celdasco a écrit :
Bon, voila un extrait. désolé si il y'a des fautes. je ne pense pas, j'ai corrigé au fur et a mesure.Et ceci n'est pas un chapitre, seulement l'extrait de début.Et Popeye, si tu pouvais être plus clair dans tes messages...
Pour l'histoire, ce n'est pas de l'héroic-fantaisy. C'est du réel, j'usqu'a ce que le(s) héros(ïne) atteignent l'Irlande.Bonne lecture! Paris, 1948. Après-guerre
La porte de la bibliothèque claqua. Tel une furie, le surveillant bondit dans la salle et interrompit lorphelin en pleine lecture.
− Encore là, toi !
Lenfant sursauta et vit Monsieur Rabot, écumant de rage. A son regard flamboyant, Gwenaël su tout de suite quil aurait de gros ennuis.
− Tout les élèves doivent être dans leur lit a neuf heures ! aboya le pion Cest la troisième fois en deux semaines que je te prends en train de lire alors quil est dix heures passées !Tu vas avoir des ennuis, petit.
Destination : le bureau de Monsieur le Directeur !
Il prit brutalement le bras de Gwenaël et le traîna dans le couloir.
− Non, pitié msieur, pas chez le Directeur ! Sil vous plaît ! Jentretiendrais le dortoir pendant un mois, je copierais des lignes ! Mais pitié, pas chez Monsieur le Directeur !
− Ras le bol de vos conneries. Cette fois, pas de sursis. Je veillerais a ce que tu finisse au cachot pendant au moins une semaine !
Sur ces mots, il mit a Gwenaël une bonne paire de baffes et le mena a la partie la plus haute de lorphelinat, le clocher, servant dappartements au Directeur, sourd au lamentations de lenfant. Ils empruntèrent bientôt lescalier en colimaçon permettant daccéder au bureau du directeur de létablissement. Arrivé devant la porte, Monsieur Rabot frappa à la porte à laide du lourd heurtoir de bronze.
− Qui est-ce ?
− Cest moi, Monsieur Rabot. Je vous amène un récalcitrant !
− Entrez, je vous prie.
Le surveillant poussa Gwenaël devant lui en grognant un ordre au jeune garçon.
− Je lai surprit en train de lire dans la bibliothèque. Cest la troisième fois en deux semaines.
Si je peux me permettre, jaimerais vous formuler une requête.
− Laquelle ?
− Je demande pour ce garnement au moins une semaine de cachot.
− Que lisait-tu quand tu tes fait prendre par Monsieur Rabot ?
− Un livre sur lIrlande.
− Je me ferais un plaisir de te le restituer. Tu en en auras bien besoin de toute manière.
− Oh, merci ! fit Gwenaël Mais pourquoi en aurais-je tant besoin, Monsieur le Directeur ?
− Parce quil toccupera pendant tes deux semaines au cachot.
Le sang du jeune homme se glaça et le surveillant intervint : − Mais Monsieur ! Ce vandale ne doit pas avoir de divertissements au cachot ! Cest vous même qui avez imposé cette règle !
− Rassurez vous, ce nest pas pour lire que ce gamin aura son livre au cachot, cest pour le recopier
LIrlande était appelée par les Anciens, lîle dErin. La religion de cette île était polythéiste, elle comportait une foultitude de dieux différents, dont Lug, Dagda et bien dautres. − Quelle peau de vache, ce Rabot. Me filer un bouquin soporifique à la place de lautre
Gwenaël suait a grosses gouttes. La chaleur de la petite pièce était intenable. Contrairement aux cachots classiques, celui-ci nétait pas dans les sous-sols mais au deuxième étage. Il ny avait aucune fenêtres et aucun meubles, exempté une chaise inconfortable, un pupitre et ce que lon aurait pu appeler un lit si il yavait eu ne serait-ce quune paillasse faisant guise de matelas. Non, ce nétait pas un lit mais une planche de bois posée à même le sol. C était toujours plus confortable que les pavés rebondis sur lequel il était fréquent que les punis se tordent une cheville.
