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Auteur Sujet :

[Topic Unik] Avis sur la guerre unilatérale - la démocratie en Irak ?

n°382097
warzouz
alias NazgûL
Posté le 18-04-2003 à 14:47:41  profilanswer
 

Reprise du message précédent :


C'est ce qui a été dit sur France Info ce matin. J'ai pas cherché à vérifier, vu que France Info c'est principalement des dépèches AFP.
 
Tu sais un grand groupe, ils réussira toujours à faire n'importe quoi. Surtout à n'importe quel prix. En Irak, il doit pas y avoir des tonnes de routes. Tu fais de la merde, tu dit que c'est fait, tu récupères le fric, tu te fout de la qualité, vu que le contrat n'a pas été négocié avec les locaux mais avec ton pote... Donc...


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Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
mood
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Posté le 18-04-2003 à 14:47:41  profilanswer
 

n°382137
jeremi007
Posté le 18-04-2003 à 14:54:35  profilanswer
 

chimere a écrit :


 
c pas loin d'etre la vérité a mon avis
Ya du soucis a se faire quand meme, quand on voit la puissance financiere, militaire et diplomatique des US par rapport a nous. Et cette hégémonie, ils ne sont pas pret de la perdre avec l'arrivée de chercheurs européens aux US et le pitoyable état de l'armée européene.
 
Avec les secondes réserves pétrolieres pour eux, les US ont trouvés une véritable mine d'or pour les décénies a venir !
 [:tortue geniale]  


 
et qui va payer leur enorme defecit budgetaire ???

n°382145
chimere
Ce soir c est bonsoir .
Posté le 18-04-2003 à 14:55:42  profilanswer
 

jeremi007 a écrit :


 
et qui va payer leur enorme defecit budgetaire ???


comme d'habitude, les banques asiatiques


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Genre !
n°382156
jeremi007
Posté le 18-04-2003 à 14:57:07  profilanswer
 

chimere a écrit :


comme d'habitude, les banques asiatiques


 
ils doivent aussi affronter la crise sur l aeronautique civil, etat des compagnies aeriennes, boeing, il va falloir pas mal de sous.

n°382162
warzouz
alias NazgûL
Posté le 18-04-2003 à 14:58:43  profilanswer
 

chimere a écrit :


comme d'habitude, les banques asiatiques


D'après ce que j'ai compris, c'est à cause du mécanisme de financement de la dette US que les USA ont un besoin vital que les transactions internationnales soient en $ et non en ?.
 
J'avais lu un article sur le net, je crois qu'il a été cité ici. Mais bon, c'était un peu hard pour moi, j'a pas compris touts les subtilités.


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Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°382184
scOulOu
Born Under Saturn
Posté le 18-04-2003 à 15:02:39  profilanswer
 

chimere a écrit :

je sais pas s'il a été posté mais voila un article qui m'ennerve au plus haut point :  
http://fr.news.yahoo.com/030418/202/35lza.html
 

Citation :

(la pologne) L'accord sur l'achat F-16 intervient deux jours après la ratification, mercredi, à Athènes du Traité d'adhésion à l'Union européenne, qui va faire passer l'UE de 15 à 25 membres en 2004.




Je cprends vraimt pas qu'on les laisse entrer en Europe, ces pourritures, alors qu'ils clament haut et fort qu'ils lcent un partenariat stratégique, éco, et politique, avec les ricains...

n°382195
jeremi007
Posté le 18-04-2003 à 15:04:24  profilanswer
 

scoulou a écrit :


Je cprends vraimt pas qu'on les laisse entrer en Europe, ces pourritures, alors qu'ils clament haut et fort qu'ils lcent un partenariat stratégique, éco, et politique, avec les ricains...


 
le pire est que je crois que le F16 etait le plus cher des 3 choix

n°382206
warzouz
alias NazgûL
Posté le 18-04-2003 à 15:06:44  profilanswer
 

Du même article :

Citation :

Les sociétés polonaises espèrent également participer à la reconstruction lucrative de l'Irak d'après-guerre au côté des Etats-unis.
 
"Le climat général est très bon pour la Pologne aux Etats-Unis", avait affirmé mercredi Miroslaw Zielinski, vice-ministre polonais de l'Economie et du Travail.
 
Plus de 500 sociétés polonaises ont d'ores et déjà officiellement présenté des offres de participation à la reconstruction de l'Irak, avait-il ajouté.
 
Il s'agit toutefois exclusivement de travaux de sous-traitance pour le compte de sociétés américaines, dans le cadre d'un programme coordonné par l'Agence américaine pour le développement international (USAID).


 
On voit bien comment les US veulent briser l'Europe. Outre cet aspect de contrats d'avions (qui date de longtemps d'ailleurs) ils veulent utiliser les miettes pour semer la discorde et d'ailleurs... ça marche...


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Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°382231
jeremi007
Posté le 18-04-2003 à 15:11:55  profilanswer
 

l europe peut faire peur, vu l importance du marche, ils ont pas trop envie de perdre leur suprematie eco

n°382304
warzouz
alias NazgûL
Posté le 18-04-2003 à 15:24:01  profilanswer
 

jeremi007 a écrit :

l europe peut faire peur, vu l importance du marche, ils ont pas trop envie de perdre leur suprematie eco


oui, l'autre risque est l'OPEP, mais avec la pirse de controle de l'Irak et leurs alliés d'arabie saoudite, ils n'ont plus grand chose à craindre.
 
Quant à l'Europe, elle est difficile à construire. C'est très complexe, plein de failles, les USA l'ont bien compris avec le coup de la "vieille europe"


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Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
mood
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Posté le 18-04-2003 à 15:24:01  profilanswer
 

n°382327
jeremi007
Posté le 18-04-2003 à 15:28:28  profilanswer
 

Warzouz a écrit :


oui, l'autre risque est l'OPEP, mais avec la pirse de controle de l'Irak et leurs alliés d'arabie saoudite, ils n'ont plus grand chose à craindre.
 
Quant à l'Europe, elle est difficile à construire. C'est très complexe, plein de failles, les USA l'ont bien compris avec le coup de la "vieille europe"


 
on est pas une grande nation, mais l europe represente 28 % du marche mondial. c vrai que ils ont compris que leur ami arabie jouait un double jeu.

n°382364
chimere
Ce soir c est bonsoir .
Posté le 18-04-2003 à 15:36:42  profilanswer
 

Warzouz a écrit :


oui, l'autre risque est l'OPEP, mais avec la pirse de controle de l'Irak et leurs alliés d'arabie saoudite, ils n'ont plus grand chose à craindre.
 
Quant à l'Europe, elle est difficile à construire. C'est très complexe, plein de failles, les USA l'ont bien compris avec le coup de la "vieille europe"


 
clair ils jouent sur les brebis galeuses de l'europe. Et nous ont est assez con pour rien faire.


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Genre !
n°382705
cablator
Topiks uniks pensée unik!
Posté le 18-04-2003 à 17:21:54  profilanswer
 

Warzouz a écrit :


Il y a ça, mais on peut ajouter :
- Renforcement des échanges commerciaux en $ alors que les échanges en ? commençaient à progresser
- Renforcement de l'économie interne avec des entreprises financées par des dettes de pays du golf dont l'Irak à premier contribuant
- Déstabilisation des pays de l'OPEP. Il est peu probalble que les US via l'Irak respectent les quotas de l'OPEP, ils mettront en avant les besoins de reconstruction.
- Destabilisation diplomatique et politique des pays europééns en utilisant les tensions liés à la volonté de certains à récupérer les miettes de la reconstruction
- Prestige militaire, mise à l'épreuve en grandeur nature de leur matériel et de leurs technologie.
 
