Plic,Ploc… Plic, Ploc… Dans la rue sombre de la cité de Baradur, seul le bruit de la pluie se faisait entendre. Plic, Ploc… Mais quelqu’un aux yeux perçants auraient pu remarquée une ombre délicate se déplacé lentement. En ne regardant uniquement que ces habits on savait que c’était un elfe. Après que ce soit un elfe noir ou pas, il fallait s’accroché pour le voir. Pourtant cette capuche et se manteau laisser prévoir que cet étranger avait quelque chose a cacher. Il s’engouffra dans la taverne au nom si artistique : A l’orc Puant.  
 
L’ambiance était plutôt festive. Sur les 6 tables, 5 étaient occupées. Chaque groupe était différent. A croire que cette petite bourgade ne l’était pas… si petite. L’elfe eu un bref moment de surprise de voir tant d’espèce différente dans cette petite taverne mais n’en fut point décontenancé et alla s’asseoir a la table, la dernière qui était la plus éloigné possible de la grande cheminée. A croire que le destin existé : c’était parfait pour lui de ne pas se faire voir et que les gens se demandent pourquoi il se m’était là il s’en contrefiché. A sa droite un groupe de 4 nains fumaient la pipe avec un tonneau et 4 choppes à leur disposition. Ils parlaient bas et des propos qu’il pu entendre, il se dit qu’ici les nains n’étaient pas différent de là d’où il venait. Soudain juste derrière la table des nains un groupe d’hommes au nombre de deux partirent, l’un aidant l’autre a marcher. Quand la serveuse vint lui demander ce qu’il voulut, il fut surpris en pleine séance d’observation. Il grogna mais quand il pu voir les yeux de la gueuse il s’arrêta et demanda dans le langage commun avec une politesse accru une choppe de bière. La serveuse fut surprise par ce changement de ton brusque et ce fut la première fois de sa vie qu’on lui parlait si gentiment.
 
Au même moment un homme, plutôt bien vêtu rentra dans la taverne et s’assit seul, là ou précisément les deux hommes dont un était ivre mort était parti depuis quelques minutes. La serveuse passa vers lui et l’homme lui dit quelque chose que l’elfe ne pu comprendre. Mais rien de surprenant. Zaknafein fut servi et 15 min plus tard il vida sa chope. Au moment ou il se dit qu’il devrait demander une chambre, l’homme se leva et prit la serveuse a part. S’en suivi quelques exclamations brusques et un non crier très fort par cette charmante demoiselle. L’elfe en fut fort aise et se dit qu’elle était habituée et il passa son chemin. Malheureusement le bruit de la dague sorti lui mit son attention au paroxysme. Apres un bref coup d’œil il vit ce qu’il ne devait pas voit : le saux des hommes noirs. Les assassins. Il fut si rapidement sur l’homme que c’est la femme qui poussa un cri :
« Lâche donc cette pauvre fille
- Crois tu que tu peux t’attaquer a un assassin jeune inconscient ?
- Alors tu connais le nom de Zaknafein si tu es celui que tu dis être. »
 
 
Au nom que prononça l’elfe, l’homme eu si peur qu’il dégaina et essaya de porté le coup vers la gorge de notre ami. Or les cimeterres furent plus rapidement dégainé et furent encore plus rapide pour trancher le coup de l’homme.
 
La serveuse ne pu le remercier qu’en bafouillant quelque chose d’incompressible. Zaknafein lui ne dit qu’une chose :
« Je cherche une chambre pour cette nuit… »

