Reprise du message précédent :

Et : "on continue de prétendre le contraire"
Nous aussi nous sommes dans le déni, non ?

 
Ca m'éloigne du boulot le 13 ème    
 
Non sans rire, vu la crise du logement qu'on connait depuis 20 ans, je pense pas que ce soit une proposition idiote. Impossible à faire passer, sans aucun doute, mais je trouve que ca devrait être réquisitionné pour effort national. C'est quand même archi égoïste de vouloir encore occuper autant de place quand tu n'es plus

 
NON!!!!!!!

Oui mais je sais pas trop utiliser les smileys.

A propos des cimetières, ce n'est pas gratuit, loin de là même.
Si on les supprime il faudrait rembourser les ayant droits.

 
Ouai enfin en soit depuis 2000 ans on vit de mieux en mieux génération après génération, que cela soit par le progrès technique ou social.
 
Nous, on vit moins bien que nos parents, et c'est la première fois que ça arrive.

 
un salon de 25m2 pour un 2p à paris... c'est du luxe... entre 15 et 20m2 c'est assez.

Ce qui est surprenant, donc, ce n'est pas qu'on vive moins bien que nos parents, c'est qu'en l'espace de 10/12 ans, année après année on sentait clairement qu'avec le temps qui passe, on a "droit à" moins de superficie de vie qu'eux, un peu comme si pendant les 30 glorieuses, ils se seraient accaparés cet espace sans concertation pour les générations à venir.
Mais l'éclatement de la bulle, et le relogement des "vieux" devrait faire du bien.

 
Je sais concessions toussa, mais là on parle de logements, pas de mettre un musée d'Art...
 
Et puis bon, rembourser des trucs qui ont été acheté 2000 francs, c'est pas ça qui va plomber le budget  

"un peu comme si pendant les 30 glorieuses, ils se seraient accaparés cet espace sans concertation pour les générations à venir. "
 
pas compris

Y a pas mal de choses à redire sur l'étalement urbain, sur la concentration, sur le pouvoir des mairies conjointement avec celui des promoteurs...toutes sortes de choses qui ont répercuté un prix du foncier "hors de prix" pour la génération qui arrive.

Comme le dit dante, c'est pas facile de sortir d'un raisonnement dans lequel on a été bercés et qui a été valable historiquement pendant une très longue période.
 
Avec ma copine on a les deux faces du truc : j'ai eu droit à la *promotion sociale par les études* et effectivement j'vis mieux que mes parents, elle c'est l'inverse, mais elle a pas choisi une voie qui paie aussi bien que le taf de ses parents. Donc on vit pas l'achat de logement de la même manière : pour elle c'est quasiment indispensable pour fonder une famille, pour moi c'est un bonus à faire quand on aura une belle occase. Quand on en discute, j'lui rappelle que de 0 à 8 ans on vivait dans deux pièces et que personne n'en est mort, elle me répond "c'était tes parents", forcément elle a toujours vécu dans de grands logements...

 
Genre.... la hausse éternelle des prix de l'immo?

Ouais. Moi j'ai vécu une ascension sociale, mais je vis (loue) dans plus petit que mes parents, et tout ça se passe en province...

Perso je vis dans + grand, parcequ'en sortant de 24 ans de vie dans un T3 50m² dans la cité, avoir un logement confortable et au calme était ma priorité pour évacuer ma frustra !
 
Mais je pose 2 fois plus sur la table pour ça...

 
faut aussi voir que chaque année il y a 400 000 personnes de plus en france.. donc depuis 40 ans ca fait du monde en +  

je comptais justement me faire construire une villa sur les hauteurs du Père Lachaise

 
ok je vois, c vrai "malheureusement". Mais bon faut dire qu'avec la hausse de l'immo, ya moins de traine savate à Paris, et ça à permis d'assainir la ville.
 

Personnellement j'ai toujours vécu dans des maisons... et ceux même après le divorce de mes parents...
 
