Reprise du message précédent :

 
Bof. Ca dépend grandement de qui est l'ex (certains seraient ravis de savoir ça pour faire encore plus chier l'autre parent) et des relations qu'on a avec lui/elle.
 
 

Si tu n'en parles pas à l'autre parent, ça veut dire que c'est l'enfant qui va en parler, et c'est pas du tout a lui de le faire.
Ou alors il se censure, et c'est pas bon.
Ou alors il est censuré et c'est encore pire.
 
Mon ex me fait chier depuis que j'ai une nouvelle compagne et que ça se passe très bien entre elle et les enfants.  
Mais elle m'a toujours fait chier depuis la rupture, donc finalement si c'est pas à cause de ça c'est a cause d'autre chose...

Oui potentiellement...
Mais ça tu dois l'accepter.
Ce qui compte c'est lui donner les ressources pour qu'il sache qu'il doit en parler, y compris à un copain, a l'école, à ses grands-parents...

 
Ca c'est ta façon de voir les choses.
Je n'ai jamais su ce qui se passait chez le père de ma fille, il n'a jamais su ce qui se passait chez moi. Je ne sais pas ce que lui a dit mais moi je n'ai jamais demandé de ne pas parler de ce qui se passait chez moi. Elle ne l'a pas fait sans que ce soit de l'auto censure. Certains enfants n'ont pas besoin de tout partager ( évidemment pour un enfant de 3 ans les choses sont différentes par rapport à un enfant de 7 ou 8 ans).
Après tout chacun fait bien comme il veut/peut, du moment que l'enfant le vit bien.

Merci d'avoir répondu.

Je pose ici la réponse de mon avocate, au cas où ca intéresse certains
Donc effectivement, le jugement du divorce s'impose, en attendant l'audience.
Cependant, pour que je sois "tranquille", il y a 3 possibilités:
- certificat médical indiquant que ma fille reste chez moi jusqu'à l'audience
- main courante à la police/gendarmerie indiquant qu'au vu du contexte, et ce jusqu'a l'audience, ma fille n'ira pas chez son père (très peu de valeur)
- non présentation de l'enfant. Le père peut effectivement déposé plainte, mais mon avocate pense qu'au vu du contexte, il y a peu de chance que je sois condamnée

Concernant mon dossier, mercredi, ma fille a été examiné à l’hôpital, à l'UMJ. Et j'ai l'audience dans 15 jours.
Monsieur est en train de me faire passer pour la méchante, car je cite "je le fous dans la merde"

Pas très constructif mon commentaire mais quel connard !  
Bon courage en tout cas.

 
Sa réaction est "logique" étant donné ce que nous en a dit, mécanisme de défense classique de ceux qui ne se remettent jamais en question.
 
Bon courage à vous.

Ben quelque part, ça la regarde elle..
D'autant plus que tu as quand-même eu l'info et que tu as fait comprendre à ton fils que ça t'en touchait une sans faire bouger l'autre    
Que ton fils ait ton ressenti, c'est le principal..
 
 

Je ne vois pas où se trouve l’intérêt de l'enfant ici..
Vouloir trouver le moment opportun de parler d'une nouvelle relation à son enfant, ça s'entend parfaitement ; mais de dire à l'ex "au fait, j'ai dis à junior que j'avais une nouvelle nana"    
Elle aura cette info de manière naturelle..

 
Merci

J'ai vu cette emission ce week-end.
 
https://pages.rts.ch/emissions/temp [...] 1#13108721
 
Il y a de bonne idées.

J'ai reçu les résultats des enquêtes, sociale et médico-psychologique, demandées par le JAF. Les conclusions sont sans appel. Les deux décrivent sans le nommer un syndrome d'aliénation parentale, l'enquêteur social évoquant même un syndrome de Münchhausen par procuration. Il a d'ailleurs fait un signalement à la CRIP suite à sa première visite chez madame, ce qui a déclenché une 3e enquête par l'ASE. J'aurai lecture de leurs conclusions la semaine prochaine, mais je sais déjà qu'ils vont tenter de mettre en place un éducateur à domicile, mesure conseillée par les 2 rapports remis au JAF.
 
