Quant on vends son bien, est-on obligé de soldé le prêt immobilier associé?

Bah normalement oui, la banque n'a plus le bien comme garantie...

Tiens, je reviens sur des posts de la page précédente
 
Quant on vends son bien, est-on obligé de soldé le prêt immobilier associé?
 
Et pour aussi rebondir sur les assurances crédits, je ne suis pas sur que le ratio donné (je crois pas Leg, mais je n'ai pas rechecké) de 99% d'hypothèque soit juste. Pour ma part, en tant que primo, on m'a fait passer par une assurance spécifique qui couvre cela.
 
Salverius

Cela dépend si tu as une hypothèque. Si tu n'en as pas tu n'es pas obligé, si tu en as une tu l'es.  
Je suis d'accord pour l'assurance, je pense que la proportion est bien moindre, car beaucoup de personnes utilisent la caution type crédit logement.

 
Ah oui, donc, y a toujours intérêt à prendre une caution de type crédit logement plutôt qu'une hypothèque
- Si le taux de l'emprunt est plus bas que le taux du jour, cela permet de garder un apport pour placement / rachat à une coût faible
- Si le taux est plus haut, ca n'empêche pas de solder et de ressouscrire un taux derrière
 
Salverius
 
PS: et en plus, lever une hypothèque lors de la vente du bien, cela coûte des sous.

@pastor :
 
Ca ne peut pas baisser significativement à Paris car, entre autres :
 
- la demande reste soutenue
- le nombre de logements en vente est limité
- harmonie avec les autres capitales européennes
- marché boursier incertain, immobilier refuge
- certains vendeurs préfèreront garder leurs biens et les louer, au pire (rentabilité assurée) plutôt que de les "brader"
 
j'en passe, et des meilleures... n'étant pas experte, mais soyez logique et vous verrez que ça ne peut pas baisser, au pire stagner, ou baisser de quelques %, ce qui n'est rien (même 10-20%) compte tenu de la flambée.

@pastor :
 
Ca ne peut pas baisser significativement à Paris car, entre autres :
 
- la demande reste soutenue
- le nombre de logements en vente est limité
- harmonie avec les autres capitales européennes
- marché boursier incertain, immobilier refuge
- certains vendeurs préfèreront garder leurs biens et les louer, au pire (rentabilité assurée) plutôt que de les "brader"
 
j'en passe, et des meilleures... n'étant pas experte, mais soyez logique et vous verrez que ça ne peut pas baisser, au pire stagner, ou baisser de quelques %, ce qui n'est rien (même 10-20%) compte tenu de la flambée.

@pastor :
 
Ca ne peut pas baisser significativement à Paris car, entre autres :
 
- la demande reste soutenue
- le nombre de logements en vente est limité
- harmonie avec les autres capitales européennes
- marché boursier incertain, immobilier refuge
- certains vendeurs préfèreront garder leurs biens et les louer, au pire (rentabilité assurée) plutôt que de les "brader"
 
j'en passe, et des meilleures... n'étant pas experte, mais soyez logique et vous verrez que ça ne peut pas baisser, au pire stagner, ou baisser de quelques %, ce qui n'est rien (même 10-20%) compte tenu de la flambée.

http://www.paris.notaires.fr/art.p [...] 77&nID=649

 
putain t'es plus drole sur le tomic Bourse ...
 
Elles sont passées où les belles phrases bien incisives (c) made by polio, les shay à tout va, l'argumentation (juste ) mais à la limite du troll ???

Il me fait marrer à chaque fois ce smiley !

Bon, alors je vois qu'on est à peu près d'accord.
Pour moi une baisse de 20% n'est pas une réelle baisse par rapport à la flambée, même si pour certains d'entre vous -20% sur 300K en effet ça fait beaucoup.
Si la question est "une baisse est elle possible?" je réponds "oui ça peut baisser de 10-20% max". Que ceux qui pensent qu'on pourra un jour retrouver des studios a 35K (prix de 2000-2001 pr 25 m² dans le pire de Paris) lèvent la main, puisqu'apparament je suis déconnectée de la réalité.

L'avantage de l'hypothèque, c'est que vu les negative equity qui vont venir, les proprios pourront arrêter de rembourser et se débarasser de leur achat immo, histoire de limiter la casse.
 
