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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°18993381
malkus
Posté le 29-06-2009 à 11:28:25  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 
 
          C’était une soirée douce et froide comme la mort. La neige soumettait la végétation à sa volonté il faudrait que tu précises davantage ta pensée, ou que tu évites cette image assez incongrue ; c'est incorrect de désigner la neige comme détentrice d'une volonté. Chaque branche, feuille ou brin d’herbe était éclipsé par l’omniprésence du Tyran blanc et l’ensemble inspirait une crainte mêlée de respect pourquoi pas, mais désigner la neige comme "Tyran blanc" en appelle à une poétisation un peu "casse gueule". C'est un peu "trop". Tu continues sur la personnification de la neige, en disant qu'elle impose la crainte et le respect : c'est un peu forcer les choses. Tu pourrais suggérer ces choses, sans les dire explicitement.  Dans cette partie du monde, le froid et la glace règnent en maître, la neige y est présente chaque jour de l’année et le soleil n’ose jamais se montrer concordance des temps ? Ta phrase au présent est incorrecte. Ce soir là, une lune seulement faisait son apparition, la seconde, sans doute éclipsée pour une quelconque raison, brillait par son absence oui, tu joues involontairement ou pas sur les mots ; on comprends, mais essaye de faire attention à ces oppositions qui, si elles ne se contredisent pas véritablement au niveau du sens, restent en revanche caractérisées par un non-sens au niveau des mots. Ici, tu t'en sors bien cela dit, mais disons que ce n'est pas du plus bel effet, à moins qu'il ne s'agisse d'un trait d'esprit . La luminosité astrale, habituellement suffisante, était donc réduite à de simples reflets répétés encore et encore dans les glaces éternelles encore et encore, bof...trouve une façon de nous le présenter visuellement, où tes mots décriraient vraiment ce qui est à voir ici.  
           Le garçon courait. L’air glacé entrait et sortait de ses poumons à un rythme effréné. Le froid lui tailladait la peau tel des milliers de dagues, avant de la rendre ensuite insensible inutile ici, ou bien à employer dans une phrase plus longue, séparée par exemple, qui affirmerait l'état dans lequel le froid l'a mis. Ici, tu exposes le fait et passe aux conséquences dans le même souffle, ce qui rend l'information inutile, et nous empêche de situer l'évènement au niveau du temps : combien de temps justement, cela a-t-il pris ? la douleur est arrivée immédiatement ? Ce ne sont que des exemples, bien sur . Ses bottes en peau était trempées et la douleur du gel qui tout d’abord le brulait avait ensuite disparu tout d'abord, et ensuite dans la même phrase ; un peu lourd, et pose deux horizons temporels bien distincts dans la même phrase, ce qui est le plus gênant. Il est possible d'énoncer des actes,^puis des conséquences dans une même phrase, mais il faut faire attention à ta formulation alors, et ne pas utiliser de marqueurs temporels de façon aussi rapprochée . C’était mauvais signe. Quelques minutes de plus dans cet hiver infernal et il commencerait à avoir sommeil. Il ne devait s’arrêter sous aucun prétexte, auquel cas il serait perdu. Des entailles ne tardèrent pas à apparaitre aux phalanges de ses mains et accéléraient le processus quel processus ? Le plus gênant, c'est que tu fais beaucoup de redites ici ; je sais de quoi tu parles, mais ta façon de progresser dans ta narration est très redondante. L'idée de la blessure, du froid est perpétuelle, mais essaye de grouper plus "efficacement" toute cette partie, afin d'éviter cette impression de répétition. Ici, tu as tellement insisté sur l'idée du déclin du corps de ton personnage, que tu es forcé d'utiliser un synonyme peu habile, comme processus, qui n'appartient pas à l'univers décrit, et surtout pas à son champ lexical. Son corps devenait fontaine de douleur. Bientôt, il ne souffrirait plus. Le remède serait le mal. Le froid finirait par engourdir ses membres, lui ôtant toute idée de douleur, mais sa volonté faiblirait, il le savait. Le Tyran qui l’éprouvait physiquement ne s’attaquait pas uniquement à son corps, il l’atteindrait  ensuite au plus profond de son âme pour lui infliger une blessure mortelle. Lentement, le désespoir le rongeait. Pourtant il savait que cela se passerait ainsi ! Mais c’était incontrôlable. Le feu de la peur qui avait pris en lui se propageait, et alimentait l’incendie de son désespoir. en relisant, tu verras que c'est la même information que tu fais passer. Tu veux sûrement donner une intensité dramatique à la scène, mais le "trop" tue cette intensité.
           C’est alors qu’il le vit, et le temps s’arrêta. Le grizzli, il ne savait par quel miracle, ne l’avait pas entendu arriver. Il se déplaçait en humant l’air, et respirait profondément avec un tel bruit que l’on aurait dit un grognement continu. Si la bête ne l’avait point vu ni entendu, elle pouvait néanmoins le sentir. Le temps reprit son cours tu invoques une image pour nous dire que l'espace d'un instant, le temps s'est comme arrêté ; mais il est inutile de nous dire qu'il a repris son cours. C'est comme si tu affirmais que ce temps arrêté s'était vraiment arrêté, et que par souci de réalisme, tu pensais à l'indiquer : "le temps reprit son cours...". Ce n'est pas le cas ; tu as utilisé une image qui a fait son travail dans ta narration, et tu peux maintenant la laisser derrière, et nous rappeler, si tu le souhaites, que le temps a "repris", mais de façon indirecte, sans le dire explicitement... et le garçon se mit à réfléchir, surpassant sa peur. Il se déplaça avec prudence, et s’efforça de se positionner de façon telle que le vent, vecteur de son odeur même chose, le mot vecteur convoque des notions étrangères (je présume) à ton monde, et ne trouve pas sa place dans l'univers que tu dépeins. utilise des mots plus adaptés, ne puisse trahir sa présence. Jamais ses pas n’étaient apparut apparus si lourds et maladroits. Chaque bruit semblait menaçant, du grincement des chausses, ça grince vraiment ? infime de ses chausses au frôlement insistant de sa tunique. Comment puis-je faire un tel vacarme ? Pourtant, le grizzli ne l’entendit pas, et son odeur lui était maintenant inaccessible. Il ne pouvait plus qu’attendre le départ de la bête. C’était la seule chose à faire. La tension commençait à retomber et il eut sommeil. Le Tyran revenait le hanter. Il perdait trop de temps.  
            Le froid s’attaquait maintenant à sa conscience. Il allait mourir c'est une pensée, à l'instant ? pas très clair . Il voulut s’allonger mais ne le fit pas. C’était combattre ou mourir.  Le Grizzli commença alors à se déplacer et les reflets occasionnés occasionnés ne convient pas très bien par la neige et la glace perturbaient sa notion des distances. Par moment, la bête semblait invisible dans le clair-obscur et son ombre ici, le mot ombre n'en désigne pas vraiment une ; mais son emploi et l'image qui en résulte appartient à un registre un peu trop obscur ; on ne saisit pas trop si c'est une hallucination, ou bien une transcription poétique de la situation par l'auteur ; ce n'est pas très clair  se matérialisait dans la nuit comme animée d’une volonté propre. Son jugement était altéré et il le savait voilà donc une explication , mais elle n'efface pas le sentiment un peu confus éprouvé à la lecture de la pharse précédente . Il devait se concentrer. Il l’entrevit dans un tableau en noir et blanc où seuls deux yeux jaunes transparaissaient. Il les fixa, puis les yeux disparurent et se fondirent dans l’obscurité c'est une idée ;il se concentre sur un point, tente de faire le vide. Toutefois, veille à ne pas obscurcir la situation par des images trop insolites. Tu évoques un tableau, voilà qui est plutôt étrange ; le mot cherche à nous expliquer ce qui se passe dans l'esprit du jeune homme. Cherche avec précison ce qu'est ce tableau. Une impression figée, un isolement sensoriel pour l''aider à repérer l'ours ? Quand tu l'as trouvé, essaye de le décrire autrement, même simplement, plutôt que par ce procédé, qui ne nous aide pas à bien comprendre, ni à visualiser . Les ténèbres l’envahirent et pour lui, la température chuta de nouveau. Jamais le Tyran n’avait été si impitoyable. Une bête si monstrueuse peut elle disparaître ainsi sans laisser de traces ? Les battements de son cœur se changèrent en un écho si intense et assourdissant qu’il eut peur que la bête ne l’entende et ne le repère. Il se demandait combien de temps s’était écoulé. Une seconde ? Une heure ? Il attendit encore et encore. Sa vision se troubla.  Il perdait la notion du temps tu te répètes ici, et pendant un moment oublia le grizzli. Il se dit qu’il avait sommeil. Le sol neigeux lui lançait une invitation au repos éternel. S’il l’acceptait, tout serait terminé, absolument tout. Il n’était plus qu’un amas de chair insensible. Une voix muette hurla en lui. On aurait dit un avertissement. Cela n’avait plus aucune importance.  La seule chose qu’il désirait maintenant était de s’allonger puis dormir. Puis vint un bruit. Un craquement. D’où cela provenait-il ? Son regard descendit le long de son gilet de cuir, parcourut son pantalon en peau puis dévisagea une branche brisée sous son pied. Alors il se rappela de tout. Mais c’était trop tard. Le Grizzli émergea des ténèbres.  
            La bave s’écoulait de sa gueule, et ses yeux brillaient de colère lorsqu’il avança lentement vers sa proie D’après ce regard, la bête n’avait pas mangé depuis un bon moment et du haut de ses trois mètre, toute résistance était inutile. Rare était ceux qui survivaient à un affrontement contre pareille créature, et il ne serait sans doute pas de ceux là. Le garçon savait que le froid et l’usure avait eut raison de lui bien avant cette rencontre. C’était perdu d’avance. Son couteau se retrouva dans sa main sans même qu’il puisse se souvenir l’avoir sorti. L’instinct l’emporta sur la raison mais ses forces l’avait quitté trop tôt, il ne ferait pas long feu. Une lame se révèlerait aussi dérisoire qu’une brindille dans la main d’un nouveau-né tu as déjà suffisamment insisté sur cet aspect des choses. Alors tout s’enchaina et le chaos s’abattit ta phrase est incomplète ; "un" chaos ne peut que s'abattre sur quelque chose.  
          Le grizzli se redressa, poussa un hurlement titanesque qui s’éternisa, avant de mourir dans un râle. Ses deux pattes avant heurtèrent le sol avec violence dans un vacarme sourd puis, il chargea de toute sa masse. Une avalanche de muscles, de griffes et de crocs, s’abattit tel le tonnerre sur un arbre impuissant, condamné à périr en silence et contemplant sa déchéance. Et il était l’arbre idée de distanciation quant à ce qui lui arrive ; c'est pas mal, mais comme d'habitude, fait attention, car cette association entre un arbre et un homme n'est pas évidente, peu importe qu'il s'agisse d'une image. La patte vola vers son visage.  
           Pour le jeune homme, la scène se déroulait au ralentit, et la peur le clouait sur place. Ce qu’il voyait, ce n’était pas un grizzli qui chargeait vers lui, mais la mort elle même. Sa mort. Un voile tomba sur ses yeux. Son être tout entier s’effondra et sombra 2 phrases qui expriment sensiblement la même chose, et tu perds en rythme en t'y éternisant. Tout n’avait plus aucune importance. De toute façon, il était déjà mort. Le grizzli ne ferait que finir le travail, il n’était que le sbire du Tyran et s’appliquerait dans sa tache, c’était certain. Avec un peu de chance, ce serait rapide et il ne sentirait rien.  
           Le couteau s’interposa entre la griffe et lui. Que faisait ce canif ridicule à cet endroit ? là c'est un peu trop, cette idée qu'il est inconscient du moindre de ses gestes. de plus, j'ai cru qu'on venait à son secours Le choc fut d’une violence inouï, tel que son corps lui-même fut projeté comment ça projeté ? Je ne comprends pas... comme une poupée de chiffon inarticulée. En un instant, il n’était plus qu’un amas de chairs ensanglantées, et son bras, prenant une étrange teinte pourpre, était la douleur personnifiée. Le gel qui engourdissait ses membres avait aussi ses limites, et elles étaient maintenant dépassées pour comprendre la 2ème partie de la pharse, il faut comprendre ton sous entendu : le gel avait "gelé" le bras jusqu'au sang...c'est un peu tiré par les cheveux. Le sang coulait librement sur la neige et tachait le sol de son impureté. Le tableau autrefois pâle prenait une teinte macabre. La scène était à la fois fascinante et effrayante. Son corps s’était écrasé en prenant une position sordide, la neige rouge l’enveloppant d’une aura réconfortante pour son voyage prochain au royaume des morts.  
         Il comprit qu’il avait tenté de se protéger. Quelle arrogance ! Il se demanda si le grizzli riait au fond de lui, du petit humain qui avait osé tenter de lui résister, à lui, le prédateur le plus dangereux de la région, le roi de cette forêt.
 
 
 
C'est un texte plutôt bien pensé ; le problème viendrait de la forme...pour le reste, tu as suffisamment d'idées pour faire vivre tout ça, et à ce sujet, tu t'en tires plutôt bien.
Essaye de penser au rythme ; tes phrases en elles-même ne sont pas saccadées, c'est pas mal. Mais je pense au rythme de ta narration, qui, à force de se répéter, de tourner en rond parfois, perd en intensité...
 
 
En espérant que tout cela pourra t'aider...si tu veux plus de précisions, n'hésite pas...!
Bon courage pour la suite, et à bientôt !
 :hello:  


Message édité par malkus le 29-06-2009 à 16:33:33
mood
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Posté le 29-06-2009 à 11:28:25  profilanswer
 

n°18997687
daxter621
Posté le 29-06-2009 à 17:29:05  profilanswer
 

Merci Malkus d'avoir répondu aussi vite et avec autant de précision. Je vais essayer de clarifier ou simplifier certaine phrases. Je posterais surement la suite d'ici quelques jours, pour ceux que ça interesse.
Pour le tyran blanc, loel je ne sais pas si tu n'as pas compris ce qu'il représentait ou si tu aimerais que j'en parle un peu plus dans le texte.

n°18997835
Loel
Posté le 29-06-2009 à 17:40:55  profilanswer
 

En fait je me demande si tu représente la neige comme le Tyran blanc ou si il s'agit d'une personne...

n°19001818
daxter621
Posté le 29-06-2009 à 22:14:03  profilanswer
 

c'est la neige et tout le climat hivernal en général

n°19003392
Mur-mur
Ab hoc et ab hac.
Posté le 29-06-2009 à 23:59:47  profilanswer
 

Salut!
Bon, on m'a dit que j'avais du talent :o

 

Sans déconner, un pote, se faisant chier au taf, a lancé l'idée a toute sa liste de contacts d'écrire un truc sur sa journée, et de se répondre en mail commun (initiative nommée "Gag Tank" ).
Je m'y suis collé, après que tt le monde aie parlé de la bagnole qu'il vu, de son gosse, de ses soucis de santé...

 

J'ai toujours voulu écrire un truc, et j'ai plein de trames qui trainent...Si quelques un pouvaient lire (en spoiler, quelques passages sont pas compliant :o ) ce qui suit, et me dire si ce que j'ai pondu en une heure, et a suscité plein de compliments doit me pousser en avant...

