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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°26499975
Merome
Chef des blorks
Posté le 18-05-2011 à 10:50:13  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
J'ai d'ailleurs toujours un problème pour qualifier ce que je fais et pour me définir : "écrivain amateur", c'est déjà beaucoup trop prétentieux pour ce que je suis capable de faire. Et même "roman" me gêne pour parler de ce que j'ai écrit.
Ça ne m'empêche pas de continuer mon quatrième "ouvrage", d'y prendre plaisir, et de le diffuser autour de moi à des gens qui prennent plaisir à lire les précédents.


---------------
Ceci n'est pas une démocratie
mood
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Posté le 18-05-2011 à 10:50:13  profilanswer
 

n°26632090
cappa
Posté le 29-05-2011 à 15:33:36  profilanswer
 

Lapetitesouris a écrit :

J'ai repris tout le topic depuis le début, ca fait maintenant 1 mois que j'en lis un petit bout quand j'ai le temps!


Lire tout le topic en mois d'un mois  [:loglouis] Record à battre donc.
 

Grenouille Bleue a écrit :

Tiens, je viens de tenter le concours Flammarion (comédie romantique trashy): http://www.welovewords.com/documents/salaud-20


A quand les résultats de ce concours?

snakesolid2 a écrit :


Non mais ça veut rien dire, ya des gros nuls qui ont le diplôme, c'est tout ce que je souligne ...


Quel intérêt à une bataille de définitions entre les nombrilistes qui sont pour un monde fermé et figé dans leur conception, si précise et cultivée soit cette conception, et des personnes ouvertes qui font les choses, d'une manière même très inaboutie ?
C'est deux écoles, et on sait bien que c'est la seconde qui est l'école la plus intéressante.
 
En parlant de définition, c'est une bonne transition pour revenir sur un texte de Faman sur un système déprimogène :)
 
Cette nouvelle de Faman est vraiment intéressante. Son point fort pour moi c'est qu'elle est utilise subversivement le style d'un expert tantôt criminologue, tantôt économiste etc.. La menace criminelle y est mieux extrapolée que dans bien des séries tv, par ailleurs on atteint un point de lubricité en économie qui concurrencerait presque un DSK  [:rhetorie du chaos]  
 
J'ai tenu à essayer d'en faire une lecture suivie. Je poste donc mon décryptage. Il s'agira essentiellement du 1er paragraphe... on ne peut pas faire vite et bien. [:osweat]  
 
 
[:apocalypsefr]
Commentaire de lecture
Phrase 1 :
Faman : <<Un tueur en série ne se définit pas lui-même comme "l'amputeur du Bronx" ou "le collectionneur de foie" .>>
 
 
1.1° Analyse
Soit T l'ensemble des tueurs en série, et t un élément quelconque de T.  
T est un sous-ensemble de l'ensemble des déviants criminels : DC.
 
1.2° Questions :

  • t peut-il se nommer lui-même ?


On voit que la phrase ne parle pas de la dénomination mais de la définition. On doit donc se demander quelle est la différence entre nommer et définir. La phrase 1 fait d'ailleurs état de cette distinction, il serait normal d'en conclure que l'auteur voit là une distinction importante.  
 
D'un autre côté lorsqu'un nom est aussi explicite que "l'amputeur du Bronx" ou "le collectionneur de foie" on donne une définition du simple fait d'être explicite dans la désignation. Mais l'auteur pense peut-être que de tels noms sont des sobriquets simplistes et dénigrants, dépourvus de profondeur donc, et de profondeur psychologique. Si c'est le cas, en tant que définition de l'action criminelle on a toutes les chances d'être dans le faux, il ne s'agirait pas d'une définition mais d'une simple étiquette. Celle-ci a un caractère dénigrant (par le style au moins car il s'agit de qualifier un individu doué de raison) et nous sommes autorisé par la à penser que l'authentique criminel, s'il est bien un déviant (synonyme utilisé par Faman) ne s'affublera pas de lui-même de ce nom. Autrement dit le criminel ne peut pas se nommer de sa propre initiative comme le feraient les journaux populaires, la foule, ou la police. Ces 3 groupes de gens se contentent en effet d'étiqueter car pour ces personnes ces étiquettes sont suffisantes et valent définition. Le criminel lui-même ne peut absolument pas en faire de même. On rejoint ainsi Faman ("Un tueur en série ne se définit pas lui-même" ), et il semble bien qu'aucun criminel ne se définira aussi superficiellement, au sens propre du verbe définir.  
 

  • Maintenant, le criminel reprendra-t-il le sobriquet en allant jusqu'à se convaincre qu'il le définit, comme le croit une certaine presse et un certain public ?  

En deuxième lecture, Faman n'exclut guère ce cas.  
 
Ceci dit il aurait été utile du point de vue pédagogique qu'il commence dans son texte par une explication de la différence entre nommer et définir, celle-ci n'étant en rien évidente à cause de la confusion entretenue par les groupes de presse, de police, et la foule. Car pour que nommer soit définir il faut qu'on nomme explicitement. Alors on définit. Un exemple, quel est ce flacon ? Le "flacon de contenance 12ml qui contient un extrait de cognac". A part la présence de guillemets qui signale un nom, on a tout d'une définition – mais qui est peut-être fausse. C'est tout le procédé utilisé avec assez de brio par Faman dans cette première phrase.  
http://hfr-rehost.net/thumb/self/pic/169d6428d2056f9332daafd1deaaae610cd6b2b4.png
Suggestion d'ajout introductif (cliquer)
 
 
1.3° Reprise et illustrations
Phrase 2 :
Faman : <<Peu de personnes peuvent se vanter aujourd'hui d'être assez cyniques, abjectes et obsédées pour nommer et définir elle-même leurs propres déviances et leurs propres crimes.>>
 
 
Je poursuis l'analyse. Le texte de Faman semble fondé sur des statistiques économiques et criminologiques. Je me suis essayé à les retrouver ce qui donne les 2 illustrations suivantes dont la phrase 2 est la conclusion logique.
 
http://hfr-rehost.net/self/pic/3455949f53a39429e5f927913afd910b533e2275.gif
Illustration 1
 
http://hfr-rehost.net/self/pic/883cc2c12b2d8d4bfd76506b60f8301bcf4c9e72.gif
Illustration 2
 
 
 
Moi aussi
j'ai le mal du système
         \
       [:toyonos:3]

Message cité 1 fois
Message édité par cappa le 29-05-2011 à 18:03:55

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n°26638610
Profil sup​primé
Posté le 30-05-2011 à 08:34:01  answer
 

Borabora a écrit :


Si je fredonne couramment sous la douche, je peux me prétendre chanteur ?


 
non, fredonneur de douche.
 

Borabora a écrit :


S'il m'arrive de monter des étagères Ikéa, je peux me considérer menuisier ?


 
Non, monteur d'étagère Ikea. (et je suis très fort là dedans)
 

Borabora a écrit :


Je sais faire des nouilles, je suis donc un cuisinier ? etc.


 
Je comprend ton point de vue, tu sais. mais je pense qu'on peut avoir des dons pour la cuisine sans en faire son metier. Par exemple, tu vois, moi, j'ai gagné le concours du meilleur cuisinier asiatique en leur préparant...un méchoui !
Si je prend des cours de boxe, suis-je un boxeur ? oui
si je boxe contre Tyson, vais-je perdre ? Y'a des chances. Mais je suis quand même un boxeur. :spamafote:
 
se définir soi-même comme écrivain (et personnellement, je ne me définis pas vraiment comme écrivain) ne signifie pas qu'on se définit comme un "bon" écrivain. Je pense que votre trouble à utiliser ce mot vient de là. C'est un peu comme en jeu de rôle. On embrasse la carrière Ecrivain mais on commence au niveau 1 : petit scribouillard de chambre de bonne.
 
Désacralisons le mot écrivain mes frères  [:shimay:1]  

Borabora a écrit :


Citation :

Si on écrit dans le but d'inventer une histoire, je pense qu'on peut, sans usurper quoi que ce soit ni salir le mot, se définir comme un écrivain, et sans non plus que ce soit une insulte à ceux qui en vivent ou tentent d'en vivre.


En vivre ou tenter d'en vivre n'est pas un critère, à moins de disqualifier les milliers d'écrivains riches, rentiers, entretenus ou juste désintéressés qui jalonnent l'histoire de la littérature. S'investir dans l'écriture pendant un certain nombre d'années, par contre, me semble assez indispensable pour se "définir" comme écrivain.


 
Combien d'années ?
Question rhétorique.
Je pense que c'est une définition tout à fait personnelle finalement. Il y a des gens qui écriront des tonnes de trucs et qui ne se définiront jamais comme des écrivains et on a aussi l'inverse, le type qui a écrit 3 nouvelles en 10 ans d'intervalle et qui a mis "écrivain" sur sa carte de visite. Chacun voit midi à sa porte, il n'y a à mon avis pas de définition exacte. C'est strictement une interprétation personnelle.
 

