Reprise du message précédent :

Perdu 22, j'ai attendu sur la ligne pour te faire mentir.

Je suis content  

Au juste prix je gagne
 
Bravo, t’as été énorme

Le marathon du vainqueur en sub 2h30 après la natation et le vélo, j’étais pas prêt

Well done et bravo Kaillou!
quand tu dois passer apres et que tu fais ton CR avec un temps de plus de 11h, est ce que ca vaut le coup lol

Bien sûr, c'est très (très) bien comme perf  

T'en as encore un autre en retard toi   (je suis témoin, t'étais la dimanche 14 septembre )

CR triacourt 2025. Distance M (un peu raccourci)
 
Ma seconde fois sur cette distance ici, et 4eme fois que j'y viens. Course "locale", pas trop loin de chez moi. J'aime bien venir ici.
La veille mes gamines découvrent le triathlon. Bon, j'en ai une qui veut recommencer. L'autre, peut-être. Gros sourires pendant la course, mais j'ai au moins compris que la lenteur en transition c'est surement génétique Elles ont foutu les casques, bien attachés, avant de se dire "Oh si on mettait le tshirt avec le dossard", donc retirer le casque, etc... Ce sport à décidément trop de potentiel en gaffe et en dépense quand je vois des mômes déjà avec les portes dossards et trifonctions  
 
Matin de la course, petite pause   avant le départ. Il se met à pleuvoir sur le chemin, alors que la météo assurait du sec pour le matin. Merci météo france Dans le parc, je croise et salue le gars david, qui me presse car bientôt la fermeture du parc.   Bon c'était un peu une incompréhension entre certains arbitres, ca va j'ai le temps d'installer le matos bien dans le parc. Tentative de second , mais sans succès. J'aime pas ça   ca sent la pause obligatoire plus tard. On voit les premiers nageurs sortir, moins de 26 minutes pour 1900m avec une sortie à l'australienne. Ok, c'est pas mon monde Placement dans les sas de départs, un peu le bordel. Rolling start, mais sans classement par niveau. Ca y est. Je sens le feu sacré du triathlon qui revient, alors que j'avais clairement une forte baisse de motivation post IM, la j'ai qu'une envie, démarrer  
 
Natation
Départ rolling start, comme un gros kéké des familles je pars en courant à fond vers la flotte. Ca sert à rien, mais ça fait plaisir d'arriver le premier dans l'eau de la vague de départ.  Ensuite, c'est parti pour 950m. Pas de grosse bousculade. Je remonte pas mal de monde, forcément avec le départ sans faire de sas de niveau, ben c'est la foire. N'ayant nagé que 2 fois 1000m ces 2 derniers mois, pas de miracle sur le chrono. Mais les sensations sont bonnes, je suis à l'aise dans l'eau. 2/3 petits rentre dedans, mais pas la grosse bagarre.
Sortie en 20m. Bordel que c'est court. T'as même pas le temps de sortir échauffé.
 
T1.
J'ai encore assuré une transition de qualité Après avoir grimpé une petite bute pour atteindre le parc à vélo, retrait de la combinaison. Je sais pas comment ca se démerde, la cordelette dans le dos se coince dans la jambe de la combinaison. Perte d'un temps fou à forcer pour débloquer sans comprendre. Et j'en profite pour me péter un ongle de pied   Allez on embarque un peu de bouffe, casque etc... Et c'est parti.
 
