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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°10695390
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 19-02-2007 à 14:29:33  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
En fait j'avais pas fait d'espace pour les liens c'est pour ça que ça avait pas marché.  
J'espère que ce que j'ai écrit en aideront quelques-uns. Et ceux qui ont des liens différents que ceux déjà posté dans le topic, s'ils pouvaient les faire connaître je suis preneuse.
Merci d'avance

mood
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Posté le 19-02-2007 à 14:29:33  profilanswer
 

n°10699237
druduss
Posté le 19-02-2007 à 20:52:34  profilanswer
 

D'accord alors voici quelques liens :
 
http://www.derniermot.net/
http://www.sfwa.org/writing/worldbuilding1.htm
http://www.inlibroveritas.net/lire [...] teurs.html
 
 
Sinon, si tu as le temps d'une petite critique pour mon chapitre 4  :whistle:

n°10706543
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 20-02-2007 à 06:49:36  profilanswer
 

Citation :

Personnellement, en écrivant sans m’arrêter, j’entre totalement dans l’univers et c’est comme si j’entrai par la même occasion dans un état second, comme un état de transe. C’est en fait la même sensation que quand on rentre dans l’univers d’un bon bouquin. Quand on en ressort, on est un peu déboussolé comme si on venait de piquer un roupillon et on prend d’autant plus plaisir à écrire.
 


 
[:spliffkiller]
 
Tu viens d'inventer l'hypnopsychoscribologie !

n°10746518
samy nc
Posté le 24-02-2007 à 15:22:08  profilanswer
 

Je profite d'un accès éphémère à internet pour recueillir vos avis qui ont le mérite d'être constructifs. Les critiques d'Arwen m'ont permis d'améliorer mon début de premier chapitre il fut un temps, je sais pas si elle s'en souvient ;)
 
Voilà un bref résumé de l'histoire suivi des liens vers les 5 premiers chapitres en cours d'affinage :
Nom : Radjah  
Genre : aventure
 
L'illusion n'a plus sa place au sein du Raïjz-Khalifà. Cet agrégat de califats placés sous l'égide d'un seul et même empire se sent menacé par les dons des mentalistes, des personnes capables de tromper l'esprit et les sens. Sous ordre du Raïjz Sarmate, les mentalistes se voient confisquer leurs droits et déportés dans le désert pour y être exploités ou exterminés. Une jeune femme parvient à leur échapper avec son enfant et trouve refuge dans la demeure d'un noble révolutionnaire qui lui propose de rejoindre une caravane de réfugiés. Le Raïjz envoie son fils, le prince Radjah, mettre un terme à la fuite des mentalistes.
 
Lien vers les chapitres : Radjah
Malheureusement, le forum est le support le plus simple à utiliser pour moi, j'ai décidé de le rentabiliser avec des informations annexes qui lui font ressembler à un forum de jeu de rôle.  D'ailleurs, ça me fait penser que je dois mettre en ligne une carte faite maison (paint) pour situer géographiquement les villes.
 
Donc je m'excuse pour la présentation, c'est clair que la mise en page sur forum est hideuse, pour ceux qui voudraient un fichier doc, ils peuvent me contacter par mp pour m'indiquer un mail.

Message cité 1 fois
Message édité par samy nc le 24-02-2007 à 15:46:41
n°10749766
inclassabl​e
Posté le 24-02-2007 à 22:20:07  profilanswer
 

je n'avais pas vu tes posts d'avant, mais je trouve l'idée assez originale !
Je vais aller voir.

n°10756993
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 25-02-2007 à 19:42:20  profilanswer
 

samy nc a écrit :

Je profite d'un accès éphémère à internet pour recueillir vos avis qui ont le mérite d'être constructifs.


 
Merci c'est gentil  :jap:  
 

Citation :

Les critiques d'Arwen m'ont permis d'améliorer mon début de premier chapitre il fut un temps, je sais pas si elle s'en souvient ;)


Oui possible, je me souviens pas trop mais je m'en rappellerais si je voyais de quel texte tu parles. Il fait parti de ceux dont tu demandes les avis (je ne suis pas encore allée faire un tour, mais j'essaierai ;) )?
 
Merci de faire un tour sur le topic car on était un peu deux ou presque à le tenir et j'avoue que j'aurai un peu laissé tomber. Mais on ne sait jamais. Peut-être aura-t-il un regain de santé?

n°10758471
samy nc
Posté le 25-02-2007 à 22:15:50  profilanswer
 

Merci inclassable :)  
 
Arwen : c'est en effet le 1er chapitre des textes que je propose.
Mon principal soucis est d'avancer sans l'accès à internet, car je ne peux pas recueillir les avis en cours de route et voir si je suis dans la bonne direction. De plus, les avis de gens inconnus sont nécessaires et internet est le meilleur outil pour ça.  
Donc là j'ai internet pour deux jours encore, je pourrais passer sur les forums de temps à autres via un cybercafé, mais je peux pas te garantir de maintenir ce topic en vie :(

n°10794975
elsa44
Posté le 01-03-2007 à 16:34:36  profilanswer
 

Bonjour,
 
Si ça vous intéresse, je connais une association sympa à Grenoble qui propose des ateliers d'écriture toute l'année et organise des stages l'éte. Ca peut être sympa pour progresser en écriture. Il y a plein d'info sur leur site : www.anagramme.com