Dans tous les cas, ce conflit est une TRES TRES bonne affaire politique et surtout économique pour les USA.
 
Le pire, c'est qu'ils sont même pas obligés de rester longtemps  en Irak pour arriver à ces buts. Juste quelques mois.


 
Oui, mais ce tableau est trop idéal pour eux pour que ce soit réaliste. Quelque chose me dit que les choses ne vont pas se passer vraiment comme ils ont prévu.


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Viva la Revolucion ©
n°382745
t-w
HDBNG club
Posté le 18-04-2003 à 17:34:39  profilanswer
 

L'Irak sera libre de ses choix...dans deux ans!  :fou:  
 
 
L'Irak sera doté de son propre gouvernement dans deux ans (Chalabi)
AFP | 18.04.03 | 17h16
 
Le chef du Congrès national irakien (CNI), ancien mouvement d'opposition au régime de Saddam Hussein, a affirmé vendredi à Bagdad que l'Irak serait doté d'un gouvernement démocratique dans deux ans après une période de transition en trois étapes.M. Chalabi, qui est soutenu par le Pentagone, a réaffirmé lors une conférence de presse, qu'il n'assumerait aucun rôle pendant la période de transition.Il a déclaré que la reconstruction de l'Irak passerait par trois étapes, sans préciser d'où il tenait ses informations mais en indiquant avoir eu des entretiens à ce sujet avec d'autres hommes politiques irakiens et les Américains.La première étape consistera à remettre en état les services publics avec les forces de la coalition américano-britannique. La deuxième consistera à mettre en place un gouvernement intérimaire composé d'Irakiens qui aura pour tâche d'élaborer une constitution.La troisième étape consistera, selon lui, à organiser des élections démocratiques. "Je m'attends à ce que ce processus s'étale sur moins de deux ans", a-t-il dit.


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There's no point for democracy when ignorance is celebrated - The Idiots are Taking Over (2003)
n°382757
warzouz
alias NazgûL
Posté le 18-04-2003 à 17:36:56  profilanswer
 

cablator a écrit :


 
Oui, mais ce tableau est trop idéal pour eux pour que ce soit réaliste. Quelque chose me dit que les choses ne vont pas se passer vraiment comme ils ont prévu.  


Je ne partage pas ton optimisme, malheureusement. Je crois qu'ils vont partir assez rapidement d'Irak, mais le mal sera déjà fit, les contrats seront passés, et les juriste US sauront faire respecter ces contrats au futur gvt.
 
Enfin, c'est déjà le brouillard pour nos gvt, alors pour nous...


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Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°383057
jeremi007
Posté le 18-04-2003 à 18:37:46  profilanswer
 

Nouvelle offensive au Congrès américain pour pénaliser la Syrie
 
http://www.lemonde.fr/dh/0,5987,3208--14314437,00.html  
 

n°383143
cablator
Topiks uniks pensée unik!
Posté le 18-04-2003 à 18:58:48  profilanswer
 

Warzouz a écrit :


Je ne partage pas ton optimisme, malheureusement. Je crois qu'ils vont partir assez rapidement d'Irak, mais le mal sera déjà fit, les contrats seront passés, et les juriste US sauront faire respecter ces contrats au futur gvt.
 
Enfin, c'est déjà le brouillard pour nos gvt, alors pour nous...


 
les juristes US des fois faut leur répondre de manière pas très juridiques. mais pour ça faut un chef d'état qui a un peu de couilles. le problème c'est bqu'en irak ce genre de chef d'état peut exister. mais version islamiste à l'iranienne. je pense néanmoins que ça serait moins pire que la "néo-colonisation" US.


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Viva la Revolucion ©
n°383161
cablator
Topiks uniks pensée unik!
Posté le 18-04-2003 à 19:05:54  profilanswer
 

D'ailleurs en termes juridiques un contrat obtenu sous la contrainte est nul et non avenu. C'est ça la réalité.
 
Et il y a contrainte avérée avec l'occupation US.
Alors c'est sûr les avocats aux dents qui raclent auront tôt fait de trouver des alinéas ,etc..
 
c'est pour ça que je regrette l'époque des De Gaulle, des Gandhi des Nasser etc...
 
On est à une époque où ce genre de chef d'état ne feraient pas de mal.


Message édité par cablator le 18-04-2003 à 19:06:35

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Viva la Revolucion ©
n°383227
Dworkin
⭐ נצח ישראל לא ישקר ⭐
Posté le 18-04-2003 à 19:25:42  profilanswer
 

cablator a écrit :

D'ailleurs en termes juridiques un contrat obtenu sous la contrainte est nul et non avenu. C'est ça la réalité.
 
Et il y a contrainte avérée avec l'occupation US.
Alors c'est sûr les avocats aux dents qui raclent auront tôt fait de trouver des alinéas ,etc..
 
c'est pour ça que je regrette l'époque des De Gaulle, des Gandhi des Nasser etc...
 
On est à une époque où ce genre de chef d'état ne feraient pas de mal.


 
 :heink:


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Ma bibliotheque Mon Bar ⭐ מברכיך ברוך וארריך ארור
n°383233
cablator
Topiks uniks pensée unik!
Posté le 18-04-2003 à 19:28:12  profilanswer
 


 
Enlève Nasser s'il te plait pas. je le connait mal après tout ce Nasser.


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Viva la Revolucion ©
n°383272
Yems93
Abordable comme un 100g
Posté le 18-04-2003 à 19:41:08  profilanswer
 

quoi, il était très bien nasser


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J'te crache ma rasade sur ta façade
n°383282
cablator
Topiks uniks pensée unik!
Posté le 18-04-2003 à 19:42:54  profilanswer
 

yems93 a écrit :

quoi, il était très bien nasser  


peut être peut être pas, je connais pas assez bien le sujet. En tout cas gandhi il était très bien.
 
les anglais n'ont pas osé lui tirer dessus. je me demande bien ce qu'auraient fait les étatsuniens s'il avait été en Irak.


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Viva la Revolucion ©
n°383291
Yems93
Abordable comme un 100g
Posté le 18-04-2003 à 19:43:34  profilanswer
 

cablator a écrit :


peut être peut être pas, je connais pas assez bien le sujet. En tout cas gandhi il était très bien.
 
les anglais n'ont pas osé lui tirer dessus. je me demande bien ce qu'auraient fait les étatsuniens s'il avait été en Irak.


 
ben ils l'auraient shooter , ne fais pas le niais tu y arrives mal  :D


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J'te crache ma rasade sur ta façade
n°383301
doum
Mentalita nissarda
Posté le 18-04-2003 à 19:46:27  profilanswer
 

yems93 a écrit :



ben ils l'auraient shooter
, ne fais pas le niais tu y arrives mal  :D  


 
 :lol:  :lol:  :lol:  :lol:  :lol:


Message édité par doum le 18-04-2003 à 19:47:10
n°383304
cablator
Topiks uniks pensée unik!
Posté le 18-04-2003 à 19:46:50  profilanswer
 

yems93 a écrit :


 
ben ils l'auraient shooter , ne fais pas le niais tu y arrives mal  :D  


 
je sais. :D
Les anglais c'est des colonisateurs civilisés
les US des colons sauvages et brutaux.