Chaque enfant sa chambre (2 enfants en l'occurence), des grandes pièces et un jardin. Et mes parents n'était pas des "patrons d'entreprises", une conseillère BNP et un "pseudo cadre" Air France.
Evidemment je vivais en Seine et Marne, pas à Paris intra-muros... Ceci dit je me suis jamais vu comme un privilégié... tous mes potes de la région ont vécu la même chose.
Et cette maison mes parents l'on acheté tôt (genre peu après le mariage).
 
Aujourd'hui, quand je vois que même un couple d'ingénieur qui vient de se marier peut à peine se payer un 60-70m² (même dans ma région)... effectivement je pense aussi qu'on a perdu quelquechose en route...
 
Ceci dit, il est aussi vrai qu'on a plein de chose "hors logement" que nos parents ne connaissait pas à leur époque... mais bon l'adsl et les écran plats n'explique pas tout...  

ma mère était bien petite coiffeuse quand elle était jeune, à 18 ans elle habitait à station argentine... truc de barré.
 
nous c'est la dech on peut se payer une belle baraque mais que sur second life.

Moi je vis pas du tout l'ascension social, c'est même la regression, voire même le plongeon, malgrès mes 85k€ annuel du foyer.
Par contre, je me console, c'est l'ascension intellectuelle!
 
Edit: il est quasi impossible que je puisse un jour obtenir la surface dans laquelle mes parents vivent.

 
 
Euhh... vendredy c bien demain non ?  

Si ses parents sont du genre pdg de multinationale, ou médecins réputés...pourquoi pas.

Toilettes avec vue

du foyer

 
 
Ca n'existe plus depuis longtemps dans la plupart des résidences. Maintenant les chambres ont de kitchenettes.

C'est pas un troll. Mes parents ont connu une réelle ascension social (tout du moins financière).
En terme de logement on est passé d'un appart de 70m² fin des années 70 (à ma naissance) à un pavillon standard de 150 m² au milieu des anées 80 puis une maison bourgeoise de 400m² et 4000m² de terrain au début des annes 90 en province et enfin 1000m² sur 9000m² de terrain dans l'arrière pays cannois depuis la fin des années 90.
J'ai déjà explique ça sur ce topic.

 
 
mouais alors là je ne suis pas convaincu... tout est une question de perception
 
Ouais nos parents avaient moins de loisirs, moins de temps libre, moins de technologie... Par contre, ils avaient de meilleures conditions pour se loger c'est un évidence, mais on a aussi pas mal diluer les revenus dans des dépenses que nos parents n'avaient pas forcement.
 
Et ce n'est pas partisans mon propos, car d'un coté les 35h ont permis d'améliorer la qualité de vie et le temps de loisirs mais toute chose étant égale par ailleurs on a perdu en revenus.
 
Dire que nos parents vivaient mieux, je suis pas d'accord mais ils vivaient certainement differemment  

 
euuh
 
y'a eu 2 guerres mondiales, je pense pas qu'on vivait mieux que nos ainés pendant ces périodes là
 
après la crise de 1929 on devait pas non plus vivre mieux que nos ainés
 
edit une p'tite question sur l'immo : le syndic peut-il facturer les frais d'envois des avis d'échéances des frais de copro (envoi postal simple) alors qu'il nous facture déjà à l'année un forfait au titre de "rémunération du syndic"

 
les voisins ont une vue sympa  

ouais ça arrive que les syndics fassent payer les envois de recommandé toussa, ce sont des frais "annexes" à leur mission

 
ils font quoi avec 1 000 m² ? ils jouent au foot dans le salon ??

Ils meublent des pièces qu'ils n'utilisent pas.

+1 avec 70m².

 
Ca fait un peu grande masure, voire château

 
 
Ca depend mon appart fait 70m² pour moi et mon amie... ben si on se separe et que je dois me faire le menage tout seul, je dis pas qu'un poil plus petit je dirais pas non

 
faut rajouter un couple de Roomba

Chronique Agora :  
"On peut comprendre à quel point la plupart des analyses économiques sont frauduleuses", expliquait Nassim, "simplement en observant la vie d'une dinde. Le volatile est nourri pendant 1 000 jours... avant d'être tué. Si l'on transposait la vie de la dinde sur un graphique, tout aurait l'air parfait pendant 1 000 jours... Tous les jours, la nourriture arrive de manière fiable, et tous les jours, la dinde prend du poids. Les dindes regardent autour d'elles en se disant qu'elles profitent d'une croissance et d'un marché haussier. Les traders verraient ça comme une opportunité. Les matheux feraient des régressions linéaires et prouveraient que le risque est minimum".
 
