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Auteur Sujet :

[Topik écriture] Aiguisez-donc la plume, que l'on voie la prose.

n°3179368
Coethium
Galaxia
Posté le 10-07-2004 à 14:32:44  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Chui tombé sur ce topic avant hier, et y'a pas de nouveau sujet  :sweat:


Message édité par Coethium le 10-07-2004 à 14:33:05

---------------
Exclusif, internement gratuit. Venez exprimer vos névroses psychotiques dans une ambiance décontractée.
mood
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Posté le 10-07-2004 à 14:32:44  profilanswer
 

n°3179541
yulara
Byte Hunter
Posté le 10-07-2004 à 15:09:18  profilanswer
 

bah seabee va bien finir par donner le nouveau sujet. en attendant, les votes sont toujours ouvert pour le 2eme sujet (ici)

n°3180740
seabee
Posté le 10-07-2004 à 19:55:53  profilanswer
 

Bonjour!
 
Après avoir longuement hésité sur le sujet, je me suis finalement décidé pour celui-ci :

"Sur un bateau, échaudés par le comportement du capitaine les matelots décident de réagir..."

L'avantage, c'est que le contexte de la mutinerie est libre : fantastique, historique ou même science fiction dans un vaisseau spatial. Mais promis juré craché la prochaine fois le sujet portera sur un style plutôt que des faits.
 
Ce sujet-là était très intéressant : "3)Quelle belle fille !! Vous decidez de la suivre mais vous prenez de plus en plus peur car elle emprunte un chemin plutot hors du commun.", on peut garder l'idée pour la prochaine fois, mais je ne voudrais pas imposer un troisième sujet sentimental (à la demande de qquns ici)
 
J'ai aussi aimé le thème de Urd-sama (décrire les sensations d'un aveugle), mais je le trouve un chouïa dur à traiter pour les nouveaux venus.  
 
Les autres propositions étaient bien, on les garde en tête pour plus tard!


Message édité par seabee le 10-07-2004 à 19:57:32
n°3180762
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 10-07-2004 à 19:59:19  profilanswer
 


  Merci, on peut poster de quand à quand ?

n°3180784
seabee
Posté le 10-07-2004 à 20:03:32  profilanswer
 

Orkin Marus a écrit :

Merci, on peut poster de quand à quand ?

Premier post!
Tout est de nouveau à jour :)

n°3181515
Lemminkain​en
Chantre de la lyre
Posté le 10-07-2004 à 22:46:25  profilanswer
 

Citation :

Ils étaient partis depuis 7 mois. Deux mois qu’ils voguaient sur les eaux aux couleurs foncées et féeriques de la planète Tallus. 90% de son paysage était composé d’eau. Mais sur cet océan infini se cachait une citée enfouie qui dissimulait en son sein le vestige de l’humanité. La plus grande bibliothèque que l’être humain pouvait se vanter de posséder en parfaite état en cette année 53 de l’empire, même si ce n’était qu’une légende… Le papier était devenu une denrée rare, et les livres relatant l’histoire des hommes encore plus. A croire que l’espèce humaine recherche à ne pas sombrer dans les événements du passé.
 
Quoi qu’ils arrivent, nos hommes sont sur un bateau magnifique, ressemblant aux anciens trois mats de la vielle époque. Le capitaine, le fils du cousin de l’empereur, avait prévu, si il trouvait la bibliothèque, de tout brûler. Ordre de l’empereur lui-même. Les hommes avaient eu vent de cette remarque, mais ils n’en eu curent…. au début. Puis au fil des mois, les hommes de main du Capitaine commençaient un peu trop à prendre leur aise. Et un homme qui était embarqué et auquel personne, même pas celui qui partagé sa chambre, n’avait vu son visage, ni la couleur de sa peau, essayait de lancer quelques complots.
Quoi qu’il en fût, un vent de révolte passa sur le bateau comme la brise matinale passe sur l’eau. La tension montait de plus en plus, jusqu’à ce qu’un jour, le capitaine convoque tout l’équipage. Une histoire de vol. Et il fit fouetté un homme, blond aux yeux bleus, sans aucune raison. Un avertissement pour lui, mais une raison de se mutiner pour les marins.
Ce fut l’homme, que personne n’avait jamais vu, qui enleva sa capuche qui lui recouvrait entièrement la tête et qui demanda d’arrêter la torture. Un elfe noir, souffla le capitaine. Et ces quatre hommes de mains furent sur l’elfe en quelques secondes. Mais ce fut assez de temps pour que Zaknafein dégaines ces deux cimeterres et fassent tomber cinq têtes. Sur le coup, il crut que l’équipage allait le tuer. Puis il fut surpris de les voir venir lui serrer la main. C’était tellement rare pour lui, qu’une mince larme coula de l’un de ces yeux.  
Et ils partirent avec un nouveau capitaine, un capitaine que personne n’aurait pensé pouvoir être, un capitaine à la peau noire et aux oreilles pointues, un capitaine qui a ouvert l’esprit d’hommes qui depuis ce jour là, outrepassèrent leurs préjugés sur l’aspect extérieur… et qui n’eurent qu’une envie : comprendre le passé des hommes pour savoir comment ils avaient pu en arriver à une nouvelle dictature…


---------------
Que vois-tu quand tu fermes les yeux ?
n°3184822
E-Nyar
I ain't no nice guy after all
Posté le 11-07-2004 à 15:25:58  profilanswer
 

Citation :

Trois heures... cela faisait trois heures qu'ils auraient dû partir du port, profiter de la marée descendante aurait été un bon moyen d'économiser de pénibles manoeuvres pour sortir de cette petite crique qui les abritaient de la mer et de ses bancs de coraux réputés pour avoir fait échouer plus d'un navire. Les matelots, si on pouvait appeler matelos ce ramassis de coupes-gorges qui avaient préféré la vie sur un tas de bois cramoisi au milieu de la mer plutôt que passer la vie entre quatre murs, voire quelques planches de sapins pour certains, les matelos donc commençait à murmurer entre eux en lançant des regards soupçonneux au second qui guettaient l'arrivée du capitaine du haut du gaillard d'avant. Tous le savaient, le capitaine étaient un marin hors pair, qui les avaient tirés de mauvais pas plus d'une fois, cela était surement dû par son passé dans la marine anglaise. De la marine anglaise, le capitaine avaient gardé deux choses : l'uniforme (quelque peu accomodé à sa condition de pirate) et une passion dévorante pour le whisky des highlands.  
 