 

Merci.

 
Spoiler :

Me voici donc, dans l'exercice du dérisoire véléitairement drôle.

 

Cette nuit, j'ai fait un rêve (dans évidemment lequel je ne prônais pas tel un pasteur débile un respect stupide entre des races soi disant égales).
Comme d'habitude (je vais même rire), je savais en me réveillant en sursaut que je ne m'en rappellerai pas le lendemain.
Donc , comme je sais l'intérêt que portent certains destinataires de cet étron épistolaire aux songes et à leur fascinante interprétation, je notais avec empressement quelques bribes de ce rêve, et en particulier cet aphorisme qui, j'en suis sûr, restera dans votre anal:
«Avec trois bouts de scotch et de la merde au bout d'un bâton, j'en ferai autant».

 

Les circonstances de mon imaginaire nocturne m'ayant permis d'arriver à cette sentence pour le moins lumineuse sont assez peu intéressantes. Pour résumer, je me baladais (non pas "sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnu", chuis pas pédé, moi) dans un vaste et chatoyant bâtiment, au sein d'un petit groupe, guidés par ce qui semblait être l'architecte de ce lieu.
L'ambiance était celle d'une visite culturelle, dans un esprit guide du routard/excursion de bobos en vacances. Tous le monde échangeait des évidences intelligentes et des informations subtiles sur les vies respectives des participants, rythmées par les explications=2 0éthérées du concepteur de l'endroit.
Moi, gardant le silence au milieu de ce qui puait l'ennui mondain, la bienséance crasse, la culture convenue, et la sourde compétition sociale entre gens bien, répondais intérieurement à chaque phrase qui me parvenait au milieu de ce laxatif brouhaha :
«Avec trois bouts de scotch et de la merde au bout d'un bâton, j'en ferai autant».

 

- J'ai conçu cette esplanade en pensant avant tout à l'Humain...
- Avec trois bouts...

 

- Notre objectif, c'est d'avoir trois enfants très vite; ça c'est réussir sa vie.
- Avec trois bouts...

 

- On vient de finir le jardin d'hiver; on peut dire que la maison nous plaît.
- Avec trois bouts...

 

- Vous êtes plutôt Audi? Nous on reste attaché aux voitures françaises.
- Avec trois bouts...
...

 

Cette réponse n'ayant que peu de rapport avec les phrases qui la motivait, je me dis qu'il ne devait s'agir que d'un leitmotiv exprimant colère et dégoût, ainsi que le sentiment de mon évidente supériorité, à l'égard de ce ramassis de fausse-couches bien né.

 

Je me réveillais donc en sursaut, et en sueur. Heureusement, ce n'était qu'un rêve: les calmes et bruyants ronflements qui émanaient du côté gauche du lit m'informaient d'une réalité qui, si elle n'était pas moins pathétique, était quand même plus tangible.

 


Je notais donc quelques éléments de ce rêve. Pourquoi?
D'une part je me disais qu'il donnerait du grain à moudre aux sus-dits amateurs d'interprétation foireuse de songes avouables en public. Les Lacanio-freudiens de bazar se regroupent le soir pour s'abreuver, et lancent ces sujet de conversation fédérateurs puisque leurs vies réelles n'ont pas d'intérêt. Plus que jamais, aujourd'hui, nos nuits semblent plus belles que nos jours, quand bien même elles ne seraient que cauchemars.
D'autre part, j'étais frappé par l'évidence et la banalité de cet aphorisme cru; il pourrait être dit par un imbécile exprimant sa bonne foi devant un tableau d'art moderne, aussi bien que par De Vinci devant le même tableau. N'ayant pas encore élucidé cette question, j'attendrai la présence des spécialistes du précédent paragraphe pour pousser plus loin la réflexion.

 

Enfin, je pensais immédiatement à ce ''Gag tank''. Étant moi même face à a vacuité de mon existence, n'ayant ni bizarrerie anatomique, ni vie sexuelle intéressante, ne trouvant pas d'intérêt chez moi ou chez les autres pour les types de véhicules, les trépidantes aventures professionnelles, les déjections infantiles, ou la culture pré-digérée... donc n'ayant aucune inclination pour ce qui doit normalement constituer une conversation ou un échange convenable se voulant humoristique, donc à même de vous satisfaire, je me suis résolu à évoquer ici ce qui avait encore moins d'intérêt que ce que j'ai pu y lire.
L'inventeur de ceci a d'ailleurs dû épuiser toutes les formes de divertissement, et se retrouver dans une solitude nauséabonde pour à son tour lancer ce qui s'apparente moins à une stimulation intellectuelle qu'à une chaîne de mail; à combien de personnes devons-nous faire suivre si on ne veut pas mourir?

 

Bonne journée!!



Message édité par Mur-mur le 30-06-2009 à 00:00:07

---------------
Nos tafs de merde Celui à qui tu démontre qu'il a tort, aura la même reconnaissance que le renard envers le piège qui lui prend la patte.
n°19016395
yadae365
Posté le 01-07-2009 à 10:06:45  profilanswer
 

Me voici donc, dans l'exercice du dérisoire véléitairement drôle.
 
Cette nuit, j'ai fait un rêve (dans évidemment lequel je ne prônais pas tel un pasteur débile un respect stupide entre des races soi disant égales).
Comme d'habitude (je vais même rire), je savais en me réveillant en sursaut que je ne m'en rappellerai pas le lendemain.
Donc , comme je sais l'intérêt que portent certains destinataires de cet étron épistolaire aux songes et à leur fascinante interprétation, je notais avec empressement quelques bribes de ce rêve, et en particulier cet aphorisme qui, j'en suis sûr, restera dans votre anal:
«Avec trois bouts de scotch et de la merde au bout d'un bâton, j'en ferai autant».
 
ca part sacrement scato ton truc...
 
Les circonstances de mon imaginaire nocturne m'ayant permis d'arriver à cette sentence pour le moins lumineuse sont assez peu intéressantes. Pour résumer, je me baladais (non pas "sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnu", chuis pas pédé, moi) dans un vaste et chatoyant bâtiment, au sein d'un petit groupe, guidés par ce qui semblait être l'architecte de ce lieu.
L'ambiance était celle d'une visite culturelle, dans un esprit guide du routard/excursion de bobos en vacances. Tous le monde échangeait des évidences intelligentes et des informations subtiles sur les vies respectives des participants, rythmées par les explications=2 0éthérées du concepteur de l'endroit.
Moi, gardant le silence au milieu de ce qui puait l'ennui mondain, la bienséance crasse, la culture convenue, et la sourde compétition sociale entre gens bien, répondais intérieurement à chaque phrase qui me parvenait au milieu de ce laxatif brouhaha :
«Avec trois bouts de scotch et de la merde au bout d'un bâton, j'en ferai autant».
 
- J'ai conçu cette esplanade en pensant avant tout à l'Humain...
- Avec trois bouts...
 
- Notre objectif, c'est d'avoir trois enfants très vite; ça c'est réussir sa vie.
- Avec trois bouts...
 
- On vient de finir le jardin d'hiver; on peut dire que la maison nous plaît.
- Avec trois bouts...
 
- Vous êtes plutôt Audi? Nous on reste attaché aux voitures françaises.
- Avec trois bouts...
...
 
Cette réponse n'ayant que peu de rapport avec les phrases qui la motivait, je me dis qu'il ne devait s'agir que d'un leitmotiv exprimant colère et dégoût, ainsi que le sentiment de mon évidente supériorité, à l'égard de ce ramassis de fausse-couches bien né.
 
Je me réveillais donc en sursaut, et en sueur. Heureusement, ce n'était qu'un rêve: les calmes et bruyants ronflements qui émanaient du côté gauche du lit m'informaient d'une réalité qui, si elle n'était pas moins pathétique, était quand même plus tangible.
 
 
Je notais donc quelques éléments de ce rêve. Pourquoi?
D'une part je me disais qu'il donnerait du grain à moudre aux sus-dits amateurs d'interprétation foireuse de songes avouables en public. Les Lacanio-freudiens de bazar se regroupent le soir pour s'abreuver, et lancent ces sujet de conversation fédérateurs puisque leurs vies réelles n'ont pas d'intérêt. Plus que jamais, aujourd'hui, nos nuits semblent plus belles que nos jours, quand bien même elles ne seraient que cauchemars.
D'autre part, j'étais frappé par l'évidence et la banalité de cet aphorisme ( REPETITION)cru; il pourrait être dit par un imbécile exprimant sa bonne foi devant un tableau d'art moderne, aussi bien que par De Vinci devant le même tableau. N'ayant pas encore élucidé cette question, j'attendrai la présence des spécialistes du précédent paragraphe pour pousser plus loin la réflexion.
 
Enfin, je pensais immédiatement à ce ''Gag tank''. Étant moi même face à a vacuité de mon existence, n'ayant ni bizarrerie anatomique, ni vie sexuelle intéressante, ne trouvant pas d'intérêt chez moi ou chez les autres pour les types de véhicules, les trépidantes aventures professionnelles, les déjections infantiles, ou la culture pré-digérée... donc n'ayant aucune inclination pour ce qui doit normalement constituer une conversation ou un échange convenable se voulant humoristique, donc à même de vous satisfaire, je me suis résolu à évoquer ici ce qui avait encore moins d'intérêt que ce que j'ai pu y lire.
 
 
oui c'est bien écrit, et cela se lit bien pas de doute. Je ne sais pas si j'en lirai un roman entier cependant.

n°19035979
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 02-07-2009 à 21:19:04  profilanswer
 

Un extrait de mon texte... probablement les tous premiers mots de mon livre. La chasse aux défauts et autres imperferctions est lancée!  :jap:  
 
Ce n’était ni le moment, ni le lieu. Mais, pitié, il n’en pouvait plus. Il devait rire. Il y avait cette femme là-bas, assise au fond de la salle, qui les observait si intensément que s’en était ridicule. Lorsqu’elle avait posé les yeux sur Laysa, son visage s’était plissé dans un mélange de mépris et de jalousie. Laysa faisait souvent cet effet aux femmes. Ensuite, elle s’était intéressée à lui. Ses yeux s’étaient d’abord agrandit comme deux bille de verres avant qu’un mince sourire carnassier n’étire ses lèvres. Elle le regardait à présent de la même manière qu’on regarde un beau gigot, en salivant du coin de la bouche. Il s’attendait à ce qu’elle se lèche les babines sous peu. Eh bien, il fallait croire que la subtilité ne faisait pas partie de ses atouts. Il secoua la tête, découragé. C’était vraiment trop drôle. Il reporta son attention sur son travail du mieux qu’il pût. Ce n’était pas le bon moment pour être déconcentré, surtout pas devant une assemblée entière qui vous écoutait assidument. Ses doigts grattaient les cordes de son psaltérion, jouant les bons accords par habitude. Au dernier instant, il faillit sauter une mesure. C’était la faute de cette femme, aussi. Il sentait son regard de désir le transpercer comme un dard. D’habitude, c’était Laysa qu’on regardait avec envie, pas lui. Rien de plus normal, c’était elle, la chanteuse : lui ne faisait que l’accompagner. Grâce à leurs deux talents combinés, ils iraient certainement très loin. À condition bien sûr qu’il ne gâche pas le spectacle. Des gens de la salle leurs offriraient peut-être du travail si leur prestation avaient l’heur de leurs plaire. Cela se faisait couramment. La dame au fond s’avancerait peut-être même à lui faire des propositions. Il tâcherait à ce moment là de ne pas éclater de rire devant elle.


---------------
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
n°19037939
Ecriturede​l
Posté le 03-07-2009 à 01:40:12  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°19045758
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 03-07-2009 à 20:11:20  profilanswer
 

Pour Ecriture, la suite du paragraphe, où l'on voit la même scène mais d'un autre point de vue.  :p  
 
La Baronne de Vusterlon était assise seule à une table de l’auberge Fleuron de neige. Une chanteuse avait été engagée pour le début de la soirée, une jeune tamaure accompagnée au psaltérion par un ménestrel. Tout en sirotant son vin hors de prix, la baronne prenait plaisir à épier attentivement le duo, en prise à des sentiments partagés. La chanteuse, elle la détestait. Ce n’était pas compliqué, elle détestait toute les femmes qui étaient plus belle qu’elle. La baronne voyait bien que tous les hommes dévoraient des yeux la jeune chanteuse tamaure, alors que c’était vers elle que tous les regards auraient du être tournés. Qu’importe. Elle ne devait pas envier cette fille qui devait travailler pour gagner sa pitance, tandis qu’elle, baronne d’un des plus grands domaines de Tendaress, n’avait eu qu’à naître pour devenir riche. Mais avec un physique comme celui de la chanteuse, il y avait de quoi être jalouse... Elle était petite (comme toutes les tamaures) avec un adorable visage un brin enfantin parsemés de tâches de son. Ses cheveux étaient longs, brillants, épais et d’une magnifique couleur brun-cannelle (tout le contraire de ses cheveux ternes et plats.) Ses yeux semblaient noisette, quoi que c’était difficile à dire de loin. Même si son minois était celui d’une jeune personne, son corps lui, avait tout de celui d’une femme, avec juste ce qu’il fallait de rondeurs. Rondeurs qu’elle ne se gênait pas de mettre en valeur, d’ailleurs. Et pour ne rien arranger, la gamine avait une voix sublime, chaude et exotique. La baronne détourna  vite les yeux pour stopper à court ses envies meurtrières, et s’intéressa plutôt au ménestrel. Ah... lui par contre, il lui plaisait. Les cheveux sombres coupés très court, la mâchoire carrée et les yeux si bleus qu’elle pouvait les voir même à cette distance. Mince mais musclé, juste comme elle les aimait. Il était beau, mais sans prétention, pas comme l’autre pimbêche. Ensemble, ils formaient un couple disparate. La petite semblait douce, soumise, et avouons-le, un peu stupide... alors que lui ne pouvait qu’être brillant, si toutefois on en croyait la profondeur et la qualité des chansons qu’il composait. Mmm... Elle le mettrait bien dans son lit. Elle le ferait peut-être. Son sourire moqueur depuis la scène semblait lui être tout spécialement destiné. Si rien ne venait ruiner sa soirée, elle irait leur offrir un travail. Comment s’appelaient-ils déjà? Ah oui. Roland et Laysa.


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À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
n°19046283
Ecriturede​l
Posté le 03-07-2009 à 21:22:25  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

mood
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Posté le 03-07-2009 à 21:22:25  profilanswer
 

n°19081368
yadae365
Posté le 07-07-2009 à 13:59:01  profilanswer
 

j'essaie de t'indiquer ce qui me plait moins.
c'est vrai le texte se lit bien.  
il aurait été interessant d'avoir un texte plus long car il est toujours facile de lire quelques lignes.
par curiosité combien de pages et combien de chapitres as tu écrit ?
tu es obligée de faire moyen age genre menestrel ?
 
