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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°61476506
Toonnette
Posté le 30-11-2020 à 01:22:52  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Bravo à ceux qui ont terminé le NaNo cette année. Pour ma part c'est resté à l'état de "je vais peut être m'y mettre" jusqu'à "ah merde, on est le 29 novembre, tant pis !".
Les seuls trucs que j'aurais écris ce sont mes chroniques de bouquins et ça doit avoisiner les ... 5000 mots à vue de pif.
Mais les idées et l'envie d'écrire sont revenues, je ne désespère pas pour les prochains jours.


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Sans la musique, la vie serait une erreur.
mood
Publicité
Posté le 30-11-2020 à 01:22:52  profilanswer
 

n°61575126
k_raf
Totally nuts!
Posté le 10-12-2020 à 22:58:33  profilanswer
 

https://www.zupimages.net/up/20/50/ephl.jpg

n°61575145
Profil sup​primé
Posté le 10-12-2020 à 23:02:08  answer
 

Drapal

n°62207686
true-wiwi
Posté le 23-02-2021 à 19:30:02  profilanswer
 

:hello:
 
Je veux recommencer à écrire, j'ai déjà fait deux trois trucs sans grand intérêt littéraire mais ça me botte.
 
J'ai un thème que je souhaite traiter et je me dis qu'un roman comme premier format, ça va pas être la meilleure solution.
 
Du coup je pensais plutôt faire un recueil de nouvelles sur un thème donné.
 
Je vois en FP "qu'il vaut mieux avoir en tête le scénario" mais dans ce format là, est-ce que c'est valable aussi ?
 
Je prends les bons conseils :jap:


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It's a simple mistake to make, to create love and to fall.
n°62210818
Monsieur A
Posté le 24-02-2021 à 09:03:00  profilanswer
 

Y'a deux techniques :
- Soit tu prévois toute ta structure avant de coller tes mains sur un clavier : dessin, tableau excell, temporalité des événements, temporalité de ce que tu vas raconter...
- Soit t'y vas comme un con, chapitre un, paragraphe un, ligne une, et tu commences.
 
Perso, je suis de la deuxième école, elle marche bien chez moi. En écrivant, tout se structure et s'enrichit. Et j'aime voir où mes personnages vont, je laisse courir le récit. Souvent, je me surprends... et c'est mon plaisir d'écrire.
Une sorte d'onanisme littéraire :o


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Ma galerie perso  
n°62221982
Blve Psy
Posté le 25-02-2021 à 12:13:44  profilanswer
 

Mwé et c'est comme ça que t'arrives à un premier jet que tu détestes, plein d'incohérences et de personnages qui surgissent et disparaissent de nulle part, et que tu ne corrigeras jamais tant la tâche paraît insurmontable :D


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OMAGAD !!! :|
n°62222005
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 25-02-2021 à 12:16:11  profilanswer
 

Perso c'est pourtant le conseil que je donne à tous les débutants: "finissez votre bouquin, peu importe si c'est une merde infâme, avancez sans jamais regardez en arrière sinon vous allez couler sous le poids de votre propre perfectionnisme".
 
Une fois que vous aurez votre étron, il sera bien temps de le corriger et de l'affiner. C'est mille fois plus facile et agréable de fluidifier un texte que de l'écrire.


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°62222059
Blve Psy
Posté le 25-02-2021 à 12:22:35  profilanswer
 

J'ai fait comme ça et... mon message précédent :o Là j'expérimente un truc entre les deux (car c'est vrai que les idées viennent en écrivant), j'ai fait un début de plan, je commence à écrire, je change le plan au fur et à mesure que j'écris quand c'est nécessaire, et vice versa.


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OMAGAD !!! :|
n°62223067
true-wiwi
Posté le 25-02-2021 à 14:18:21  profilanswer
 

Je vais tenter comme ça. Je vois surtout que si je commence à écrire un truc, j'aurais envie de continuer parce que j'aurais vu un avancement.

 

Merci pour les conseils  :jap:


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It's a simple mistake to make, to create love and to fall.
n°62223194
Blve Psy
Posté le 25-02-2021 à 14:28:44  profilanswer
 

Ce lien aussi vieux que les internetz est assez intéressant :
https://www.advancedfictionwriting. [...] ke-method/
 
Même si ça ne répond pas à tout (par exemple : "j'ai une vague idée de scénario mais absolument aucune quant aux 3 désastres qui sont censés le ponctuer selon cette page" :o), c'est assez inspirant.


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OMAGAD !!! :|
mood
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Posté le 25-02-2021 à 14:28:44  profilanswer
 

n°62223386
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 25-02-2021 à 14:43:55  profilanswer
 

Je pense surtout qu'il faut avant tout veiller à l'ordre du sens des mots, "j'échelle à la grimpe" sera peut-être moins compréhensible en première lecture à "je monte en barrant", même si le personnage de l'escaladeur est secondaire. A mon avis.

n°62274450
liord
Posté le 03-03-2021 à 17:56:49  profilanswer
 

Bonjour,  
 
je pose ici un mémo à moi-même de venir lire, et relire jusqu'à l'absorption les conseils donnés ici.
 
Jusqu'à être capable, peut-être, ou pas, de soumettre mes propres écrits à ce que je me représente encore pour l'instant comme de la vindicte populaire.
 
:)

n°62274477
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 03-03-2021 à 17:59:56  profilanswer
 

File un bout, c'est légal [:les-martin:7]

n°62291795
liord
Posté le 05-03-2021 à 13:22:54  profilanswer
 

Lorsque j'aurai 3 grammes dans le sang et plus aucune inhibition, ça devrait passer crème.

n°62600672
cypresvert
Posté le 08-04-2021 à 16:30:47  profilanswer
 
n°62602249
RadjoN
Ex Renard1984
Posté le 08-04-2021 à 19:28:45  profilanswer
 

Je ne savais pas que les gens  envoyaient autant leurs manuscrits... Surtout quand on lit à travers les lignes,  c'est des textes peu relus, peu retravaillé, presque des premiers jets. Je me demande combien de journal intime, de roman autobiographique racontant leur petite vie sans intérêt littéraire il doit y avoir.