Les différents intervenants ont travaillé ensemble en bonne intelligence, il faut le souligner.
 
Ma fille est dans une grosse galère, complètement paumée, sans références, désocialisée, déscolarisée depuis le jour de ses 16 ans, en pleine enquêtes. Je sens que jamais elle ne s'en remettra complètement, la suite va être très compliquée pour elle, quelque soit le succès des actions qui vont être mises en place.
 
Après avoir passé 3 ans à sonner l'alarme auprès des professionnels supposés être là pour aider les enfants, la situation est enfin reconnue et jugée très préoccupante. C'est important que cela soit acté et c'est réconfortant que l'on m'écoute enfin. Malheureusement, cela arrive bien tard, le mal s'est installé et ma fille est majeure dans moins de 2 ans.

C'est une "bonne" nouvelle.
Le syndrome que tu décris est un élément très fort, et c'est très bien si ça a pu être étiqueté, il y a quand même de fortes chances que ce soit un déclencheur...
Et, d'un point de vue très perso, j'imagine que cela doit être très rassurant de te dire que la situation que tu voyais déconnante est reconnue par une institution, ça doit te faire du bien.
Même si bien sûr c'est pour ta fille que ce sera le plus dur en effet...

Ces effets de modes de ouf ....

L'enquêteur social n'est pas psy et il évoque ce genre de trucs , je suis juge je prend des grosses pincettes sur tout ce qu'il va dire ensuite.

Sans parler de la rareté du truc / diagnostique / débats sur le sujet.

Un peu comme on entend "pervers narcissique" a toutes les sauces dans des divorces conflictuels.

Ou «  mon ex est folle » «  je suis bipolaire » ou encore «  mon enfant est précoce ».

HPI  

Oui, c'est pour cela que je disais que c'était réconfortant. A un moment, à force de voir les portes se fermer et les personnes supposées réagir ne pas le faire, j'en suis venu a douter du bien fondé de mon ressenti et de ce que je constatais : n'est-ce pas moi, dans une colère refoulée, qui imaginait des choses ? Lors de mes rencontres avec les professionnels, je me suis bien gardé d'émettre des jugements ou mes interprétations de la situation : je me suis limité à dire ce que j'avais constaté et tout ce que j'ai dit, je pouvais le prouver. Je sais d'autres choses, de ouïe dire, mais sans pouvoir le justifier. Je n'en ai pas parlé, mais certains points sont ressortis des enquêtes, qui confirment ce que l'on m'avait dit.
 

Oui, je suis d'accord avec toi, il faut se méfier des effets de mode. C'est probablement pour cela que l'enquêteur ne l'a pas nommé, mais décrit certains certains comportements de la mère qui tendent à faire penser que...
Et c'est assez troublant en effet. Ma fille est sans cesse malade, elle a toujours un problème qui l'empêche de faire quoi que ce soit, notamment ne plus aller à l'école, mais aussi de sortir, avoir des activités extra-scolaires... Madame n'hésitant pas à déclarer qu'elle ne vit que pour sa fille, qu'elle fait tout pour elle, notamment ne pas fréquenter d'autres hommes ou travailler. Elle collectionne les médecins mais refuse tout psychologue ou examen médical poussé, diagnostique elle même certains maux... La seule différence, notable, est que ce sont souvent des personnes travaillant dans le milieu médicale qui en sont à l'origine alors qu'elle n'y travaille absolument pas.
Mais une chose est sûre, les pseudo problèmes médicaux de ma fille sont la première justification pour garder sa fille auprès d'elle, et défense de s'en mêler, qui que se soit, son père, l'enquêteur ou autres professionnels.
Les deux rapports conseillent un suivi psy pour la mère et ma fille.

