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Auteur Sujet :

Le nucléaire... Pour ou contre?

n°57134157
TZDZ
Posté le 23-07-2019 à 10:52:33  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Bah a posteriori y'avait pas de risque réel, donc ces mesures ne s'"imposaient" pas pour Tchernobyl.
 
Pour les essais nucléaires militaires, c'est largement une autre histoire.

mood
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Posté le 23-07-2019 à 10:52:33  profilanswer
 

n°57134448
Krazouk
Posté le 23-07-2019 à 11:12:53  profilanswer
 

broddok27 a écrit :


Le nucléaire est aussi subventionné par l'Etat. En quoi serait-elle moins "artificiel" que les EnR.
 

Citation :

J'ai pas le souvenir de mensonge étatique sur le nucléaire en France.


Non mais faut pas pousser mémé dans les orties.
La France est le seul pays d'Europe à ne prendre aucune mesure sanitaire pendant l'accident de Tchernobyl, quand bien même çà serait par principe de précaution.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cons% [...] population

Citation :

Le réexamen des données collectées montre que les premières communications, faites dans l’urgence, avaient sous-évalué les retombées, parfois d'un facteur dix : « Cette relation pluie-dépôt a permis d’aboutir à une carte des dépôts théoriques de césium 137 et d'iode 131 en 1986. Cette carte fait apparaître des dépôts supérieurs, voire très supérieurs aux estimations faites à l’époque, notamment sur toutes les zones de l’Est de la France ayant reçu des précipitations supérieures à 20 mm. Si l’on excepte le premier bilan établi le 7 mai par le SCPRI, mentionnant des dépôts extrêmement faibles et inférieurs à 1 000 Bq/m2, la première carte publiée par cet organisme dans son bulletin mensuel de juin 1986 (sorti quelques semaines plus tard) faisait état de dépôts moyens régionaux de césium 137 allant de 1 000 à 5 400 Bq/m2 dans l’Est de la France (SCPRI, 1986) alors qu’ils ont pu atteindre jusqu’à 40 000 Bq/m2. »


 
Sans compter les cartes montrés à la TV à l'époque qui présentaient des activités radioactives moyennées à l'échelle d'un département. Sachant que la radioactivité est trés localisée (quelque mètres d'eau au dessus de combustibles usées d'une piscine, tu reçoit une dose équivalente à un environnement naturel), c'est idiot et malhonnête. Et je crois pas que c'est lié à une plus grande méconnaissance de la radioprotection de l'époque.
 
Quant aux essais nucléaires dans le Pacifique, aprés le premier essai atmosphérique, les mesures de radioprotections ont été considérablement insuffisantes. Et on peut pas dire que c'était pas en connaissance de cause vu que les spécialistes du CEA, ceux qui ont une formation en radiations donc, ont cessés de manger la nourriture locale, mais aucune recommandation n'a été donné pour le reste du personnel militaire ou civil. Les dosimètres n'étaient pas délivrés systématiquement au personnel militaire.
 
Je suis désolé, l'Etat a bien menti et n'a pas pris les mesures qui s'imposaient, de peur que les gens se retournent contre les essais.


 
Quelles sont les subventions au nucléaire? :??:  Le parc a été installé par EDF via un prêt garanti par l'Etat. Tu peux appeler ça subvention, ça reste loin de la CSPE pour les ENR. Et le prix de l'électricité nucléaire est fixé par l'ARENH. Il n'est pas libre.
 
 
Pour les mensonges, j'aurai préciser pour le nucléaire civil. Les militaires, y a toujours un petit côté cachotier  :o  
 
Dans ton article sur Tchernobyl, je note que les désaccords sur les méthodes scientifiques pour estimer les retombées étaient loin d'être tranchés en 2006. Ca ressemble pas vraiment à un mensonge. Surtout que les conséquences sanitaires en France sont approximativement 0, il n'y a pas eu de mise en danger de la population pour ça.

n°57135223
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 23-07-2019 à 12:01:13  profilanswer
 

broddok27 a écrit :


La France est le seul pays d'Europe à ne prendre aucune mesure sanitaire pendant l'accident de Tchernobyl, quand bien même çà serait par principe de précaution.


 
Avec moins de 1 mSv/an pour les zones les plus exposés non, ça ne se justifie pas.
 
 
https://reho.st/self/17fb365d78cbd00eefd61fa8ffee0632eac5b3a2.jpg
 
source : IRSN


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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°57135803
broddok27
Posté le 23-07-2019 à 13:13:40  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
Avec moins de 1 mSv/an pour les zones les plus exposés non, ça ne se justifie pas.
 
 
https://reho.st/self/17fb365d78cbd0 [...] c5b3a2.jpg
 
source : IRSN


 
Il faudra donc expliquer pourquoi, dans le doute, des pays comme l'Italie ou l'Allemagne ont pris des mesures sanitaires, là oú le gvt français n'avait jugé qu'il y avait "aucun danger". Il y avait tellement aucun danger que les données brutes sont inaccessibles et que les autorités locales qui ont demandés des analyses n'ont pas eu de retour. :o
Je sais pas, c'est peut être des glandus en radioprotection en All ou Italie, c'est vrai qu'on a plus d'expérience avec les essais nucléaires. :o

n°57135920
Krazouk
Posté le 23-07-2019 à 13:24:09  profilanswer
 

broddok27 a écrit :


 
Il faudra donc expliquer pourquoi, dans le doute, des pays comme l'Italie ou l'Allemagne ont pris des mesures sanitaires, là oú le gvt français n'avait jugé qu'il y avait "aucun danger". Il y avait tellement aucun danger que les données brutes sont inaccessibles et que les autorités locales qui ont demandés des analyses n'ont pas eu de retour. :o
Je sais pas, c'est peut être des glandus en radioprotection en All ou Italie, c'est vrai qu'on a plus d'expérience avec les essais nucléaires. :o


 
Les retombées pouvaient être plus importantes en Allemagne qu'en France (elles l'étaient un peu plus mais a priori sans grand danger non plus). Ils ont peut être surréagis également. Comme les autorités japonaises plus récemment, non?
 
Mais non, c'est simplement que le gouvernement veut cacher la grave vérité [:lxl ihsahn lxl:1]

n°57135986
mantel
Posté le 23-07-2019 à 13:29:23  profilanswer
 

broddok27 a écrit :


 
Il faudra donc expliquer pourquoi, dans le doute, des pays comme l'Italie ou l'Allemagne ont pris des mesures sanitaires, là oú le gvt français n'avait jugé qu'il y avait "aucun danger". Il y avait tellement aucun danger que les données brutes sont inaccessibles et que les autorités locales qui ont demandés des analyses n'ont pas eu de retour. :o
Je sais pas, c'est peut être des glandus en radioprotection en All ou Italie, c'est vrai qu'on a plus d'expérience avec les essais nucléaires. :o


 
l'italie et l'allemagne ont toujours été sur une position beaucoup plus critique du nucléaire que la France...
 
ensuite, le problème n'est pas uniforme selon les régions, la faune, la flore et les pratiques locales.  
Un excellent exemple est le sanglier, qui mange des champignons qui récupère et retienne la radioactivité de façon efficace...rendant la viande impropre a la consommation dans certaine région...
 