Soudain, la porte d'une des cabanes du bord de mer qui servaient de taverne vola en éclat suivi du son distinct d'un paquet que l'on jetait à la mer. Malgré l'obscurité, tout l'équipage savait que le capitaine avait repris la mer... à sa manière. Le second s'écria de suite "Deux hommes avec moi pour aller chercher le capitaine !" en sautant sur le ponton. Il s'arrêta et se retourna pour voir l'équipage aligné sur le pont, les bras croisés. Pas un ne fit signe de bouger.
- Mais qu'est que vous attendez, le capitaine vas se noyer si on n'y va pas de suite ! s'étonna le second
- Un vrai marin sait rejoindre son bateau à la nage. réplica calmement le cuistot avec un sourire carnassier.
- Mais.. mais qu'est ce qui vous prends, vous savez que sans le capitaine ce bateau ne fera pas 100 lieues avant de sombrer !  
- Le capitaine ? quel capitaine ? j'ai jamais vu une éponge piloter un navire..  
Et les rires fusèrent parmis les autres marins. Le second ne pouvait qu'admettre que dernièrement le capitaine avait plus tendance à regarder l'étendue du vide de sa bouteille tous les soirs plutôt que l'immensité de la mer à l'aube. Il est vrai que maintenant c'était lui, son second, qui assurait la plupart des manoeuvres, qui s'occupait de l'approvisionnement et.. du choix des cibles aussi. Il n'était pas mauvais dans ce rôle, mais il ne se sentait pas prêt à prendre sa place.. pas comme ça. Et pourtant, c'est toujours ce qu'il avait désiré.
 
Ce colosse de cuistot descendit sur le ponton avec un sabre de la marine anlgaise et vint le planter devant le second. C'était le sabre du capitaine, celui là même avec lequel il avait dirigé tant et tant d'abordages. Le cuistot le regarda dans les yeux:
- Il est à toi maintenant. Soit tu l'acceptes et tu deviens notre nouveau capitaine, soit tu peux rester ici avec ce que les poissons auront laissé de l'ancien capitaine.
- Mais.. c'est que... je ne sais pas si j'en suis capable..
- Nous avons discutés entre nous, tu es le seul qui puisse le remplacer. Choisis, mais choisis vite, la marée va bientôt remonter.
 
Le second regarda le sabre, incrédule. Des millers d'idée fusaient dans sa tête. Il regarda la sabre, puis la cabane depuis laquelle le capitaine avait pris son dernier envol... Trop de temps était passé, il n'était pas réapparu, il devait déjà avoir atteint le fond depuis longtemps.  
 
Le second ramassa le sabre, fit quelques moulinets avec et le rangea enfin à son côté. Il remonta à bord sous les applaudissements et les houras de l'équipage. Il s'arrêta à l'entrée de sa nouvelle cabine, sortit son sabre et désigna le cuistot.
- Toi, dit-il sur un ton grave, tu mériterais...  
Il marqua une pause alors que le cuistot se sentit soudain très mal à l'aise.
- Oui, toi, tu mériterais que je te désigne comme mon second, lança-t-il avant de partir dans un rire vite repris par le reste de l'équipage.


Message édité par E-Nyar le 11-07-2004 à 15:28:11
n°3186217
yulara
Byte Hunter
Posté le 11-07-2004 à 20:21:37  profilanswer
 

je crois que j'ai le syndrome de la page blanche :cry:

n°3186242
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 11-07-2004 à 20:23:55  profilanswer
 

 Pas possible !

n°3186250
Lemminkain​en
Chantre de la lyre
Posté le 11-07-2004 à 20:24:47  profilanswer
 

Moi j'ai pondu sa pdt le match de mon equipe sur Hattrick :o. Comme quoi le foot sa peut donner des idées :o


---------------
Que vois-tu quand tu fermes les yeux ?
mood
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Posté le 11-07-2004 à 20:24:47  profilanswer
 

n°3186266
yulara
Byte Hunter
Posté le 11-07-2004 à 20:26:31  profilanswer
 

bon ben je vais p'te attendre demain alors, des fois que le taf m'inspirerait :p

n°3186268
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 11-07-2004 à 20:26:48  profilanswer
 


  Moi j'y ai pensé quand j'était au golf !

n°3186420
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 11-07-2004 à 20:49:41  profilanswer
 

Bon, à moi !
 