 
J'avoue que le diagnostic que tu évoques m'a surpris. Tu ne nous avais parlé que d'un médecin qu'elle devait voir régulièrement donc je pensais que c'était juste ça.
Ce ne sont pas forcément des personnes travaillant dans le domaine de la santé mais aussi des personnes ayant un "intérêt" pour le domaine de la santé qui semblent être souvent atteints par ça.
J'espère que le suivi psy aura bien lieu. Et que ça "te fait du bien" (l'expression est maladroite et j'en suis désolée mais je ne vois pas comment l'exprimer autrement là) d'être enfin reconnu dans ton droit. Tu avais le droit de t'inquiéter et tu avais raison. Tu dis qu'elle sera vite majeure et c'est vrai mais 2 ans ce n'est pas rien quand même. En tout cas j'espère qu'il peut y avoir du changement dans cet intervale.

Ce sont les enquêtes qui ont montré qu'elle voyait pas mal de médecins. D'ailleurs, cette année, la CPE du lycée m'avait dit qu'elle recevait plein de certificats médicaux de beaucoup de docteurs différents.
Je ne pense pas qu'elle provoque délibérément une quelconque maladie, mais elle conforte et entretient les petits bobos pour garder ma fille avec elle. Elle veut la maintenir bébé pour continuer à s'en occuper, c'est sa raison de vivre, son but exclusif. Ce n'est pas un vrai SMPP, mais ça y ressemble, et une chose est sûre, c'est que cela porte un vrai préjudice à ma fille pour son avenir et son devenir.

En plus de tout le dénigrement me concernant qu'elle entend et qu'elle répète sans réel argument. C'est acté par les 2 enquêtes. De ce que j'ai lu, c'est de la maltraitance psychologique qui laisse des traces quand l'enfant devient adulte. Le Québec est assez en avance sur ce sujet, il y a pas mal d'études parues là-bas, mais comme d'habitude, en France on est un peu à la bourre et ce n'est pas vraiment reconnu. Mais la psy a été assez habile pour décrire les faits et les conséquences sur le développement de ma fille, sans nommer un syndrome d'aliénation parentale, qui n'est pas reconnu par les tribunaux français.

Ce n'est pas que cela fait du bien, mais c'est très réconfortant et laisse entrapercevoir le commencement d'un début de solution.

Deux ans, c'est peu et c'est beaucoup, mais la justice est tellement lente. J'ai vu mon avocat en décembre 2020, le jugement n'interviendra pas avant septembre 2022. Et encore, c'est si la mère ne met pas des bâtons dans les roues, en contestant la veille du jugement les expertises par exemple. Jusqu'ici, la mère a refusé les AED sans aucune autre raison qu'elle en avait le droit, alors si un juge pour enfant doit être saisi, le temps que ça se fasse, qu'il regarde le dossier et prenne une décision, j'ai bien peur que ma fille soit majeure à ce moment là.

Je me demande comment les avocats peuvent parfois se regarder dans une glace. Leur boulot, c'est de défendre leur client, OK, rien à redire là dessus, tout le monde à droit à une défense, même les pires salauds. Mais quand la défense de leur client porte directement préjudice à un enfant, ça doit être parfois un peu dur d'avoir une bonne conscience.

Avocat c'est un métier spécial.
C'est très théorique comme métier.

En tout cas courage pour la suite. Je suis content que cela bouge du bon côté pour toi.

Merci  

Le syndrome d' aliénation parentale est quelque chose qui est très mis en avant par les mascus.
Et finalement c'est un concept qui n'existe que dans la bouche d'hommes (ou presque).
Utiliser ce concept devant un tribunal peut entraîner un sévère carton rouge de la part des magistrats, y compris dans le nommer mais en faisant des références à ce concept.
Je me permets juste de le dire (peut-être que je l'ai déjà dit sur ce topic)...
Violences psychologiques, ok, mais SAP, d'la merde, en gros...

 
ah tiens j'aurais pas cru...
j'aurais pensé que manipuler son gamin contre l'autre parent serait au contraire un truc décisif pour les JAF ...

 
Très compliqué à prouver. C'est un peu parole de l'un contre l'autre. Tu auras des experts des 2 cotés qui diront oui/non.