La ou effectivement on a été léger en France c'est sur le principe de précaution, mais ça c'est aussi un choix de ne pas inquiété la population avec toutes les conséquences que cela peux avoir.
On l'a bien vu a Fukushima ou le déménagement forcé de la population a entrainé un nombre "certain" de mort, mais également de problème psychique et sociaux...

n°57135996
darkpengui​n
Posté le 23-07-2019 à 13:30:09  profilanswer
 

http://reho.st/https://www.puf.com/sites/default/files/styles/ouvrage_couverture/public/1538617151_9782130632467_v100.jpg?itok=1Cq_RdWA[:ocube]
 
Bon le bouquin est pas exempt de défauts, mais il a l'intérêt de remettre pas mal de choses en perspectives... :)

n°57136063
HumanRAGE
Rage d'être un Humain...LIBRE!
Posté le 23-07-2019 à 13:34:44  profilanswer
 

mantel a écrit :


 
l'italie et l'allemagne ont toujours été sur une position beaucoup plus critique du nucléaire que la France...
 
ensuite, le problème n'est pas uniforme selon les régions, la faune, la flore et les pratiques locales.  
Un excellent exemple est le sanglier, qui mange des champignons qui récupère et retienne la radioactivité de façon efficace...rendant la viande impropre a la consommation dans certaine région...
 
La ou effectivement on a été léger en France c'est sur le principe de précaution, mais ça c'est aussi un choix de ne pas inquiété la population avec toutes les conséquences que cela peux avoir.
On l'a bien vu a Fukushima ou le déménagement forcé de la population a entrainé un nombre "certain" de mort, mais également de problème psychique et sociaux...


presque autant de morts lié au déménagement de la prefecture de fukushima, que lié au tsunami sur tout le territoire... suicides principalement, et complications sanitaires pour ceux qui étaient a l'hosto.


---------------
When I give food to the poor, they call me a saint. When I ask why the poor have no food, they call me a communist. Helder Camara | Telling your employees they're "family" is the corporate equivalent of saying "I love you" to a sex worker.
n°57136085
Krazouk
Posté le 23-07-2019 à 13:36:08  profilanswer
 

darkpenguin a écrit :

http://reho.st/https://www.puf.com [...] k=1Cq_RdWA[:ocube]
 
Bon le bouquin est pas exempt de défauts, mais il a l'intérêt de remettre pas mal de choses en perspectives... :)


 
Ce qui est ironique avec le principe de précaution, c'est qu'on va s'interdire de faire des choses potentiellement néfastes pour l'environnement mais qu'on n'a aucun soucis à continuer des actions dont on est sur qu'elles sont néfastes...

n°57136181
broddok27
Posté le 23-07-2019 à 13:43:57  profilanswer
 

mantel a écrit :


 
l'italie et l'allemagne ont toujours été sur une position beaucoup plus critique du nucléaire que la France...


La radioprotection dépends de la politique ?
 

Citation :

ensuite, le problème n'est pas uniforme selon les régions, la faune, la flore et les pratiques locales.  
Un excellent exemple est le sanglier, qui mange des champignons qui récupère et retienne la radioactivité de façon efficace...rendant la viande impropre a la consommation dans certaine région...


Ce qui est valable en France également. La radioactivité est trés localisée dans le temps et l'espace. Il y a peut être une centaine de gusses qui ont eu la malchance de bouffer, boire ou à proximité d'élements radioactifs de haute intensité, ces gens là feront partie d'une fluctuation statistique dans une étude épidémiologique, pour autant affirmer qu'il y a rien c'est plus que moyen.  :o  
 
 

Citation :

La ou effectivement on a été léger en France c'est sur le principe de précaution, mais ça c'est aussi un choix de ne pas inquiété la population avec toutes les conséquences que cela peux avoir.
On l'a bien vu a Fukushima ou le déménagement forcé de la population a entrainé un nombre "certain" de mort, mais également de problème psychique et sociaux...


L'autre option, c'est de dire yarien? Combien de temps avant que les gens fassent leur propres mesures et montrent qu'ils obtiennent des activités de ouf parcequ'il y a de la poussière radioactive sur leur toit?
Crois-tu que les gens vont prendre au sérieux leur gouvernement la prochaine fois qu'il y a un incident de ce genre? Par contre, ils vont sûrement davantage se tourner vers les assoc' qui racontent des demi-vérités qui les arrangent.  
 
Non mais c'est moi ou on fait l'apologie de la désinformation là? Le fait que des études épidémiologiques ne font pas émerger de façon significative un lien de causalité ne rends absolument pas faux les témoignages de médecins qui observent des cancers jamais vu sur leur patient.

mood
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Posté le 23-07-2019 à 13:43:57  profilanswer
 

n°57136266
TZDZ
Posté le 23-07-2019 à 13:51:50  profilanswer
 

broddok27 a écrit :


La radioprotection dépends de la politique ?


Ça semble évident ?
 

broddok27 a écrit :

Le fait que des études épidémiologiques ne font pas émerger de façon significative un lien de causalité ne rends absolument pas faux les témoignages de médecins qui observent des cancers jamais vu sur leur patient.


Si complètement  :heink:

n°57136292
Krazouk
Posté le 23-07-2019 à 13:53:02  profilanswer
 

C'est toi!
 
T'es en train de partir en pleine pouiquerie!  
 

Citation :

les témoignages de médecins qui observent des cancers jamais vu sur leur patient


 
[:lxl ihsahn lxl:1]
 
Sinon oui, la radioprotection, ou plutôt les seuils d'exposition varient. Par exemple, celui des travailleurs est plus draconien en France qu'au niveau Européen.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Radioprotection
Dans les 2 cas, il est pourtant très inférieur au seuil où il y aurait un risque avéré pour la santé.
 
L'exposition aux radiations doit être le truc pour laquelle la protection est la plus élevée avec l'avantage de pouvoir être détecté bien plus facilement que la plupart des autres contaminants.

n°57136743
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 23-07-2019 à 14:20:34  profilanswer
 

broddok27 a écrit :


La radioprotection dépends de la politique ?

 

Le lien entre la politique et l'expertise repose sur l'appréciation des normes. Les normes sont des seuils destinés à déclencher une action parce qu'un truc de pas normal arrive. Pas normal = qui ne correspond pas à la norme.
La norme des canalisation c'est qu'elles ne doivent pas fuir. Est-ce qu'une canalisation qui fuit peut être dangereuse ? Oui, si par exemple l'eau goutte sur une poutre maitresse tu peux effondrer ta maison. Est ce que toute fuite doit motiver par précaution l'évacuation de la maison, évidemment que non.

 

Concernant le nucléaire c'est pareil. Mais le politique sur le sujet a notoirement tendance à sur réagir parce que presque personne n'a d'intuition quantitative permettant de doser la réaction de manière pondérée et raisonnable comme ce serait le cas avec une fuite d'eau. Si des pompiers te demandaient d'évacuer parce qu'il perle une goutte d'eau par minute sur le carrelage de ta cuisine tu verrais tout de suite que c'est nimp. Par contre si on te disait d'évacuer parce qu'il y a un kBq/m² dans ton jardin tu dirais ah ouais, un kBq quand même ! Alors que c'est pareil.

