J’étais venu sur ce topic il y a quelques mois pour avoir quelques conseils sur un billet de Saudi Arabian Airlines vers le Bangladesh. Voici le TR de ce voyage effectué l’été dernier histoire d’apporter un peu d’atypisme sur ce topic.
Contexte
Vivant en Belgique et étant originaire du Bangladesh, on planifie avec ma famille d’y retourner après quelques années sans visite. A la différence des voyages touristiques, quand on planifie un voyage « ethnique », c’est décidé plusieurs mois à l’avance et on y va peut importe le prix (‘fin on a une idée en tête mais si le prix d’un billet passe de 750 à 850€, on le prend quand même).
C’est la mésaventure qui nous est arrivé : on avait à la base réservé nos billets (6 personnes) sur Afriqiyah à 600€/personne. Je n’étais pas très chaud de voyager avec eux d’après les retours de connaissances ayant déjà pris cette compagnie mais elle avait l’avantage du prix, des kg de bagages autorisés (2x23kg +10kg en cabine par personne !) et de partir de Bruxelles. Cependant, en mai 2010, crash d’un avion Afriqiyah à Tripoli… on aurait pu se dire que ça n’a aucun impact sur notre vol en juillet, et bien non ; suite à la perte d’un avion donc une flotte réduite, Afriqiyah suspend les liaisons les moins rentables et qui retrouve-t-on dans le lot ? Dhaka ! (assez étonnement je n’ai trouvé aucune info expliquant la suspension sur le web, seul notre agent de voyage nous a invoqué le motif de flotte réduite ; je soupçonne surtout Afriqiyah d’avoir trouvé la parade pour se retirer du Bangladesh pour cause de sous-rentabilité sans perdre la face car à ce jour les vols n’ont pas repris).
Au premier abord je croyais qu’on allait être transféré vers une autre compagnie mais rien de cela, on est remboursé de la valeur de nos billets. Le problème est qu’à la mi-mai, les billets d’avion ne sont plus tout à fait au même prix… le billet le moins cher que l’on trouve àpd Bruxelles est sur EY ou QR à 850€/pers. Soit un surcout total de 1500€ par rapport au prix de départ sur 8U
Pas mal de connaissances ayant prévu de partir ont donc été « forcées » de prendre ces billets. Pour ma part, un peu plus d’un mois avant le crash, j’avais vu le trajet CDG-DAC sur Saudi à 495€/pers., je demande à l’agent de voyage si SV est toujours aussi avantageux, et effectivement le billet est à 585€ (par contre fallait se déplacer jusque Paris et escale nocturne interminable en Arabie Saoudite aussi bien à l’aller qu’au retour..). On décide quand même de prendre ce dernier, c’est là où le surcout est le plus limité.
Gare de Bruxelles Midi –CDG
Ce genre de pré acheminement est à faire quand on a pas trop de bagages parce que CDG, vlà l’aéroport mal foutu par excellence…
On avait en tout 8 bagages soutes (30kg/pers) et 6 bagages cabines. Sans le savoir, on a déposé nos valises dans le wagon réservé exclusivement aux passagers AF ; c’est pas plus mal, les agents manutentionnaires nous ont descendu nos valises sur le quai à Roissy.
Par contre, une fois sur le quai, l’aventure commence. Les seuls chariots disponibles l’étaient pour les passagers AF ; ce qui nous a forcé à aller chercher des chariots au 2e ou 3e niveau. Ensuite, qu’un seul ascenseur pour tout le quai ! Les passagers AF étant avantagés de par leurs chariots à disposition, vive l’attente derrière… Une fois arrivé au 3e (ou 2e), on doit encore descendre d’un niveau pour prendre le CDGval jusqu’au T1. C’est parti pour retirer tous les bagages des chariots et redescendre par ascenseurs (car assez logiquement chariots interdits dans le val). Une fois arrivé au T1, hop c’est reparti pour un remplissage de chariot. Jamais 2 sans 3, on reprend un ascenseur pour monter au niveau départ. Ca y est, on est enfin au comptoir vers 10h (45min. après être descendu du TGV !) pour un départ à 12h25.