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On ne le dira jamais mais restez en forme. Revenir c'est plus difficile que d'y rester.
n°62602385
k_raf
Totally nuts!
Posté le 08-04-2021 à 19:44:20  profilanswer
 

Mon journal du confinement

n°62602543
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 08-04-2021 à 20:02:10  profilanswer
 

Signé X. Dupont de Ligonnès ?

n°62604326
BoraBora
Dilettante
Posté le 09-04-2021 à 00:27:27  profilanswer
 

liord a écrit :

ce que je me représente encore pour l'instant comme de la vindicte populaire.
 
:)


Un petit complexe de persécution ?  :o


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Qui peut le moins peut le moins.
n°62619179
Sanctus Vi​ncere
Bel-li-o Gra-ci-a-asse
Posté le 10-04-2021 à 20:19:47  profilanswer
 

Bon jme lance avec ma page du jour :o
 
J'ai qu'une idée assez vague du scénario, et y a des points qui bloquent, alors plutôt que de procrastiner sur le plan j'ai écrit un peu pour voir ce que ça pourrait donner.
 

Citation :

Il regarda par les persiennes aux lames sèches à en craquer, tapissées de poussières ; le soir déjà tombait sur la ville. En face de lui, Julien voyait la mairie ; à sa gauche, l’église, sur l’horloge de laquelle il voyait qu’il était 07h30. Du bar en dessous lui provenaient des éclats de voix : les derniers clients se hâtaient de terminer leur verre, voire d’en commander un nouveau pour ceux qui avaient le plus de choses à noyer, afin de rentrer pour le début du couvre-feu, instauré ici dès 8 heures par l’occupant. Il soupira – le regrettant instantanément, tellement cela souleva-t-il de poussière – et se mit à réfléchir. Il avait faim. Comment allait-il remédier à cela ? Il n’avait pas d’argent et, quand bien même il en aurait eu, il doutait que d’aller faire les courses soit vraiment une bonne idée. Il devait, aussi incroyable que cela puisse toujours lui paraître, se faire à l’idée qu’il était désormais un fugitif et, à ce titre, probablement recherché et passible d’une peine grave. Il n’avait, somme toute, pas qu’une seule solution à peu près réaliste : il devrait sans doute se résoudre à voler sa pitance. Et cela ne le réjouissait guère : le voisinage ne tarderait pas à se plaindre d’un voleur dans les parages, et cela signifiait donc que la police mettrait, tôt ou tard, la main sur lui. Il n’avait d’ailleurs jamais volé, aussi peut-être même serait-il découvert dès le lendemain de son forfait.
 
Une voix féminine retentit d’en bas, l’arrachant à ces sombres pensées. « C’est l’heure ! Dehors ! » disait-elle gaiement. Mais, avant même qu’il n’eut pu réellement discerner les mots, cette voix déclencha chez lui une étrange sensation, à la fois brûlante et glacée, qui lui parut envahir son bas-ventre, et irradier dans tout son être. Une sensation animale et primale, sombre, dangereuse, qu’il ne connaissait pas mais qui paraissait avoir été enfermée en lui depuis longtemps, qu’il avait tâché de laisser enfermer dans les tréfonds de ses entrailles sans même s’en rendre compte. Cette voix, mon Dieu ! Se pourrait-il que ce soit... non ! Il avait cherché à ne jamais la revoir, il avait passé sa vie à redouter la recroiser, et sans doute aussi, peut-être, à l’espérer. Il se contorsionna devant la fenêtre, tâchant d’apercevoir la terrasse du bar sans qu’on ne puisse le voir, lui, de l’autre côté des carreaux. Il entendit rire la voix ; un client, visiblement, tâchait de faire du charme à sa propriétaire :
« J’habite bien plus proche d’ici que toi, tu ne veux pas venir passer la nuit chez moi ? Tu risques de te faire attraper par la patrouille, sinon ! » dit l’homme sur un ton léger.
« J’ai un laisser passer jusqu’à 20h30, aussi, je ne viendrais pas plus chez toi qu’hier, et pas plus que demain, Fernand ! » lui répondit-elle du tac au tac, sur le même ton rieur.
« Ahah, entendu, mais je pense que tu le regretteras ! A demain, Lucille ! »
 
Ce prénom glaça le sang de Julien : il n’y avait plus de doute, c’était bien elle. Il entendit les bruits d’une porte que l’on ferme à clef, et puis un bruit de ferraille et le léger son d’une sonnette qui vient de vibrer : une bicyclette que l’on mettait sur la route.  Il ne vit de Lucille que le blond de ses cheveux, mais cela suffit pour le contraindre à s’asseoir par terre : car il venait bien de voir passer celle que, depuis toutes ces années, il s’était efforcé d’oublier, sans jamais vraiment y parvenir.


Message édité par Sanctus Vincere le 10-04-2021 à 20:31:33
n°62626080
Sanctus Vi​ncere
Bel-li-o Gra-ci-a-asse
Posté le 11-04-2021 à 19:21:40  profilanswer
 

Une autre page, plus proche de la fin. Les noms des persos ne sont pas fixes, il faudra que j'y passe un peu de temps. Pour faire court :
 
-Julien : le héros
-Bernard : le méchant. Chef de la police d'une ville de moins de 10k habitants (c'est important :o) durant la WW2 et ancien camarade de classe du héros.
-Lucille : ex-camarade de classe des deux précédents, Julien a toujours été amoureux d'elle sans jamais oser l'approcher :eric: C'est un personnage à problème pour le moment, j'ai du mal à définir son rôle autre que "intérêt amoureux du héros". J'aimerais, au contraire, en faire une femme un peu forte.
-Albert : amant de Lucille. Ne sert à rien dans cet extrait mais y est mentionné donc je vous le mets :o
 
 

Citation :