 

S'ajoute à cela que les auteurs des normes de radioprotection au niveau mondial (edit : CIPR) ont volontairement choisis de ne pas mettre de seuil sur les effets des rayonnements ionisants. Tous les éléments épidémio dont on dispose (et on en dispose de beaucoup, avec une excellente puissance statistique) indiquent qu'il ne se passe rien de détectable en dessous de 100 mSv en une fois ou 200 mSv/an. Mais par prudence on va dire que tout rayonnement est à éviter. C'est à la fois raisonnable et problématique quand la norme est dépassée. Ce qui est souhaitable en cas de dépassement c'est de prendre des mesure qui maximisent le bien commun. Parce que évacuer, bloquer des filière économique, voir simplement inquiéter les gens, ça a des effets néfastes non douteux. Et dans le cas de Tchernobyl en France, c'est pour contrer un risque nul. La dose moyenne sur la vie entière (70 ans) due aux retombées en France de Tchernobyl est estimée à 0,16 mSv, soit moins de 1/10 de la dose reçue en un an du fait de l’irradiation naturelle.

 
Citation :


Citation :

ensuite, le problème n'est pas uniforme selon les régions, la faune, la flore et les pratiques locales.
Un excellent exemple est le sanglier, qui mange des champignons qui récupère et retienne la radioactivité de façon efficace...rendant la viande impropre a la consommation dans certaine région...


Ce qui est valable en France également. La radioactivité est trés localisée dans le temps et l'espace. Il y a peut être une centaine de gusses qui ont eu la malchance de bouffer, boire ou à proximité d'élements radioactifs de haute intensité, ces gens là feront partie d'une fluctuation statistique dans une étude épidémiologique, pour autant affirmer qu'il y a rien c'est plus que moyen.  :o

 

Il n'y a pas eu de contamination de haute intensité en France.

 

Un petit calcul pour voir...

 

Lors du passage du nuage de Tcherno sur la Corse on a mesuré (en fait reconstitué à partir d'une analyse ultérieure) des activité sur le lait de brebis de l'ordre de 17 600 Bq/litre à J0 (3 mai 1986).

 

Ce qui est dénoncé comme un affreux scandale, vu que le lait n'a pas été interdit à la consommation.
 
La radiodoxicité de l'iode-131 est maximale pour les jeunes enfants car elle se fixe sur la tyroide. Le facteur de dose par ingestion est 0,18 mSv/kBq pour les enfants de moins de 2 ans et de 0,02 mSv/kBq pour les adultes. La demi vie de l'iode 131 est de t½ = 8,02 j.

 

Pour un adulte qui absorberait 1 litre de lait de brebis par jour, avec une activité initiale (au 3 mai 1986) de A₀ = 17 600 Bq/litre.

 

L'activité se calcule ensuite en fonction du temps par :
 
A(t) = A₀.2^(-t/t½)

 

Pour obtenir la dose efficace absorbée on multiplie cette activité (en Bq) par le facteur de dose par ingestion de 0,02 mSv/kBq et on additionne jour par jour. Au bout d'une quarantaine de jour on aboutie à la dose de 4,2 mSv. Si cette personne boit deux litre par jour, on aura 8,4 mSv etc. La dose absorbée annuelle est de l'ordre de 2,4 mSv en France.
 
Et le nourrisson, pour qui le facteur de dose est bien plus élevé ? Il ne boit pas directement de lait de brebis, et il n'en boit pas 1 litre/j. Si on raisonne néanmoins de façon académique et qu'on dise que c'est le cas une dose absorbée attendrait 38 mSv. Probablement en comptant que par exemple sa mère l'allaite et lui transmet l’équivalent de 100 g de lait de brebis contaminé, on va avoir quelque chose comme 4 mSv au total sur la période.
 
En définitive même avec cet exemple "extrême" on reste très loin de ce qui devrait inquiéter.

 
Citation :

La ou effectivement on a été léger en France c'est sur le principe de précaution,

 

Non. Le principe de précaution c'est quand on ne connait pas les conséquences. Mais la radioprotection est une science qui dispose de résultats quantitatifs solides. On connait les effets.

 
Citation :


mais ça c'est aussi un choix de ne pas inquiété la population avec toutes les conséquences que cela peux avoir.
On l'a bien vu a Fukushima ou le déménagement forcé de la population a entrainé un nombre "certain" de mort, mais également de problème psychique et sociaux...
L'autre option, c'est de dire yarien?

 

C'est d'adopter des mesures proportionnées au risque. S'il y a une fuite d'eau sous ton lavabo, te virer de chez toi en plein hiver et t'obliger à marcher sur un route à fort trafic, c'est te faire courir un risque élevé pour contrer un risque nul.

 

Virer des gens de 80 ans de chez eux et les obliger à dormir dans des gymnases pendant 5 ans pour leur éviter 20 mSv/an c'est du même ordre.

 
Citation :


 Combien de temps avant que les gens fassent leur propres mesures et montrent qu'ils obtiennent des activités de ouf parcequ'il y a de la poussière radioactive sur leur toit?

 

Définir "activité de ouf".

 
Citation :


Non mais c'est moi ou on fait l'apologie de la désinformation là? Le fait que des études épidémiologiques ne font pas émerger de façon significative un lien de causalité ne rends absolument pas faux les témoignages de médecins qui observent des cancers jamais vu sur leur patient.

 

Il n'y a pas eu désinformation. Pellerin a dit dès le départ : il y a augmentation de la radioactivité mesurée sur tout le territoire mais ce n'est pas de nature à inquiéter. Les faits lui ont donné raison et il avait tous les éléments pour poser ce jugement.

 

Et les médecins qui ont vu des cancers "jamais vus" ça veut dire quoi ? A des localisations jamais vues ? Je ne vois pas bien de quoi il s'agirait. Ou en des proportions jamais vues ? L'épidémiologie du cancer ne se fait pas au niveau des médecins, on a des registre nationaux et on ne voit aucun bosse qui suivrait l'accident.

Message cité 2 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 23-07-2019 à 22:32:42

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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°57137065
asmomo
Posté le 23-07-2019 à 14:37:42  profilanswer
 

broddok27 a écrit :

Ok, mais comment ils calculeraient cette norme aux produits chimiques transposé à celle pour des radiations?
Comme l'a dit Daemon, une activité radioactive ne présage de l'effet biologique. Or c'est de ça dont tu as besoin pour établir une probabilité de cancer. Peut être qu'ils racontent de la merde, mais je suis curieux de savoir comment ils s'y prennent.


 
Il me semble que pour les produits chimiques, il y a des normes de toxicité en exposition chronique. Et que ces normes c'est souvent du pifomètre, genre on sait qu'il est facile de ne pas être exposé à plus que X, on sait que la toxicité aiguë c'est 10000X, on met la norme "chronique" à 10X, comme ça c'est bon. Faire une étude pour trouver la vraie valeur est très compliqué.


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New Technology is the name we give to stuff that doesn't work yet. Douglas Adams
n°57137117
asmomo
Posté le 23-07-2019 à 14:40:06  profilanswer
 

Sinon à propos de l'Allemagne, avec tout le charbon qu'ils brûlent, ne seraient-ils pas en train de balancer + de merdes radioactives dans l'environnement qu'avant avec leurs centrales nucléaires ?


