Reprise du message précédent :
Si tu culpabilise ou que tu es anxieuse au moment de rentrer chez "toi".
C'est qu'a plus ou moins long terme, ce n'est plus viable.

 
Dans ce cas, tu peux essayer de l'emmener une fois avec toi histoire de lui donner confiance, de lui montrer que tu ne dragues pas ces mecs et qu'ils ne te draguent pas non plus, qu'il n'a rien à craindre. Puis avec de la chance il se fera chier, et la prochaine fois tu pourras y aller sans lui
Par exemple pour l'apéro de ce soir, dis-lui que tes potes te proposent un apéro, demande lui s'il veut venir mais en le prévenant que ça risque de parler moto toute la soirée.
 
Le principal c'est de lui montrer qu'il n'a rien à craindre, qu'il ne va pas te perdre en te laissant sortir seule, bien au contraire.

Sauf qu'avant de faire ça, j'aimerai connaitre ces gens rencontrés depuis peu mieux que ça. Je fonctionne comme ça, moi...

Et puis si tu es tout le temps obligée de prendre des gants pour que ça passe le mieux possible ça ne va pas le faire. C'est fatiguant et usant : regarde-toi aujourd'hui dans quel état tu te mets. Il faut quand même qu'il t'accepte telle que tu es, tu crois pas ?

Oui peut-être as-tu raison. Peut-être est-ce une question de partenaire.
 
Moi je ne peux pas dire que j'ai été malheureuse en couple, je l'ai même tout à fait bien vécu pendant longtemps, mais à présent que je suis seule, je me demande si il n'y aurait pas une façon différente d'appréhender les relations à deux, qui soit plus épanouissante.

Plein de gens veulent s'astreindre (ou sont contraints) à rentrer dans "la norme" (couple pépère posé, sortie le samedi soir, amis communs du même type etc.) et se rendent compte des années plus tard qu'en fait ça ne colle pas du tout avec leur manière de fonctionner. Ils partent alors dans des directions totalement opposée par réaction à ce qu'ils ont vécu avant...
A un moment donné faut faire gaffe, des fois qu'on soit en train de rentrer dans un moule qui nous convienne pas...

 
Rien de préconçu : 32 ans, 4 "vies de couple" derrière moi, avec au final plus de moments de malaise, voire de souffrance (pendant et post-relation) que de moments vraiment heureux. Donc à un moment, on fait forcément retour, et finalement, je sais très bien que ces vies que j'ai tentées, avec des personnes très différentes et donc autant de modèles de vie de couple différents, ben ce n'est pas fait pour moi. Au delà de ce simple constat, on commence par la suite à déconstruire le tout pour tenter de comprendre pourquoi et comment.

 
A priori, peut-être pas, perso j'ai quand même vécu 2.5 fois (la dernière fois n'a pas été longue) l'expérience de vie commune - de ma propre volonté -, donc on ne peut pas dire que j'avais des idées "préconcues" dessus    

 
Ben c'est un peu ce qui me faisait flipper à la dernière rupture (d'une longue histoire avec vie commune). Je me disais que j'allais vite me lasser de ma "liberté retrouvée". Et puis finalement non, on reprend en fait très vite un rythme de croisière dans le fait de vivre seul et au final, j'ai jamais été aussi heureux que sur ces derniers mois
 
Du coup, ça me donne encore moins envie de revivre avec quelqu'un

Je viens de lire cette page, juste celle là et j'me reconnais parfaitement la dedans. Etre trop jaloux, c'est merdique, pas que pour la personne qui subit (d'ailleurs les deux subissent)
 
Ca provient d'un manque de confiance en soi...mais comment l'avoir cette confiance là ?
 
A chaque sortie de la personne, toujours se poser des questions, se monter la tête tout seul, angoisser...bref la misère !
Mais je n'arrive pas à changer pour le moment ...
 

La jalousie est très angoissante à vivre, ça se révèle très vite invivable à haute dose.
 
Personnellement je ne l'ai jamais été, ça n'est même pas une question de confiance, car ça m'a toujours semblé naturel de laisser mon homme faire ce qu'il voulait, à partir du moment où ça lui faisait plaisir.
 
Il me semble quand même que c'est une base fondamentale du couple : vouloir que son partenaire soit heureux.
 
Après je conçois que les personnes jalouses ne peuvent contrôler cet aspect de leur personnalité, et la vivent également très mal.

 
je ne suis pas forcement d'accord avec ça. Pour certaines personnes, le manque de jalousie du partenaire sera perçu comme un manque d'amour & dc trés insécurisant. Bien sur dans la limite ou on n'empêche pas l'autre de vivre completement. Si on est jaloux, on peut trouver un(e) compagnon pour qui la jalousie sera une valeur ajoutée.

 
Oui enfin de là à en être malheureux nous y'a une limite quand même.

