industrie militaire américaine.

n°5115284
moonboots
Posté le 21-03-2005 à 12:55:11  profilanswer
 

Gurney_Halleck a écrit :

Merci de me soutenir :D  
 
c'est exactement ce que je voulais faire passer (mais je le fais mieux).
 
@moonboots :
le monsieur te dit que si il y a plus de oui dans les médias, c'est que les plus gros partis - cad ceux faisant les plus gros pourcentages aux élections - sont officielement pour le Oui.
 
Si toi tu préfères y voir un complot gouvernemental financé par l'ultralibéralisme et les patrons, c'est ton choix.


Arrête ta parano mc carthyste, c'est ridicule à la fin, on est entre adultes il me semble. Je suis plutôt à gauche mais ni coco ni trotsko. Je souhaite juste un texte sans ambiguité qui mette d'accord les gens de gauche et de droite un point c'est tout. On s'engage pour qq chose de sérieux alors pas la peine de prendre ça à la légère. Ce texte est tout simplement mauvais, un tas de juristes le disent. A défaut d'écrire un beau texte empli d'humanité et de moralisme au moins qu'on le raccourcisse, qu'on l'éclaircisse. Il me semble que les temps sont durs en ce moment, autant d'un point de vue économique que moral, on est en droit d'attendre autre chose.

n°5115311
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 21-03-2005 à 13:00:51  profilanswer
 

moonboots a écrit :

Je parle de l'espace médiatique occupé par le OUI, c'est à dire les trois-quart du temps dispo dans les médias. Sans parler de la quantité de personnalités pour le OUI. Après on peut toujours discuter de la qualité des arguments, mais c'est autre chose.


 
Bon si 80% des personnalités et représentants politiques sont pour le oui c'est quand même un peu logique de les voir un peu plus que ceux du non. Est-ce qu'à un moment les tenants du non ici ne se disent pas qu'ils sont quand même un peu à coté de la plaque? Est-ce qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils sont en train de saborder la construction européenne pour des fausses raisons, leurs idées tres disaparates (puisque les partisans du non se trouvent aux deux extremens) ne seront jamais mise en oeuvre.
 
Sinon pour revenir à la TV, en ce moment on bouffe du non constament, buffet , emanuelli, melanchon, .. sont partout. Je vois beaucoup les arguments du non beaucoup plus présents que ceux du oui.

n°5115313
moonboots
Posté le 21-03-2005 à 13:01:11  profilanswer
 

starone a écrit :

Bonjour le niveau. Finalement, on aurait du faire comme en allemagne, ratification par le parlement.


bé oui à quoi ça sert la démocratie puisque des neuneus peuvent voter contre ce traité.
A toi plutôt de les convaincre que ce texte est bon il me semble, non ?
Moi je trouve cette position très dangereuse, à un moment où le ressentiment grimpe très fortement dans la population. Faire passer en force un texte de cette importance c'est mettre tout simplement de l'huile sur le feu, et préparer la france à des actes très violents dans les années à venir.

n°5115323
Don Quidoc​te
Tu n'as rien à dire.Tais-toi !
Posté le 21-03-2005 à 13:03:16  profilanswer
 

Gurney_Halleck a écrit :

[:ddr555]  [:gui42]
 
C'est une caricature, ce type :lol:


 
Seillière est la plus grande caricature de France. Tes yeux sont complètement déformés. Comme ta cervelle qui lit cette constitution avec les yeux de MEDEF.

mood
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Posté le 21-03-2005 à 13:03:16  profilanswer
 

n°5115334
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 21-03-2005 à 13:05:51  profilanswer
 

Don Quidocte a écrit :

artus9000, dans le topic sur Sarkozy (le nouvel ami de Hollande), défend Nicolas MEDEFMAN Sarkozy quand il prône la suppression du CDI à  la première convention sociale de l'UMP ("sociale"! Comme la constitution européenne est "sociale" selon les vendus du Parti "Socialiste" ):
http://www.liberation.fr/page.php?Article=283411#
[...]


 
Enfin toi tu es contre la concurrence, mère de tous les maux. Alors entre les deux, je ne sais pas lequel est le pire. Faudrait pas oublier que les floodeurs du non ici présent ont une vision communiste de l'economie. Même si je n'aimerais pas avoir à choisir entre la peste et le coléra (le PC ou l'UMP), mon choix serait vite fait. Je suis pour la capitalisme et la propriété privée, idée incompatibles avec les position du PC/LRC/LO. Non à la dictature du peuple, oui à la democratie.


Message édité par starone le 21-03-2005 à 13:06:57
n°5115343
Profil sup​primé
Posté le 21-03-2005 à 13:07:30  answer
 

Don Quidocte a écrit :

Seillière est la plus grande caricature de France. Tes yeux sont complètement déformés. Comme ta cervelle qui lit cette constitution avec les yeux de MEDEF.


T'as fini oui ? J'ai passé les deux dernières années sur ce forum à combattre les discours du MEDEF, c'est pas pour me faire emmerder par un pauvre naze qui ne sait faire que du fantasme sous forme de copier-coller.
 
Discute LE FOND, ducon.

n°5115346
Gurney_Hal​leck
dévisage des figures
Posté le 21-03-2005 à 13:08:10  profilanswer
 

moonboots a écrit :

Arrête ta parano mc carthyste, c'est ridicule à la fin, on est entre adultes il me semble. Je suis plutôt à gauche mais ni coco ni trotsko. Je souhaite juste un texte sans ambiguité qui mette d'accord les gens de gauche et de droite un point c'est tout. On s'engage pour qq chose de sérieux alors pas la peine de prendre ça à la légère. Ce texte est tout simplement mauvais, un tas de juristes le disent. A défaut d'écrire un beau texte empli d'humanité et de moralisme au moins qu'on le raccourcisse, qu'on l'éclaircisse. Il me semble que les temps sont durs en ce moment, autant d'un point de vue économique que moral, on est en droit d'attendre autre chose.


 
 
Les gens de gauche ET de droite sont d'accord.
 
Verts, PS, UDF et UMP sont pour, il me semble (pour ne citer que les plus gros). Après, tu empecheras jamais des voix divergentes, ça on y peut rien et c'est tant mieux. Et si tu veux que tous les partis votent pour, c'est impossible, ou alors le traité sera une feuille blanche.
 
Bien sur qu'on s'engage pour quelque chose de sérieux. Cad c'est pas quelque chose qu'on repousse parce que y a trop de pages ou je sais pas quel autre "argument". Moi aussi je suis de gauche (DSK est mon favori, pour ma part). Et si ce traité n'est pas parfait, loin de là, si il y a des améliorations à lui apporter, néanmoins il va dans le BON sens, c'est indéniable.
 
Après, à toi de voir si tu veux tout, tout de suite, sans tenir compte des autres pays (cad sans l'Europe), ou si tu préfères continuer à la construire, cette europe. La Constitution n'est qu'un pas en avant, elle ne prétend pas être plus, pas être moins. C'est un pas de plus, on va pas demander à l'Europe de faire des bonds de cabris du jour au lendemain.
 