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New Technology is the name we give to stuff that doesn't work yet. Douglas Adams
n°57137371
HumanRAGE
Rage d'être un Humain...LIBRE!
Posté le 23-07-2019 à 14:54:22  profilanswer
 

une centaine de fois plus, par la


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n°57139000
Dæmon
Posté le 23-07-2019 à 16:50:21  profilanswer
 

darkpenguin a écrit :

http://reho.st/https://www.puf.com [...] k=1Cq_RdWA[:ocube]
 
Bon le bouquin est pas exempt de défauts, mais il a l'intérêt de remettre pas mal de choses en perspectives... :)


sur le meme sujet je recommande : http://www.union-rationaliste.org/ [...] n-chimiste


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|.:::.._On se retrouvera_..:::.|
n°57139054
Dæmon
Posté le 23-07-2019 à 16:54:22  profilanswer
 

HumanRAGE a écrit :


presque autant de morts lié au déménagement de la prefecture de fukushima, que lié au tsunami sur tout le territoire... suicides principalement, et complications sanitaires pour ceux qui étaient a l'hosto.


quand meme pas. 16k morts pour le tsunami+tremblement de terre quand meme. On est pas dans ces eaux la pour les morts parmis les gens qu'on a deplace.
 
 
https://en.wikipedia.org/wiki/Fukus [...] casualties

Citation :

For long-term displacement, many people (mostly sick and elderly) died at an increased rate[15] while in temporary housing and shelters. Degraded living conditions and separation from support networks[17] are likely contributing factors. As of 27 February 2017, the Fukushima prefecture government counted 2,129 "disaster-related deaths" in the prefecture.[18][16][19][20] This value exceeds the number that have died in Fukushima prefecture directly from the earthquake and tsunami.[21] "Disaster-related deaths" are deaths attributed to disasters and are not caused by direct physical trauma, but does not distinguish between people displaced by the nuclear disaster compared to the earthquake / tsunami. As of year 2016, among those deaths, 1368 have been listed as "related to the nuclear power plant" according to media analysis.[22] Reports have pointed out that many of these deaths may have been caused by the evacuation period being too long, and that residents could have been allowed to return to their homes earlier in order to reduce the total related death toll.[23]


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|.:::.._On se retrouvera_..:::.|
n°57139081
Dæmon
Posté le 23-07-2019 à 16:56:40  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


[...]
 
S'ajoute à cela que les auteurs des normes de radioprotection au niveau mondial (le CICR) ont volontairement choisis de ne pas mettre de seuil sur les effets des rayonnements ionisants. Tous les éléments épidémio dont on dispose (et on en dispose de beaucoup, avec une excellente puissance statistique) indiquent qu'il ne se passe rien de détectable en dessous de 100 mSv en une fois ou 200 mSv/an. Mais par prudence on va dire que tout rayonnement est à éviter. C'est à la fois raisonnable et problématique quand la norme est dépassée. Ce qui est souhaitable en cas de dépassement c'est de prendre des mesure qui maximisent le bien commun. Parce que évacuer, bloquer des filière économique, voir simplement inquiéter les gens, ça a des effets néfastes non douteux. Et dans le cas de Tchernobyl en France, c'est pour contrer un risque nul. La dose moyenne sur la vie entière (70 ans) due aux retombées en France de Tchernobyl est estimée à 0,16 mSv, soit moins de 1/10 de la dose reçue en un an du fait de l’irradiation naturelle.  
[...]


ICRP :o
ou CIPR en francais :o
 
http://www.icrp.org/


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|.:::.._On se retrouvera_..:::.|
n°57139408
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 23-07-2019 à 17:26:54  profilanswer
 
n°57140200
broddok27
Posté le 23-07-2019 à 19:20:35  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


Concernant le nucléaire c'est pareil. Mais le politique sur le sujet a notoirement tendance à sur réagir parce que presque personne n'a d'intuition quantitative permettant de doser la réaction de manière pondérée et raisonnable comme ce serait le cas avec une fuite d'eau. Si des pompiers te demandaient d'évacuer parce qu'il perle une goutte d'eau par minute sur le carrelage de ta cuisine tu verrais tout de suite que c'est nimp. Par contre si on te disait d'évacuer parce qu'il y a un kBq/m² dans ton jardin tu dirais ah ouais, un kBq quand même ! Alors que c'est pareil.


Le risque radiologique est intrinsèquement différent d'un risque d'incendie ; les effets de la radioactivités ne sont pas perçues immédiatement et tu sais si tu es dans une région à risque si tu as un compteur avec toi. Tu fous ta main au feu, tu te brûles et tu retires ta main. Pour la radioactivité, hormis les cas extrêmes rencontrés dans des incidents de criticalité ou de se foutre directement dans un faisceau, les effets d'une irradiation aigüe se ressentent dans les minutes qui suivent, et tu es pas certains de savoir qu'ils en sont la cause si tu n'a pas pris connaissance de la radioactivité.
 

Citation :

S'ajoute à cela que les auteurs des normes de radioprotection au niveau mondial (edit : CIPR) ont volontairement choisis de ne pas mettre de seuil sur les effets des rayonnements ionisants. Tous les éléments épidémio dont on dispose (et on en dispose de beaucoup, avec une excellente puissance statistique) indiquent qu'il ne se passe rien de détectable en dessous de 100 mSv en une fois ou 200 mSv/an.


... et que la CIPR considère que le risque en dessous du seuil de 100mSv est considéré proportionnelle à l'augmentation de dose au dessus du fond naturelle.  
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lin%C3%A9aire_sans_seuil
 

Citation :

« À des doses de rayonnement inférieures à environ 100 mSv par an, l’augmentation de l’incidence des effets stochastiques est censée se produire, selon la Commission, avec une faible probabilité et proportionnellement à l’augmentation des doses de rayonnement au-dessus de la dose due au fond naturel. L’utilisation de ce modèle, ainsi nommé linéaire sans seuil (LNT), est considérée par la Commission comme étant la meilleure approche pratique pour gérer le risque dû à l’exposition aux rayonnements et en accord avec le « principe de précaution » (UNESCO,2005).


En d'autres termes, c'est pas détectable statistiquement, mais n'exclut pas le risque.  
Du coup, ta phrase ;

Citation :

Non. Le principe de précaution c'est quand on ne connait pas les conséquences. Mais la radioprotection est une science qui dispose de résultats quantitatifs solides. On connait les effets.


induit en erreur. Le principe de précaution est admis par le CIPR pour la gestion du risque, en considérant qu'il peut toujours se passer quelque chose en dessous de 100mSv. La radioprotection dispose certes de résultats quantitatifs solides, çà veut pas dire que la certitude du risque associé l'est. C'est comme dire que l'on connaît mieux la météo parcequ'on a 150 ans de mesure, alors que le phénomène est chaotique. Dans le cas des radiations, le processus étant stochastique, un rayonnement donné pourrait très bien ioniser une partie critique de l'ADN d'une cellule mais on peut pas savoir lequel et on peut seulement donner une probabilité d'avoir un effet néfaste.
 