 
Le problème de la jalousie c'est que ca peut vite devenir un véritable poison pour un couple à partir du moment où l'une des deux parties va commencer à vouloir priver l'autre de certaines de ses libertés.
 
Non, je veux pas que tu sortes avec tes copains/copines ce soir sans moi, y'aura d'autres filles/garcons et tu vas te faire draguer.... ce genre de choses.
 
J'estime personnellement qu'un couple est une entité composée de deux individus, et que pour que cela fonctionne chacun doit garder une part d'indépendance et de liberté. Dès lors je n'interdis jamais à ma conpine de voir telle personne ou de faire tel truc sans moi (mais je ne suis pas d'un naturel jaloux ), et elle me le rend bien, ce qui me convient parfaitement
 
par ailleurs je plussoie ce que j'ai mis en gras, mais parfois le désir d'exclusivité prend le pas sur cette notion qui me semble évidente, et à partir de là les ennuis commencent

 
Perso, je ne comprends pas ce besoin de possessivité de l'autre. Une ancienne copine à moi était comme ça avec son mec (elle était en France et lui à l'étranger), il s'appelaient 20 fois par jour pour savoir ce qu'il faisaient respectivement à quelle heure, où, avec qui. Je l'ai même vue de mes yeux appeler son copain pour lui dire qu'elle allait sortir le soir dans un bar avec moi pour prendre un verre et lui dire qu'elle ne rentrerait pas tard etc.    
Se sentir délaissé par ce que l'autre n'est pas jaloux et possessif, c'est accepter d'être réduit à un objet. Pour moi c'est pas de l'amour

 
De toutes façons, dans la jalousie, ce qui est jeu ce n'est plus la relation avec l'autre, mais soi et uniquement soi (le jaloux en fait). A partir de là, y a juste plus de couple

 
Et comment tu as fait pour rompre en habitant sur le même toit?
Tu as demenagé avant ou apres la rupture officielle?
Et comment tu as geré les sautes d'humeurs, s'il y en avait?

 
Moi j'aime bien jouer le jeu de la jalousie. C'est à dire que je suis absolument pas jaloux, je fais confiance, au pire ce qui doit arriver arrivera et je veux pas me prendre la tête la dessus. Par contre je joue à faire semblant de manière légère, histoire de dire que qd même je suis pas indifférent. Et les histoires de test façon moot ça me gaverait vite .

 
Tu veux quelle rupture ? Choisis un chiffre entre 1 et 4
 
Concernant la dernière, c'était très particulier, on vivait chez moi, j'ai dû faire déménager la personne par la force pour diverses raisons d'ordre disons médicales. Les déménagements se sont toujours faits après la rupture officielle. Quand à ce qui est vécu pdt ces périodes transitoires, y a pas de règles, ça dépend de beaucoup de choses : ce qu'il y a eu avec la personne, les raisons de la rupture, la maturité de chacun, l'acceptation ou non de la rupture...
 
Ca peut être vécu comme un soulagement autant que comme un enfer.

C'est pas plutot un enfer a tous les coups de "cohabiter" avec un ex?

Ben si la rupture s'est faite "à l'amiable" et sans conflit, ça doit être supportable, je pense  

ça dépend des jours on va dire (je l'ai fait pendant 3 mois, et j'étais la quittée )

 
Eh oui, et je suis comme toi. Je ne supporte pas de devoir rendre des comptes, je deteste être soupsonnée, etc...  
Mais il y a des gens qui aiment trés sincérement l'autre et ça s'exprime aussi par de la jalousie. Et leur partenaire s'en porte trés bien.
 
En ce qui me concerne, j'ai fait souffrir quelques hommes parceque je ne montrais aucun signe de possessivité. Pour eux c'était de l'indifference, pas une joyeuse liberté.  
On a tous une manière d'aimer qui depends de plein de choses autres que le sujet qui nous fait fasse: des réactions qui viennent de l'enfance, des modèles, des schémas, ect... et on est tous bizarre pour les autres au fond.
 
Regarde comme la vision de Lorelei fait couler de l'encre. Pourtant entre elle, qui a l'air de trés bien savoir aimer son conjoint, & des gens trés jaloux qui vivent harmonieusement, je vois plus de liens communs qu' entre des gens pas jaloux (ou au contraire férocement possessifs) qui ne s'apportent pas ce dont ils ont, mutuellement, besoin.
 
Le tout, à mon avis, c'est de rencontrer qq'un pour qui nos "défauts & autres bizarreries" sont un ingrédient de plus dans la relation.
 

 
SI l'un des deux explose, le second va suivre au bout d'un moment et la bonjour les dégats.

Bof, moi j'explosais régulièrement mais il est resté jusqu'au bout quand même.

