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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°18725106
Ecriturede​l
Posté le 05-06-2009 à 02:28:32  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
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Posté le 05-06-2009 à 02:28:32  profilanswer
 

n°18736853
Ecriturede​l
Posté le 05-06-2009 à 22:33:42  profilanswer
 

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n°18736885
dreamer57
Posté le 05-06-2009 à 22:35:05  profilanswer
 

Ben si tu arrive à t'organiser comme ça, oui ça compte^^

n°18739286
Fitzal
Posté le 06-06-2009 à 08:25:20  profilanswer
 

Des fois, je me dis qu'il vaut mieux écrire ce qu'on ressent sur le moment. Si c'est un passage en milieu de livre, faut quand même le faire. Quand on est dedans et qu'on ressent bien la chose, faut pas la laisser partir.

n°18739357
Critias
Posté le 06-06-2009 à 09:14:18  profilanswer
 

Citation :

Souvent, on entend dire qu'il faut garder le rythme lorsqu'on écrit pour mieux vivre dans son histoire, et donc, qu'il faut écrire environ/au moins une page par jour.


 
Déjà, je ne suis pas persuadé que ce soit une vérité universelle. Bien sûr, si l'on veut arriver à quelques chose , il faut travailler, donc écrire... S'y tenir à un rythme régulier est mieux. Mais très franchement, l'inspiration ne me vient pas comme ça. Si j'ai un début d'histoire en tête, avant d'écrire, je dois coucher sur le papier les grandes lignes du scenario.
 
Et ensuite seulement je commence à écrire. Et à ce moment là, l'inspiration arrive quand elle en a envie. Donc j'écris quand j'en ai envie. Ce que je peux me permettre puisque je ne me suis pas lancé dans un cycle de fantasy en 9 tomes.


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Sondage permanent sur vos univers vidéo-ludiques préférés : https://docs.google.com/forms/d/e/1 [...] sp=sf_link | Nouvelles et autres récits (et un peu de JDR) sur: http://critias.over-blog.net/
n°18747287
Ecriturede​l
Posté le 07-06-2009 à 03:44:08  profilanswer
 

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n°18762994
dreamer57
Posté le 08-06-2009 à 14:52:32  profilanswer
 

Ecrituredel a écrit :

Citation :

Ce que je peux me permettre puisque je ne me suis pas lancé dans un cycle de fantasy en 9 tomes.


 
Tiens, moi aussi :love: copaing!


 
 
et quel est ce cycle ? ça peut peut-être intéresser

n°18769623
Ecriturede​l
Posté le 09-06-2009 à 02:55:57  profilanswer
 

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n°18769906
Critias
Posté le 09-06-2009 à 08:31:22  profilanswer
 

Je ne faisais pas particulièrement allusion à toi Ecriture lorsque je parlais de "cycle de fantasy en 9 tomes". C'est juste que les aspirants écrivains désireux de percer commencent tous à 99% à se lancer dans des projets titanesques avant d'avoir écrit la moindre nouvelle.


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n°18780607
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 10-06-2009 à 02:33:08  profilanswer
 

Critias a écrit :

Je ne faisais pas particulièrement allusion à toi Ecriture lorsque je parlais de "cycle de fantasy en 9 tomes". C'est juste que les aspirants écrivains désireux de percer commencent tous à 99% à se lancer dans des projets titanesques avant d'avoir écrit la moindre nouvelle.


 
:ange:  Nooon ?? Il y en a qui font vraiment ça?  
 
Je plaide coupable  ;)  
 
J'ai commencer mon roman il y a six ans et je m'y suis toujours tenu depuis. Bon, l'histoire originale est méconaissable comparée à la plus récente (J'ai écrit trois version), mais l'idée générale reste la même. Je n'ai jamais été interressée par les nouvelles... J'en ai quand même écrites quelques-unes, mais bon, aucun coup de foudre avec ce style littéraire. Mon problème, moi, c'est d'avoir trop d'idée :D  
 
En passant, pour savoir si je suis la seule... j'aime mieux «composer» le monde dans lequel mes personnages vont évoluer (peuples, religions, coutumes, géographie etc) que d'écrire mon histoire !
Suis-je normale, docteur?   :pt1cable:  


---------------
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
mood
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Posté le 10-06-2009 à 02:33:08  profilanswer
 

n°18780776
Ecriturede​l
Posté le 10-06-2009 à 04:04:47  profilanswer
 

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n°18780786
la_salace
Fractales 2.0
Posté le 10-06-2009 à 04:22:09  profilanswer
 

Un poème on peux ?

 

J'ai écrit ça il y a deux ans, j'suis retombé dessus par hasard cette nuit, ça vaut quelque chose ?

 

( je met en spoiler, ça pourrait choquer, c'est un petit peu noir )

 
Spoiler :

Te rappel tu de cette petite fille que tu aimais tant regarder, assis sous un arbre dans le fond de la cour de l'école.
Tu lui a tellement crier ton amour en silence qu'elle en a finis par ne jamais poser le moindre regard sur ta personne !
Obligé de te contenter de celles qui pour toi n'éprouvaient que de la pitié ...
Tu partage leur sentiment ?
Vous ne vous aimerez jamais !

 

Les gens autours de toi disent des choses que je voudrait faire taire !
Rassure toi tu n'est pas malade ... tu es à l'agonie !
Tu ferais mieux de te trouver un travail, passer ton permis, te marier avec Judith ou Sophie ...
Tu lui feras 3 enfants, avant que le poid de la production ne te force à ne jamais t'en occuper !
Et ils diront de toi que tu n'était pas un bon mari !
Que tu préférais le sport à la télé plutôt que de partager une bière entre amis.
Que tu était bien égoiste pour emmener tout les dimanches ta progéniture te porter des Chrysanthèmes.
Ils t'ont poussé à le faire !
Ils t'ont poussé à le faire !
Rassure toi tu n'as pas sauté !
Ils t'ont poussé à le faire !

 

Tu en viens à hair les gens quand ils affirment qu'ils te comprennent ...
De ta naissance à ton enterement tout ne sera jamais que conspiration !
Les entend tu maintenant rire dans ton dos ?
Ceci n'est pas une melodie !
La seule erreur qu'ils puissent commètre serait de te regreter.
Tu ne te reposera pas tant qu'ils rejeteront la faute sur toi !
Ils t'ont forcé à le faire !
Ils t'ont poussé de la branche !
Ils ont piétiné tes rêves !
Ils t'ont soumis au manque et à l'absence !

 

Tu laissera derrière toi un souvenir indélébile.
Rassure toi tu étais loin d'être inutile !
Tu as fais naitre dans leur yeux la crainte mêlée à la peur ...
Ils auraient du y voir une touche d'espoir !
Ils t'ont poussé à le faire !
Ils t'ont poussé de la branche !
Ils ont piétiné tes rêves !
Ils t'ont soumis au manque et à l'absence !
Ils ont imposé leur loi !
Ils ont fait de toi leur roi !
Ils t'ont offert ce qu'ils n'assumaient pas ...
Ils t'ont lesté d'un poid !

 

En t'enfermant dans cette boite ils ne font que fuir la dure réalité.
Une photo de toi sous l'oreiller pour faire semblant de ne pas oublier.
Mais ils parleront de toi en bien alors qu'ils ne t'aimaient pas !
Tu comprend maintenant pourquoi ils ont coupé le Séquoia.
Ils t'ont poussé à le faire !
Ils t'ont poussé à le faire !
Rassure toi tu n'as pas sauté ...
Ils t'ont poussé à le faire !


Message édité par la_salace le 10-06-2009 à 04:24:23

---------------
Mes copines et moi, on est toutes à poil ici .
n°18781019
yadae365
Posté le 10-06-2009 à 08:47:29  profilanswer
 

Pour la_salace :
je ne regarde pas les fautes d'orthographes.
j'aime bien ton texte il est sombre à souhait et prenant. C'est sans doute a retravailler mais il y a du bien dedans.
j'aime moins la premiere strophe (on se demande un instant si tu parles de pedophilie...).
Je ne connaissais pas le principe du spoiler, c'est pratique ce truc.  
 
 
Becca11, je suis persuadée que composer son univers et y travailler cela fait partie du processus de l'ecriture, et cela prend evidement beaucoup de temps.
Comme toi je passe des heures a decrire differents univers (pas forcément de fantaisy) puisque j'ai differents romans en cours.
Perso, je n'aime pas trop les nouvelles non plus, mais le cycle de fantaisie en 9 tomes je ne m'y risquerais certainement pas.
 
 
Je ne crois pas qu'on puisse se dire : j'ai une idée je vais la developper en 9 tomes. A mon avis quand on ecrit une histoire, en étoffant des personnages, en montant des intrigues il a de la matière pour un deuxieme tome puis un troisieme... mais cela ne vient que dans un second temps;
 
 

n°18801010
dreamer57
Posté le 11-06-2009 à 19:53:26  profilanswer
 

Becca11 a écrit :


 
:ange:  Nooon ?? Il y en a qui font vraiment ça?  
 