---------------
Mon blog
n°5115347
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 21-03-2005 à 13:08:15  profilanswer
 

Don Quidocte a écrit :

Seillière est la plus grande caricature de France. Tes yeux sont complètement déformés. Comme ta cervelle qui lit cette constitution avec les yeux de MEDEF.


 
C'est claire, Sellière est tres loin des considérations du patron moyen. Il croit représenter le patronnat alors qu'il ne représente qu'une minorité et a peu pres uniquement la vision des grands groupes.

n°5115353
INplement
Posté le 21-03-2005 à 13:09:15  profilanswer
 

A l'heure de l'adoption d'une Constitution, après un élargissement à 25 pays et l'adoption d'une monnaie unique, il est temps de faire le point sur la construction européenne et choisir quelle Europe nous voulons vraiment. Car bientôt, il sera trop tard...


 
Une Europe en déficit démocratique
 
Depuis 30 ans, les états européens ont transféré une part croissante de leur pouvoir à une Union Européenne dont les institutions ne sont toujours pas démocratiques. Le parlement est élu au suffrage universel, mais son pouvoir est limité. Quant au gouvernement européen (la "Commission Européenne" ) et son président, ils ne sont toujours pas élus par les citoyens européens. Le président de la Commission est choisi par les dirigeants des états-membres, après des tractations opaques. Quant aux ministres (les "Commissaires européens" ), ils sont choisi par le président de la Commission, une fois celui-ci nommé. La Commission doit néanmoins obtenir un vote d'investiture du Parlement.
 
Souvent à juste titre, le pouvoir européen parait lointain, technocratique, ou même Orwellien. Si un simple citoyen se rend à Bruxelles pour exposer ses souhaits aux dirigeants de l'Union européenne, il sera refoulé poliment. A l'inverse, les portes sont grandes ouvertes pour les patrons des grandes entreprises. Ils peuvent être reçus et entendus quand ils le souhaitent, sans rendez-vous.
 
 
Une Europe marchande sous l'emprise des multinationales
 
La politique européenne est élaborée en étroite collaboration avec l'European Round Table (ERT), un lobby qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes. L'European Round Table est associée à toutes les grandes décisions en matière économique, financière, sociale, ou environnementale.  
 
Depuis le départ, la construction européenne se limite à un espace marchand, à un grand bazar commerçant dans lequel les intérêts des grandes entreprises sont prioritaires. L'émergence d'une citoyenneté européenne, un fonctionnement plus démocratique des institutions, ou encore une convergence sociale et fiscale et sociale équivalente à la convergence financière et économique, toutes ces questions sont secondaires, voire indésirables du point de vue des entreprises.
 
 
Une Europe à orientation dissymétrique
 
Depuis 20 ans, la construction européenne se fait toujours dans certains domaines (ceux qui favorisent les intérêts des grandes entreprises) et jamais dans d'autres domaines toujours remis à plus tard (ceux qui vont dans le sens de l'intérêt des citoyens-salariés-consommateurs). Ainsi, on a organisé une harmonisation financière et commerciale entre les pays, sans organiser une harmonisation équivalente de la fiscalité, des salaires, et des charges sociales. C'est ce qui permet à certains pays de pratiquer un "dumping" fiscal et social pour attirer les délocalisations. C'est le cas en particulier des pays d'Europe de l'Est, récemment intégrés dans l'Union afin d'offrir aux entreprises un réservoir de main d'oeuvre bon marché.
 
 
L'Europe des délocalisations
 
Le nouveau président néo-libéral et pro-américain de la Commission est loin de vouloir remédier à cette dissymétrie. José Manuel Barroso  estime que "la concurrence fiscale" des nouveaux pays de l'UE est "juste". Il a qualifié "d'irréaliste" l'harmonisation de l'impôt sur les sociétés au niveau européen.
 
La commissaire européenne Danuta Hübner est explicite lorsqu'elle parle de la nécessité de "faciliter les délocalisations au sein de l'Europe". Dans un entretien publié par le quotidien français "La Tribune" et le journal allemand "Handelsblatt", elle déclare:
"Prévenir les délocalisations, les stopper par des règles artificielles travaillerait contre la compétitivité des entreprises. Ce que nous devons faire, au contraire, c'est faciliter les délocalisations au sein de l'Europe. Ainsi les sociétés européennes seront globalement plus fortes car elles pourront abaisser leurs coûts". Selon Danuta Hübner, faciliter les délocalisations au sein de l'Europe est la seule solution pour éviter que les entreprises ne délocalisent vers l'Inde ou la Chine.
 
Or cette logique consiste à céder au chantage à l'emploi exercé par les multinationales. Cela conduit à un alignement progressif des salaires européens sur les salaires chinois. Les entreprises n'ayant aucun sens civique ni aucune responsabilité envers la société et les populations, les délocalisations vers l'Asie continueront tant qu'il y aura le moindre centime à y gagner.
 
Une Constitution opaque et anti-démocratique
 
Dans toutes les grandes démocraties, la constitution est un texte court d'une vingtaine d'articles, rédigés dans un langage clair et compréhensible par tous. A l'inverse, la Constitution Européenne concoctée par Valéry Giscard d'Estaing est un monument de technocratie et d'hermétisme, avec pas moins de 340 articles et près de 400 pages.
 
Par ailleurs, cette constitution outrepasse son rôle normal dans une démocratie, en incluant des articles qui fixent définitivement les orientations économiques "libérales", quels que soient les éventuels changements de majorité politique issus des futures élections. La constitution reprend l'essentiel des dispositions économiques et financières des traités de Maastricht et d'Amsterdam. La Constitution fixe donc dans le marbre des politiques économiques dont le choix doit dépendre des électeurs, et ce choix doit pouvoir varier dans le temps. Il est tout simplement inacceptable que la politique économique et sociale soit ainsi "constitutionalisée".
 
La constitution affirme néanmoins que l'Europe est fondée sur "l'égalité des êtres, la liberté, le respect de la raison", ajoutant que "les peuples de l'Europe sont résolus à dépasser leurs anciennes divisions et, unis d'une manière sans cesse plus étroite, à forger leur destin commun". La constitution définit les droits fondamentaux en vigueur dans l'Union. Elle garantit la liberté d'expression et de religion. Elle évoque également le droit à la vie, à un toit, à l'éducation ou encore à des conditions de travail justes. Le problème est que ces droits sont toujours formulés dans des termes vagues qui ne permettront pas leur application dans la pratique. Alors que les droits accordés aux entreprises sont formulés de manière beaucoup plus précise.
 
La Constitution ne prévoit rien pour faire respecter les libertés individuelles et les droits sociaux. Mais lorsqu'il s'agit des principes favorables aux entreprises, la Constitution prévoit des sanctions judiciaires, par exemple contre les états qui entraveraient la "libre-concurrence" en soutenant leurs services publics, ou des secteurs de leur économie, ou encore en fixant un salaire minimum (SMIC) qui limite la "concurrence" sur le "marché du travail". Or les entreprises tiennent à accroître cette concurrence, car elle permet de tirer les salaires vers le bas.
 