Borabora a écrit :


On sera au pire un mauvais écrivain, comme certains, après 10 ans passés à cuisiner, ont encore du mal à réussir des nouilles au beurre. Mais on pourra tout de même se dire, avec un soupçon de légitimité, que les milliers de feuillets produits attestent d'un aspect majeur de sa vie.


 
Interessant, l'aspect majeur. je suis d'accord avec toi. Il faut effectivement que l'écriture soit un aspect majeur dans la vie de la personne. Mais tu dis que cela se compte aux années ou au nombre de feuillets. Moi, je peux te dire que cela peut etre l'aspect majeur de la vie d'une personne sans pour autant qu'elle ait écrit plus de 10 pages. Si ce sont les 10 pages les plus importantes de sa vie, l'acte fondateur ou la quintessence d'une pensée réfléchie sur toute une vie...un peu comme ce peintre japonais qui a estimé ne savoir vraiment peindre correctement qu'a plus de 90 ans et qui demandait encore 10 ou 20 ans de vie pour pouvoir atteindre la perfection de son art.
 

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 30-05-2011 à 08:55:44
n°26638644
Profil sup​primé
Posté le 30-05-2011 à 08:41:15  answer
 

cappa a écrit :


[...]Moi aussi
j'ai le mal du système
         \
       [:toyonos:3]


 
 [:darcktom]  
It's the most beautiful thing i have ever seen  [:bakk13]  
 
Concernant les statistiques économies et criminologiques, je les ai tirées de "Statistiques non vérifiées et autres données sans source et commençant par "on sait tous que" dans le but minable de donner de l'épaisseur à un récit bancal" par Faman.
 
Par contre si tu continues à me citer à base de Comic Sans MS, ça va pas aller, je te le dis.
 
 

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 30-05-2011 à 08:43:20
n°26661157
cappa
Posté le 31-05-2011 à 19:41:14  profilanswer
 

Quelqu'un a-t'il déjà utilisé un software d'aide au roman?
Ça a l'air efficace, non?  
 
http://www.vidatech.fr/images/productimgs/box_roman2_small.jpg
http://www.vidatech.fr/images/capstructure.jpg
 
 [:cerveau paysan]

Message cité 1 fois
Message édité par cappa le 03-06-2011 à 20:44:52

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n°26692555
cappa
Posté le 03-06-2011 à 20:44:10  profilanswer
 


L'effet est plutôt réussi.
 
J'ignorais ce détail  :)


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n°26696934
Merome
Chef des blorks
Posté le 04-06-2011 à 10:07:40  profilanswer
 

cappa a écrit :

Quelqu'un a-t'il déjà utilisé un software d'aide au roman?
Ça a l'air efficace, non?  
 
http://www.vidatech.fr/images/prod [...] _small.jpg
http://www.vidatech.fr/images/capstructure.jpg
 
 [:cerveau paysan]


 
"Comme il la prévu"...  :heink:  
 
Eh ben, c'est pas avec ça qu'on va écrire un bon roman...  [:absolut_limon]


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Ceci n'est pas une démocratie
n°26697650
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 04-06-2011 à 12:32:15  profilanswer
 

ça dépend du climax, c'est le logiciel qui le dit.

n°26699193
cappa
Posté le 04-06-2011 à 16:33:20  profilanswer
 

Merome a écrit :


 
"Comme il la prévu"...  :heink:  
 
Eh ben, c'est pas avec ça qu'on va écrire un bon roman...  [:absolut_limon]


Bien ça me rassure, le forum est encore le meilleur logiciel de correction et de conseil qui soit à ce jour :)

talbazar a écrit :

ça dépend du climax, c'est le logiciel qui le dit.


Climax... fusion des intrigues !
Intriguant en effet  :)


Message édité par cappa le 04-06-2011 à 16:34:19

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n°26786191
cappa
Posté le 12-06-2011 à 21:33:33  profilanswer
 

nallewir a écrit :

Ce jour là il faisait une nuit d'encre ,il n'y avait pas d'étoiles mais de la brume à perte de vue .
Ce soir là un groupe de soldat armé jusqu'au dent entra dans le village de Grinestel pour y chercher le garçon de la prophetie .
Cette prophetie fut prédite par le maitre magicien Clastellir et elle disait :
   "Un garçon naitra ,il grandira et defiera les chefs ennemis et les fera tomber et ce même garçon sauvera des vies et arretera cette guerre ."
Mais, l'ennemis ,lui aussi était au courant de la naissance du garçon qui le detronera .
Il prépara son armée et la mit en route pour grinestel .
Il brula tout ce qui fut sur son chemin laissant giser des corps inanimés .
Ils ne rencontrèrent que peu de resistance .  
Mais il passa quand même et sa grande armée s'arreta devant le fleuve qui séparait les territoires libre a ceux qui furent occupé.
Les cavaliers chargés de récuperer l'enfant furent pris dans une embuscade et combatirent pour proteger le nouveau nait .
Les chevaux des cavaliers elfes moururent sous les coups ennemis .
La chef des cavaliers elfes , Silmarillia , chargea la première en décimant les rangs ennemis ,ses soldats en firent autant mais ils furent contraints d'arreter leurs progression à cause des hommes lézards qui se tenaient derrière .
Ces hommes lézards ne laissaient aucun survivants et étaient cannibales .
Tout de suit après que les elfes découvrirent les lézards ils reculèrent et laissèrent la place aux lézards qui sautaient sur leurs proie .
Bien que beaucoup d'ennemis tomba la bataille fut perdu d'avance car de géants ogres s'avançaient bousculant les autres guerriers .
Peu après nos elfes du moins c qu'il en reste se regroupèrent derrière les arbres pour tirer une volée de flèche qui s'abattit sur les géants .
Plusieurs tombèrent mais bien décidé à écrabouiller les elfes ,les ogres coururent en faisant trembler le sol sous leurs pieds et arrivèrent jusqu'aux elfes qui ne purent combattre au corps à corps même avec leurs lances parce que les ogres détruiraient leurs armes .
Un des guerriers elfes s'avança en criant "pour le seigneur et la terre ! yeah".
Les autres le suivirent mais furent battu par le nombre imposant d'ennemis .
Les paladins de l'est engagés par l'empire du chaos gagna .
La chef de la compagnie prit la fuite en emmenant le sauveur de l'empire dans ses bras.
L'enfant dormait à point fermé.
Déjà loin du lieu du combat la femme elfe conduisit l'enfant dans la demeure d'un homme dont elle avait confiance .
Elle n'emmenait pas l'enfant chez ses parents car le village de Grinestel brula et ses habitants moururent tous .
L'elfe fut obligée de quitter la route à cause des pillards gobelins qui attaquaient les convois pour rendre leurs contenu à l'empire du chao .
Le roi de Firtalia fut prévenu de la défaite et de la disparition de ses guerriers mais il savait au moins que l'ennemis n'avait pas trouvé l'enfant .
Alors il envoya ses troupes aux frontières pour contenir l'assaut de l'empire du chaos .
Le roi de Firtalia se nommait Chancery le pieux ,il portait une longue cape rouge et blanche et une armure de parade en or et argent ornée de pierre precieuse en dessous de son armure on voyait une tunique sur laquelle fut déssiné son blason .
A sa taille une ceinture tenait son fourreau incrusté de cristal .
De son fourreau dépassait la garde de sa longue tranchante et pointu épée .
Une couronne d'or surplombait sa tête .
Il habitait un gigantesque palais qui se situait dans le coeur de la capitale .
Ce palais fut bati sur une colline qui dominait la cité , les murailles construitent en zigzag permettait de rendre difficile l'assaut de cette forteresse .
Un profond fossé séparait le palais de la ville .
Un pont levis permettait le passage des douves .
Quatre tours de guets surveillaient les alentours du fort.
Le donjon abritait un cachot et la salle d'or ,là où le roi enfermait son argent.
La grande salle se cachait juste derrière la porte du palais et il y avait tellement de place que lors d'une fête le roi pourra inviter la moitié de la grande ville.
Mais en cette période de crise il ne pourra pas faire de fêtes parce que la moitié de sa grande armée fut parti en guerre et l'ennemi avance à grand pas .
Le roi est obligé d'élever les impots  et de recruter beaucoup d'hommes pour defendre leurs patrie .
 
