Reprise du message précédent :
Ca a ses avantages aussi, après qq coups de scie et de rabot pour mise en forme globale j'ai switché sur ciseau et couteau  

 
Par contre, j'ai vu que le peuplier s'utilise bien en tant que voligeage pour les couvertures ardoises/zinc etc

 
Apparemment cette essence de bois a une forte résistance aux champignons et aux insectes
 
Chez moi j'ai une vieille caisse à bouteilles en bois de peuplier, c'est vrai qu'on sent pas le bois bien robuste, par contre le rapport légèreté/rigidité (dans le sens des fibres) a l'air quand même pas mal. D'ailleurs cette caisse elle est pratique, parce qu'elle même ne pèse rien du tout

#IAMAMAKER    
   
   

 
Restauration de vieilles chaises  
 
Contexte  
J'ai acheté à Emmaius deux vieilles chaises probablement des années 1960. La raison pour lesquelles je les ai achetées est qu'elles sont constituées d'une belle structure en acier soudée et chromée,avec de jolis pieds fins. Par conte, la partie assise est moche avec un affreux plaquage vernis.
L'idée du projet c'est de nettoyer et polir le chrome du piétement pour lui redonner un beau brillant miroir. Dans un second temps, le projet est de restituer une assise et un dossier neufs en lamellé-collé cintré, pour avoir une forme un peu plus sympa en gardant le léger cintrage qui rend la chaise confortable.
 
Matière d’œuvre  
- Feuilles de contreplaqué de 5mm pour les parties collées/cintrées
- Visserie Inox à tête fraisée  
- Vernis "bistrot"
- OSB 20mm pour la forme et contre-forme nécessaires au cintrage
   
   
Outillage utilisé ET PROTECTIONS INDISPENSABLES ASSOCIÉES  
- Scie sauteuse pour découpe des formes
- Scie Circulaire pour débit des plaques
-Perceuse/Visseuse/ponceuse(s)
-Beaucoup de serre-joints
   
Étapes et choix  
 
Voici les deux chaises, avec le piétement isolé à gauche:


 
La première étape c'est de donner un coup de jeune à la partie métal. On commence par enlever les parties bois, on enlève les bouchons en plastique sous les pieds. Puis nettoyage au chiffon et au savon, puis passage à la pâte à polir (une pâte marron d'abord, une pâte bleue ensuite) avec un disque en tissu monté sur une perceuse. Ensuite, passage au polish et là on sort l'huile de coude et la chaussette pour bien tout frotter. Le résultat donne un vrai miroir:

 
Ensuite on attaque l'assise et le dossier. On met au point un rayon de courbure, qui sera le même pour le dossier et l'assise pour pouvoir réutiliser le moule. Ensuite, fabrication de la forme et contre-forme dans un bout d'OSB. On prend 4 morceaux de contreplaqué de 5mm (pour une épaisseur de l'assise de 20mm donc), on imbibe les plaques d'eau au tuyau d'arrosage dans le jardin jusqu'à ce qu'elles soient un peu ramollies, puis on les charge sans colle dans le moule pour les pré-former :

 
Une fois sec, on démonte le tout, on scarifie les planches pour une meilleure accroche, puis gavage des surfaces à la colle à bois et on remet sous presse. J'ai laissé de côté une bonne semaine, histoire d'assurer un séchage assurément total. Une fois sec c'est complètement indéformable! Découpe grossière des formes à la sauteuse:  

 
Puis approche de la forme à la scie à bande en mode stationnaire, et enfin finition des courbes à la cale à poncer. J'ai fait un très léger chanfrein, pour ne pas avoir d'arêtes vives inconfortables et aussi pour éviter que le frottement répété des vêtements sur les arêtes de vienne soulever la fine couche superficielle du contreplaqué.
Une fois l'assise faite, idem pour le dossier. J'ai appliqué un vernis type "bistrot" finition satin de marque Liberon, j'en suis très content (2 couches avec un léger passage au racloir entre les deux). Enfin la première chaise terminée:




 
La chaise restaurée est un peu plus compacte que la chaise originelle (qui était déjà compacte elle-même). J'ai prévu un trou à la scie cloche dans le dossier pour saisir facilement la chaise.
Pour l'instant je n'ai restauré qu'une seule chaise, la deuxième sera faite à l'identique de celle-ci à la différence près que le contreplaqué sera de nature différente, plus clair (celui-ci est plutôt foncé et un peu doré), ce qui donnera deux chaises à la forme identique mais à la couleur différente.
 