Je plaide coupable  ;)  
 
J'ai commencer mon roman il y a six ans et je m'y suis toujours tenu depuis. Bon, l'histoire originale est méconaissable comparée à la plus récente (J'ai écrit trois version), mais l'idée générale reste la même. Je n'ai jamais été interressée par les nouvelles... J'en ai quand même écrites quelques-unes, mais bon, aucun coup de foudre avec ce style littéraire. Mon problème, moi, c'est d'avoir trop d'idée :D  
 
En passant, pour savoir si je suis la seule... j'aime mieux «composer» le monde dans lequel mes personnages vont évoluer (peuples, religions, coutumes, géographie etc) que d'écrire mon histoire !
Suis-je normale, docteur?
 :pt1cable:  


 
 
Quand j'ai préparé mon histoire, je me suis amusé à faire les "biographies" des personnages, si bien que j'ai plus de pages sur les personnages que l'histoire... Je m'amuse également à "dessiner" les lieux ( utilisation de logiciel 3D, ou simplement un crayon et une feuille mais le résultat est plutôt désastreux^^); pour les paysages je reprend des images d'internet tout simplement et j'adapte à l'histoire.

n°18810164
Profil sup​primé
Posté le 12-06-2009 à 16:59:05  answer
 

Voici un machin bref et abscons que l'on pourrait qualifier de poème en prose de par son caractère halluciné et prophétique, malgré le style très abrupt. ça ne veut pas rien dire mais je concède que c'est extremement obscur pour tout individu normalement constitué...je pense le retravailler de fond en comble en reprenant l'idée fondamentale, mais sait-on jamais, ça peut intéresser certains:
 
 
 
Oh ! Les Corps régénérés, la Vie ressucitée ! Il faudra pour cela passer outre l’incompréhensible des Lois, désormais si absconses et innombrables que plus personne ne sait si elles ont été faites pour etre respectées, adorées, ou bien pour former le tourbillon qui allait donner forme au nouveau Déluge, qui finirait enfin par nettoyer les âmes à présent trop chargées de la boue des siècles, étouffant et implorant.  
Il faudrait passer outre également les bizarreries et les angles improbables des architectures qui, maintenant absolument plus soutenues par quelque puissance démiurgique, s’élevaient et s’égaillaient d’elles-memes, hors de tout projet, de toute origine, de toute descendance ! Etait-ce là la Fin, les néants prophétisés ?  
 
Mais qui pourrait ? Qui irait chercher les Formules et les magies de fer et d’argent ? Oh ! Meme l’enfant d’Or ne semble plus pouvoir ! Il essaie,pourtant.  
 
Tandis que,là bas, bourdonnait le ferraillement des bronzes les plus impurs, sans étincelles et inconsidérément sertis de faux diamants, agrémentés d’innombrables philosophies boueuses dont on pouvait sentir ruisseler les cendres éparses. Plus de Forge véritable ! Mais il semblait cependant que quelques esprits du temps s’acharnaient à circuler sous des oripeaux étranges,bariolés de couleurs infinies, et il fallait croire que tout ne devait pas etre encore perdu, qu’il était encore quelque Matière véritable à modeler et transformer. Il fallait donc trouver, ou bien créer, les formes nouvelles, dévoiler les angles inouis par lesquels les mondes indolents se laisseraient sculpter à nouveau.  
 
Et,lassé soudain de ces quelques quêtes étranges, je retournai dans les rues normales, respirant leurs betises rassurantes, et très accomodé de la teinte du ciel !


Message édité par Profil supprimé le 12-06-2009 à 17:02:27
n°18817609
dreamer57
Posté le 13-06-2009 à 13:40:58  profilanswer
 

bon, j'ai eu mes résultats de mes concours: tout planté... du coup je vais avoir plein de temps pour écrire...

n°18828360
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 14-06-2009 à 20:58:18  profilanswer
 

dreamer57 a écrit :

bon, j'ai eu mes résultats de mes concours: tout planté... du coup je vais avoir plein de temps pour écrire...


Moi je n'ai pas réussit à me trouver un travail d'été... Donc je n'ai plus rien à faire sauf écrire  
 
Voici un extrait de mon livre... J'ai de la difficulté à rendre sur papier toute l'angoisse et la peur que vit l'héroïne à cet instant.                                                                                                             Si quelqu'un à des suggestions pour rendre la scène plus stressante pour le lecteur, ne vous gêner pas !  :jap:  
 
 
Elle tomba sur un sol froid, dur. Une porte claqua. Elle gardait les yeux fermés, de peur de ce qu’elle allait découvrir. Pour le moment, aucun bruit. Juste une odeur forte et désagréable de chair en décomposition. Elle força l’air à entrer dans sa bouche, tranquillement. Elle ne devait pas paniquer... Quelque chose s'approchait d'elle. Laysa ouvrit les yeux. Autours d’elle, la noirceur la plus totale. C’était pire, bien pire que lorsque ses yeux étaient fermés. Et le bruit, comme un râle, qui venait vers elle. De la droite ? De la gauche ?
 
 -Qui est là? demanda-t-elle au vide.
 
Se qu'elle craignait le plus se produisit. Elle ne reçut pas de réponse. Seule une respiration haletante qui arrêtait avant de recommencer dans une nouvelle direction. Elle imaginait déjà de longs doigts griffus se tendre vers elle...  Laysa courut derrière elle, trébuchant sur une matière molle de forme allongée. Elle n’était pas seule dans cette pièce.
 
 -LAISSEZ-MOI TRANQUILLE !
 
Elle rampa vers n’importe où, elle devait s’éloigner de toute cette abomination. Elle sentait régulièrement des choses lui frôler la peau, comme un tissu. Chaque fois, elle hurlait en donnant des coups à l’aveuglette. Toute cette noirceur sans fin, et toutes ces choses horribles qui la harcelaient... Enfin, miracle, elle toucha un mur. Le coin de la pièce dans lequel elle se réfugia du mieux qu’elle le pût, pleurant toutes les larmes de son corps. Que n’aurait-elle pas donné pour un peu de lumière ! Elle se sentait glisser dans la folie. Chaque bruit la faisait sursauter et pleurer d’avantage. Elle essayait de ne pas penser, de ne pas donner une forme aux créatures dans les ténèbres. Combien de temps avant qu’elles ne passent aux actes? Chaque seconde passée augmentait sa terreur. Laysa n’arrivait plus à respirer. L’air qui s’engouffrait avec difficulté dans sa gorge enserré produisait un râle à peine humain. Encore et encore, elle passait ses mains dans ses cheveux, sur son visage, dans son dos, griffant au passage la peau de son cou. Chaque muscle était tendu, près à bondir à la première impulsion, ses lèvres retroussées sur ses dents.  Elle ne tiendrait plus très longtemps dans cette position. Des mains invisibles serraient sur son crâne qui vrillait sous la douleur. Sa gorge brulait d’avoir trop crié, ses yeux d’avoir trop pleuré. Sa peur la rongeait de l’intérieur et la rendrait bientôt plus folle qu’aucune torture physique ne l’aurait fait. Malgré elle, elle se leva et arpenta les murs, comptant ses pas jusqu’à revenir au coin de départ. La pièce faisait 30 pas de long sur 20 de large. Au passage, elle avait touché la porte, ce qui avait faillit la faire craquer. Son état de vide mental était bien précaire. Elle employait toute ses forces à ne rien penser. Ne rien penser pour ne pas sombrer. Si elle devait mourir dans cette pièce, elle ne voulait pas vivre ses derniers instants dans une terreur absolue.


---------------
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
n°18828820
Fitzal
Posté le 14-06-2009 à 21:16:50  profilanswer
 

J'ai pas tout lu, mais de ce que j'ai regardé, je pense que tu peux essayer de mettre des mots qui sont censés accélérer l'action, comment "frénétiquement", "hâtivement" etc. Ou encore des termes qui rappelle l'agitation, la peur, les sentiments que tu veux faire passer : "haletante", "suffocante".
Plutôt des termes à connotation négative.
 
Ou encore, faire un passage construit et gradué : phrases de plus en plus hachées, termes de plus en plus violents, de moins en moins de détails, qui laissent place à l'action primaire.
 
Après, je suis pas un spécialiste  :o

n°18829002
dreamer57
Posté le 14-06-2009 à 21:23:09  profilanswer
 

C'est le nouveau SAW 6 ?

n°18831104
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 15-06-2009 à 00:04:42  profilanswer
 

dreamer57 a écrit :

C'est le nouveau SAW 6 ?