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Viva la Revolucion ©
n°383518
jeremi007
Posté le 18-04-2003 à 20:53:36  profilanswer
 

Les voisins de l'Irak veulent écourter la présence américaine
http://www.liberation.fr/page.php?Article=104853
 
ben oui c pas un club de vacances la bas, bon les enfants fini les pates de sable faut rentrer maintenant

n°383540
Dworkin
⭐ נצח ישראל לא ישקר ⭐
Posté le 18-04-2003 à 21:00:15  profilanswer
 

yems93 a écrit :

quoi, il était très bien nasser  


 
nan chui pas d'accord, il a provoqué la guerre de suez et la guerre des 6 jours alors euh je préfère Sadate (paix à son âme) :d


Message édité par Dworkin le 18-04-2003 à 21:00:32

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Ma bibliotheque Mon Bar ⭐ מברכיך ברוך וארריך ארור
n°383564
udok
La racaille des barbus ©clémen
Posté le 18-04-2003 à 21:08:26  profilanswer
 

cablator a écrit :


 
Moi ça me choque. je trouve ça simplement logique d'un point de vue mathématique, si on considère le cynisme et la brutalité de l'administration Bush


 
quand on pense que certains prennent ce cynisme pour du pragmatisme :sarcastic:


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Non au projet de loi DADVSI ! (droits d'auteurs)
n°383579
sancy
Jehova pas de quoi tu parles?
Posté le 18-04-2003 à 21:17:27  profilanswer
 

Citation :

chimere a écrit :
--------------------------------------------------------------------------------
 
comme d'habitude, les banques asiatiques
 
--------------------------------------------------------------------------------
 
 
D'après ce que j'ai compris, c'est à cause du mécanisme de financement de la dette US que les USA ont un besoin vital que les transactions internationnales soient en $ et non en ?.
 
J'avais lu un article sur le net, je crois qu'il a été cité ici. Mais bon, c'était un peu hard pour moi, j'a pas compris touts les subtilités.


 
 
Suprématie du dollar
Le talon d'Achille des USA
L'instauration du monde unipolaire se joue actuellement à travers la conflit irakien et la destruction de l'ONU. Mais la guerre en Irak cache une autre guerre : celle du contrôle de la monnaie. Dans cette guerre financière, les États-Unis tentent de maintenir le dollar comme monnaie unique de référence, tandis qu'une partie du monde essaie d'utiliser l'euro comme alternative à l'hégémonie états-unienne.  
Le basculement commence fin 2000, lorsque l'Irak décide de libeller en euros et non plus en dollars ses transactions pétrolières et commerciales. L'initiative est suivie par la Corée du Nord et l'Iran. En mars 2001, l'un des moteurs de l'OPEP, le Venezuela, fait une intervention remarquée sur l'usage de l'euro pour la fixation du prix du pétrole. En 2002, la Chine et la Russie commencent à convertir leurs avoirs financiers du dollar vers l'euro.  
Si l'administration Bush a ses propres raisons pour attaquer l'Irak, elle est soutenue par les institutions financières états-uniennes pour défendre l'hégémonie du dollar. Au delà de la guerre contre l'Irak se déroule une guerre financière mondiale, au centre de laquelle se trouve l'Union européenne.
 
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4 avril 2003
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
Tentation séparatiste britannique  
 
 
 
Les discussions récentes au sein du Conseil de sécurité de l'ONU ont fait apparaître une vive tension entre les États-Unis d'Amérique et le Royaume-Uni d'une part et la Russie, la France et l'Allemagne - rejoints dans une certaine mesure par la Chine - d'autre part.  
Cette controverse a cristallisé une opposition antérieure remontant au milieu des années quatre-vingt-dix. Il importe de revenir brièvement sur les alliances économiques qui ont vues le jour à ce moment pour comprendre certains enjeux cachés de la guerre contre l'Irak.  
 
À cette époque, l'intégration britannique à l'économie nord-américaine a connu un net accroissement avec la fusion de British Petroleum et American Oil Company donnant naissance à la troisième compagnie pétrolière mondiale, BP-AMOCO. De plus, début 2000, le secrétaire américain à la défense, William Cohen, et son homologue britannique, Geoff Hoon, signaient une déclaration de principe sur le matériel militaire et la coopération industrielle. Les cinq géants américains de l'armement (Lockheed-Martin, Boeing, General Dynamics, Raytheon, Northrop-Grumman) ont par ailleurs conclu à la même période une alliance avec le britannique British Aerospace Systems (BAES) dans le cadre de l'entente sur le « pont transatlantique ». Suite à cette alliance, BAES est devenu l'un des tout premiers fournisseurs de matériel de défense du Pentagone.  
 
En réponse à ces rapprochements américano-britannique, la France et l'Allemagne encouragèrent les fusions pour donner naissance en 2000 à l'European Aeronautic Defense and Space Co. (EADS) qui intègre dans une seule entité Daimler-Chrysler, Aerospace AG, Aerospatiale-Matra et Construcciones Aeronauticas SA. L'industrie occidentale de la défense et de l'aérospatiale est depuis lors dominée par deux groupes se livrant une guerre commerciale acharnée.  
 
L'alliance historique entre le Royaume-Uni et les États-Unis d'Amérique ne pouvait en sortir que considérablement renforcée, à tel point que de part et d'autre de l'Atlantique on parla sérieusement de l'opportunité pour les Britanniques de quitter l'Union européenne pour rejoindre l'Alena (Accord de libre échange nord américain, marché unique entre les États-Unis, le Canada et le Mexique).  
 
 
Phil Gramm  
Le 4 juillet 2000, lors d'un meeting intitulé « Euroland et Alena » organisé par le Center for policy studies britannique, le sénateur républicain du Texas, Phil Gramm, président de la commission du Sénat sur les affaires bancaires, le logement et les affaires urbaines, défendait ainsi sa proposition : « Le monde a vu se développer un nombre substantiel de zones de libre échange. Les États-Unis en sont une : l'Alena, que nous espérons étendre de l'Arctique à l'Antarctique. Mais je suis ici aujourd'hui pour parler de l'extension du libre échange transatlantique. [...] Je vois en lui un moyen de briser le bloc commercial régional. [...] Il faut créer un coup de force dramatique. Je crois que ce coup de force pourrait être un accord de libre échange entre les États-Unis et le Royaume-Uni. [...] En une semaine, je pourrais rédiger un amendement au Sénat - et le faire adopter - qui donnerait au président le pouvoir, le mandat, de commencer à négocier un accord de libre échange avec le Royaume-Uni. »  
 
De nombreux parlementaires britanniques prirent position sur la question et, comme en témoigne les débats de la Chambre des communes, la polémique soulevée fut vive.  
 
 
 
Motivation fondamentale occultée  
 
 
 
C'est dans ce contexte qu'États-uniens et Britanniques élaborèrent l'attaque de l'Irak.  
Sur les origines de ce conflit, trois raisons majeures ont été avancées que nous allons évoquer brièvement avant de porter notre attention sur une cause fondamentale passée jusque-là sous silence.  
La doctrine Wolfowitz consiste à faire une démonstration de force afin de dissuader tout pays de s'opposer à l'avenir à la super puissance états-unienne. La doctrine Perle veut profiter du conflit pour remodeler le Proche-Orient. Tandis que la doctrine Kissinger prône la prise de contrôle des ressources énergétiques.  
 