Citation :

Parce que évacuer, bloquer des filière économique, voir simplement inquiéter les gens, ça a des effets néfastes non douteux.

 
Ne pas informer des risques encourus même minimes en connaissance de cause est aussi néfaste. Au lieu d'avoir une brochette de mec qui anonent "aucun danger", il aurait été un peu plus intelligent de le comparer avec la radioactivité naturelle du lieu où tu habite (ce qui a été fait par Pellerin il me semble) et mettre ces données à dispositions (et on a internet de nos jours, on n'a pas trop d'excuse). Si des gens racontent de la merde, n'importe qui suffisamment éduqué pourra arguer chiffre à l'appui que c'est n'importe quoi. Mais là, non c'est au bon vouloir de ce qui est communiqué par les organismes. Et je regrette, ces organismes d'état n'ont pas divulguées les chiffres comme il se doit. Aux essais nucléaires, quand la radioactivité a été plus grande que ce qui a été prédite, au lieu de protéger davantage la population (et les militaires) et dire franchement les risques encourus, on a préféré dire "yarien", construire des abris qui protège de que dalle, sous le prétexte fallacieux que çà aurait engendré une opposition aux essais. A la fin, au bout de quelques dizaines d'années, les gens ont fini quand même par être hostile, notamment parcequ'on leur a menti. Les autorités ont obtenu exactement ce qu'ils voulaient éviter, mais retardé le temps de pouvoir continuer les essais atmosphériques. Mais en bonus, ils ont obtenus la perte de confiance des gens envers les organismes d'Etat, qui se tourne vers le premier charlatan conspirationniste venu.  
 
Aux Etats-Unis, on a reconnu l'indemnisation de victimes de retombées des essais  dés 1990. Les Américains ont été relativement plus transparents s'agissant du risque nucléaire. Les gens là-bas sont pas spécialement anti-nucléaire pour autant.

n°57140242
Krazouk
Posté le 23-07-2019 à 19:26:35  profilanswer
 

Ils auraient dû dire quoi? Précisément.

n°57140418
broddok27
Posté le 23-07-2019 à 19:53:20  profilanswer
 

Krazouk a écrit :

Ils auraient dû dire quoi? Précisément.


1/Expliquer pourquoi il n'y  a aucun danger ; que cette augmentation d'activité n'est pas plus élevé que la radioactivité naturelle mesurée en certains endroits (ce qu'a fait Perrin d'ailleurs, mais c'était un des seuls).
2/Le CEA, la SCPRI et les instituts universitaires ont des points de mesures avant et aprés le passage du panache de Tchernobyl. Mettre à disposition les informations cartographiés dans chaque département (et pas les trucs moyennés pourris sur tout les départements)
3/ Quand un échantillon est envoyé pour mesure, obligation de remettre le résultat à celui qui l'a demandé (essentiellement les mairies ou pompiers)
4/ Les mesures réalisées par les particuliers sont intégrées dans la base de donnée. La radioactivité est trés localisée, il faut donc le maximum de mesures possibles.
5/ Quand des zones irradiés et où il y a doute sur le risque, contrôler la provenance des produits alimentaires et interdire si besoin est.
 
Ce qu'ont fait l'Italie et l'Allemagne voisine.
 
J'admet qu'analyser, interpréter cartographier la radiation prends bien plus de temps que la médiatisation du problème et ne pourra indiquer quels décisions prendre sur le moment. J'admets également que les gens prennent les mesures d'eux-mêmes sans pouvoir les interpréter correctement.
J'admet également que pour Tchernobyl, l'absence d'infos sur la centrale et la censure des soviétiques a rendu plus difficile l'évaluation du risque.
Mais le principe de précaution a été appliqué chez nos voisins, et je crois pas qu'ils soient plus à la ramasse que nous en matière de radioprotection. Alors pourquoi pas nous? Les gens flippent parcequ'on leur dit que le lait de tel région ne peut pas être consommé? Mais le mec va flipper quand même si l'état dit rien, car un zozo viendra à sa place dire que c'est mortel. Mais en plus traitera l'Etat de menteur. La belle affaire.

Message cité 2 fois
Message édité par broddok27 le 23-07-2019 à 19:54:58
n°57140643
Dæmon
Posté le 23-07-2019 à 20:32:08  profilanswer
 

broddok27 a écrit :


1/Expliquer pourquoi il n'y  a aucun danger ; que cette augmentation d'activité n'est pas plus élevé que la radioactivité naturelle mesurée en certains endroits (ce qu'a fait Perrin d'ailleurs, mais c'était un des seuls).
2/Le CEA, la SCPRI et les instituts universitaires ont des points de mesures avant et aprés le passage du panache de Tchernobyl. Mettre à disposition les informations cartographiés dans chaque département (et pas les trucs moyennés pourris sur tout les départements)
3/ Quand un échantillon est envoyé pour mesure, obligation de remettre le résultat à celui qui l'a demandé (essentiellement les mairies ou pompiers)
4/ Les mesures réalisées par les particuliers sont intégrées dans la base de donnée. La radioactivité est trés localisée, il faut donc le maximum de mesures possibles.
5/ Quand des zones irradiés et où il y a doute sur le risque, contrôler la provenance des produits alimentaires et interdire si besoin est.
 
Ce qu'ont fait l'Italie et l'Allemagne voisine.
 
J'admet qu'analyser, interpréter cartographier la radiation prends bien plus de temps que la médiatisation du problème et ne pourra indiquer quels décisions prendre sur le moment. J'admets également que les gens prennent les mesures d'eux-mêmes sans pouvoir les interpréter correctement.
J'admet également que pour Tchernobyl, l'absence d'infos sur la centrale et la censure des soviétiques a rendu plus difficile l'évaluation du risque.
Mais le principe de précaution a été appliqué chez nos voisins, et je crois pas qu'ils soient plus à la ramasse que nous en matière de radioprotection. Alors pourquoi pas nous? Les gens flippent parcequ'on leur dit que le lait de tel région ne peut pas être consommé? Mais le mec va flipper quand même si l'état dit rien, car un zozo viendra à sa place dire que c'est mortel. Mais en plus traitera l'Etat de menteur. La belle affaire.


Non. Des mesures doivent être faites dans des conditions qui sont contrôlées et avec des instruments calibrés et certifiés.
Intégrer des données dont on a aucun moyen de vérifier l'origine c'est une mauvaise idée.
 
note qu’aujourd’hui on a accès a toutes les mesures faites sur le territoire :  
https://www.mesure-radioactivite.fr/#/
 
nos voisins italiens sont sortis du nucléaire pas longtemps après Tchernobyl donc bon, en terme de reaction mesurées... Idem Allemands après Fukushima (meme si je processus était déjà enclenché avant 2011... en partie a cause de Tchernobyl justement).


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|.:::.._On se retrouvera_..:::.|
n°57140694
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 23-07-2019 à 20:38:40  profilanswer
 

broddok27 a écrit :


1/Expliquer pourquoi il n'y  a aucun danger ; que cette augmentation d'activité n'est pas plus élevé que la radioactivité naturelle mesurée en certains endroits (ce qu'a fait Perrin d'ailleurs, mais c'était un des seuls).


 
Oui c'est le boulot des médias.
 