Non. Je ne décris pas de la torture juste pour décrire de la torture...
Ce n'est qu'une partie de l'histoire (nécéssaire en passant) ou les héros se font capturer par un monstre.  
Au maximum un chapitre là-dessus ;)  
 
Fitzal: merci pour tes conseils ! Je n'avais pas penser à modifier le style d'écriture selon l'état mental du personnage...
J'avais essayé de me mettre dans la peau de la fille, et ça à marcher, sauf que je ne trouvais pas les mots pour décrire.
J'ai toujours eu de la diffuculté avec les descripitions :ange:


---------------
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
n°18831887
Fitzal
Posté le 15-06-2009 à 07:31:31  profilanswer
 

Ce que tu peux faire aussi, c'est continuer sur ta lancée, et quand tu penses à quelque chose, tu finis par mettre un mot dessus, même simple. Et à partir de ce mot, tu cherches des synonymes qui conviennent mieux à la situation.
 
Par exemple, tu veux décrire une pièce noire et sombre. C'est pas vraiment les bons mots pour faire ressortir un sentiment. Donc tu look vers les synonymes, et tu trouves "lugubre", "angoissant" etc qui conviennent beaucoup mieux.
 
Le plus important à mon sens est de ne pas perdre l'idée. Je sais que des fois, je suis en condition pour écrire certains passages particulièrement émotionnels, alors que le reste du temps, j'arriverais même pas à faire ressortir autre chose que le pitié pour un texte mauvais  :whistle:  
 
Fin bon j'ai jamais trop eu de problème pour décrire. A partir du moment où je visualise la chose, j'arrive forcément à décrire.

n°18833016
yadae365
Posté le 15-06-2009 à 10:58:44  profilanswer
 

Je mets en rouge ce que j'aime moins. Ton texte se lit très bien :
 
 
Elle tomba sur un sol froid, dur. Une porte claqua. Elle gardait les yeux fermés, de peur de ce qu’elle allait découvrir. Pour le moment, aucun bruit. Juste une odeur forte et désagréable de chair en décomposition. Elle força l’air à entrer dans sa bouche, tranquillement. Elle ne devait pas paniquer... Quelque chose s'approchait d'elle. Laysa ouvrit les yeux. Autours d’elle, la noirceur la plus totale. C’était pire, bien pire que lorsque ses yeux étaient fermés. Et le bruit, comme un râle, qui venait vers elle. De la droite ? De la gauche ?
 
 -Qui est là? demanda-t-elle au vide.
 
Se qu'elle craignait le plus se produisit. Elle ne reçut pas de réponse. Seule une respiration haletante qui arrêtait avant de recommencer dans une nouvelle direction. Elle imaginait déjà de longs doigts griffus se tendre vers elle...  Laysa courut derrière elle, trébuchant sur une matière molle de forme allongée. Elle n’était pas seule dans cette pièce.
 
 -LAISSEZ-MOI TRANQUILLE ! qui dit cette phrase elle ou la forme allongée ?
 
Elle rampa vers n’importe où, elle devait s’éloigner de toute cette abomination. Elle sentait régulièrement des choses lui frôler la peau, comme un tissu. Chaque fois, elle hurlait en donnant des coups à l’aveuglette. Toute cette noirceur sans fin, et toutes ces choses horribles qui la harcelaient... Enfin, miracle, elle toucha un mur. Le coin de la pièce dans lequel elle se réfugia du mieux qu’elle le pût, pleurant toutes les larmes de son corps. Que n’aurait-elle pas donné pour un peu de lumière ! Elle se sentait glisser dans la folie. Chaque bruit la faisait sursauter et pleurer d’avantage. Elle essayait de ne pas penser, de ne pas donner une forme aux créatures dans les ténèbres. Combien de temps avant qu’elles ne passent aux actes? Chaque seconde passée augmentait sa terreur. Laysa n’arrivait plus à respirer. L’air qui s’engouffrait avec difficulté dans sa gorge enserré produisait un râle à peine humain. Encore et encore, elle passait ses mains dans ses cheveux, sur son visage, dans son dos, griffant au passage la peau de son cou. Chaque muscle était tendu, près à bondir à la première impulsion, ses lèvres retroussées sur ses dents.  Elle ne tiendrait plus très longtemps dans cette position. Des mains invisibles serraient sur son crâne qui vrillait sous la douleur. Sa gorge brulait d’avoir trop crié, ses yeux d’avoir trop pleuré. Sa peur la rongeait de l’intérieur et la rendrait bientôt plus folle qu’aucune torture physique ne l’aurait fait. Malgré elle, elle se leva et arpenta les murs, comptant ses pas jusqu’à revenir au coin de départ. La pièce faisait 30 pas de long sur 20 de large. Au passage, elle avait touché la porte, ce qui avait faillit la faire craquer. Son état de vide mental était bien précaire. Elle employait toute ses forces à ne rien penser. Ne rien penser pour ne pas sombrer. Si elle devait mourir dans cette pièce, elle ne voulait pas vivre ses derniers instants dans une terreur absolue.
[/quotemsg]

n°18883794
malkus
Posté le 19-06-2009 à 14:47:38  profilanswer
 

Fitzal a écrit :


 
Par exemple, tu veux décrire une pièce noire et sombre. C'est pas vraiment les bons mots pour faire ressortir un sentiment. Donc tu look vers les synonymes, et tu trouves "lugubre", "angoissant" etc qui conviennent beaucoup mieux.
 
 
 


 
Tu peux effectivement regarder vers les synonymes, mais avoue que ça manque de classe. Et puis c'est un coup à se retrouver avec de faux synonymes, des mots dont la signification est identique ou proche, mais dont l'usage est à proscrire dans la situation où tu veux l'employer.
 
Un autre "conseil" : les adjectifs, c'est pas mal. Mais ça ne décrit rien ; l'aspect visuel est important, et quand on s'attache à décrire un endroit, c'est plus efficace de dire ce qui rend l'endroit lugubre, plutôt que de le désigner par cet adjectif. Ce sera aussi plus agréable de chercher, d'imaginer ce qui te passe par la tête à l'évocation d'une pièce "sombre", "froide"...
 
 :hello:

n°18885376
lesorceleu​r
Posté le 19-06-2009 à 16:53:32  profilanswer
 


bonjour !  
 
un petit texte d'angoisse sympathique.
 
plutôt qu'essayer de donner des conseils, j'ai supprimé des petites choses qui me semblaient inutiles et proposé des alternatives à des expressions ou des formulations qui me semblent maladroites.
 
ce n'est que mon avis et celui-ci n'engage que moi (et puis c'est un peu le but de ce forum, non ?).
 
je n'écris pas et respecte ceux qui ont le courage et la perséverance de le faire.
 
voici donc les "corrections" les plus évidentes (j'ai essayé d'immaginer que c'était mon texte) :
 
 

Citation :

Elle tomba sur un sol froid, dur. Une porte claqua. Elle gardait les yeux fermés, de peur de ce qu’elle allait découvrir. Pour le moment, aucun bruit. Juste une odeur forte et désagréable de chair en décomposition. Elle força l’air à entrer dans sa bouche, tranquillement. Elle ne devait pas paniquer... Quelque chose s'approchait d'elle. Laysa ouvrit les yeux. Autours d’elle, la noirceur la plus totale. C’était pire, bien pire que lorsque ses yeux étaient fermés. Et le bruit, comme un râle, qui venait vers elle. De la droite ? De la gauche ?  
 
 -Qui est là? demanda-t-elle au vide.
 
Se ce qu'elle craignait le plus se produisit. Elle ne reçut pas de réponse. Seule une respiration haletante qui arrêtait avant de recommencer dans une nouvelle direction. Elle imaginait déjà de longs doigts griffus se tendre vers elle...  Laysa courut derrière elle, trébuchant sur une matière molle de forme allongée. Elle n’était pas seule dans cette pièce.  
 
 -LAISSEZ-MOI TRANQUILLE !  
 
Elle rampa vers n’importe où,. elle devait s’éloigner de toute cette abomination. Elle sentait régulièrement des choses lui frôler la peau, comme un tissu. Chaque fois, elle hurlait en donnant des coups à l’aveuglette. Toute cette noirceur sans fin, et toutes ces choses horribles qui la harcelaient... Enfin, miracle, elle toucha un mur. Le coin de la pièce dans lequel elle se réfugia du mieux qu’elle le pût, pleurant toutes les larmes de son corps. Que n’aurait-elle pas donné pour un peu de lumière ! Elle se sentait glisser dans la folie. Chaque bruit la faisait sursauter et pleurer d’avantage. Elle essayait de ne pas penser, de ne pas donner une forme aux créatures choses dans les ténèbres. Combien de temps avant qu’elles ne passent aux actes? Chaque seconde passée augmentait sa terreur. Laysa n’arrivait plus à respirer. L’air qui s’engouffrait avec difficulté dans sa gorge enserré produisait un râle à peine humain. Encore et encore, elle passait ses mains dans ses cheveux, sur son visage, dans son dos, griffant au passage la peau de son cou. Chaque muscle était tendu, près à bondir à la première impulsion, ses lèvres retroussées sur ses dents.  Elle ne tiendrait plus très longtemps dans cette position. Des mains invisibles serraient sur son crâne qui vrillait sous la douleur. Sa gorge brulait d’avoir trop crié, ses yeux d’avoir trop pleuré. Sa la peur la rongeait de l’intérieur et la rendrait bientôt plus folle qu’aucune torture physique ne l’aurait fait. Malgré elle, elle se leva et arpenta les murs, comptant ses pas jusqu’à revenir au coin de départ. La pièce faisait 30 pas de long sur 20 de large. Au passage, elle avait touché la porte, ce qui avait faillit la faire craquer. Son état de vide mental était bien précaire. Elle employait toute ses forces à ne rien penser. Ne rien penser pour ne pas sombrer. Si elle devait mourir dans cette pièce, elle ne voulait pas vivre ses derniers instants dans une terreur absolue.