Plusieurs objectifs à cette dernière. Tout d'abord, les États-Unis, en tant que premier importateur mondial de pétrole (9,8 millions de barils/jours en 2000 - soit la moitié de leur consommation - contre 5,5 millions au Japon ou 2,7 à l'Allemagne), doivent s'assurer de leur propre approvisionnement. Par la même occasion, ils auront la mainmise sur la fourniture de pétrole aux autres pays importateurs et pourront de ce fait exercer d'utiles pressions sur leurs gouvernements. Enfin, la guerre permettra aux compagnies pétrolières américaines d'accéder au pétrole irakien connu pour être celui dont le coût d'exploitation est le plus bas et dont le blocus du pays les avait privé au profit d'entreprises françaises, russes ou chinoises.  
Mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg.  
 
 
 
Monnaie de référence  
 
 
 
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, afin d'éviter les problèmes rencontrés avant le conflit, la conférence de Bretton Woods instaura la convertibilité en or des monnaies. Les banques centrales se devaient de posséder les réserves d'or suffisantes pour assurer la conversion de leurs devises. Mais, en 1971, l'administration Nixon décida de sortir du système, remplaçant de facto l'étalon or par le dollar qui devenait une monnaie fiduciaire - la monnaie fiduciaire par excellence. Actuellement, deux tiers des réserves mondiales des banques centrales sont constituées de dollars, plus de la moitié des échanges commerciaux sont libellés en dollars - et le seul pays autorisé à émettre des dollars est les États-Unis d'Amérique. Dans une certaine mesure, depuis 1971, le commerce mondial est devenu un jeu dans lequel les États-Unis produisent des billets verts tandis que le reste du monde produit des biens que le dollar peut acheter.  
 
Et last but not least, le dollar est, de Londres à Téhéran, de Moscou à Mexico, la monnaie de référence pour les transactions pétrolières.  
 
Enfin, tel était le cas jusqu'au 30 octobre 2000, jour où le comité des sanctions de l'ONU a autorisé l'Irak à libeller en euros et non plus en dollars ses transactions pétrolières et commerciales. « Les États-Unis ont d'ailleurs tenté de bloquer cette opération, mais comme le note un expert de la Commission des sanctions de l'ONU : il n'y a pas de base juridique pour bloquer la demande irakienne. ». La décision irakienne a pris effet au 6 novembre, le pays décidant peu de temps après de convertir à leur tour en euros les 10 milliards de dollars issus du programme « pétrole contre nourriture » bloqués sur un compte de l'agence BNP-Paribas de New York.  
 
Considérée comme une décision avant tout politique de Bagdad à l'encontre de Washington, l'opération s'avéra économiquement fort profitable, l'euro ayant gagné 17 % face au dollar durant la seule année 2002. La question qui se posait alors, était de savoir si d'autres pays suivraient l'exemple - le pire cauchemar de la Réserve fédérale américaine étant que l'OPEP décide dans son ensemble de faire de l'euro la monnaie de transaction pour son commerce pétrolier.  
 
La Jordanie dont le principal partenaire commercial est l'Irak adopta immédiatement la devise européenne pour ses échanges avec Bagdad. Quant à la Corée du nord, elle adoptera deux ans plus tard, le 1er décembre 2002, l'euro comme unique monnaie pour ses échanges commerciaux.  
 
 
 
Effet domino  
 
 
 
En juillet 2002, les banquiers estimaient que les pays du Golfe perdraient pour la seule année 2002, 97 milliards de dollars du fait de la dévaluation de la monnaie américaine par rapport à l'euro. Pour sa part, la Banque centrale iranienne a mis en place un comité pour étudier la question. De source iranienne, l'institution aurait pesé de tout son poids durant l'été 2002 sur le ministre du Pétrole pour que le pays passe à l'euro pour ses échanges pétroliers. La substitution se justifie d'autant plus qu'un tiers du pétrole du pays est exporté vers l'Europe. Pourquoi, dans ces conditions, continuer à utiliser la monnaie états-unienne ? D'après un parlementaire iranien, « Il y a une très forte chance que le parlement adopte cette idée... Maintenant que l'euro est plus fort, ce serait logique. » Après l'Irak et la Corée du nord, l'Axe du Mal [1] était au complet.  
 
 
Les pays membres de l'OPEP : le Venezuela, l'Irak, l'Iran, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Katar, le Koweït, la Libye, l'Algérie, le Nigeria et l'Indonésie.  
 
 
Lors d'une conférence sous l'égide du ministre espagnol de l'Économie, le 14 avril 2002, durant la présidence de l'Union européenne par ce pays, le directeur du département d'analyse du marché pétrolier de l'OPEP, l'iranien Javad Yarjani, a pris diplomatiquement position.  
« La question qui vient à l'esprit est de savoir si l'euro s'imposera sur les marchés financiers mondiaux, défiant ainsi la suprématie du dollar. [...] Un des arguments les plus convaincants pour le maintien de la fixation du prix et des paiements en dollars a plus été le fait que les États-Unis sont un gros importateur que celui qu'ils soient un gros producteur. Toutefois, en regardant les statistiques sur les exportations de pétrole, on remarque que la zone euro est un importateur encore plus important de pétrole et produits dérivés. [...] Il est bon de noter que les producteurs, les gros consommateurs et les importateurs de brut des zones non dollars, telle que l'Union européenne, partagent des intérêts communs. [...] Si la fixation des prix du pétrole passait en euros, cela pourrait permettre à cette monnaie d'acquérir le rang de devise de référence mondiale. Il existe aussi des liens commerciaux très fort entre les membres de l'OPEP et la zone euro - avec plus de 45 % des importations totales de biens des pays de l'OPEP provenant des pays de cette zone. [...] Il est bon de rappeler que des changements dans la conduite des affaires pétrolières deviendront dans les prochaines années inévitables et nous devons nous y préparer. »  
 
D'après de nombreux analystes, la période charnière pour ce changement serait l'élargissement en mai 2004 de l'Union européenne qui fera passer la population totale à 450 millions de personnes pour un PIB de 9,6 milliards de dollars contre 280 millions et 10,5 milliards de dollars pour les États-Unis d'Amérique.  
 
Cette analyse vaut aussi pour l'utilisation de l'euro par la Russie. 21 % du pétrole et 41 % du gaz importés dans l'Union européenne proviennent de ce pays. Là encore, l'utilisation de la monnaie américaine ne se justifie pas. C'est la substance du message que Romano Prodi, président de la Commission européenne, a fait passer à Vladimir Poutine lors du sommet Russie-Union européenne qui s'est tenu en mai 2001. Faisant miroiter un accroissement des échanges entre les deux régions et une augmentation des investissements en provenance de l'Union, l'Européen a pressé son homologue d'augmenter la part de l'euro dans les paiements commerciaux et les réserves de la Banque centrale. « Le rôle significatif que l'Union européenne joue en Europe et dans la politique mondiale nous pousse objectivement vers une coopération plus proche », a conclu le président russe.  
 