Aéroport CDG-Paris
Quasi pas de file, une membre du personnel de Saudia fait un contrôle du passeport au début de la file (pourquoi ?) Viens ensuite l’enregistrement, sans problème. La préposée, voyant qu’on n’est pas l’un côté de l’autre dans l’avion (A330-300), désire corriger cela mais je la stoppe immédiatement en disant que j’ai choisi sur la réservation en ligne que l’on soit l’un derrière l’autre dans une rangée latérale (la rangée du milieu, à part pour dormir sur toute la longueur, c’est pas trop ça).
Direction le satellite d’embarquement, file de 10min. à l’immigration, et pour ne pas arranger notre image sur la conception de CDG, le tapis roulant menant au satellite est en panne…
mine de rien il est vraiment long et vers la fin ça monte bien… Une fois arrivé, l’avion est là et on patiente tranquillement dans le satellite qui est vraiment minuscule (en même temps que nous attendaient les passagers de l’A380 de SQ, on a vraiment l’impression d’être entassé). Appel pour l’embarquement 45min avant le départ, contrôle des passeports dans la passerelle par la même personne que dans la file d’enregistrement (on se demande encore bien pourquoi)
CDG-RUH (Riyadh) Vol SV 156 A330-300
On monte dans l’avion, il sentait encore le neuf (livré 3 mois avant). L’intérieur est superbe avec des sièges d’un très beau bleu clair, appui-tête ajustable, etc. Par contre pas d’IFE, pas très grave pour moi (et puis avec la censure saoudienne je me demande bien à quoi aurait ressemblé un film). Avec ma famille on était installé aux rangées 21,22, 23 (sièges A et C) ; sièges standards à l’avant de la classe eco. Le taux de remplissage était de 50/60%, habituellement c’est un A320 qui fait la liaison.
Parmi les stewards et hôtesses, 2 ou 3 parlent français ; d’ailleurs l’une d’elle nous a aidé à ranger nos bagages cabines. Distribution de journal en anglais et arabe. On quitte le gate à l’heure et traverse une bonne partie de CDG avant d’arriver à la piste de décollage. Truc étonnant : on ne s’est pas arrêté une seule fois pendant le taxi, la seule minute d’attente qu’on a eue est celle en début de piste juste avant le décollage.
Peu de temps après le décollage, distribution du menu ainsi que de boissons, avec un choix assez large (coca, orange, mangue,… à peu près tout ce qui existe en non alcool). Après 2 heures (durée de vol : 6h), on distribue les plats, il y avait le choix entre poulet, agneau et poisson ; va pour le poulet. Je ne me rappelle plus trop du plat mais je me souviens que le poulet était pas terrible par contre le dessert, un brownie était super bon. Après le plat, passage des hôtesses pour le thé ou café. Après cela, les lumières sont tamisées histoire de laisser dormir les passagers. Pendant ce temps, les hôtesses restaient à disposition au galley pour apporter des boissons si on en voulait. Juste avant d’entamer la descente, les lumières sont progressivement rallumées (vive les moodlights) et les hôtesses distribuent des petits bonbons (une petite intention qui fait plaisir, franchement j’ai trouvé le service sur tout le vol impeccable, 10/10 de même que les sièges étaient très confortables
). Atterrissage sans accrocs à Riyadh, remerciement du crew et descente de l’avion par escalier ; et là c’était abusé la chaleur qu’il faisait, la nuit était déjà tombé (arrivée vers 20h locale) mais on avait l’impression d’être à côté du four d’un boulanger.
Direction l’aéroport en bus.
Aéroport King Khaled de Riyadh
Quasi tous les passagers en provenance de Paris étaient en transit, direction le terminal international pour y patienter pendant 7h ( !). L’aéroport est, d’un point de vue architectural, très beau et différent de ce que l’on a l’habitude de voir en Europe. Par contre, à l’intérieur, on a vite fait le tour : un comptoir duty free inintéressant et quelques stands de café/smoothie/etc. assez chers disséminés tous les 30m. Heureusement, SV offre des repas à tous les passagers en transit, on a eu droit à l’équivalent d’un plateau repas servi en vol. C’était un biryani (au bœuf ou mouton je ne sais plus) assez bon. Aussi bien en vol qu’au sol, les plateaux repas remplissent le ventre. Par contre le personnel au sol est rude et peu serviable (ça fait un choc après les PNC du vol de Paris).