 
ce que j'ai trouvé plus ou moins maladroit/difficile à lire (et éventuellement, une alternative) :
 
"de peur de ce qu’elle allait découvrir" = effrayée à l'idée de ce qu'elle pourrait découvrir.
"Elle força l’air à entrer dans sa bouche" = elle s'obligea à respirer
"Seule une respiration haletante qui arrêtait avant de recommencer dans une nouvelle direction" = je ne sais pas bien ce que tu veux évoquer avec cette phrase.
"elle passait ses mains dans ses cheveux" = elle se passait les mains dans les cheveux
"Au passage, elle avait touché la porte, ce qui avait faillit la faire craquer" = pourquoi une issue la ferait craquer ?
"Laysa courut derrière elle" = qui est "elle" ? la respiration ?
"Enfin, miracle, elle toucha un mur" = par chance, ses mains tendues dans l'obscurité rencontrèrent une surface planne.un mur.
 
 

n°18885697
Fitzal
Posté le 19-06-2009 à 17:20:55  profilanswer
 

malkus a écrit :


 
Tu peux effectivement regarder vers les synonymes, mais avoue que ça manque de classe. Et puis c'est un coup à se retrouver avec de faux synonymes, des mots dont la signification est identique ou proche, mais dont l'usage est à proscrire dans la situation où tu veux l'employer.
 
Un autre "conseil" : les adjectifs, c'est pas mal. Mais ça ne décrit rien ; l'aspect visuel est important, et quand on s'attache à décrire un endroit, c'est plus efficace de dire ce qui rend l'endroit lugubre, plutôt que de le désigner par cet adjectif. Ce sera aussi plus agréable de chercher, d'imaginer ce qui te passe par la tête à l'évocation d'une pièce "sombre", "froide"...
 
 :hello:


 
 
C'était un exemple, c'est valable pour tout. D'ailleurs, rechercher des synonymes, c'est justement pour ne pas avoir de mot qui ne conviennent pas, sinon ça n'a pas d'intérêt.

n°18894401
Ecriturede​l
Posté le 20-06-2009 à 04:48:56  profilanswer
 

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n°18955047
yaezakura
Posté le 25-06-2009 à 20:46:23  profilanswer
 

Wow! Pleins de nouveau que je ne connais pas =) , si ce n'est pas beau tout ceci ...Monsieur du Renard existe-il encore  ?Enfin bref, je post le brouillon ( je dis brouillon , alors que personne me soul sur l'orthographe ) .Voici donc une nouvelle histoire :                                                
Des mondes ?
 
Les arbres dansaient, écoutant les pensées des Humains. L’air pur et glacial, vint faire voleter les cheveux d’un homme en pleine réflexion :  
 
« Que suis-je en train de faire en ce moment même ? La vie serait-elle une suite de solutions infinies ? Le bien et le mal se réuniraient-ils ? » . Junai ouvrit les yeux. Son regard vert, avait quelque chose d’apeurer. Le garçon regarda le ciel, il était sombre, quoique dégagé. Une silhouette noir comme l’ébène s’approcha de lui. La forme devient nette et Junai pus discerner l’apparence d’un loup.  L’animal se lécha, en jetant des regards furieux. Il , compris enfin , d’où lui venait cette peur : des nuances de violets étaient autours de lui ,  et il flottait dans les airs . Si il lui arrivé tout ceci, c’était parce que il avait effectué un voyage astral,  autrement dit, il avait sortit l’âme de son corps. Le loup  haleter, sortant de sa bouche sa grande langue :
- Bonjour ! Dit le loup qui ne semblait ne pas en être un. Je t’observe souvent lors de tes méditations. Savait-tu qu’arriver aussi souvent à aller dans le monde, fabuleux qu’est l’astral, est quelque chose de rare. L’animal, se gratta la gorge, tout en effectuant des grognements d’extase. Comment t’appelle-tu ?  Junai ne répondit pas, un loup qui parler n’était pas chose courante. Voyant que le jeune homme pris longtemps à répondre,  il grogna. Ce qui fut sursauter le garçon, qui laissa échapper un  «  Ah » craintif. Le loup ricana. Soudain son apparence se changea en celle d’une personne vêtue de noir, dépourvue de membres, tel que les bras et les jambes. Il ne l’avait pas reconnut tout de suite, à cause de la forme  de loup qu’il avait adopter, mais maintenant il se rappeler bien de la forme ovale et blanche, du masque que porter l’esprit.  
 
 
- Tu ne reconnais pas ton maître spirituel ? Railla l’esprit. Junai baissa la tête, comme pour imiter une personne honteuse. Soudain le masque blanc changea et se transforma en un visage triste et peiné. Il était clair que quelque chose le contrarier. L’esprit regardait l’enveloppe charnelle de Junai , vue d’en haut elle semblé
morte.  
- L’homme aux cent victimes est réapparut, tu devrais être prudent ! Faire sortir son âme de son corps en pleine forêt est très dangereux. L’homme aux cent victimes, songeât-il , un homme qui aurait tué cent personnes en un jour, un fou furieux assoiffé de sang, choisissant ses victimes au hasard. Le maître du garçon lui jetait un regard furieux. L’esprit se racla la gorge :  
- Mon pays va mal. La guerre a commencé Junai devint livide, car aucune guerre n’avait été ( ?) mentionnée dans les médias :  
- D’où viens-tu ? Il haussa les épaules.  
- Veux-tu voir à quoi ressemble le début d’une guerre ? Mais je te préviens, ce que tu verras ne sera pas la véritable apparence des gens ni leur vrai prénom, ce ne sera pas non plus les vrais paysages. Car si par malheur tu venais à découvrir d’où je viens, tu entrerais alors dans mille ans de tourment. Avant même que Junai puisse répondre, avant même qu’il eu le temps de dire un simple « pourquoi » , l’esprit enleva son masque et en lieu et place d’un visage, se trouver un immense œil. Junai se sentit comme aspiré, le monde violet et transparent qu’était l’astral commencé à tourner, l’esprit ricana , son œil s’agrandissait, le monde disparut, et il se retrouva plongeait dans les souvenirs de son guide spirituel.  
 
 
Il faisait nuit noire, et l’aube ne serait pas là avant longtemps. Junai était dans une pièce glaciale, c’était l’heure ou, les ténèbres prenaient place et semaient  la terreur. Une horloge émettait des « tictac », munis de ses quatre aiguilles et indiquant l’heure qu’il faisait à l’Est et à l’Ouest , le garçon ne put s’empêcher de sourire, quand un oiseau jaune aux airs paniqués sortit de l’horloge en ouvrant son bec et en chantant :  
 
Il est vingt-huit heures au Sud et vingt neuf heure au Nord.  
Dans trois minutes, le soleil se lèvera au sud. Si vous vous situé à l’Est, il est l’heure de dormir. Quant à l’Ouest… L’oiseau ne pu terminer sa phrase, un vase remplis d’eau et contenant deux lys lui atterrirent dessus. Un homme possédant la carrure d’un roi, venait de jeter le pot à fleur. Junai comprit tout de suite qu’il s’agissait de l’Esprit, grâce au masque blanc qu’il portait. Le cerveau en ébullition, il regarda se qui allait se passer par la suite, avide de comprendre, la situation.  
Un homme ouvrit violemment la porte en Ebène.  
- Maî…Maître Tomoro, une lettre vient d’arriver. Le coursier lui tendit une enveloppe, puis détala aussi vite qu’il fut venu. L’esprit qui avait pour nom Tomoro s’assit dans un fauteuil, puis ouvrit la lettre en prenant une grande inspiration. Son visage était perlé de sueur. Junai s’approcha afin de voir ce que contenait la lettre :  
 
 
Moi brillant fils de l’aurore, vous salue. Mes humble respect mon roi. Je suis dans la forêt de Navarone, à la frontière de notre monde. Il était bel est bien vrai qu’il existait une faille, cette brèche conduit à un autre monde, après trois cent ans d’absence je reviens enfin. J’ai découvert des choses dont nous ne soupçonnant même pas l’existence. Actuellement il y avait dans les archives seulement trois mondes parallèles. Des millions... non des milliers, serait le thermes … En trois cent ans d’exploration je n’en ai visité que vingt. Si j’ai quitté ma vie d’aventurier, c’est pour vous prévenir que d’ici cinq ans, il y aura une guerre. Ne prenez pas mes paroles à la légère.  
 