 
La guerrière elfe arriva devant la maison de son ami :
 "Ouvre moi s'il te plaît !
 _Qui va là !? lui demanda l'homme.
 _C'est moi ,Silmarillia !! cria t'elle
 _ah !c'est toi ! entre ,dit -il en ouvrant la porte.
 _Il fait froid dehors .
 _Va donc te réchauffer la cheminer est par là .
 _Est-ce que je peux te présenter un enfant ?demanda t-elle
 _Biensur que oui! repondit-il
 _Il s'appelle nallewir .
 _bonjour mon petit bout de choux ! s'exclama t-il
 _où son ses parents ? l'interrogea t-il .
 _Bon je vais te dire un secret . J'ai confiance en toi tu ne dois le dire à personne ,compris ?  
 _Compris ! répéta t-il .
 _Cet enfant et le sauveur d'Iriankidiev . chuchota t-elle .
 _Combiens de temps dois-je t'éberger , s'informa t-il.
 _pas beaucoup de temps en tout cas.
 _J'ai une chambre là haut tu y dormiras le temps qu'il te faudra .
 _Merci beaucoup . "
Puis elle monta ses affaires et le petit sauveur .
Elle installa l'enfant attendit qu'il dorme et elle descendit souper;


Que dire...
C'est un extrait de Noël déjà et c'était mon but de vérifier si la période d'écriture influençait le sujet.
C'est un peu long sinon.


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mood
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Posté le 12-06-2011 à 21:33:33  profilanswer
 

n°26847995
caribouuu
Posté le 18-06-2011 à 14:44:41  profilanswer
 

 


Je suis assez d'accord avec ça  :jap:

 

C'est pas le talent qui fait que quelqu'un peut se dire écrivain, mais plutôt l'engagement que cette personne aura pris vis à vis de l'écriture. Un débutant qui écrit durant 3 heures ou plus tous les jours pour s'améliorer, et qui le reste du temps ne peut s'empecher de penser à ses écrit, est un écrivain et le restera tant qu'il persistera dans cette direction, amha. C'est pour ça que je ne suis pas un écrivain par ailleurs :o

Message cité 1 fois
Message édité par caribouuu le 18-06-2011 à 14:47:47

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Bla (blaa bbla)
n°26849640
cappa
Posté le 18-06-2011 à 19:33:04  profilanswer
 

caribouuu a écrit :


 
 
Je suis assez d'accord avec ça  :jap:  
 
C'est pas le talent qui fait que quelqu'un peut se dire écrivain, mais plutôt l'engagement que cette personne aura pris vis à vis de l'écriture. Un débutant qui écrit durant 3 heures ou plus tous les jours pour s'améliorer, et qui le reste du temps ne peut s'empecher de penser à ses écrit, est un écrivain et le restera tant qu'il persistera dans cette direction, amha. C'est pour ça que je ne suis pas un écrivain par ailleurs :o


Dans tous les cas un écrivain a besoin d'être reconnu comme tel. Il y a plusieurs possibilités pour ça,  

  • ou bien il est reconnu par tous, mais il peut être archi mauvais comme Houelbeck, il suffit d'être une bonne bête à médias, de coller à la mode
  • ou bien il n'est reconnu par personne mais il a foi en lui-même, c'est un peu juste mais si c'est sincère, d'un point de vue artistique c'est valable
  • ou bien il n'est pas reconnu par les autres et ne croit pas en lui, mais il écrit, et on a de nombreux exemples d'écrivains maudits qui furent reconnus tardivement


L'un dans l'autre il est impossible de dire qui est vraiment un écrivain ou qui ne l'est pas. On peut juste approuver ou non.  
En fait on a tous les droits, sauf de croire que le jugement qu'on porte vaut comme loi universelle, aujourd'hui , et encore plus demain, avec l'évolution des moeurs.


Message édité par cappa le 18-06-2011 à 19:34:35

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n°27002631
Adalbert
Posté le 03-07-2011 à 23:51:14  profilanswer
 

Je me suis toujours posé une question, ma foi assez bête, concernant les signes de ponctuation et la syntaxe. Par exemple : quand on termine une phrase avec un point d'exclamation, doit-il y avoir un espace entre la fin du mot le signe de ponctuation ? Même question pour le point d'interrogation et tous autres signes. Surtout quand c'est une suite d'échanges dans une discussion.
 
_Qui va là !? lui demanda l'homme.
 _C'est moi ,Silmarillia !! cria t'elle  
 
_Qui va là!? lui demanda l'homme.
 _C'est moi ,Silmarillia!! cria t'elle  
 
Ça peut paraître dérisoire, et j'ai d'ailleurs pu voir tout et son contraire dans de nombreux ouvrages. Je me demande si c'est libre ou s'il y a réellement une "règle" bien définie à ce propos.  
De même, après un signe de ponctuation comme le point d'exclamation ou d'interrogation, faut-il mettre nécessairement une majuscule ? (C'est moi ,Silmarillia!! cria t'elle  // C'est moi ,Silmarillia!! Cria t'elle)  
 
J'ai un léger doute pour ce dernier cas, mais on ne sait jamais !

n°27003621
nawit
Posté le 04-07-2011 à 09:09:25  profilanswer
 

En tout cas ce qui est sûr c'est qu'on n'écrit pas "cria t'elle"............

n°27003638
nawit
Posté le 04-07-2011 à 09:14:19  profilanswer
 

Corrections :  

Adalbert a écrit :


_Qui va là ? lui demanda l'homme. (ça ne fait pas très littéraire d'abuser des doubles ponctuations)
 _C'est moi, Silmarillia ! cria-t-elle  


 
En résumé : espace avant le point d'exclamation/interrogation, PAS d'espace avant la virgule mais un espace après, pas de double ponctuation du genre "!?" (sauf exception, préférer une description du genre "qui va là ? lui demanda sèchement l'homme), pas de "t'elle"

n°27003701
Adalbert
Posté le 04-07-2011 à 09:31:59  profilanswer
 

Je tiens à préciser que les extraits proviennent de "nallewir", il a posté une partie de son récit un peu plus haut. J'aurais dû vérifier moi-même les extraits, j'ai été un peu trop rapide à copier/coller son bout de texte hier soir, toutes mes excuses !
En tout cas, merci nawit, cela confirme ce que je pensais, je voulais juste en être certain !

n°27004518
Merome
Chef des blorks
Posté le 04-07-2011 à 11:14:19  profilanswer
 

La technique que j'utilise est la suivante :  
les caractères qui comportent deux signes (; : ! ?) => Deux espaces (un avant, un après)
Les caractères qui n'ont qu'un signe (, . ) => un seul espace, après.
 
Sinon "cria-t'elle" m'écorche les yeux. C'est une faute ultra courante qu'on retrouve même dans certains journaux. En français l'apostrophe indique qu'on a supprimé un caractère pour faciliter la prononciation par exemple "je ai" => "j'ai".
 
D'ailleurs, si vous avez d'autres explications/règles simples pour comprendre l'orthographe des mots, je suis preneur. Par exemple, le rôle du tréma est de forcer la prononciation su son qui précède : Emmaüs, Noël, ouïr ...  
Ou bien encore : jamais d'accent devant une consonne doublée.


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Ceci n'est pas une démocratie
n°27004737
nawit
Posté le 04-07-2011 à 11:34:50  profilanswer
 

oui.
à noter qu'en anglais il n'y a pas d'espace avant la ponctuation

n°27010985
cappa
Posté le 04-07-2011 à 20:18:23  profilanswer
 

Merome a écrit :

La technique que j'utilise est la suivante :  
les caractères qui comportent deux signes (; : ! ?) => Deux espaces (un avant, un après)
Les caractères qui n'ont qu'un signe (, . ) => un seul espace, après.
 
Sinon "cria-t'elle" m'écorche les yeux. C'est une faute ultra courante qu'on retrouve même dans certains journaux. En français l'apostrophe indique qu'on a supprimé un caractère pour faciliter la prononciation par exemple "je ai" => "j'ai".
 
D'ailleurs, si vous avez d'autres explications/règles simples pour comprendre l'orthographe des mots, je suis preneur. Par exemple, le rôle du tréma est de forcer la prononciation su son qui précède : Emmaüs, Noël, ouïr ...  
Ou bien encore : jamais d'accent devant une consonne doublée.