Vélo.
C'est parti. Début de parcours ultra glissant, route en pleine forêt. Ca roule bien, mais putain je me fais peur plusieurs fois tellement ca glisse Mon bide me fait savoir qu'il aimerait bien terminer de tout sortir, mais désolé non ca sera pour plus tard. Ensuite un petit A/R sur un morceau de route en léger faux plat, ca commence par la montée. Et clairement, ca draft beaucoup. Au demi tour, tout le monde est intelligemment plutôt très prudent. Et ca continue le drafting. C'est la fête du drafing, Le grand retour des pelotons, On dirait que les gens sortent du tour de France (notez cette inspiration hommage à Joe Dassin qui m'est venue pendant le vélo). Passage le long de la seine, moins de monde, j'en profite pour enfin manger un truc. A toi avec ta dacia rouge tache de vin qui force le passage comme une grosse merde, va bien te faire cuire le cul   Il est possible que j'ai insulté son arbre généalogique sous les rires de 2/3 participants. Arrive la première bosse. Moment de déconcentration. Je fous les roues dans l'herbe Direct reprise de concentration, les pieds par terre, et j'arrête le vélo. Il y avait du monde, derrière, évidemment j'allais pas faire ça seul dans mon coin. Et ca repart. Zone plate ensuite, c'est exposé au vent et à la flotte. Vraiment pas des bonnes conditions. Toujours des gros pelotons, c'est vraiment affligeant. Je n'ai croisé aucun arbitre à moto pendant l'épreuve. Ca aurait franchement pu être un carnage d'un point de vue carton. Enfin madame me dira après course qu'elle a vu plusieurs concurrents se faire stopper avant la ligne pour effectuer des pénalités. Une descente, avec la flotte j'ose pas trop rouler fort, et de mémoire ca tourne un peu fort en fin de descente avant de remonter. Un gars a visiblement fait une sortie, il est debout, peut-être un peu égoïstement je me dis que si il est debout et n'appelle pas, c'est qu'il doit aller plus ou moins bien, je continue donc mon chemin. seconde bosse, assez courte. Ca continue ensuite à rouler dans les plaines de seine et marne, ou ca ramasse bien le vent et la pluie. Ca roule, ca roule. et tranquillement t'es plus loin de la fin du vélo. Mine de rien, c'est vachement court un M Une dernière descente bien raide, au milieu des voitures. Les signaleurs font le max pour gérer le trafic. Rouler en descente entre des voitures des 2 côtés sous la flotte, avec la belle bande blanche glissante, j'en mene pas large. Passage de 2 gros ronds points bloqués pour la course, ca passe vite. Mais quelque part c'est un peu flippant. Un jour ca va mal terminer avec un conducteur qui petera un cable. L'orga pourrait prévoir un chemin de contournement pour les voitures dans ce coin, c'est un peu le point noir. Sur cette descente, je pense perdre une petite minute comparé à un mec devant moi. C'est le jeu, je suis pas assez aguerri et peut-être bien trop timide pour faire ça. Ensuite dernière montée. Un peu de plat, et ca se termine sur quelques bornes en faux plat descendant. Un gus de l'avant course du long me passe, bordel il roule ce con Un second truc à bouffer à vélo, et ca arrive à T2. C'est toujours glissant. 39 bornes au compteur. Le gpx du site saute un bout du parcours et donnait 33 bornes. En 2022 j'avais 36 bornes. C'est décidément un peu fluctuant les distances ici Que c'est court de rouler un M en fait.
 
T2.
Rien de foufou. Enfilage des chaussettes histoire de pas m'amocher encore plus l'ongle pété. Dans le doute, garder un truc à bouffer dans la pochette. Récupération du gobelet souple (l'orga avait bien prévenu, pas de gobelet au ravito, merci de venir avec les vôtres). C'est parti.
 