 

Citation :

— Eloignez-vous de mon navire, tonna le capitaine avec rage.  
  Son visage encombré de nombreuses cicatrices vira un moment au pourpre en voyant cette racaille de nain demander un tel prix pour quelques tonneaux de bières.  
  — Mais capitaine… protesta le seul matelot qui demeurait sur le pont.
  — Ne te mêles pas de ça !  
  Il cracha sur le sol avec dégoût en voyant les nains déguerpir vers leur chaloupe miteuse et une fois à bord, il leur lança des jurons.  
  — Non mais ! Ils croient que nous allons payer aussi cher pour un peu de leur bière infect ?
  — Oui capitaine, murmura le mousse.
  Lentement, le regard nerveux du capitaine se reporta sur le pauvre homme. Il était blond, et de la sueur dégoulinait partout sur son torse nu.  
  — Peux-tu répéter ?  
  — Nous n’avons plus à boire, et nous ne débarquerons pas avant trois jours au moins… Nous ne pourrons pas résister par une telle chaleur.
  — Tu n’es pas capable de tenir trois jours sans boire ?
— Non, murmura t-il.
  — Bien, ne t’inquiètes pas, je vais t’envoyer là où tu pourras boire autant que tu le souhaites !
  Et d’une démarche lourde, le capitaine rejoignit le matelot. Celui-ci ne bougea pas, mais son visage exprimait une certaine peur. Une fois à porter du rebelle, le capitaine l’attrapa violemment par les cheveux qu’il avait longs, et le traîna de force jusqu'au bastingage. Le pauvre marin criait de douleur et des larmes roulaient sur ses joues rouges.
  — Vas boire, dit en riant le capitaine.  
  Entendant ce cri d’alerte, cinq hommes bien battît surgirent de la croupe. Ne prenant pas même le temps de réfléchir, ils s’élancèrent vers le capitaine, et le bousculèrent brutalement. Celui-ci s’étala lourdement sur le sol poussiéreux du navires, et lâcha des injures. Ne l’écoutant pas, les cinq hommes le ramassèrent vulgairement et après un sourire carnassier, le jetèrent par dessus bord.  
  — C’est toi qui va pouvoir boire autant que tu le désires, ricana le plus grand des matelots.
  Et lentement le navire s’éloigna de son ancien capitaine, qui lui ne se lassait  pas d’insulter son équipage.  
  Les cinq marins relevèrent alors le jeune mousse et lui demandèrent comment il se sentait.
  — Je vais bien, répondit celui-ci.
  — Bien, il nous faut un nouveau capitaine, dit un homme.
  — Il est devant nous !
  La victime tenta une objection, mais les cinq hommes le portèrent de force à la barre.
  — Rejoins-moi ce navire nain, qu’on boivent un peu !


Message édité par Orkin Marus le 11-07-2004 à 20:55:32
n°3191622
yulara
Byte Hunter
Posté le 12-07-2004 à 14:39:55  profilanswer
 

bon celui-là a été enfanté dans la douleur (c'est le moins qu'on puisse dire), donc je suis pas persuadée qu'il soit top mais bon, faut bien se lancer à un moment ou à un autre...

Citation :

Ça y est… C’est pour cette nuit…  
Ils en avaient tous décidé ainsi au repas, si tant est que l’on puisse appeler ça un repas… Les vivres commençaient à manquer. La traversée aurait du s’achever il y a plus de 2 semaines, et toujours pas de mouettes dans le ciel…  
Le dernier fait d’armes en date du capitaine avait été celui de trop. Ils avaient tous plus ou moins bien endurer les brimades jusqu’à présent, sauf Ti’ Louis... Lui, il en était mort… On ne fouette pas à mort un gamin impunément… Surtout pour un seau renversé…  
Il fallait que ça s’arrête, oui, il le fallait…
 
Le Gaelec en était là de ses pensées lorsqu’il crut que son cœur allait littéralement sortir de sa poitrine. Balourd l’avait pourtant à peine effleuré, mais il ne l’avait pas entendu s’approcher, trop occupé à se persuader qu’ils avaient pris la bonne décision.
Il tendit l’oreille. On entendait quelques ronflements, mais pas de bruit anormal. Ils avaient décidé qu’une dizaine d’entre eux dormiraient pour ne pas donner l’alerte. Il fallait que les soldats pensent que tout était normal, que rien ne se tramait…
Le Gaelec se redressa dans son hamac, et lentement, sans faire craquer le plancher, il posa les pieds au sol. Sans un bruit, il rejoignit ses compagnons. Tous affichaient un visage grave, mais tous avaient dans les yeux la même détermination. Cette nuit serait la leur ou ne serait pas.
Dans un même mouvement, ils sortirent leurs couteaux de leurs fourreaux. La lame entre les dents, ils grimpèrent sur le pont. Chacun connaissait son rôle. Le Gaelec, lui, devait s’occuper du garde de proue.  
Il rampa sur le pont, le cœur battant la chamade. Si le garde se retournait, s’en était fini… Caché dans l’ombre d’un tonneau, il se retourna. Tout se déroulait comme convenu, ils n’avaient pas été découverts. Il entendait même deux gardes plaisanter. Ils ne plaisanteraient plus très longtemps.  
Le Gaelec ferma les yeux, récita une dernière prière, se concentra sur la respiration du garde. Il prit une profonde inspiration, et s’élança…


Moktar, tu me diras si c'est mieux ou pas ;)


Message édité par yulara le 12-07-2004 à 18:28:20
n°3191988
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 12-07-2004 à 15:06:58  profilanswer
 

Bon, on va essayer de décrire un combat cette fois-ci...
 
 

 
Hewell caressa machinalement les poils qui mangeaient ses joues. Il ne s'était pas rasé depuis son départ du port de l'Ile de la Tortue tant les soucis n'avaient cessé de s'accumuler. Et maintenant, l'heure de la curée avait sonné. Il vérifia de nouveau que ses deux pistolets étaient bien chargés, que la bourre était en place. Son sabre glissait doucement dans son fourreau. Parfait. Il n'allait pas se rendre sans un beau combat et, par Poséidon, ces petits mousses allaient voir de quel bois il était fait ! Un bois qui flottait, contre vents et marées.
 
Le bruit d'une main toquant contre la porte le fit sursauter.
"Hewell ! Fils de chienne, enfant de putain, on sait que tu es là-dedans ! Ne nous force pas à venir te chercher !"
 