Très bonne astuce des ponctuations  :jap:  
Sinon pour les trémas ma foi, la seule règle que je connaisse c'est que si on enlève le tréma on doit lire le mot avec un son différent. Exemple Emmaüs devient "Emmosse" sans tréma. Noël devient "Neule" etc... Le plus marrant de ta liste restant ouïr mais ça marche aussi. On ne dit pas O-UIR mais OU-IR. Enfin ça marche mais pas franchement évident quand même :)


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n°27036435
docbabar
Toubib officiel
Posté le 06-07-2011 à 22:27:06  profilanswer
 

c'est quoi le pseudo a Tristane Banon? (que j’apprécie beaucoup)

n°27036539
cappa
Posté le 06-07-2011 à 22:33:42  profilanswer
 

docbabar a écrit :

c'est quoi le pseudo a Tristane Banon? (que j’apprécie beaucoup)


Je crois que tout le milieu escrivan l'apprécie. Maintenant c'est un topic débutant, je crois que c'est peu dire qu'elle a dépassé ce stade.  [:mrbrelle]


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n°27207182
sheytan_pr​od
Posté le 22-07-2011 à 23:26:52  profilanswer
 

Hello tous le monde  
 
Je suis en train de mettre en oeuvre un roman que j'avais enfoui dans mes papiers.Je souhaite partager mes idees avec les personnes interessés .  
J'aimerais aussi avoir de l'aide,de personnes ayant une forte imagination mais aussi une logique pour creer des contexte a utiliser dans mon histoire,merci  
 
PS:J'accepte les critiques pour avancer,mais rien ne sert d'enfoncer une personne qui reve un peu tous le monde à le droit de croire a son propre bonheurs imaginaire...
 

n°27208421
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 23-07-2011 à 07:34:28  profilanswer
 

sheytan_prod a écrit :

Hello tous le monde  
 
 pour avancer,rien ne sert d'enfoncer une personne  


 
ça se discute. [:pepe le moco]  

n°27209570
sheytan_pr​od
Posté le 23-07-2011 à 12:25:44  profilanswer
 

talbazar a écrit :


 
ça se discute. [:pepe le moco]  


 
Ca depend ce que l'on entend par enfoncer une personne aussi :)

n°27211691
nawit
Posté le 23-07-2011 à 16:42:38  profilanswer
 

on se répète mais on ne le dit jamais assez :
pas de fautes d'orthographes dans un livre, c'est la première barrière à franchir. J'espère donc que tu es plus rigoureux dans ton roman que dans tes posts [:dolores:1]

n°27212760
sheytan_pr​od
Posté le 23-07-2011 à 18:42:24  profilanswer
 

oui bien entendu ^^

n°27213635
nawit
Posté le 23-07-2011 à 20:35:53  profilanswer
 

si tu souhaites partager tes idées et avoir de l'aide, peut être faut-il commencer par poster un extrait ou un résumé de ton roman?

n°27214618
sheytan_pr​od
Posté le 23-07-2011 à 22:22:33  profilanswer
 

oui c'est vrai certes,je le frais dans les prochain jours :)

n°27215270
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 24-07-2011 à 00:00:56  profilanswer
 

Ca serait juste frais  [:the fonz]


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°27215434
mylise
Avance puisque t'es fatiguée..
Posté le 24-07-2011 à 00:29:31  profilanswer
 

[:michrone]


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Aussie tôt ci !
n°27434670
Aporia
Posté le 13-08-2011 à 21:22:53  profilanswer
 

Bonjour!
 
J'aimerais soumettre le début de mon livre à vos critiques:
 
 
 
Le pays baignait dans la lueur argentée de la pleine lune. Des ombres s’étalaient ça et là comme de grosses tâches d’encre, déformant le relief des plaines et des montagnes. Un calme étrange régnait. Pas un seul cervidé ne broutait, pas un seul oiseau ne criait. Même le fleuve semblait immobile, lui qui d’ordinaire agitait le pays de ses violents remous. Il n’y avait pas le moindre bruit, comme à l’approche d’un prédateur…Enfin, si, il y avait du bruit. En prêtant oreille, on entendait clairement le claquement sec des sabots d’un cheval au galop. Un cheval blanc nacre, à la crinière argentée, à l’allure si rapide qu’on aurait dit qu’il volait. Il galopait en haut des gorges qu’avait creusées le fleuve, sautant aisément par-dessus les roches et les oueds asséchés qui lui barraient le chemin. Il poursuivait un but connu de lui seul, essuyant les plus gros obstacles avec aisance, sans jamais ralentir ni faiblir.
Ce cheval avait deux particularités : Premièrement, une corne d’ivoire ornait son front. Deuxièmement, on lui avait sanglé sur le dos un petit coffre de bois grossièrement ouvragé.  
La licorne obliqua vers une forêt qui poussait au pied de grandes montagnes aux pics enneigés. Elle atteignit la lisière en quelques instants et s’engagea dans un sentier tortueux, évitant les branches basses des pins avec agilité. Elle passa au travers d’un gué, projetant des gerbes d’eau sur sa robe diaphane. Son souffle court n’était pas dû à sa longue course, mais à l’excitation extrême qui la gagnait. Elle approchait de son but. Elle accéléra encore, filant entre les arbres de la forêt comme un éclair argenté.
Une large clairière s’ouvrit devant elle, au détour d’un virage. Des humains avaient construit un long bâtiment en son milieu. La licorne fit un large détour pour l’éviter.  
Elle ralentit et se dirigea vers un des arbres qui bordaient la clairière. Elle s’arrêta au pied du tronc et poussa plusieurs hennissements sonores, comme si elle voulait appeler quelqu’un. Personne ne répondit à son appel. La licorne piaffa, secoua sa longue crinière et hennit de nouveau.
On pouvait apercevoir à travers le feuillage de l’arbre une cabane faite de branches entrelacées. Antiope, reine des amazones, y vivait.
 
Antiope se réveilla en sursaut, le front trempé de sueur. Elle avait entendu un hennissement. Pestant contre les chevaux, elle se retourna et essaya de replonger dans son sommeil. Elle avait du mal à dormir, ces derniers temps. Elle venait d’avoir une fille, Penthésilée. Une enfant adorable, mais qui se mettait à hurler toutes les nuits. Et maintenant les chevaux s’y mettaient aussi…
Un hennissement retentit une nouvelle fois. Antiope grogna et se leva en baillant. Il fallait qu’elle aille voir de quoi il retournait et, si possible, qu’elle fasse taire ce cheval.
Elle descendit l’échelle adossée contre le tronc de son arbre, les yeux bouffis de fatigue. Elle posa le pied par terre, se retourna et…lâcha un cri de surprise en découvrant la licorne. Une licorne, ici ? Ces créatures avaient depuis longtemps quitté la région. Antiope n’en avait jamais vu. Certains disaient même qu’elles n’existaient pas. La jeune femme pensa que son imagination lui jouait des tours. Mais pourtant la licorne était là, bien réelle, avec les sabots maculés de la terre rouge des plaines. Elle avait des yeux noirs qui contrastaient avec la blancheur de sa robe.
Antiope resta un instant les bras ballant, ne sachant que faire. La licorne la regardait avec impatience, comme si elle attendait quelque chose. Mais quoi ?
C’est alors qu’Antiope remarqua le coffre que portait la licorne. Elle s’avança lentement, pour ne pas faire peur à la bête mythique_on lui avait dit que les licornes étaient très craintives_ et caressa ses flancs en murmurant des paroles apaisantes. Avec toute la délicatesse dont elle était capable, elle détacha la sangle qui maintenait le coffre attaché et posa celui-ci sur le sol. La licorne souffla bruyamment et s’éloigna aussitôt au galop. Son rôle de facteur terminé, elle pouvait à présent rejoindre ses congénères. Antiope la regarda partir et disparaître entre les arbres, tel un éclair blanc. Elle se demanda un instant si elle n’avait pas rêvé. Mais non : le coffre en bois gisait à ses pieds.  
Antiope hésitait à l’ouvrir. Le coffre contenait sans doute quelque chose de surnaturel.  
Après quelques instants passés à tergiverser, la jeune femme se livra à sa curiosité et souleva le couvercle avec appréhension.
Elle fronça des sourcils en découvrant un paquet emmailloté dans un drap blanc. Le paquet faisait à peu près la longueur de son avant-bras et avait une forme ovale. Antiope ne pencha pour regarder de plus près. Dans le noir, on ne voyait rien. Elle toucha du bout des doigts le drap blanc.
La jeune femme eut un hoquet de stupeur en voyant le paquet remuer. Qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Elle prit son courage à deux mains et écarta le drap blanc. Une petite tête apparut, ainsi que des bras et des jambes potelés. Antiope poussa un soupir de soulagement. Elle qui pensait avoir affaire à une bête maléfique, voilà qu’elle découvrait un nourrisson.
L’enfant devait avoir deux ou trois mois, guère plus. Il semblait venir d’un pays lointain, car sa peau était très claire et un duvet blond recouvrait sa tête. Mais qui était ses parents ? Ils n’étaient certainement pas pauvres : le drap blanc avait été coupé dans un tissu de qualité. Antiope les soupçonnait d’être magiciens, car comment auraient-ils pu demander de l’aide à une licorne, sinon ? Ils devaient également être familiers des amazones pour connaître l’arbre où Antiope avait élu son domicile. Quand à leurs motivations, elles ne faisaient pas de doute : on lui avait confié l’enfant pour qu’elle s’en occupe. Mais restait à savoir qui était l’enfant.  
Le nourrisson se réveilla et commença à hurler, tirant la jeune femme de ses réflexions. Antiope prit l’enfant dans les bras et fronça le nez. Il ne sentait pas bon du tout. Elle défit les draps pour voir l’étendu des dégâts, et constata qu’elle avait affaire à une petite fille. Elle regarda l’enfant dans les yeux. Celle-ci cessa aussitôt de pleurer.
_Qui es-tu ? demanda pensivement Antiope.
La petite fille la regarda en hoquetant et se remit à pleurer. Antiope poussa un soupir et la posa au creux d’une grosse racine.    
Elle plongea la main dans le coffre, à la recherche d’une lettre qui aurait pu lui expliquer la situation. Ses ongles raclèrent la surface d’un objet métallique. Après une légère hésitation, Antiope extirpa avec difficultés l’objet du coffre. C’était une épée. Pas un simple bout de ferraille vaguement pointu, non : une arme ouvragée par un maître. Le pommeau était incrusté de pierres précieuses de la plus belle eau, qui semblaient rayonner de l’intérieur. La lame projetait des reflets écarlates. L’épée dégageait une légère chaleur, comme si une énergie latente y reposait.
Antiope prit l’épée dans ses mains, exécuta quelques passes avec dextérité et constata l’excellence de l’équilibre de la lame. « A qui appartient cette merveille ? » se demanda t-elle en faisant tournoyer l’arme dans ses mains. La réponse lui vint soudainement. Mélanippè. L’épée appartenait à Mélanippè, sa sœur qu’elle n’avait pas vue depuis plus d'un an. L’arme se nommait Gram, et c’était un des objets les plus célèbres et les plus puissants du pays. Et la gamine pleurnicharde, c’était Arka. Arka.
Antiope s’assit par terre et réfléchit, bouleversée par des émotions et des souvenirs contradictoires. Sa sœur et elle étaient brouillées depuis des mois. Pour quel motif Mélanippè lui avait-elle envoyé sa fille et son épée dans un coffre, sur le dos d’une licorne et en pleine nuit ?  
Antiope savait que des assassins pourchassaient sa sœur depuis des années. Ils semblaient l’avoir enfin rattrapée. Mélanippè avait dû sentir sa dernière heure venue, et pour sauver sa fille et son trésor, elle les avait envoyés à la seule personne au monde en qui elle gardait malgré tout confiance : sa sœur.
Antiope regardait droit devant elle, parfaitement immobile. Une moitié de son visage était plongée dans le noir, l’autre éclairée par le clair de lune. Son attitude de statue cachait un trouble intérieur immense. Les pensées se bousculaient dans sa tête, toutes plus noires les unes que les autres. Malgré tout ce qui s’était passé, elle avait espéré renouer un jour avec Mélanippè l’affection mutuelle qu’elles se portaient autrefois, et elle se rendait compte à présent qu’il était trop tard. Elle ne reverrait jamais sa sœur. Elle n’entendrait plus son rire enjoué et malicieux qui l’avait tant agacée. Elle ne partirait plus se battre à ses côtés comme avant, lorsqu’elles étaient toutes deux des amazones fraîchement adoubées. Elle ne lui reprocherait plus d’être téméraire et bornée. Elle n’aurait plus jamais l’occasion de lui dire pardon.
Une larme roula sur sa joue.  
Pour la première fois en dix ans, la reine pleura. Cette réaction de tristesse lui sembla tellement étrange qu'elle goûta une larme salée. Pourquoi était-elle si triste ? Après tout, cela faisait longtemps qu’elle ne partageait plus rien avec Mélanippè. C’était stupide… C’était si nul de sa part. Elle avait ignoré les appels à l’aide de sa sœur, et à présent elle regrettait sa mort. Antiope se mordit les lèvres jusqu'au sang pour ne pas hurler de douleur. Elle se dégoûtait.
Elle resta là pendant un long moment, à ressasser les vieux souvenirs qu’elle avait de Mélanippè, torturée par les regrets et la honte. Le jour se leva, et elle n’avait pas quitté le pied de l’arbre. Les premiers rayons inondèrent ses joues marbrées de larmes et ses yeux rouges.
Antiope finit par se relever. Elle savait qu’elle ne se pardonnerait jamais d’avoir abandonné sa sa sœur.  
La reine prit dans ses bras Arka qui s’était rendormie et empoigna le pommeau de Gram. Elle avait l’intention de prendre soin de sa nièce et de l’allaiter jusqu’à son sevrage. Après, elle la confierait à une amazone qui se chargerait de l’élever. « Chirone, c’est quelqu’un de bien, se dit-elle. En plus elle a décidé de prendre sa retraite…Je vais lui remettre Arka. Elle saura s’en occuper. Mieux que moi, en tout cas. »
 