Vers 3h du matin, appel pour l’embarquement (départ théorique : 3h45). Alors là c’était quelque chose que je n’ai jamais vu : une cohue monstre pour former la file
(plus de 400 personnes vu que c’était un 747-300). Ce qu’il faut savoir, c’est que la communauté bangladeshie en Arabie Saoudite s’élève à entre 1 et 1,5 millions de personnes, ce qui en fait la diaspora bengalie la plus importante au monde. Inutile de vous dire que cette communauté est surtout constituée d’ouvriers travaillant dans des conditions dignes de l’esclavage…. Et cela se voit tout de suite dans file, 95% des passagers sont des hommes seuls rentrant au pays pour voir la famille ou pour qui le contrat est terminé. Mais également, vu leur « background », ils sont indisciplinés et n’ont aucune notion des règles. Dans la file, ça se bouscule, ça dépasse. A un moment, j’ai halluciné en voyant la file (qui formait un « L ») se diviser en 2 pour former un « carré » (je ne sais pas si c’est clair mais en gros un 2e « L » s’est formé, une file longeait le mur pendant que l’autre était droite à la porte d’embarquement). Le personnel au sol, complètement débordé, laisse passer tout le monde sans réguler l’accès au jetbridge. Résultat : on est entassé dans la passerelle où on avance à du 3m/minute, les gens dépassent alors que leur place est assignée, bref…
RUH-DAC (Dhaka) Vol SV 808 747-300
Entré dans l’avion, ça fait un choc par rapport à l’A330 du tronçon précédent ; le 747 est vieux de 25 ans et on a vraiment l’impression d’être dans une bétaillère (100% de remplissage). C’est presque à se demander si on ne voyage pas avec une autre compagnie tellement la différence est frappante.
Avantage du net, on peut choisir les places à l’avance. Anticipant l’indiscipline des passagers (mais pas au point décrit ci-dessus), j’ai choisi d’installer la famille à l’upper deck (a peu près 40 sièges) au niveau des sorties de secours (ça tombe bien la configuration est en 3-3 et on est 6). Par contre chose que je n’ai pas anticipé, c’est qu’à cause de la courbure du fuselage à l’étage supérieur, les rangements de plafond sont beaucoup plus étroits, 3 de nos 6 sacs n’entrent pas dans les coffres alors qu’ils correspondent parfaitement au mesures autorisées. Résultat, on est obligé de mettre ces 3 sacs en soute ; on est d’abord réticent (surtout qu’il n’y avait rien pour indiquer le nom du propriétaire et qu’au Bangladesh vlà les bagages qui disparaissent), on se résigne finalement à les transférer en soute…
Vu le foutoir qu’était l’embarquement, plus notre épisode sur les bagages plus d’autres éléments, l’avion quitte le gate avec plus d’une heure de retard.
L’avion datant des années 80, les sièges ne sont plus très jeunes par contre la place aux jambes était royale. De même l’avion est extrêmement bruyant par rapport à l’Airbus. Pour le service, pas de menu (pas grave), pas de couvertures (fallait en demander au PNC et encore s’il voulait bien aller en chercher) mais distribution de boissons peu après le décollage. L’attitude du personnel tranchait avec celle du tronçon européen ; voyant que nous étions européens, ils nous traitaient correctement mais pour les autres passagers, ils n’hésitaient pas à leur crier dessus et à refuser de rendre service, pour leur défense, l’indiscipline de certains passagers était juste scandaleux.
Je m’endors et on me réveille pour le repas, choix entre agneau et poulet, va pour l’agneau après le poulet assez moyen mangé dans le tronçon précédent. Le plat est très bon et le dessert encore une fois délicieux. Ici les couverts étaient en plastique là où de CDG à RUH, les couverts étaient en métal. Vu l’attitude du personnel, autant vous dire qu’on a jamais redemandé de boissons ou quoi que ce soit d’autre. On remarque vraiment que sur ce vol, le service est au rabais. En fait, après renseignement, un service amélioré appelé « Golden Service » est proposé sur les vols européens, américains et vers le Liban.
Pendant le reste du vol (durée du vol 4h30), j’ai dormi jusque peu avant l’atterrissage qui se passe sans encombre (mais putain c’est pas possible un avion aussi bruyant à plein régime
). On arrive vers 11h30 (pour 10h théoriquement). On descend de l’avion dans un calme assez étonnant en comparaison du bordel à l’embarquement.