Un sentiment de plénitude s'empara du capitaine. Le moment était donc venu. Il allait mourir, dans cette mer inconnue, pour avoir secrètement jeté les tonneaux de rhum par-dessus bord. Il voulait un équipage sobre. Il avait eu un équipage furieux. Mais, jusqu'à maintenant, il n'avait jamais pensé qu'ils iraient jusqu'à la mutinerie. Le barbu d'en-bas adressa une fervente prière au Barbu d'en-haut puis pointa son arme vers la porte. Lorsque la voix s'éleva de nouveau, il fit feu.
 
La balle perfora le panneau de bois dans une explosion d'échardes, et un cri de douleur lui fit écho.
"Par Neptune, vous n'avez donc rien appris en ma compagnie ?" gronda Hewell. "Ne jamais se tenir bêtement devant une porte !" Lui-même se colla au mur de la cabine.
 
Bien lui en prit. Plusieurs détonations résonnèrent à ses oreilles alors que les insurgés tiraient à travers le bois. L'odeur âcre de la poudre parvint à ses narines. Puis les tirs cessèrent et le silence revint.
 
Hewell rechargea son pistolet, puis compta lentement jusqu'à cinq. Il prit une grande inspiration et, une arme dans chaque main, donna un grand coup de pied dans la porte. Le bois torturé céda dans un grand craquement. Une balle siffla à ses oreilles mais déjà, il était au milieu d'eux.
 
Son premier tir arracha la cervelle de Josepe, le grand noir aux dents si blanches qui servait de quartier-maître. Le second pistolet cracha dans le coeur de Fesse-Tendre le mousse. Un trou de plus dont ils pourraient se servir. Et puis Hewell n'avait plus de balles. Il jeta les pistolets inutiles à la tête de ses assaillants puis sortit son sabre.
 
"Voyons si vous avez pris quelques leçons d'escrime depuis la dernière fois, mes gaillards. Qui veut être le premier ?" Il sourit froidement. "Venez deux par deux, trois par trois. Je vous attends."
 
La balle lui brisa le crâne.


Message édité par Grenouille Bleue le 12-07-2004 à 15:07:45

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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°3192066
Marnie
Posté le 12-07-2004 à 15:14:10  profilanswer
 

J'ai dix lignes de plus que tout le monde. C'est grave ?
(Parce qu'il faudrait que je me mette à bosser, là. Je suis pas payée à faire des rédactions. :sweat: )


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Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau
n°3192090
seabee
Posté le 12-07-2004 à 15:16:41  profilanswer
 

Marnie a écrit :

J'ai dix lignes de plus que tout le monde. C'est grave ?
(Parce qu'il faudrait que je me mette à bosser, là. Je suis pas payée à faire des rédactions. :sweat: )

Non, ce n'est pas dramatique. Simplement certains risquent d'être rebutés à l'idée de lire un texte aussi long. Pense à bien l'aérer, quitte à augmenter le nombre de ligne, on s'en fiche.  :)

n°3192672
Marnie
Posté le 12-07-2004 à 16:07:16  profilanswer
 

Bon, voilà :
 

Sujet 3 - Marnie a écrit :

 
 
                                                 A bord "Le Foudroyant",
                                                      le 25 avril 1783
 
Ma chère Marguerite,
 
Cette lettre est la dernière que tu recevras de moi. Elle contient le récit de notre perte. Tu l'entendras peut-être par de mauvaises langues, et j'espère que tu seras moins malheureuse si tu connais la vérité.
 
Te souviens-tu de Tomy ? Je t'avais parlé de son insolence, et de sa punition exemplaire. Nous en avions bien ri, à l'époque : enfin la sévérité du capitaine s'exerçait de façon méritée. Mais bientôt cette sévérité devint de la cruauté : Tomy restait à fond de cale.
Hier soir nous envoyâmes trois d'entre nous plaider sa cause, pendant que nous restions sur le pont, anxieux mais sans illusions. Le capitaine nous traitait comme des marionnettes depuis si longtemps que nous n'espérions pas trouver en lui d'humanité. Les corvées et les châtiments grêlaient au point que nous ne les sentions plus ; mais les souffrances de Tomy nous révoltaient. Le malheureux, pâle et maigre, affaibli encore par la dysenterie, semblait désormais son propre spectre. Celui que nous avions été si heureux de voir humilier n'excitait plus que l'horreur et la pitié.
Nous attendîmes ainsi pendant une heure. L'angoisse, l'impatience, et un sentiment très fort d'injustice se mêlaient en nos coeurs et échauffaient nos esprits. Cependant nous n'osions parler. On sonna la soupe ; personne ne réagit.
Enfin des éclats de voix se firent entendre. Quelques matelots, plus téméraires ou plus enfiévrés que les autres, s'approchèrent de la dunette. Les officiers les arrêtèrent. Puis le capitaine sortit et annonça qu'il voyait dans notre requête une atteinte à l'autorité. Si nous insistions, il ferait pendre nos délégués.
Ce mot ouvrit les vannes de notre fureur. Un geyser de poings, de sabres, de pistolets s'abattit sur les officiers qui nous barraient la route. De ce moment, je ne peux plus te raconter ce qu'il se passa : la nuit tombait et nous frappions, aveugles, incontrôlables. Le capitaine fit tirer au fusil ; j'entendais des sifflements et des hurlements, les chocs sourds des corps qui s'effondraient. Je tuais ; je ne sais plus qui ; je ne sais plus combien - beaucoup.
 
Quand il n'est plus resté d'officiers, nous avons jeté les morts par-dessus bord et compté les survivants : nous sommes vingt. Notre nouveau capitaine - élu - n'est pas heureux : il sait que nous pouvons recommencer ; que nous recommencerons : le désespoir et la folie nous guident.
 
Adieu, Marguerite. Pardonne-moi.
 