Le bras toujours tendu, maintenant fermement son revolver braqué sur Bernard, Julien détourna légèrement les yeux sur sa gauche. Il y vit Albert, des tâches de sang disparates sur le visage et les vêtements, le regardant avec des yeux emplis de désespoir, comme l’implorant silencieusement  de faire quelque chose. Entre le canon de son arme et Bernard, Lucille, qui, il le savait à présent, jamais ne lui appartiendrait. Bernard, les yeux luisant de rage, maintenait fermement la lame de son poignard sur la gorge de la jeune femme, cette même gorge que, vingt années plus tôt, dans ses rêves d’adolescent, Julien s’était vu explorer la surface blanche et délicate de la pointe de ses lèvres. Les alliés, bientôt, célèbreraient la victoire dont ils avaient été les artisans. Lucille et Albert, à nouveau, pourraient filer le parfait amour, et les sentiments chauds et feutrés qui lui restaient de son enfance chérie allaient disparaître à tout jamais avec leur union. Que lui resterait-il alors à lui, Julien, quand tout serait fini ? La vie qu’il avait dernièrement réussi à créer, la seule à lui avoir jamais fourni un sentiment d’existence et d’accomplissement, allait disparaître, elle aussi : où irait-il, lorsque la guerre serait finie ? Ces questions, dans son esprit, se succédaient, et chaque fois qu’il y répondait par cette sempiternelle réponse, RIEN, il lui semblait qu’il devenait un petit peu moins humain, que sa présence sur cette Terre était un petit peu moins justifiée. Il comprenait désormais que tout ceci n’était plus son combat, et peut être même, ne l’avait jamais été ; quoi qu’il fasse, il n’y avait, pour lui, plus rien à gagner. Tous ses efforts avaient été vains. Une profonde lassitude l’envahit, et il baissa légèrement son arme, presque prêt qu’il était à tourner le dos à ces trois personnes qui lui faisaient face et qu’il ne connaissait plus.
 
Interprétant ce frémissement de l’arme de Julien comme une victoire, Bernard éclata d’un rire sardonique :
 
-Alors ? On se dégonfle ? C’est bien, Julien ! C’est ça qu’on attend de toi et qu’on a toujours attendu de toi ! Un comportement soumis, qui laisse la place à ceux qui ont vraiment le pouvoir de changer les choses, de transformer ce monde ! Va-t’en, et je laisserais ta princesse s’en aller ! Et alors, tu pourras à nouveau l’imaginer se faisant sauter par quelqu’un qui n’est pas toi, et tu pourras rejoindre les rangs des gens que j’administre sans broncher, comme tu l’as toujours fait ! Et tu verras, il n’y aura plus de problèmes, je te le promets ! Vas-y, pose ton arme et mets fin à tout cela, de la manière dont tu as toujours vécu ta vie jusqu’à maintenant : sans rien faire. Cela vaut mieux pour toi !  
 
Julien remonta le regard, et croisa les yeux haineux de Bernard. Au fond de son être, il sentit un feu ardent ; il avait débarrassé son âme de tout le superflu, et il comprit qu’il ne ressentait alors plus que le seul sentiment qui l’avait porté toutes ces années, qui n’était pas l’amour qu’il portait à une femme à qui il n’avait jamais osé parler, qui n’était pas une quête de sens dans un monde où il n’en avait jamais vu aucun, mais uniquement la haine, terrible, implacable, froide, et la volonté de se venger de ceux qui un jour avaient ajouté, de manière arbitraire, à ses souffrances, à commencer par le premier d’entre tous, Bernard, qui à l'école l'avait persécuté allant jusqu'à ouvrir les toilettes dans lesquelles il s'était réfugier avec un tournevis pour l'y rouer de coups, et qui au début de la guerre n’avait pas hésité à l’envoyer croupir dans une geôle nazie pour préserver son poste minable de chef corrompu d’une institution corrompue au service d’un Etat corrompu.  
 
-Il y a toujours eu un truc qui m’a surpris, chez toi, Bernard, lâcha Julien d’un ton flegmatique.
 
-Je sais ! répondit l’autre. Mon poing gauche quand, dans un coin de la cour de récréation, par surprise, je te le décrochais en pleine gueule, tu sais, juste dans l’arrête du ment...
 
Une détonation retentit, coupant net la réponse de Bernard. Lucille, soudainement, tomba vers l’avant, comme si les bras de son tortionnaire avaient cessé d’exercer sur elle la moindre pression. Elle n’évita la chute que par un réflexe qui fit tressaillir les muscles tout au long de ses jambes, et elle se rua vers Albert, se jetant au sol auprès de lui.
 
Bernard vacilla quelques instants sur ses jambes, la main plaquée contre son épaule gauche, celle qui dépassait le plus de derrière le coup de Lucille, lorsque, quelques secondes auparavant, il la maintenant auprès de lui. Il ouvrit la bouche, tâchant de dire quelque chose, de crier peut être, alors qu’il apercevait son sang sombre commencer à ruisseler entre ses doigts crispés, mais aucun son n’en sortit. Le chef de la police tomba au sol, d’abord assis, puis s’étalant de tout son long vers l’arrière.
 
Julien s’approcha de lui de son pas lent et nonchalant. Une fois au-dessus de Bernard, il braqua son revolver vers son visage, d’un bras parfaitement ferme et dénué de tout tremblement. Quelque part, au-dessus, dans le ciel de la ville rendu rouge par les incendies causés par le bombardement, des bruits de moteurs d’avions et de mitrailleuses se firent entendre, auxquels succéda rapidement le sifflement caractéristique d’un avion irrémédiablement touché et en perte rapide d’altitude. L’appareil termina sa course dans la façade de la maison voisine, à vingt mètres d’eux peut être, dans un vacarme assourdissant de tôle pliée et de verre brisé. Le souffle du choc fit voler les pans et la ceinture du manteau de Julien, mais celui-ci, imperturbable, ne bougea pas d’un pouce.
 
-C’est cette capacité que tu as à m’avoir toujours donné envie de te tuer durant ces vingt dernières années, quand bien même tu te planquerais héroïquement derrière la seule femme que j’aurais eu envie d’aimé.
 