Par ailleurs, certains droits fondamentaux sont absents de cette constitution, comme la liberté de disposer de son propre corps. L'absence de cette liberté est la porte ouverte aux abus médicaux, et à un contrôle social médicalisé, par le biais de la biométrie et des futurs implants.
 
 
Une Constitution définitive
 
Les partisans du "oui" à la Constitution disent en substance: "cette constitution est incomplète et imparfaite, mais elle représente quand même un progrès sur certains points. Prenons ce qu'il y a de bon a y prendre, et ses imperfections pourront toujours être corrigées plus tard".
 
Mais contrairement à ce que suggèrent les partisans du "oui", il n'y aura pas de révision de cette constitution pour l'améliorer dans le futur. Pour parvenir à ce projet de constitution, il a fallu des centaines d'heures de négociations laborieuses et des milliers de documents imprimés dans les langues des 25 pays-membres. On imagine mal qu'une fois la constitution adoptée, un gouvernement européen prenne l'initiative de relancer une procédure aussi lourde pour un résultat très hypothétique. Car toute tentative de réforme de la constitution est assurée de ne jamais obtenir l'unanimité nécessaire des 25 pays-membres. D'autant plus que les gouvernements néo-libéraux sont majoritaires au sein de l'Union, et ils sont farouchement opposés à toute idée d'Europe sociale.
 
Pour ceux qui refusent une Europe néo-libérale dissymétrique, le référendum sur la Constitution est donc la dernière occasion de changer le cours des choses. Un "non" à la Constitution, loin de provoquer une crise en Europe, permettrait au contraire à l'Europe d'aller plus loin, en obligeant ses dirigeants à améliorer et à compléter leur projet de constitution, sur des bases plus équilibrées et plus démocratiques.
Sommet européen à Bruxelles. Autour de la table, les représentants des gouvernements des 25 pays-membres.
 
Une Europe sans débat public franc
 
Comme toutes les autres étapes de la construction européenne, celle de la Constitution fait l'objet d'un débat public biaisé, où toutes les cartes ne sont pas présentées aux citoyens.
 
Les arguments utilisés par les pro-européens sont aussi lyriques qu'imprécis et incomplets, avec un mensonge par omission sur les points les plus importants. Ainsi lors du débat sur l'euro comme sur la constitution, les pro-européens utilisent une stratégie de dramatisation, en présentant un refus éventuel comme une catastrophe qui remettrait en cause toute la construction européenne, voire même la paix en Europe.
 
On retrouve là des tactiques de manipulation typiques des agents de la pensée unique: utiliser la peur, "noyer le poisson" dans la confusion (afin que les gens finissent par ne plus savoir quoi penser), et faire appel à l'émotionnel (au pathos) plutôt qu'à l'analyse.
 
Dans le même temps, le public n'est jamais informé des conséquences concrètes des "avancées" qui lui sont proposés. Au moment de l'adoption de l'euro, personne n'a dit au "public" que cela entraînerait une hausse des prix de 30 à 40%.
 
De même, au moment de l'élargissement à 25 pays-membres, les citoyens européens ont été invités à une joie béate pour célébrer l'unité européenne. Mais personne ne leur a dit que la première conséquence allait être une accélération des délocalisations, ni que les nouveaux pays-membres pratiquaient un dumping fiscal et social qui favorise ces délocalisations.
 
Les pièges de la Constitution
 
Ce que l'on ne dit pas aux citoyens aujourd'hui, c'est que ce projet de Constitution est en réalité une abdication définitive des gouvernements élus, et donc de la démocratie. Comme l'AMI, la Constitution a pour but de soustraire les décisions importantes au débat démocratique et au pouvoir des gouvernements élus, et à empêcher toute politique contraire aux intérêts des entreprises, même dans le cas où un gouvernement authentiquement au service des citoyens serait élu.
 
Un autre point commun avec l'AMI est la sacralisation du principe de "libre concurrence" pour démanteler les services publics. Par exemple, le financement par l'état d'un service public comme la Poste peut être accusés de fausser la concurrence par rapport aux entreprises privées de ces secteurs qui ne peuvent compter que sur leur propres ressources. De même, l'enseignement public fausse la concurrence par rapport aux écoles privées. Les télévisions publiques ou les subventions à la culture sont également menacés. Si la Constitution est adoptée, les service publics ne pourront exister que dans les secteurs où aucune entreprise n'est présente, autrement dit les secteurs totalement non-rentables. Mais ces secteurs sont de plus en plus rares, car même la police où l'armée peuvent devenir des "prestations" proposées par des entreprises.
 
Ce que l'on oublie également de dire au citoyen, c'est que cette Constitution contient des articles qui seront lourds de conséquences. Il est notamment prévu que le vote des pays européens disposant d'un siège au Conseil de Sécurité de l'ONU devra être conforme à la "Politique Etrangère et de Sécurité Commune" (dite "PESC" ) définie par la Commission. Or, le responsable européen de la PESC, Javier Solana, était favorable à l'intervention militaire américaine en Irak. Avec la Constitution, la France n'aurait pu s'opposer à cette guerre comme elle l'a fait au Conseil de Sécurité de l'ONU. La Constitution affirme aussi que la politique de défense de l'Union devra se faire dans le cadre de l'OTAN, une organisation sous la tutelle des Etats-Unis.
 
Un autre article du projet de Constitution donne tout pouvoir à la Commission (gouvernement non-élu) pour négocier les accords multilatéraux (comme l'AMI ou l'AGCS) à la place des états. En 1998, l'AMI n'avait pu être adopté à cause de l'opposition de la France. Avec l'entrée en vigueur de la Constitution Européenne, un pays n'aura plus la possibilité de faire échouer les accords multilatéraux en préparation.
 
Ce projet de Constitution est tout simplement un piège mortel, dont le but est d'accroître et de rendre définitive l'orientation ultra-libérale de l'Europe, de rendre possible et même obligatoire le démantèlement des services publics, de livrer les citoyens européens au bon vouloir des entreprises, et d'aligner l'Europe sur la politique des Etats-Unis.


Message édité par INplement le 21-03-2005 à 13:14:10
n°5115354
Gurney_Hal​leck
dévisage des figures
Posté le 21-03-2005 à 13:09:20  profilanswer
 

Don Quidocte a écrit :

Seillière est la plus grande caricature de France. Tes yeux sont complètement déformés. Comme ta cervelle qui lit cette constitution avec les yeux de MEDEF.