La Chine et la Russie ont déjà commencé à convertir leurs avoirs financiers du dollar vers l'euro avec pour objectif, à terme, le partage à égalité entre les deux monnaies. Comme l'Irak, l'Iran, la Corée du nord, la Russie, la Chine et de nombreux autres pays, le Venezuela a décidé de diversifier les réserves de devises de sa Banque centrale en vendant des dollars pour acheter des euros. Plus préoccupant encore pour les États-Unis, les 6 et 7 mars 2001, se tenait à côté de Moscou l'International finance congress intitulé « Processus de globalisation et menace cachée de la crise des devises de réserve mondiales ». Lors de la première journée, l'ambassadeur vénézuélien à Moscou, Francisco Mieres-Lopez, fit une intervention remarquée sur le thème de la faisabilité du basculement du dollar vers l'euro pour la fixation du prix du pétrole. Il est bon de rappeler ici que l'événement se déroule un an avant le coup d'État avorté, que le secrétaire général de l'OPEP est vénézuélien et que l'intervention de l'ambassadeur vient s'ajouter à l'accord qu'a conclu le pays avec treize autres États pour troquer son pétrole contre d'autres biens ou services - démonétarisant partiellement les échanges pétroliers du 4e producteur mondial.  
 
 
 
Effondrement de l'économie US  
 
 
 
L'économie états-unienne est intimement liée au rôle du dollar comme monnaie de réserve et comme monnaie mondiale d'échange. Si les principaux pays exportateurs de pétrole et de gaz décidaient de procéder à tout ou partie de leurs ventes en euros, les pays consommateurs seraient amenés à vendre une partie des dollars de leurs réserves pour acheter des euros. Le besoin mondial de billets verts diminuant, le cours du dollar - reposant en grande partie sur son hégémonie - chuterait, privant le pays de son premier bien d'exportation. Le contrecoup serait phénoménal pour l'économie du pays qui, privé de son contrôle monétaire et commercial mondial, ne pourrait plus assumer ses propensions impérialistes.
 
 
 

n°383581
udok
La racaille des barbus ©clémen
Posté le 18-04-2003 à 21:17:41  profilanswer
 

scoulou a écrit :


Je cprends vraimt pas qu'on les laisse entrer en Europe, ces pourritures, alors qu'ils clament haut et fort qu'ils lcent un partenariat stratégique, éco, et politique, avec les ricains...


 
clair ! l'europe à 25 sera une europe ridiculisée :sarcastic:


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Non au projet de loi DADVSI ! (droits d'auteurs)
n°383667
cablator
Topiks uniks pensée unik!
Posté le 18-04-2003 à 21:54:29  profilanswer
 

Sancy a écrit :

[quote]chimere a écrit :
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comme d'habitude, les banques asiatiques
 
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Ca ne m'étonne pas du tout que les raisons invoquées soient toutes plus inavouables les unes que les autres. même les pro-guerre avouent que le renversement de SH n'est qu'un prétexte.
 
Pour l'afaiblissement de l'euro ça ne fait que confirmer ce dont on se doutait. maintenant est-ce que ce coup de force sera suffisant?
 
y a 2 attitudes possibles:
 
* les petits pays terrorisés continuent à utiliser le dollar de peur d'être les prochains sur la "liste"  
* au contraire ces petits pays ne peuvent plus contredire les USA directement. mais ils sont plus préoccupés que jamais par l'hégémonie US. Ils se rencontrent secrètement entre chefs d'états, et décident de tenter le tout pour le tout en misant à fond sur l'euro.
 
personnellement je commence à en avoir marre que ce soit la plus immonde des solutions qui prévaut. j'espère que cette fois ci...


Message édité par cablator le 18-04-2003 à 21:55:15

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Viva la Revolucion ©
n°384242
John74
Posté le 19-04-2003 à 00:41:23  profilanswer
 

encore un p'tit texte sympa (un peu long) pour les insomniaques ;)
 
Lettre à un/e militant/e antiguerre passablement déprimé/e
 
http://www.lalibre.be/article.phtm [...] _id=112772
 
Mis en ligne le 17/04/2003
 
Ta déception face à Washington et Londres qui pavoisent ne me semble pas justifiée. La pax americana dominée par les États-Unis au moyen de la force brute est vouée à l?échec.
 
GILBERT ACHCAR, Auteur du Choc des barbaries, éditions Complexe, Bruxelles, 2002, et de L?Orient incandescent, à paraître en septembre 2003 aux éditions Page deux, Lausanne
 
Chèr/e ami/e  
 
La déception que tu as manifestée en apprenant les nouvelles de l?effondrement du régime irakien ne me semble pas justifiée.  
 
Je peux, certes, la comprendre : ce qui t?attristait surtout, c?est le fait que cet effondrement a permis aux rapaces de Washington et de Londres de pavoiser. Une guerre quasi-coloniale, menée par le tandem Bush-Blair (appelons-les " B2 ", ça leur sied bien : c?est le nom d?un bombardier !) contre la volonté manifeste de la grande majorité de l?opinion publique mondiale, a pu être présentée ainsi comme une " guerre de libération ", animée par des motivations démocratiques. C?est, en effet, enrageant ! Mais souviens-toi des prévisions que nous avions formulées depuis des mois et des mois. Elles tenaient en quelques propositions :  
1) le plus simple pour B2 sera le renversement du régime de Saddam Hussein, qu?ils n?auront pas grand mal à abattre; les véritables difficultés commenceront ensuite;  
2) ils se permettent de défier les opinions publiques, parce qu?ils tablent sur le spectacle de foules irakiennes réjouies d?avoir été débarrassées de Saddam Hussein, afin de retourner les opinions; ce spectacle, il faut s?y préparer : il est inévitable, tant la dictature bassiste est abhorrée - à juste titre;  
3) B2 sont des aventuristes, des joueurs qui s?engagent dans une guerre sur la base d?un pari sur le meilleur scénario : ils misent sur la récupération de l?essentiel de l?appareil d?État irakien, l?armée en particulier : ils misent sur son retournement contre Saddam Hussein et sur la possibilité pour eux de l?utiliser pour le contrôle du pays sous leur supervision; or, le plus probable, c?est que leur intervention - qui commencera par la tentative de liquider Saddam Hussein et l?occupation des champs de pétrole irakiens - entraînera l?écroulement de l?appareil d?État et débouchera sur un immense chaos, marqué par des règlements de compte sanglants.  
 
Toutes ces propositions ont été confirmées. Rien de ce qui s?est passé, quant au fond, n?aurait dû te surprendre : tout était prévisible. Considérons les événements de ces derniers jours :  
 
1) La " victoire "
 
D?un côté, une " coalition " entre la principale puissance militaire du monde, qui absorbe à elle seule plus de 40 % des dépenses militaires mondiales, et une grande puissance vassale; de l?autre, un État du tiers-monde dont les forces armées ont été détruites aux 2/3 en 1991, le dernier tiers ayant subi l?érosion du temps, sous un embargo empêchant l?entretien de son matériel, le tout aggravé par plusieurs années de désarmement sous l?égide des Nations unies. Comment s?étonner, dès lors, de la déroute du régime irakien ?  
 
Ce même régime avait déjà subi une défaite écrasante en 1991, avec l?effondrement du dispositif irakien au Koweït et dans le Sud de l?Irak. Il est vrai que, cette fois-ci, l?objectif de Washington était de prendre les villes et d?occuper la totalité du territoire : un objectif plus difficile à réaliser, certes.  
 