CAP.
J'avais un peu peur d'avoir une énorme envie de me vider le bide, mais finalement rien du tout. Bon je me fais encore et toujours passer, je double mon voisin de numéro de dossard, on discute, on rigole, et j'y vais. Ravito vers le 3eme, eau et banane, et c'est reparti. Pause pipi sauvage   Le terrain est bien bien boueux et glissant, pour moi qui passe ma vie à tomber à pied c'est tout en confiance que je cours Un organisateur avait fortement conseillé de prendre les chaussures de trail si on en avait. Raté j'en ai pas J'arrive globalement à tenir autour de 6 au kilo, finalement c'est ma course à pied sur M la moins mauvaise pour le moment Et les km déroulent, mais ca passe vite. Que c'est court vraiment Plusieurs fois sur des passages single je m'écarte pour laisser passer, les concurrents sont toujours à remercier. Ben c'est du bon sens de pas faire barrage et à moi de prendre laisser passer, faut pas être con. Un vélo ouvreur me signale de faire gaffe, la tête féminine va passer. Elle est accompagné d'un gus, bordel ils vont vraiment vite. Déjà le 6eme km et le second ravito. Un coup de flotte et ca repart. Déjà les 2/3 de la course à pied de fait. Vers le 8eme ca sort de la forêt pour un passage bitume, avant de terminer sur de l'herbe. On se regroupe à 7/8 concurrents. La bagarre finale arrive   Oui probablement aucun de nous n'est parti ensemble, aucun ne joue la moindre place, mais c'est le principe de jouer un truc   Petite montée, allez on donne tout devant la famille   C'est terminé. Un peu moins de 9 bornes au compteur, la ou l'orga donne 10 sur le gpx. Mystère  
 
Après course.
C'est sur qu'en comparaison des avions du topik, c'est lent. Mais c'est la course à pied (sur M) que j'ai le moins subit. Certes il pleuvait, mais la température était idéal, ni trop chaud ni trop froid. Ravito de fin bien garni. Bon la distribution de bière c'était de la tourtel, pas grave qu'il n'y ai plus de stock Ah que ca fait plaisir de refaire une course. Avec ce que j'ai fait en entrainement ces 2 derniers mois, évidemment il y allait pas avoir de miracle. Mais ca fait surtout un bien fou au moral pour repartir sur la préparation de l'ironman de l'an prochain. Car bon, on va pas se mentir, j'ai eu un énorme coup de blues post ironman.
Allez maintenant on va faire un marathon (pour accompagner madame en WE, j'y vais sans vraiment de préparation), et on va se remettre dedans pour préparer 2026.
 

Ça fait du bien de lire un CR presque humain

Je reste le rempart du triathlon charcuterie/bière/galère face aux avions de chasse sur ce topik qui arrivent à tenir une allure précise et rapide sur un marathon d'ironman    

Je n'ai jamais rêvé d'Hawaii

Je n'ai jamais rêvé d'Hawaii, parce qu'Ironman représente plus une usine à fric qu'une usine à rêve.
Je n'ai jamais rêvé d'Hawaii, parce que les États-Unis, c'est vraiment pas mon kiff.
Je n'ai jamais rêvé d'Hawaii, déjà parce que je n'ai jamais considéré avoir le niveau. Arrivé au tri par le VTT, ce qui m'amuse c'est de rouler avec les copains et de faire des sprints pancartes. Et avoir de beaux vélos. Et puis j'ai toujours été nul en course à pied.

Entre-temps, j'ai compris comment on faisait pour courir. Une jambe après l'autre c'est mieux. Il a fallu passer vétéran pour réussir des courses à pied. Enfin des fois, parce qu'on ne change pas non plus complètement.

Et pourtant. Une grosse prime de course l'an dernier sur le Frenchman, on en profite pour s'essayer à la franchise. Direction Cascais, une course un peu ratée, mais une qualif sans rolldown au bout, ce qui était la condition sine qua non. C'est peut-être la course ratée qui me fait prendre la place, justement parce qu'il est possible de faire mieux. 1500 boules le dossard, quand même. On a toujours des choses à se prouver, si ce n'est à prouver aux autres.

Je n'ai jamais rêvé d'Hawaii, et au final c'est pour prendre la direction de Nice. Mêmes palmiers, mais d'autres horizons.

Vient le temps de la prépa. Deux full au programme en 2025. 10 semaines entre les deux. Et en novembre, le tendon d'Achille qui lâche. Reprise des footings réguliers en mai, prépa pour Roth sur 5 semaines. Ça se passe bien, mais un peu court sur le marathon pour être au top. Et rechute la semaine de la reprise. Super forme, trop confiant, trop vite, trop longtemps. Paf, même plus possible de poser le pied par terre. C'est pas très loin des pleurs que j'arrive au rendez-vous suivant chez le kiné. Au final, une semaine de pause, puis programme Blaise Dubois : course tous les jours, 2-3 km, puis 5-6. Footing léger. Au bout de 3 semaines, le volume est monté à 50 km. Il reste 3 semaines de prépa, il est temps de remettre de l'allure marathon et du volume. 240 km après, les sensations sont plutôt bonnes, le tendon ne dit rien tant qu'il ne passe pas l'allure marathon.