Citation :


2/Le CEA, la SCPRI et les instituts universitaires ont des points de mesures avant et aprés le passage du panache de Tchernobyl. Mettre à disposition les informations cartographiés dans chaque département (et pas les trucs moyennés pourris sur tout les départements)


 
Oui y a eu des cartes publiées
 

Citation :


3/ Quand un échantillon est envoyé pour mesure, obligation de remettre le résultat à celui qui l'a demandé (essentiellement les mairies ou pompiers)


 
Vu que le mesure est publiée ? Sur quoi tu te base pour dire qu'il y a un soucis  
 

Citation :


4/ Les mesures réalisées par les particuliers sont intégrées dans la base de donnée. La radioactivité est trés localisée, il faut donc le maximum de mesures possibles.


 
Très mauvaise idée comme expliqué par Daemon
 

Citation :


5/ Quand des zones irradiés et où il y a doute sur le risque, contrôler la provenance des produits alimentaires et interdire si besoin est.


 
 
TOUT le territoire est irradié. Irradié ça n'a aucun sens si tu ne donne pas de seuil
 

Citation :


Ce qu'ont fait l'Italie et l'Allemagne voisine.
 
J'admet qu'analyser, interpréter cartographier la radiation prends bien plus de temps que la médiatisation du problème et ne pourra indiquer quels décisions prendre sur le moment. J'admets également que les gens prennent les mesures d'eux-mêmes sans pouvoir les interpréter correctement.
J'admet également que pour Tchernobyl, l'absence d'infos sur la centrale et la censure des soviétiques a rendu plus difficile l'évaluation du risque.


 
Il ne me semble pas que ça ait causé un gros pb. On sait à quel isotope s'attendre (iode, césium), et on sait les mesurer. On s'en fiche de l'origine de la catastrophe pour ce qui concerne les mesure de santé public.
 

Citation :


Mais le principe de précaution a été appliqué chez nos voisins, et je crois pas qu'ils soient plus à la ramasse que nous en matière de radioprotection. Alors pourquoi pas nous? Les gens flippent parcequ'on leur dit que le lait de tel région ne peut pas être consommé? Mais le mec va flipper quand même si l'état dit rien, car un zozo viendra à sa place dire que c'est mortel. Mais en plus traitera l'Etat de menteur. La belle affaire.


 
Je t'ai expliqué : le principe de précaution c'est quand on ne sait pas. La on a la mesure et on connait l'effet. On est capable de dire que ce n'est pas dangereux.


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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°57140794
Krazouk
Posté le 23-07-2019 à 20:54:03  profilanswer
 

Le gouvernement a dit que les retombées ne présentaient pas de risque pour la santé. C'est vrai et je pense c'est suffisant comme information.

 

Et de rendre les détails disponibles à ceux qui le veulent.

 

Je ne pense pas que rentrer dans les détails soit nécessaire ni même une bonne chose.on demande une synthèse et des recommandations, pas les données brutes.

n°57140906
broddok27
Posté le 23-07-2019 à 21:09:04  profilanswer
 

Krazouk a écrit :

Le gouvernement a dit que les retombées ne présentaient pas de risque pour la santé. C'est vrai et je pense c'est suffisant comme information.
 
Et de rendre les détails disponibles à ceux qui le veulent.
 
Je ne pense pas que rentrer dans les détails soit nécessaire ni même une bonne chose.on demande une synthèse et des recommandations, pas les données brutes.


 
Il faut bien prendre conscience que tu peux avoir des accumulations  concentrées et locales de matières radioactives. Et c'est pas forcément intuitif ; une pomme à 4km de Pripyat a une activité 10000 fois plus faible que la mousse à la base de l'arbre.  
https://youtu.be/j6mreZ98_Ug
 
Cela signifie qu'un homme du coin ne risque pas grand chose à manger une pomme, par contre un chasseur qui mange du sanglier qui a ingéré de la mousse est considérablement plus exposé. Et la mousse et la pomme sont à quelques mètres seulement.  
C'est ce qui rends la décontamination à Fukushima coûteuse et délicate ; pour virer la moindre trace de radioactivité artificielle, des portions de terres sont retournées et placés comme déchets, chaque m2 de maison est explorée pour de possibles poussières radioactives. Cela vaut il le coup sachant que le Cs 137 aura diminué de moitié ds 30 ans? Je suis pas sûr de la réponse.
 
En revanche, ce que j'ignore, c'est si tous ces mécanismes d'accumulations étaient connus en 1986. Car là, tu n'as pas d'excuse.  
Il me semble que cela avait été étudié à Hiroshima, et que nos militaires ont pu l'étudier après les essais. Mais j'aimerais quand même avoir un avis plus expert dessus.

n°57140933
Krazouk
Posté le 23-07-2019 à 21:13:28  profilanswer
 

broddok27 a écrit :

 

Il faut bien prendre conscience que tu peux avoir des accumulations concentrées et locales de matières radioactives. Et c'est pas forcément intuitif ; une pomme à 4km de Pripyat a une activité 10000 fois plus faible que la mousse à la base de l'arbre.
https://youtu.be/j6mreZ98_Ug

 

Cela signifie qu'un homme du coin ne risque pas grand chose à manger une pomme, par contre un chasseur qui mange du sanglier qui a ingéré de la mousse est considérablement plus exposé. Et la mousse et la pomme sont à quelques mètres seulement.
C'est ce qui rends la décontamination à Fukushima coûteuse et délicate ; pour virer la moindre trace de radioactivité artificielle, des portions de terres sont retournées et placés comme déchets, chaque m2 de maison est explorée pour de possibles poussières radioactives. Cela vaut il le coup sachant que le Cs 137 aura diminué de moitié ds 30 ans? Je suis pas sûr de la réponse.

 

En revanche, ce que j'ignore, c'est si tous ces mécanismes d'accumulations étaient connus en 1986. Car là, tu n'as pas d'excuse.
Il me semble que cela avait été étudié à Hiroshima, et que nos militaires ont pu l'étudier après les essais. Mais j'aimerais quand même avoir un avis plus expert dessus.

 

Mais même le cas le plus extrême, en France, ne présentait pas de risque significatif pour la santé !
Tu as vu les doses indiquées? Tu t'inquiètes autant quand tu vas passer une radio?

n°57141038
broddok27
Posté le 23-07-2019 à 21:28:01  profilanswer
 

Krazouk a écrit :


 
Mais même le cas le plus extrême, en France, ne présentait pas de risque significatif pour la santé !
Tu as vu les doses indiquées? Tu t'inquiètes autant quand tu vas passer une radio?


Une radio est consignée (sous contrôle donc) et il s'agit de radiations externes. On te fait pas 15 scanner/an. :o
Manger un produit irradié à son insu des mois durant est une irradiation non contrôlée et interne. C'est la raison pour laquelle les japonais ont exigé un étiquettage strict de l'origine de pêche de poissons sur les marchés.
Les radiations externe au final sont pas les plus préoccupantes. Les rayonnements alpha et beta sont absorbés à la superficie du corps.  
L'ingestion de matières radioactives, là c'est une autre histoire.
 