Et, avant même que Bernard n’eut pu réagir, il pressa la détente.

n°62635519
Klisstoris​s
Inacceptaaaableee
Posté le 12-04-2021 à 21:10:45  profilanswer
 

Salut ! C'est beau de t'être lancé et de venir partager. J'essaie moi aussi d'écrire, et j'ai fini un premier bouquin dont je continue les corrections. Donc pas du tout un expert, loin de là, mais j'ai fait une relecture de tes deux extraits, pas forcément à fond mais quand même, et j'ai quelques conseils. Tu préfères ici ou en MP ?


Message édité par Klisstoriss le 13-04-2021 à 08:50:39

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''Qu'on m'apporte du vin fort, des poulardes grasses, et des femmes grasses et qui sentent fort !''
n°62639775
Sanctus Vi​ncere
Bel-li-o Gra-ci-a-asse
Posté le 13-04-2021 à 11:22:41  profilanswer
 

Bin je dirais ici, c'est le but du topic :o

n°62639948
Klisstoris​s
Inacceptaaaableee
Posté le 13-04-2021 à 11:38:56  profilanswer
 

Citation :

Il regarda par les persiennes aux lames sèches à en craquer, tapissées de poussières ; le soir déjà tombait pas forcément nécessaire cet ordre sur la ville. En face de lui, Julien voyait la mairie ; à sa gauche, l’église, sur l’horloge de laquelle il voyait qu’il était 07h30 reformuler, un peu lourd. Du bar en dessous lui provenaient reformuler, ils parvenaient si tu veux des éclats de voix : les derniers clients se hâtaient de terminer leur verre, voire d’en commander un nouveau pour ceux qui avaient le plus de choses à noyer, afin de rentrer pour le début du couvre-feu, instauré ici dès 8 heures par l’occupant phrase un peu à rallonge. Il soupira – le regrettant instantanément, tellement cela souleva-t-il de poussière – et se mit à réfléchir. Il avait faim un peu abrupt et esseulé comme segment de narration. Comment allait-il remédier à cela ? Il n’avait pas d’argent et, quand bien même il en aurait eu, il doutait que d’aller faire les courses soit vraiment une bonne idée. Il devait, aussi incroyable que cela puisse toujours lui paraître, se faire à l’idée qu’il était désormais un fugitif et, à ce titre, probablement recherché et passible d’une peine grave. Il n’avait, somme toute, pas qu’une seule solution à peu près réaliste : il devrait sans doute se résoudre à voler sa pitance. Et cela ne le réjouissait guère : le voisinage ne tarderait pas à se plaindre d’un voleur dans les parages, et cela signifiait donc que la police mettrait, tôt ou tard, la main sur lui. Il n’avait d’ailleurs jamais volé, aussi peut-être même serait-il découvert dès le lendemain de son forfait. tu as des phrases au rythme un peu saccadé je trouve, ca pourrait gagner en fluidité
 
Une voix féminine retentit d’en bas, l’arrachant à ces sombres pensées. « C’est l’heure ! Dehors ! » disait-elle gaiement. Mais, avant même qu’il n’eut pu réellement discerner les mots, cette voix déclencha chez lui une étrange sensation, à la fois brûlante et glacée, qui lui parut envahir son bas-ventre, et irradier dans tout son être encore une phrase un peu longue je trouve. Une sensation animale et primale, sombre, dangereuse, qu’il ne connaissait pas mais qui paraissait avoir été enfermée en lui depuis longtemps, qu’il avait tâché de laisser enfermer dans les tréfonds de ses entrailles sans même s’en rendre compte pareil ici, et fais attention aux adjectifs qualificatifs trop nombreux, cela alourdit la narration. Cette voix, mon Dieu ! Se pourrait-il que ce soit... non ! Il avait cherché à ne jamais la revoir, il avait passé sa vie à redouter la recroiser, et sans doute aussi, peut-être, à l’espérer. Il se contorsionna devant la fenêtre, tâchant d’apercevoir la terrasse du bar sans qu’on ne puisse le voir, lui, de l’autre côté des carreaux. Il entendit rire la voix maladroit; un client, visiblement, tâchait de faire du charme à sa propriétaire :
« J’habite bien plus proche près d’ici que toi, tu ne veux pas venir passer la nuit chez moi ? Tu risques de te faire attraper par la patrouille, sinon ! » dit l’homme sur un ton léger.
« J’ai un laisser passer jusqu’à 20h30, aussi, je ne viendrais viendrai pas plus chez toi qu’hier, et pas plus que demain, Fernand ! » lui répondit-elle du tac au tac, sur le même ton rieur.
« Ahah, entendu, mais je pense que tu le regretteras ! A demain, Lucille ! »
 
Ce prénom glaça le sang de Julien : il n’y avait plus de doute, c’était bien elle. Il entendit les bruits d’une porte que l’on ferme à clef, et puis un bruit de ferraille et le léger son d’une sonnette un peu répétitif qui vient de vibrer : une bicyclette que l’on mettait sur la route.  Il ne vit de Lucille que le blond de ses cheveux, mais cela suffit pour le contraindre à s’asseoir par terre : car il venait bien de voir passer celle que, depuis toutes ces années, il s’était efforcé d’oublier, sans jamais vraiment y parvenir.