Le vélo était un peu trop neuf pour Roth, il a maintenant presque 2000 km, la symbiose avec la machine est en bonne voie. Bon suite à une demi-reco quinze jours avant, j'ai quand même commandé une cassette de faible en 36, vu que je roule en mono (48 de faible pour cette course).
Je suis prêt, pas d'angoisse de la course, que de l'excitation, parce que c'était pas possible de faire plus pour être prêt. À vélo tout va bien, records de puissance pétés le week-end avant. En natation, que des super sensations.

L'inconvénient de Nice sur Hawaii, c'est que c'est moins exotique. L'avantage, c'est que c'est à côté. Départ le vendredi, appart à 200m du départ dans le vieux Nice (l'avantage de la qualif un an avant). Appart pas ouf, mais tellement bien situé, c'est vraiment un confort.

L'orga ne fait pas rêver. Économie de bout de chandelle, expo plutôt nulle, communication pas ouf. Le pire, c'est le banquet de bienvenue du vendredi, on a payé 55 balles pour qu'Agathe puisse venir. 55 balles la pasta party, et il n'y a même pas de dessert.

1500€ le bonnet

On dépense quand même un peu de sous en merch' et dans la braderie du café du cycliste.

Samedi, la pression monte, il faut préparer les sacs, mettre le vélo au parc. Mal de crâne toute la journée, comme si déshydraté. En espérant que ce soit le stress, parce que je pisse toutes les 2 heures.

J'ai jamais rêvé d'Hawaii, et c'est pas en faisant une nuit blanche que je risque de rêver de Nice. Ça devient habituel, je dors entre 'pas du tout' et 'une ou deux heures' avant les full. Sans état de stress ou d'excitation, calme, mais pas dodo. En le sachant, on soigne les nuits d'avant. Et l'expérience perso montre que ce n'est pas grave.
Levé 5h45, ma vague (par catégorie d'âge) part à 7h38. Barbouillé, toujours mal au crâne, mais ça va. Passages aux chiottes réussis, nombre de toilettes dans l'aire de départ un peu juste.

J'ai jamais rêvé d'Hawaii, mais putain que c'est bon d'être là, au milieu de l'effervescence de la prom', serein. Presque pas en retard. Le cadre est beau, la mer est belle, la météo parfaite.

Natation sans combi, pas de stress, ça s'est super bien passé dans le passé. Les groupes d'âge sont les uns derrière les autres, chacun sa couleur de bonnet. Le départ est dans l'eau, environ 30 m de large, à 50 m du rivage. Je suis en première ligne. Les deux vagues avec les plus vieux sont partis juste devant nous. On les voit encore, on va leur nager dessus.
Au pistolet, tout est fluide, grosse surprise, aucune baston, pas un coup. Tout de suite dans le rythme. Le bon, je ne sais pas, j'ai encore réussi à ne pas m'échauffer. Par contre au bout de 200 m, on se met à se nager dessus. Un connard me met des coups, me coule le bassin, l'épaule. Je m'énerve, le choppe au bassin, m'appuie dessus pour lui couler la tête. En dehors de l'eau, j'ai la visi, il n'y a personne à côté de lui, c'est juste intentionnel. Il n'a d'ailleurs rien dit, comprenant qu'il risquait de se faire noyer sinon.