 
Onze ans plus tard
 
 Chirone se réveilla un peu avant l’aube. Cela faisait des années que la vieille amazone n’avait pas dormi plus de six heures la nuit. C’était toujours ses douleurs dans les épaules et dans le bas du dos qui la tiraient du sommeil, lui rappelant douloureusement tous les matins qu’elle n’était plus trop jeune.  
 Bien que ses forces fussent amoindries par le temps, Chirone conservait le port de tête  fier et la vivacité d’une vraie amazone. Elle avait des yeux bleus ciel perçants et des cheveux très blancs qu’elle nouait en chignon. Un fin réseau de ride circulait sur sa peau mate, et ses bras étaient couverts de cicatrices, témoins des batailles qu’elle avait livrées. Chirone entretenait sa souplesse avec une séance quotidienne d’étirements, ce qui lui permettait de garder une grande aisance dans ses mouvements. Et elle avait vraiment besoin de cette aisance, car la tâche qu’on lui avait confiée _élever Arka_ n’était pas de tout repos.
 
 
 
 
Voilà, toutes vos suggestions sont les bienvenues. J'ai peur que cette intro rappelle le début d'harry potter, bien que la suite n'ait rien de commun avec notre sorcier préféré. J'ai peur aussi que le coup de la licorne fasse un peu "culcul "(ce qui ne serait guère surprenant puisque j'ai écrit ce passage à l'âge de douze ans _ mon sens de l'intrigue s'est amélioré depuis).
 
 
Merci d'avance!


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Bienheureux les fêlés car ils laisseront passer la lumière
n°27434875
andyy
Posté le 13-08-2011 à 22:04:04  profilanswer
 

Aporia a écrit :

Bonjour!
Ce cheval avait deux particularités : Premièrement, une corne d’ivoire ornait son front. Deuxièmement, on lui avait sanglé sur le dos un petit coffre de bois grossièrement ouvragé.  


Formulation très lourde, de plus "premièrement" et "deuxièmement sont des mots très moches.

n°27434912
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 13-08-2011 à 22:11:15  profilanswer
 

J'ai pas tout lu parce qu'à vrai dire c'est un peu fastidieux.
Je laisse de côté l'orthographe parce que c'est obvious.

 

Commentaires en gras.

 
Aporia a écrit :


Le pays baignait dans la lueur argentée de la pleine lune. Des ombres s’étalaient ça et là comme de grosses tâches d’encre, déformant le relief des plaines et des montagnes. Un calme étrange régnait. Pas un seul cervidé ne broutait, cervidé je trouve ça un peu chelou comme terme, pourquoi pas cerf ? En fait, cette description emploie des termes beaucoup trop génériques "le fleuve", "la montagne", "les cervidés", rien qui puisse donner corps au pays dont tu parles, alors que si tu parlais de caribous ou de rossignols, on saurait dans quel genre de coin on est pas un seul oiseau ne criait. Même le fleuve semblait immobile, lui qui d’ordinaire agitait le pays de ses violents remous. Il n’y avait pas le moindre bruit, comme à l’approche d’un prédateur…Enfin, si, il y avait du bruit ah oui oups en fait il y a du bruit, j'ai oublié de vous en parler lol [:gigaloool] . En prêtant oreille, on entendait clairement ben pas tant que ça, vu que tout à l'heure on n'entendait rien le claquement sec des sabots d’un cheval au galop. Un cheval blanc nacre, à la crinière argentée les licornes ne sont pas des chevaux  :fou: , à l’allure si rapide qu’on aurait dit qu’il volait. Il galopait en haut des gorges qu’avait creusées le fleuve, sautant aisément par-dessus les roches et les oueds cervidé qui broute plus haut, on pense à un paysage assez vert, là tu niques tout avec tes oueds asséchés qui lui barraient le chemin. Il poursuivait un but connu de lui seul, essuyant les plus gros obstacles avec aisance, sans jamais jamais est de trop, on n'en sait rien, on le voit depuis 3 minutes ralentir ni faiblir.
Ce cheval avait deux particularités : Premièrement, une corne d’ivoire ornait son front ah oui c'est une licorne j'ai oublié de vous le dire lol  [:gigaloool] . Deuxièmement, on lui avait sanglé sur le dos un petit coffre de bois grossièrement ouvragé ouvragé ça évoque quelque chose de joli, ça fait bizarre avec grossièrement.  
La licorne obliqua vers une forêt qui poussait au pied de grandes montagnes aux pics enneigés y a 35 microclimats les uns à côté des autres dans tes 30km² là ?. Elle atteignit la lisière en quelques instants et s’engagea dans un sentier tortueux, évitant les branches basses des pins avec agilité. Elle passa au travers d’un gué, projetant des gerbes d’eau sur sa robe diaphane. Son souffle court n’était pas dû à sa longue course, mais à l’excitation extrême qui la gagnait. Elle approchait de son but. Elle accéléra encore, filant entre les arbres de la forêt comme un éclair argenté.
Une large clairière s’ouvrit devant elle, au détour d’un virage. Des humains avaient construit un long bâtiment en son milieu. La licorne fit un large détour pour l’éviter.
Elle ralentit et se dirigea vers un des arbres qui bordaient la clairière. Elle s’arrêta au pied du tronc et poussa plusieurs hennissements sonores, comme si elle voulait appeler quelqu’un. Personne ne répondit à son appel. La licorne piaffa, secoua sa longue crinière et hennit de nouveau.
On pouvait apercevoir à travers le feuillage de l’arbre une cabane faite de branches entrelacées. Antiope, reine des amazones, y vivait.