La guerre des mondes, c’est le nom que lui donne les habitants de Nâtir ou encore l’apocalypse comme le diraient les Azumesse. Je sais que celui qui a déclenché tout cela est une personne renié de notre espèce, qui as crée un monde et qui tient à être le seul Dieu si je puis dire. Il s’infiltre dans les mondes parallèles, et y joue le jeu de …  
 
 
D’un coup, Junai fut comme téléporté, dans un autre instant de vie de son guide.  
Cette fois , il n’était plus du tout dans une pièce mais dehors. Tomoro était en train de parler à son peuple :  
 
- La guerre des mondes a commencé. Toute l’assemblée eut un grand sourire. Ne serait-il pas temps de prendre les armes à cette événement tant attendu ? A côté du roi se tenait une personne aux airs sérieux, le brillant fils de l’aurore, en déduisit Junai. Et encore une fois, le jeune homme fut transporté dans un souvenir de Tomoro. L’esprit était assis par terre, il jeta une pièce en l’air « pile, je le questionne, face je ne le questionne pas », la pièce atterrit sur pile. Tomoro prit une profonde inspiration et regarda en direction de Junai, ce qui lui parut étrange, car jusque là il semblait invisible.  
- Mon ami, lui dit l’esprit en le serrant dans ses bras. Nous ,nous reverrons pas de sitôt, mais ne t’inquiète pas, tout est lié, et tout sentier, aussi vaste soit-il, mène au même endroit.  
 
                                                                                           
Sacha Taiser  
   
 
 
 
Junai sortit de sa méditation, il était triste. Jusque là, l’esprit avait été son seul ami, même si il ne l’avait vu que quelques fois. Le jeune homme se leva et alla se promener, dans la forêt dans lequel il avait effectué son voyage astral. Le chemin qu’il prit, contourner  le pied d’une colline, c’était un paysage d’herbe ou le silence trôné, hormis les oiseaux qui chantaient, et le vent qui dansait. L’odeur des fleurs se répandait dans l’air, et les arbres semblaient éviter la venue du marcheur, se penchant du côté opposé, cachant une plainte incompréhensible. Junai était tout simplement triste, le visage blême, et la tête basse, il se demandait ce que Tomoro entendait par « Des mondes » . Il ne pouvait pas y avoir plusieurs mondes après tout. C’était tout bonnement impossible. Il passa une main dans ses cheveux noirs. Qu’est ce que l’esprit avait essayé de lui faire comprendre, par cette vision ? Hormis le fait qu’ils se reverraient  dans très longtemps. « La guerre des mondes a commencé », peut-être que mon espèce à toujours étaient égoïste, au point de croire qu’il était le seul monde existant. Ou alors la peur d’y penser ? Junai ramassa une brindille d’herbe et se la fixa entre les dents. Un goût amer lui envahi la bouche, d’ailleurs l’esprit lui avait bien dit que ce ne serait pas les vrais paysages, ni les vrais visages des gens ? Dans ce cas, à quoi servait cette horloge qui indiqué l’heure des points cardinaux? En pleine réflexion intérieure, le garçon ne remarqua pas qu’il fit détaler un lapin. Et ce fils de l’Aurore, comment se fait-il qu’il ait vécu plus de trois cent ans ? Junai se tapa sur la main, l’air convaincu de son jugement, et déclara :  
- J’ai trouvé, c’est un test, pour voir si je peu croire à n’importe quoi, il teste ma confiance. Un sourire s’afficha sur son visage, pendant quelques secondes, mais il comprit vite que ce ne pouvait être ça.  
- Vous , vous êtes perdu ? Intervint une vois .  
- Non , non merci , sa va aller . Répondit-il  
 
                                                         
Toute remarque traitant sur mon orthographe non corrigé  sera inutile =) , je veut savoir surtout si vous comprenez l'histoire .
 
 
Youna .
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
                                         
 
 
 

n°18971445
Ecriturede​l
Posté le 26-06-2009 à 22:30:05  profilanswer
 

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n°18974812
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 27-06-2009 à 03:25:09  profilanswer
 

Bon voilà, on va suivre la mode : je souligne en rouge ce que je n'aime pas (ou ce qui devrait être enlever) ;)  
Ce que j'en pense en bleu... Ce que j'ajouterais (ou modiefirais) en vert
 
 
Les arbres dansaient, écoutant les pensées des Humains. on a l'impression que les narrateurs de ton histoire seront les arbres L’air pur et glacial, vint faire voleter les cheveux d’un garçon en pleine réflexion.
« Que suis-je en train de faire en ce moment même ? La vie serait-elle une suite de solutions infinies ? Le bien et le mal se réuniraient-ils ? » . Junai ouvrit les yeux. Son regard vert, avait quelque chose d’apeurer. Le garçon regarda le ciel, : celui-ci était sombre, quoique dégagé. Une silhouette noir comme l’ébène se détacha de l'horizon. La forme devient nette et Junai pus discerner l’apparence d’un loup.  L’animal se lécha, pourquoi diable se lécherait-il ? en jetant des regards furieux. Il , compris enfin , d’où lui venait cette peur : des nuances de violets étaient autours de lui ,  et il flottait dans les airs il a peur à cause du violet? Pas à cause du loup? Ce n'est pas clair. Si il lui arrivé tout ceci, c’était parce que il avait effectué un voyage astral,  autrement dit, il avait sortit l’âme de son corps (formulation boiteuse). Le loup  haleter, sortant de sa bouche sa grande langue :
- Bonjour ! Dit le loup qui ne semblait ne pas en être un pas nécéssaire: on avait comprit lorsque le loup avait dit bonjour. Je t’observe souvent lors de tes méditations. Savait-tu qu’arriver aussi souvent à aller dans le monde, fabuleux qu’est l’astral, est quelque chose de rare. reformule ta phrase autrement... je ne suis pas sûre de comprendre L’animal, se gratta la gorge, tout en effectuant des grognements d’extase.  
-Comment t’appelle-tu ? demanda la créature Junai ne répondit pas, un loup qui parler n’était pas chose courante. cela n'explique pas pourquoi il ne lui répond pas ! Voyant que le jeune homme tardait à répondre,  il grogna de frustration. Cela fit sursauter le garçon, qui laissa échapper un  «  Ah » craintif. Le loup ricana. Soudain son apparence se changea en celle d’une personne vêtue de noir, dépourvue de membres, tel que les bras et les jambes pas besoin de cette précision Il ne l’avait pas reconnut tout de suite, à cause de la forme  de loup qu’il avait adopter, mais maintenant il reconnaissait bien la forme ovale et blanche, du masque que porter l’esprit.  
 
 
Je n'ai que lu et corrigé que le premier paragraphe, cela devenait trop long. Jusqu'ici, je ne sais pas où ton histoire s'en va.
Je sais que ton histoire n'est qu'un brouillon, mais quand même...
Essaye de conjuguer tes verbes plutôt que de les laisser à l'infinitif!  
Quelques problèmes avec les virgules aussi  ;)  
 
Je reconnais avoir été sévère... Ton texte présente beaucoup de lacunes, mais il n'est pas à jetter pour autant.
Rends ton histoire plus claire, introduit mieux tes personnages et tout devrait être parfait !
 
Becca


Message édité par Becca11 le 27-06-2009 à 03:27:30

---------------
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
n°18977038
yaezakura
Posté le 27-06-2009 à 14:31:51  profilanswer
 

Ecrituredel a écrit :

Citation :

je dis brouillon , alors que personne me soul sur l'orthographe

 

je dis brouillon , alors que personne me soule sur l'orthographe  :D c'était trop tentant, désolé...

 

... et là il n'est pas question d'orthographe, mais de grammaire :sarcastic:


Ah! XD , rien de grave qui tente rien n'a rien , c'est juste que je suis dyslexique :/

 

Je reconnais avoir été sévère... Ton texte présente beaucoup de lacunes, mais il n'est pas à jetter pour autant.
Rends ton histoire plus claire, introduit mieux tes personnages et tout devrait être parfait !  

 

Yosha ==> Becca(sine) , merci de ton aide , je vais retravailler le début ! Je n'arrive pas à faire de la description ....

Message cité 1 fois
Message édité par yaezakura le 27-06-2009 à 14:33:35
n°18978118
Ecriturede​l
Posté le 27-06-2009 à 16:54:02  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°18978419
yaezakura
Posté le 27-06-2009 à 17:34:41  profilanswer
 

Bin logiquement il parle à moi ... Quoi que non =_= , le " tout devrait être parfait" ne peut pas s'adresser à moi ... ^^

n°18982796
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 28-06-2009 à 01:33:34  profilanswer
 

yaezakura a écrit :

Bin logiquement il parle à moi ... Quoi que non =_= , le " tout devrait être parfait" ne peut pas s'adresser à moi ... ^^


Pour éviter toute confusion...
 