 
La Baronne de Vusterlon était assise seule à une table de l’auberge Fleuron de neige. Une chanteuse avait été engagée pour le début de la soirée,et que se passera t'il en fin de soirée pourquoi cette précision une jeune tamaure accompagnée au psaltérion par un ménestrel. Tout en sirotant son vin hors de prix, la baronne prenait plaisir à épier elle les regarde directement plutot attentivement le duo, en prise à des sentiments partagés. La chanteuse, elle la détestait. Ce n’était pas compliqué, elle détestait toute les femmes qui étaient plus belle qu’elle. La baronne voyait bien que mal dittous les hommes dévoraient des yeux la jeune chanteuse tamaure, alors que c’était vers elle que tous les regards auraient du être tournés. Qu’importe. Elle ne devait pas envier cette fille qui devait travailler pour gagner sa pitance, tandis qu’elle, baronne d’un des plus grands domaines de Tendaress, n’avait eu qu’à naître pour devenir riche. Mais avec un physique comme celui de la chanteuse, il y avait de quoi être jalouse... Elle était petite (comme toutes les tamaures) ca casse le charme avec un adorable visage un brin enfantin parsemés de tâches de son. Ses cheveux étaient longs, brillants, épais et d’une magnifique couleur brun-cannelle trop de description je dirais , tu pourrais ne mettre qu'épais et chatain et plus loin dans l'histoire donné d'autres détails ?(tout le contraire de ses cheveux ternes et plats.BEN ALORS TA BARRONE EST MOCHE) Ses yeux semblaient noisette, quoi que c’était difficile à dire de loin. Même si son minois était celui d’une jeune personne, son corps lui, avait tout de celui d’une femme, avec juste ce qu’il fallait de rondeurs. Rondeurs qu’elle ne se gênait pas de mettre en valeur, d’ailleurs. Et pour ne rien arranger, la gamine avait une voix sublime, chaude et exotique TROP D'ADJECTIF ENCORE. La baronne détourna  vite les yeux pour stopper à court ses envies meurtrières,ON NE TUE PAS UNE FILLE CAR ELLE EST JOLIE ? et s’intéressa plutôt au ménestrel. Ah... lui par contre, il lui plaisait. Les cheveux sombres coupés très court, la mâchoire carrée et les yeux si bleus qu’elle pouvait les voir même à cette distance. Mince mais musclé, juste comme elle les aimait. Il était beau, mais sans prétention, pas comme l’autre pimbêche. Ensemble, ils formaient un couple disparate. La petite semblait douce, soumise, et avouons-le, un peu stupide.CONTRADICTOIRE PLUS HAUT TU LA DECRIT PROVOCANTE AVEC TENUE SEXY.. alors que lui ne pouvait qu’être brillant, si toutefois on en croyait la profondeur et la qualité des chansons qu’il composait. NON ON NE CONNAIT PERSONNE AVEC DES CHANSONS ELLES ONT PU ETRE ECRITE PAR QQ1 D'AUTRES COMMENT LA BARRONNE SAURAIT QUI A ECRIT LES CHANSONS LUI OU UN AUTRE Mmm... Elle le mettrait bien dans son lit. Elle le ferait peut-être. Son sourire moqueur depuis la scène semblait lui être tout spécialement destiné. Si rien ne venait ruiner sa soirée, elle irait leur offrir un travail. Comment s’appelaient-ils déjà? Ah oui. Roland et Laysa.[/quotemsg]

n°19084525
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 07-07-2009 à 17:44:21  profilanswer
 

yadae365 a écrit :

j'essaie de t'indiquer ce qui me plait moins.
c'est vrai le texte se lit bien.  
il aurait été interessant d'avoir un texte plus long car il est toujours facile de lire quelques lignes.
par curiosité combien de pages et combien de chapitres as tu écrit ?
tu es obligée de faire moyen age genre menestrel ?

Merci pour ta critique yadae  :jap: J'ai ôter beaucoup de passage et de description.  
En fait, ce paragraphe avait pour seul de montrer les personnages principaux (soit le ménestrel et sa chanteuse) sous l'oeil d'une tierce personne (soit la baronne)

yadae365 a écrit :

Ensemble, ils formaient un couple disparate. La petite semblait douce, soumise, et avouons-le, un peu stupide.CONTRADICTOIRE PLUS HAUT TU LA DECRIT PROVOCANTE AVEC TENUE SEXY.. alors que lui ne pouvait qu’être brillant, si toutefois on en croyait la profondeur et la qualité des chansons qu’il composait. NON ON NE CONNAIT PERSONNE AVEC DES CHANSONS ELLES ONT PU ETRE ECRITE PAR QQ1 D'AUTRES COMMENT LA BARRONNE SAURAIT QUI A ECRIT LES CHANSONS LUI OU UN AUTRE  


Pour clarifier ces passages...
On ne peut pas être bête et porter des décolletés?  ;)  
 
Historiquement parlant, un ménestrel compose toujours ses propre vers qu'il met en musique. Il engage alors une chanteuse (ou un chanteur!) qui le suit durant une année, selon le contrat.  
Mon histoire ne se passe pas spécialement dans l'époque médiévale, mais je ne voyais pas d'autre mot que ménestrel pour décrire son métier  :??:  
auteur-compositeur?  :lol:  
 
J'ai écrit huit chapitre, se qui donnent au total une centaine de pages.
Je n'ai écrit que sa en un an, ce que je trouve peu. Quelqu'un à des trucs pour augmenter le ratio de page par jour?
Je n'arrive pas a me bouger le *** pour aller m'asseoir plus souvent devant mon ordi  :sweat: :ange:  
 
 


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À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
n°19085402
Loel
Posté le 07-07-2009 à 18:46:29  profilanswer
 

Ton histoire parle de quoi en gros ? Et ça se passe à peu près à quelle époque ? J'ai un peu du mal à me situer, et je pense que c'est assez important dans un roman. Mais peut-ête que tu le précise plus tard dans ton texte ?

n°19100094
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 08-07-2009 à 19:44:59  profilanswer
 

Loel a écrit :

Ton histoire parle de quoi en gros ? Et ça se passe à peu près à quelle époque ? J'ai un peu du mal à me situer, et je pense que c'est assez important dans un roman. Mais peut-ête que tu le précise plus tard dans ton texte ?

400 ans avant nos héros  ;) ...
L'Aldrie, continent déchiré par des guerres intestines entre les quatre races qui l'habite (noter au passage qu'il n'y a ni elfe ni nain dans mon histoire :jap: )
Chaque race à ses particularité, ses forces et ses faiblesses. Les éphémérides (les moins nombreux) sont immortel et possèdent de menu pouvoir magique (allumer un flamme, réchauffer de l'eau, etc).
Un jour, un tyran d'un autre continent débarque en Aldrie avec son armée. Il rase entièrement le pays des éphémérides et seuls cinq individu de cette race survivent au massacre. Grâce à l'alliance des races ennemis, les habitants de l'Aldrie réussirent à s'unir à tenir tête à leur ennemis commun, qui s'en retourna d'où il était venu.
Les cinq derniers éphémérides, au cours d'un rituel, échangèrent leurs immortalités contre de plus grand pouvoir lorsque l'envahisseur reviendrait.
Évidemment, ils mourrurent perdus dans la masse, n'étant plus immortel.  
 
400 ans plus tard...
Careb (l'envahisseur) s'apprête à revenir en Aldrie, cette fois plus puissant. Les éphémérides, à présent réincarnés, ''reçoivent'' leurs pouvoirs pour venger leurs ancêtre et tuer Careb.
 
Voilà. Je sais pas si c'est compréhensible, mais si on part du fait que la réincarnation existe dans se monde, j'espère que c'est plus clair!
 
Pour l'époque... ce n'est pas vraiment médiéval, mais pas moderne non plus. Quelque part entre les deux, j'imagine  :ange:  
 


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À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
n°19106011
Loel
Posté le 09-07-2009 à 11:55:40  profilanswer
 

ooooooooooook :)

n°19115360
dam57
Posté le 10-07-2009 à 10:13:19  profilanswer
 

J'ai l'impression, et je me permets de le dire en tant qu"ecrivain amateur" aussi que l'on a souvent tendance à utiliser un vocabulaire trop soutenu en écrivant. Alors ok ca fait de jolie phrase, mais ets ce réellement agréable à lire? Sans tomber dans le language SMS ne vaut il pas mieux chercher à simplifier un peu? Qu'en pensez vous?
 
A+
DAM

n°19127215
Loel
Posté le 11-07-2009 à 11:52:16  profilanswer
 

Moi je pense simplement qu'on doit écrire avec son propre style. Mais au début, c'est vrai que c'est dur de trouver son propre style. Moi-même, quand j'ai commencé à écrire, j'essayais le plus possible d'avoir un langage recherché.

n°19131060
chupa-chup​s
Que du blabla...
Posté le 11-07-2009 à 21:33:47  profilanswer
 

Ecrire de jolies phrases, selon moi, c'est démontrer un certain respect pour les lecteurs.  
Mais, je préfère un style clair, concis et facile à lire. C'est plus agréable que des phrases surchargées de tonnes d'adjectifs et d'adverbes compliqués.
 
Ciao, chupa-chups

n°19160900
Pommz
J'ai mangé une pommz !
Posté le 15-07-2009 à 09:22:26  profilanswer
 

Les aventures de clothilde (extrait 1)

 

Clothilde aspirait profondément à emplir sa vie d'un bonheur durable, si intense qu'il pourrait en être presque palpable. Seule elle pouvait dès lors mesurer le profond désir qui s'était emparé de sa personne ce matin. Une volonté enivrante, haletante, délicieuse qui n'était que trop rare. Une volonté qui mènerait à une introspection, à une remise en cause des dogmes établies par ses habitudes. Le morne quotidien s'effacerait devant cette perspective d'une jouissance continue. (1)

 

Ces fastes promesses s'étaient aujourd'hui matérialisés. Elle prit l'aspirateur et entra en contact avec les entités matériels qui n'étaient autre que les guides du chemin tant espéré. (2) De gestes surs, certain de son experience, clothilde effectua l'inexorable dessein qu'elle avait tant fanstasmé : laver cette pièce de la manière la plus absolue possible. Intangible, elle aspirait ces poussières, qui se placaient en seule provocation face à la volonté de la frêle demoiselle. Ce dyptique morale, cette antagonisme ne pouvait toutefois se suffire à un simple manichéisme. La lumière émanant de clothilde n'était pas une réponse à l'opposition vulgaire de la noirceur de la poussière, ils étaient effectivement corrélés dans une optique purement matériel. (3) L'aspirateur mené par la jeune fille s'attelant à sa tâche répétitive d'annihilation des déchets, l'osmose y résultant était irréfutable.

 

Nonobstant ces considérations morales inhérente à toute tâche ménagère, clothilde se prit au bout de quelques instants à un sentiment exsangue de lassitude, à une révulsion permanente notamment face à ces quelques poussières récidivistes qui luttaient pour la domination du salon. "Salope de poussière de merde" lâcha la femme excédé, ce qui dans cette lutte frénétique se transformait en aveux d'impuissance. A bout de force, épuisé par tant d'efforts partiellement récompensés, clothilde estompa son désir originel d'une pièce luisante de pureté.

 


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Qu'en pensez vous ? C'est l'histoire de clothilde qui essaye de nettoyer son salon avec l'aspirateur mais qui combat la volonté des poussières qui refusent d'etre aspiré
je ne suis pas peu fier

 

explication car il manque le contexte du texte complet :
(1) clothilde se leve avec le désir retrouvé de laver son salon, face l'habitude qu'elle possède de regarder continuellement la tv
(2) les entités matériel : les poussières qui dessinent le chemin que prendra l'aspirateur
(3) c'est logique, les poussières une fois aspiré ne font qu'un avec l'aspirateur (on remarque que clothilde peut sembler passer en second plan mais il n'en est rien : l'aspirateur est lié à clothilde tant matériellement que spirituellement dans l'extrait)


Message édité par Pommz le 15-07-2009 à 09:28:36
n°19178063
Lilska
Posté le 16-07-2009 à 14:05:43  profilanswer
 

Bonjour,
 
Je m'attelle actuellement à l'écriture de mon premier roman, dans le registre SF post-apo, et je suis donc en train de poser les idées tout doucement. Le problème (je ne sais pas si s'en est vraiment un, c'est peut-être une bonne chose au final), c'est que j'essaye de trouver une justification à toutes ces idées. Par exemple, j'ai décidé d'appeler mon héroïne ***** parce que ça sonne bien, elle est née dans tel lieu car ce sera un lieu important plus tard vers la fin du livre etc. Ce qui me bloque, c'est l'age! Je voulais lui donner 26 ans, mais j'ai plus choisi cet age "au pif" que pour une raison quelconque. Alors j'aimerais savoir, en fonction de quoi choisiriez-vous l'âge du personnage principal d'une fiction?
 
Merci  :jap:  

n°19180404
Fitzal
Posté le 16-07-2009 à 16:35:59  profilanswer
 

Je me pose un peu le même genre de questions. Il me faut une raison à tout ce qui fera mon personnage, ce qui fait que j'en délaisse les autres perso et que ça me bloque tant que je n'ai pas tout bien défini...
Plus proche de la phase d'écriture, me font hésiter le point de vue de narration et la forme... Première ou troisième personne ? Nouvelles ou roman ?
Etant donné mon indécision quand à définir les personnages, la 1ère personne serait peut être plus facile, non ? Comme ça, je n'ai pas à me préoccuper du pourquoi du comment...
 
Sinon, Lilska, as tu forcément besoin d'un âge ? Ne pourrais tu pas simplement la considérer "jeune" ou autre ?
 
A vrai dire, concernant cette question précise, je reste dans le vague, et j'aime bien faire mes personnages intemporels et immortels, enfin, arrivés à un âge ou celui ci n'a plus d'importance.

n°19182630
chupa-chup​s
Que du blabla...
Posté le 16-07-2009 à 19:34:53  profilanswer
 

L'âge est une des caractéristiques "fondamentales" de ton personnage. En effet, tout au long de ton histoire, elle va affecter et conditionner sa façon de penser, de se comporter (au niveau de la maturité). Ensuite, l'âge apporte du crédit à ton roman : exemple, si tu racontes la quête fantastique et incroyable d'une mémé de 80 piges, ça sera beaucoup réaliste que les aventures trépidantes d'un héros jeune et plein de vitalité.
Moi, en général, j'aime bien que mes perso aient le même âge que moi =)

n°19185662
dreamer57
Posté le 16-07-2009 à 23:32:24  profilanswer
 

Lilska a écrit :

Bonjour,
 
Je m'attelle actuellement à l'écriture de mon premier roman, dans le registre SF post-apo, et je suis donc en train de poser les idées tout doucement. Le problème (je ne sais pas si s'en est vraiment un, c'est peut-être une bonne chose au final), c'est que j'essaye de trouver une justification à toutes ces idées. Par exemple, j'ai décidé d'appeler mon héroïne ***** parce que ça sonne bien, elle est née dans tel lieu car ce sera un lieu important plus tard vers la fin du livre etc. Ce qui me bloque, c'est l'age! Je voulais lui donner 26 ans, mais j'ai plus choisi cet age "au pif" que pour une raison quelconque. Alors j'aimerais savoir, en fonction de quoi choisiriez-vous l'âge du personnage principal d'une fiction?
 