Temps  
En gros, deux ou trois heures passées sur la structure pour la remettre à neuf, une matinée pour fabriquer le gabarit, une autre pour toutes les découpes et ponçage, le reste c'est par petits coups d'encollage ou de vernis par-ci par-la avec des pauses pour le séchage entre chaque.
   
Coût  
5€ la chaise, 25€ de bois pour chaque chaise
   
Difficultés rencontrées  
Le lamellé-collé de contreplaqué, ca demande beaucoup d'opérations successives pour le réaliser, mais ça ne pose pas tant que ça de difficultés. Après, il faut avouer que le rayon de courbure est très large, ce qui facilite la mise sous presse. Un simple mouillage des couches de bois a suffit, je n'ai pas eu besoin de faire intervenir la vapeur d'eau ou autre système pour cintrer le bois.
   
Bilan  
Alors la chaise a quelques défauts. La partie métal est nickel, mais a force d'opérations successives (deux passages sous presse, etc) j'ai abimé un peu les surfaces des pièces en bois et notament avec des têtes des serre-joints... Aussi, je n'ai pas choisi un diamètre suffisamment important sur les vis inox qui ne sont pas super adaptées du coup. J'aurais plutôt du mettre des inserts à visser à la BTR puis vis mécanique vissée dedans.
A part ça la chaise est vraiment bien solide et j'aime bien ce qu'elle est devenue par rapport à ce qu'elle était (alors que je n'ai pas énormément fait varier le modèle non plus)
 
Optionnel :  
Outils que j'ai regretté ne pas avoir/Acquisitions prévues suite à ce make :  
Encore plus de serres-joint!

Contreplaqué formé  
Belle réalisation/restauration, perso j'aurais passé quelques couches de vernis en plus, ça à pas mal bu on dirait.

Tu dois confondre, c'est surement sa légèreté qui prime pour cette utilisation parce que sans traitement question résistance aux champi c'est pas ça du tout, on en fait même pousser sur des billots de peuplier
 

Quoi t'aimais pas ces belles chaises en Formica ?... ça se vend peut-être une fortune sur le topic Design    
Beau boulot, elles ont de la gueule maintenant    
 
Le CP a bien supporté la flotte, c'était du CP d'extérieur ?  
 
Tu peux récupérer des marques sur le bois tant que les fibres sont juste compressées et pas cassées/coupées... avec un tissu imbibée d'eau bouillante, ou de la vapeur.

Comme Nanaki, mais plutôt que de multiplier les couches de vernis j'aurais passer en premier deux couches de fond dur, ponçage et vernis....

C'est l'exemple parfait qui me fait dire que parfois on devrait pré-compresser (brunir) le bois sur tout la surface pour le rendre plus résistant aux coups…

Mes enfants, projet enfin terminé ! Désolé d’avance pour les 12 pages de lecture

page sur mon blog: https://build.omch.ch/2018/04/01/pimp-my-vinyle

#IAMAMAKER  
 

 
Platine vinyle en bois

Contexte
Ca doit faire 3 ou 4 ans que j’ai ce truc dans le pipe comme on dit. Je voulais d’abord la faire en béton, et puis ça a merdé et puis j’ai laissé ça de côté et puis le temps passe toussa toussa. Bref, ça fait quand même pas mal de temps que je suis dessus et la voilà terminée \o/