Paul




Message édité par Marnie le 14-07-2004 à 18:17:26

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Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau
n°3192713
yulara
Byte Hunter
Posté le 12-07-2004 à 16:10:52  profilanswer
 

ben il est pas si long que ça ton texte!

n°3192791
Marnie
Posté le 12-07-2004 à 16:17:44  profilanswer
 

yulara a écrit :

ben il est pas si long que ça ton texte!


Je l'ai raccourci un peu. Et apparemment le forum fait des lignes plus longues que emacs.


Message édité par Marnie le 12-07-2004 à 16:19:29

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Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau
n°3192954
Stenz
Posté le 12-07-2004 à 16:31:24  profilanswer
 

Bon voilà mon texte, bon il est long mais j'aime pas raccourcir et j'ai pas trop le temps en plus, enfin bon voilà. J'espère que vous apprecierez et pardonner moi pour les fautes mais bon je suis une quiche ...
 

Citation :


Cela faisait des mois qu'on filait en direction du pôle nord, nous étions à l'est des cotes Irlandaises, comme d'habitude moi et les autres ont astiquaient ce foutus pont, il devait briller qu'il disait le capitaine, enfin le quartier-maître parce ce capitaine on l'avait pas vu depuis qu'on avait appareillé, à croire que c'était un mythe.  
Comme chaque matin Jake, le quartier-maître venait nous donner les directives du capitaine et comme d'habitude on devait astiquer le pont et continuer de naviguer en direction du Nord.
Quel idée d'aller au Pôle Nord pour y planter une colonie, on commençait d'ailleurs en sentir le froid et si on ne se ravitaillait pas vite fait en rhum ou whisky on finirait tous en glaçons, moi j'vous l'dit. Les autres étaient d'avis qu'il fallait faire une halte en Irlande et comme j'étais l'instigateur de cette idée  je me fis porte parole et vint en parler à Jake.  
 
Le lendemain rebelote, astiquer le pont, direction nord, mais pas moyen de faire une halte. C'est ça qui nous a mis les nerfs, ça me pose pas de problème de nettoyer un foutus pont mais par contre ne pas boire ma ration quotidienne d'alcool ça y'a pas moyen que ça passe, c'était d'ailleurs pareil pour les autres, et pis s'arrêter un ptit coup dans un bordel irlandais ça nous aurais pas fait de mal. Alors on a souillé le pont en signe de rébellion, histoire que la capitaine se pointe, mais en vain, on en a même pas vu un bout de s'foutus cap'taine. Même que Jake s'est mis à nous gueuler dessus, sale vendus que je lui ai jeté à la face.  
 
Cette pourriture m'a foutue deux jours au pain et à la flotte, en menaçant l'équipage de représailles si quelqu'un essayait de me filer aut'chose. C'en était trop, il fallait leur régler leurs comptes à Jake et au capitaine. Une heure plus tard nous avions un plan : je m'introduirais la nuit dans la chambre du capitaine, l'égorgerais, il ne nous resterais plus qu'a  attendre le lendemain que Jake aille voir le capitaine et sorte du quartier des officiers pour qu'on lui règle son compte, on voulais plus que tout voir sa sale gueule de rat avant de l'envoyer par dessus bord.
 
 Ceci dit, j'attendis le milieu de soirée pour m'éclipser au milieu de cette beuverie quotidienne, les autres occupaient Jake, je mis mon couteau entre mes dents, sortis sur le pont et m'introduisis dans le quartier des officiers, la porte du capitaine était ouverte quelle chance ! Sans faire de bruit je m'approcha de son lit, empoigna mon couteau mais au moment de lui assener un coup fatal, je le lâcha, stupéfait par ce que je venais de voir. Sur le lit du capitaine, était allonger une femme nue, pieds et poings liés, la lueur de la lune éclairait son doux visage, et de ses cheveux s'échappaient des reflets rougeoyants, elle était ravissante. Le couteau tombé de mes mains, non sans faire de bruit l'avait réveillée, elle ouvrait les yeux, l'expression sereine de son visage se métamorphosa en horreur.  
 
En chuchotant je lui dit de se calmer, je n'allais pas lui faire de mal . J' ôta le bâillon qui lui obstruait la bouche, en lui faisant signe de ne pas crier, puis trancha ses liens. Elle s'assit sur le lit visiblement gêner et se recouvrit le corps avec un drap, elle me remercia de l'avoir libéré. Je me présenta à elle et lui demanda qui elle était, une fois de plus ma mâchoire se décrocha lorsqu'elle me répondit, c'était notre capitaine, Lili qu'elle s'appelait, ce foutus Jake la séquestrait depuis notre départ car il ne supportait pas l'idée que son supérieur puisse être une femme.  
 
Et depuis le début nous voguions vers une destination imaginaire. Ah! Le bougre il allait payer ce méfait, j' empoigna mon couteau, fit signe au capitaine de rester dans la cabine, et me mis a courir en direction du quartier des matelots. Je devais avoir un visage effrayant, car en arrivant il y eut un silence de mort même Jake avait peur, je l'empoigna, lui mis un coup à la tête et l'émascula d'un coup de couteau, le cris qu'il poussa se fit sûrement entendre à des kilomètres à la ronde. Les autres restaient figés, pensant que j'avais perdus la raison l'un deux essaya de me raisonner, puis il s'y mirent à plusieurs mais s'arrêtèrent net lorsque le capitaine fit son apparition dans l' encadrure de la porte. Ils se figèrent me lançant des regards interrogateurs, je leur racontais donc ce que je savais et le capitaine combla les différents vides.  
Ainsi nous nous mîmes tous d'accord pour pendre cet ordure au mat le lendemain lorsque le soleil serait au zénith, en attendant nous avons coteriser la plaie de Jake au fer rouge histoire qu'il ne crève pas tout de suite. Et le lendemain, nous l'avons pendu et jeté aux poissons.
 