Sinon, pour avoir un ordre de grandeur, il y a une planche de xkcd qui est trés bien ;
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sie [...] y_Xkcd.png

Message cité 1 fois
Message édité par broddok27 le 23-07-2019 à 21:30:45
n°57141051
Krazouk
Posté le 23-07-2019 à 21:30:00  profilanswer
 

broddok27 a écrit :


Une radio est consignée (sous contrôle donc) et il s'agit de radiations externes. Manger un produit irradié à son insu des mois durant est une irradiation non contrôlée et interne. C'est la raison pour laquelle les japonais ont exigé un étiquettage strict de l'origine de pêche de poissons sur les marchés.
Les radiations externe au final sont pas les plus préoccupantes. Les rayonnements alpha et beta sont absorbés à la superficie du corps.
L'ingestion de matières radioactives, là c'est une autre histoire.

 

Tu as lu le calcul de Gilga avec le lait? C'est l'ordre de grandeur qu'on trouve dans les articles qui en parlent. Ce sont des doses très faibles.

n°57141118
broddok27
Posté le 23-07-2019 à 21:38:26  profilanswer
 

Krazouk a écrit :


 
Tu as lu le calcul de Gilga avec le lait? C'est l'ordre de grandeur qu'on trouve dans les articles qui en parlent. Ce sont des doses très faibles.


 
Oui. En quarante jours d'ingestion de 1 litre de lait, tu as 2 fois la dose annuelle d'un français moyen. Tu peux lui demander le calcul de la dose en buvant ce lait pdt 365 jours, mais perso, je vais éviter ce lait et je recommanderais pas un gros consommateur de produits laitiers d'en boire. Je vais pas dire qu'il y a "aucun danger", tu en conviendra. :o Par contre, si le mec en boit une fois ça passe. Mais je suis pas censé connaître à priori ce genre d'infos.  
Bon, en tte honnêteté, j'ai gonflé tout le monde avec la notion de moyenne bidon, donc il faudrait comparé ça avec la dose moyenne reçue d'un Corse. Mais si on réduit la zone pour être comparable, on risque d'avoir des soucis statistiques. :o

Message cité 2 fois
Message édité par broddok27 le 23-07-2019 à 21:42:21
n°57141164
Krazouk
Posté le 23-07-2019 à 21:43:34  profilanswer
 

broddok27 a écrit :

 

Oui. En une quarantaine de jours, en quarante jours d'ingestion de 1 litre de lait, tu as 2 fois la dose annuelle d'un français moyen. Tu peux lui demander le calcul de la dose en buvant ce lait pdt 365 jours, mais perso, je vais éviter ce lait et je recommanderais à personne d'en boire. :o
Bon, en tte honnêteté, j'ai gonflé tout le monde avec la notion de moyenne bidon, donc il faudrait comparé ça avec la dose moyenne reçue d'un Corse. Mais si on réduit la zone pour être comparable, on risque d'avoir des soucis statistiques. :o

 

2x la dose annuelle moyenne, soit? 6-7 mSv. En dessous de 100, on ne détecte pas d'effet.
Imaginons que cette dose reçue soit extrapolable linéairement en buvant ce lait toute l'année. Tu restes en dessous de 100.

 

Et cette extrapolation ne marche pas car la demi-vie des contaminants est faible, la radioactivité du lait diminue au cours du temps.

 

Les rapports récents ne montrent pas d'augmentation significative de cancer suite à Tchernobyl, même en Corse.

n°57141239
Dæmon
Posté le 23-07-2019 à 21:54:59  profilanswer
 

broddok27 a écrit :


 
Oui. En quarante jours d'ingestion de 1 litre de lait, tu as 2 fois la dose annuelle d'un français moyen. Tu peux lui demander le calcul de la dose en buvant ce lait pdt 365 jours, mais perso, je vais éviter ce lait et je recommanderais pas un gros consommateur de produits laitiers d'en boire. Je vais pas dire qu'il y a "aucun danger", tu en conviendra. :o Par contre, si le mec en boit une fois ça passe. Mais je suis pas censé connaître à priori ce genre d'infos.  
Bon, en tte honnêteté, j'ai gonflé tout le monde avec la notion de moyenne bidon, donc il faudrait comparé ça avec la dose moyenne reçue d'un Corse. Mais si on réduit la zone pour être comparable, on risque d'avoir des soucis statistiques. :o


c'est la tout le problème. tu n'as pas compris comment la radioactivité décrois.
La contamination dans le lait passe 40j n'est plus du tout significative. Boire du lait 30, 40, 100 ou 365j après la contamination ne changera rien a la dose finale, l'Iode 131 qui contaminait le lait (et les patures des vaches) n'existe plus et s'est transforme en Xenon 131... stable.
 
L'immense majorité de la dose totale provient du lait consomme au moment du pic de contamination. mais des qu'on dépasse les quelques périodes de demie vie l'impact décroit exponentiellement.
Si le pic a t0 est de 1mSv, après 40j tu as 1/32 la contamination initiale, après 80j tu as 1/1024, et après 365j tu as 1/(5.3 x 10^13) la contamination initiale.
Sachant que la contamination initiale amené dans une estimation conservative a une exposition au mieux égale a l'exposition naturelle d'un français moyen, après 30/40j on parle d'impacts infinitésimaux.
 


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|.:::.._On se retrouvera_..:::.|
n°57141645
broddok27
Posté le 23-07-2019 à 22:54:08  profilanswer
 

Dæmon a écrit :


c'est la tout le problème. tu n'as pas compris comment la radioactivité décrois.
La contamination dans le lait passe 40j n'est plus du tout significative. Boire du lait 30, 40, 100 ou 365j après la contamination ne changera rien a la dose finale, l'Iode 131 qui contaminait le lait (et les patures des vaches) n'existe plus et s'est transforme en Xenon 131... stable.
 
L'immense majorité de la dose totale provient du lait consomme au moment du pic de contamination. mais des qu'on dépasse les quelques périodes de demie vie l'impact décroit exponentiellement.
Si le pic a t0 est de 1mSv, après 40j tu as 1/32 la contamination initiale, après 80j tu as 1/1024, et après 365j tu as 1/(5.3 x 10^13) la contamination initiale.
Sachant que la contamination initiale amené dans une estimation conservative a une exposition au mieux égale a l'exposition naturelle d'un français moyen, après 30/40j on parle d'impacts infinitésimaux.
 


 
Mea culpa, je croyais avoir lu une contamination au Cs137 (demi-vie : 30 ans environ) au lieu de l'iode 131(8 jours). Ok bon, là du coup ça marche pas mon truc.  :whistle:  

n°57141905
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 23-07-2019 à 23:43:32  profilanswer
 

La chaîne Youtube "the flares" va faire un podcast avec un ingénieur nucléaire.
Ça va parler fusion nucléaire : vous pouvez poser vos questions.
 
Lien vers la chaîne : https://www.youtube.com/channel/UCP [...] y8cdXzdU1g
 
Ensuite il faut aller dans communauté


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Well Fed (Miam Miam des OGM) - Sauvez le Climat, sauvez les centrales nucléaires!
n°57141973
Dæmon
Posté le 24-07-2019 à 00:09:08  profilanswer
 

broddok27 a écrit :


 
Mea culpa, je croyais avoir lu une contamination au Cs137 (demi-vie : 30 ans environ) au lieu de l'iode 131(8 jours). Ok bon, là du coup ça marche pas mon truc.  :whistle:  


dans le lait c'est surtout l'iode qui pose probleme :jap:
C'est d'ailleur la source la plus importante de cancers de la thyroide chez les enfants en ukraine apres Tchernobyl : les autorites ont laisse les gens consommer du lait bien plus contamine + déficience en iode a cause de leur regime alimentaire.
 
