G-pady-D a écrit :
Il y a sur Terre des silences, des moments d'absolue froideur J’aurais dit «de froideur absolue» du bruit, où se mêlent des nuances d'angoisse et de calme, de malaise et d'insouciance. Mais ces moments ne m'attirent guère. Comme ces moments que le condamné à mort repousse incessamment en marchant à l'encontre de sa triste fin, ces moments qui sont si gênants: ici, gênant est employé comme un adjectif qualificatif pour deux personnes seules dans une pièce, ne savant plus quoi dire, ni quoi faire, se trouvant ainsi contraintes: tu t’emmêles les pinceaux avec cette phrase un peu longue à mon sens d'écouter le silence de l'autre et espérant qu'un événement surnaturel puisse arriver au plus vite pour briser le mutisme tu emploies un synonyme afin de ne pas faire de répétition mais la tournure de la phrase est trop complexe surtout qu’elle exprime une seule idée, celle du silence pesant dans la pièce régnant dans la pièce. Enfin ces moments de silence complet dans la nuit, poussant même les personnes les plus courageuses et les plus téméraires à courir le plus vite possible afin d'échapper aux griffes de la noirceur silencieuseTu ne cesses de te répéter.
C'est dans un de ces silences Sincèrement, tu serines, que j'arrivais au lycée. C'est sous le crépitement des gouttes, le léger clapotis de l'eau que Cyril, un des seuls surveillants qui connaissait mon nom, me dit alors que toute ma classe devait se réunir en salle d'étude. Pourquoi ? Si c’est du discours direct, va à la ligne et ouvre les guillemets». Si c’est du discours indirect, il faut revoir la formulation.
Il ne voulu pas me le dire. Je me précipitai alors dans cette salle où presque tous les camarades étaient déjà présent. Il y avait aussi Mme Céleste, encore elle, mais elle n'était pas odieuse comme à son habitude. Non, làmets une virgule après là car tu pourrais le supprimer sans conséquences sur la phrase. elle me fit juste un signe de la tête, pas de reproches désagréables, pas de mimiques agressives, juste un petit signe de la tête, que j'interprétais comme un signe de bienvenue : il s’agit d’un nom féminin. Je m'assis sur une chaise près de la fenêtre, quand tout à coup, j'entendis une porte se fermer. Mais je me rendis compte alors qu'il manquait quelqu'un. C'était Ingrid, une fille que je connaissais puisque c'était une des seulees qui m'adressait la parole, enfin quelques mots. C'était une fille très réservée, mais elle était aussi très gentille, à ce que j'ai pu en voir. Elle devait surement être en retard, elle y était souvent d'ailleurs en retard, nous nous retrouvions souvent en même temps devant les portes de nos salles où nous avions cours, c'est aussi grâce à ces retards que nous pouvions discuter un petit peu avant de rentrer en classe, sauf que quant nous rentrions les conséquences négatives des retards m'étaient réservées, Ingrid, elle, n'avait jamais rien hormis un petit bonjour courtois des professeurs Il y a de multiples phrases qui doivent être séparées par un point et non une virgule. . Mais enfin je ne lui en voulais pas pour autant, elle, qui prenait la peine de me parler, de me montrer que je n'étais pas un être invisible, qui me donnait un brin d'attention, un rien suffit parfois. Mme Céleste fit cesser tous les bavardages en martelant avec force le talon de sa chaussure contre le carrelage de la salle et prit la parole après avoir absorbé une grande quantité d'air comme sielle allait plongé en apnée. « Écoutez moi, s'il vous plaît, voilà vous avez certainement dû vous apercevoir qu'Ingrid n'était pas là ? Je dois vous annoncez annoncer : annoncer ne se rapporte pas à vous. Tu pourrais écrire: «Je dois vous dire». C’est donc bien le verbe à l’infinitif qui est employé ici. quelque chose à son sujet. Ingrid avait un cancer, un cancer au cœur. Un cancer à cet endroit étant très très rare, les médecins l'ont diagnostiqué trop tard. Elle est décédée hier soir dans sa chambre d'hôpital. Donc si vous avez besoin de parler, sachez que la psychologue scolaire sera exceptionnellement présente toute la semaine et je suis là si vous avez besoin d'aide. Voilà, on se retrouve cette après-midi. Merci... vous pouvez retourner en cours. Et une dernière chose, dans ces moments, tout le monde peut avoir son moment de faiblesse, c'est normal... » A la fin de ce monologue, Pénélope, la meilleur amie d'Ingrid éclata en sanglots, elle était effondrée. Dans sa rage d'avoir perdu une être chère, elle hurla d'une voix