Ceci fait le capitaine me convoqua et me fis part de ses projets à mon égard, elle me nommait quartier-maître et au moment de partir elle déposa sur mes lèvres un baiser que je n'oublierais jamais, et me mis un papier dans la main qui me priais de bien vouloir la rejoindre dans sa chambre à la nuit tombée, ça promettais d'être divertissant. Tout compte fait j'avais fait le bon choix en m'engageant comme marin ...


Message édité par Stenz le 12-07-2004 à 20:09:11
n°3193091
Marnie
Posté le 12-07-2004 à 16:41:19  profilanswer
 

Tant que j'y pense : on n'écrit pas plutôt "que l'on voie" ? (titre du topic)


---------------
Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau
n°3193197
drasche
Posté le 12-07-2004 à 16:50:52  profilanswer
 

Si, je pense bien [:figti]


---------------
Whichever format the fan may want to listen is fine with us – vinyl, wax cylinders, shellac, 8-track, iPod, cloud storage, cranial implants – just as long as it’s loud and rockin' (Billy Gibbons, ZZ Top)
n°3193263
seabee
Posté le 12-07-2004 à 16:56:28  profilanswer
 

drasche a écrit :

Si, je pense bien [:figti]

[:matleflou]
Je suis contre les terminaisons au subjonctif présent différentes des terminaisons à l'indicatif présent si ce n'est pas sonore (comme avec vendre : il vend/qu'il vende)
 
Je refuse de corriger. :o  
 
Bon ok. :o


Message édité par seabee le 12-07-2004 à 16:58:43
n°3194687
seabee
Posté le 12-07-2004 à 19:57:08  profilanswer
 

Les résultats pour le sujet 2 sont ici!

n°3194716
yulara
Byte Hunter
Posté le 12-07-2004 à 20:01:17  profilanswer
 

Seabee, ce serait p'te bien dans le premier post de mettre les résultats par sujet non? ou au moins le vainqueur...
ou alors mettre le lien des resultats avec le sujet correspondant, paske imagine s'il y a 10 sujets (et je trouve qu'on est bien prti pour), ça risque d'etre genant pour trouver les resultats à la fin du post...
enfin bon comme d'hab quoi, moi ce que je dis et rien, c'est du pareil au meme :p

n°3194768
seabee
Posté le 12-07-2004 à 20:07:11  profilanswer
 

Il y a un lien vers les résultats pour chacun des sujets : il est souligné, en bas.
 
Voilà voilà.

n°3194855
guyzang
Le super Renard
Posté le 12-07-2004 à 20:22:50  profilanswer
 

pièce en 1 acte  
La révolte du Buggaled Baggalou
 
Personnage:
Jacquot dit "le pitaine": Le capitaine
 
Le Poulpe: second du capitaine
 
La Truite: Chef des révoltés
 
Jacquot, Mauriciot, Kader etccc........ : matelots
 
 
 
 
La scène se passe à la calle (sèche) du bateau. Le second entre brusquement dans la pièce où sont réunis tous les matelots.
 
Le poulpe: Mais qu'est ce que c'est que ce bordel??? Retournez bosser bande de sac à foutre.
 
La Truite: Jamais, on en à marre et on a faim, on veut rentrer chez nous.
 
les matelots en coeur: Ouais chez nous!
 
Le Poulpe: Mais comment vous voulez qu'on fasse, on est trop loin et....
 
La Truite: Ca suffit! Nous avons signé un piquet de grève et les 3 syndicats majoritaires ont signés. Vous n'avez plus qu'a vous asseoir à la table des discussions.
 
Le poulpe: Ecouter, la pente est rude mais le chemin est rugeux...
 
Les matelots: Ta guelle, on va pas entendre parler de tes Poulpinades.
 
Soudain le capitaine entre, le silence se fait un matelot s'apprète à parler mais le capitaine lui fait signe de se taire.
 
Jacquot: La réforme de la pharmacie est faite mon poulpe??
 
Le Poulpe avec respect: Oui monsieur.
 
Jacquot: Bien vous êtes viré, La Truite vous êtes second.
 
La Truite: Géniale, au boulot tout le monde.
 
Le Poulpe: Et la grève, alors?
 
La Truite: Heu ...... Kader!
 
Kader: Oui.
 
La Truite: En taulle, tu fumes du shit la nuit.
 
Kader: Mais tout le monde fume du shit!!!
 
La Truite: Oui mais faut bien que quelqu'un paye pour les autres.
 
Kader: Mais pourquoi moi??? après réflexion et merde....
 
Puis tous les matelots en chantant, sur l'air de la scène finale du mariage de Figaro:
 
"On n'oublie pas le bruit et l'odeur
 Et en France, on aime pas trop les beur....
 Si tu n'ai pas blanc  
 En zonzon, tu finira manant
lalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalala
 
 
 :D Tout ressemblance avec des personnages de droite ne serait que purement fortruit :whistle:


Message édité par guyzang le 12-07-2004 à 20:56:27

---------------
un coeur qui bat, un nez qui flaire, une decision d'expulsion qui tombe, c'est Nicolas Sarkozy, vous apprendrez a me connaitre.
n°3195000
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 12-07-2004 à 20:47:52  profilanswer
 

…quatre ! … cinq !….
 