 

Antiope se réveilla en sursaut, le front trempé de sueur. Elle avait entendu un hennissement. Pestant contre les chevaux, elle se retourna et essaya de replonger dans son sommeil. Elle avait du mal à dormir, ces derniers temps. Elle venait d’avoir une fille, Penthésilée. Une enfant adorable, mais qui se mettait à hurler toutes les nuits. Et maintenant les chevaux s’y mettaient aussi… se mettait à hurler --> hurlait, tout simplement, c'est un nourrisson hein. Et une reine qui vit sous un caillou et a même pas une nourrice pour gérer son lardon, elle doit pas être reine de grand-chose
Un hennissement retentit une nouvelle fois. Antiope grogna et se leva en baillant. Il fallait qu’elle aille voir de quoi il retournait et, si possible, qu’elle fasse taire ce cheval.c'est une reine, elle a pas des grouillots pour faire ce genre de choses ?
Elle descendit l’échelle adossée contre le tronc de son arbre, les yeux bouffis de fatigue. Elle posa le pied par terre, se retourna et…lâcha un cri de surprise en découvrant la licorne. Une licorne, ici ? Ces créatures avaient depuis longtemps quitté la région. Antiope n’en avait jamais vu. Certains disaient même qu’elles n’existaient pas. La jeune femme pensa que son imagination lui jouait des tours. Mais pourtant la licorne était là, bien réelle, avec les sabots maculés de la terre rouge des plaines. Elle avait des yeux noirs qui contrastaient avec la blancheur de sa robe un peu lourd comme tournure.
Antiope resta un instant les bras ballant, ne sachant que faire. La licorne la regardait avec impatience, comme si elle attendait quelque chose. Mais quoi ?
C’est alors qu’Antiope remarqua le coffre que portait la licorne. Elle s’avança lentement, pour ne pas faire peur à la bête mythique_on lui avait dit que les licornes étaient très craintives_ soit c'est une bête mythique, soit ça existe et c'est craintif, ça peut pas être les deux, ça y a que Schröddy qui sait faire et caressa ses flancs en murmurant des paroles apaisantes. Avec toute la délicatesse dont elle était capable, elle détacha la sangle qui maintenait le coffre attaché et posa celui-ci sur le sol. La licorne souffla bruyamment et s’éloigna aussitôt au galop. Son rôle de facteur terminé, elle pouvait à présent rejoindre ses congénères. on n'en sait rien, et OSEF en fait : tantôt on ne sait rien de la licorne et de ce qu'elle pense, tantôt on est dans sa tête : il faut que tu choisisses Antiope la regarda partir et disparaître entre les arbres, tel un éclair blanc alerte cliché. Elle se demanda un instant si elle n’avait pas rêvé. Mais non : le coffre en bois gisait à ses pieds.
Antiope hésitait à l’ouvrir. Le coffre contenait sans doute quelque chose de surnaturel.
Après quelques instants passés à tergiverser, la jeune femme se livra à sa curiosité et souleva le couvercle avec appréhension.
Elle fronça des sourcils en découvrant un paquet emmailloté dans un drap blanc. Le paquet faisait à peu près la longueur de son avant-bras et avait une forme ovale. Antiope ne pencha pour regarder de plus près. Dans le noir, on ne voyait rien. Elle toucha du bout des doigts le drap blanc.je serais elle, moi j'irais chercher une torche. D'ailleurs je serais reine, j'aurais au moins trois grouillots à torches pour m'éclairer en permanence.
La jeune femme eut un hoquet de stupeur en voyant le paquet remuer. Qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Elle prit son courage à deux mains c'est quoi cette reine qui flippe tout le temps, elle a douze ans et un gosse en plus ?et écarta le drap blanc. Une petite tête apparut, ainsi que des bras et des jambes potelés. Antiope poussa un soupir de soulagement. Elle qui pensait avoir affaire à une bête maléfique, voilà qu’elle découvrait un nourrisson lourd --> on a bien deviné que c'est un nourrisson.
L’enfant devait avoir deux ou trois mois, guère plus. Il semblait venir d’un pays lointain, car sa peau était très claire et un duvet blond recouvrait sa tête un héros étranger blond c'est un peu cliché aussi. Mais qui était ses parents ? Ils n’étaient certainement pas pauvres : le drap blanc avait été coupé dans un tissu de qualité. Antiope les soupçonnait d’être magiciens, car comment auraient-ils pu demander de l’aide à une licorne, sinon ? Ils devaient également être familiers des amazones pour connaître l’arbre où Antiope avait élu son domicile. Quand à leurs motivations, elles ne faisaient pas de doute : on lui avait confié l’enfant pour qu’elle s’en occupe. Mais restait à savoir qui était l’enfant.
Le nourrisson se réveilla et commença à hurler, tirant la jeune femme de ses réflexions. Antiope prit l’enfant dans les bras et fronça le nez. Il ne sentait pas bon du tout. Elle défit les draps pour voir l’étendu des dégâts, et constata qu’elle avait affaire à une petite fille. Elle regarda l’enfant dans les yeux. Celle-ci cessa aussitôt de pleurer.
_Qui es-tu ? demanda pensivement Antiope.
La petite fille la regarda en hoquetant et se remit à pleurer. Antiope poussa un soupir et la posa au creux d’une grosse racine.    
Elle plongea la main dans le coffre, à la recherche d’une lettre qui aurait pu lui expliquer la situation. Ses ongles raclèrent la surface d’un objet métallique. et si y avais un scorpion dans le coffre hein ? Pourquoi elle a pas une torche cette cruche ? Après une légère hésitation, Antiope extirpa avec difficultés l’objet du coffre. C’était une épée. Pas un simple bout de ferraille vaguement pointu, non : une arme ouvragée par un maître. Ca veut dire qu'on parle d'un gros coffre, ou alors ton épée c'est un cure-dents. Je me demande comment le gamin était calé dans le coffre (et j'espère que le couvercle était troué au passage) et comment un coffre comme ça pouvait être fixé sur le dos d'un animal pas habitué au bât. Le pommeau était incrusté de pierres précieuses de la plus belle eau, qui semblaient rayonner de l’intérieur. La lame projetait des reflets écarlates. L’épée dégageait une légère chaleur, comme si une énergie latente y reposait.

 

(...)

 

Voilà, toutes vos suggestions sont les bienvenues. J'ai peur que cette intro rappelle le début d'harry potter, bien que la suite n'ait rien de commun avec notre sorcier préféré. J'ai peur aussi que le coup de la licorne fasse un peu "culcul "(ce qui ne serait guère surprenant puisque j'ai écrit ce passage à l'âge de douze ans _ mon sens de l'intrigue s'est amélioré depuis).

 

Merci d'avance!

 

Si un lecteur doit lire ce que tu as écrit un jour, il en aura rien à battre que tu ais dix ou cent ans, c'est le texte qui compte et je te conseille de le retravailler en permanence au fur et à mesure que ton style évolue. Il y a du travail pour fixer le paysage (on a l'impression que toi même tu ne connais pas ton pays, donc tu n'arrives pas à lui donner une existence dans l'esprit du lecteur).

 

La licorne, le bébé, l'épée-de-papa-maman-avec-laquelle-il-les-vengera-plus tard, ce sont des clichés. Ca ne veut pas dire qu'on ne peut pas s'en servir bien sûr, mais ça impose si on veut le faire d'arriver à les agencer les uns après les autres et à les traiter avec des nuances qui feront qu'on a moins l'impression d'un patchwork de trucs déjà vus.

 

Bref, au global c'est pas trop mal écrit par rapport à ce qu'on a pu voir sur ce topic (par contre c'est lourd), il y a peu de fautes (y en a quelques-unes hein ;)) et on ne bute donc pas trop dessus à la lecture. Le problème est que le tout manque :
 - de corps (descriptions vagues) ;
 - de vraisemblance (réfléchis aux détails matériels, essaie de visualiser comment on a mis le gamin dans le coffre, le coffre sur la licorne, à quoi ressemble l'endroit où la reine habite) ;
 - d'originalité sur le fond (est-ce que la licorne est vraiment indispensable ?) ;
 - d'originalité sur la forme (l'introduction est un peu lourdingue).