 
 [:schumacher]  
 
Tu sais qu'il y a des docteurs de la tête pour ce que tu as, hein [:itm]  
 
enfin, je crois que y a plus grand chose à sauver, là [:mlc]


---------------
Mon blog
n°5115360
moonboots
Posté le 21-03-2005 à 13:10:11  profilanswer
 

starone a écrit :

Bon si 80% des personnalités et représentants politiques sont pour le oui c'est quand même un peu logique de les voir un peu plus que ceux du non.


désolé mais je fais un peu plus confiance à Jacques Généreux ou Bernard Cassen qu'à Emmanuelle Béart ou DSK. Donc non la majorité médiatique n'a pas forcément raison.


Message édité par moonboots le 21-03-2005 à 13:11:39
n°5115365
Gurney_Hal​leck
dévisage des figures
Posté le 21-03-2005 à 13:10:37  profilanswer
 


 
 
Quantité, qualité, tout ça... :sarcastic:  
 
putain, mais arrêtez de copier coller des pages et des pages, sérieux...


---------------
Mon blog
n°5115370
Gurney_Hal​leck
dévisage des figures
Posté le 21-03-2005 à 13:11:29  profilanswer
 

moonboots a écrit :

désolé mais je fais un peu plus confiance à Jacques Généreux ou Bernard Marys qu'à Emmanuelle Béard ou DSK. Donc non la majorité médiatique n'a pas forcément raison.


 
 
Perso, je fais plus confiance à DSK ou hollande qu'à buffet ou lepen. [:itm]


---------------
Mon blog
n°5115371
Don Quidoc​te
Tu n'as rien à dire.Tais-toi !
Posté le 21-03-2005 à 13:11:31  profilanswer
 

moonboots a écrit :

bé oui à quoi ça sert la démocratie puisque des neuneus peuvent voter contre ce traité.
A toi plutôt de les convaincre que ce texte est bon il me semble, non ?
Moi je trouve cette position très dangereuse, à un moment où le ressentiment grimpe très fortement dans la population. Faire passer en force un texte de cette importance c'est mettre tout simplement de l'huile sur le feu, et préparer la france à des actes très violents dans les années à venir.


 
La violence sociale du capitalisme  inhumain est la réalité quotidienne de la majorité des êtres humains sur Terre. La guerre économique mondiale ne peut mener qu'à la guerre, au terrorisme, à la Révolution.

n°5115377
lokilefour​be
Posté le 21-03-2005 à 13:12:21  profilanswer
 

starone a écrit :

Bon si 80% des personnalités et représentants politiques sont pour le oui c'est quand même un peu logique de les voir un peu plus que ceux du non. Est-ce qu'à un moment les tenants du non ici ne se disent pas qu'ils sont quand même un peu à coté de la plaque? Est-ce qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils sont en train de saborder la construction européenne pour des fausses raisons, leurs idées tres disaparates (puisque les partisans du non se trouvent aux deux extremens) ne seront jamais mise en oeuvre.
 
Sinon pour revenir à la TV, en ce moment on bouffe du non constament, buffet , emanuelli, melanchon, .. sont partout. Je vois beaucoup les arguments du non beaucoup plus présents que ceux du oui.


 
Oui mais les derniers sondages donnant le non gagnant ne sont pas étrangers à celà.
N'y voit pas une volonté de dialogue ou de transparence automatique des médias.
Une simple adaptation forcée en fait.

n°5115380
liquid nit​rogen
Seul contre tout.
Posté le 21-03-2005 à 13:12:43  profilanswer
 

hé bé ça s'est pas vraiment arrangé par ici  [:quannum]  
 
 
A part ça j'aurais voulu savoir si certains avaient déja reçu le texte papier du projet de constitution ?   :??:


---------------
-Quel avenir pour la jeunesse ??  -La vieillesse.
n°5115381
Gurney_Hal​leck
dévisage des figures
Posté le 21-03-2005 à 13:12:50  profilanswer
 

Don Quidocte a écrit :

La violence sociale du capitalisme  inhumain est la réalité quotidienne de la majorité des êtres humains sur Terre. La guerre économique mondiale ne peut mener qu'à la guerre, au terrorisme, à la Révolution.


 
 
et vice versa. ET VICE VERSA.


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Mon blog
n°5115383
Profil sup​primé
Posté le 21-03-2005 à 13:13:02  answer
 

bon faut que je mette la main sur ma carte d'electeur... :/

n°5115389
Profil sup​primé
Posté le 21-03-2005 à 13:13:47  answer
 

moonboots a écrit :


désolé mais je fais un peu plus confiance à Jacques Généreux ou Bernard Marys qu'à Emmanuelle Béart ou DSK. Donc non la majorité médiatique n'a pas forcément raison.


C'est Bernard Maris. En l'occurrence, il me paraît pencher pour le oui [:ddr555]

n°5115390
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 21-03-2005 à 13:13:58  profilanswer
 

moonboots a écrit :

bé oui à quoi ça sert la démocratie puisque des neuneus peuvent voter contre ce traité.
A toi plutôt de les convaincre que ce texte est bon il me semble, non ?
Moi je trouve cette position très dangereuse, à un moment où le ressentiment grimpe très fortement dans la population. Faire passer en force un texte de cette importance c'est mettre tout simplement de l'huile sur le feu, et préparer la france à des actes très violents dans les années à venir.


 
Le problème est que le climat social est délétère en France acutellement, et à juste raison, la politique menée par le gouvernement depuis 2 ans est une honte! Je crois qu'il est impossible d'expliquer serainement ce texte dans le climat actuel. Ce que je retire des débats qu'il y a eu au sein du PS c'est que même des militants, qui se tiennent en général plus informés que le reste des français, ont mélangés les sujets et on pris une décision non pas sur le fond du traité mais sur la situation actuelle en France. Le oui a finit par l'emporté (59%) apres une étude détaillée du texte, cela me rend confiant dans le fait que si quelqu'un proche des idées du PS lit bien le texte et qu'on lui explique bien les tenants et aboutissant, il devrait être pour le oui. Le problème est que la plupart des gens ne vont pas le lire, ou juste les articles cités par les partisants du non et du oui et se faire une opinion a partir de ce qu'ils entendent et de ce qu'il pense de la situation actuelle en France et de l'histoire de la Turquie. (dans le sondage présenté par Yanng, partisan du non, 25% des gens disent qu'ils vont voter non car ils sont contre l'entrée dans la Turquie!).
 
Donc vu la situation actuelle, je pense que ce référendum n'était pas une bonne chose. Que le oui ou le non l'emporte, ce sera pour de mauvaise raison et les tenants de chaque position auront l'impression de s'être fait avoir.

n°5115393
panzemeyer
The torture never stops
Posté le 21-03-2005 à 13:14:17  profilanswer
 

moonboots a écrit :

on est donc d'accord : quelles que soient les raisons le OUI s'exprime majoritairement dans les médias.

C'est un fait. Et pour citer Carcassonnne, "procéder autrement serait absurde".

n°5115400
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 21-03-2005 à 13:15:19  profilanswer
 

moonboots a écrit :

désolé mais je fais un peu plus confiance à Jacques Généreux ou Bernard Cassen qu'à Emmanuelle Béart ou DSK. Donc non la majorité médiatique n'a pas forcément raison.