Merci  :jap:  


 
 
résumes nous  en gros l'histoire. Pour l'âge du perso tu peux un peu grujer: si tu n'as pas tout à fait construit la trame de ton histoire, tu peux t'amuser à ajouter une scène où le perso fête son anniv' ( évidemment, dans un mons post-apo, l'anniv' risque d'être un peu triste...)

n°19190255
Lilska
Posté le 17-07-2009 à 13:21:07  profilanswer
 

Pour résumer l'histoire très succinctement (qui va vous paraître peut originale du coup  :o ), nous sommes dans un futur proche (année non définie pour le moment), la planète n'est plus qu'un vaste champ de désolation, plus de faune ni de flore, pour une raison à déterminé (encore). Durant l'histoire, nous suivons une jeune fille engagée volontairement dans un clan de survivant. Elle fait partie d'une escouade paramilitaire qui opère secrètement dans quelque villes en ruines. Elle possède un caractère plutôt timide bien qu'elle ne se laisse pas faire facilement. Le roman sera principalement porté sur la psychologie des personnages, que je veux développer au maximum.
 
Il faut donc que j'étoffe ce personnage, qui sera la clé de voûte de mon roman  :jap:

n°19191168
yadae365
Posté le 17-07-2009 à 14:32:06  profilanswer
 

a mon avis entre 13 et 21 ans, ton heroine aura les caracteristiques djeuns, avec surement une autorité parentale qui la "gerera". elle sera plus mure et autonome a 21 qu'a 13;
Entre 21 ET 30 ton heroine entre dans sa vie de "jeune femme", elle peux vivre seule, gerer ou pas des enfants se debrouiller completement.
 
apres 30 tu changes de categorie, en tres gros of course.
 
en plus tu peux avoir une heroine de 13 super mature et seule au monde, et une de 25 qui vit chez ses parents.
 
 
je te conseille d'ecrire ton histoire avec un age moyen de 20 ans, et en cours d'écriture si necessaire tu monteras ou descendras.
 
ta fiche par personnage comprendra : nom prenom age
famille,
ami(e) ennemi(e) amoureux(se)
qualité
defaut
etudes  
competences  

n°19311426
dreamer57
Posté le 28-07-2009 à 00:05:47  profilanswer
 

Bonsoir à tous!
 
Je reviens, avec le début du chapitre 2 ( le premier est à la page 59, avec la version 2: Les Canons de l'Aigle ). Je précise bien que ce n'est que le début du chapitre 2.
 
 
     Le soleil brillait faiblement derrière d’épais nuage, pourtant il faisait déjà chaud et moite à cette heure matinale. Il était environ 7h, Marie Durand préparait sa jument Brunie pour aller chercher de la nourriture aux villages. Ces petits monstres avaient un appétit vorace et pas uniquement de connaissances, si bien que la chambre froide se vider très vite. Elle avait sortis son cheval des écuries. Les efforts qu’avaient fournis Marie sous cette chaleur humide, lui donnaient un peu le tournis et pour se rafraîchir, elle avait ouvert un peu plus son chemisier. De toute façon, personne n’était déjà levé à cette heure-ci. Pourtant, cacher dans les buissons en face des écuries, David et Thomas 15 ans,  
observaient Marie avec une paire de jumelles chacun. « Comment tu agrandis avec ça ? » Demanda David. Thomas, le spécialiste de la lumière et tout objet s’y rapportant, émis un petit grognement « C’est pas compliqué bon sang! La roulette du milieu, je te l’ai déjà dit! » répondit-il énervé mais tout en continuant à regarder dans ses jumelles. Marie, inconsciente des deux jeunes espions, continuait son activité. Elle se baissa pour poser un seau d’avoine devant Brunie, et au même moment David et Thomas émirent un petit gémissement comme un chien devant un os à qui ont interdit de le ronger. « Je crois qu’on peut être sûr d’une chose : c’est pas un homme déguisé » murmura Thomas, « Je confirme, même s’ils ont la taille des melons » murmura David, un petit filet de bave naissant au coin de la bouche. Puis, Marie partit chercher quelque chose dans les écuries. Les deux jeunes génies baissèrent leurs jumelles: « Si ce n’est pas un déguisement, qu’est-ce qu’elle peut bien cacher dans sa boîte à maquillage? Chuchota Thomas à son aîné.
     - Aucune idée, répondit David toujours en train de penser au fabuleux décolleter de la  jeune gouvernante. Ce qui est certain, c’est qu’il n’y a pas que du maquillage dedans. Il faudrait aller fouiller tout ça pendant son absence.
     - Oui, mais il faut faire attention aux Yeux du directeur, ils voient tout, partout sans que tu t’en aperçoives. A ton avis, pourquoi n’est-elle pas tombée dans nos pièges à son arrivée?
     - C’est vrai, concéda David. Dommage que nous n’ayons pas accès à ses Yeux, on pourrait observer Marie tout le temps, et partout, et…
     - Et même dans ma salle de bain ? »
Les deux adolescents sursautèrent de peur et se retournèrent en retombant sur les jumelles. Marie était devant eux et les toisait de toute sa hauteur. Le regard de David qui voulait soutenir celui la jeune femme baissa rapidement les yeux plus bas vers le décolleté toujours aussi échancré. « Regardez-moi dans les yeux vous deux! » Dit-elle en colère, mais dans la position où ils étaient, sa poitrine était obligatoirement sur le trajet vers ses magnifiques yeux verts. Elle s’était empourprée, elle n’en revenait pas que des génies s’abaissent au niveau des petits voyeurs paysans. Mais elle se rappela que ces enfants n’avaient jamais connu autre chose que le Manoir, et comme l’avait dit M. Muller, ils manquent de sentiments humains. Alors elle décida de jouer avec ça, en plus les deux jeunes étaient à un âge où n’importe quelle femme pourrait leur faire tourner la tête. Elle se pencha et mit une main sur leur épaule. Avec son plus beau sourire, elle dit: « Ne craignez rien, je ne dirai rien au directeur. Toutefois, j’ai deux choses à vous dire. De un, regardez moi là ! » et les regards des jeunes passèrent du décolleté aux yeux de la gouvernante. « Bien, poursuivit-elle. De deux, si jamais je vous attrape encore à faire ça, je peux vous assurer que vous n’aurez plus qu’à ramasser ce qui fait de vous de jeunes hommes. Ai-je été claire ?
     - Très claire madame! Répondirent-ils en avalant difficilement leur salive.
     - Mademoiselle, pas madame! Rugit-elle.
     - Oui mademoiselle! »
Et c’est en rampant à quatre pattes qu’ils sortirent du buisson pour ensuite courir à l’intérieur du Manoir. « La journée commence bien » dit Marie en reboutonnant son décolleté.
 
     Plus tard, elle était au marché du village où elle chercher de la viande. À quelque pas de là, un vendeur de vin avait étaler ses plus belles bouteilles et brailler à tue-tête « I est bon mon vin, il est bon! La meilleure cuvée de la région ! Venez, il est bon mon vin ! » . Le vendeur était un petit gros à la voix puissante. Une grosse moustache cachait ses lèvres et ses cheveux en bataille étaient quelque peu effrayants. Marie remarqua son gros nez rouge et ses joues rose: visiblement, il ne faisait pas que produire du vin… Quand elle s’arrêta devant son étale, le vigneron la regarda un moment puis lui dit: « Laissez-moi deviner jeune mademoiselle. Je paris que vous avez à nourrir une grande table, pas vrai? ». Marie fut surprise et bafouilla: « Peut-être bien… » Le gros vendeur se pencha vers elle: «  Allons Marie, pas de ça avec moi. » Devant l’air ébahit de la jeune femme, il ajouta: « Suivez moi à mon chariot, je dois avoir ce qu’il vous faut. »
Une fois au chariot, il chercha un tonneau parmi les autres. « Alors? Les enfants vous font des misères? Demanda-t-il sans autre préambule.
     - C’est vous que la Compagnie envoie ? Chuchota-t-elle d’un ton méprisant.
     - Oui. Je suis nouveau et ils m’ont envoyé ici faire mes preuves. Par ailleurs, rassurez-vous ce n’est qu’un déguisement. Je ne serais pas toujours comme ça, dit il en donnant des petits coups sur chaque tonneau.
     - Mais que faites-vous?
     - J’essais de récupérer vos réponses. »
Il trouva enfin le bon, le plaça derrière le chariot où personne ne pouvait les voir. Il enleva l’énorme bouchon, Marie avait eu le réflexe de se reculer, mais aucun vin ne sortit. Il plongea la mais dedans, et en retira un long rouleau de fer qu’il donna à Marie. Il remit le bouchon et replaça le tonneau. Ils se quittèrent en revenant à son étale où elle acheta 2 bouteilles. Ensuite elle continua le tour du marché et des villages pour rentrer peu après 8h. Le petit-déjeuner était à 8 h 30, elle devait se dépêcher de tout ranger et préparer le petit-déjeuner des enfants. Vers 9h15, elle avait finit de tout débarrasser et  laver toute la vaisselle. Elle put se retirer dans sa chambre un moment. Elle sortit le rouleau de fer quelle avait cachait dans son armoire. Elle le dévissa et rouleau de papier en sortit. En fait, il y en avait deux enroulés l’un dans l’autre. Elle les sépara: sur l’un il y avait le vrai plan du manoir et l’autre, toute la biographie du proviseur qui s’avéra assez court.
 
                 « Biographie de Monsieur Cédric Hubert Muller
 
Né le 20 Mars 1873 à Nancy.
À 3 ans, il s’est fait remarquer en jouant parfaitement un morceau de musique au piano: La Marche Turque de Mozart.
À 5 ans, les mathématiques n’ont plus de secrets pour lui et il se passionne pour l’électronique.
À 6 ans, il prononce ses premiers mots. La même année, il est recruté à l’école des Monts.
Depuis, plus rien.
De nombreux brevets concernant l’électronique ont été déposé, tous au nom de l’école et réservés aux applications militaires. On le soupçonne d’y être pour beaucoup. Toutefois, depuis 3 ans, le nombre de nouveaux brevets est subitement passé d’une dizaine à un ou deux par an. »
 
Il a été pris jeune, mis dans un environnement spécialisé entièrement dédié au travail, avec pour seule famille les autres élèves… comme développement social, il y a mieux,  pensa Marie. Et depuis 3 ans, il ne produit plus autant, ce qui correspond au moment où il a bu l’élixir de vieillesse…
Quant à la carte, elle était beaucoup plus détaillée que celle fournit par l’école. D’ailleurs, elle confirma les absurdités de l’autre plan: quelque couloirs avaient disparu et une pièce manquait. Le hangar du dirigeable avait été transformé en une nouvelle annexe des ateliers. Elle reporta son attention sur les couloirs disparus, quelque chose n’allait pas, ils semblaient tous converger vers… Toc toc! Marie, surprise, eut un sursaut, puis cacha rapidement le rouleau de fer et les deux papiers dans le tiroir de son secrétaire. « Oui! Qui est-ce ? » demanda-t-elle en se plaçant derrière la porte. « C’est Cédric! » dit une voix affaiblit par l’âge.

n°19328684
guiz74
Posté le 29-07-2009 à 12:05:41  profilanswer
 

Bonjour,
 
Je rebondis sur le message de ponpon77.
Sur ce site via ce lien:
 
http://les-passionnes-de-bouquins. [...] acter.html
 
,tu peux demander des conseils gratuits pour ton roman...je l'ai fait personnellement et se sont des professionnels qui te répondent et une fois ton roman terminé, ils peuvent te l'éditer officiellement au nombre d'exemplaires que u souhaite.
En tout cas, si tu cherches des conseils littéraires, je te conseil ce site.

n°19328739
guiz74
Posté le 29-07-2009 à 12:11:24  profilanswer
 

Bonjour,  
 
Les éditions les Passionnés de Bouquins, (Cherche sur Google), propose de te publier au nombre d'exemplaires que tu souhaite. Du coup, avec une somme très faible, tu passes par une maison officielle (pas de risque de non respect de ton droit d'aueur ainsi) et tu pourras avoir quelqu'uns de tes livres édités avec numéo ISBN, enregistré a la bibliotèque nationale...peut etre un début pour se faire conaitre ou juste pour avoir quelqu'uns de ses livres à donner a sa famille et à ses amis.

n°19329117
yadae365
Posté le 29-07-2009 à 12:49:43  profilanswer
 

j'ai lu dreamer, c'est bien.  
J'ai des questions de coherence quelquefois, mais comme on a des extraits a mon avis tout est expliqué ailleurs.
Par curiosité, tu as écrit combien de chapitre?

n°19329540
TAM136
Posté le 29-07-2009 à 13:28:42  profilanswer
 

dreamer57 a écrit :

Bonsoir à tous!
 
Je reviens, avec le début du chapitre 2 ( le premier est à la page 59, avec la version 2: Les Canons de l'Aigle ). Je précise bien que ce n'est que le début du chapitre 2.
 
 
     Le soleil brillait faiblement derrière d’épais nuages
Ici commence une nouvelle phrase.Donc,il faut mettre un point.Pourtant, il faisait déjà chaud et moite à cette heure matinale. Il était environ 7h, Marie Durand préparait sa jument Brunie pour aller chercher de la nourriture aux villages. Ces petits monstres avaient un appétit vorace et pas uniquement de connaissances, si bien que la chambre froide se vider vidait?très vite. Elle avait sortis son cheval des écuries. Les efforts qu’avaient fournis Marie sous cette chaleur humideRépétition, lui donnaient un peu le tournis et pour se rafraîchir, elle avait ouvert un peu plus son chemisier. De toute façon, personne n’était déjà levé à cette heure-ci. Pourtant, cacher és dans les buissons en face des écuries, David et Thomas 15 ans,  
observaient Marie avec une paire de jumelles chacun. « Comment tu agrandis avec ça ? » Ddemanda David. Thomas, le spécialiste de la lumière et tout objet s’y rapportant, émist un petit grognement « C’est pas compliqué bon sang! La roulette du milieu, je te l’ai déjà dit! » répondit-il énervé mais tout en continuant à regarder dans ses jumelles. Marie, inconsciente des deux jeunes espions, continuait son activité. Elle se baissa pour poser un seau d’avoine devant Brunie, et au même moment David et Thomas émirent un petit gémissement comme un chien devant un os à qui ont interdit de le ronger. « Je crois qu’on peut être sûr d’une chose : c’est pas un homme déguisé » murmura Thomas, « Je confirme, même s’ils ont la taille des melons » murmura David, un petit filet de bave naissant au coin de la bouche. Puis, Marie partit chercher quelque chose dans les écuries. Les deux jeunes génies baissèrent leurs jumelles: « Si ce n’est pas un déguisement, qu’est-ce qu’elle peut bien cacher dans sa boîte à maquillage? Chuchota Thomas à son aîné.
     - Aucune idée, répondit David toujours en train de penser au fabuleux décolleteré de la  jeune gouvernante. Ce qui est certain, c’est qu’il n’y a pas que du maquillage dedans. Il faudrait aller fouiller tout ça pendant son absence.
     - Oui, mais il faut faire attention aux Yeux du directeurFin de la phrase.Ils voient tout, partout sans que tu t’en aperçoives. A ton avis, pourquoi n’est-elle pas tombée dans nos pièges à son arrivée?
     - C’est vrai, concéda David. Dommage que nous n’ayons pas accès à ses Yeux, on pourrait observer Marie tout le temps, et partout, et…
     - Et même dans ma salle de bain ? »
Les deux adolescents sursautèrent de peur et se retournèrent en retombant sur les jumelles. Marie était devant eux et les toisait de toute sa hauteur. Le regard de David qui voulait soutenir celui la jeune femme baissa rapidement les yeux: Le ragard..baissa les yeux? No comprendo? plus bas vers le décolleté toujours aussi échancré. « Regardez-moi dans les yeux vous deux! » Dit-elle en colère, mais dans la position où ils étaient, sa poitrine était obligatoirement sur le trajet vers ses magnifiques yeux vertsTournure un peu lourde. Elle s’était empourprée, elle n’en revenait pas que des génies s’abaissent au niveau des petits voyeurs paysans. Mais elle se rappela que ces enfants n’avaient jamais connu autre chose que le Manoir, et comme l’avait dit M. Muller, ils manquent de sentiments humains. Alors elle décida de jouer avec ça, en plus les deux jeunes étaient à un âge où n’importe quelle femme pourrait leur faire tourner la tête. Elle se pencha et mit une main sur leur épaule. Avec son plus beau sourire, elle dit: « Ne craignez rien, je ne dirai rien au directeur. Toutefois, j’ai deux choses à vous dire. De un, regardez moi là ! » et les regards des jeunes passèrent du décolleté aux yeux de la gouvernante. « Bien, poursuivit-elle. De deux, si jamais je vous attrape encore à faire ça, je peux vous assurer que vous n’aurez plus qu’à ramasser ce qui fait de vous de jeunes hommes. Ai-je été claire ?
     - Très claire madame! Répondirent-ils en avalant difficilement leur salive.
     - Mademoiselle, pas madame! Rugit-elle.
     - Oui mademoiselle! »
Et c’est en rampant à quatre pattes qu’ils sortirent du buisson pour ensuite courir à l’intérieur du Manoir. « La journée commence bien » dit Marie en reboutonnant son décolleté.
 