Aéroport International Shah Jalal à Dhaka
Cela faisait quasi 10 ans que je n’avais plus remis les pieds au Bangladesh, force est de constater que les infrastructures ont été améliorés. On marche 2 minutes jusque la police aux frontières ; étant de nationalité belge, nous n’avons quasi pas de file devant nous alors que la file pour les citoyens bangladeshis était sans fin. Après ces formalités qui ont quand même duré un bon 15min pour tout le monde, direction l’anneau pour aller chercher les bagages. Et là, il n’y avait pas 1 mais 2 anneaux pour les bagages du vol SV, celui qui était seul et avait une valise noire ou bleue marine, je sais pas comment il a fait pour se débrouiller… Les bagages arrivent au compte goutte, on en récupère certains après 20min dans l’anneau 1, d’autres dans l’anneau 2, etc. pour enfin récupérer tous nos bagages (ouf) après 1 heure d’attente. Sortie de l’aéroport dans une chaleur mais surtout une humidité étouffante (après 2 secondes, mes vêtements me collaient déjà la peau !).
Retour
Après un bon mois de vacances, retour vers l’Europe.
Aéroport International Shah Jalal à Dhaka
Avant de me rendre à l’aéroport, on me prévient que c’est un repère à pickpocket et autres voleurs et que j’allais constituer une cible de choix vu qu’on voit directement que je ne suis pas un local. Cependant, arrivé à l’aéroport (détail, je rentre seul, 2 semaines avant ma famille), seul les détenteurs d’un ticket sont autorisés à entrer dans l’enceinte du bâtiment, même mon père a été refoulé…. Donc finalement pas d’inquiétude par rapports aux voleurs.
J’ai été assez surpris par la modernité du hall de départ, équivalent à un aéroport européen mais en plus petit. Je fais la file, pas de surprise, on me dépasse (mais pas de bousculade), je laisse passer, de toute façon j’embarquerai quand même l’avion… Pendant que je faisais la file, un employé de SV me rejoint et m’assiste pour porter les bagages et dépasser (finalement c’est assez marrant une fois qu’on rentre dans le jeu). Mais j’avais directement compris son jeu, obtenir un bakchich de ma part, soit, je le laisse faire et lui remet un peu d’argent. Donc dans la file, comme à l’aller, contrôle du passeport. L’enregistrement se passe sans problème.
A l’immigration, ils sont extrêmement lents, contrôlent presque chaque détail du passeport et j’ai même droit à une prise de photo par l’agent, assez bizarre alors que je quitte le pays…
La salle de transit est assez petite (de la taille de 2 courts de tennis) avec des duty free aux prix hallucinants alors qu’on est dans l’un des pays les plus pauvres au monde. J’y reste quelques minutes avant de me diriger vers ma porte d’embarquement où il y a un local pour patienter devant le gate. Vas-y qu’on me recontrôle le passeport mais en bonus j’ai droit à une fouille de mon bagage cabine par un PNC SV portant un masque chirurgical…
vive l’accueil…
Sur mon billet, il était indiqué que mon vol partait à 16h. Seulement, il n’y avait pas d’avions à la porte d’embarquement jusqu’à 16h où l’avion en provenance d’Arabie Saoudite déchargeaient tous ses passagers et fret. C’est bon l’avion partira en retard (remarque ça n’avait pas d’importance pour moi vu qu’un transit de 9h m’attendait à Riyadh…), cependant en vérifiant le ticket donné à l’enregistrement, je vois que le vol part à 17h alors que même sur les écrans le départ était affiché pour 16h. Vers 16h45 j’embarque dans l’avion et là miracle, aucune bousculade ou resquillage.
DAC-RUH Vol SV807 747-300
L’expérience de l’aller ayant servi de leçon, j’ai changé mon siège pour me mettre au deck principal où les coffres à bagages ont une taille normale, je m’installe au 30L (tout premier siège à droite en eco), pas mal de place pour les jambes même si un coffret dérangeait un peu sur ma gauche. Contrairement à l’aller le taux de remplissage tournait autour de 60/70%.
Le vol était comparable à celui de l’aller mais j’ai trouvé le service un peu meilleur. Je me rappelle plus trop du repas mais je sais que j’ai pris de l’agneau (pas mauvais) et le dessert, un gâteau au fraise, était toujours aussi bon.