Mais en même temps, c?est un pays exsangue, épuisé par plus de vingt ans de guerres, de bombardements et d?embargo que Washington s?est fixé pour tâche de conquérir. Et hier comme aujourd?hui, c?est un régime bassiste abhorré par une grande majorité de la population irakienne, qui était aux commandes à Bagdad : comment s?attendre à une mobilisation populaire dans de telles conditions !  
 
En réalité, ce n?est pas la victoire rapide des troupes anglo-états-uniennes qui fut surprenante, mais bien la résistance que les forces du régime leur opposèrent au cours des premiers jours de l?offensive. Rappelle-toi : les commentaires fusèrent ces jours-là, pour se gausser de la promesse d?une victoire rapide. Beaucoup crurent que l?embourbement prévu en 1991 allait enfin se réaliser. C?était se méprendre sur les raisons de la résistance des premiers jours. Elles tenaient au fait que l?offensive terrestre fut lancée en même temps que la campagne aérienne intensive, alors qu?en 1991 Washington avait soumis l?armée irakienne à plus de cinq semaines de bombardement démentiel avant d?engager les troupes au sol. De ce fait, les forces du régime étaient encore disposées à combattre au moment où l?offensive terrestre a commencé - bien plus qu?en 1991, lorsque ceux qui avaient survécu aux bombardements étaient épuisés et hébétés, et se rendirent en masse aux troupes de la coalition.  
 
Les forces du régime, sans plus ! Confondre ce qui s?est passé en Irak avec une véritable résistance populaire, confondre la défense de Bagdad par les forces du régime avec la défense populaire de Beyrouth assiégée par l?armée israélienne en 1982, c?était se méprendre lourdement, tant sur les perspectives de la guerre que sur la nature du rapport de la population irakienne au régime tyrannique de Saddam Hussein. La principale faille dans le plan du Pentagone fut d?ailleurs le fait que les bombardements " d?opportunité " du premier jour de l?offensive ratèrent leur cible : Saddam Hussein. Et il est probable que l?effondrement accéléré de la défense de Bagdad ait été directement provoqué par la fin du commandement de Saddam Hussein, qu?il ait été tué sous les bombes ou qu?il se soit volontairement éclipsé.  
 
Dans une dictature aussi centralisée et personnalisée, il suffit d?éliminer le dictateur pour que le régime s?écroule, lorsqu?il est soumis à forte pression.  
 
2) La réaction de la population
 
Comment s?étonner du soulagement et de la joie de la population irakienne à l?annonce de la chute de la dictature ? Moi-même, bien que n?ayant jamais partagé le sort de la population irakienne, j?ai ressenti un véritable soulagement à l?annonce de la fin du régime. La dictature baasiste irakienne est arrivée au pouvoir en juillet 1968, alors que j?étais en pleine radicalisation, comme une bonne partie de ma génération dans les diverses régions du monde. La première priorité du nouveau régime fut l?écrasement de l?expression irakienne de cette radicalisation, dont le catalyseur régional avait été la défaite des régimes arabes face à l?agression israélienne de juin 1967.  
 
Le foyer de guérilla inauguré dans le Sud irakien par le guévariste Khaled Ahmed Zaki, ainsi que la scission de gauche du parti communiste irakien, furent impitoyablement écrasés par le régime de terreur qui fut instauré à Bagdad. Très vite, les nouveaux putschistes gagnèrent la réputation d?être le plus féroce des régimes de la région : les militants irakiens savaient qu?il était préférable de mourir en affrontant les forces du régime, armes en main, plutôt que de se faire arrêter et de mourir sous une torture insurpassable en atrocité. Le régime baasiste écrasa, dans le sang et l?horreur, la gauche irakienne, la plus importante composante de la gauche arabe. Il contribua ainsi, à sa manière, à préparer le terrain à l?hégémonie de l?intégrisme islamique dans la contestation populaire régionale. De tous les dictateurs qui ont été comparés à Hitler depuis un demi-siècle, le plus souvent de façon grossièrement abusive et à des fins propagandistes, celui qui ressemblait le plus à l?original est bien Saddam Hussein : non seulement du point de vue des caractéristiques internes du régime - sans la base populaire mobilisée idéologiquement, - mais aussi du point de vue de la volonté expansionniste, guidée par un aveuglement mégalomaniaque.  
 
35 années que j?attendais et espérais la chute de ce régime exécrable ! Je fus donc soulagé d?apprendre sa chute. Comme des millions d?Irakiens et d?Irakiennes. Cela dit, le soulagement de la population irakienne ne fut pas surprenant, non plus; il était également tout à fait prévisible. Ce qui fut surprenant, du moins pour Washington et Londres, c?est la tiédeur, souvent empreinte d?hostilité, de l?accueil qui fut réservé à leurs troupes par la population arabe irakienne - y compris dans ce Sud chiite qu?ils pensaient leur être acquis.  
 
Cela aussi n?est pas difficile à comprendre. Ce que Washington et Londres n?avaient pas saisi, c?est que cette population qui a tant de raisons de haïr Saddam Hussein en a encore plus de les haïr : les Irakiens se souviennent de la façon dont la coalition les a livrés à Saddam Hussein en 1991; ils subissent encore les conséquences de douze années d?embargo génocidaire imposé par Washington et Londres, avec la complicité de leurs partenaires au Conseil de sécurité de l?ONU; et ils ne sauraient accueillir en libérateurs les États-Unis, principal oppresseur de la région et sponsor de l?État d?Israël, accompagnés du colonisateur britannique de la veille qui a laissé un souvenir exécrable.  
 
Ce fait a même considérablement inhibé les manifestations de joie de la population irakienne, et Washington a dû avoir recours aux artifices de la propagande pour donner l?impression que les troupes de la coalition anglo-états-unienne étaient accueillies en " libératrices " par la population. Si elles l?ont été, c?est surtout par les pilleurs, ceux qui avaient le plus de raisons de trouver " Bush very good " avec leur butin sous les bras, ces pilleurs dont les troupes d?occupation ont à dessein " libéré " les instincts sur ordre d?un commandement qui croyait ainsi se prémunir contre l?hostilité populaire et qui a fini par l?accroître bien plus encore (le seul bâtiment public fortement gardé à Bagdad fut le ministère du pétrole, de la même façon que les seules zones " sécurisées " de l?Irak furent ses champs pétroliers). La nouvelle invasion s?est rendue responsable d?un saccage de Bagdad qui restera dans la mémoire historique comme un équivalent moderne du sac de Bagdad au XIIIe siècle, lors de l?invasion mongole.  
 
La seule fraction de la population de l?Irak à s?être alliée aux troupes d?occupation et à avoir manifesté massivement sa joie à leur présence est la population kurde. Myopie sempiternelle des directions du Kurdistan irakien qui, l?une ou l?autre, ont si souvent misé sur de très mauvais alliés : Israël, le Chah d?Iran, le pouvoir turc, les mollahs iraniens et même Saddam Hussein !  
 
Elles n?ont pas eu l?intelligence d?éviter de se compromettre avec une force d?occupation vouée à devenir l?objet du ressentiment de la population arabe irakienne, seule alliée qui compte vraiment pour l?avenir du Kurdistan irakien. Il serait désastreux pour cet avenir que les directions kurdes confirment leur image de partenaires dévoués des puissances occupantes. Celles-ci n?ont aucune intention de défendre le droit du peuple kurde à l?autodétermination, et n?hésiteront pas à sacrifier les Kurdes d?Irak, si elles en éprouvaient le besoin, afin d?affermir leur contrôle sur le pays.  
 