Je suis une fille  ;)  


---------------
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
n°18984608
yaezakura
Posté le 28-06-2009 à 12:36:17  profilanswer
 

Désoler ! Donc bon, tu parlait à Ecriture ?  

n°18985587
Ecriturede​l
Posté le 28-06-2009 à 15:04:57  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°18985692
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 28-06-2009 à 15:25:04  profilanswer
 

Reprise du message de Yaekazura, tel qu'il aurait du être...

yaezakura a écrit :

Ah! XD , rien de grave qui tente rien n'a rien , c'est juste que je suis dyslexique :/


Citation :

Becca11 à écrit (en parlant du texte de Yaezakura)   Je reconnais avoir été sévère... Ton texte présente beaucoup de lacunes, mais il n'est pas à jetter pour autant.
Rends ton histoire plus claire, introduit mieux tes personnages et tout devrait être parfait !  


Dans ce paragraphe, j'écrivais à propos du texte de Yaekazura.
Donc, non, Écriture, il ne s'addressait pas à toi. Il reprenait une partie de ma critique.
 
Voilà! J'espère que tout le monde a comprit et qu'on n'en parlera plus ! :sarcastic:


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À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
n°18985804
yadae365
Posté le 28-06-2009 à 15:47:04  profilanswer
 


 
BOF.
On comprends ton histoire pas de problème.  
mais il y a vraiment beaucoup de travail pour la rendre accrocheuse. Je corrige un autre paragraphe que celui de Becca ou je te mets en rouge ce qui n'est pas genial.  
 
- Tu ne reconnais pas ton maître spirituel ? Railla l’esprit. Junai baissa la tête, comme pour imiter une personne honteuse. Soudain le masque blanc changea et se transforma en un visage triste et peiné. Il était clair que quelque chose le contrarier. L’esprit regardait l’enveloppe charnelle de Junai , vue d’en haut elle semblé
morte.  
- L’homme aux cent victimes est réapparut, tu devrais être prudent ! Faire sortir son âme de son corps en pleine forêt est très dangereux. L’homme aux cent victimes, songeât-il , un homme qui aurait tué cent personnes en un jour, un fou furieux assoiffé de sang, choisissant ses victimes au hasard. Le maître du garçon lui jetait un regard furieux. L’esprit se racla la gorge :  
- Mon pays va mal. La guerre a commencé Junai devint livide, car aucune guerre n’avait été ( ?) mentionnée dans les médias :  
- D’où viens-tu ? Il haussa les épaules.  
- Veux-tu voir à quoi ressemble le début d’une guerre ? Mais je te préviens, ce que tu verras ne sera pas la véritable apparence des gens ni leur vrai prénom, ce ne sera pas non plus les vrais paysages. Car si par malheur tu venais à découvrir d’où je viens, tu entrerais alors dans mille ans de tourment. Avant même que Junai puisse répondre, avant même qu’il eu le temps de dire un simple « pourquoi » , l’esprit enleva son masque et en lieu et place d’un visage, se trouver un immense œil. Junai se sentit comme aspiré, le monde violet et transparent qu’était l’astral commencé à tourner, l’esprit ricana , son œil s’agrandissait, le monde disparut, et il se retrouva plongeait dans les souvenirs de son guide spirituel.  
 
 
Il faisait nuit noire, et l’aube ne serait pas là avant longtemps. Junai était dans une pièce glaciale, c’était l’heure ou, les ténèbres prenaient place et semaient  la terreur. Une horloge émettait des « tictac », munis de ses quatre aiguilles et indiquant l’heure qu’il faisait à l’Est et à l’Ouest , le garçon ne put s’empêcher de sourire, quand un oiseau jaune aux airs paniqués sortit de l’horloge en ouvrant son bec et en chantant :  
 
Il est vingt-huit heures au Sud et vingt neuf heure au Nord.  
Dans trois minutes, le soleil se lèvera au sud. Si vous vous situé à l’Est, il est l’heure de dormir. Quant à l’Ouest… L’oiseau ne pu terminer sa phrase, un vase remplis d’eau et contenant deux lys lui atterrirent dessus. Un homme :pfff: possédant la carrure d’un roi, venait de jeter le pot à fleur. Junai comprit tout de suite qu’il s’agissait de l’Esprit,  
 
La j'arrête ...
bon courage pour continuer
 

n°18990818
daxter621
Posté le 29-06-2009 à 00:09:34  profilanswer
 

Bonjour à tous, je suis nouveau parmi vous (et je me suis d'ailleurs trompé d'endroit pour poster tout à l'heure )et me permet de poster un début de fantasy à soumettre à vos critiques. J'espère que je fais les choses dans les règles, auquel cas, n'hésitez pas à supprimer le poste. Il est difficile de garder une motivation constante dans la rédaction si l'on ne reçoit aucune critique ou encouragement. C'est pour cette raison que je poste aujourd'hui. Je vous demande si vous avez la foi de lire ce qui suit de n'émmettre aucune réserve quant à votre opinion.  
 
Merci d'avance  
 
 
          C’était une soirée douce et froide comme la mort. La neige soumettait la végétation à sa volonté. Chaque branche, feuille ou brin d’herbe était éclipsé par l’omniprésence du Tyran blanc et l’ensemble inspirait une crainte mêlée de respect.  Dans cette partie du monde, le froid et la glace règnent en maître, la neige y est présente chaque jour de l’année et le soleil n’ose jamais se montrer. Ce soir là, une lune seulement faisait son apparition, la seconde, sans doute éclipsée pour une quelconque raison, brillait par son absence. La luminosité astrale, habituellement suffisante, était donc réduite à de simples reflets répétés encore et encore dans les glaces éternelles.  
           Le garçon courait. L’air glacé entrait et sortait de ses poumons à un rythme effréné. Le froid lui tailladait la peau tel des milliers de dagues, avant de la rendre ensuite insensible. Ses bottes en peau était trempée et la douleur du gel qui tout d’abord le brulait avait ensuite disparu. C’était mauvais signe. Quelques minutes de plus dans cet hiver infernal et il commencerait à avoir sommeil. Il ne devait s’arrêter sous aucun prétexte, auquel cas il serait perdu. Des entailles ne tardèrent pas à apparaitre aux phalanges de ses mains et accéléraient le processus. Son corps devenait fontaine de douleur. Bientôt, il ne souffrirait plus. Le remède serait le mal. Le froid finirait par engourdir ses membres, lui ôtant toute idée de douleur, mais sa volonté faiblirait, il le savait. Le Tyran qui l’éprouvait physiquement ne s’attaquait pas uniquement à son corps, il l’atteindrait  ensuite au plus profond de son âme pour lui infliger une blessure mortelle. Lentement, le désespoir le rongeait. Pourtant il savait que cela se passerait ainsi ! Mais c’était incontrôlable. Le feu de la peur qui avait pris en lui se propageait, et alimentait l’incendie de son désespoir.  
           C’est alors qu’il le vit, et le temps s’arrêta. Le grizzli, il ne savait par quel miracle, ne l’avait pas entendu arriver. Il se déplaçait en humant l’air, et respirait profondément avec un tel bruit que l’on aurait dit un grognement continu. Si la bête ne l’avait point vu ni entendu, elle pouvait néanmoins le sentir. Le temps reprit son cour et le garçon se mit à réfléchir, surpassant sa peur. Il se déplaça avec prudence, et s’efforça de se positionner telle que le vent, vecteur de son odeur, ne puisse trahir sa présence. Jamais ses pas n’étaient apparut si lourds et maladroits. Chaque bruit semblait menaçant, du grincement infime de ses chausses au frôlement insistant de sa tunique. Comment puis-je faire un tel vacarme ? Pourtant, le grizzli ne l’entendit pas, et son odeur lui était maintenant inaccessible. Il ne pouvait plus qu’attendre le départ de la bête. C’était la seule chose à faire. La tension commençait à retomber et il eut sommeil. Le Tyran revenait le hanter. Il perdait trop de temps.  
            Le froid s’attaquait maintenant à sa conscience. Il allait mourir. Il voulut s’allonger mais ne le fit pas. C’était combattre ou mourir.  Le Grizzli commença alors à se déplacer et les reflets occasionnés par la neige et la glace perturbaient sa notion des distances. Par moment, la bête semblait invisible dans le clair-obscur et son ombre se matérialisait dans la nuit comme animée d’une volonté propre. Son jugement était altéré et il le savait. Il devait se concentrer. Il l’entrevit dans un tableau en noir et blanc où seuls deux yeux jaunes transparaissaient. Il les fixa, puis les yeux disparurent et se fondirent dans l’obscurité. Les ténèbres l’envahirent et pour lui, la température chuta de nouveau. Jamais le Tyran n’avait été si impitoyable. Une bête si monstrueuse peut elle disparaître ainsi sans laisser de traces ? Les battements de son cœur se changèrent en un écho si intense et assourdissant qu’il eut peur que la bête ne l’entende et ne le repère. Il se demandait combien de temps s’était écoulé. Une seconde ? Une heure ? Il attendit encore et encore. Sa vision se troubla.  Il perdait la notion du temps, et pendant un moment oublia le grizzli. Il se dit qu’il avait sommeil. Le sol neigeux lui lançait une invitation au repos éternel. S’il l’acceptait, tout serait terminé, absolument tout. Il n’était plus qu’un amas de chair insensible. Une voix muette hurla en lui. On aurait dit un avertissement. Cela n’avait plus aucune importance.  La seule chose qu’il désirait maintenant était de s’allonger puis dormir. Puis vint un bruit. Un craquement. D’où cela provenait-il ? Son regard descendit le long de son gilet de cuir, parcourut son pantalon en peau puis dévisagea une branche brisée sous son pied. Alors il se rappela de tout. Mais c’était trop tard. Le Grizzli émergea des ténèbres.  
            La bave s’écoulait de sa gueule, et ses yeux brillaient de colère lorsqu’il avança lentement vers sa proie D’après ce regard, la bête n’avait pas mangé depuis un bon moment et du haut de ses trois mètre, toute résistance était inutile. Rare était ceux qui survivait à un affrontement contre pareil créature, et il ne serait sans doute pas de ceux là. Le garçon savait que le froid et l’usure avait eut raison de lui bien avant cette rencontre. C’était perdu d’avance. Son couteau se retrouva dans sa main sans même qu’il puisse se souvenir l’avoir sorti. L’instinct l’emporta sur la raison mais ses forces l’avait quitté trop tôt, il ne ferait pas long feu. Une lame se révèlerait aussi dérisoire qu’une brindille dans la main d’un nouveau-né. Alors tout s’enchaina et le chaos s’abattit.  
          Le grizzli se redressa, poussa un hurlement titanesque qui s’éternisa, avant de mourir dans un râle. Ses deux pattes avant heurtèrent le sol avec violence dans un vacarme sourd puis, il chargea de toute sa masse. Une avalanche de muscles, de griffes et de crocs, s’abattit tel le tonnerre sur un arbre impuissant, condamné à périr en silence et contemplant sa déchéance. Et il était l’arbre. La patte vola vers son visage.  
           Pour le jeune homme, la scène se déroulait au ralentit, et la peur le clouait sur place. Ce qu’il voyait, ce n’était pas un grizzli qui chargeait vers lui, mais la mort elle même. Sa mort. Un voile tomba sur ses yeux. Son être tout entier s’effondra et sombra. Tout n’avait plus aucune importance. De toute façon, il était déjà mort. Le grizzli ne ferait que finir le travail, il n’était que le sbire du Tyran et s’appliquerait dans sa tache, c’était certain. Avec un peu de chance, ce serait rapide et il ne sentirait rien.  
           Le couteau s’interposa entre la griffe et lui. Que faisait ce canif ridicule à cet endroit ? Le choc fut d’une violence inouï, tel que son corps lui-même fut projeté comme une poupée de chiffon inarticulé. En un instant, il n’était plus qu’un amas de chairs ensanglantées, et son bras, prenant une étrange teinte pourpre, était la douleur personnifiée. Le gel qui engourdissait ses membres avait aussi ses limites, et elles étaient maintenant dépassées. Le sang coulait librement sur la neige et tachait le sol de son impureté. Le tableau autrefois pâle prenait une teinte macabre. La scène était à la fois fascinante et effrayante. Son corps s’était écrasé en prenant une position sordide, la neige rouge l’enveloppant d’une aura réconfortante pour son voyage prochain au royaume des morts.  
         Il comprit qu’il avait tenté de se protéger. Quelle arrogance ! Il se demanda si le grizzli riait au fond de lui, du petit humain qui avait osé tenter de lui résister, à lui, le prédateur le plus dangereux de la région, le roi de cette forêt.