Le pauvre homme reprit son souffle. Son dos dénudé jusqu’à la taille était strié de longues marques. Il avait les poignets solidement attachés des deux cotés du mât d’artimont, et ses chevilles étaient liées. Les marins, tous réunis sur le pont autour du mât, regardaient ce spectacle avec horreur.  
C’en était trop pour eux. Ces hommes étaient pourtant habitués depuis longtemps aux privations et à l’adversité, ils avaient été confrontés aux grains les plus violents, tous vétérans des quarantièmes rugissants qu’ils étaient. Dans le métier, c’étaient des durs, des squales. Ils auraient fait la fierté de n’importe quel repaire de pirates. Mais après avoir passé sept mois consécutifs à errer sur les mers les plus inhospitalières du Septentrion, après avoir essuyé des tempêtes qui auraient envoyé plus d’un gallion par le fonds, après que le scorbut et la dengue n’emportassent un bon tiers de l’équipage, après que la viande, l’eau potable, et même les rats vinssent à manquer, le navire et son équipage ressemblaient plus au vaisseau fantôme de la légende qu’à une goélette de sa Majesté du Royaume d'Albion. Plus d’une fois, le second avait suggéré au capitaine l’abandon de la route, mais celui-ci s’était obstiné, prétextant que le retour était impossible en cette saison.
 
dix … onze…
Les coups redoublaient de violence et leur effet dépassait maintenant le stade des lacérations. Le sang commençait à perler. Le malheureux râlait plus qu’il ne comptait, et ses jambes se dérobaient sous son poids. Les matelots, bouche bée et incrédules, étaient partagés entre terreur et colère, contre ce capitaine qu’ils avaient appris à détester. Ils savaient bien ce qu’ils encouraient, - un acte de mutinerie signifiait la pendaison -, mais quitte à crever, autant choisir sa mort en homme. Ils avaient laissé suffisamment de compagnons aux requins, pour leur préférer encore la fosse commune. Avec de la chance, ils auraient même droit à une croix.  Ce genre de considérations, ils avaient largement eu le temps de les ruminer sous le soleil implacable des mers du Sud.
Chaque claquement du coup de fouet leur glaçait le sang et redoublait leur haine du commanditeur.
A douze, la victime des coups de fouets s’évanouit. Le capitaine leva la main pour signifier une halte.
Et sur le ton le plus menaçant, il éleva la voix :  
 - Qu’on emmène ce vaurien au cachot ! Voilà le traitement que je promets à celui d’entre vous qui refuse d’exécuter mes ordres. L’un d’entre vous à quelque chose à redire ? Un volontaire ?
Son œil noir fit le tour de l’assemblée, pour mesurer son autorité sur chacun des marins. Rassuré par les regards tantôt baissés tantôt fuyants, mais emplis de rage et de haine, de la clique hirsute et décharnée qui l’entourait, il ajouta, dans un air de défi :
- Et celui qui aurait l’audace de me répondre sur un ton qui ne me plait pas, aurait affaire personnellement à moi !
Sur ce il dégaina son sabre pour l’exposer aux yeux de tous.
A peine la lame était-elle sortie de son fourreau que l’homme le plus improbable de toute l'assemblée, un vieux matelot aux habitudes solitaires, se jeta tel un fauve sur le bras du capitaine, et d’une torsion adroite, lui fit lâcher prise. Avec une adresse extraordinaire, le vieux sortit de son pantalon un poignard et porta son tranchant au cou du capitaine.
- A nous deux, maintenant !


Message édité par el muchacho le 13-07-2004 à 00:27:10

---------------
Les aéroports où il fait bon attendre, voila un topic qu'il est bien
n°3195003
yulara
Byte Hunter
Posté le 12-07-2004 à 20:48:55  profilanswer
 

Guyzang> t'aurais pas inversé le poulpe et la truite à un moment donné? ou alors j'y comprends rien ce qui est fort possible  :pt1cable:


Message édité par yulara le 12-07-2004 à 20:49:24
n°3195037
yulara
Byte Hunter
Posté le 12-07-2004 à 20:54:17  profilanswer
 

Seabee a écrit :

Il y a un lien vers les résultats pour chacun des sujets : il est souligné, en bas.
 
Voilà voilà.


vivi mais ce que je disais, c'etait en fait reorganiser le premier post.
au lieu de sujet 1, participants 1, sujet 2, particpants 2, resultat 1, resultat2
faire sujet 1, participants 1, resultat 1, sujet 2, participants 2, resultat 2
mais bon c'est pas grave ;)


Message édité par yulara le 12-07-2004 à 23:11:48
n°3195054
guyzang
Le super Renard
Posté le 12-07-2004 à 20:57:07  profilanswer
 

yulara a écrit :

Guyzang> t'aurais pas inversé le poulpe et la truite à un moment donné? ou alors j'y comprends rien ce qui est fort possible  :pt1cable:


cé moi :jap:


---------------
un coeur qui bat, un nez qui flaire, une decision d'expulsion qui tombe, c'est Nicolas Sarkozy, vous apprendrez a me connaitre.
n°3195157
Stenz
Posté le 12-07-2004 à 21:13:22  profilanswer
 

Yop,
Seabee je crois que tu m'as oublié dans la lste des contributeurs du sujet 3 sur le premier post ...

n°3195216
seabee
Posté le 12-07-2004 à 21:23:14  profilanswer
 

yulara, Stenz ==> c'est fait.

n°3195393
yulara
Byte Hunter
Posté le 12-07-2004 à 21:57:05  profilanswer
 

Seabee a écrit :

yulara, Stenz ==> c'est fait.


alors ça c'est du manager de topik ou je m'y connais pas ;)  
 :jap:

n°3196643
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 13-07-2004 à 00:36:10  profilanswer
 

Orkin Marus a écrit :

Bon, à moi !
 
 

Citation :

 Entendant ce cri d’alerte, cinq hommes bien battît surgirent de la croupe.