Le problème, c'est qu'on va devoir payer la note pour les ex-proprios qui auront vécu au dessus de leur moyen.  

Si la question est "une baisse est elle possible?" je réponds "oui ça peut baisser de 10-20% max". Que ceux qui pensent qu'on pourra un jour retrouver des studios a 35K (prix de 2000-2001 pr 25 m² dans le pire de Paris) lèvent la main, puisqu'apparament je suis déconnectée de la réalité.

 
Tu sembles (je me trompe peut etre) faire une erreur assez commune: il suffit d'une baisse de 50% pour annuler une hausse de 100%. Donc 20% de baisse ce n'est pas négligeable, ce serait un retour aux prix de 2003-2004.
En ce qui concerne les studios à 35k€ dans les quartiers pourris, effectivement on ne les reverrra plus, mais c'est lié à l'évolution des quartiers "craignos" de Paris qui sont peu à peu devenus des quartiers mi-populo mi-bobo (et demain peut etre 100% bobo).

 
Petite question sans arrières-pensées. Durant le précédent cycle, les prix ont baissé de 50% en 6 ans, à Paris alors que la hausse avait été moins forte.
 
Pourquoi ce schéma ne pourrait se reproduire sachant que la hausse du cycle actuel a été plus forte que le cycle précédent ?
 
C'est vraiment sans arrières-pensées.
 
 

############################################
 
Pourquoi l'immobilier va perdre 50%, meme a Paris  
 
 
Les personnes positives vont ressortir le sempiternel Offre > demande pour expliquer la future trajectoire du marché.
 
Mais c'est méconnaitre ce qui constitue la demande.
 
La demande n'est pas le nombre de ménages pouvant occuper un logement.  
 
Demande de logement = f(anticipations de revenus futurs, disponibilité  de financement)
 
L'anticipation de revenus futurs dépend du contexte économique. La France va rentrer en récession, le chomdu va probablement atteindre 10% a la fin de 2009.  
Pour la majorité de la population, les attentes de revenus futurs sont en train de baisser.
 
Disponibilité de financement : pas de dessin a ce propos, le "credit crunch" a tout dit. Combien de temps avant que BNP, SocGen, Credit Agricole arretent pour de bon de preter de la thune. Voir aussi la chute des nouveaux prets relais.  
 
Par conséquent, la demande est en train de se vaporiser. A la fin de l'année, les transations auront diminué de 60% par rapport a l'an passé en rythme annuel.  
 
Quid de l'offre ?
En période de récession, il y a davantage de vendeurs forcés > hausse de l'offre, les promoteurs ont d'énormes stocks (chantiers commencés il y a 1 an).
Je dois rappeler qu'il se forme théoriquement 200 000 nouveaux ménages par an et que l'an passé, 500 000 permis de construire ont été délivrés.  
Ca fait beaucoup d'anglais !
 
Le marché qui en 2007 ne tenait qu'a un fil est désormais en sérieuse suroffre, et les prix vont chuter jusqu'a la restoration de valorisations en ligne avec la moyenne historique.  
 
Mais le pb des krach, c'est que les prix vont plus loin que les moyennes historiques.  
 
Pour nous : le ratio prix revenus moyen historique est autour de 3x. Les prix actuels correspondent a 5x.  
Le marché va surement exagérer la baisse de 15-20%.  
Ainsi, on perdrait 50%.  
 
 
 
Fastoche a prévoir

 
Petite question sans arrières-pensées. Durant le précédent cycle, les prix ont baissé de 50% en 6 ans, à Paris alors que la hausse avait été moins forte.
 
Pourquoi ce schéma ne pourrait se reproduire sachant que la hausse du cycle actuel a été plus forte que le cycle précédent ?
 
C'est vraiment sans arrières-pensées.
 
 

Je dois quitter le topic, je vous remercie, bon courage à tous et à toutes, et rendez vous dans 10 ans on verra qui avait raison, ou tord. C'est tout, pour le moment!

Je dois quitter le topic, je vous remercie, bon courage à tous et à toutes, et rendez vous dans 10 ans on verra qui avait raison, ou tord. C'est tout, pour le moment!