La nuit était déjà tombé, lorsque Tristant, mercenaire de profession, est entré dans cette caverne. A peine avait il franchi le seuil du debit de boisson, qu'il fut saisi par l'atmosphère pesante qui régnait ici! Evidemment l'air etait saturé de fumé et un brouhaha assourdissant résonait sur les murs de pierres. Mais ce n'est pas cela qui frappa notre mercenaire, non il était surpris par les visages fermés des clients. Cela ne dissuada pas notre mercenaire d'avancer jusqu'au comptoire et de commander une chope d'hidromel.
Quelques heures plus tards, Tristant commencait à être passablement emméché, mais s'ennuyait ferme. Il avait pourtant repéré une ravissante serveuse qui courrait de table en table mais celle ci n'avait meme pas deigné lui adressé un sourire.
C'était uniquement pour s'amuser un peu qu'il décida de lui attraper le bras et de l'attirer vers lui. Malheureusement pour lui, le tavernier n'avait pas le même sens de l'humour et lui assaini un violent coup de massue.
Lorsqu'il repris ces esprits notre valeureux mercenaire se trouvait dans une sombre ruelle, alongé dans le caniveau parmis les ordures. Ces agresseurs avaient pris le temps de le délesté de sa bourse. Une fois de plus Tristant se retrouvai sans un kopec et avec un sérieux mal de crane, qu'il sans doute autant à l'hidromel qu'à la massue!

C'est toujours pareil, à chaque fois que je ma copine me quitte, je suis obligé de noyé mon chagrin dans l'alcool. Si je devais compté le nombre de fois où j'ai du boire pour l'oublier elle me devrai sans doute une fortune!
Je me retrouve donc, confortablement installé au comptoire de mon bar favoris! Sur ma gauche trois miliataires en uniforme sont entrain de siroter une biere. Le reste du bar est peuplé par de nombreuses bandes de jeunes qui discutent et rient bruyamment.
Voilà bientôt trois heures que je suis ici. Je n'aurai pas du enchainer toutes ses vodka, ma vision commence à se troubler, le sol tourne autour de moi et le brouhaha ambiant résonnent dans ma tête! Je dois me lever, il faut que j'aille au toilette me rafraichir, de l'eau fraiche me ferra du bien.
Non en fait je n'aurai jamais du me lever, tout s'accélère, maintenant les se sont les murs qui tournent ainsi que le plafond, je crois que je vais vomir! La serveuse, je m'accroche à elle en esperant quelle me conduise jusqu'au WC.
Mais c'est trop tard, je ne peut plus me retenir... Elle se met à m'insulter et me traite de viande saoul, j'essai  
tant bien que mal de me justifier quand une main se pose sur mon épaule, je me retourne et me retrouve face à une montagne kaki! Le militaire, je l'avais complétement oublié, lui non... En quelques secondes je me retrouve par terre le nez en sang, plus personnes ne parle et tout le monde me regarde. Je me sent vraiment seul...