 
Au niveau du style je pinaille certainement un peu. Y a des formulations que je changerais, mais c'est un goût personnel. J'ai aussi un style un peu complexe donc je comprends, mais faudrait parfois alléger quelques trucs. Si on te le redit, tiens en compte, sinon c'est peut être juste moi ! Autrement je pense que ton extrait est pas mal, ça donne un peu le ton, c'est intriguant, et ta description est sobre, ce qui est toujours sympa. Je pense que tu pourrais espacer un peu le texte, faire des paragraphes, c'est un peu un pavé :D
 
Le second extrait :
 

Citation :

Le bras toujours tendu, maintenant fermement son revolver braqué sur Bernard, Julien détourna légèrement les yeux sur sa gauche. Il y vit Albert, des tâches de sang disparates bof, je pense pas que ce soit ce que tu voulais dire sur le visage et les vêtements, le regardant avec des yeux emplis de désespoir, comme l’implorant silencieusement  de faire quelque chose. Entre le canon de son arme et Bernard, Lucille, qui, il le savait à présent, jamais ne lui appartiendrait. Bernard, les yeux luisant de rage, maintenait fermement la lame de son poignard sur la gorge de la jeune femme, cette même gorge que, vingt années plus tôt, dans ses rêves d’adolescent, Julien s’était vu explorer la surface blanche et délicate de la pointe de ses lèvres un peu lourd, à reformuler. Les alliés, bientôt, célèbreraient la victoire dont ils avaient été les artisans. Lucille et Albert, à nouveau, pourraient filer le parfait amour, et les sentiments chauds et feutrés maladroit qui lui restaient de son enfance chérie pas nécessaire allaient disparaître à tout jamais avec leur union. Que lui resterait-il alors à lui, Julien, quand tout serait fini ? La vie qu’il avait dernièrement réussi à créer, la seule à lui avoir jamais fourni un sentiment d’existence une vie qui procure un sentiment d'existence ? c'est un peu un pléonasme je pense :D et d’accomplissement, allait disparaître, elle aussi : où irait-il, lorsque la guerre serait finie ? Ces questions, dans son esprit, se succédaient, reformuler, t'as pas besoin de l'écrire comme ça et chaque fois qu’il y répondait par cette sempiternelle réponse, RIEN rajoute des guillemets, il lui semblait qu’il devenait un petit peu moins humain, que sa présence sur cette Terre était un petit peu moins justifiée. Il comprenait désormais que tout ceci n’était plus son combat, et peut être même, ne l’avait jamais été ; quoi qu’il fasse, il n’y avait, pour lui, plus rien à gagner. Tous ses efforts avaient été vains. Une profonde lassitude l’envahit, et il baissa légèrement son arme, presque prêt qu’il était maladroit à tourner le dos à ces trois personnes qui lui faisaient face et qu’il ne connaissait plus.
 
Interprétant ce frémissement de l’arme de Julien comme une victoire, Bernard éclata d’un rire sardonique :
 
-Alors ? On se dégonfle ? C’est bien, Julien ! C’est ça qu’on attend de toi et qu’on a toujours attendu répétitif, tu pourrais changer la ponctuation et garder cette formulation quand meme, mais là c'est un peu lourd de toi ! Un comportement soumis, qui laisse la place maladroit à ceux qui ont vraiment le pouvoir de changer les choses, de transformer ce monde ! Va-t’en, et je laisserais laisserai ta princesse s’en aller ! Et alors, tu pourras à nouveau l’imaginer se faisant sauter par quelqu’un qui n’est pas toi d'autre ? moins lourd, et tu pourras rejoindre les rangs des gens que j’administre sans broncher, comme tu l’as toujours fait ! Et tu verras, il n’y aura plus de problèmes, je te le promets ! Vas-y, pose ton arme et mets fin à tout cela, de la manière dont tu as toujours vécu ta vie jusqu’à maintenant : sans rien faire. Cela vaut mieux pour toi !  
 
Julien remonta le regard maladroit, et croisa les yeux maladroit haineux de Bernard. Au fond de son être, il sentit naitre, ou renaitre, serait pas mal ici un feu ardent ; il avait débarrassé son âme de tout le superflu, et il comprit qu’il ne ressentait alors plus que le seul sentiment qui l’avait porté toutes ces années, qui n’était pas l’amour qu’il portait à une femme à qui il n’avait jamais osé parler, qui n’était pas une quête de sens dans un monde où il n’en avait jamais vu aucun, mais uniquement la haine, terrible, implacable, froide, et la volonté de se venger de ceux qui un jour avaient ajouté, de manière arbitraire, à ses souffrances, à commencer par le premier d’entre tous, Bernard, qui à l'école l'avait persécuté allant jusqu'à ouvrir les toilettes dans lesquelles il s'était réfugier avec un tournevis pour l'y rouer de coups, et qui au début de la guerre n’avait pas hésité à l’envoyer croupir dans une geôle nazie pour préserver son poste minable de chef corrompu d’une institution corrompue au service d’un Etat corrompu. c'est trop long, mais la phrase est bien. segmente la, et vire la répétition de corrompu à la fin, je trouve qu'elle n'est pas si élégante pour l'effet que tu veux donner
 
-Il y a toujours eu un truc qui m’a surpris, chez toi, Bernard, lâcha Julien d’un ton flegmatique.
 
-Je sais ! répondit l’autre. Mon poing gauche quand, dans un coin de la cour de récréation, par surprise, a l'oral c'est pas fou ce genre de tournures je te le décrochais en pleine gueule, tu sais, juste dans l’arrête du ment...
 
Une détonation retentit, coupant net la réponse de Bernard. Lucille, soudainement, tomba vers l’avant, comme si les bras de son tortionnaire avaient cessé d’exercer sur elle la moindre pression. Elle n’évita la chute que par un réflexe qui fit tressaillir les muscles tout au long nope, enleve ca, juste les muscles des jambes de ses jambes, et elle se rua vers Albert, se jetant au sol auprès de lui.
 
Bernard vacilla quelques instants sur ses jambes répétition, la main plaquée contre son épaule gauche, celle qui dépassait le plus de derrière le coup cou de Lucille, lorsque, quelques secondes auparavant, il la maintenant maintenait auprès de lui. Il ouvrit la bouche, tâchant tu utilises trop le participe présent dans le texte, à revoir de dire quelque chose, de crier peut être, alors qu’il apercevait son sang sombre commencer à ruisseler entre ses doigts crispés, mais aucun son n’en sortit. Le chef de la police tomba au sol, d’abord assis, puis s’étalant de tout son long vers l’arrière.
 