 
Je fais plus confiance a des hommes politiques qui ont été au pouvoir qu'à des universitaires.
Edit: pour ce sujet, le traité constitutionnel européen.


Message édité par starone le 21-03-2005 à 13:16:25
n°5115412
liquid nit​rogen
Seul contre tout.
Posté le 21-03-2005 à 13:16:39  profilanswer
 

starone a écrit :

Le problème est que le climat social est délétère en France acutellement, et à juste raison, la politique menée par le gouvernement depuis 2 ans est une honte! Je crois qu'il est impossible d'expliquer serainement ce texte dans le climat actuel. Ce que je retire des débats qu'il y a eu au sein du PS c'est que même des militants, qui se tiennent en général plus informés que le reste des français, ont mélangés les sujets et on pris une décision non pas sur le fond du traité mais sur la situation actuelle en France. Le oui a finit par l'emporté (59%) apres une étude détaillée du texte, cela me rend confiant dans le fait que si quelqu'un proche des idées du PS lit bien le texte et qu'on lui explique bien les tenants et aboutissant, il devrait être pour le oui. Le problème est que la plupart des gens ne vont pas le lire, ou juste les articles cités par les partisants du non et du oui et se faire une opinion a partir de ce qu'ils entendent et de ce qu'il pense de la situation actuelle en France et de l'histoire de la Turquie. (dans le sondage présenté par Yanng, partisan du non, 25% des gens disent qu'ils vont voter non car ils sont contre l'entrée dans la Turquie!).
 
Donc vu la situation actuelle, je pense que ce référendum n'était pas une bonne chose. Que le oui ou le non l'emporte, ce sera pour de mauvaise raison et les tenants de chaque position auront l'impression de s'être fait avoir.


 
 
et tu crois que ça va s'arranger d'un coup de baguette magique ?   :??:


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-Quel avenir pour la jeunesse ??  -La vieillesse.
n°5115440
Profil sup​primé
Posté le 21-03-2005 à 13:19:42  answer
 

Pour la enième fois : en votant non à ce traité, tu ne rejetteras pas la construction que tu vomis [:ddr555]

n°5115461
Gurney_Hal​leck
dévisage des figures
Posté le 21-03-2005 à 13:21:28  profilanswer
 


 
 
Qu'il soit contre l'Europe et qu'il vote non, ça me choque pas. [:spamafote]  
 
Par contre, pitié, qu'ils arrêtent de se proclamer pro-européens, ceux qui disent Non à ce traité...


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Mon blog
n°5115465
moonboots
Posté le 21-03-2005 à 13:21:41  profilanswer
 

Gurney_Halleck a écrit :

Les gens de gauche ET de droite sont d'accord.
 
Verts, PS, UDF et UMP sont pour, il me semble (pour ne citer que les plus gros). Après, tu empecheras jamais des voix divergentes, ça on y peut rien et c'est tant mieux. Et si tu veux que tous les partis votent pour, c'est impossible, ou alors le traité sera une feuille blanche.


le gros problème c'est que le débat transcende le clivage gauche/droite, et que ces partis comptent des opposants parfois nombreux à cette constitution. Sans compter la mauvaise représentativité de ces partis, la population ne se reconnaît ni dans cette gauche ni dans cette droite, cf le 21 avril qui en est le symptôme. Il y a un vrai problème de représentation démocratique en France depuis 20 ans.
D'autre part rien de sérieux ne s'oppose à ce que ce texte soit vite fait simplifié et éclairci par nos chers technocrates européens. Je pense que le NON peut amener une crise très salutaire. D'ailleurs c'est grâce à ce type de crise que l'Europe avancera, et pas en s'endormant, il faut rester vigilant.

n°5115466
liquid nit​rogen
Seul contre tout.
Posté le 21-03-2005 à 13:21:50  profilanswer
 

Bon. j'en conclus que personne n'a encore reçu le texte   :o


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-Quel avenir pour la jeunesse ??  -La vieillesse.
n°5115483
moonboots
Posté le 21-03-2005 à 13:23:20  profilanswer
 


exact, je voulais dire Bernard Cassen

n°5115508
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 21-03-2005 à 13:26:06  profilanswer
 

liquid nitrogen a écrit :

et tu crois que ça va s'arranger d'un coup de baguette magique ?   :??:


 
Non, ca changera si les gens évitent de voter pour sarko en 2007 (c'est pas gagné). Voter non au traité ne pourra que détériorer la situation car il est quand même évident qu'il y aura une secousse économique négative en cas de non. Ce traité rend l'Europe plus democratique et permet de simplifier les echanges en Europe. Ensuite ce qui en sera fait dépendra des résultats aux elections nationales et parlementaire européennes.
 
J'aimerai que l'énergie des gens de gauche dépenéer à cette compagne pour le non soit plutot dépenser à descendre l'image de sarko. Car si le non gagne maintenant et que sarko gagne en 2007 on aura la pire situation possible. (un oui maintenant et sarko en 2007 sera un peu moins négatif car les elections européenens permettraient de corriger un peu les choses, puisquele parlement européen aura plus de pouvoir).
 
Les partisans du non a gauche se trompent de combat (enfin sauf ceux d'extreme gauche qui de toute façon ne sont pas pour la democratie, rappellons le!).

n°5115510
Don Quidoc​te
Tu n'as rien à dire.Tais-toi !
Posté le 21-03-2005 à 13:26:17  profilanswer
 

INplement a écrit :

A l'heure de l'adoption d'une Constitution, après un élargissement à 25 pays et l'adoption d'une monnaie unique, il est temps de faire le point sur la construction européenne et choisir quelle Europe nous voulons vraiment. Car bientôt, il sera trop tard...


 
Une Europe en déficit démocratique
 
Depuis 30 ans, les états européens ont transféré une part croissante de leur pouvoir à une Union Européenne dont les institutions ne sont toujours pas démocratiques. Le parlement est élu au suffrage universel, mais son pouvoir est limité. Quant au gouvernement européen (la "Commission Européenne" ) et son président, ils ne sont toujours pas élus par les citoyens européens. Le président de la Commission est choisi par les dirigeants des états-membres, après des tractations opaques. Quant aux ministres (les "Commissaires européens" ), ils sont choisi par le président de la Commission, une fois celui-ci nommé. La Commission doit néanmoins obtenir un vote d'investiture du Parlement.
 
Souvent à juste titre, le pouvoir européen parait lointain, technocratique, ou même Orwellien. Si un simple citoyen se rend à Bruxelles pour exposer ses souhaits aux dirigeants de l'Union européenne, il sera refoulé poliment. A l'inverse, les portes sont grandes ouvertes pour les patrons des grandes entreprises. Ils peuvent être reçus et entendus quand ils le souhaitent, sans rendez-vous.
 