LIrlande était et est toujours divisé a quelques choses près en cinq régions : le Leinster du Nord, le Leinster du Sud, le Munster, le Connacht et lUlster. Actuellement, le Leinster du Nord et celui du Sud ne font désormais plus quun. En revanche, lUlster est devenu depuis une contrée appartenant au Royaumes Unis.− Mais je le sait, que les deux Leinster ont fusionné ! Ce serait bien le diable si je ne connaissais pas la géographie de mon pays dorigine !
Il repensa aux événements qui lavaient amené ici. Le coup classique : sa mère meurt, laissant seul Gwenaël et son père. Celui-ci, deux ans après, pour des raisons obscures, celui-ci se voit enlever la garde de son enfant avec interdiction de le revoir. Gwenaël, alors age de six ans est placé en pension, à Paris. Son père, fou de chagrin, se jeta du haut dune falaise trois mois après lentrée de son fils en pension. Le jeune garçon se retrouve donc à lorphelinat du Clocher de la Lune, dans un bourg aux alentours de la capitale.
Il fût brusquement tiré des ses rêveries par une voix moqueuse qui sélevait de derrière les barreaux :
− Alors Gwenaël, on parle tout seul maintenant ?
− Fiche moi la paix, Jules.
Sourd a sa remarque, le dénommé Jules continua : − Cest pas gentil, gentil ce que tu disais a propos de Monsieur Rabot, nest-ce pas ?
− Cest bon, tout le monde lappelle comme ça.
− Jai deux cent lignes à copier. Si tu les faits a ma place, je ne te dénoncerais pas à Rabot.
− Daccord, de toute façon, cest mieux que de faire trois jours de cachot en plus.
Jules eu un sourire satisfait, indiqua à Gwenaël la phrase à recopier et tourna les talons. Ce nétait pas commode de se frotter a lui : il était fort comme pas deux et était aussi solide quun roc. Il avait des yeux verts et une peau très blanche, ce qui lui donnait lair dun fantôme. Gwenaël était très frêle, au plus grand plaisir de ses camarades qui lui donnait leurs devoirs sous peine de gros ennuis
. Ils nen disaient jamais plus, mais le jeune garçon se doutaient de ce qui lui arriverait si il ne se pliait pas a leurs volontés. Ayant un caractère assez fort, il tenait souvent tête à ses camarades, avant de finalement céder à leurs caprices. Aujourdhui, il préférait mettre sa grande gueule de côté.
Chaque jours de ces deux semaines, il écrivit du matin au soir et sendormait avec une affreuse douleur au poignet. Il eu tout le temps de réfléchir, pendant son séjour au cachot et concocta un plan ayant pour but de servir son rêve le plus cher : sévader de lorphelinat et rejoindre son pays natal par tout les moyens. Bref, il voulait rejoindre la terre dIrlande.
Pendant les deux mois qui suivirent son long passage au cachot, il prépara tous les éléments nécessaires à accomplir son dessein. Il rechercha tout dabord dans les archives de la bibliothèque un plan précis de lorphelinat et lappris par cur. Il vola un petit atlas des environs et proposa ses services aux autres élèves pour faire leurs devoirs contre quelques pièces. Il eu tout de suite une bonne clientèle et dû instaurer un roulement : Il ne prenait pas plus de deux " clients " par jour. Il trouva même un système permettant à celui qui payait une taxe de passer en priorité. Gwenaël gagna rapidement trois cents francs en un mois et demi. Au cours des deux dernières semaines, il subtilisa des vivres dans la cuisine de lorphelinat. Le grand jour approchait, dans quelques heures, il serait soit hors de cet orphelinat de malheur, soit dans le cachot tant redouté par les pensionnaires du Clocher de la Lune.
J'èspere que ça vous a plu.Mais pas trop pour que le plagiat ne valent pas le coup.
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