Olivier51 | C'est pas moi qui est remonté le sujet ...
De toute façon, on ne fera pas changer d'avis les intervenants du sujet que ce soit les pro et contre libéralisme. Mais j'espère que ce sujet aura au moins fait réfléchir les lecteurs passifs, pour qu'ils se fassent une idée de l'enjeu non négligeable ...
Je vais essayer d'éviter d'écrire un roman, ça évitera de donner une fausse excuse à ceux qui ne répondaient pas à mes questions ...
Juste revenir déjà rapidement sur l'exemple du gentil laitier; donné une première fois par andrea13new pour donner un exemple des bienfaits du libéralisme : http://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] #t10026756, et ensuite que j'ai redéveloppé plus en profondeur en gardant la trame de l'exemple : http://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] #t10027059
Personne n'a contredit mon exemple, je peux en conclure (surement un peu trop rapidement, mais ça m'arrange bien) qu'il n'est pas tout à fait faux. Je pause maintenant une nouvelle question :
Comment fait-on (traders, cours de la bourse, ... en gros industrie financière) pour différencier du lait de bonne qualité ou lait de moins bonne qualité sur les marchés boursiers ?
Puisque de toute façon les normes nationales/européenne/mondiale sont souvent faites par des lobbys donc par des parties pas très neutres ...
Quelques réponses aux précédents messages :
38 Special a écrit :
Pourquoi sont-ils si généreux ? - Le Figaro
Quand les Etats-Unis comptent 50 000 fondations, la France en aligne difficilement 2 000. Le traitement fiscal américain, très favorable, explique en partie la puissance de la philanthropie outre- Atlantique. Mais il existe aussi des raisons plus culturelles. Depuis Rockefeller, pionnier de la philanthropie made in US,simpose cette idée quil faut rendre beaucoup quand la vie vous a comblé. Les fortunes, construites parfois durement, sont réinjectées dans le système en soutenant ceux qui en profitent le moins avec le secret espoir queux aussi senrichissent. « Les linceuls nont pas de poches »: cette phrase, lâchée par lépouse de Sandy Weill, patron de Citigroup, qui a fait don de sa fortune de 1,4 milliard de dollars, résume parfaitement cet état desprit. Souvent self-made-men, les riches américains, héritiers de lesprit pionnier et du protestantisme, estiment que largent hérité à moins de valeur que largent gagné. Ils exaltent la réussite de celui qui entreprend et ont peu destime pour celui qui ne fait que recevoir ou ne sait pas faire fructifier ce quil a reçu.
Voilà sans doute pourquoi, en lespace de dix ans, le montant des dons américains que ce soit ceux des particuliers, des fondations ou des entreprises a augmenté de 100 milliards pour atteindre la somme incroyable de 260 milliards de dollars.
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Il y aurait pas mal de chose à dire sur cette article (enfin surtout sur la face cachée de l'article).
Déjà on compare deux chiffres avec des pays de tailles différentes (j'espère qu'ils sont au courant au Figaro, j'ai un peu peur ...) (pour info: les USA ont une population 6 fois plus importante que celle française), qu'elle est la définition de fondation, prend-t-on en compte les associations en France ?
Parce qu'en France, il y aurait plus d'1 million d'association ( http://www.associations.gouv.fr/IM [...] 30106.html ) ...
Après, on peut également parler du Charity Business aux USA et en UK, concept qui est beaucoup moins développé en France. En gros, meme la charité (mauvaise traduction) est mise au enchère, plus de détails sur l'article de wikipedia qui parle de ces dérives :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chari [...] _possibles
andrea13new a écrit :
-> Si tu veux pour des modélisations liées aux vies y ce qui se fait en Assurance Vie, mais on modélise le risque de mortalité, le risque de vie longue etc Si si ça se modélise -> J'ai pas eu de cours sur le progrès social désolé, apparemment toi qui t'y connais, pourrais-tu me dire comment ça marche à part proposer de prendre l'argent qui n'est pas à toi ?
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Post très intéressant (enfin intéressant sur les commentaires qui peuvent y découler), lorsque je parlais de modélisation des vies humaines, je parlais de modélisation de la condition des différents travailleurs, des résultantes qu'il y avait sur l'environement du produit, sur la qualité du produit.
Je ne commentememe pas le "comment ça marche à part proposer de prendre l'argent qui n'est pas toi", puisque la bourse c'est déjà très bien le faire (si t'as pas compris, je sous-entendais que l'argent qui circulait en bourse ne refletait pas seulement l'argent investi par les actionnaires, mais il y avait une part de vie humaine derrière).
Je te donne des exemples de progrès sociale : réduire le temps de travail (et oui, on est pas que sur terre pour faire des études et gagner de l'argent, comme on dit, il y a une vie après le travail), essayer d'augmenter le niveau scolaire, baisser les inégalités, aide à l'insertion, améliorer la recherche publique, conserve du patrimoine
Tommyc a écrit :
Vous parlez des ouvriers et de leurs problèmes, mais le premier de leurs problèmes c'est qu'ils soient ouvrier et que 3 milliards de gens sur terre puissent faire la même chose qu'eux. C'est pourquoi il faut corriger ponctuellement les problèmes des gens à la traine, en faisant un ENORME effort sur l'éducation, la recherche de pointe, la formation continue ... et que d'ici 10-20 ans il n'y ait plus d'ouvriers ou de gens à la traine en France.