* Ben Bernanke décrirait la vie de la dinde -- sans les incidents -- comme le produit d'une "grande modération". Les dindes-courtiers assureraient à leurs clients que rien n'a jamais mal tourné dans la vie d'une dinde. Les dindes-économistes et théoriciens trouveraient des explications pour justifier le fait que la croissance de la dinde est éternelle, et se féliciteraient d'avoir enfin maîtrisé "le cycle de la dinde". Les dindes-politiciens se présenteraient à la réélection au motif qu'ils auraient aidé à créer un monde meilleur. Et les dindes-économistes projetteraient de nouveaux gains de poids... jusqu'à ce que la dinde soit de la taille d'un hippopotame.
 
* Puis arrive Thanksgiving -- ou Noël -- et tout à coup, les choses tournent mal. Hélas, malgré toutes leurs théories, leurs modèles, leurs vanités, les dindes se retrouvent le bec dans l'eau.
 
* "Les événements rares ne peuvent pas être modélisés", continua Nassim, "parce qu'ils sont trop rares. On ne peut pas avoir un échantillon statistiquement fiable. Alan Greenspan a récemment expliqué qu'il n'avait 'jamais rien vu de tel'. Evidemment qu'il n'avait jamais rien vu de tel. Ca n'était encore jamais arrivé".
 
* "Dans la mesure où ces événements sont si rares, ils sont également entièrement imprévisibles... et bien pires qu'on le prévoyait. Comme les fêtes de fin d'année pour les dindes".
 
** Les dindes passent à la casserole... mais elles seront vengées : les Américains aussi passent à la casserole.
 
* Le chômage grimpe radicalement... et lorsque les Américains prendront place devant leur dîner de Thanksgiving, ils festoieront dans des maisons qui valent environ 18% de moins qu'il y a un an. Non seulement leurs maisons valent moins... mais leur valeur chute de plus en plus vite.
 
* Il n'y a pas de signe d'un plancher dans le marché de l'immobilier américain. Dans certaines régions -- Los Angeles, Miami, San Diego et San Francisco -- la perte de valeur immobilière dépasse déjà les 26% par rapport à l'année précédente.
 
* Mais ne vous inquiétez pas, cher lecteur. Les maisons ne sont pas des dot.com. Et ce ne sont pas des dindes. Elles n'atteindront pas le zéro. Et elles ne disparaîtront pas.
 
* De toute façon, les maisons n'ont jamais été des actifs financiers. Ce sont juste des endroits où vivre. Si vous êtes heureux dans votre maison... vous ne vous souciez pas de son prix.
 
* Pendant ce temps, l'économie elle-même sombre aussi. Le PIB des Etats-Unis a décliné de 0,5% au troisième trimestre. Selon toute probabilité, l'économie américaine va reculer plus vite, elle aussi. Ce qui signifie... que plus d'entreprises feront faillites... plus de gens se retrouveront au chômage... et ceux qui ont de l'argent en poche seront très prudents sur les manières de le dépenser...
 
* ... ce qui, bien entendu, aggravera la situation.
 
* Tout cela est une réaction naturelle, normale, à une bulle du crédit. Elle enfle et enfle -- puis elle explose. Des prêts sont accordés... puis récupérés. Des erreurs sont commises... puis corrigées. Les gens font des choses stupides... puis les paient. Ils deviennent fous lorsque ça monte... puis fous lorsque ça descend. Quoi de plus simple ?
 
* Mais si vous pensez que les autorités vont rester les bras croisés et laisser le processus naturel suivre son cours, vous ne lisez pas les journaux.