Julien s’approcha de lui de son pas a moins que ce ne soit son pas habituel et caractéristique, le possessif est inutile lent et nonchalant. Une fois au-dessus de Bernard, il braqua son revolver vers son visage, d’un bras parfaitement ferme et dénué de tout tremblement. Quelque part, au-dessus, dans le ciel de la ville rendu rouge par les incendies causés par le bombardement, des bruits de moteurs d’avions et de mitrailleuses se firent entendre, auxquels succéda rapidement le sifflement caractéristique d’un avion irrémédiablement touché et en perte rapide d’altitude. L’appareil termina sa course dans la façade de la maison voisine, à vingt mètres d’eux peut être voisine ca suffit, dans un vacarme assourdissant de tôle pliée et de verre brisé. Le souffle du choc fit voler les pans et la ceinture du manteau de Julien, mais celui-ci, imperturbable, ne bougea pas d’un pouce.
 
-C’est cette capacité que tu as à m’avoir toujours donné envie de te tuer durant ces vingt dernières années, quand bien même tu te planquerais héroïquement derrière la seule femme que j’aurais eu envie d’aimé. un peu maladroit. le double 'a', la formulation, le 'quand bien meme', le 'planquerais' dont le temps n'est pas adapté ici, idem le 'j'aurais eu envie d'aimer'
 
Et, avant même que Bernard n’eut pu réagir, il pressa la détente.


 
Un peu plus de choses à revoir ici, et tu pourrais donner plus d'impact au passage. On ne ressent pas trop la pression, le suspense, la tension, alors que ca devrait transparaitre je suppose. D'autant plus que le contexte est lui aussi stressant, avec les avions et tout le reste. Bernard est bien dépeint comme un connard, mais Lucille on ne l'entend pas. Tu disais que tu avais du mal à la placer, mais au moins lui donner une apparence genre blanche de peur mais sans trembler, comme si elle se maintenait malgré sa terreur, ce genre de trucs. On pige un peu l'etat d'esprit de Julien mais vite fait. Donc bosser là dessus.


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''Qu'on m'apporte du vin fort, des poulardes grasses, et des femmes grasses et qui sentent fort !''
n°62640847
Sanctus Vi​ncere
Bel-li-o Gra-ci-a-asse
Posté le 13-04-2021 à 13:23:34  profilanswer
 

Merci pour ton commentaire :jap:
 
Pour ceux portant sur le fond, ça vient du fait que j'improvise en grande partie en tapant. Je n'ai qu'une idée assez vague de l'histoire encore. J'espère qu'en écrivant j'aurais des idées qui me permettront de développer mon plan, qui me permettra d'écrire plus, etc... mais je ne suis encore qu'au (tout) début du processus. Pareil, les dialogues... c'est ma bête noire :rofl:  J'espère que quand j'aurais une idée plus claire de la psychologie des personnages j'arriverais à avoir des choses moins kitsch.
 
C'est sympa en tout cas de m'avoir lu et d'avoir donné ta pensée :jap:

n°62642043
Klisstoris​s
Inacceptaaaableee
Posté le 13-04-2021 à 14:56:57  profilanswer
 

Pas de souci :jap:

 

J'ai écrit mon bouquin au fil de la plume aussi mais j'avais quand-même fait un plan assez vague qui delimitait au moins mon intrigue et quelques éléments mineurs. Après c'est parti en sucette rapidement et j'ai adoré le processus d'intégrer ces développements nouveaux dans mon fil établi.  Mais chacun sa manière de procéder, après ça te demandera sûrement de revenir un peu sur tes pas pour étoffer deux trois endroits. J'imagine. Demande aux pros :D

 


Les dialogues ça peut être compliqué ouais, là je trouve qu'ils ressemblent trop à ta narration. Ça fait soutenu et écrit du coup pas super naturel. Pas "kitsch" mais plutôt emprunté, un peu guindé. Ça te viendra plus facilement quand tu auras une idée de la psycho de tes persos, sûrement, mais de mon côté par exemple je ne les ai pas trop différenciés au langage. Ça tient du fait que tous mes persos ou presque sortent du même moule et que je voulais renforcer le contraste avec les persos du second tome, mais je ne me prendrai pas trop la tête sur les dialogues comme reflets des persos. Souvent dans les lectures que je fais j'essaie de voir si oui ou non je pense que tel dialogue colle bien à tel personnage, ou si ce serait interchangeable. Ma conclusion, en dehors de quelques exceptions, c'est qu'à moins que tes persos soient diamétralement différents les uns des autres, le dialogue peut se permettre d'être relativement similaire, et cest surtout avec la narration autour que je cerne les personnages. Bien sûr faut pas généraliser, mais enfin ça me rassure un peu sur le fait que les dialogues, bien que vivants, ne soient pas forcément l'empreinte digitale de mes persos.

 


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''Qu'on m'apporte du vin fort, des poulardes grasses, et des femmes grasses et qui sentent fort !''
n°64359435
Lugz
Posté le 31-10-2021 à 18:08:29  profilanswer
 

Hello. Petite question : Je vais éditer un livre consacré à l'histoire de mon quartier de naissance, il me sera destiné donc ça sera juste un exemplaire (fichier PDF à la base). C'est ma toute première expérience, est-ce qu'une police en 11 fait l'affaire pour l'ensemble du texte ?? Ça ne sera pas trop petit ? Après, je pense que ça peut également dépendre de l'édition réalisée par la société.

 

Extrait :

 

https://i.imgur.com/0KWiIat.png


Message édité par Lugz le 31-10-2021 à 18:09:46
n°64360671
Uchinaa
Posté le 31-10-2021 à 21:54:05  profilanswer
 

11 c'est assez petit.
 
Un conseil, cite plus clairement tes sources : nom complet des auteurs, éditeurs, année. (Que les curieux puissent s'y référer plus simplement).

n°64363966
Lugz
Posté le 01-11-2021 à 18:34:31  profilanswer
 

En fait c'est un PDF chopé sur le net :o Mais je ne suis pas dans l'optique de m'approprier ce travail, j'apporte juste qq modifications, syntaxe, fautes de grammaire, d'orthographe etc. histoire de faire ça bien :)


Message édité par Lugz le 01-11-2021 à 18:34:45
n°64375496
Toonnette
Posté le 03-11-2021 à 02:21:52  profilanswer
 

Bon, je retente le NaNo cette année, sachant que j'ai plein de jours où je pourrais pas écrire. (rappel, faut cracher 50 000 mots en un mois).
 