 
Je suis restée presque 6 mois en cohabitation avec ex (et j'étais celle qui avait pris la décision de rompre même si je pense qu'il était pas vraiment surpris ni très malheureux )

 
Entièrement d'accord avec toi. A mon avis certains couples (certaines personnes même) ont besoin d'une certaine dose de "drame" pour vivre. Je connais des gens qui ne jurent que par l'engueulade suivie de la réconciliation sur l'oreiller. Ma foi, si c'est ce qui leur faut, loin de moi l'idée de blâmer.
Ayant une histoire personnelle assez cahotique quand j'étais plus jeune, j'évite à tout prix toute forme de conflit en mettant tout à plat dès qu'il y a besoin ; et, comme toi, je ne ressens absolument pas le besoin de jouer sur ce tableau avec mon copain.
J'ai sûrement une relation très "chiante" du point de vue de ce genre de personnes, mais elle me va très bien comme ça

 
 
La jalousie, c'est surtout un gros manque de confiance en soi, la peur de perdre l'autre. Developper ce sentiment pour un mec, c'est déjà signe d'un malaise psychologique, mais le pire c'est de le montrer à sa compagne: tu véhicules l'images d'un looser et tu mets ta copine sur un piedestal, la chose à n'absolument pas perdre.
 
Si tu ne veux pas qu'une relation dégénère, il faut constamment entretenir la séduction, et donc l'idée implicite que tout peut aussi se finir tot ou tard. La jalousie, c'est un mélange d'attachement excessif, de routine et de manque de confiance en soi. Gardez-là pour vous et combattez-là.
 

 
Jamais supporté ce genre de couples moi non plus, surtout que par leur proximité continuelle, ils s'excluent des autres et de la vie sociale. Bref, ces gens transforment leur relation en prison routinière et mielleuse. Chacun des partenaires n'a plus de vie privée, n'a plus de vie tout court. Ils passent leur temps à partager la médiocrité de leur journée (j'ai mangé des raviolis à midi).....bref la relation n'a plus de piment, toute notion de séduction ou de dignité personnelle a disparu.  
 
Le pire, c'est quand la rupture arrive, car en dehors de leur relation niaise, ces gens là n'ont rien.

 
   
 
Et personnellement quelqu'un qui s'amuserait à me faire comprendre que tout peut se finir tot ou tard je trouverais ça plus énervant/épuisant qu'autre chose.

 
C'est clair qu'en jouer n'est pas très fin de mon point de vue, mais en même temps, c'est pourtant le cas
 
Etre certain que sa relation va durer toute une vie n'est souvent que pure vanité (bien que cela soit tout à fait possible )

 
Peut être mais moi j'aime l'entendre et j'aime le dire.  

Moi je dois être niaise mais j'y crois encore  

 
Quelle patience, je ne suis pas capable de m'empecher d'exploser aussi longtemps.

 
Mais si dans ta relation il n'y a pas l'épée de Damoclès de la possibilité de rupture, c'est la porte ouverte à tous les relâchements, mauvais comportements, tue-l'amour......!
 
Bien sur il ne faut pas exprimer ce sentiment, mais laisser chacun savoir que ça pourrait arriver si la relation n'atteint pas les attentes de l'un ou de l'autre. Etre jaloux, c'est montrer un attachement excessif à son partenaire, et implicitement lui faire comprendre qu'il/elle a gagné la partie car du coté du jaloux la rupture est inenvisageable. Son partenaire peut donc dégénérer à loisir sans que ceci ait d'inflence....voilà ce qui peut faire pourrir une relation.

Bah on était quand même très complices et même si ça devait être relou pour lui d'avoir son ex qui pétait régulièrement un cable dans l'appart, je pense qu'il voulait pas me laisser seule.

 
 
Pas du tout d'accord avec tout ce que tu dis et encore plus la fin : en tant que jalouse si jamais mon partenaire par exemple dérape avec une autre, c'est fini. Je ne vois pas en quoi quelqu'un de jaloux n'envisage jamais une rupture.  

 
J'essaie d'ecourter la période du mieux que je peux mais rester stoique face aux explosions n'est pas facile.

 
Le pire dans l'histoire de cette copine, c'est qu'ils se mettaient une telle pression tous les deux à se fliquer l'un l'autre qu'ils avaient (au moins ma copine) l'air parfaitement malheureux, mais paradoxalement, l'air heureux d'être malheureux de cette manière, parce qu'un couple qui se bouffe semblait être leur définition du couple parfait.
Bref, la parfait caricature du couple fusionnel, qui ne vit que pour la passion (au sens etymologique = "souffrance" du terme) et pas, AMHA, pour l'amour (même si je suis mal placée pour juger).

 
La jalousie, c'est la traduction de la peur de perdre l'autre.....donc c'est pas du tout logique d'etre jaloux et d'accepter voire initier la rupture.