Matière d’œuvre
- Chêne
- MDF noir
- Mécanique de platine Pioneer PL-12

Outillage utilisé ET PROTECTIONS INDISPENSABLES ASSOCIÉES
- Perceuse à colonne
- Défonceuse
- Ponceuse à bande
- Scies à main
- Tour
- Masque, lunettes, gants
 
Étapes et choix
Pour la gueule de la platine d’origine que j’ai vampirisé, c’est ça

Au début je pensais partir sur une grosse planche de massif de 40mm d’épaisseur. Ensuite j’ai eu l’idée de couper un peu ça en 2 avec une bande de MDF noir histoire de lui donner un look un peu sympa. Direction donc le brico du coin pour commander deux planches de chêne et acheter une chute de MDF à prix d’or car oui, en Suisse, rien ne se donne  
Enfin bon le mec à la caisse a quand même merdé je ne sais pas quoi et il me semble que je n’ai payé que la moitié du chêne

Ah et comme à mon habitude, pas de plan, pas de dessin et tout au fur et à mesure

Pour que les angles en MDF soient un minimum propre, je suis parti sur une découpe à 45°

Mais comme je n’ai pas de scie à onglet, ça s’est fait à la scie à main et finition à la ponceuse à bande. Vous me connaissez, la précision c’est ma passion  

Mais je vois déjà venir les mauvaises langues sur la qualité de mon travail alors sachez messieurs dames que ça a fait fort idoinement le boulot

et de toute façon vous ne pouvez pas zoomer pour vérifier

Je ne voulais pas utiliser de colle dans l’affaire pour pouvoir démonter le tout en cas de besoin alors j’ai vissé le tout

C’était propre et net, alors j’ai alors sorti mon gros jouet pour aligner le tourt C’était l’occasion d’utiliser cette défonceuse qui attend depuis des mois dans mon atelier . Et bordel, des fraises neuves ça fait un boulot bigrement propre

Le premier boulot étant fait, attaquons maintenant la mécanique si vous le voulez bien !
En vrac, la totalité du merdié récupéré sur la platine d’origine, sauf la courroie qui n’était plus là ça me fait d’ailleurs penser que lorsque j’ai acheté la platine 20 bal chez un vieux au marché aux puces, je lui avait demandé si elle tournait et il m’a répondu "oui, parole !" en me tendant la main je n’ai jamais revu ce vieux fumier. Bref.

A l’origine, le plateau était monté sur un axe en inox, lui même enfilé dans un palier graissé en laiton. Ça tournait comme ça, sans jeu mais avec tout de même un frottement non négligeable. J’ai tenté de rajouter des rondelles en téflon pour aider un peu mais vu le résultat je me suis dit que de tout refaire sur du roulement à billes ne serait pas un mal  

Comme j’avais déjà traversé mes planches pour le palier en laiton, j’ai agrandi un peu le tout pour y chasser des roulements . Avec ma précision habituelle j’ai attaqué à la scie cloche de 21mm et comme le trou était trop petit j’ai juste passé un petit coup de défonceuse . Ca a effectivement bien aidé à faire rentrer le roulement
Comme un homme averti en vaut 2, j’ai usé de la même technique de qualitaÿ pour le trou de l’autre côté. Me voilà donc avec 2 trous de roulements dans lesquels les roulements n’ont vraiment pas besoin d’être forcés . Bref, allons boire une petite bière pour faire passer le tout.

Attaquons maintenant l’axe central sur lequel viendra se poser le plateau.
J’ai tourné ça dans de l’inox.

Et comme j’aime particulièrement réfléchir et faire des plans, j’ai du m’y reprendre à 3 fois ça m’a permis de faire descendre un peu le niveau de mes bouteilles de whisky, elles sont là alors autant en profiter Ah et la version finale dispose d’un petit bout de filetage en M8 au bout qui permet de la serrer contre les roulements et stabiliser le tout.