     Plus tard, elle était au marché du village où elle chercher de la viande. À quelque pas de là, un vendeur de vin avait étaler ses plus belles bouteilles et brailler à tue-tête « I est bon mon vin, il est bon! La meilleure cuvée de la région ! Venez, il est bon mon vin ! » . Le vendeur était un petit gros à la voix puissante. Une grosse moustache cachait ses lèvres et ses cheveux en bataille étaient quelque peu effrayants. Marie remarqua son gros nez rouge et ses joues rose: visiblement, il ne faisait pas que produire du vin… Quand elle s’arrêta devant son étale, le vigneron la regarda un moment puis lui dit: « Laissez-moi deviner jeune mademoiselle. Je paris que vous avez à nourrir une grande table, pas vrai? ». Marie fut surprise et bafouilla: « Peut-être bien… » Le gros vendeur se pencha vers elle: «  Allons Marie, pas de ça avec moi. » Devant l’air ébahit de la jeune femme, il ajouta: « Suivez moi à mon chariot, je dois avoir ce qu’il vous faut. »
Une fois au chariot, il chercha un tonneau parmi les autres. « Alors? Les enfants vous font des misères? Demanda-t-il sans autre préambule.
     - C’est vous que la Compagnie envoie ? Chuchota-t-elle d’un ton méprisant.
     - Oui. Je suis nouveau et ils m’ont envoyé ici faire mes preuves. Par ailleurs, rassurez-vous ce n’est qu’un déguisement. Je ne serais pas toujours comme ça, dit il en donnant des petits coups sur chaque tonneau.
     - Mais que faites-vous?
     - J’essais de récupérer vos réponses. »
Il trouva enfin le bon, le plaça derrière le chariot où personne ne pouvait les voir. Il enleva l’énorme bouchon, Marie avait eu le réflexe de se reculer, mais aucun vin ne sortit. Il plongea la mais dedans, et en retira un long rouleau de fer qu’il donna à Marie. Il remit le bouchon et replaça le tonneau. Ils se quittèrent en revenant à son étale où elle acheta 2 bouteilles. Ensuite elle continua le tour du marché et des villages pour rentrer peu après 8h. Le petit-déjeuner était à 8 h 30, elle devait se dépêcher de tout ranger et préparer le petit-déjeuner des enfants. Vers 9h15, elle avait finit de tout débarrasser et  laver toute la vaisselle. Elle put se retirer dans sa chambre un moment. Elle sortit le rouleau de fer quelle avait cachait dans son armoire. Elle le dévissa et rouleau de papier en sortit. En fait, il y en avait deux enroulés l’un dans l’autre. Elle les sépara: sur l’un il y avait le vrai plan du manoir et l’autre, toute la biographie du proviseur qui s’avéra assez court.
 
                 « Biographie de Monsieur Cédric Hubert Muller
 
Né le 20 Mars 1873 à Nancy.
À 3 ans, il s’est fait remarquer en jouant parfaitement un morceau de musique au piano: La Marche Turque de Mozart.
À 5 ans, les mathématiques n’ont plus de secrets pour lui et il se passionne pour l’électronique.
À 6 ans, il prononce ses premiers mots. La même année, il est recruté à l’école des Monts.
Depuis, plus rien.
De nombreux brevets concernant l’électronique ont été déposé, tous au nom de l’école et réservés aux applications militaires. On le soupçonne d’y être pour beaucoup. Toutefois, depuis 3 ans, le nombre de nouveaux brevets est subitement passé d’une dizaine à un ou deux par an. »
 
Il a été pris jeune, mis dans un environnement spécialisé entièrement dédié au travail, avec pour seule famille les autres élèves… comme développement social, il y a mieux,  pensa Marie. Et depuis 3 ans, il ne produit plus autant, ce qui correspond au moment où il a bu l’élixir de vieillesse…
Quant à la carte, elle était beaucoup plus détaillée que celle fournit par l’école. D’ailleurs, elle confirma les absurdités de l’autre plan: quelque couloirs avaient disparu et une pièce manquait. Le hangar du dirigeable avait été transformé en une nouvelle annexe des ateliers. Elle reporta son attention sur les couloirs disparus, quelque chose n’allait pas, ils semblaient tous converger vers… Toc toc! Marie, surprise, eut un sursaut, puis cacha rapidement le rouleau de fer et les deux papiers dans le tiroir de son secrétaire. « Oui! Qui est-ce ? » demanda-t-elle en se plaçant derrière la porte. « C’est Cédric! » dit une voix affaiblit par l’âge.


Message édité par TAM136 le 29-07-2009 à 13:32:01
n°19338358
dreamer57
Posté le 30-07-2009 à 00:22:08  profilanswer
 

yadae365 a écrit :

j'ai lu dreamer, c'est bien.  
J'ai des questions de coherence quelquefois, mais comme on a des extraits a mon avis tout est expliqué ailleurs.
Par curiosité, tu as écrit combien de chapitre?


 
 
"Questions de cohérence": poses-les, j'y répondrai ( si ça ne fait pas retombé le suspence! ^^)
 
Pour les chapitres... en fait, j'ai déjà fait ma petite trame de l'histoire et donc là, je ne fais que étoffer et raconter convenablement mon histoire. Entre nous,  à la base je voulais faire un conte avec moral , mais comme j'aime pas les gosses ( ça cours partout [:kaio] et ça écoute rien [:fenix_man]) alors j'ai décidé d'en faire une vraie histoire.
 
Pour TAM136:
 
merci de m'avoir corrigé ^^. D'une part, comme je pense plus vite que je n'écris il m'arrive de sauter des mots ( d'où une formulation un peu étrange parfois) et comme j'ai mon texte en tête, quand je me relis je vois pas l'erreur ou qu'il manque des mots. D'autre part, visiblement le correcteur automatique est très bête pour avoir oublié ces erreurs-là. Bon apparamment, c'est surtout au début que j'ai fait pas mal d'erreurs...
Merci, mais j'aurais aimé avoir un avis aussi ^^

n°19339719
TAM136
Posté le 30-07-2009 à 07:54:09  profilanswer
 

dreamer57 a écrit :


 
Pour TAM136:
 
merci de m'avoir corrigé ^^. D'une part, comme je pense plus vite que je n'écris il m'arrive de sauter des mots ( d'où une formulation un peu étrange parfois) et comme j'ai mon texte en tête, quand je me relis je vois pas l'erreur ou qu'il manque des mots. D'autre part, visiblement le correcteur automatique est très bête pour avoir oublié ces erreurs-là. Bon apparamment, c'est surtout au début que j'ai fait pas mal d'erreurs...
Merci, mais j'aurais aimé avoir un avis aussi ^^


 
Pas seulement au début sans être méchant.Par contre,soit dit en passant, ne compte pas à 100%  sur le correcteur.Il est parfois utile car il permet de voir des erreurs grossières liées à la faute de frappe quand on va trop vite mais dès qu'il s'agit de fautes moins évidentes...
 
Elle s’était empourpréeDécidément, tu ne sembles pas connaître la différence entre une virgule et un point, elle n’en revenait pas que des génies s’abaissent au niveau des petits voyeurs paysans. Mais elle se rappela que ces enfants n’avaient jamais connu autre chose que le Manoir, et comme l’avait dit M. Muller, ils manquent de sentiments humains. Alors elle décida de jouer avec ça, Décidément..... en De plus les deux jeunes étaient à un âge où n’importe quelle femme pourrait leur faire tourner la tête. Elle se pencha et mit une main sur leur épaule. Avec son plus beau sourire, elle dit: « Ne craignez rien, je ne dirai rien au directeur. Toutefois, j’ai deux choses à vous dire. De un, regardez moi là ! » et les regards des jeunes passèrent du décolleté aux yeux de la gouvernante. « Bien, poursuivit-elle. De deux, si jamais je vous attrape encore à faire ça, je peux vous assurer que vous n’aurez plus qu’à ramasser ce qui fait de vous de jeunes hommes. Ai-je été claire ?  
     - Très claire madame! Répondirent-ils en avalant difficilement leur salive.  
     - Mademoiselle, pas madame! Rugit-elle.  
     - Oui mademoiselle! »  
Et c’est en rampant à quatre pattes qu’ils sortirent du buisson pour ensuite courir à l’intérieur du Manoir. « La journée commence bien » dit Marie en reboutonnant son décolleté.  
 
     Plus tard, elle était au marché du village où elle chercher cherchait?/chercha de la viande. À quelque pas de là, un vendeur de vin avait étaler étalé ses plus belles bouteilles et brailler brailait? Tu sembles confondre l’imparfait et l’infinitif présent à tue-tête « I est bon mon vin, il est bon! La meilleure cuvée de la région ! Venez, il est bon mon vin ! » . Le vendeur était un petit gros à la voix puissante. Une grosse moustache cachait ses lèvres et ses cheveux en bataille étaient quelque peu effrayants. Marie remarqua son gros nez rouge et ses joues roses: visiblement, il ne faisait pas que produire du vin… Quand elle s’arrêta devant son étale, le vigneron la regarda un moment puis lui dit: « Laissez-moi deviner jeune mademoiselle. Je paris parie : parier= verbe du 1er groupe que vous avez à nourrir une grande table, pas vrai? ». Marie fut surprise et bafouilla: « Peut-être bien… » Le gros vendeur se pencha vers elle: «  Allons Marie, pas de ça avec moi. » Devant l’air ébahit participe présent de la jeune femme, il ajouta: « Suivez moi à mon chariot, je dois avoir ce qu’il vous faut. »  
Une fois au chariot, il chercha un tonneau parmi les autres. « Alors? Les enfants vous font des misères? D demanda-t-il Soit c’est une question directe: il demanda:«Les enfants..?» soit c’est une question indirecte sans autre préambule.  
     - C’est vous que la Compagnie envoie ? Chuchota-t-elle d’un ton méprisant.  
     - Oui. Je suis nouveau et ils m’ont envoyé ici faire mes preuves. Par ailleurs, rassurez-vous ce n’est qu’un déguisement. Je ne serais confusion entre la 1ère personne du futur simple et le conditionnel pas toujours comme ça, dit il en donnant des petits coups sur chaque tonneau.  
     - Mais que faites-vous?  
     - J’essais essaie de récupérer vos réponses. »  
Il trouva enfin le bon, le plaça derrière le chariot où personne ne pouvait les voir. Il enleva l’énorme bouchon, Marie avait eu le réflexe de se reculer, mais aucun vin ne sortit. Il plongea la mais dedans, et en retira un long rouleau de fer qu’il donna à Marie. Il remit le bouchon et replaça le tonneau. Ils se quittèrent en revenant à son étale où elle acheta 2 bouteilles. Ensuite elle continua le tour du marché et des villages pour rentrer peu après 8h. Le petit-déjeuner était à 8 h 30Bon inutile de me répéter, elle devait se dépêcher de tout ranger et préparer le petit-déjeuner des enfants. Vers 9h15, elle avait finit de tout débarrasser et  laver soit tu écris: avoit fini…et de laver, soit tu écris: avait fini…et lavé toute la vaisselle. Elle put se retirer dans sa chambre un moment. Elle sortit le rouleau de fer quelle qu’elle avait cachait é dans son armoire. Elle le dévissa et rouleau de papier en sortit. En fait, il y en avait deux enroulés l’un dans l’autre. Elle les sépara: sur l’un il y avait le vrai plan du manoir et l’autre, toute la biographie du proviseur qui s’avéra assez courte.  
 
                 « Biographie de Monsieur Cédric Hubert Muller  
 
Né le 20 Mars 1873 à Nancy.  
À 3 ans, il s’est fait remarquer en jouant parfaitement un morceau de musique au piano: La Marche Turque de Mozart.  
Attention aux temps : tu commences par utiliser le passé composé et tu passes au présent
 
À 5 ans, les mathématiques n’ont plus de secrets pour lui et il se passionne pour l’électronique.  
À 6 ans, il prononce ses premiers mots. La même année, il est recruté à l’école des Monts.  
Depuis, plus rien.  
De nombreux brevets concernant l’électronique ont été déposés, tous au nom de l’école et réservés aux applications militaires. On le soupçonne d’y être pour beaucoup. Toutefois, depuis 3 ans, le nombre de nouveaux brevets est subitement passé d’une dizaine à un ou deux par an. »  
 
Il a été pris jeune, mis dans un environnement spécialisé entièrement dédié au travail, avec pour seule famille les autres élèves…Attention à la ponctuation comme développement social, il y a mieux,  pensa Marie. Et depuis 3 ans, il ne produit plus autant, ce qui correspond au moment où il a bu l’élixir de vieillesse…  
Quant à la carte Plus haut, tu parles d’un plan et maintenant d’une carte, elle était beaucoup plus détaillée que celle fournit e par l’école. D’ailleurs, elle confirma les absurdités de l’autre plan Ça devient incompréhensible: quelque couloirs avaient disparu et une pièce manquait. Le hangar du dirigeable avait été transformé en une nouvelle annexe des ateliers. Elle reporta son attention sur les couloirs disparus, quelque chose n’allait pas, ils semblaient tous converger vers Des virgules, toujours des virgules…Ce sont des phrases! Alors fais une séparation par des points!… Toc toc! Marie, surprise, eut un sursaut, puis cacha rapidement le rouleau de fer et les deux papiers dans le tiroir de son secrétaire. « Oui! Qui est-ce ? » demanda-t-elle en se plaçant derrière la porte. « C’est Cédric! » dit une voix affaiblit par l’âge.
 