3) Contrôle de l?Irak et domination mondiale  
 
Les petits pilleurs des villes irakiennes ont d?ores et déjà singulièrement compliqué la tâche des grands pilleurs des puissances occupantes. Chaque jour qui passe confirme à quel point il sera difficile aux B2 de contrôler l?Irak, face à une population qui les déteste cordialement. Et ce n?est pas l?escroc Ahmed Chalabi et ses quelques mercenaires, que les troupes des États-Unis ont ramené dans leurs fourgons, qui changeront cette donne.  
 
Le problème des États-Unis, c?est que - bien plus que dans l?Allemagne ou le Japon de l?après-1945, où ils ont mis à contribution des pans entiers de l?appareil d?État de l?ancien régime (voire l?empereur lui-même, au Japon) - ils ne trouveront comme instruments fiables en Irak que les rescapés de l?appareil de Saddam Hussein.  
 
Seuls les responsables de l?ancien régime ont, en grand nombre, la bassesse morale requise pour se mettre avec dévotion au service de l?occupation. Eux seuls seront disposés à servir les nouveaux maîtres du pays avec une ardeur d?autant plus grande qu?ils sauveront ainsi leur peau, tout en assouvissant leur soif de pouvoir. Cela rendra l?occupation encore plus détestable aux yeux de la grande masse du peuple irakien.  
 
En étendant de plus en plus leur présence dans la région arabe, les États-Unis " surexposent " leurs troupes. La haine qu?ils suscitent dans l?ensemble des pays du Moyen-Orient et, au-delà, dans l?ensemble du monde musulman, leur a déjà explosé à la figure à plusieurs reprises - le 11 septembre 2001 n?étant que la manifestation la plus spectaculaire et la plus meurtrière de cette haine, à ce jour. L?occupation de l?Irak aura pour effet d?exacerber à l?extrême le ressentiment général : elle accélèrera le pourrissement de l?ordre régional entretenu par Washington. Il n?y aura pas de pax americana, mais plutôt un pas de plus dans la descente vers la barbarie, la barbarie majeure de Washington et de ses alliés entretenant la contre-barbarie du fanatisme religieux - et cela, tant que n?émergeront pas de nouvelles forces progressistes dans cette partie du monde.  
 
Le projet de construire un empire mondial dominé par les États-Unis au moyen de la force brute est voué inexorablement à l?échec. À cet égard, Washington a d?ores et déjà subi de lourds revers politiques, contrairement à l?impression que peut laisser provisoirement sa victoire militaire en Irak. Jamais, depuis la fin de la Guerre froide, l?hégémonie des États-Unis n?a été aussi contestée dans le monde, jamais le consensus autour de cette hégémonie n?a été aussi déficient. C?est le cas au niveau des relations interétatiques : la grogne et la fronde d?États considérés comme des alliés fiables par Washington n?ont jamais été aussi grandes. Même le pouvoir turc a refusé le passage des troupes états-uniennes sur son territoire.  
 
Washington n?a pas réussi à l?acheter, pas plus qu?il n?a réussi à acheter assez de membres du Conseil de sécurité de l?ONU pour obtenir neuf voix pour sa guerre contre l?Irak !  
 
Certes, les États existants ne sont pas des alliés fiables du mouvement antiguerre, ni même des alliés tout court - surtout lorsqu?à l?instar de la France et de la Russie, ils se conduisent eux-mêmes, dans leur propre domaine impérial, de manière tout aussi brutale et détestable que les États-Unis. Mais cette cacophonie dans le système des États associés au grand empire dominé par Washington, a reflété à sa manière l?autre grand revers subi par le projet impérial. Il s?agit, bien sûr, de l?émergence de cette autre superpuissance qu?est l?opinion publique mondiale, comme l?a bien relevé le New York Times au lendemain des manifestations du 15 février 2003, principale journée mondiale de mobilisation populaire de toute l?histoire. L?opinion publique mondiale - ou plutôt le mouvement réel qu?est le mouvement antiguerre, car les sondages ne manifestent pas.  
 
Durant les années 1990, on a pu croire ce mouvement condamné à ne plus dépasser un seuil de faiblesse insigne. On a pu croire que l?acquis des années Vietnam était bel et bien enterré pour l?essentiel, notamment au vu du fait que Washington en avait tiré les principales leçons et les appliquait dans ses nouvelles guerres, depuis celle du Panama (1989). Or à partir de l?automne 2002, nous avons assisté à la montée impétueuse d?un nouveau mouvement antiguerre, qui a vite dépassé les records historiques dans plusieurs pays et qui a même englobé les États-Unis. Ce fait est tout à fait capital, car la mobilisation la plus décisive est, bien évidemment, celle qui se déroule aux États-Unis mêmes : le mouvement antiguerre n?y a pas encore atteint le niveau de son apogée des années Vietnam, mais il a déjà le mérite considérable d?avoir atteint une échelle de masse, en dépit du traumatisme du 11 septembre et de son exploitation par l?administration Bush.  
 
Les images bien sélectionnées de la soi-disant " libération " de l?Irak, les mises en scène du Pentagone, ont impressionné beaucoup d?opposant/es à la guerre. Mais chaque jour qui passe montre à quel point le mouvement antiguerre avait raison. Les morts innombrables, les destructions massives, le pillage des richesses nationales, représentent un énorme tribut que l?on a imposé au peuple irakien pour une " libération ", qui débouche sur une occupation étrangère. L?embourbement de Washington - dans un pays que l?on ne saurait cacher aux regards du monde, comme on cache aujourd?hui l?Afghanistan plus chaotique que jamais -permettra au mouvement antiguerre de rebondir vers de nouveaux sommets. La croissance spectaculaire de ce mouvement n?a été elle-même possible que parce qu?elle s?appuyait sur trois années de croissance du mouvement mondial contre la mondialisation néolibérale, né à Seattle. Ces deux dimensions continueront à s?alimenter mutuellement et à renforcer la conscience du fait que le néolibéralisme et la guerre sont les deux faces d?un même système de domination - à renverser.

n°384446
chimere
Ce soir c est bonsoir .
Posté le 19-04-2003 à 01:58:21  profilanswer
 

cablator a écrit :


 
Ca ne m'étonne pas du tout que les raisons invoquées soient toutes plus inavouables les unes que les autres. même les pro-guerre avouent que le renversement de SH n'est qu'un prétexte.
 
Pour l'afaiblissement de l'euro ça ne fait que confirmer ce dont on se doutait. maintenant est-ce que ce coup de force sera suffisant?
 
y a 2 attitudes possibles:
 
* les petits pays terrorisés continuent à utiliser le dollar de peur d'être les prochains sur la "liste"  
* au contraire ces petits pays ne peuvent plus contredire les USA directement. mais ils sont plus préoccupés que jamais par l'hégémonie US. Ils se rencontrent secrètement entre chefs d'états, et décident de tenter le tout pour le tout en misant à fond sur l'euro.
 
personnellement je commence à en avoir marre que ce soit la plus immonde des solutions qui prévaut. j'espère que cette fois ci...


 
bah c assez bizarre puisque c le contraire qui se passe. Les américains ont l'air de 'laisser filer' leur monaie, peut etre afin de priviligier leurs exportations (si c le cas c vraiment tres bas).  
 