Message édité par daxter621 le 29-06-2009 à 00:53:18
n°18992634
Loel
Posté le 29-06-2009 à 10:23:59  profilanswer
 

Ouah... ça donne envie de savoir la suite!!!
Mais ça me rappelle quand même un peu "Les chroniques des temps obscurs". Tu sais avec l'ours possédé par les démons qui poursuit Torak.
Mais je me sens vraiment dans l'action quand je lis ton texte. A part quelques fautes, je trouve ça bien. Tu as déjà écrit la suite ?

n°18992827
Loel
Posté le 29-06-2009 à 10:39:35  profilanswer
 

Dexter621, est-ce que tu pourrais en dire peut-être davantage sur le Tyran blanc ?

n°18993381
malkus
Posté le 29-06-2009 à 11:28:25  profilanswer
 

 
 
          C’était une soirée douce et froide comme la mort. La neige soumettait la végétation à sa volonté il faudrait que tu précises davantage ta pensée, ou que tu évites cette image assez incongrue ; c'est incorrect de désigner la neige comme détentrice d'une volonté. Chaque branche, feuille ou brin d’herbe était éclipsé par l’omniprésence du Tyran blanc et l’ensemble inspirait une crainte mêlée de respect pourquoi pas, mais désigner la neige comme "Tyran blanc" en appelle à une poétisation un peu "casse gueule". C'est un peu "trop". Tu continues sur la personnification de la neige, en disant qu'elle impose la crainte et le respect : c'est un peu forcer les choses. Tu pourrais suggérer ces choses, sans les dire explicitement.  Dans cette partie du monde, le froid et la glace règnent en maître, la neige y est présente chaque jour de l’année et le soleil n’ose jamais se montrer concordance des temps ? Ta phrase au présent est incorrecte. Ce soir là, une lune seulement faisait son apparition, la seconde, sans doute éclipsée pour une quelconque raison, brillait par son absence oui, tu joues involontairement ou pas sur les mots ; on comprends, mais essaye de faire attention à ces oppositions qui, si elles ne se contredisent pas véritablement au niveau du sens, restent en revanche caractérisées par un non-sens au niveau des mots. Ici, tu t'en sors bien cela dit, mais disons que ce n'est pas du plus bel effet, à moins qu'il ne s'agisse d'un trait d'esprit . La luminosité astrale, habituellement suffisante, était donc réduite à de simples reflets répétés encore et encore dans les glaces éternelles encore et encore, bof...trouve une façon de nous le présenter visuellement, où tes mots décriraient vraiment ce qui est à voir ici.  
           Le garçon courait. L’air glacé entrait et sortait de ses poumons à un rythme effréné. Le froid lui tailladait la peau tel des milliers de dagues, avant de la rendre ensuite insensible inutile ici, ou bien à employer dans une phrase plus longue, séparée par exemple, qui affirmerait l'état dans lequel le froid l'a mis. Ici, tu exposes le fait et passe aux conséquences dans le même souffle, ce qui rend l'information inutile, et nous empêche de situer l'évènement au niveau du temps : combien de temps justement, cela a-t-il pris ? la douleur est arrivée immédiatement ? Ce ne sont que des exemples, bien sur . Ses bottes en peau était trempées et la douleur du gel qui tout d’abord le brulait avait ensuite disparu tout d'abord, et ensuite dans la même phrase ; un peu lourd, et pose deux horizons temporels bien distincts dans la même phrase, ce qui est le plus gênant. Il est possible d'énoncer des actes,^puis des conséquences dans une même phrase, mais il faut faire attention à ta formulation alors, et ne pas utiliser de marqueurs temporels de façon aussi rapprochée . C’était mauvais signe. Quelques minutes de plus dans cet hiver infernal et il commencerait à avoir sommeil. Il ne devait s’arrêter sous aucun prétexte, auquel cas il serait perdu. Des entailles ne tardèrent pas à apparaitre aux phalanges de ses mains et accéléraient le processus quel processus ? Le plus gênant, c'est que tu fais beaucoup de redites ici ; je sais de quoi tu parles, mais ta façon de progresser dans ta narration est très redondante. L'idée de la blessure, du froid est perpétuelle, mais essaye de grouper plus "efficacement" toute cette partie, afin d'éviter cette impression de répétition. Ici, tu as tellement insisté sur l'idée du déclin du corps de ton personnage, que tu es forcé d'utiliser un synonyme peu habile, comme processus, qui n'appartient pas à l'univers décrit, et surtout pas à son champ lexical. Son corps devenait fontaine de douleur. Bientôt, il ne souffrirait plus. Le remède serait le mal. Le froid finirait par engourdir ses membres, lui ôtant toute idée de douleur, mais sa volonté faiblirait, il le savait. Le Tyran qui l’éprouvait physiquement ne s’attaquait pas uniquement à son corps, il l’atteindrait  ensuite au plus profond de son âme pour lui infliger une blessure mortelle. Lentement, le désespoir le rongeait. Pourtant il savait que cela se passerait ainsi ! Mais c’était incontrôlable. Le feu de la peur qui avait pris en lui se propageait, et alimentait l’incendie de son désespoir. en relisant, tu verras que c'est la même information que tu fais passer. Tu veux sûrement donner une intensité dramatique à la scène, mais le "trop" tue cette intensité.
           C’est alors qu’il le vit, et le temps s’arrêta. Le grizzli, il ne savait par quel miracle, ne l’avait pas entendu arriver. Il se déplaçait en humant l’air, et respirait profondément avec un tel bruit que l’on aurait dit un grognement continu. Si la bête ne l’avait point vu ni entendu, elle pouvait néanmoins le sentir. Le temps reprit son cours tu invoques une image pour nous dire que l'espace d'un instant, le temps s'est comme arrêté ; mais il est inutile de nous dire qu'il a repris son cours. C'est comme si tu affirmais que ce temps arrêté s'était vraiment arrêté, et que par souci de réalisme, tu pensais à l'indiquer : "le temps reprit son cours...". Ce n'est pas le cas ; tu as utilisé une image qui a fait son travail dans ta narration, et tu peux maintenant la laisser derrière, et nous rappeler, si tu le souhaites, que le temps a "repris", mais de façon indirecte, sans le dire explicitement... et le garçon se mit à réfléchir, surpassant sa peur. Il se déplaça avec prudence, et s’efforça de se positionner de façon telle que le vent, vecteur de son odeur même chose, le mot vecteur convoque des notions étrangères (je présume) à ton monde, et ne trouve pas sa place dans l'univers que tu dépeins. utilise des mots plus adaptés, ne puisse trahir sa présence. Jamais ses pas n’étaient apparut apparus si lourds et maladroits. Chaque bruit semblait menaçant, du grincement des chausses, ça grince vraiment ? infime de ses chausses au frôlement insistant de sa tunique. Comment puis-je faire un tel vacarme ? Pourtant, le grizzli ne l’entendit pas, et son odeur lui était maintenant inaccessible. Il ne pouvait plus qu’attendre le départ de la bête. C’était la seule chose à faire. La tension commençait à retomber et il eut sommeil. Le Tyran revenait le hanter. Il perdait trop de temps.  