 
Une Europe marchande sous l'emprise des multinationales
 
La politique européenne est élaborée en étroite collaboration avec l'European Round Table (ERT), un lobby qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes. L'European Round Table est associée à toutes les grandes décisions en matière économique, financière, sociale, ou environnementale.  
 
Depuis le départ, la construction européenne se limite à un espace marchand, à un grand bazar commerçant dans lequel les intérêts des grandes entreprises sont prioritaires. L'émergence d'une citoyenneté européenne, un fonctionnement plus démocratique des institutions, ou encore une convergence sociale et fiscale et sociale équivalente à la convergence financière et économique, toutes ces questions sont secondaires, voire indésirables du point de vue des entreprises.
 
 
Une Europe à orientation dissymétrique
 
Depuis 20 ans, la construction européenne se fait toujours dans certains domaines (ceux qui favorisent les intérêts des grandes entreprises) et jamais dans d'autres domaines toujours remis à plus tard (ceux qui vont dans le sens de l'intérêt des citoyens-salariés-consommateurs). Ainsi, on a organisé une harmonisation financière et commerciale entre les pays, sans organiser une harmonisation équivalente de la fiscalité, des salaires, et des charges sociales. C'est ce qui permet à certains pays de pratiquer un "dumping" fiscal et social pour attirer les délocalisations. C'est le cas en particulier des pays d'Europe de l'Est, récemment intégrés dans l'Union afin d'offrir aux entreprises un réservoir de main d'oeuvre bon marché.
 
 
L'Europe des délocalisations
 
Le nouveau président néo-libéral et pro-américain de la Commission est loin de vouloir remédier à cette dissymétrie. José Manuel Barroso  estime que "la concurrence fiscale" des nouveaux pays de l'UE est "juste". Il a qualifié "d'irréaliste" l'harmonisation de l'impôt sur les sociétés au niveau européen.
 
La commissaire européenne Danuta Hübner est explicite lorsqu'elle parle de la nécessité de "faciliter les délocalisations au sein de l'Europe". Dans un entretien publié par le quotidien français "La Tribune" et le journal allemand "Handelsblatt", elle déclare:
"Prévenir les délocalisations, les stopper par des règles artificielles travaillerait contre la compétitivité des entreprises. Ce que nous devons faire, au contraire, c'est faciliter les délocalisations au sein de l'Europe. Ainsi les sociétés européennes seront globalement plus fortes car elles pourront abaisser leurs coûts". Selon Danuta Hübner, faciliter les délocalisations au sein de l'Europe est la seule solution pour éviter que les entreprises ne délocalisent vers l'Inde ou la Chine.
 
Or cette logique consiste à céder au chantage à l'emploi exercé par les multinationales. Cela conduit à un alignement progressif des salaires européens sur les salaires chinois. Les entreprises n'ayant aucun sens civique ni aucune responsabilité envers la société et les populations, les délocalisations vers l'Asie continueront tant qu'il y aura le moindre centime à y gagner.
 
Une Constitution opaque et anti-démocratique
 
Dans toutes les grandes démocraties, la constitution est un texte court d'une vingtaine d'articles, rédigés dans un langage clair et compréhensible par tous. A l'inverse, la Constitution Européenne concoctée par Valéry Giscard d'Estaing est un monument de technocratie et d'hermétisme, avec pas moins de 340 articles et près de 400 pages.
 
Par ailleurs, cette constitution outrepasse son rôle normal dans une démocratie, en incluant des articles qui fixent définitivement les orientations économiques "libérales", quels que soient les éventuels changements de majorité politique issus des futures élections. La constitution reprend l'essentiel des dispositions économiques et financières des traités de Maastricht et d'Amsterdam. La Constitution fixe donc dans le marbre des politiques économiques dont le choix doit dépendre des électeurs, et ce choix doit pouvoir varier dans le temps. Il est tout simplement inacceptable que la politique économique et sociale soit ainsi "constitutionalisée".
 
La constitution affirme néanmoins que l'Europe est fondée sur "l'égalité des êtres, la liberté, le respect de la raison", ajoutant que "les peuples de l'Europe sont résolus à dépasser leurs anciennes divisions et, unis d'une manière sans cesse plus étroite, à forger leur destin commun". La constitution définit les droits fondamentaux en vigueur dans l'Union. Elle garantit la liberté d'expression et de religion. Elle évoque également le droit à la vie, à un toit, à l'éducation ou encore à des conditions de travail justes. Le problème est que ces droits sont toujours formulés dans des termes vagues qui ne permettront pas leur application dans la pratique. Alors que les droits accordés aux entreprises sont formulés de manière beaucoup plus précise.
 
La Constitution ne prévoit rien pour faire respecter les libertés individuelles et les droits sociaux. Mais lorsqu'il s'agit des principes favorables aux entreprises, la Constitution prévoit des sanctions judiciaires, par exemple contre les états qui entraveraient la "libre-concurrence" en soutenant leurs services publics, ou des secteurs de leur économie, ou encore en fixant un salaire minimum (SMIC) qui limite la "concurrence" sur le "marché du travail". Or les entreprises tiennent à accroître cette concurrence, car elle permet de tirer les salaires vers le bas.
 
Par ailleurs, certains droits fondamentaux sont absents de cette constitution, comme la liberté de disposer de son propre corps. L'absence de cette liberté est la porte ouverte aux abus médicaux, et à un contrôle social médicalisé, par le biais de la biométrie et des futurs implants.
 
 
Une Constitution définitive
 
Les partisans du "oui" à la Constitution disent en substance: "cette constitution est incomplète et imparfaite, mais elle représente quand même un progrès sur certains points. Prenons ce qu'il y a de bon a y prendre, et ses imperfections pourront toujours être corrigées plus tard".
 
Mais contrairement à ce que suggèrent les partisans du "oui", il n'y aura pas de révision de cette constitution pour l'améliorer dans le futur. Pour parvenir à ce projet de constitution, il a fallu des centaines d'heures de négociations laborieuses et des milliers de documents imprimés dans les langues des 25 pays-membres. On imagine mal qu'une fois la constitution adoptée, un gouvernement européen prenne l'initiative de relancer une procédure aussi lourde pour un résultat très hypothétique. Car toute tentative de réforme de la constitution est assurée de ne jamais obtenir l'unanimité nécessaire des 25 pays-membres. D'autant plus que les gouvernements néo-libéraux sont majoritaires au sein de l'Union, et ils sont farouchement opposés à toute idée d'Europe sociale.
 
Pour ceux qui refusent une Europe néo-libérale dissymétrique, le référendum sur la Constitution est donc la dernière occasion de changer le cours des choses. Un "non" à la Constitution, loin de provoquer une crise en Europe, permettrait au contraire à l'Europe d'aller plus loin, en obligeant ses dirigeants à améliorer et à compléter leur projet de constitution, sur des bases plus équilibrées et plus démocratiques.
Sommet européen à Bruxelles. Autour de la table, les représentants des gouvernements des 25 pays-membres.
 
