Reprise du message précédent :

Je ne connaissais pas : https://imfusio.com/fr/bibliotheque/valise-une-fleur
   
 
Il y en a plein d'autres sur ce site, je vous laisse regarder  
 
Edit : grillé forcément

https://imfusio.com/fr/bibliotheque/mime-moi
 

 
Alors que tout ce que l'on veut c'est le temps de faire les choses bien.

Ça c’est complètement nul et n’a rien à voir avec ce dont je parlais au début. Car tu ne t’exprimes pas en ton nom.
 
Je n’en utilise pas assez et j’ai envie de le faire justement.

Les deux sont nuls    
Voilà.

[img]tumblr_inline_nv88m4kydj1rdockq_500.gif (245×245) https://share.google/wwZFYdCvjkhkScjE3[/img]

Relis : c'est son mari qui était condamné.
Sortir du domicile pour se plonger dans son travail était probablement la seule échappatoire qu'elle s'autorisait sans en ressentir de la culpabilité.
C'est tout aussi badant mais ce n'est pas la situation que tu as imaginée en lisant vite.

Tu es sur le bon topic

Vrai parlé  

   
Le collègue de droite qui ridiculise ton humeur avec la bienveillance des RH !
Le collègue introverti qui voudrait seulement disparaitre dans la tapisserie !
 
On me propose ça, je cours aux toilettes et j'y reste le temps que ça dure !

 
Certes

Cas plutôt de la personne que je remplace, à qui on a trouvé une tumeur au cerveau en juillet dernier et qui va revenir 15 jours en décembre entre 2 séances de chimio. "Si ça peut lui faire du bien" selon ses collègues...

A quel moment ça a dérapé ? A quel moment on s'est dit que ça serait cool de traiter des adultes professionnels comme des gamins de 8 ans ?  

quand les travailleurs sont devenu des ressources, on a été déshumanisé

Parce qu'au lieu de travailler le fond, ils ont modifié la forme. Du coup ça marche pas.

 
Nan mais tu dis ça parce que t'aime pas les pizzas et le baby-foot
 
C'est exactement ça. Les chefs sont contents, ils ont leur indicateur qui dit que tout va bien mais en fait c'est pas vrai. Les grouillots sont crevés et en ont marre. Ca cache l'éléphant au milieu de l'open-space.
 
Sur une mission précédente, en daily on nous demandait notre humeur du jour: vert/jaune/orange/rouge. Et si on ne la donnait pas, le chef nous le demandait. Par contre, rien à foutre du sujet pourri qui traine depuis 2 mois.
Puis c'était soigneusement noté dans un fichier Excel, ça sortait de beaux indicateurs et ensuite plus rien.
Un collègue a été en rouge pendant 3 mois, il ne s'est rien passé
 
 
 

 
Alors oui et non. Séparer le pro et le perso, oui.
 
Mais quand c'est lié à de l'émotionnel, ça déborde toujours: on est humains, on n'est pas des robots. La frontière n'est pas étanche. Been there, done that
Donc je recommande d'en parler à son responsable sans rentrer dans les détails. C'est pas facile parce que ça touche à l'intime. Et aussi, les gens ne savent pas réagir face à la maladie (je parle d'une maladie grave genre un cancer, pas d'un rhume).
Mais au moins, le chef saura ce qui se passe et il pourra aider selon le besoin et les possibilités.
 
Par exemple, dire "Ecoute Machin, je ne vais pas bien en ce moment. J'ai un problème, il se passe tel truc. Donc forcément ça me travaille et ça se ressent sur mon boulot. Est-ce que tu penses qu'on peut faire tel truc pour m'aider?"
 
Bien entendu ce n'est pas une vérité absolue, c'est à moduler en fonction des personnes, du problème rencontré, du manager en face...

 
C'est infantilisant au possible p'tain !
 
Même la gueule des images, faut du LSD fournit avec.

Le mur d'humeur je l'ai eu une fois, j'ai dit qu'il manquait l'image d'un bonhomme pendu, parce que c'est ce que ces ice breakers me faisaient ressentir.
Les autres ont rigolé, l'intervenant a ri jaune et on est passés à la suite.

Pas mal dans le genre, celui la : https://draft.io/fr/example/niko-niko-calendar
Dans le genre débile, bien sur.
A+,

 
J'ai ragequit dès la police d'écriture du titre.