Sur les 2 dernières heures du vol, j’ai dormi jusqu’à être réveillé par le bruit des réacteurs à haut régime, j’ouvre le pare-soleil et je vois qu’on est en train d’atterrir. Le PNC n’avait pas fait l’effort de vérifier si tout le monde avait attaché sa ceinture et redressé le dossier…
Atterrissage sans encombre et content de me débarrasser du 747…
Aéroport King Khaled de Riyadh
On arrive à 20h local alors que mon vol vers CDG est à 4h. Le personnel de SV a décidé de regrouper tous les passagers vers l’Europe au même endroit et devinez pourquoi ? Pour contrôler plus facilement nos passeports ! (après El Al, ils doivent pas être loin en termes de paranoïa).
L’attente se passe dans les mêmes conditions qu’à l’aller sauf que je suis très fatigué et que la nourriture offerte par SV n’est servie qu’à 1h du matin. Pendant le transit, je discute avec un gars venant aussi du Bangladesh et se rendant en Italie. Son vol partait à 2h20. Vers 1h40, je l’accompagne pour l’embarquement mais là surprise aucun avion n’est là alors que l’appel a été effectué. On attend quelques minutes, peut-être que l’avion arrive. Et bien non, à la place, des péons viennent avec des boissons et croissants, on comprend tout de suite que le départ n’est pas dans l’immédiat. Le plus étonnant était qu’aucun personnel n’était présent devant le gate pour répondre aux questions des voyageurs et quand les passagers allaient au comptoir du personnel au sol, ils se faisaient proprement envoyer chier par les saoudiens….
En regardant l’écran de départ, je vois que le vol vers Milan et Madrid a tout simplement disparu, pas de retard affiché, rien. En regardant un peu plus bas, je vois que le vol vers Paris n’apparait pas non plus (la ponctualité de mon vol avait son importance vu qu’on était sensé arrivé vers 10h à CDG et mon TGV vers Bruxelles était à 12h30). Et là je peux vous dire qu’alors que j’étais vraiment fatigué, je me suis réveillé d’un coup à cause de ce coup de stress…
Je patiente et je m’assoupis pendant 40min jusqu’à me réveiller vers 3h20, je regarde l’écran, et là je vois le vol vers Paris affiché pour 4h et, 1 minute plus tard l’embarquement commençait. J’embarquais dans l’avion alors que les passagers vers Milan et Madrid étaient toujours là attendre, j’aurais eu un retard équivalent au leur, j’aurais loupé mon TGV…
RUH-CDG Vol SV155 A320
Que ça fait plaisir un avion moderne après l’horreur qu’était le 743. J’ai pris le siège 30A (toute première rangée en eco à côté du hublot, vraiment pas mal de place aux jambes, la rangée 31 est aussi intéressante car c’est là où se trouve la sortie de secours). L’avion était aussi neuf (moins d’un an d’âge) et l’intérieur équivalent à l’A330 hormis la couleur des sièges en vert menthe. L’avion en eco était rempli à 95% par contre quasi personne en business. Le service était du même niveau qu’à l’aller. Le vol étant matinal, on a droit à un petit déjeuner avec du pain, confiture, salade. Pas mauvais du tout. On se rend vers Paris par la Méditerranée pour ensuite survoler les Alpes et atterrir tranquillement à CDG avec 30min d’avance.
Aéroport CDG-Paris
L’avion arrivant au T1, j’ai re-droit au long tapis roulant menant à la police aux frontières, mais cette fois il fonctionnait
. La file était assez importante mais j’ai eu la chance d’être le premier à être appelé lors de l’ouverture d’un autre guichet où le passage a été expédié en 5 secondes. L’attente pour les bagages a été assez rapide, de l’ordre de 10/15min. A 9h50 j’étais dans le hall d’arrivée au T1 et contrairement à l’aller, seulement 10 minutes m’ont été nécessaire pour rejoindre la gare TGV.
Les +
- Le service et les avions sur les vols européens, rien à redire
- Les desserts
Les -
- Le service et les avions sur le tronçon asiatique
- L'escale interminable
- L'attitude du personnel au sol
- CDG (du moins en groupe)
Revolerez-vous avec cette compagnie? Oui à condition que le prix soit vraiment avantageux et que l'escale soit moins longue (pour exemple, j'avais vu l'année passé des billets pour Singapour à 460€ àpd CDG avec 4h d'escales en Arabie Saoudite)