En 2 jours et 2 heures j'en suis à 11 000 mots. Si je tiens la distance, je devrais boucler ça assez vite.  :o  
 
A 23h59 le 31 octobre je ne savais pas ce que j'allais commencer à écrire une minute plus tard. Comme quoi, se lancer sans filet, parfois ça marche. Je suis parti sur une histoire semi épistolaire d'une femme fascinée par un tueur en série qui se trouve en prison. Ils font connaissance en échangeant des lettres et...
 
J'ai l'arc principal, 2-3 trucs à côté et je pense que je peux boucler l'histoire entière en 70 000 mots. Et si ça marche, j'ai envie de le pitcher à Rocambole (devenu Doors je crois depuis quelques jours), ou de le présenter à une maison d'édition papier.  


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Sans la musique, la vie serait une erreur.
n°64375787
MasonAge
Posté le 03-11-2021 à 08:15:02  profilanswer
 

Toonnette a écrit :

Bon, je retente le NaNo cette année, sachant que j'ai plein de jours où je pourrais pas écrire. (rappel, faut cracher 50 000 mots en un mois).
 
En 2 jours et 2 heures j'en suis à 11 000 mots. Si je tiens la distance, je devrais boucler ça assez vite.  :o  
 
A 23h59 le 31 octobre je ne savais pas ce que j'allais commencer à écrire une minute plus tard. Comme quoi, se lancer sans filet, parfois ça marche. Je suis parti sur une histoire semi épistolaire d'une femme fascinée par un tueur en série qui se trouve en prison. Ils font connaissance en échangeant des lettres et...
 
J'ai l'arc principal, 2-3 trucs à côté et je pense que je peux boucler l'histoire entière en 70 000 mots. Et si ça marche, j'ai envie de le pitcher à Rocambole (devenu Doors je crois depuis quelques jours), ou de le présenter à une maison d'édition papier.  


Tu en as fait combien des NaNo déjà ? 3, 4 ?
Bon courage en tous les cas pour l'écriture et le contact avec l'éditeur.


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Bonjour ! Je tiens juste à dire que tes posts (me) permettent de traverser cette période difficile que je traverse actuellement. Je t'offre un tacos ?
n°64378304
Toonnette
Posté le 03-11-2021 à 13:26:09  profilanswer
 

MasonAge a écrit :


Tu en as fait combien des NaNo déjà ? 3, 4 ?
Bon courage en tous les cas pour l'écriture et le contact avec l'éditeur.


 
Depuis 2015 c'est le 5ème que je tente réellement. J'en ai réussi 2 (70k pour un, et 52k pour l'autre et les histoires ne sont pas terminées). Mon premier j'avais fait environ 25k avant d'avoir un gros blocage.  
 
Là je me rajoute de la difficulté, j'ai environ la moitié du mois où je ne pourrais sans doute pas écrire, donc je rush au maximum cette semaine.  :D  
 
Si vous avez 5 min pour lire le début je vous le met ici (alors je rappelle : c'est pas relu, c'est pas corrigé, c'est pas réécrit, c'est brut de création).
 
 
Murderabilia
 
Chapitre 1 : Edna
 
La plume d’Edna courait sur la papier. Petit à petit les mots formaient des phrases, puis des paragraphes qu’elle tentait de rendre le plus attrayant possible. Ce n’était pas la première fois qu’elle se livrait à cet exercice, mais là, elle le sentait, cet homme était le bon. Celui qui allait l’aimer jusqu’à la fin de sa vie. Elle lui racontait donc un peu sa vie, et lui posait quelques questions qu’elle estimait importante : avait-il déjà été marié ? Sa santé était-elle bonne ? Est-ce qu’il ne s’ennuyait pas trop ?
 
Bref, elle s’intéressait à lui et espérait qu’il en serait de même pour lui. Elle avait été séduite par son visage, où les ennuis et les rires avaient creusé quelques rides au coin de ses yeux qu’elle pensait être bleu. Difficile de juger, les journaux étaient imprimés en noir et blanc, et la qualité des photos publiées était plutôt moyenne dans l’ensemble, mais le regard était clair et franc. Elle avait déjà réussi à récupérer une dizaine de photographies différentes en allant fouiner chez le marchand de journaux du coin de la rue et elles étaient désormais collées avec soin dans un joli petit cahier d’écolier.
 
Edna hésitait. Devait-elle lui parler de son chat dès maintenant ? D’un côté cela lui permettrait d’ajouter quelques mots, mais elle pensait qu’en parler dès le premier échange serait un peu maladroit. Elle décida qu’elle allait garder cette carte bonus pour plus tard, si un jour elle n’avait plus rien de très intéressant à lui raconter. Et puis il n’aimait peut-être pas les chats ? Elle ajouta donc une phrase : « J’aime beaucoup les animaux, et vous ? » pour tâter le terrain. Elle se relu avec soin. Pas de faute à première vue, sa plume n’avait pas tremblé, c’était parfait. Un peu old school peut être ce choix d’envoyer une lettre, mais elle savait qu’il n’avait pas accès à une boîte mail ou à un téléphone, et puis elle aimait écrire. Et elle aimait encore plus l’attente qui suivait l’envoi de sa lettre, quand l’hypothèse d’une réponse pouvait se préciser au fur et à mesure que le temps passait.
 
Elle scella l’enveloppe et y apposa un timbre rouge. Rouge comme la passion pensa-t-elle. C’était un peu cliché, mais elle aimait les clichés et les symboles, tout comme elle aimait les romans à l’eau de rose. L’enveloppe fut déposée dans l’entrée, sur son sac, afin de ne pas oublier qu’elle devait la mettre dans une boîte aux lettres. Comme si elle allait pouvoir oublier cela !
 