Une Europe sans débat public franc
 
Comme toutes les autres étapes de la construction européenne, celle de la Constitution fait l'objet d'un débat public biaisé, où toutes les cartes ne sont pas présentées aux citoyens.
 
Les arguments utilisés par les pro-européens sont aussi lyriques qu'imprécis et incomplets, avec un mensonge par omission sur les points les plus importants. Ainsi lors du débat sur l'euro comme sur la constitution, les pro-européens utilisent une stratégie de dramatisation, en présentant un refus éventuel comme une catastrophe qui remettrait en cause toute la construction européenne, voire même la paix en Europe.
 
On retrouve là des tactiques de manipulation typiques des agents de la pensée unique: utiliser la peur, "noyer le poisson" dans la confusion (afin que les gens finissent par ne plus savoir quoi penser), et faire appel à l'émotionnel (au pathos) plutôt qu'à l'analyse.
 
Dans le même temps, le public n'est jamais informé des conséquences concrètes des "avancées" qui lui sont proposés. Au moment de l'adoption de l'euro, personne n'a dit au "public" que cela entraînerait une hausse des prix de 30 à 40%.
 
De même, au moment de l'élargissement à 25 pays-membres, les citoyens européens ont été invités à une joie béate pour célébrer l'unité européenne. Mais personne ne leur a dit que la première conséquence allait être une accélération des délocalisations, ni que les nouveaux pays-membres pratiquaient un dumping fiscal et social qui favorise ces délocalisations.
 
Les pièges de la Constitution
 
Ce que l'on ne dit pas aux citoyens aujourd'hui, c'est que ce projet de Constitution est en réalité une abdication définitive des gouvernements élus, et donc de la démocratie. Comme l'AMI, la Constitution a pour but de soustraire les décisions importantes au débat démocratique et au pouvoir des gouvernements élus, et à empêcher toute politique contraire aux intérêts des entreprises, même dans le cas où un gouvernement authentiquement au service des citoyens serait élu.
 
Un autre point commun avec l'AMI est la sacralisation du principe de "libre concurrence" pour démanteler les services publics. Par exemple, le financement par l'état d'un service public comme la Poste peut être accusés de fausser la concurrence par rapport aux entreprises privées de ces secteurs qui ne peuvent compter que sur leur propres ressources. De même, l'enseignement public fausse la concurrence par rapport aux écoles privées. Les télévisions publiques ou les subventions à la culture sont également menacés. Si la Constitution est adoptée, les service publics ne pourront exister que dans les secteurs où aucune entreprise n'est présente, autrement dit les secteurs totalement non-rentables. Mais ces secteurs sont de plus en plus rares, car même la police où l'armée peuvent devenir des "prestations" proposées par des entreprises.
 
Ce que l'on oublie également de dire au citoyen, c'est que cette Constitution contient des articles qui seront lourds de conséquences. Il est notamment prévu que le vote des pays européens disposant d'un siège au Conseil de Sécurité de l'ONU devra être conforme à la "Politique Etrangère et de Sécurité Commune" (dite "PESC" ) définie par la Commission. Or, le responsable européen de la PESC, Javier Solana, était favorable à l'intervention militaire américaine en Irak. Avec la Constitution, la France n'aurait pu s'opposer à cette guerre comme elle l'a fait au Conseil de Sécurité de l'ONU. La Constitution affirme aussi que la politique de défense de l'Union devra se faire dans le cadre de l'OTAN, une organisation sous la tutelle des Etats-Unis.
 
Un autre article du projet de Constitution donne tout pouvoir à la Commission (gouvernement non-élu) pour négocier les accords multilatéraux (comme l'AMI ou l'AGCS) à la place des états. En 1998, l'AMI n'avait pu être adopté à cause de l'opposition de la France. Avec l'entrée en vigueur de la Constitution Européenne, un pays n'aura plus la possibilité de faire échouer les accords multilatéraux en préparation.
 
Ce projet de Constitution est tout simplement un piège mortel, dont le but est d'accroître et de rendre définitive l'orientation ultra-libérale de l'Europe, de rendre possible et même obligatoire le démantèlement des services publics, de livrer les citoyens européens au bon vouloir des entreprises, et d'aligner l'Europe sur la politique des Etats-Unis.


 
<< La politique européenne est élaborée en étroite collaboration avec l'European Round Table (ERT), un lobby qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes. L'European Round Table est associée à toutes les grandes décisions en matière économique, financière, sociale, ou environnementale.   >>
 
Les politiciens sont les puputes des multinationales, mais évidemment les mass-médias propriétés de ces multinationales ne vous le montre pas, pas plus que les putes et le fric offerts aux puputes politiciennes de Bruxelles.

n°5115522
JohnSmith
Executive vice president
Posté le 21-03-2005 à 13:27:55  profilanswer
 

liquid nitrogen a écrit :

Bon. j'en conclus que personne n'a encore reçu le texte   :o


 
Y a un article dans Politis (je le retrouve plus) ou ils expliquent qu'ils ont demandé le texte.. mais ils l'attendent depuis pas mal de temps... il semblerait qu'il y ait quelques problemes d'intendance (volontaires ?)
 
EDIT : hey PSYCMATIC j'ai mis ton TAG  [:aras qui rit]  
ca déchire :D
rejoignez nous !!!!!!!!!!


Message édité par JohnSmith le 21-03-2005 à 13:28:45
n°5115533
moonboots
Posté le 21-03-2005 à 13:28:55  profilanswer
 

liquid nitrogen a écrit :

Bon. j'en conclus que personne n'a encore reçu le texte   :o


l'huma l'avait publié il y a qq mois et je l'avais acheté. Sinon visiblement il est dispo dans certaines postes, et tu peux le commander par tel (08...) mais je ne suis pas sûr que ce soit la version complète. Et bien sûr sur le net (?)

n°5115541
Gurney_Hal​leck
dévisage des figures
Posté le 21-03-2005 à 13:29:04  profilanswer
 

moonboots a écrit :

le gros problème c'est que le débat transcende le clivage gauche/droite, et que ces partis comptent des opposants parfois nombreux à cette constitution. Sans compter la mauvaise représentativité de ces partis, la population ne se reconnaît ni dans cette gauche ni dans cette droite, cf le 21 avril qui en est le symptôme. Il y a un vrai problème de représentation démocratique en France depuis 20 ans.
D'autre part rien de sérieux ne s'oppose à ce que ce texte soit vite fait simplifié et éclairci par nos chers technocrates européens. Je pense que le NON peut amener une crise très salutaire. D'ailleurs c'est grâce à ce type de crise que l'Europe avancera, et pas en s'endormant, il faut rester vigilant.


 
 
Il faut rester vigilant, je suis tout à fait d'accord. Mais moi, rien ne me choque dans ce traité. Il reprend les politiques existantes et appliquées, en les rendant relativement plus facilement modifiables, il introduit des avancées intéressantes à plusieurs niveaux.
 