 

Tu devrais parcourir ce topic, parce que tu n'es pas la première (ni la dixième, ni la vingtième) à arriver comme ça de nulle part avec un texte de ce style, et il y a eu beaucoup de bons conseils de prodigués à tout un tas de gens ici (et par des gens qui font probablement ça mieux que moi).

 

Edit andyy : fezzes are cool too  [:julm3]


Message édité par biezdomny le 13-08-2011 à 22:17:03

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°27435110
Aporia
Posté le 13-08-2011 à 22:52:25  profilanswer
 

Ok, y a du boulot!
 
Merci pour la lecture approfondie et pour les commentaires (même s'ils sont prodigués avec la délicatesse psychologique d'un troll ah ah). La licorne n'est pas nécessaire, le paysage peut être plus "Monet" et moins "aquarelle d'enfant de quatre ans" et les fautes sont rectifiables.
 
En revanche, pour l'intrigue de fond, je n'ai pas le choix, il faut que ce soit de cet ordre-là.
 
J'ai tellement lu ce début que je vais avoir beaucoup de difficultés à prendre du recul et à imaginer quelque chose de différent.
 
Si je vous propose des débuts possibles, est-ce que vous pouvez me dire ce qui semble le plus intéressant?
 
idée 1:
 
Grosse baston entre la mère d'Arka et des assassins. La mère réussit in extremis à donner son enfant à un serviteur qui l'emmène à la reine Antiope.
 
idée 2:
 
La reine Antiope est en train de planifier une future bataille lorsqu'on lui annonce que quelqu'un (le serviteur) vient d'amener Arka.
 
idée 3:  
 
Les assassins viennent de tuer la mère d'Arka et sont embêtés avec le bébé parce qu'ils n'ont pas reçu d'instruction à son sujet. Dans le doute, ils repartent avec et se font à leur tour trucider par une troupe d'amazones, qui récupèrent le bébé.
 
idée 4:
 
Chirone (la future tutrice d'Arka, le bébé) vient rendre visite Mélanippè et sa fille. Elle trouve la mère morte et entend le bébé crier parce qu'il a faim. Le bébé est caché derrière un truc, je ne sais pas encore quoi. Chirone ramène le bébé chez les amazones.
 
Idée 5:
 
On essaye de caser Arka dans un grand berceau où se trouve la fille nouveau-née de la reine Antiope, Penthésilée. Penthésilée se met à hurler et à taper Arka avec un jouet. Note: les deux filles ne s'aiment pas au début du livre.
 
Idée 6:
 
Un pilleur arrive dans la maison de la mère d'Arka juste après son assassinat. Il trouve Arka vivante, en train de pleurer quelque part. Il décide de la ramener aux amazones pour se faire bien voir d'une guerrière pour qui il en pince.
 
Idée 7:
 
... qui ne vient pas pour l'instant.
 
 
Si vous avez une idée en tête, n'hésitez surtout pas. J'ai vraiment besoin d'un regard extérieur, là.

n°27435135
scottp0z4
Posté le 13-08-2011 à 22:57:51  profilanswer
 

Parfois, il m'arrive de déprimer lorsque je repense à mes livres déjà publiés.
 
Il me suffit de me rendre sur ce topic pour me remonter le moral en voyant la vacuité de vos histoires pleines de stéréotypes.
 
Merci.

n°27435241
Aporia
Posté le 13-08-2011 à 23:21:30  profilanswer
 

Connais-tu la loi de Godwin? On va tout de suite aller à la conclusion: Hitler.

n°27435316
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 13-08-2011 à 23:38:25  profilanswer
 

Aporia a écrit :

Ok, y a du boulot!
 
Merci pour la lecture approfondie et pour les commentaires (même s'ils sont prodigués avec la délicatesse psychologique d'un troll ah ah). La licorne n'est pas nécessaire, le paysage peut être plus "Monet" et moins "aquarelle d'enfant de quatre ans" et les fautes sont rectifiables.
 
En revanche, pour l'intrigue de fond, je n'ai pas le choix, il faut que ce soit de cet ordre-là.
 
J'ai tellement lu ce début que je vais avoir beaucoup de difficultés à prendre du recul et à imaginer quelque chose de différent.[/quote]
 
Y a pas de secret, tu l'oublies dans un coin et tu y reviens dans un an ou deux, il te sera devenu si étranger que tu pourras le réécrire  [:clooney16]  
 
On recommence avec les commentaires en gras
 
[quotemsg=27435110,3158,874566]Si je vous propose des débuts possibles, est-ce que vous pouvez me dire ce qui semble le plus intéressant?
 
idée 1:
 
Grosse baston entre la mère d'Arka et des assassins. La mère réussit in extremis à donner son enfant à un serviteur qui l'emmène à la reine Antiope.
 
Soit elle se bat, soit elle s'occupe de son gamin, elle ne pourra pas tout faire... surtout que l'enfant est probablement à la garde d'une nourrice de toute façon.
 
idée 2:
 
La reine Antiope est en train de planifier une future bataille lorsqu'on lui annonce que quelqu'un (le serviteur) vient d'amener Arka.
 
Ca résout pas le problème de comment il l'a récupérée  ;) ce n'est pas parce que tu ne vois pas la réponse à une question que tu peux passer dessus en espérant que le lecteur ne se rende compte de rien.
 
idée 3:  
 
Les assassins viennent de tuer la mère d'Arka et sont embêtés avec le bébé parce qu'ils n'ont pas reçu d'instruction à son sujet. Dans le doute, ils repartent avec et se font à leur tour trucider par une troupe d'amazones, qui récupèrent le bébé.
 
Je serais assassin, je me ferais pas chier, j'écraserais la tête du gamin d'un coup de botte. Je repartirais pas avec sous le bras un nourrisson dont j'ai pas la moindre idée de comment on s'occupe. Ou alors je prendrais la nourrice avec et je la violerais trois fois sur le trajet.
 
idée 4:
 
Chirone (la future tutrice d'Arka, le bébé) vient rendre visite Mélanippè et sa fille. Elle trouve la mère morte et entend le bébé crier parce qu'il a faim. Le bébé est caché derrière un truc, je ne sais pas encore quoi. Chirone ramène le bébé chez les amazones.
 
C'est chaud pour le bébé de survivre sans être repéré, il dormait pendant tout le combat ? [:delarue5]
 
Idée 5:
 
On essaye de caser Arka dans un grand berceau où se trouve la fille nouveau-née de la reine Antiope, Penthésilée. Penthésilée se met à hurler et à taper Arka avec un jouet. Note: les deux filles ne s'aiment pas au début du livre.
 
Rien à dire sur le sujet, j'aime pas les enfants.
 
Idée 6:
 
Un pilleur arrive dans la maison de la mère d'Arka juste après son assassinat. Il trouve Arka vivante, en train de pleurer quelque part. Il décide de la ramener aux amazones pour se faire bien voir d'une guerrière pour qui il en pince.
 
Un type qui ramène un bébé pour séduire une gonzesse  [:hahaguy] surtout une amazone  [:hahaguy] ²
 
Idée 7:
 
... qui ne vient pas pour l'instant.
 
 
Si vous avez une idée en tête, n'hésitez surtout pas. J'ai vraiment besoin d'un regard extérieur, là.


 
Bon OK, ça aide pas  [:transparency]  
 
Pour moi (indépendamment du cliché assassinat de papa maman sauvetage du gamin) aucune de ces idées n'est vraiment vraisemblable.  
 
J'essaie de m'imaginer comment ça aurait pu se produire et voici où ça achoppe :
 
- J'arrive pas à m'imaginer une reine qui s'occupe en direct de ses lardons, ne serait-ce que pour le temps que ça prend (parce que gouverner ça doit être un putain de boulot). Ils doivent être allaités par une nourrice, éduqués par un précepteur, etc.
 
- Je vois mal qui que ce soit d'extérieur à la maisonnée récupérer le gamin, assassin ou passant : a priori l'individu lambda n'a aucun moyen de savoir/prouver que c'est une future princesse, et la plupart ne seront pas "équipés" pour (quel aventurier se promène avec des langes de rechange et une chèvre ?).
 
On peut imaginer un serviteur dévoué qui part avec le bébé, la nourrice qui intervertit les lardons, hurle "sauvez la princesse" en brandissant son propre gamin et en espérant survivre (et se fait trucider) pendant qu'un gars qui a tout compris part avec le "bon" bébé en profitant du temps gagné... En fait, tu devrais te documenter. C'est sûrement arrivé dans l'histoire d'avoir des gens assassinés et des membres de la famille qui s'échappent : comment ça s'est fait ? Il y a aussi de très nombreux usurpateurs qui se sont fait passer pour des morts : qu'est-ce qui a permis de les confondre (et donc quels moyens tu dois donner à ton personnage de se faire reconnaître si c'est dans ton intrigue) ?
 