Déjà sous sa peau courait le frisson d’anticipation familier. Celui qui la prenait au creux du ventre et qui s’épanouissait au fur et à mesure que le temps passait. Premier jour, elle écrit et poste la lettre. C’est une braise rougeoyante qui se love dans son estomac. Second jour, elle sait que sa lettre est en chemin, qu’elle va vers lui, celui que, déjà, elle aime en secret. La braise prend ses aises et augmente d’intensité
 
Mais sans en faire trop, il ne faudrait pas qu’elle se consume trop vite, ce serait perdre du temps et du plaisir. Le troisième jour elle sait que sa lettre est entre ses mains, qu’il peut la humer, la toucher, la palper, et se demander qui peut bien lui écrire. Elle sait qu’il ne montrera pas sa curiosité, elle le connait déjà, et elle sait qu’il ne demandera pas au préposé du courrier ce qu’il a pu lire dans cette lettre. La petite braise a pris de l’ampleur, va-t-il lui répondre tout de suite ? Ce jour même ? Ou bien va-t-il prendre son temps pour lui répondre, en soupesant chacune de ses paroles, en cherchant les plus belles phrases, les plus jolis mots, ceux qui la toucheront au cœur et la feront vibrer ?
 
Elle espère. Elle espère à la fois qu’il répondra vite, très vite, mais aussi qu’il prenne son temps pour coucher sur le papier ses pensées intimes, ses envies, ses rêves, son passé, et tout ce qu’il voudra lui dévoiler. La chaleur de la braise remonte un peu, s’étale dans ses poumons, dans sa poitrine, et son cœur bat plus vite, et il vibre dans l’attente du prochain passage du facteur.  


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Sans la musique, la vie serait une erreur.
n°64602411
Klisstoris​s
Inacceptaaaableee
Posté le 02-12-2021 à 17:30:25  profilanswer
 

Je viens de me donner comme challenge d'écrire un petit livre pour ma compagne pour Noël. J'en suis à poser l'ossature de l'histoire, aucune idée du temps que ça va me prendre.
 
J'écris facilement et je ne me prends pas la tête, mais vous auriez un but de taille à ne pas dépasser, pour pouvoir caser confortablement une relecture et une impression reliée un peu classe ?


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''Qu'on m'apporte du vin fort, des poulardes grasses, et des femmes grasses et qui sentent fort !''
n°64792128
Lugz
Posté le 26-12-2021 à 16:47:46  profilanswer
 

Hello, je suis dans la "rédaction" d'un livre retraçant l'histoire de mon quartier de naissance, que je vais faire imprimer. J'aimerais une couverture convenable ce qui n'est pas le cas actuellement :o
 
https://i.imgur.com/7dRWRLn.png
 
Vous avez des idées ? Sur word, c'est faisable? :o  
 
Je ne veux rien de fantasque, de claquant, juste une couverture qui ne ferait pas penser à un contenu amateur, à un livre destiné à être imprimé à simplement 3-4 exemplaires.

n°64792144
Zack etron
Posté le 26-12-2021 à 16:50:16  profilanswer
 

Boah vu le projet je la trouve pas dégueue. Le blanc risque de mal vieillir par contre.


Message édité par Zack etron le 26-12-2021 à 16:50:47
n°64792196
Lugz
Posté le 26-12-2021 à 16:58:41  profilanswer
 

Justement, je voudrais passer à un niveau supérieur, faire un truc un minimum classe (voire pro :o ). De par mon histoire personnelle et familiale, ce livre compte énormément pour moi, raison pour laquelle je voudrais faire ça (très) bien.

 

Après, c'est certain que la première impression ne sera pas parfaite, exempte d'erreurs, qu'une seconde commande sera nécessaire mais si c'est possible de dépenser une somme totale importante, ça m'arrangerait :o

Message cité 1 fois
Message édité par Lugz le 26-12-2021 à 17:04:27
n°64792258
Lugz
Posté le 26-12-2021 à 17:10:23  profilanswer
 

Par amateur, j'entends ce genre de couverture avec selfie  [:fafa_monteco:4]   :o Un livre qui a été nationalement distribué

 

https://i.imgur.com/W0kVzot.png


Message édité par Lugz le 26-12-2021 à 17:11:09
n°64792432
BoraBora
Dilettante
Posté le 26-12-2021 à 17:54:07  profilanswer
 

https://www.canva.com/fr_fr/creer/couverture-livre/ essai gratuit 30 jours.  [:spamafoote]


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°64794011
Lugz
Posté le 26-12-2021 à 22:04:34  profilanswer
 

Intéressant ça, thx.

n°64794495
Toonnette
Posté le 26-12-2021 à 23:47:35  profilanswer
 

Lugz a écrit :

Justement, je voudrais passer à un niveau supérieur, faire un truc un minimum classe (voire pro :o ). De par mon histoire personnelle et familiale, ce livre compte énormément pour moi, raison pour laquelle je voudrais faire ça (très) bien.  
 
Après, c'est certain que la première impression ne sera pas parfaite, exempte d'erreurs, qu'une seconde commande sera nécessaire mais si c'est possible de dépenser une somme totale importante, ça m'arrangerait :o


 
Alors pour ce genre de livre, je partirais plus sur une couverture avec la photo du lieu, mais qui prendrait toute la couverture. Histoire que ça ne fasse pas "vide".
Pour le titre, si tu as du vert majoritairement en fond tu peux utiliser du blanc. Tu places ton titre centré dans le tiers inférieur de ta couverture, et ça sera pas mal du tout je pense.


---------------
Sans la musique, la vie serait une erreur.
n°64814735
Lugz
Posté le 29-12-2021 à 18:27:43  profilanswer
 

Yes j'ai vu une couverture sur le site de BoraBora qui m'a bien inspiré, un deux immeubles en vue perspectives, j'ai une photo d'un immeuble du quartier de ce genre mais en n&b...

 

Sinon, j'ai un soucis avec mon livre sur coolibri, sur le simulateur de livres s'affiche cet espèce de trait sur deux pages, j'ai fait des modifs, sans succès. Quelqu'un a déjà eu ce problème ?

 

https://i.imgur.com/HxVtAOF.png

 


Message édité par Lugz le 29-12-2021 à 18:31:50
mood
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