C’est  étrange. Tu fais des erreurs et parfois, tu écris tout à fait correctement avec le même type de structure.  
 
Edit: pour ce qui est de l'avis, j'ai du mal à me prononcer car je n'ai lu que ce morceau d'une part et d'autre part, dès que je donne mon avis, il est pris pour une attaque. J'ai déjà donné mon avis et pour toute réponse, j'ai eu une critique sur la façon d'écrire mon topic ce qui fait bien avancer les débats!

 
 


Message édité par TAM136 le 30-07-2009 à 07:59:39
n°19398711
CiaraM
Posté le 04-08-2009 à 18:51:49  profilanswer
 

Bonjour. Je faisais des recherches (pour m'amuser) sur le forum dont je suis administratrice. Et que trouve-je sur la page de recherche google ? Une page d'un forum internet qui m'était jusqu'alors inconnu : le votre. Curieuse comme je suis, j'ai cliqué sur le lien, et que vis-je ?  :o  Tout un passage (si ce n'est toute) de l'histoire du personnage que J'AI créé de toutes pièces. Mais j'ai aussi remarqué que la personne qui avait posté ce texte s'était donné la satisfaction de l'avoir écrit. Vous penserez donc que je suis totalement indignée du comportement de Yaezakura qui parvient sans trop de difficultés à vous entourlouper. Je continue ma lecture du sujet à la recxherche des postes de cette personne et que trouve-je encore ? Un autre texte "emprunté" à un autre forum de jeu de rôle.  
 
De deux choses l'une. Je me trouve vraiment navrée que Yaezakura soit forcée de plagier des textes d'autres qui ont travaillé à l'élaboration des dits textes pour faire croire je ne sais quoi. D'ailleurs j'ai bien vu que tu avais nié être dyslexique puis plus loin je m'aperçois que tu dis l'être... faudrait savoir ;) Je te remercie également d'avoir apprécié mon texte au point de le prendre puis le dire "naze". Yaezakura, brave petite, bravo pour avoir bien mené ton petit monde en bateau ... :jap:  
 

Citation :


Oui je sais que mon histoire est assez naze je tenais donc à montrer mes progrès de lacunes et de syntaxe ( pour ceux qui m'ont traiter de dyslexique °).


 

Citation :

Ah! XD , rien de grave qui tente rien n'a rien , c'est juste que je suis dyslexique  


 
Cependant, je ne peux m'empêcher d'être navrée que vous vous soyez faits berner aussi facilement. Je suis vraiment étonnée de voir que l'on puisse croire qu'une personne à l'orthographe si médiocre parvienne à écrire des textes si longs sans presque aucune faute d'orthographe (si ce n'est aucune - je ne tiens pas en compte les fautes de style) Et je ne parviens pas non plus à croire qu'on puisse écrire un texte isolé en prenant soin d'inventer des noms de royaumes etc. Je prends néanmoins en considération les remarques que vous avez adressées à Yaezakura quand au texte concernant Ciara Mefilena en page 52. Toute critique est bonne à prendre.  
 
Je vous remercie de votre attention particulière à avoir lu mon message,  
Bonne continuation,  
 
CIARA MEFILENA


Message édité par CiaraM le 04-08-2009 à 19:12:09
n°19402157
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 05-08-2009 à 00:59:13  profilanswer
 

"Ciara", [puisque je suppose que c'est le nom de ton personnage]
 
Je me permets de te répondre, bien que n'ayant pas participé aux discussions concernant ce texte qui est, selon tes dires, tien.
Je comprends le fait que ce plagiat puisse t'énerver si c'en est un. Cependant, je ne comprends pas pourquoi tu prends ce malin plaisir à parler du fait que nous nous soyons fait "berner" ?
Entre nous, crois-tu vraiment qu'ici, alors que nous ne sommes présents sur ce sujet que pour aider les gens à avancer dans leurs textes et avancer dans les notre, nous allions vérifier que tous les textes postés sont bien originaires des auteurs qui les postent ?
Réellement, je crois que celui qui revendique la paternité d'un texte alors que ce n'est pas le cas y perd beaucoup plus que celui qui lui donne son avis dessus. Au final, ce dernier n'aura fait que lire un texte de plus et donner ses conseils qui seront alors valables pour toutes les personnes pouvant les lire. On pourrait tout aussi bien prendre un texte d'un article de journal ou d'un livre de Balzac et le commenter, expliquer son style, etc... Au final, ce serait un apport pour tous, quand bien même son auteur n'en tiendrait pas compte.
D'accord, c'est complètement idiot de présenter un texte qui n'est pas sien comme l'étant, mais au final, celui qui fait ça n'y gagne rien, on n'est pas dans un concours avec un prix à la clé. Et nous, nous faire "berner" ne nous retire rien.
 
Tout ça pour dire que simplement, si je comprends ta colère, je pense que tu t'es trompée de direction pour l'exprimer.
Comme tu l'as si bien dit, si Yaezakura a utilisé ton texte, c'est qu'au final elle l'a trouvé à son goût. De plus, je pense que si elle l'a dit "naze", ce n'était que pour parfaire un peu plus l'image du personnage si c'est réellement un plagiat. As-tu déjà vu quelqu'un demander des conseils à propos d'un texte sur un forum en disant qu'il trouve son texte génial et sans défaut ?
 
Si tous ceux qui cherchent à tromper leur monde ne le faisaient que dans le but d'avoir quelques compliments ou avis sur leurs textes, je me demande s'ils mériteraient réellement d'être blâmés. On a tous besoin, un jour ou l'autre, d'avoir l'impression d'avoir des atouts, même si ceux qu'on nous dit avoir ne sont pas les notre. On a tous des atouts, mais pas tout le monde ne sait distinguer les siens du premier coup d'oeil ;)
 
Salutations :p
Nashii

Message cité 1 fois
Message édité par Nashii89 le 05-08-2009 à 01:02:57

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Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°19403016
TAM136
Posté le 05-08-2009 à 08:12:02  profilanswer
 

Nashii89 a écrit :

"Ciara", [puisque je suppose que c'est le nom de ton personnage]
 
Je me permets de te répondre, bien que n'ayant pas participé aux discussions concernant ce texte qui est, selon tes dires, tien.
Je comprends le fait que ce plagiat puisse t'énerver si c'en est un. Cependant, je ne comprends pas pourquoi tu prends ce malin plaisir à parler du fait que nous nous soyons fait "berner" ?
Entre nous, crois-tu vraiment qu'ici, alors que nous ne sommes présents sur ce sujet que pour aider les gens à avancer dans leurs textes et avancer dans les notre, nous allions vérifier que tous les textes postés sont bien originaires des auteurs qui les postent ?
Réellement, je crois que celui qui revendique la paternité d'un texte alors que ce n'est pas le cas y perd beaucoup plus que celui qui lui donne son avis dessus. Au final, ce dernier n'aura fait que lire un texte de plus et donner ses conseils qui seront alors valables pour toutes les personnes pouvant les lire. On pourrait tout aussi bien prendre un texte d'un article de journal ou d'un livre de Balzac et le commenter, expliquer son style, etc... Au final, ce serait un apport pour tous, quand bien même son auteur n'en tiendrait pas compte.
D'accord, c'est complètement idiot de présenter un texte qui n'est pas sien comme l'étant, mais au final, celui qui fait ça n'y gagne rien, on n'est pas dans un concours avec un prix à la clé. Et nous, nous faire "berner" ne nous retire rien.
 
Tout ça pour dire que simplement, si je comprends ta colère, je pense que tu t'es trompée de direction pour l'exprimer.
Comme tu l'as si bien dit, si Yaezakura a utilisé ton texte, c'est qu'au final elle l'a trouvé à son goût. De plus, je pense que si elle l'a dit "naze", ce n'était que pour parfaire un peu plus l'image du personnage si c'est réellement un plagiat. As-tu déjà vu quelqu'un demander des conseils à propos d'un texte sur un forum en disant qu'il trouve son texte génial et sans défaut ?
 
Si tous ceux qui cherchent à tromper leur monde ne le faisaient que dans le but d'avoir quelques compliments ou avis sur leurs textes, je me demande s'ils mériteraient réellement d'être blâmés. On a tous besoin, un jour ou l'autre, d'avoir l'impression d'avoir des atouts, même si ceux qu'on nous dit avoir ne sont pas les notre. On a tous des atouts, mais pas tout le monde ne sait distinguer les siens du premier coup d'oeil ;)
 
Salutations :p
Nashii


 
Très bonne réponse.Il n'appartient pas aux forumers de faire la police.D'ailleurs,comment affirmer qu'une oeuvre est bien écrite par telle ou telle personne.C'est un des inconvénients du net.Le copié/collé est un classique.A ce propos,même si je n'interviens que rarement,tous ceux qui exposent leur texte le font à "leurs risques et périls" et il leur appartient de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de protéger leurs écrits.Ils sont alors tranquilles.Maintenant que le texte soit bien écrit par leur soin ou non,"n'a pas d'importance" pour ceux qui donnent leur jugement.
 
Edit: ça n'a pas d'impotance car c'est un avis qui est rendu par les internautes.Cet avis peut être pris en compte ou pas par celui qui demande une critique.Ce n'est en aucun cas une note d'examen ou une validation pour une maison d'édition.Les maisons d'éditions et les facs disposent de logiciels permettant de traquer les plagiats mais pour des raisons de probité (examens,rapports de stage...) ou de gros sous (procès pour plagiat) mais les internautes n'ont pas à entrer dans ces considérations.


Message édité par TAM136 le 24-08-2009 à 12:24:07
n°19410070
CiaraM
Posté le 05-08-2009 à 18:19:50  profilanswer
 

Bien l'bonjour, chers forumers.  
 
Pour te répondre, Nashii86, je n'ai pas pris de plaisir farouche à dire que vous vous soyez faits berner. D'ailleurs, je ne vous en veux pas en réalité, même si j'ai eu un accès de colère au moment où j'ai trouvé ça. J'avais besoin de m'emporter et cela me parait presque évident que ce soit à l'encontre du coupable. Je ne voulais pas blesser ou vexer, seulement poster mon avis. Peut être n'ai je pas été tendre, mais je me suis fait entendre. J'en ai assez de me taire à tout bout de champ.  
 
Comme je l'ai dit dans mon message, je prends les remarques qui ont été faites pour moi et je tâcherai de m'en souvenir pour la rédaction de mes textes à venir. Je pense toute remarque constructive, bien plus effectivement qu'un "wahou c'est trop génial c'que t'as écrit, tu te gaves trop ! T'es la meilleure". Je le prends d'ailleurs avec d'autant plus d'intérêt que jamais ce genre de remarque ne m'a été faite, mes écrits amateur conviennent à l'entourage qui me lit et que je connais depuis longtemps (peut être d'ailleurs est ce pour cela qu'ils ne me disent rien, parce qu'ils ne veulent pas me vexer) Cependant, ce que j'ai voulu dire, c'est que je trouve incohérent d'affirmer avoir "écrit" tel texte en disant avoir fait de nets progrès puis le dire nul. Perso, quand j'écris un texte dont la syntaxe a nettement changé par rapport à un texte antérieur, je ne le dévalorise pas entièrement... Enfin ce n'est que mon avis.    
 
Je pense simplement avoir le droit de donner mon avis moi aussi et même de poser un coup de gueuonle contre quelque chose que je trouve aberrant. Cela dit, je ne dispose pas de copyright valable, si ce n'est le texte original sur un DVD daté de deux semaines avant que Yaezakura ne poste ce texte, le concernant donc puis-je réellement blâmer Yaezakura ? Certainement non. C'est à elle de se blâmer pour ce qu'elle fait sans faire. Si elle a bonne conscience tant mieux pour elle. Mais si elle ne le fait pas déjà et qu'elle aime tout de même écrire, je l'encourage à faire du rôleplay, c'est très "constructif" dirais-je.  
 
PS : chaque personnage de roleplay a un côté Grosbill ou Marysue, même pour les meilleurs joueurs ;)


Message édité par CiaraM le 05-08-2009 à 18:22:38
n°19410348
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 05-08-2009 à 18:48:56  profilanswer
 

Bonsoir "Ciara",
 
Je ne vais pas m'éparpiller à répéter ce que j'ai déjà dis précédemment. Je dirai simplement que, si je comprends ta colère et le fait que le vol de ton texte puisse t'embarrasser, au fond, on ne peut rien y changer. De plus, pour nous, le savoir ne nous avance pas à grand chose. Certes, c'est plus honnête, mais si cette personne revient avec un nouveau texte, on l'aidera encore, puisqu'au fond, nous n'y perdons rien. Comme l'a dit TAM136, ce n'est pas comme une maison d'édition ou autre chose du genre.
 
Je ne dis pas par là que tu n'as pas le droit de donner ton avis, et, au risque de me répéter, dans le cas présent, celui qui vole est plus démuni que celui qui produit, car lui ne saura pas comment produire et verra les conseils qu'on lui donne pour s'améliorer inutiles.
 
Quoi qu'il en soit, si tu veux des conseils, remarques, à propos de tes textes. N'hésite pas à venir nous les présenter. Tu es la bienvenue parmi nous, et peut-être même pourras tu conseiller des gens à ton tour par rapport à ton expérience.
 
Les jeux de rôles peuvent aider à écrire, mais dépendent beaucoup des styles des autres. On ne peut pas y créer une ambiance soutenue du début à la fin, car il n'y a pas qu'une seule histoire, mais plusieurs qui s'entrecroisent. Chaque joueur créé son histoire. Je dis ça simplement pour signifier que si ça peut certes aider à se construire un style et à améliorer son orthographe et sa grammaire, ce n'est pas à confondre avec l'idée d'une histoire ou d'un roman. Etant moi-même un ancien joueur sur forums, il est vrai que c'est agréable, mais que le style y reste plus "familier" et moins développé. Tout en étant intéressant pour se forger ;)
 
J'espère te voir parmi nous avec tes textes :)
Salutations,
Nashii


Message édité par Nashii89 le 05-08-2009 à 18:50:55

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Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°19514698
Miles_Teg9​1
Posté le 15-08-2009 à 13:05:01  profilanswer
 

Une petite nouvelle :
 
La traversée de l’au delà
 
L’homme était seul dans un fauteuil large et confortable devant les centaines d’écrans indiquant tous les paramètres. Le pilotage automatique fonctionnait à merveille et l’être humain était juste là pour faire acte de présence, sait-on jamais.
 
La navette de fret devait ravitailler une colonie isolée et il restait seulement cinq jours terrestres de voyage à faire. Yann ne bougeait pas et seuls ses yeux tournaient régulièrement sur les afficheurs. Il regardait parfois sur ses lunettes dynamoptiques des informations détaillées. L’interface sensorielle totale lui déplaisait, il détestait le principe d’avoir des flux projetés en lui.
 