Enfin, un bébé, c'est chaud quand même à garder en vie. Ca serait beaucoup plus simple à gérer si ton gamin était plus vieux (il saurait se taire et aurait pu se cacher tout seul par ex, et ça rendrait sa fuite avec un serviteur beaucoup plus facile à "imaginer", sans les énormes chausse-trapes qu'on peut y voir sinon.


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°27435364
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 13-08-2011 à 23:46:19  profilanswer
 

En fait, ce que je cherche à mettre en évidence, c'est qu'un des défauts les plus courants en fantasy c'est que les choses ont l'air faciles, et de nombreux obstacles sont oubliés parce que c'est plus simple à gérer. C'est comme ça qu'on a des gens qui ne sont montés à cheval qui tiennent 8h sur une selle sans avoir mal au cul, des crétins qui n'ont jamais tenu une épée et qui ont un talent naturel qui font que sans entraînement (et donc avec 0 muscles) ils tiennent tête aux plus forts escrimeurs, des forgerons qui font une armure (qui pèse rien et qu'on enfile comme un marcel) en cinq minutes...  
 
Si tu veux parler d'une chose aussi invraisemblable (j'ai pas dit impossible, surtout que c'est de la fiction après tout) qu'un bébé qui échappe à un massacre, il faut que tu penses à tous ces obstacles et à ce qui fait qu'ils ont été surmontés, car si tu les laisse dans le flou le lecteur pensera que tu n'as réfléchi à rien, et donc que tu te fous de sa gueule.


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°27435449
Aporia
Posté le 14-08-2011 à 00:16:01  profilanswer
 

En fait, il y a des détails de l'histoire qui ne sont pas révélés sur-le-champ. Le bébé échappe au massacre parce que sa mère a eu le temps de le cacher, et que les assassins (et le commanditaire de l'assassinat) ignorent qu'il existe.
 
Ce n'est pas complètement invraisemblable, a fortiori dans de la fantasy. Mais je reconnais que c'est un peu capilotracté.
 
Donc, comme mon intro est mal tournée et peu accrocheuse, que pensez-vous de celle-ci (et c'est inutile de la lire si vous n'avez pas envie de m'aider à mettre au point un truc correct):
 
 
 
 Chirone se réveilla un peu avant l’aube. Cela faisait des années que la vieille amazone n’avait pas dormi plus de six heures la nuit. C’était toujours ses douleurs dans les épaules et dans le bas du dos qui la tiraient du sommeil, lui rappelant douloureusement tous les matins qu’elle n’était plus trop jeune.  
 Bien que ses forces fussent amoindries par le temps, Chirone conservait le port de tête  fier et la vivacité d’une vraie amazone. Elle avait des yeux bleus ciel perçants et des cheveux très blancs qu’elle nouait en chignon. Un fin réseau de ride circulait sur sa peau mate, et ses bras étaient couverts de cicatrices, témoins des batailles qu’elle avait livrées. Chirone entretenait sa souplesse avec une séance quotidienne d’étirements, ce qui lui permettait de garder une grande aisance dans ses mouvements. Et elle avait vraiment besoin de cette aisance, car la tâche qu’on lui avait confiée _élever Arka_ n’était pas de tout repos.
 Chirone s’extirpa de son hamac et enfila un pantalon bouffant ainsi qu’une courte tunique. Puis elle cintra sa taille de la ceinture amazonienne. Toutes les guerrières avaient leur propre ceinture. Parfois ces ceintures étaient serties de pierres précieuses, si les amazones qui les possédaient étaient riches, et parfois elles portaient les souvenirs des combats que leurs propriétaires avaient menés. Toutes faisaient office d’amulettes et inhalaient la magie des environs. La magie était vue comme une pratique diabolique par les amazones, et une loi existait selon laquelle aucune guerrière ne devait s’en servir.
 La ceinture de Chirone était taillée dans la peau d’un chamois des Hauts-Monts. C’était elle qui l’avait tué, ce que plus d’un pensaient impossible. Quelques gemmes bleues étaient serties dans le cuir, placées de manière à former un élégant motif. Chirone aimait beaucoup sa ceinture. On lui avait donné le jour de son adoubement, et depuis elle ne l’avait jamais quittée. C’était une partie d’elle-même.
 Chirone se rendit sur la terrasse de l’arbre-cabane et mangea une galette aux noix en grimaçant à chaque fois qu’elle tombait sur un bout de coquille incrusté dans la pâte. C’était Arka qui avait confectionné les galettes. Chirone ne put s’empêcher de sourire en pensant que sa pupille n’avait vraiment rien d’une cuisinière. Elle finit néanmoins la galette et alla s’accouder à la rambarde de la terrasse pour regarder les premières lueurs de l’aube illuminer la forêt de mille couleurs. Après avoir farfouillé dans ses poches, la vieille amazone alluma sa pipe et se mit à faire des ronds de fumée en admirant les alentours.  
De son point de vue, elle pouvait à la fois observer ce qui se passait au-dessus de la forêt et ce qu’il se passait en-dessous. En effet, la terrasse se trouvait au niveau de la cime des arbres de la forêt, ce qui lui permettait de voir aussi bien la mer verte formée par les ramures que les sous-bois, déserts en cette heure matinal. Au loin, on pouvait discerner les neiges éternelles des Haut-Monts, qui semblaient encore plus blanches le matin. Plus loin encore, derrière la forêt, se trouvait la plaine de Nemno, dont la couleur rouge flamboyait avec le lever du soleil. Dans le ciel d’un bleu pur, des oies volaient en V en direction du sud. A voir un tel spectacle, on ne pouvait penser qu’il puisse régner dans le pays autre chose que la paix et l’abondance. Mais Chirone savait bien qu’un élément du tableau, trop éloigné pour être vu par des yeux humains, ternissait toute la beauté étalée sous ses yeux. C’était les lointaines montagnes frontières. La vieille amazone fronça les sourcils et resta un long moment à regarder l’horizon.  
Quand sa pipe s’éteignit, elle se leva et descendit l’échelle adossée à l’arbre-cabane en pestant contre ses articulations douloureuses. Arrivée en bas, elle partit chercher sa jument dans un des enclos installé non loin de là.
Pendant ce temps, une fillette de onze ans dormait à poing fermés dans un hamac qui se balançait doucement lorsqu’elle changeait de position. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, lui donnant un air angélique. Personne n’aurait songé à réveiller une petite fille qui semblait si bien dormir.
_Arka ! ARKA ! Allez, réveille-toi, espèce de limace ! On va s’entraîner !
 Arka se réveilla aussi sec. D’ordinaire, le rugissement d’un dragon n’était pas suffisant pour la tirer du sommeil. Mais depuis que Chirone avait débarqué un matin dans sa chambre en tenant dans la main une cruche remplie à ras bord de l’eau très fraîche de la marre d’à côté, elle avait pris l’habitude de se réveiller à la première semonce.
 
 
 
 
Je démarre ici directement sur le chapitre 2. Le problème, c'est qu'il y a plein de notions inconnues du lecteur que j'étais censée introduire dans le chapitre 1 (arbre-cabane, amazone, Arka, Chirone etc) et qui arrivent ici en vrac. De plus, j'imagine que la description de la ceinture et celle de la forêt sont trop longues. Qu'en pensez-vous?
 
Merci d'avance pour toutes les remarques constructives.


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Bienheureux les fêlés car ils laisseront passer la lumière
n°27435465
Aporia
Posté le 14-08-2011 à 00:22:13  profilanswer
 

Ah désolé Biezdommy, je n'avais pas vu ta réponse précédente. Merci pour le commentaire des idées.
 
Je sais que ça va paraître paradoxal, étant donné la première intro que j'ai proposé, mais après réflexion... je veux éviter un début trop mélodramatique/baston. En fait je préférerais que le sauvetage du bébé soit simplement rapporté par un personnage, et non décrit.

n°27436369
Merome
Chef des blorks
Posté le 14-08-2011 à 11:10:03  profilanswer
 

biezdomny a écrit :

En fait, ce que je cherche à mettre en évidence, c'est qu'un des défauts les plus courants en fantasy c'est que les choses ont l'air faciles, et de nombreux obstacles sont oubliés parce que c'est plus simple à gérer. C'est comme ça qu'on a des gens qui ne sont montés à cheval qui tiennent 8h sur une selle sans avoir mal au cul, des crétins qui n'ont jamais tenu une épée et qui ont un talent naturel qui font que sans entraînement (et donc avec 0 muscles) ils tiennent tête aux plus forts escrimeurs, des forgerons qui font une armure (qui pèse rien et qu'on enfile comme un marcel) en cinq minutes...


 
Je dirais que c'est le principe même de la Fantasy qui fait que j'aime pas ce genre.
 
On a toujours l'impression que l'auteur cède à la facilité.
Genre le héros d'un coup sait faire une boule de feu ou s'envole, alors que 5 pages avant, s'il avait utilisé ces pouvoirs, il n'aurait pas eu tous ces problèmes...


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Ceci n'est pas une démocratie
mood
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