 [:easyupper]


---------------
Les aéroports où il fait bon attendre, voila un topic qu'il est bien
n°3196703
seabee
Posté le 13-07-2004 à 00:46:07  profilanswer
 

Je l'avais vu hier, je lui laissais le temps de corriger :o  
 
Je trouve ça plutôt mignon, en définitive. :D

n°3197997
urd-sama
waste of space
Posté le 13-07-2004 à 09:40:10  profilanswer
 

Concours n°3 a écrit :

 
- Ohé ohé matelooooot…
- La ferme bordel!
L'ambiance sur le pont était plutôt orientée abîme. L'équipe de matelots était occupée à nettoyer pour la dixième fois de la journée les planches vieilles et à moitié vermoulue du navire. Chacun prenait les ordres du capitaine à sa façon, mais l'avis général en était au ras-le-bol, à la vengeance des ordres sans aucun fondement de leur supérieur.
- Je vais bientôt péter un plomb à faire du nettoyage! S'écria Angi en se laissant tomber par terre. J'en ai ma claque!
- Hum, répliqua Andrew, son camarade de chambre.
Leur ami Jack entonna à nouveau sa chanson de marins, qui avait le don d'énerver tout le monde. Angi le somma d'arrêter ses chants, d'un ton plutôt malveillant et d'un langage châtié. Entraîné dans sa course effrenée d'énervement, il se mit en face de tous ses camarades marins et brandit son balai-serpillère.
- Faisons une pause les amis! Nous y avons bien droit! Avec moi!!
Les autres le regardèrent, juste amusés et rigolant, puis chacun s'accorda le droit de s'asseoir quelques minutes. A ce moment-là le volatile caquetant du capitaine se fit entendre.
- KWAAAAAAK! KWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAK!
Il leur tourna autour, tel un vautour qui serait tombé dans un pot de peinture fluo et criait de plus en plus fort. Ces cris stridents avaient le don d'attirer son propriétaire qui n'était autre que le capitaine. Propriétaire qui arriva dans les quelques secondes qui suivaient et qui put constater la fainéantise de ses matelots. Il bouillonnait de colère et se mit à hurler, si fort et mal articulé qu'il est impossible de le transcrire correctement. Mais les matelots en retinrent une seule chose:
- En punition, vous nettoyerez également les faces extérieures du bateau, la coque, la proue, et j'en passe!
Il se retourna et se dirigea dans ses quartiers, suivi par son oiseau de malheur tout ebourriffé.
 
Chacun se remit à la tâche. Angi marmonnait dans son coin, attendant la futur explosion de colère qui viendrait certainement dans les quelques minutes. Même Jack avait cessé de chantonner. Nettoyer l'extérieur du bateau était certes une missions énervante et fatiguante, mais surtout dangereuse. Les marins devaient s'encorder sommairement pour accéder aux parties de la coque. Après quelques minutes de silence, agrémentées des bruits des balais et de l'eau savonneuse frottée contre le bois, Andrew prit la parole.
- On va se venger, et pour ça j'ai ma petite idée.
Tout le monde le regarda sans cesser de travailler. Andrew parlait très peu et s'il s'était décidé à ouvrir la bouche c'était pour la bonne cause et chacun l'écoutait. Il exposa son plan aux matelos et chacun hurla de rire à cette idée.
 
Le perroquet du capitaine vint faire sa ronde habituelle auprès des matelots, pour contrôler que le travail soit bien effectués par ces "fainéants qui ne pensent qu'à manger et à ne rien faire". Il survola les lieux et fut soudainement entraîné et assomé sur le sol. Angi possédait une aisance au maniement des cordes et avait attrapé l'oiseau grâce à un lasso. L'oiseau eut à peine le temps d'ouvrir son gros bec noir mais aucun son ne sortit. Andrew avait sorti sa lame à une vitesse exubérante et coupé le cou de la bête. Ils s'emprèsserent de déplumer le perroquet, après l'avoir ébouillanté dans un seau d'eau. Jack s'empara de la volaille et se dirigea en cuisines, où il aidait journalièrement l'équipe. Il avait beau être un peu sot, voire bête, mais lorsqu'on lui donnait un ordre on pouvait être sûr qu'il était effectué en règles.
 
"Quel fumet!" s'exclama le capitaine lorsque Jack lui amena une assiette composé d'une volaille dodue et de quelques pommes de terre cuites à la vapeur. "Et quel goût" argumenta-t-il une fois la première fourchetté portée à sa bouche ensalivée. Jack mit un point d'honneur à servir le capitaine de son mieux et en profita pour le complimenter.
 
Lorsqu'il raconta cette histoire aux autres matelots, tous furent pris de convulsions de rires. Le comble du bonheur, le capitaine, heureux de son excellent dîner, annula la punition de nettoyage. Autant dire que cette histoire resta de longues années dans les annales du bateau. Et durant toutes ces années, le capitaine ne fut jamais au courant de la réalité de son assiette. Il pensa simplement que son perroquet vert piaillant avait du s'envoler trop loin et se noyer.




soyez indulgent pour ma première participation [:joce]

n°3198140
yulara
Byte Hunter
Posté le 13-07-2004 à 10:03:56  profilanswer
 

urd-sama a écrit a écrit :

soyez indulgent pour ma première participation [:joce]



oh ben moi j'en suis bien à ma 3eme participation ça m'empeche pas de toujours demander l'indulgence :whistle:  
 
sinon, j'ai 2 petites remarques à faire sur ton texte:

Citation :

A ce moment-là le volatile caquetant du capitaine se fit entendre.


je trouve dommage que tu precises à cet endroit qu'il est au capitaine, parce que dans les lignes qui suivent, tu l'amenes tres bien je trouve.

Citation :

Jack s'empara de la volaille et se dirigea en cuisines, où il aidait journalièrement l'équipe.


ce "journalierement" me perturbe, ce serait pas plutot journellement (de façon frequente) ou quotidiennement (tous les jours)?


---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°3198150
urd-sama
waste of space
Posté le 13-07-2004 à 10:05:29  profilanswer
 

remarques très pertinentes, je vais corriger [:joce]
(effectivement journalièrement n'existe pas)

n°3198209
Moktar1er
No one replies...
Posté le 13-07-2004 à 10:16:37  profilanswer
 

l'est bien le nouveau sujet...
on n'a que de la bonne qualité comme textes là, j'aime bien

mood
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