Attaquons nous maintenant au positionnement du bras de lecture.
Je me suis vaguement basé sur le plateau d’origine pour les distances, je ne sais pas si ça fait grande différence étant donné que le "diamant" qui vient sur le disque est une pointe et qu’elle fera le même boulot dans n’importe quel sens. Enfin bref, j’ai gardé plus ou moins la même géométrie

C’est fou comme à ce moment là on commence à stresser en se disant que si on merde l’affaire alors il faut tout recommencer Mais bref, c’est passé
Fêtons dont ça avec une petite bière

Le plateau et le bras étant placés, j’ai attaqué les découpes pour le moteur. A l’origine, il était "suspendu" sur 3 ressorts, système somme tout pas si con étant donné qu’il vibre quand même un poil. Mais entre boulonner ça sur une petite plaque de tôle ou fixer ça dans du bois, il y a une certaine différence. Donc après l’avoir monté, démonté et remonté 100 fois, réduit au maximum les plaques de fixation d’origine et descendu quelques bières, j’ai lancé la défonceuse

Et comme ce post est déjà bien assez long, je vous épargne quelques verres de whisky pour passer directement au rendu du dessous après mes différents calculs savants  

Avec de haut en bas et de gauche à droite
- l’emplacement du moteur
- la découpe pour le condensateur anti rebond bien trop grande vu que je me suis gouré de condo (1 bière)
- le couloir pour les fils électriques
- la place de l’interrupteur
- le mécanisme de montée et descente de bras
- le couloir pour les fils audio
- le trou pour la prise électrique
- le trou pour les cinch et la mise à terre

Il y a également 2 trous qu’on voit mal et qui rejoignent la tranche à droite, c’est pour les tiges d’allumage et de montée et descente du bras qui ressemblent à ça, également tournées dans de l’inox

Celle du haut sert pour la montée et descente du bras et celle du bas (pas encore terminée) pour l’interrupteur, comme ça

Quand elle est poussée contre le bois, l’interrupteur est "ouvert" donc la platine ne tourne pas et quand on tire dessus, elle appuie sur le machin et ça fait contact. J’ai taraudé un coup le bout de la tige et vissé une petite rondelle pour éviter qu’on puisse sortir la tige en tirant trop dessus. Il ne faut jamais trop tirer sur la tige

Bref, on accélère un peu le tout et nous voilà avec le merdier en place

On voit bien la taille du condensateur qui est juste juste par rapport au trou Pour l’explication, le montage d’origine avant un petit circuit avec un condo que j’ai cru être un 1uF 400V mais au final c’était un .1uF. Mais j’avais déjà taillé le trou pour monter un 1uF. Enfin bref… bière

Bref, si vous voulez voir comment fonctionnent les boutons, c’est par là : https://build.omch.ch/wp-content/up [...] switch.mp4

Si vous vous demandez comment fonctionne ce machin mécanique chelou, c’est très simple   Ce truc n’est autre qu’un ressort enroulé qui se fait compresser lorsqu’on pousse sur la tige en inox, cette compression vient actionner un système de disque qui vient lui même pousser sur une petite tige sur laquelle se trouve une petite vis qui vient pousser le bras vers le haut. C’est clair non ? Et à l’inverse, lorsqu’on tire sur la tige inox, le ressort est détendu et ça fait descendre le bras.

Je vous passe les différentes étapes bières et whisky pour fêter le bon fonctionnement de tout ça

Un coup de défonceuse pour chanfreiner le tout (pas de photo parce que bon ça va hein)

Mais on approche du but ! Pour l’entraînement, je me suis dit qu’une courroie plate ou une courroie ronde feraient le même boulot, j’ai donc tourné un bitoniau au même diamètre que celui d’origine mais avec une gorge et j’ai collé une courroie à la bonne taille pour faire tourner tout ça. Et là, c’est le drame, le truc tourne bien trop vite j’ai donc ajusté le diamètre jusqu’à arriver à une vitesse qui me semblait correcte mais à la première écoute d’un disque que je connais bien, j’avais l’impression de passer du Julien Clerc notez au passage que j’ai découvert une app pour le téléphone qui vous affiche la vitesse de rotation de votre portable si vous le posez sur une surface tournante