peinée et inconsolable : « Mais quel est le sens de notre vie ?! Pourquoi vivre quand on sait que l'on va mourir ? Est-ce ça le sens de nos vies ? Ne se résument-t-elles qu'à mourir ? C'est injuste ...tout simplement injuste !! ». Elle s'enfuit alors de la salle à toute allure, comme si elle tentait d'échapper à la vérité, une réalité auquelle à laquelle elle aurait donné tout l'or du monde pour s'en libérer, puis quelques secondes plus tard ce fut à mon tour de partir, accompagné de tous les autres élèves, autant sous le choc que moi, autant accablés par cette douleur intérieure que tout le monde à déjà connu, une douleur qui nous pénètre au plus profond de notre âme dont le seul remède est le temps.
Le reste de la journée se passa en silence. Un silence solennel, impartial, que personne ne voulait rompre. C'était une des première fois que je me sentais en harmonie avec le reste du groupe mais je m'attristais que ce soit en de telles circonstances. Nous ne faisions plus qu'un, une masse d'individus, tous aussi différents les uns que les autres, dont nos cœurs àtous battaient à l'unissions pour Ingrid. Et battement après battement, je me rapprochais des autres, et eux m'acceptaient. A chaque cours de la journée, chaque professeur y allait de sa petite phrase, une phrase pleine de compassions et de déceptions, mais chacune de ces phrases nous rapprochaient C’est bien la phrase qui rapproche un peu plus du chagrin, une sorte de ravin remplit d'idées noires, de sanglots et d'afflictions, dont tout le monde essayait de nous y précipiter, sans pouvoir rien faire contre cela, comme paralysés par la peine éprouvée par le départ d'Ingrid. La fin de la journée arriva. Le dernier cours était celui de Mme Céleste. Et aussitôt assise: à moins que «assis» se rapporte aux élèves auquel cas, la tournure est gauche. , elle se tourna en direction du tableau et écrit écrivit pour assurer la concordance des temps :
Rédaction facultative.
Thème: En mémoire à Ingrid.
Peut prendre la forme d'un poème ou d'un texte .
1 heure.
Quand elle se retourna, je vis alors quelque chose d'assez remarquable pour notre classe, une classe qui était jugé par le corps enseignant de ''difficile''. Tous mes camarades sans exception, prirent une feuille et un stylo et se mirent à écrire. Ils: il y a une manie sur ce topic qui consiste à ne pas savoir quand une phrase se termine , regardèrent tous en l'air pour s'emparer de leur lueur d'inspiration qui se dressait au-dessus de leurs têtes leur tête à moins que ce ne soit des martiens. Quant à moi, j'inscrivais les mots sur le papier sans réfléchir, sans méditer à sur quoi que ce soit. Ingrid était dans ma tête.Sa douce voix me transportait dans un autre monde, un monde sans peur ni crainte, un monde de légèreté, de douceur. L'océan à perte de vue, juste le bonheur de la vie au grès de la brise, juste l'amour du calme, de la nature. C’est une phrase? . Un monde où personne ne dicte de conduite à avoir, où le respect prime sur le pouvoir. Où l'amour est un sentiment qui anime les plus belles preuves, un monde désintéressé par le prestige, un monde envoûté par les délices de la Terre, le léger bruissement des feuilles attisé par la bise, la délicate odeur de l'herbe après le passage de la rosée du matin et: attention à l’accumulation de propositions, suites de phrases….patati,patata et patato et non patati,patata,patato le majestueux grondement éprouvé par le rugissement de la houle. Un monde qui ne verra certainement jamais le jour. Quand l'heure commença à toucher à sa fin, je m'aperçus que je pouvais entrevoir ce que ma voisine, Ava, avait écrit. Ses mots furent d'une rare sincérité.Je n'avais jamais lu quelque chose d'aussi sensible, dégageant une telle dose de sincérité. C'était comme si elle se dévoilait au grand jour en quelques lignes. Ce qui m'étonna encore plus sur le moment, c'est que cette jeune fille qui avait écrit ces mots, était une fille qui venait de déménager pour venir s'installer dans notre ville. Elle était nouvelle On en déduit qu’elle est nouvelle. Cela faisait à peine deux semaines qu'elle était là.Elle ne parlait pas énormément, mais elle était vraiment très jolie et tellement naturelle.Elle dégageait une délicate odeur de fraise, une agréable nuance de naïveté et de spontanéité. Elle attirait le regard de tous les garçons, mais elle ne s'en préoccupait pas un seul instant. Ses mots qu'elle avait écrit à l'encre bleu, reflétaient parfaitement ce que je pensais d'elle.