Finalement avec un euro a 1.10, le dollars c est un ptit peu d'la merde quand meme !


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Genre !
n°384560
John74
Posté le 19-04-2003 à 02:52:17  profilanswer
 

c'est presque rigolo, les Coréens disent qu'ils sont occupés à faire des bombes atomiques à la chaîne, et les Américains répondent que "meuh non, ils racontent n'importe quoi" :crazy:
 
http://fr.news.yahoo.com/030418/5/35mtl.html
 

Citation :

samedi 19 avril 2003, 0h48  
 
Doutes sur la tenue de discussions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord après les dernières déclarations de Pyongyang
 
WASHINGTON (AP) - Les dernières déclarations de Pyongyang sur le retraitement de plus de 8.000 barres de combustible usagé, une procédure qui pourrait lui permettre de fabriquer dans quelques mois huit bombes nucléaires, ont jeté le doute vendredi sur la possible tenue d'entretiens entre les Etats-Unis et la Corée du Nord la semaine prochaine en Chine.
 
Toutefois à Washington, un responsable du Département d'Etat a mis en doute cette affirmation, expliquant, semble-t-il sur la base des informations fournies par les photos satellites, qu'aucun signe d'une telle activité n'avait été décelé.
 
Un autre responsable jugeait la formulation des déclarations floues et se demandait si la Corée du Nord voulait dire qu'elle avait effectué le retraitement ou qu'elle allait l'effectuer.
 
Les déclarations de Pyongyang interviennent quelques jours après que le Département d'Etat a révélé un plan pour la tenue d'entretiens entre les Etats-Unis, la Corée du Nord et la Chine, peut-être avant mercredi prochain. Si la réunion a lieu, il s'agirait des premières discussions importantes entre Washington et Pyongyang depuis octobre dernier, quand la Corée du Nord a annoncé qu'elle développait un programme d'armement nucléaire.
 
Interrogé sur la tenue de ces entretiens après les déclarations de Pyongyang, le porte-parole du Département d'Etat Richard Boucher a dit n'avoir "rien de nouveau à dire sur les entretiens dans un sens ou dans l'autre".
 
De son côté, la porte-parole de la Maison Blanche, Claire Buchan, a dit que les Etats-Unis consultaient actuellement les autres parties impliquées, la Corée du Sud, le Japon et la Chine et "nous partirons de là". AP

n°384684
cablator
Topiks uniks pensée unik!
Posté le 19-04-2003 à 10:31:41  profilanswer
 

John74 a écrit :

c'est presque rigolo, les Coréens disent qu'ils sont occupés à faire des bombes atomiques à la chaîne, et les Américains répondent que "meuh non, ils racontent n'importe quoi" :crazy:
 
http://fr.news.yahoo.com/030418/5/35mtl.html
 

Citation :

samedi 19 avril 2003, 0h48  
 
Doutes sur la tenue de discussions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord après les dernières déclarations de Pyongyang
 
WASHINGTON (AP) - Les dernières déclarations de Pyongyang sur le retraitement de plus de 8.000 barres de combustible usagé, une procédure qui pourrait lui permettre de fabriquer dans quelques mois huit bombes nucléaires, ont jeté le doute vendredi sur la possible tenue d'entretiens entre les Etats-Unis et la Corée du Nord la semaine prochaine en Chine.
 
Toutefois à Washington, un responsable du Département d'Etat a mis en doute cette affirmation, expliquant, semble-t-il sur la base des informations fournies par les photos satellites, qu'aucun signe d'une telle activité n'avait été décelé.
 
Un autre responsable jugeait la formulation des déclarations floues et se demandait si la Corée du Nord voulait dire qu'elle avait effectué le retraitement ou qu'elle allait l'effectuer.
 
Les déclarations de Pyongyang interviennent quelques jours après que le Département d'Etat a révélé un plan pour la tenue d'entretiens entre les Etats-Unis, la Corée du Nord et la Chine, peut-être avant mercredi prochain. Si la réunion a lieu, il s'agirait des premières discussions importantes entre Washington et Pyongyang depuis octobre dernier, quand la Corée du Nord a annoncé qu'elle développait un programme d'armement nucléaire.
 
Interrogé sur la tenue de ces entretiens après les déclarations de Pyongyang, le porte-parole du Département d'Etat Richard Boucher a dit n'avoir "rien de nouveau à dire sur les entretiens dans un sens ou dans l'autre".
 
De son côté, la porte-parole de la Maison Blanche, Claire Buchan, a dit que les Etats-Unis consultaient actuellement les autres parties impliquées, la Corée du Sud, le Japon et la Chine et "nous partirons de là". AP




 
Je suis prêt à parier que les nord-coréens ne termineront pas leur programme militaire, qu'ils accepteront un naccord avec les US. Mais contre du pognon bien sûr. En attendant le pognon ils provoquent un max.


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Viva la Revolucion ©
n°384739
machinbidu​le1974
Do you feel lucky, punk ?
Posté le 19-04-2003 à 11:22:21  profilanswer
 

Reasons Not to Invade Iraq, by George Bush Sr.
 
>>> On 21 September 2002, The Memory Hole posted an extract from an essay by George Bush Sr. and Brent Scowcroft, in which they explain why they didn't have the military push into Iraq and topple Saddam during Gulf War 1. Although there are differences between the Iraq situations in 1991 and 2002-3, Bush's key points apply to both.
 
But a funny thing happened. Fairly recently, Time pulled the essay off of their site. It used to be at this link, which now gives a 404 error. If you go to the table of contents for the issue in which the essay appeared (2 March 1998), "Why We Didn't Remove Saddam" is conspicuously absent.
 
Because of this erasure, we're posting the entire essay below the portion we originally excerpted. Below that, you'll find a copy of the actual page from the magazine, courtesy of Bruce Koball and Boing Boing.
 
...

n°384815
warzouz
alias NazgûL
Posté le 19-04-2003 à 12:00:44  profilanswer
 

Sancy a écrit :

Suprématie du dollar
Le talon d'Achille des USA
...


Merci beaucoup pour ces précisions


---------------
Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°385865
jeremi007
Posté le 19-04-2003 à 19:10:45  profilanswer
 

Irak    
 
 Schröder regrette ses propos "exagérés" contre les USA
 
http://www.liberation.fr/page.php?Article=104994
 
voila on commence tous a baisser le pantalon

n°385960
cablator
Topiks uniks pensée unik!
Posté le 19-04-2003 à 19:52:43  profilanswer
 

jeremi007 a écrit :

Irak    
 
 Schröder regrette ses propos "exagérés" contre les USA
 
http://www.liberation.fr/page.php?Article=104994
 
voila on commence tous a baisser le pantalon
 


 
mais bien sûr Rumsfeld ne regrette pas ses propos sur la "vieille Europe".  :heink:


---------------
Viva la Revolucion ©
n°385974
jeremi007
Posté le 19-04-2003 à 19:57:22  profilanswer
 

cablator a écrit :


 
mais bien sûr Rumsfeld ne regrette pas ses propos sur la "vieille Europe".  :heink:  


 
on est vraiment trop con des fois

n°386474
banditsuzu​kixp
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Posté le 19-04-2003 à 22:59:34  profilanswer
 

et alors? il est vieux notre continent, c'est vrai.

mood
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Posté le   profilanswer
 

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