Une main chaleureuse se posa sur son épaule, le capitaine. Sans un mot, la relève fut prise avec des sourires échangés. Monsieur Guira regagnait sa cabine et la marche à travers les longs couloirs étriqués n’en finissait plus. La porte poussa un hurlement terrible, il pénétra dans la pièce  et il se jeta sur son lit. Le sommeil submergea son esprit rapidement.
 
L’ingénieur en navigation venait de se réveiller. Assis sur une chaise en métal, il ouvrit son journal de bord. Il aimait toucher le papier, écrire dessus… Son stylo commençait à arpenter doucement la matière.
 
Le terminal semblait perdu. Ses analyses et ses calculs devenaient farfelus et sans concordance. Le capitaine, Ivan, restait perplexe devant l’affolement des diodes et des chiffres renouvelés sans cesse. L’engin passa au moins dix minutes à établir une décision après avoir réuni et utilisé toute sa capacité de calcul. La réponse tomba.
 
La zone était étrange, mais il ne voyait pas quel danger pouvait s’y loger. Du jamais vu. Ses archives ne fournissaient aucune information pouvant avoir un quelconque rapport avec les éléments qu’il venait de recueillir. L’homme était un spectateur devant la machine semblant être infaillible. Aucune erreur de sa part depuis sa création. Et puis rallonger le voyage coûterait très cher et aucun danger n’était prouvé…
 
Les voyants revenaient uns à uns à la normale. Un bruit sourd résonna dans les coursives. Ivan se retourna, puis jeta un regard sur les écrans. Un des régulateurs de température avait eu une panne, étrange. Il posa son index gauche sur un bouton du panneau de contrôle cinq.
 
« -Youri ? Faut que tu me répares un truc sur le secteur 3. Je t’envoie les infos sur ton terminal.
-Merci. Et merde. Je suis ingénieur navigation, pas réparateur thermique ! Je ne comprends pas que ça puisse tomber en panne. On l’a fait réviser au départ et c’est pas le genre de composant qui nous lâche comme ça. Bon je m’en occupe. Bye.
-Merci, peut-être que les mecs l’ont mal monté. Vois ça. Bye. »
 
 
 
Le temps coulait lentement. Le capitaine sirotait son essence de Retiouye tranquillement et avait lancé une partie d’échecs contre l’ordinateur de bord.
 
« -Vous n’en avez pas marre capitaine ?
- Il faut bien s’occuper.
- Le score est : 5698-0. Êtes vous sûr de vouloir continuer ?
- je t’aurai à l’usure !
- Monsieur, sans vous provoquer, je ne m’use pas, moi.
- C’est ce que je souhaite tester.
- Vous commencez ?
- Oui, merci. »
 
La partie avançait et une nouvelle défaite se profilait. Les afficheurs et les données exhibées étaient rassurants. Un voyage tranquille.
 
Youri descendait l’étroit escalier et le bruit de ses pas se répétait dans les armatures de la structure. Arrivé au bon bloc, il déverrouilla la porte. Une seconde porte s’ouvrit avec du matériel à disposition. Il marcha vers l’engin en panne tandis que la température croissait à son approche. Son terminal affichait cinquante degrés. Il tapota sur la commande du régulateur afin de couper son alimentation.
 
La manœuvre fût exécutée plusieurs fois mais la machine ne fonctionnait toujours pas. Youri importa sur son assistant numérique la documentation sur la machine. Il poussa un énorme soupir à la vue des données…
 
 
 
Yann courait dans la sphère. Un immense paysage rempli d’une verdure luxuriante l’entourait pendant son effort. Un vent frais caressait son corps et de douces odeurs s’affirmaient dans ses narines. La main sur le contrôleur, il régulait la vitesse et la gravité apparente. L’effort physique et surtout l’endurance lui permettaient de d’évader hors de l’espace et de lui-même, aller à la découverte de soi et rejoindre le vide. Ses pas étaient parfaitement réguliers, il n’avait même plus besoin d’un afficheur pour cela. Le regard fixe vers l’horizon factice, il se disait que ces hologrammes et que ces pièges sensoriels était fabuleux. Etait-ce une utopie, un monde vierge ? Ou bien la Terre ? Il n’en savait trop rien, ne l’ayant jamais vue de ses propres yeux. Le rêve se vendait bien et il était rassurant pour les voyageurs du cosmos.
 
Il observait les feuilles voler, les oiseaux chanter et le Soleil rayonner. D’ailleurs il commençait à faire chaud sur le macadam. Yann ouvrit le haut de sa combinaison. Sa respiration devenait plus intense et son corps se vidait de son énergie. La transpiration, rivière, se transformait en fleuve ! Il prit en main les afficheurs, ce n’était pas dans la configuration du simulateur et il faisait quarante cinq degrés effectivement.
 
« - Capitaine, j’ai un dérèglement de température dans la sphère. L’ordinateur indique une anomalie ?
- Oui depuis plusieurs heures. Youri est parti la réparer mais il semble qu’il n’y arrive pas… Le signal vidéo et audio a été coupé ou bien a été endommagé avec les fortes températures.
- En effet. Je vais lui filer un coup de main je suppose ?
- Bien supposé. »
 
 
 
Après s’être douché et changé, il descendit au niveau inférieur pour rejoindre l’ingénieur.
 
« Youri ? »
 
Pas de réponse, il passa les portes ouvertes, vit du matériel posé sur le sol et Youri assis contre une paroi. Une chaleur oppressante engloutit son corps et il sentit sa tête tourner.
 
« Youri, pourquoi fait-il aussi chaud ? Tu n’as pas arrêté la machine ? »
 
Il découvrit le corps de l’ingénieur gisant sans la tête sur les épaules. Elle se trouvait plusieurs mètres à côté et semblait avoir roulé. Des éclaboussures de sang jonchaient le mur et le sol. Yann hurla de terreur et regarda tout autour de lui. Il était seul. Youri avait dans sa main droite une pince mécanique de puissance. On pouvait lire sur son visage une peur exacerbée, comme s’il avait vu les enfers et des monstres horribles…
 
Les cris des soupapes de sécurité faisaient sursauter Yann régulièrement. Il se décida à quitter ces lieux, bouleversé, alors que les vapeurs devenaient encore plus abondantes. Son cœur s’emballait, au rythme du tintement des tuyaux se fendant sous la pression. Yann essaya de joindre le capitaine, sans réussite. Il se mit à courir pour rejoindre le pont de commande. Ses pas résonnaient bruyamment dans les escaliers et ses yeux guettaient la moindre anomalie. La fournaise ne l’abandonnait pas.
 
Sa respiration était haletante et son corps recouvert de transpiration. Le visage tendu et le regard vif, il continuait sa progression à travers les maigres coursives. La fatigue venait de s’ajouter à l’atmosphère tropicale et il entendait un second souffle.  
 
 
 
Il ne restait plus grand-chose des pièces du capitaine sur l’échiquier virtuel.
 
« Echec »
 
La main droite posée sur sa barbe, il restait pensif. Puis la gauche attrapa un cavalier et le lâcha sur une case. L’ordinateur joua son tour.
 
« - Echec et mat capitaine.  
- Bravo, bien joué. Joli coup.
- Je vous l’ai fait déjà trois fois celui-ci. »
 
Ivan s’était un peu dévêtu il y a une bonne heure. La température ne cessait pas de croître et toujours aucune nouvelle de ses deux hommes. Le silence du terminal à ce propos sonnait comme étrange aux oreilles du capitaine, mais la machine est infaillible, pas l’humain.
 
Il lui vint l’envie de consulter l’écran d’espace manuellement. Un de ses bras activa un des seuls composants indépendants de l’ordinateur central du vaisseau.
 
« Que faites-vous capitaine ? »
 
L’homme vit sur le téléviseur une tâche bleutée se déplaçant lentement vers eux. A environ deux jours.
 
« - Capitaine, ce vaisseau est non habité et il m’a décliné son identité. Aucun danger.
- Pourquoi ne pas m’avoir signalé sa présence ?
- Code 56, ligne 4598 de ma programmation.
- Ne vous cachez pas derrière ces lignes insignifiantes. Pourquoi ?
- Il n’entre pas dans les critères définis comme pouvant être intéressants pour l’équipage humain des navettes.
- Depuis quand ?
- Mise à jour réglementaire relative aux voyages interplanétaires de la compagnie terov. Code : 4598A4859T.
- Faite à notre départ ?
- Oui.  
- Bordel, c’est quoi ces modifications ? Quelles sont les autres ?
- Code 54, élimination de la ligne 658, code 87 ajout d’une ligne 547 bis, code 89…
- Stop ! Lance un appel à l’aide. Maintiens le cap. Préviens-moi de toute modification, même si le code stipule le contraire. Je veux connaître toute modification de paramètre ! »
 
Les signaux vidéo des coursives et des niveaux inférieurs apparurent sur les écrans. La course de Yann pour fuir l’invisible était visible, mais pas le lieu de la panne…
Le capitaine entendit les hurlements de Yann et comprit la situation. Il actionna la fermeture de plusieurs portes afin de coincer le poursuivant puis de le tuer en isolant le compartiment en faisant le vide.  
 
 
L’alerte sonnait et les portes commençaient à se baisser pour se verrouiller. Yann se disait qu’il était sauvé par l’ordinateur et le capitaine qui l’avaient repéré sur les vidéos. Ses jambes se forçaient pour un ultime effort et il regardait derrière lui, il sentait encore comme une présence.
 
Une porte tomba derrière lui, il était sauf. Un bruit sourd résonna dans le couloir étroit, l’accès suivant venait de se fermer également. Yann était surpris de cette situation.
 
« - Ordinateur, retrouves-moi ces putains de signaux vidéo !
- Procédure de sécurité 34-A en cours, mise à vide des compartiments.
- Non ! Arrêtes-moi ça ! Il nous faut un visuel pour confirmer ça ! »
 
Yann entendit les moteurs des pompes à air s’enclencher, le vide allait être fait… Il courut jusqu’à la prochaine porte, essaya d’appeler à la commande vocale d’ouverture. Rien, tout était verrouillé et il était seul.
 
« - Capitaine, je fais le vide dans quarante-cinq compartiments. »
Le capitaine frappa de son poing les écrans vidéo avec rage. Les images vacillèrent, et quelques écrans donnèrent un visuel de zones. Il vit Yann coincé dans un des secteurs.
 
« - Ordinateur, Yann est au compartiment 23,  fait-lui un chemin jusqu’ici et annule le vide sur celui-ci.
- Bien reçu capitaine. »
 
La joie fit place à la peur dans le cœur de Yann, lorsqu’il vit les portes s’ouvrir et qu’il entendit les moteurs s’arrêter. Il se jeta dans la coursive étriquée, pour regagner au plus vite le poste de commandement.
 
La chaleur devenait de plus en plus étouffante. Le capitaine était trempé et avait du mal à respirer.
« - Capitaine, la chaleur ici est de 49°. De nombreux systèmes sont défaillants, je n’ai que très peu d’informations.
- Je sais ordinateur, ouvre-moi la caisse à outils.
- Yann sera là dans dix minutes. »
 
Yann déambula dans la salle de navigation dix minutes après. Le capitaine, fouillant dans l’armoire à outils, le dévisagea éberlué.
 
« - Vous êtes couvert de sang Yann, que s’est-il passé ?
- Je ne suis pas couvert de sang ! Youri a été tué !
- Nous sommes trois sur ce vaisseau. »
 
Le regard noir du capitaine terrifia Yann, une porte se ferma derrière lui. Il jeta un œil sur les accès de la pièce, ils étaient tous clos. Le capitaine courut vers lui, une hache à la main. Yann hurla et essaya d’esquiver en vain. Une main tomba au sol dans un éclat de rouge. La rage résonna dans le poste de commandement et le capitaine mit le coup de grâce. Le sang recouvrait le sol rapidement et le survivant, essoufflé, respirait très difficilement et fort.
 
« Procédure de sécurité de niveau 1, code 456-Z. Meurtre prémédité avec preuves, mise en danger de l’équipage et du vaisseau… »
 
La hache lancée sur le haut-parleur de l’ordinateur mit fin à ces paroles. Des plaques en titane vinrent protéger tout les accès à la machine, les moteurs à air se mirent en marche…  
 
Le capitaine se déplaça au pas vers son siège. Il s’assit et regarda l’espace, en attendant sa mort prononcée par l’ordinateur.

Message cité 1 fois
Message édité par Miles_Teg91 le 15-08-2009 à 14:13:42
n°19598993
Ecriturede​l
Posté le 23-08-2009 à 03:09:38  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°19606541
TAM136
Posté le 24-08-2009 à 07:48:53  profilanswer
 

Miles_Teg91 a écrit :

La traversée de l’au delà  
 
L’homme était seul dans un fauteuil large et confortable devant les des centaines d’écrans indiquant tous les paramètres. Le pilotage automatique fonctionnait à merveille et l’être humainMême remarque qu’Ecriture: pourquoi parler de l’homme et ensuite de l’être humain ou alors il faudrait dire un homme était seul…à moins que ce soit un homme précis… était juste là pour faire acte de présence, sait-on jamais: quel est l’intérêt d’ajouter ça?.  
 
La navette de fretOn passe du coq(de l’homme) à l’âne(la navette)  devait ravitailler une colonie isolée et il restait seulement cinq jours terrestres de voyage à faire. Yann ne bougeait pas et seuls ses yeux tournaient régulièrement sur les afficheurs. Il regardait parfois sur ses lunettes dynamoptiquesS’agit-il d’un néologisme fabriqué par tes soins?  des informations détaillées. L’interface sensorielle totale lui déplaisait. Il  détestait le principe d’avoir des flux projetés en lui.  
 
Une main chaleureuse se posa sur son épaule, celle du capitaine. Sans un mot, la relève fut prise avec des sourires échangés. Monsieur Guira regagnait sa cabine et la marche à travers les longs couloirs étriqués n’en finissait plus. La porte poussa un hurlement terrible. Il  pénétra dans la pièce et il se jeta sur son lit. Le sommeil submergea son esprit rapidement.  
 
L’ingénieur en navigation venait de se réveiller. Assis sur une chaise en métal, il ouvrit son journal de bord. Il aimait toucher le papier, écrire dessus… Son stylo commençait à arpenter doucement la matière.  
 
Le terminal semblait perdu[b]Peux-tu expliquer le sens de cette phrase? Un terminal est une gare ou aérogare urbaine servant de point de départ et d'arrivée des passagers.
 Ses analyses et ses calculs devenaient farfelus et sans concordance. Le capitaine, Ivan, restait perplexe devant l’affolement des diodes et des chiffres renouvelés sans cesse. L’enginLe vocabulaire que tu utilises assimile la machine à un homme  passa au moins dix minutes à établir une décision après avoir réuni et utilisé toute sa capacité de calcul. La réponse tomba.  
 