Ingrid était une fille belle, intelligente et aimée de tous.
Elle avait une mère, un père, un frère, une famille. Pour certains c'était une confidente, pour d'autres une connaissance, pour beaucoup une grande amie au cœur gorgé d'amour. Je ne connaissais pas Ingrid. Et maintenant je ne la connaitrai jamais... Le chagrin est semblable à un océan, profond, infini et sombre. Il est si vaste, qu'il peut engloutir n'importe qui à tout moment. Et la tristesse. La tristesse est comme une ombre intouchable, déversant le silence, elle est inconsolable, incontrôlable. Injuste. Ce que tout le monde ressent en ces moments de peine, est injuste. Injuste mais inévitable...
Quant à moi, je m'aperçus enfin de ce que je venais d'écrire.L'âme d'Ingrid avait dicté les mouvements de ma plume.Elle était présente dans chacun de mes mots.Chacune de mes phrases, chacune des syllabes de ce poème était imprégnées de sens:
Tout ce que tu touche se change en or Comme l'ange tu es, tu ris en créant une douceur dans mon cœur Tes yeux nous pénètrent, nous scotchant à tes côtés Mais chacun de tout ces jours nous mènent à demain Et demain sera un jour de moins sans toi Mais s'il te plait, laisses juste la lumière allumée Car toutes les routes que nous pourrons prendre, un jour, nous mèneront à cette lueur, Et cette lueur nous mènera de nouveau à toi .
Comme l'ange tu es, tu ris en créant une légèreté dans ma poitrine, Ne coupe pas notre fil, Nous t'aimions tous tu sais, Le grand vide misérable que tu laissés
Ne sera jamais comblé. Laisses juste ta lumière allumée Et s'il te plait, ne ferme pas la porte à clé.
Comme l'ange, tu ris en nous envoûtant de tes mille saveurs Quelque chose qui peut être goûtée indéfiniment, quelque chose dont on ne se lasse pas Et même si la lumière est éteinte, nous retrouverons ton chemin
Grâce ton regard de feu qui brisera l'obscurité,
Car tes yeux nous pénètrent et ne cesseront jamais de nous faire profiter de ton âme. Tu nous as couronné par ton amour, mais aujourd'hui, ton amour nous crucifie.
La sonnerie retentit. Tous les élèves, chacun leur tour, donnèrent leur copie à Mme Céleste. Tout ce passa dans une ambiance d'affliction, comme si tous rendait hommage à Ingrid par le silence. Un silence que tout le monde avait l'air d'apprécier à sa juste valeur.
C'est toujours un premier jet, je le redis, il doit donc certainement y avoir beaucoup de fautes
Bonne continuation, et merci encore.
Ce n’est pas toujours compréhensible du fait de phrases trop longues, de répétitions, de tournures «gauches» et surtout du fait que tu veux tellement faire bien que tu n’arrives pas à t’en sortir.
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