Le temps est un peu long, je n'ai pas de repère chrono ou distance, je nage sans la montre quand il n'y a pas la combi. La première bouée arrive enfin, on retourne vers la plage. Pour repartir une deuxième fois au large. Petite douleur à l'épaule qui s'installe, une ou deux erreurs d'orientation à force de naviguer entre les moins rapides, sans que ce soit vraiment désagréable au final. Mais les sensations ne sont pas ouf. L'impression d'être dans un faux rythme dans les pieds, mais sans être capable de vraiment accélérer sur les prises de relais.
L'arche est en vue, première partie bouclée, à vue de nez je me donne un 1h02-03. Toujours du mal à dézipper la swimskin, mon amplitude articulaire au niveau des épaules est un peu handicapante.
Transition nickel, je partage mon bidon d'eau avec mon voisin, IM n'est pas foutu de mettre une douche à la sortie pour se rincer.
L'echauffement est fini, la course commence. Je suis à plus de 40 sur la croisette, les jambes sont légères. Agathe m'annonce 'super nat', un coup d'œil sur le chrono, 1h05, la natation a donc dû passer sous l'heure. Top pour commencer la journée.
Il y a déjà des bidons de partout. Les types investissent des sommes folles dans la nutrition, et au bout de 100 m, il y a déjà 20 bidons par terre.

Grosso modo 5 parties :
- Les 40 premiers kilomètres sont vallonnés avec des gros coups de cul. CMB, courts mais bien raides.
- On attaque la longue montée au col de l'Ecre : 20 km, 1000 m de D+.
- Les plateaux vallonnés. C'est là qu'on trouve l'aller-retour supplémentaire par rapport à la course normale pour arriver à presque 180 km.
- La remontée de Coursegoule.
- On rentre à la maison.

Le parcours est beau, vraiment. Il n'y a rien à jeter. Les routes sont belles, les paysages magnifiques (les gorges du loup, le col de l'Ecre, la descente sur Gréolière). Le parcours est varié, assez roulant, et les descentes pas vraiment techniques, mais suffisantes pour faire un peu de différence.

L'impression d'être facile à 200W sur le plat, la cible à 250W est tenue largement dans les côtes, pas de parties longues. Mes parents sont présents à Vence et Coursegoule, ma cousine à Pont du Loup, c'est toujours un plaisir d'avoir des encouragements.

On se fait bien secouer par le vent sur le plateau, content d'avoir pris la roue pleine, elle pousse ! Je sens que je me fais un peu doubler, alors que ceux que je double sont dans des vagues parties avant, mais c'est normal en faisant une bonne natation de se faire doubler par les gros rouleurs. Rendez-vous sur la croisette les gars.
L'alimentation passe plutôt bien. J'ai 2 bidons sucrés à 100 g, plus deux sachets de 100 g de sucre pour refaire deux bidons. On rajoute un peu d'eau et d'électrolytes aux ravitos (pas d'iso), plus pas mal de gel et le job est fait, calcul rapide aux environs de 700 g de sucre sur le vélo. Ça fait plus de 120 g/h, c'est bien.
Bon, les ravitos IM, ce n'est quand même pas folichon. Certains placés dans des endroits trop rapides, toujours trop condensés, quand tu as besoin de prendre un bidon et un gel, il faut être adroit. Et les barres Maurten, c'est nul.

Je fais mes calculs dans la dernière partie, je suis dans l'estimation basse de mon temps, voire un peu en dessous. Décision prise de relâcher la pression dans la descente, pas de relance de sauvage, et de faire les 15 bornes de plat tranquille en bas. Capteur de puissance réglé à 180, en mode easy-peasy. Mauvaise surprise en bas, vent de face, on rentre à 32, pendant que des groupes se forment alors que ça avait été super réglo jusqu'à présent.

T2, je saute du vélo à bloc entre deux athlètes arrêtés à se demander comment ils allaient se désolidariser de leur machine. Les jambes sont bien, mais le bide est coincé. À la transition, je me change pour passer en tenue de course à pied. Comme on est dans une grande tente, je cherche s'il y a un arbitre pour demander, et comme il n'y en a pas, à poil ! Au moins c'est efficace. Et c'est parti pour le final.