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Un des principes du libéralisme est le libre échange tant au niveau monétaire et commercial qu'au niveau humain. Tout ça pour dire que le libéralisme dans ces prncipes dit que justement la pauvreté dans le monde va diminuer à cause des mouvements humains qui émigreront des zones les plus pauvres pour aller vers les zones les plus riches. Comment veux-tu qu'il n'y ait plus d'ouvrier en France ? A moins que tu sous-entends qu'on fermerait nos frontières et qu'on garderait la Chine et compagnie comme atelier du monde; et comme il a été déjà dit dans ce sujet, continuer à entretenir l'esclavage (moderne).
weed a écrit :
et puis si c'est ramener par personne à 40K, en effet c'est pas grand chose surtout vu le cout de la vie à londre.
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Est-ce que tu sais de quoi tu parles ?
grrrrrrrrlefelin a écrit :
Citation :
Et pour l'exemple d'un pays sans industrie, regarde l'exemple de la Grande Bretagne dont est parti l'article ...
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Je ne suis pas certain que l'exemple anglais soit le plus approprié ... observer la situation des régions de Manchester et Liverpool suffit pour en douter, le "taux de chômage naturel" de Milton Friedman s'est transformé en taux de chômage de grande ampleur ... les individus ne peuvent pas s'adapter à la vitesse du marché - et particulièrement les personnes les moins qualifiées et les plus pauvres (souvent les mêmes)
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+1 pour le fait qu'on ne doit pas mélanger la City à Londres avec l'Angleterre d'une manière générale
el muchacho a écrit :
En fait, ce qui me dérange dans ce cursus, c'est que nulle part je ne vois la moindre allusiion sur les effets sociologiques à petite ou grande échelle du système financier. Ca me paraitrait pourtant utile que les étudiants aient un cours de qqs heures de sociologie et fassent un mémoire sur une étude de cas, histoire qu'ils se rendent compte que la finance, ça n'est pas que des calculs de probabilités sur de l'argent et que ça a une réelle incidence sur la société.
Au lieu de ça, ce cursus ne forme que de purs techniciens obnubilés par l'optimisation des gains, et qui n'auront jamais pris le temps de réfléchir à autre chose que gains et pertes, - des joshuaP en somme -.
Quand on pense que l'avenir d'une société peut dépendre d'énergumènes de cette espèce (et je reste poli), ça fait peur.
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J'avais entendu un entretien d'un journaliste à "Voix de la Bourse" (il avait quitté le journal) (il) qui disait justement que la rédaction lui interdisait de publier des articles sur les conséquances de tels plan social, fusion&acquisition, et qu'en fait toutes les analyses étaient faites dans un bureau sans aucun contact avec l'extérieur.
Une fois dans le monde du travail, les traders reproduisent le meme modèle qu'ils ont appris à l'école, peu ou aucun reculs sur la situation et conséquences ...
zurman a écrit :
C'est parce que la finance n'est responsable que dans tes fantasmes. Au mieux, la finance c'est le baton. Tu confonds le baton et la main qui tient le baton...
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Effectivement on est presque d'accord, en gros, il y a deux niveaux dans la finance, on va dire avec tous un cursus scolaire bien droit ...
Dans cela tu as ceux un peu à l'image de Joshua qui se font manipuler par les supérieurs pour faire du bénéfice, mais toute façon Joshua il s'en fout, à la fin de l'année on va lui faire un chèque de cadeau, parce qu'il s'est bien comporter. Joshua va etre content ... On lui parle de pauvreté, qu'est ce qu'il y peut lui, il travaille 100h par semaine, son patron l'aime bien, et puis la pauvreté si ça se trouve ça n'existe qu'à la TV, il n'en sert rien à part son boulot et les sorties sur les boites des Champs-Elysées.
Par contre, il aime pas trop qu'on dise qu'il n'y connait rien au monde qui l'entoure parce que le jeune homme fait parti de l'Elite de la France, tous les matins, il lit dans le Figaro que la France va mal ... Mais Joshua, il est pas con, il voit très bien que les médias se foutent de sa geule, à la boite des Champs Elysée, le champagne coule à flot et le CAC 40 à progresser de 10% cette année, alors qu'on arrete de dire des conneries !
Attention, ne lit pas en dessous Joshua !!!
Spoiler :
Et bien sur au niveau au dessus, tu as ceux qui tiennent les ficelles qui manipulent Joshua, le niveau en dessous à coups de flatterie et gros chèque, et qui font la pluie et le beau temps sur l'économie.
De toute façon Joshua n'y voit que du feu puisqu'à l'école, on lui a pas appris à analyser des situation autre que la Finance et on lui a fait croire qu'il faisait partie de l'élite parce qu'il connaissait quelques formules de maths. |
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