La zone était étrange, mais il ne voyait pas quel danger pouvait s’y loger. Du jamais vu. Ses archives ne fournissaient aucune information pouvant avoir un quelconque rapport avec les éléments qu’il venait de recueillir. L’homme était un spectateur devant la machine semblant être infaillibleMême remarque qu’Ecriture. Aucune erreur de sa part depuis sa création. Et puis rallonger le voyageTu parles d’informations plus ou moins incompréhensibles pour l’homme et puis tu expliques qu’il faudrait peut-être rallonger le voyage. Je ne comprends pas le rapport entre ces informations et le fait de rallonger le voyage. coûterait très cher et aucun danger n’était prouvé…  
 
Les voyants revenaient uns à uns à la normale. Un bruit sourd résonna dans les coursives. Ivan se retourna, puis jeta un regard sur les écrans. Un des régulateurs de température avait eu une panne, étrange: c’est la panne qui est étrange? Ne mets pas de virgule ou alors tu veux dire: «Un des régulateurs de température avait une panne. «Etrange!» se dit Ivan. Il posa son index gauche sur un bouton du panneau de contrôle cinq.  
 
« -Youri ? Faut que tu me répares un truc sur le secteur 3. Je t’envoie les infos sur ton terminal.  
-Merci. Et merde. Je suis ingénieur navigation, pas réparateur thermique ! Je ne comprends pas que ça puisse tomber en panne. On l’a fait réviser au départ et c’est pas le genre de composant qui nous lâche comme ça. Bon je m’en occupe. Bye.  
-Merci, peut-être que les mecs l’ont mal monté. Vois ça. Bye. »  
 
 
 
Le temps coulait lentement. Le capitaine sirotait son essence de Retiouye tranquillement et avait lancé une partie d’échecs contre l’ordinateur de bord.  
 
« -Vous n’en avez pas marre capitaine ?  
- Il faut bien s’occuper.  
- Le score est : 5698-0. Êtes vous sûr de vouloir continuer ?  
- je t’aurai à l’usure !  
- Monsieur, sans vous provoquer, je ne m’use pas, moi.  
- C’est ce que je souhaite tester.  
- Vous commencez ?  
- Oui, merci. »  
 
La partie avançait et une nouvelle défaite se profilait. Les afficheurs et les données exhibées étaient rassurants. Un voyage tranquille.  
 
Youri descendait l’étroit escalier et le bruit de ses pas se répétait dans les armatures de la structure. Arrivé au bon bloc, il déverrouilla la porte. Une seconde porte s’ouvrit avec du matériel à disposition. Il marcha vers l’engin en panne tandis que la température croissait à son approche. Son terminal affichait cinquante degrés. Il tapota sur la commande du régulateur afin de couper son alimentation.  
 
La manœuvre fût exécutée plusieurs fois mais la machine ne fonctionnait toujours pas. Youri importa sur son assistant numérique la documentation sur la machine. Il poussa un énorme soupir à la vue des données…  
 
 
 
Yann courait dans la sphère. Un immense paysage rempli d’une verdure luxuriante l’entourait pendant son effort. Un vent frais caressait son corps et de douces odeurs s’affirmaient dans ses narines. La main sur le contrôleur, il régulait la vitesse et la gravité apparente. L’effort physique et surtout l’endurance lui permettaient de d’évader hors de l’espace et de lui-même, aller à la découverte de soi et rejoindre le vide. Ses pas étaient parfaitement réguliers. Il n’avait même plus besoin d’un afficheur pour cela. Le regard fixe vers l’horizon factice, il se disait que ces hologrammes et que ces pièges sensoriels étaient fabuleux. Etait-ce une utopie, un monde vierge ? Ou bien la Terre ? Il n’en savait trop rien, ne l’ayant jamais vue de ses propres yeux. Le rêve se vendait bien et il était rassurant pour les voyageurs du cosmos.  
 
Il observait les feuilles voler, les oiseaux chanter et le Soleil rayonner. D’ailleurs il commençait à faire chaud sur le macadam. Yann ouvrit le haut de sa combinaison. Sa respiration devenait plus intense et son corps se vidait de son énergie. La transpiration, rivière, se transformait en fleuve ! Il prit en main les afficheurs. Ce n’était pas dans la configuration du simulateur et il faisait quarante cinq degrés effectivement.  
 
« - Capitaine, j’ai un dérèglement de température dans la sphère. L’ordinateur indique une anomalie ?  
- Oui depuis plusieurs heures. Youri est parti la réparer mais il semble qu’il n’y arrive pas… Le signal vidéo et audio a été coupé ou bien a été endommagé avec les fortes températures.  
- En effet. Je vais lui filer un coup de main je suppose ?  
- Bien supposé. »  
 
 
 
Après s’être douché et changé, il descendit au niveau inférieur pour rejoindre l’ingénieur.  
 
« Youri ? »  
 
Pas de réponse. Il passa les portes ouvertes, vit du matériel posé sur le sol et Youri assis contre une paroi. Une chaleur oppressante engloutit son corps et il sentit sa tête tourner.  
 
« Youri, pourquoi fait-il aussi chaud ? Tu n’as pas arrêté la machine ? »  
 
Il découvrit le corps de l’ingénieur gisant sans la tête sur les épaules. Elle se trouvait plusieurs mètres à côté et semblait avoir roulé. Des éclaboussures de sang jonchaient le mur et le sol. Yann hurla de terreur et regarda tout autour de lui. Il était seul. Youri avait dans sa main droite une pince mécanique de puissance. On pouvait lire sur son visage une peur exacerbée, comme s’il avait vu les enfers et des monstres horribles…  
 
Les cris des soupapes de sécurité faisaient sursauter Yann régulièrement. Il se décida à quitter ces lieux, bouleversé, alors que les vapeurs devenaient encore plus abondantes. Son cœur s’emballait, au rythme du tintement des tuyaux se fendant sous la pression. Yann essaya de joindre le capitaine, sans réussite. Il se mit à courir pour rejoindre le pont de commande. Ses pas résonnaient bruyamment dans les escaliers et ses yeux guettaient la moindre anomalie. La fournaise ne l’abandonnait pas.  
 
Sa respiration était haletante et son corps recouvert de transpiration. Le visage tendu et le regard vif, il continuait sa progression à travers les maigres coursives. La fatigue venait de s’ajouter à l’atmosphère tropicale et il entendait un second souffle.  
 
 
 
Il ne restait plus grand-chose des pièces du capitaine sur l’échiquier virtuel.  
 
« Echec »  
 
La main droite posée sur sa barbe, il restait pensif. Puis la gauche attrapa un cavalier et le lâcha sur une case. L’ordinateur joua son tour.  
 
« - Echec et mat capitaine.  
- Bravo, bien joué. Joli coup.  
- Je vous l’ai fait déjà trois fois celui-ci. »  
 
Ivan s’était un peu dévêtu il y a une bonne heure. La température ne cessait pas de croître et toujours aucune nouvelle de ses deux hommes. Le silence du terminal à ce propos sonnait comme étrange aux oreilles du capitaine, mais la machine est infaillible, pas l’humain.  
 
Il lui vint l’envie de consulter l’écran d’espace manuellement. Un de ses bras activa un des seuls composants indépendants de l’ordinateur central du vaisseau.  
 
« Que faites-vous capitaine ? »  
 
L’homme vit sur le téléviseur une tâche bleutée se déplaçant lentement vers eux. A environ deux jours.  
 
« - Capitaine, ce vaisseau est non habité et il m’a décliné son identité. Aucun danger.  
- Pourquoi ne pas m’avoir signalé sa présence ?  
- Code 56, ligne 4598 de ma programmation.  
- Ne vous cachez pas derrière ces lignes insignifiantes. Pourquoi ?  
- Il n’entre pas dans les critères définis comme pouvant être intéressants pour l’équipage humain des navettes.  
- Depuis quand ?  
- Mise à jour réglementaire relative aux voyages interplanétaires de la compagnie terov. Code : 4598A4859T.  
- Faite à notre départ ?  
- Oui.  
- Bordel, c’est quoi ces modifications ? Quelles sont les autres ?  
- Code 54, élimination de la ligne 658, code 87 ajout d’une ligne 547 bis, code 89…  
- Stop ! Lance un appel à l’aide. Maintiens le cap. Préviens-moi de toute modification, même si le code stipule le contraire. Je veux connaître toute modification de paramètre ! »  
 
Les signaux vidéo des coursives et des niveaux inférieurs apparurent sur les écrans. La course de Yann pour fuir l’invisible était visible, mais pas le lieu de la panne…  
Le capitaine entendit les hurlements de Yann et comprit la situation. Il actionna la fermeture de plusieurs portes afin de coincer le poursuivant puis de le tuer en isolant le compartiment en faisant le vide.  
 
 
L’alerte sonnait et les portes commençaient à se baisser pour se verrouiller. Yann se disait qu’il était sauvé par l’ordinateur et le capitaine qui l’avaient repéré sur les vidéos. Ses jambes se forçaient pour un ultime effort et il regardait derrière lui, il sentait encore comme une présence.  
 
Une porte tomba derrière lui, il était sauf. Un bruit sourd résonna dans le couloir étroit, l’accès suivant venait de se fermer également. Yann était surpris de cette situation.  
 
« - Ordinateur, retrouves-moi ces putains de signaux vidéo !  
- Procédure de sécurité 34-A en cours, mise à vide des compartiments.  
- Non ! Arrêtes-moi ça ! Il nous faut un visuel pour confirmer ça ! »  
 
Yann entendit les moteurs des pompes à air s’enclencher, le vide allait être fait… Il courut jusqu’à la prochaine porte, essaya d’appeler à la commande vocale d’ouverture. Rien, tout était verrouillé et il était seul.  
 
« - Capitaine, je fais le vide dans quarante-cinq compartiments. »  
Le capitaine frappa de son poing les écrans vidéo avec rage. Les images vacillèrent, et quelques écrans donnèrent un visuel de zones. Il vit Yann coincé dans un des secteurs.  
 
« - Ordinateur, Yann est au compartiment 23,  fait-lui un chemin jusqu’ici et annule le vide sur celui-ci.  
- Bien reçu capitaine. »  
 
La joie fit place à la peur dans le cœur de Yann, lorsqu’il vit les portes s’ouvrir et qu’il entendit les moteurs s’arrêter. Il se jeta dans la coursive étriquée, pour regagner au plus vite le poste de commandement.  
 
La chaleur devenait de plus en plus étouffante. Le capitaine était trempé et avait du mal à respirer.  
« - Capitaine, la chaleur ici est de 49°. De nombreux systèmes sont défaillants, je n’ai que très peu d’informations.  
- Je sais ordinateur, ouvre-moi la caisse à outils.  
- Yann sera là dans dix minutes. »  
 
Yann déambula dans la salle de navigation dix minutes après. Le capitaine, fouillant dans l’armoire à outils, le dévisagea éberlué.  
 
« - Vous êtes couvert de sang Yann, que s’est-il passé ?  
- Je ne suis pas couvert de sang ! Youri a été tué !  
- Nous sommes trois sur ce vaisseau. »  
 
Le regard noir du capitaine terrifia Yann. Une porte se ferma derrière lui. Il jeta un œil sur les accès de la pièce. Ils étaient tous clos. Le capitaine courut vers lui, une hache à la main. Yann hurla et essaya d’esquiver en vain. Une main tomba au sol dans un éclat de rouge. La rage résonna dans le poste de commandement et le capitaine mit le coup de grâce. Le sang recouvrait le sol rapidement et le survivant, essoufflé, respirait très difficilement et fort.  
 
« Procédure de sécurité de niveau 1, code 456-Z. Meurtre prémédité avec preuves, mise en danger de l’équipage et du vaisseau… »  
 
La hache lancée sur le haut-parleur de l’ordinateur mit fin à ces paroles. Des plaques en titane vinrent protéger tout les accès à la machine, les moteurs à air se mirent en marche…  
 
Le capitaine se déplaça au pas vers son siège. Il s’assit et regarda l’espace, en attendant sa mort prononcée par l’ordinateur.  
 


n°19762106
Profil sup​primé
Posté le 07-09-2009 à 00:23:11  answer
 

On peut poster autre chose que du roman ici ?
 
voici un truc écrit il y a longtemps - après avoir lu la condition humaine - , et j'avais oublié avant de le recevoir par mail (futureme :) )
 
c'est horrible de se relire (surtout quand on est déjà très mauvais mais bon :) )
 

Citation :


 
La condition humaine commence le jour de ma naissance.
 
ils ne savent pas, ou bien ils ne le montrent pas,
ou ils s'en foutent
 
des hommes, des mains engourdies par le froid, par le geste,
encore le geste, le même geste
par le geste qui humilie
 
leurs vie est lourde, comme la chair, lourde du sang qui ne vaut rien
la peau collée au tissu, qui ne vaut rien, qui ne cache rien
 
il ya des hommes, et il y a des tours, des chaines et des déserts
des efforts pour marcher, pour tenir debout, des yeux si petits qu'ils ne voient pas la misère
des sourires pour crier, la faim
 
et nous ne sommes pas égaux, devant la mort, avant la mort, elle qui choisit le plus simple.  
Le seul espoir est dans la mort, dans son ventre. Alors seulement, les forts deviennent faibles, et
le corps propre et lisse devient noir et puant. Voila l'acte qui rejoint le fou aux innocents dans leurs tours de verre. La mort ou la Justice.
 
 
Et il arrive, il n'a rien fait, dans le sang de l'innocence, il n'a rien demandé
Sans nom, sans raison, il est sur une île, au sommet d'une montagne, dans le désert loin des hommes
Il est le même, l'enfant unique, universel
Il vit, pour voir, pour toucher et pour courir
Et courir, pendant une heure, loin de chez lui,  
pour lui c'est le monde, l'univers sans frontière
Puis vient la douleur, la souffrance et la passion, la différence et l'interdiction
Et à ce moment là, l'énergie est dans son ventre, la colère et la violence dans ses mains,  
elles sont dans tous nos ventres
Et il est seul, sur terre.
 
Il y a le travail, l'argent, l'échange et le capital
Et j'espère que tu pourras voir,  
Il faut que tu voie, ses yeux, tes yeux, car ce sont les mêmes, au fond, à l'intérieur
Et je serai là, un roi, un ouvrier ou un assassin,  
et toi, j'espère que tu seras là, une reine, ou une femme.
Et nous ne pourrons rien faire
Car il souffrira, il se battra, pour nous.
Car Il y a ceux qui dorment, ceux qui ne veulent pas voir, et ceux qui n'ont pas compris.
Et il y a le gros qui regarde et qui ne dit rien
 
Mais partout, je ne sais plus où, ou bien j'ai oublié
Il y a celui qui travaille,  
Et la femme qui se courbe, qui nettoie, avec l'eau qu'elle ne possède pas
La femme noire qui rentre tard, le soir,  
et puis il y a celui qui travaille
Lui regarde la vie qu'il n'a pas,  
Il y celui qui fabrique les balles qui tueront son frère
Et cette nuit là, il y a la femme qui meurt mais qui est obligée de continuer à vivre
Il y a celui qui a peur de vivre, car il ne possède rien,  
Il y a celui qui a peur de mourir, car il possède tout
un autre qui lui possède tout son corps,  
Et il y a les lumières qui sont autant de doigts qui montrent ceux qui dorment dans la rue
L'échec, les millions de dollars et la poudre
Celui qui ne possède plus que sa folie et sa dignité
Que seul le combat ou la mort lui rendra
Mais je ne sais pas
Et il y a des minutes où je m'en fous, mais il est là
Celui qui travaille
Il était seul avec la mort, seul dans un lieu sans hommes
Et il y a celui qui travaille.


 
 :cry:  :o

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