42 km. Le parcours est simple. 5,3 km dans un sens puis on rentre. Il y a enfin du monde, tellement sur le début que je squatte le milieu de la route pour éviter le bruit.
Les trois premiers kilomètres, les sensations sont horribles, j'ai mal au ventre. Mais je sais que ça peut passer. Un pet et un rot plus ou moins concomitant libèrent tout ça, ça va beaucoup mieux.
C'est quand même la seule course au monde où tu peux te retrouver à courir avec les pros. Schomburg qui me double, je croise aussi Chevalier, Skipper et plein d'autres. Et dans leur quatrième tour, ils ne sont pas tous si impressionnants. Ils ont juste deux heures d'avance. Juste.

L'allure est réglée entre 4'20 et 4'25, je ne regarde la montre que quand elle bipe les kilomètres. Au demi-tour, on prend le vent de face, +10s/km. Je croise un copain qui est venu m'encourager, Agathe est là aussi chaque tour. Le deuxième tour ne ralentit pas trop, je sens que je suis dans le dur sur le troisième. Point de côté, c'est pour ma collection, entre les crampes d'estomac et les crampes des abdos, c'est le bingo. Je marche le long d'un ravito en pensant à La Poutance qui ne voulait pas marcher. Chochotte ! Non, je le vis bien, surtout que ça permet de le faire passer.
L'alimentation est dure pour le coup là, 3 gels Maurten, un peu de coca et de l'eau, souvent, et plus sur la gueule que dedans. La chaleur se gère bien, la température est agréable. Agathe m'annonce 4 concurrents à deux minutes, je ne veux rien lâcher. Au début du quatrième tour, un peu de calcul, la barre des 10 heures est atteignable si pas d'explosion.
Putain, 10 heures. Je ne voulais même pas l'envisager pendant la planif. 10h30 aurait déjà été une belle course. 10h15, parfaite. Bon niveau calcul, je devais être un peu cuit, parce qu'il me semblait que j'étais même assez large au début du tour. En fait pas tant que ça. Le rythme est top malgré le point de côté restant tapi dans l'ombre, prêt à jaillir.

Dans le dernier retour, tout est en train de lâcher, j'ai mal partout. Les tendons d'Achille, les abdos. Mais rien ne lâche.
Le dernier retour est le plus rapide. Le pacing est top : allure du meilleur semi 4'27", allure du marathon complet 4'29".
Dans la ligne d'arrivée, je gratte un type en train de s'emmêler avec son drapeau espagnol. Nickel, je n'ai absolument personne devant pour la photo finish. C'est dans cette ligne droite qu'on se dit qu'on ne le fait pas pour prouver quelque chose aux autres. Mais bien pour se le prouver à soi-même. Putain que c'est bon. Je n'ai aucune idée de mon classement, mais 9h57, c'est ouf.

Je n'ai jamais rêvé d'Hawaii, mais là, c'est quand même pas loin du rêve éveillé. La journée qui se passe à la perfection, l'adrénaline, les sensations.

Agathe, à ton tour !

#TAGCR

 
J'ai failli arreter de lire ici    
 
Bravo encore, le CR est top, comme la realisation de la course    
 
J'avais été etonné de pas voir de combis, l'eau etait si chaude ?

Hawaï c’est surfait
 
Cette machine
En gros tu as couru le marathon d’un IM sans vraie préparation et en sortie de blessure à la meme allure que ton meilleur semi?
ok

Cette machine
Enfin bon, une machine pas hawaiienne, même si finalement dans un mois t'es la bas Ca te donnera peut-être l'envie pour plus tard Etonnant l'organisation pas top top. Bon quand tu paies 2 fois le tarif déjà très cher de base, t'es forcément plus exigeant. Jamais été déçu de l'organisation tant sur la quantité de ravito et leur qualité (bon les barres maurten, ok c'est à chier).
Pour la natation, t'as pas de montre par choix, oubli le matin?
Cette course à pied malgré les blessures

Perso sachant que j'ai pas la moindre opportunité d'approcher une éventuelle qualification à Hawaii, ca me fait rêver car je n'aurai jamais le dilemme de savoir y aller ou pas.