Rien de sérieux ? A part que modifier "vite fait" le traité impose une resignature des 25, ce qui implique une renégociation en amont et une reratification en aval. Surtout pour soit arriver à quelques chose de très proche, soit bloquer durablement l'europe. Bref, on a pas la même définition de "vite fait".
 
 
Edit : Don Quidocte
Tu n'as rien à dire. Tais-toi !


Message édité par Gurney_Halleck le 21-03-2005 à 13:29:54

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Mon blog
n°5115542
INplement
Posté le 21-03-2005 à 13:29:07  profilanswer
 


exelente analyse!! [:acherpy] [:acherpy] [:acherpy]
 
Constitution europeene pourquoi je ne voterai pas contre moi méme
 
Je n'aurai ni le temps ni le courage de lire les 852 pages de ce projet.
Je ne signerai pas.
 
Mon salaire n'augmente pas mais les profits des actionnaires augmentent.
Je ne signerai pas.
 
Ma protection sociale diminue mais les profits des actionnaires augmentent.
Je ne signerai pas.
 
Ma retraite est remise en cause mais les profits des actionnaires augmentent.
Je ne signerai pas.
 
Mon environnement se dégrade mais les profits des actionnaires augmentent.
Je ne signerai pas.
 
Le Code du travail est remis en cause mais les profits des actionnaires augmentent. Je ne signerai pas.
 
La durée du travail est remise en cause mais les profits des actionnaires augmentent.
Je ne signerai pas.
 
La flexibilité du travail se développe mais les profits des actionnaires augmentent. Je ne signerai pas.
 
Les délocalisations se multiplient et les profits des actionnaires augmentent.
Je ne signerai pas.
 
La laïcité est contournée ou ignorée.
Je ne si-gne-rai pas.
 
Il ne sera plus possible de faire marche arrière.
Je ne si-gne-rai pas !
 
Je me déplacerai. Je ne laisserai à personne le soin de voter pour moi.
Je ne serai pas complice de cette machine de guerre dirigée contre mes intérêts et ceux des miens.
 
Je sais ce que je vis. Ma réalité ne me ment pas.
 
Pieds et poings liés jamais ! Plutôt mourir que signer !
 
UN POINT, C'EST NON !


Message édité par INplement le 21-03-2005 à 13:32:02
n°5115544
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 21-03-2005 à 13:29:14  profilanswer
 

Psycmatic a écrit :

fausse europe sociale

Je pense qu’ il sera important lors du referendum sur la Constitution Européenne de manifester notre rejet catégorique de ce système européen qui consiste à ce que nous, illustres inconnus de la France d'en bas, construisions la cage dans laquelle nous nous enfermons de plus en plus.
 
En effet, je m'explique.
 
Au delà de l'orientation ultralibérale de cette europe, il faut savoir que chaque état membre verse sa contribution au budget communautaire. Même s’il n’existe pas d’impôt spécifiquement européen, chaque citoyen par ses impôts contribue à la noble charge de financer cette europe. Ce n'est pas choquant jusqu'à là. Continuons l'explication et soulignons au passage que les grandes entreprises, étant donné la baisse du taux de l’impôt sur les sociétés et les cadeaux fiscaux de plus en plus nombreux, contribuent par conséquent peu à financer cette Europe !
 
Ces sommes collectées servent principalement à abonder les fonds dits structurels européens. C'est à dire que l'Europe des technocrates de Bruxelles met à la disposition des pays européens des moyens sous la forme de subventions grâce aux différents contributions des états membres.
 
Nous trouvons 2 types principaux de fonds mis à disposition, à savoir :
 
-- Fonds Social Européen (FSE) : Ce fonds vise à améliorer l'employabilité des salariés des états européens via la formation et l’adaptation des qualification,
 
-- Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) : ce fonds vise à financer la construction ou la rénovation d'infrastructures des états européens tels aéroports, routes, ports.
 
 
Sachant que les plus gros bénéficiaires de ces fonds sont les pays ou les niveaux de développement sont les plus faibles donc ou les coûts salariaux sont les moins élevés comme avant hier l'Espagne, le Portugal ; hier, la Grèce et l'Irlande ; aujourd’hui, les pays de l'est; après demain, les anciennes républiques de l'ex URSS notamment l'Ukraine et ensuite la Turquie avec son cout de main d'oeuvre imbattable.
 
Vous avez compris où je veux en venir ?
 
Notre contribution à cette entourloupe qu'est cette usine à gaz d'Europe va servir à bien former les salariés des pays à faible niveau de vie, à développer leurs infrastructures et ainsi permettre aux entreprises des pays européens les plus développés d'aller s'installer dans les pays à faibles coûts salariaux. Le plus tragique dans cette histoire c'est les entreprises qui se délocalisent financent relativement peu les fonds structurels européens, pour les raisons évoquées ci-dessus (baisse de l'imposition, cadeaux fiscaux).
 
Pensez un peu à toutes ces entreprises françaises et allemandes qui hier se sont délocalisées en Espagne et au Portugal et qui maintenant se délocalisent en Hongrie, Tchéquie, Pologne, Slovénie, Républiques Baltes !
 
 
Le comble, et il faut insister sur ce point, c'est que nous finançons les mesures qui contribuent à jeter chez nous des milliers d’ouvriers, de techniciens, d'employés de paysans de cadres et d'ingénieurs à la rue !!!
 
Les grands gagnants c'est encore les mêmes : les grandes entreprises, les financiers et les rentiers !
 
Donc cette Europe de l'arnaque et des spéculateurs, elle doit cesser, il y en a marre de nous prendre pour des gogos.
 
quand on regarde le texte au niveau du choix des mots, ce qui est représentatif des orientations politiques et de l'idéologie de ceux qui l'ont écrit, on peut remarquer simplement que les mots banque, économie, capitaux sont présents des centaines de fois, alors que des mots comme liberté, justice, social, sont 10 fois moins employés.
L'europe que l'on nous réserve aujourd'hui, est un moyen de plus de faire monter la mondialisation en puissance, et de négliger une vrai Europe sociale, utile à tous.
nous ne sommes pas tous riches ou banquiers.


 
J'ai pas envie d'écouter un mec capable de sortir des conneries comme ça (topic qu'est ce que serait les raison pour une 3ème guerre mondiale):

Citation :

Moi je vois bien une Guerre de communication.  
 
Des pannes de réseaux,communication, electricité.  
 
Genre une galere mondiale lié au fait que l'informatique controle tout. Et si ca plante, ca peut avoir des conséquences catastrophiques a tres court terme.  
 
C'est plus une catastrophe qu'une guerre... mais une 3ème guerre mondiale se jouera sur les réseaux de communication en tout genre et non avec des missiles selon moi.
 
Celui qui controle les réseaux controle le monde je pense.


 
Quand on est pas capable de voir que les grands problèmes actuellement sont liées aux religions, au petrole, à l'eau, .. et que l'on pense que le controle des réseaux permet de controler le monde, on perd toute crédibilité. On ne vit manifestement pas sur la même planete.

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