Il faut différencier le syndrome d'aliénation parentale (souvent présenté comme un vrai trouble mais n'ayant jamais été reconnu, et accessoirement théorisé par un défenseur de la pédophilie) et l'aliénation parentale au sens large qui elle ne prétend pas avoir de définition médicale. Dans le deuxième cas, un parent qui monte l'enfant contre l'autre parent ce n'est effectivement pas bien vu.

C'est peu être une question de vocabulaire.
Je pense que son avocat l'aidera à utiliser les bons termes.

Il y a surement une grosse différence avec la personne qui va amener ce syndrome devant le juge.
ex mari / avocat de l'ex mari / tiers prenant versus expert / enqueteur indépendant ou mandaté par le juge

Pas un syndrome...

Dans mon cas, pas la peine d'experts, madame et ma fille l'ont dit expressément et cela a été rapporté dans les 2 conclusions.
C'est comme les mensonges de la mère qui sont démentis par la fille... elles ne se sont pas concertées et se contredisent !

Un vote de + pour LFI    
 
 

Et HPE  

Avec madame, ça ne va plus depuis un certain temps.
Je pense à la séparation, au divorce. Et me vient du coup, la question des enfants et du logement.
Si la question de la garde alternée serait vite réglée, je m'inquiète pour le logement.
Nous sommes propriétaires depuis 4 ans d'une maison d'une valeur sur l'acte de 215000 euros, payée avec 100.000 euros d'apport via donation de mon coté, le reste via un prêt que je rembourse intégralement chaque mois ( nous n'avons pas de compte commun). A votre avis, comment cela se passerait il, au niveau partage de ce logement ?
Merci d'avance pour votre retour.

 
Ca dépend de  
1. Votre contrat de mariage
2. Ce qui a été écrit sur l’acte par le notaire lors de votre achat

Nous n'avons pas établit de contrat de mariage, nous n'avions pas de patrimoine à ce moment là.
Sur l'acte, il est indiqué mon apport personnel.

 
Il n’est pas nécessaire d’avoir un patrimoine pour faire un contrat de mariage.  
 
Consulte un notaire et un avocat.  
 
« Par défaut » (ie si les 2 parties sont d’accord), après la vente, avec l’argent:
1. Le crédit est soldé.  
2. Tu récupères le montant de ton apport.  
3. S’il reste de l’argent, c’est à 50/50 partage entre toi et ton ex.  
 
 
Si vous n’êtes pas d’accord, soit vous trouvez un autre accord à l’amiable, à faire rédiger par des avocats, soit le juge décidera en fonction de vos demandes respectives et des pièces que vous lui apporterez.  

Mon idée serait plutôt de garder la maison, sachant que je la paie seul depuis le début.

Es tu marié avec le régime de la communauté ?
Si oui tout ce qui t'appartient, appartient à ta compagne.

Tu devrai pouvoir récupérer l'apport perso si c'est noté sur l'acte du notaire. Ensuite c'est 50/50 sur le reste de la maison. Sauf si tu trouve un meilleur arrangement avec ton ex et les avocats.

Tu vas l'avoir dans le cul frr.
 
Sauf à avoir sorti les 100k d'un héritage assorti d'une déclaration de remploi faite par notaire, la maison vous appartient à 50/50.
 
C'est toute l'arnaque du mariage.

 
Je confirme, je bénis mes parents pour leurs conseils sur ce coup là

Oui, je confirme que c'est ce qui est indiqué dans l'acte de propriété de la maison. 100k de ma part de remploi d'une donation.

Ah, bien ouej ça. Du coup, les 100k sont à toi, et le reste est à partager en 50/50

Du coup, ma question à cela est plutôt la suivante : sachant que nous sommes en comptes séparés et que je paie la totalité du prêt et des assurances du prêt, aurais je quelque chose à lui devoir sur ce point là par rapport à ce qui a déjà été remboursé et m'est il possible de ne pas avoir à vendre la maison en continuant à payer seul le prêt ?

La maison est a vos deux noms, elle lui appartient autant qu'à toi je pense.
Et le fait que le loyer parte de ton compte n'y change rien.