5h40 à mon premier marathon, je pense que personne n'a fait pire ici

Non, c'est mon meilleur semi sur ce marathon, c'est pour dire que j'ai été assez regulier

   
CR aussi mirifique que ta course.  
Bravo
 
Ça doit être la spécialité niçoise les ravito/buffet au rabais pour IM

Les moins de l'orga en vrac :
 - pas de guide du spectateur. Les points atteignables du parcours vélo, ce genre de chose.
 - les ravitos vélo, pas la quantité ni la qualité (même si ils font chier à pas mettre d'iso), mais l'agencement et l'emplacement
 - les ravitos cap, pareil, un peu compact, et surtout il n'y a pas assez de place pour passer, quand ca commence à être la cour des miracles, presque tout le monde marche, tu peux plus passer en courant. J'ai emporté un gars avec moi qui s'est mis a marché juste devant en bouchant le passage.
 - le bonnet, c'est quand même une blague
 - le banquet, 55€, c'est du vol
 - les photos, 150€, c'est du vol, surtout qu'elles sont globalement mauvaises, et j'en ai même pas à vélo. il y a 7 photos différentes, le reste c'est de la rafale, dont :

Quelles couleurs !

- l'expo est nulle, 3 stands de vélos, 3 stands d'accessoires, 4 ou 5 de fringues, et de la nutrition.
 - Aucun contrôle des vélos. Tu te fais chier à être dans les clous, et tu vois des montages complètement abracadabrantesque
 - Les vagues de départs sont trop resserrées, et surtout pour les pas trop vieux plus ou moins performants, c'est la fete du slip niveau dépassement, autant dans l'eau que tout le long du vélo. je dois doubler environ 1000 personnes sur  nat + vélo...
 - le nombre de chiottes, au depart, et sur la course, à vélo et encore pire a pied. J'ai vu des gens attendre sur la cap qu'un chiotte se libère.
 - la douche à la sortie de l'eau

celui la est legit

En fait, il y a rien qui justifie le doublement du prix, et il y a aucune moment ou tu tu dis, waouh, c'est top. C'est bien hein, mais rien qui justifie 1500€

C'est un choix, je la prend pas pour :
- Aller plus vite en nat
- toujours 50gr de moins à vélo, il y a deja un GPS, pas besoin de deux trucs
- pas la perdre, c'est toujours risqué la montre sur les départs, j'ai encore croisé un gars qui disait que sa montre avait duré 100m, et était au fond de l'eau la...

Merci pour le CR

Effectivement, je comprends mieux ton ressenti. Jamais fait de pasta party IM, effectivement 55 boules pour ça... Mais surtout 150 balles les photos alors qu'en général sur IM c'est 80 le pack quoi. C'est quoi la plus value à doubler le tarif C'est étonnant car au final ces mondiaux ont l'air d'avoir une moins bonne organisation que pour l'IM nice.
Et j'aime le vélo avec le pain derrière
Surprenant aussi que les vélos soient pas vérifiés.

Toujours un peu flippant, avoir la montre qui termine au fond de l'eau...
Effectivement sur le vélo, quand t'as le GPS du vélo ca ne sert à rien.

 
 
https://www.instagram.com/p/DOq5zMQjeAV
 
 

Kaillou il fait comme les pro, la montre mise pour la CàP uniquement  

Dommage qu'il ne vienne pas faire un CR
 
Le vainqueur, Stornes, a tourné à 180g/h.
Et sans souiller la trifonction !

Le mec se vide et bouffe plus, c'est courageux

Exactement

Il a peut-être réussi à maquiller le crime avec un bas de trifonction sombre

Sinon passons le topik à la questionnette.    
 
En prépa d'un full, pour vous half obligatoire plus tôt dans la saison? Un M aussi fait l'affaire? J'hésite car les half fin avril/mi mai sont pas forcément simple point de vue déplacement. Du coup, pourquoi pas faire un M à 2/3 semaines du full. Je parle bien de pas se tester sur les allures etc... (lol, ici on défend le triathlon à l'ancienne   , artisanal ), mais se remettre un peu dedans avant le full.
 