            Le froid s’attaquait maintenant à sa conscience. Il allait mourir c'est une pensée, à l'instant ? pas très clair . Il voulut s’allonger mais ne le fit pas. C’était combattre ou mourir.  Le Grizzli commença alors à se déplacer et les reflets occasionnés occasionnés ne convient pas très bien par la neige et la glace perturbaient sa notion des distances. Par moment, la bête semblait invisible dans le clair-obscur et son ombre ici, le mot ombre n'en désigne pas vraiment une ; mais son emploi et l'image qui en résulte appartient à un registre un peu trop obscur ; on ne saisit pas trop si c'est une hallucination, ou bien une transcription poétique de la situation par l'auteur ; ce n'est pas très clair  se matérialisait dans la nuit comme animée d’une volonté propre. Son jugement était altéré et il le savait voilà donc une explication , mais elle n'efface pas le sentiment un peu confus éprouvé à la lecture de la pharse précédente . Il devait se concentrer. Il l’entrevit dans un tableau en noir et blanc où seuls deux yeux jaunes transparaissaient. Il les fixa, puis les yeux disparurent et se fondirent dans l’obscurité c'est une idée ;il se concentre sur un point, tente de faire le vide. Toutefois, veille à ne pas obscurcir la situation par des images trop insolites. Tu évoques un tableau, voilà qui est plutôt étrange ; le mot cherche à nous expliquer ce qui se passe dans l'esprit du jeune homme. Cherche avec précison ce qu'est ce tableau. Une impression figée, un isolement sensoriel pour l''aider à repérer l'ours ? Quand tu l'as trouvé, essaye de le décrire autrement, même simplement, plutôt que par ce procédé, qui ne nous aide pas à bien comprendre, ni à visualiser . Les ténèbres l’envahirent et pour lui, la température chuta de nouveau. Jamais le Tyran n’avait été si impitoyable. Une bête si monstrueuse peut elle disparaître ainsi sans laisser de traces ? Les battements de son cœur se changèrent en un écho si intense et assourdissant qu’il eut peur que la bête ne l’entende et ne le repère. Il se demandait combien de temps s’était écoulé. Une seconde ? Une heure ? Il attendit encore et encore. Sa vision se troubla.  Il perdait la notion du temps tu te répètes ici, et pendant un moment oublia le grizzli. Il se dit qu’il avait sommeil. Le sol neigeux lui lançait une invitation au repos éternel. S’il l’acceptait, tout serait terminé, absolument tout. Il n’était plus qu’un amas de chair insensible. Une voix muette hurla en lui. On aurait dit un avertissement. Cela n’avait plus aucune importance.  La seule chose qu’il désirait maintenant était de s’allonger puis dormir. Puis vint un bruit. Un craquement. D’où cela provenait-il ? Son regard descendit le long de son gilet de cuir, parcourut son pantalon en peau puis dévisagea une branche brisée sous son pied. Alors il se rappela de tout. Mais c’était trop tard. Le Grizzli émergea des ténèbres.  
            La bave s’écoulait de sa gueule, et ses yeux brillaient de colère lorsqu’il avança lentement vers sa proie D’après ce regard, la bête n’avait pas mangé depuis un bon moment et du haut de ses trois mètre, toute résistance était inutile. Rare était ceux qui survivaient à un affrontement contre pareille créature, et il ne serait sans doute pas de ceux là. Le garçon savait que le froid et l’usure avait eut raison de lui bien avant cette rencontre. C’était perdu d’avance. Son couteau se retrouva dans sa main sans même qu’il puisse se souvenir l’avoir sorti. L’instinct l’emporta sur la raison mais ses forces l’avait quitté trop tôt, il ne ferait pas long feu. Une lame se révèlerait aussi dérisoire qu’une brindille dans la main d’un nouveau-né tu as déjà suffisamment insisté sur cet aspect des choses. Alors tout s’enchaina et le chaos s’abattit ta phrase est incomplète ; "un" chaos ne peut que s'abattre sur quelque chose.  
          Le grizzli se redressa, poussa un hurlement titanesque qui s’éternisa, avant de mourir dans un râle. Ses deux pattes avant heurtèrent le sol avec violence dans un vacarme sourd puis, il chargea de toute sa masse. Une avalanche de muscles, de griffes et de crocs, s’abattit tel le tonnerre sur un arbre impuissant, condamné à périr en silence et contemplant sa déchéance. Et il était l’arbre idée de distanciation quant à ce qui lui arrive ; c'est pas mal, mais comme d'habitude, fait attention, car cette association entre un arbre et un homme n'est pas évidente, peu importe qu'il s'agisse d'une image. La patte vola vers son visage.  
           Pour le jeune homme, la scène se déroulait au ralentit, et la peur le clouait sur place. Ce qu’il voyait, ce n’était pas un grizzli qui chargeait vers lui, mais la mort elle même. Sa mort. Un voile tomba sur ses yeux. Son être tout entier s’effondra et sombra 2 phrases qui expriment sensiblement la même chose, et tu perds en rythme en t'y éternisant. Tout n’avait plus aucune importance. De toute façon, il était déjà mort. Le grizzli ne ferait que finir le travail, il n’était que le sbire du Tyran et s’appliquerait dans sa tache, c’était certain. Avec un peu de chance, ce serait rapide et il ne sentirait rien.  
           Le couteau s’interposa entre la griffe et lui. Que faisait ce canif ridicule à cet endroit ? là c'est un peu trop, cette idée qu'il est inconscient du moindre de ses gestes. de plus, j'ai cru qu'on venait à son secours Le choc fut d’une violence inouï, tel que son corps lui-même fut projeté comment ça projeté ? Je ne comprends pas... comme une poupée de chiffon inarticulée. En un instant, il n’était plus qu’un amas de chairs ensanglantées, et son bras, prenant une étrange teinte pourpre, était la douleur personnifiée. Le gel qui engourdissait ses membres avait aussi ses limites, et elles étaient maintenant dépassées pour comprendre la 2ème partie de la pharse, il faut comprendre ton sous entendu : le gel avait "gelé" le bras jusqu'au sang...c'est un peu tiré par les cheveux. Le sang coulait librement sur la neige et tachait le sol de son impureté. Le tableau autrefois pâle prenait une teinte macabre. La scène était à la fois fascinante et effrayante. Son corps s’était écrasé en prenant une position sordide, la neige rouge l’enveloppant d’une aura réconfortante pour son voyage prochain au royaume des morts.  
         Il comprit qu’il avait tenté de se protéger. Quelle arrogance ! Il se demanda si le grizzli riait au fond de lui, du petit humain qui avait osé tenter de lui résister, à lui, le prédateur le plus dangereux de la région, le roi de cette forêt.
 
 
 
C'est un texte plutôt bien pensé ; le problème viendrait de la forme...pour le reste, tu as suffisamment d'idées pour faire vivre tout ça, et à ce sujet, tu t'en tires plutôt bien.
Essaye de penser au rythme ; tes phrases en elles-même ne sont pas saccadées, c'est pas mal. Mais je pense au rythme de ta narration, qui, à force de se répéter, de tourner en rond parfois, perd en intensité...
 
 
En espérant que tout cela pourra t'aider...si tu veux plus de précisions, n'hésite pas...!
Bon courage pour la suite, et à bientôt !
 :hello:  


Message édité par malkus le 29-06-2009 à 16:33:33
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