Il n'y a quasiment pas eu de cancer de la thyroïde raporté chez les liquidateurs.  
cf : https://cancerletter.com/articles/20190517_4/

Citation :

Next, there is the issue of giving people iodine tablets to prevent them inhaling radioactive iodine (predominately 131-iodine) from the radioactive plume, incorporating these to their thyroid and causing thyroid abnormalities, including thyroid cancer (more on this later). The Young Pioneers were relatively successful at distributing iodine to the Pripyat residents before the evacuation. However, it was not possible to do so for people in the rural areas immediately surrounding the Chernobyl NPF.
 
Unfortunately, these areas of Ukraine, Russia, and Belarus has endemic iodine deficiency, such that peoples’ thyroids are iodine-avid. Compounding the problem was our inability to quarantine food in these rural areas. As I will discuss later, the major cause of thyroid cancer was children ingesting 131-iodine contaminated milk.
 
In the HBO miniseries, two physicists in Minsk dramatically gulp down iodine tablets. This is not a bad idea, but hardly needed. Iodine tablets are now distributed to persons living near U.S. NPFs. However, children, not adults, are the major at-risk population. We did not find any cases of thyroid cancer in persons older than about 16 years exposed to 131-iodine from Chernobyl.
 
Chernobyl was a storm—endemic iodine deficiency, patchy distribution of iodine tablets, and inability to quarantine dairy products (cows eat 131-contaminated grass, children drink lots of milk).
 
Contrast this with the Fukushima NPF accident, where we quarantined milk. Readers may be interested to know radioactive milk held for 80 days turns into non-radioactive cheese (10 eight-day half-lives of 131-iodine). Selling the cheese to people is an entirely different matter.


 
 
Pour le cesium, la contamination va surtout se faire via les mousses, champignons et le gibier (sanglier/cerfs etc).


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|.:::.._On se retrouvera_..:::.|
n°57142712
broddok27
Posté le 24-07-2019 à 08:50:32  profilanswer
 

Dæmon a écrit :


dans le lait c'est surtout l'iode qui pose probleme :jap:
C'est d'ailleur la source la plus importante de cancers de la thyroide chez les enfants en ukraine apres Tchernobyl : les autorites ont laisse les gens consommer du lait bien plus contamine + déficience en iode a cause de leur regime alimentaire.
 
Il n'y a quasiment pas eu de cancer de la thyroïde raporté chez les liquidateurs.  
cf : https://cancerletter.com/articles/20190517_4/

Citation :

Next, there is the issue of giving people iodine tablets to prevent them inhaling radioactive iodine (predominately 131-iodine) from the radioactive plume, incorporating these to their thyroid and causing thyroid abnormalities, including thyroid cancer (more on this later). The Young Pioneers were relatively successful at distributing iodine to the Pripyat residents before the evacuation. However, it was not possible to do so for people in the rural areas immediately surrounding the Chernobyl NPF.
 
Unfortunately, these areas of Ukraine, Russia, and Belarus has endemic iodine deficiency, such that peoples’ thyroids are iodine-avid. Compounding the problem was our inability to quarantine food in these rural areas. As I will discuss later, the major cause of thyroid cancer was children ingesting 131-iodine contaminated milk.
 
In the HBO miniseries, two physicists in Minsk dramatically gulp down iodine tablets. This is not a bad idea, but hardly needed. Iodine tablets are now distributed to persons living near U.S. NPFs. However, children, not adults, are the major at-risk population. We did not find any cases of thyroid cancer in persons older than about 16 years exposed to 131-iodine from Chernobyl.
 
Chernobyl was a storm—endemic iodine deficiency, patchy distribution of iodine tablets, and inability to quarantine dairy products (cows eat 131-contaminated grass, children drink lots of milk).
 
Contrast this with the Fukushima NPF accident, where we quarantined milk. Readers may be interested to know radioactive milk held for 80 days turns into non-radioactive cheese (10 eight-day half-lives of 131-iodine). Selling the cheese to people is an entirely different matter.


 
 
Pour le cesium, la contamination va surtout se faire via les mousses, champignons et le gibier (sanglier/cerfs etc).


Avait on moyen de savoir ce genre d'effet dans les premiers jours de l'incident? Si non, alors le principe de précaution appliqué en Allemagne et en Italie est a posteriori justifié.

n°57143117
Marco Paul​o
Posté le 24-07-2019 à 09:34:37  profilanswer
 

broddok27 a écrit :


Avait on moyen de savoir ce genre d'effet dans les premiers jours de l'incident? Si non, alors le principe de précaution appliqué en Allemagne et en Italie est a posteriori justifié.


 
Dans mes souvenirs, il a été conseillé de ne pas en manger en France par le biais des médias.
Mes la fiabilité de mes souvenirs n'est pas forcement exemplaire.
 
D'autres souvenir que les miens dans l'assistance ?

n°57143118
Krazouk
Posté le 24-07-2019 à 09:34:45  profilanswer
 

On connaissait l'activité du nuage : https://www.irsn.fr/FR/connaissance [...] TgH0EfgqUk
 
On peut prendre des bretelles à partir de là.
 
Tu peux lire ce blog, où l'on retrouve plusieurs articles du Figaro de l'époque : https://blogs.mediapart.fr/yann-kin [...] it-en-1986
En dehors du message de l'auteur, il est surtout intéressant de lire les communiqués de l'époque.

n°57145257
le-poulpe
CONTRADICTION IS BALANCE
Posté le 24-07-2019 à 11:55:24  profilanswer
 

Perso je me souviens de Pellerin, mais aussi des bulletins météo, et également de la salade parfaitement comestible d'un côté de la frontière, et interdite à la consommation de l'autre côté.
 
Donc même s'il y a une part de mythe, il y a quand même une part de vrai.
Pour moi ce n'est pas une pure LU (comme le "taisez-vous Elkabach" de Georges Marchais par exemple)

n°57152391
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 25-07-2019 à 04:41:13  profilanswer
 

le-poulpe a écrit :

Perso je me souviens de Pellerin, mais aussi des bulletins météo, et également de la salade parfaitement comestible d'un côté de la frontière, et interdite à la consommation de l'autre côté.
 
Donc même s'il y a une part de mythe, il y a quand même une part de vrai.
Pour moi ce n'est pas une pure LU (comme le "taisez-vous Elkabach" de Georges Marchais par exemple)


 
Il y a 30 ans, les prévisions météo étaient risibles :o
 
En reprenant les données de l'époque ainsi que les ordinateurs de l'époque on doit facilement retrouver si il y a eu mensonge ou pas (avec une preuve aussi facile à trouver et considérant le fait que personne n'a sorti cette preuve, c'est probablement parce qu'il n'y a pas eu mensonge )


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Well Fed (Miam Miam des OGM) - Sauvez le Climat, sauvez les centrales nucléaires!
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