pouet

Déjà 5 heures du matin, il fait nuit, une nuit urbaine marqué par la pâleur de ses lampadaires, noircie par la crasse, brillante par la pluie qui bat la chaussée. Une nuit si particulière, grise, noire, ponctuée de pastels oranges. Une nuit qui n'en est pas vraiment une. Une nuit qui a oublié sa lune et ses étoiles depuis longtemps.
Déjà 5 heures du matin, la banlieue sors péniblement de sa torpeur, les premiers bus commencent leur systématique travail de fourmi, ramenant au bercail ceux qui ont travaillé toute la nuit, et commencent à déposer ceux qui les relaieront le jour.
C'est ainsi, il faut toujours quelqu'un au poste, aux commandes. Notre société, impropable navire, ne souffre pas que l'on lâche barre et manettes; toujours droit devant, toujours faire, agir, produire.
Déjà 5 heures du matin, et moi, assis face à la fenêtre, je contemple ce manège, flot ininterrompu de bus, de trains, de voitures, avalant et recrachant les gens çà et là. Son paroxysme sera atteint d'ici une heure ou deux seulement, mais il ne cesse jamais vraiment.
Déjà 5 heures du matin, et toujours étranger, je contemple étonné, ces gens qui ne me ressemblent pas, et qui ne me reconnaissent pas.
Déjà 5 heures du matin, et je n'ai pas encore dormi. Le petit bruit que j'entend dernière moi est celui de ma compagne d'un soir, amenée ici par le hasard, une ame paumée dans les lymbes de notre monde; pas vraiment comme tout le monde, mais pas vraiment à part non plus, entre enfer et paradis.
C'est un esprit perdu, perdu car pas vraiment à sa place nulle part, perdu aussi car pas vraiment utilisé.
C'est un ange sans ailes, un démon qui ne s'est pas affranchi.
Je l'ai rencontrée dans son purgatoire, un des ces nombreux bars que l'on trouve à tous les coins de rue, si vide, dénué de tout interêt et pourtant bondé de son personnel blasé, de ses habitués crasseux et parfois de pieds tendres qui marquent une halte pour se reposer, se perdre, oublier.
Dans ce repli immonde, grouille la misère humaine, la tristesse, la peur, toutes ces craintes modernes si concentrées.  
Et moi, assis, seul, comme à l'accoutumée, j'observe, je sonde, j'attends. Je déteste tous ces gens, ce qu'ils représentent, ce qu'ils sont, leurs commentaires idiots sur leur vie imbécile, sur ce monde si laid. Je les déteste et pourtant je suis là, avec eux, perdu au dessus de mon verre qui m'aide à ne plus penser, à ne plus trop me demander qui suis-je, ce que je veux, où je vais... atteint de cette amnésie qui nous fait oublier nos désirs ancestraux, si ignorant et pourtant tellement conscient.
Un insecte plus gros, plus laid que les autres nous a rejoint. Sans doute un homme de plus, déçu par sa vie, qui, au profit de la promenade de son chien, profite pour abandonner foyer, femme et enfants quelques instants pour se plonger dans son imaginaire, des souhaits qu'il ne réalisera, bien sûr, jamais.
Comme toute drogue, car je ne doute pas que l'imaginaire en soit une, il oublie un instant sa piètre existance. Perdu dans ses pensées, et sans doute dans ses vapeurs d'alcool, il en serait presque à sourire.
Mais comme toute drogue, gare à la descente! Il va finir par remettre pied à terre, et là, il se rendra compte de ce qu'il est, et de ce qu'il vit vraiment.
La rupture finit, fatalement, par arriver. Ce monstre s'en prit à la pauvre serveuse qui eu le malheur de le déranger pendant son trip. Et maintenant elle fait les frais de son audace. Il discute, s'agite, braille, la saisit au bras et la secoue. Bête immonde et tellement ridicule, qui brasse de l'air et fanfaronne.
Le public, bien sûr, s'interrompit un instant pour regarder la scène; parfois avec incompréhension, souvent avec crainte, on regarde mais on n'ose agir... à moins que l'on s'en moque totalement?
Je me suis décidé à quitter aussi mes pensées, pour intervenir dans la réalité. M'interposant, libérant la proie, je suis face à la bête. Pauvre bête, méprisable et tellement à plaindre. Le conflit fut réglé très rapidement, après quelques répliques et remarques, auquelles il ne pu répondre, l'homme décida de lever le camp et de passer sa rogne sur son chien qui l'attendait fidèlement dehors, et sans doute rentrer et passer sa rogne sur sa femme l'attendant fidélement dedans.
Les choses reprirent leur cours, "les gens" (et Dieu sait si ce terme est péjoratif à mon sens) replongèrent dans leur quête de l'oubli, le regard encore fuyant, intrigué, amusé par cette animation imprévue.
La frêle Marianne remercia son Robin des bars, et fatalement la conversation s'imposa.
Etranges échanges, dans ce purgatoire, entre un ange déchu et une âme perdue.
Le troupeau finit par quitter les lieux, et mon amie d'un soir, après avoir fermé le bar, m'invita à la suivre chez elle, histoire de se sentir moins seul juste quelques heures.
Les paroles, les caresses et le reste se sont succédés. La soirée s'est finie sur cette etreinte étrange et si belle de deux corps nus, deux voyageurs du temps qui ont partagé un petit peu de leur chemin.
Déjà 5 heures du matin, il s'est passé tant de choses depuis hier, mais au final rien n'a vraiment changé.