 
20% ce n'est en effet pas négligeable ceci dit c'est pour moi un maximum, même si pour toi probablement c'est un pas vers -50%.
Donc quand le topic parle de krash, je ne peux que m'inscrire en faux. Et déjà les 20% c'était pour vous faire plaisir...

Je dois quitter le topic, je vous remercie, bon courage à tous et à toutes, et rendez vous dans 10 ans on verra qui avait raison, ou tord. C'est tout, pour le moment!

Que ceux qui pensent qu'on pourra un jour retrouver des studios a 35K (prix de 2000-2001 pr 25 m² dans le pire de Paris) lèvent la main, puisqu'apparament je suis déconnectée de la réalité.

 
Non au fait perso je vois mal les prix faire -50%, pour Paris intra-muros je vois plus la baisse entre -15% (ça me ferait chier) et -30% (retour à Friggit). [Mode presque haussier/on]A cause justement de l'évolution sociologique des quartiers qui faisaient baisser la moyenne, ainsi que de la tendance générale future probable à se rapprocher du centre des agglomérations [Mode presque haussier/off]
N'empeche que c'est monté tellement haut que ça doit forcément baisser assez nettement.  

A 35k€ de 2000 (i.e. en comptant la correction de l'inflation, aujourd'hui ~40.000€), je ne vois pas en quoi ça serait impossible.
 
En tablant sur 8 ans de baisse, pour en revenir au niveau (au sens de Friggit) des prix de 2000, en intégrant 16 ans d'inflation, ça donne (à la louche, et en tablant sur une inflation similaire pour les 8 ans à venir)  45/50.000€ en 2016. Pour "25m² dans le pire de Paris".

Je dois quitter le topic, je vous remercie, bon courage à tous et à toutes, et rendez vous dans 10 ans on verra qui avait raison, ou tord. C'est tout, pour le moment!

Non au fait perso je vois mal les prix faire -50%, pour Paris intra-muros je vois plus la baisse entre -15% (ça me ferait chier) et -30% (retour à Friggit). [Mode presque haussier/on]A cause justement de l'évolution sociologique des quartiers qui faisaient baisser la moyenne, ainsi que de la tendance générale future probable à se rapprocher du centre des agglomérations [Mode presque haussier/off]
N'empeche que c'est monté tellement haut que ça doit forcément baisser assez nettement.  

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Pourquoi l'immobilier va perdre 50%, meme a Paris  
 
 
Les personnes positives vont ressortir le sempiternel Offre > demande pour expliquer la future trajectoire du marché.
 
Mais c'est méconnaitre ce qui constitue la demande.
 
La demande n'est pas le nombre de ménages pouvant occuper un logement.  
 
Demande de logement = f(anticipations de revenus futurs, disponibilité  de financement)
 
L'anticipation de revenus futurs dépend du contexte économique. La France va rentrer en récession, le chomdu va probablement atteindre 10% a la fin de 2009.  
Pour la majorité de la population, les attentes de revenus futurs sont en train de baisser.
 
Disponibilité de financement : pas de dessin a ce propos, le "credit crunch" a tout dit. Combien de temps avant que BNP, SocGen, Credit Agricole arretent pour de bon de preter de la thune. Voir aussi la chute des nouveaux prets relais.  
 
Par conséquent, la demande est en train de se vaporiser. A la fin de l'année, les transations auront diminué de 60% par rapport a l'an passé en rythme annuel.  
 
Quid de l'offre ?
En période de récession, il y a davantage de vendeurs forcés > hausse de l'offre, les promoteurs ont d'énormes stocks (chantiers commencés il y a 1 an).
Je dois rappeler qu'il se forme théoriquement 200 000 nouveaux ménages par an et que l'an passé, 500 000 permis de construire ont été délivrés.  
Ca fait beaucoup d'anglais !
 
Le marché qui en 2007 ne tenait qu'a un fil est désormais en sérieuse suroffre, et les prix vont chuter jusqu'a la restoration de valorisations en ligne avec la moyenne historique.  
 
Mais le pb des krach, c'est que les prix vont plus loin que les moyennes historiques.  
 
Pour nous : le ratio prix revenus moyen historique est autour de 3x. Les prix actuels correspondent a 5x.  
Le marché va surement exagérer la baisse de 15-20%.  
Ainsi, on perdrait 50%.  
 
 
 
Fastoche a prévoir
 
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