Et seconde question, vos podcasts/chaine youtube de qualité sur le triathlon.

Aucune idée. Et je pense pas en faire un avant Tours pour le coup, pour les mêmes raisons que toi.
Mais si t'as moyen de caser un M, pour réviser un peu les les transitions, nager en eau libre...etc, why not.

Perso j'en ai besoin et plutot du L pour se rapprocher de l'effort du jour J. Le M, c'est trop court.
Il y a que en course que je fais de l'allure course.
Il y a que en course que je crampe, que je fini cramé.

C'est des bonnes séances. Le truc par contre, c'est que je décharge pas la semaine avant ni la semaine après. Ca reste de l'entrainement. Si décharge, ca fait vite une grosse coupure alors qu'à 1 mois / 3 semaines, c'est plus ou moins la ou t'es sensé te mettre les plus grosse charges.

Je fais une course de vélo le dernier week end avant le full aussi, une grimpée, une course en ligne, truc du genre, entre une et deux heures d'effort max

Il y a aussi un aspect psychologique pour moi. Ca fait du bien de courir. Si tu passes une très bonne course, t'as déjà réussi ta saison, et un loupé sur l'objectif est un peu moins decevant.

 
L'inconvénient d'être francilien, faut aller dans le sud/bord de mer pour du half un peu tôt dans la saison
Et le half à 2/3 semaines, absolument pas convaincu du bénéfice rapport à la fatigue.

Intéressant point de vue aussi

Le Half à 3 semaines, ça passe crème. Mais c'est forcément dépendant du volume global auquel tu es habitué, de ta récup...etc.
J'ai pas trop d'idée de L en Avril ou débit mai pour le moment.

Y'a bien le fort tentant Triathlon du Pays de St Marcellin dans la bourgade de CHATTE mais, j'sais pas trop.

Compiegne
Douai
Triathlon des Lacs de l'Aube
Pas trop loin pour des franciliens mais peut être un peu (trop) tard en mai

Ah ouais Compiègne, 3 semaines avant, po mal.
J'aurai pas cru le vélo si vallonné que ça là-bas.

 
Half à 3 semaines, la récup me fait un poil peur.

 
Compiègne est sur la liste oui

Et pour les podcast, j'aimais bien le tri chaud, mais ils arrivent pas a être régulier et surtout l'autre idiot de quindos qui devient omniprésent me sort par les yeux.
 
Sinon, c'est slowtwitch et triathlete.com

C'est pas plat effectivement

Merci
Je testerai un peu

J'avais pas fait gaffe, le parcours vélo à Tours en une seule boucle  

Je l'avais fait lors de leur première fois. Le problème ça avait été la natation, 900m courant de face et 900m courant dans le dos dans L'Aisne (qui avait un bon débit).
Les organisateurs ont bien flippés, des gens n'avançaient même plus tellement le courant était fort.  
Mon meilleur temps natation, en étant bien discipliné, j'avais bien écouté "face au courant, nagez sur les cotés, courant avec vous, en plein milieu"
 
L'année suivante ils ont modifié le parcours natation, nettement moins de distance avec courant de face.

Ils mettent à jour petit à petit. Le reste c'est toujours le 70.3.
 
Y'a quand même 870+ sur le parcours. C'ets pas plat !

Si c'est vraiment le dénivelé, ça va c'est roulant  pour 180 bornes. De mémoire c'est 3 patates de suite sur la fin par contre.

Ce we saint jean de luz. C'était top même si la route ouverte un samedi matin c'est compliqué. 600m de d+ sur 46 bornes pour le M. Je pensais que la montée du circuit serait plus raide avec le vélo de clm et le surpoids. 300e sur 500 mais c'était cool (tombé bêtement en vélo mais gentiment)

Avant Tours je ferais un L, sans doute Galon d'or