Ah oui je reconnais.

 
quand ca se passe plutot pas mal à ton taf, ca peut. Aller au taf m'aidait quand mon mari était malade, et il est lui meme retourné bosser deux mois avant que ce ne soit plus possible, mais quand on est en arret extremement long, et meme avec un pronostic vital engagé, faire des betes choses du quotidien, parfois, ca n'a pas de prix  
tant qu'on n'est pas personnellement confronté, je pense qu'on peut difficilement avoir un avis objectif la dessus

ca n'est pas stupide du tout.
retrouver un semblant de normalité dans le quotidien, penser a autre chose, s'oxygener le cerveau... c'est important.

Je sais déjà que si je suis condamné, je passerai le temps qu'il me reste avec ma femme. J'irai me promener, je relirais des livres qui m'ont plu ou des films, mais j'irai certainement pas bosser putain.

HS mais je pense qu'on en est sûr que lorsqu'on le vit. Il y a une telle pesanteur dans ces situations certain/es préfèrent, même à 3 mois de la fin irrémédiable, aller passer du temps au boulot pr changer.

sauf que quand ca fait deja un moment que tu es en arret, tu as deja lu beaucoup, regardé beaucoup, des fois, tu ne peux pas forcement tant que ca te promener. Bref, on pense tous qu'on irait peut etre voyager, ou autre, mais la réalité peut etre différente  
fin du HS

Certes.
 
Je compatis à ta douleur dans tous les cas et j'espère que je n'aurais pas à vérifier par moi même

Le travail c'est un pilier, cela prouve que tu peux apporter ta pierre à l'édifice. J'ai été longtemps très très longtemps en arrêt, tu te poses énormément de question sur ton utilité et ta capacité à faire des choses que tu as toujours su faire etc. Rester chez soi à même si tu es entouré à un moment tu deviens dingue de ne pas être capable de faire des choses simples du quotidien.

Moui.
 
La période la plus heureuse de ma vie c'était soit le premier confinement, soit les quelques mois de chômage que j'ai fait.
 
J'ai suffisamment de quoi m'occuper sans avoir besoin de bosser malheureusement.

L’arrêt fait clairement baisser son estime de soi
Accepter l’arrêt, ne pas culpabiliser, c’est la 1ère étape d’un arrêt long, et pas forcément l’étape la plus simple …

 
Vu de l'autre côté : j'ai un collègue presta qui avait démissionné pour passer les derniers mois avec sa compagne malade

Tellement  

Ceci.
 

Ouai, ça demande de s'investir ça, flemme, mieux vaut parler météo.
 

En fait, finalement, l'apocalypse nucléaire c'est ptet pas un si mauvais scenario.

il y a une différence entre etre confiné, et être en arret pour maladie grave  

  alors qu'on soit clair, quand tu te prends un diagnostic de merde vital engagé, l'arrêt, tu le prends, et tu ne penses pas à l'employeur, à tes collègues, à ton taf. Ta priorité, ca va etre ta gueule. C'est au bout d'un moment, quand on entre dans une "routine" de maladie si je puis me permettre le terme, que là on peut se poser certaines questions
je ne parle bien entendu d'arrêts pour jambe pétée ou grosse grippe

Les périodes que j'ai citées, sont des périodes durant lesquelles je ne travaillais pas. C'était plus histoire de dire que j'ai jamais été autant heureux qu'en ne bossant pas en fait.
 
Après si je voulais être parfaitement exact, je dirais plutôt que j'aimerais choisir exactement ce que j'ai envie de faire comme boulot.
 
Typiquement j'apprends le japonais et je passe une certif en ce moment, ça m'intéresse bien davantage que mon travail actuel

Oui pour vital engagé.
 
Lors d’arrêt pour burn-out c’est clairement la première étape : aller voir son médecin c’est l’étape 0, accepter l’arrêt l’étape 1, ne pas culpabiliser l’étape 2.
 
Cette semaine c’était le sommet des femmes en burn-out. Il y a eu une multitude de mini-conférences très intéressantes sur le sujet.  
 

Qu’est ce qui t’en empêche ?
 

 
Ce n'est pas l'arrêt qui fait baisser l'estime de soi, quand ton physique ou ton mal être font que les taches les plus simples que se soit au travail ou dans ta vie te demande un effort que tu n'es pas en mesure de fournir.
 
Je ne sais pas comment tu fais pour tout ramener à un discours RH basique.

On dit la même chose, mais bon ^^

Ça manque de smiley aubergine

No aubergine in usine