Bref, le problème venait de
1) la courroie était probablement un poil trop élastique
2) l’entraînement trop petit donc mauvaise prise sur la courroie
3) la courroie bougeait de 1cm haut/bas sur le plateau

J’ai donc été discuter le bous de gras avec les potes mécanos et ils m’ont tourné une extension de plateau avec rainure pour la courroie. Augmentation du diamètre de plateau=augmentation du diamètre d’entraînement

On passe de 200mm à 230mm c’est beaucoup sur le plateau mais au final pas grand-chose de plus de l’autre côté

Bref, j’ai re-tourné une pièce et changé de courroie pour prendre du 3mm au lieu du 4. Elle est un poil moins élastique et une courroie plus petite fait tourner moins vite il faut d’ailleurs que je discute de ça avec le gus qui calcule ce genre de truc au boulot parce que je ne comprends pas tout

J’ai du faire 3 ou 4 passages sur le tour pour virer des chouilles de dixièmes à chaque fois histoire d’ajuster mon diamètre pour atteindre mes 33t/min. Au final ça oscille entre 32.9 et 33 mais ça ne s’entend pas à l’oreille.

Et voilà mes enfants ! Pour fêter ça, un coup de papier de verre 230, 400, 800 suivi d’un passage à la cire d’antiquaire à la laine d’acier 00 et nous voilà avec un joli jouet dans le salon !

Ah et pour ceux qui se demandent comment elle est posée, j’ai coupé 3 bouts de hêtre dans un "tourillon" de 5cm de diamètre et c’est juste posé dessus. Il faudra que je fasse tenir ça comme il faut à l’occasion mais bon ça ne presse pas

Temps
Beaucoup trop de temps
 
Coût
Pas grand-chose au final. Je dirais dans les 30CHF de bois, une mèche cloche de 21 de diamètre et c’est tout
 
Difficultés rencontrées
Ma non organisation

Bilan
Content ! Il faudra quand même que j’ajuste le système de fixation du moteur. Là il n’est pas suspendu comme à l’origine et ça provoque des légères vibrations sur le plateau, c’est faible mais entre 2 pistes, si le volume est fort on entend un léger ronronnement. Mais bon à volume normal, c’est quasi pas audible.

Outils que j'ai regretté ne pas avoir/Acquisitions prévues suite à ce make :
Une ponceuse électrique et une scie à onglet

joli !
 
https://twitter.com/MachinePix/stat [...] 1832228864

belle platine darxmurf

 
Belle intégration ceci dit

Très joliment fait Darxmurf ! J'aime beaucoup le rendu final...

Très belle platine, mais c'est quand même un sacré boulot  

Je pense que si je devais en refaire une ça irait beaucoup plus vite

Ça sort un très bel objet, bravo  

Très beau boulot en effet M. Murf.

+1 très belle ta platine, ça rend 'achement bien  

Elle est superbe, bien joué

Merci à tous  

Tellement de qualitance !  

juste superbe la platine  

 
C'est super joli, et bien réalisé avec à la fois du travail de bois et de métal, je suis impressionné. Chapeau!

Ça donne soif.

Ça envoie !  

Ce boulot de defonce et d'usinage <3
 
 
Et big up @ marvin_ pour les chaises aussi.
 
J'ai des chaises d'écoles à restaurer aussi, mais vu la multiplicité des rayons de courbures, c'est pas pour demain
 
dans ce gout là : http://www.zocaa.com/media/catalog [...] er-1_1.jpg

Très belle platine.    
Hélas très mauvaise platine pour le son.    
Une platine disque n'est pas qu'un bras et un moteur. Il y a des règles à respecter:
- isolation mécanique du moteur et de la table. D'ailleurs tu en parles: ronronnement.
- isolation du plateau et du bras de la table: platine suspendue => sinon risque d'effet larsen (le Mr qui gueule quand on met un peu fort avec un micro pas trop loin: pareil avec une platine vinyle).
- comment on passe de 45 t/mn à 33 t/mn 1/3 facilement.
- la vitesse doit être exactement de 33 t/mn 1/3 ou 45 t/mn sinon ça s'appelle du pleurage et c'est horrible à l'écoute. Sauf sur du Nirvana.    
Ecoute un morceau de piano ou de guitare acoustique et en solo.   C'est plus audible avec du piano.
Désolé de rompre avec le consensus mais c'est un chouette travail avec un résultat fonctionnel douteux.

Faux.

Le pleurage c'est la variation de vitesse (plateau à axe ovale par ex.) et non le fait d'avoir une vitesse régulière mais pas exactement 33,333333333trs/mn .
L'un est pénible à l'écoute, l'autre passe inaperçu (dans des limites raisonnables genre entre 32 et 34trs/mn) pour plus de 80% des gens qui n'ont pas l'oreille absolue (si tant est que dans la musique pop-rock-world etc. les instruments soient accordés de manière absolue)

L'isolation mécanique est effectivement que partiellement respectée par rapport à l'originale, je vais corriger ça dès que j'ai le temps, soit avec des inserts super mous du genre silicone, soit en refaisant un système suspendu.
A l'origine la totalité du plateau était également sur ressort, moteur inclu, vissé sur le plateau, probablement pour éviter les vibrations du sol. Pour compenser ça, j'ai prévu de monter les pieds sur des patch en silicone ou qqch du genre.
j'ai viré le 45t, pas besoin
Pour ce qui est de le vitesse, j'ai posé mon calculateur sur une platine vinyle à entraînement direct et ça m'a sorti du 33.00 du coup je me suis basé là dessus. Mais la vitesse d'origine doit être à 33.33 ? si oui je peux re-tourner une pièce.
Et pour ce qui est des variations, mon premier essai tournait entre 32.8 et 33.6 je crois et j'entendais bien les variations, c'était effectivement dégueulasse par contre avec ce que j'ai là, plus de soucis à l'oreille.

A mais ça te sert souvent en plus ??

 
C'est un fait que souvent je passe en version électronique pour éviter de devoir tourner le disque

Prochaine étape, l'auto-reverse

Ou au moins un système multi-disque : axe avec une languette escamotable qui laisse automatiquement tomber un nouveau disque à la fin de la face du premier (j'ai ça sur une platine qui doit m'attendre dans une cave) par contre à bricoler perso ça doit être coton…

Cintrage de bois sur tube chaud...
https://www.instagram.com/p/BhHusAOFllG/

il manque un bout de ton URL je pense, ou alors il faut la lire à l'envers  

 
faut enlever le i !

C'est génial cette technique  

S'pas un tub, s't'un rod....

bien vu merci

Harrrrg..............................

Exact
Je me suis trompé en modifiant mon texte.
Le pleurage peut être dû aussi à une courroie mal construite d'où la nécessité d'en utiliser une prévue pour cette usage. Normalement elle sont plates.
En tous cas, c'est une belle réalisation.

Hello
 
Un peu d'auto-promotion pour un livre à paraitre courant de l'été sur la conception et la réalisation d'un établi pour les makers et makeuses que cela intéresse.
Le livre n'est autre que la traduction du livre de Christopher Schwarz sur les établis: "Workbenches: From Design And Theory To Construction And Use" où on y retrouve différents types d'établis expliqués et détaillés afin de vous aider à faire les bons choix pour la conception du votre.
 
Vous trouverez plus de détails ici: https://edvc.fr/les-livres/les-etablis/
 
Bonne journée

Pourquoi "auto-promotion" ?
C'est toi qui l'a traduit ?
Tu es l'éditeur ?