n°10795197
soands22
Posté le 01-03-2007 à 16:55:20  profilanswer
 

bonjour à tous!
Je viens juste de découvrir ce topic, donc je n'ai pas encore tout lu...
Alors voilà, je cherchais sur internet des conseil, car j'ai commencer depuis peu à écrire un polar...
Je n'ai que 15 ans, mais je suis passionné pas les polars, j'en lis tout le temps, et un beau jours, une intrigue m'est venu en tête...
Alors, j'ai commencé par faire un résumé du début jusqu'à la fin, dans l'ordre chronologique (car dans l'histoire, il y aura des analepses et des prolepses).
Ensuite, j'ai détaillé chapitre par chapitre (aproximatifs, pour le moment) en écrivant un brefs résumés de chaques passages, actes, discutions, etc.
Quans j'ai finit ça, j'ai mis mon "croquis" un peu de côté, pendant une semaine environ, pour voir s'il n'y a pas une autre idée qui me traversera l'esprit (ce qui fut le cas, justement)...
Puis, je l'ai enfin attaqué.
D'abord par le début, m'ais j'ai vu que c'était trop difficile, donc je fait désormais les passages qui me plaisent bien, que j'ai déjà bien en tête...
Quand je me relis, bien évidemment, je ne suis pas satisfait, ce n'est pas vraiment comme ça que je l'imaginais, mais je n'essaie pas encore d'arriver au perfectionnisme, car mon but pour le moment est d'écrire une première version, du début à la fin, ensuite je réércrirais encore et encore, mais c'est pas pour bientôt...
Alors voilà, j'aimerai savoir si selon vous je vais dans la bonne direction, j'ai consulté beaucoup de sites mais je voulais aussi connaître l'avis des gens sur un forum.

n°10795670
Amibe_R Na​rd
Posté le 01-03-2007 à 17:46:53  profilanswer
 


druduss a écrit :

bonjour à tous.
 
certains se rappellent peut-être de moi, il y a quelques pages de cela j'étais venu demander vos critiques (destructrices ? avisées ? je dirais juste très critique et donc bonnes).
je reviens donc à la charge avec mon dernier récit en date, qui se nomme Les Exilés.
je vous propose de le lire ici : http://www.wgpower.net/forum/recit [...] 007_1.html
la mise en page est bien plus agréable (je parle du forum)  ;)  
 
j'espère que vous aurez le temps pour une lecture et une critique.
 
druduss


 
 
 
Salut Druduss
 
 
 
Chapitre un, le départ
 
An 2199 après J.-Christ, 31 décembre.
Planète Terre, système solaire terrien, centre spatial "Rubicon".
 
5h20 du matin, le couinement aigu de mon réveil me sort de la brume apaisante créée par les pastilles de sommeil. Pourquoi ce foutu réveil sonne t'il si tôt ? Ah moins que...
 
/sonne-t-il  (inversion sujet-verbe, si on tombe sur sonne-il, on rajoute un t pour que les deux voyelles ne se télescopent pas)
/
 
 
Le Capitaine John Lurac sauta littéralement hors de son lit.  
 
/littéralement n'est pas beau, en plus ce n'est pas du littéral, c'est du physique ;-)
 
(Soudain) pressé, le Capitaine JL sauta hors de son lit.
Sans le rajout de pressé
Le Capitaine JL bondit hors de son lit.
/
 
 
Aujourd'hui était un jour à part. Tout en se laissant laver par le jet chaud et hygiénique de la douche spatial colonie 01 encore en test, il consulta son ordinateur-agenda vocal.  
 
/colonie 01, (virgule) encore en test, John Lurac consulta son ordinateur vocal.
 
(il y a une petite règle informelle qui précise : si on peut répéter trois fois le nom du héros, il va s'implanter durablement dans l'esprit du lecteur.  
Trois, c'est aussi le nombre de répétitions dans un conte.
/
 
 
 
Celui-ci se mit à débiter les informations du jour, manifestation pacifique en Europe d'un groupe d'illuminés prétendant vouloir sauver l'univers de l'influence humaine.  
 
/là, le celui-ci est légèrement ambigu : John ou l'ordinateur
Ce dernier se mit à réciter les derniers gros titres du jour :  
 
Perso, je n'aime pas trop Celui-ci, ce dernier, etc. Par que cette formulation n'apporte ni image, ni information pour le lecteur
 
La voix synthétique se mit à réciter
 
La voix synthétique condensa les derniers gros titres du jour.
 
/
 
 
Attentat japonais en Nouvelle-Chine, une quinzaine de mort, les terroristes courent toujours. Naissance du premier enfant de la quatrième génération de Marsien. Bref,  
 
/martiens
/
des nouvelles banales somme toute.
 
John sortit de la douche. Capitaine du vaisseau de colonisation nommé l'Avellor, c'était un homme un peu plus grand et musclé que la moyenne. Né en Europe, il avait vécu une grande partie de son enfance au Canada, puis aux USA. Son père était un pilote de vaisseau extra planétaire, mort dans un accident quelque douze années plus tôt. Sa mère s'était rapidement remariée, et John avait terminé ses études de pilote pour être finalement accepté dans le programme "nouveaux horizons". Aujourd'hui, ce programme allait enfin entrer dans sa deuxième phase, la colonisation de planète par vingt-cinq vaisseaux à la pointe de la technologie.
 
John sortir de son "cube", ainsi qu'était nommés les immeubles temporaires construit  
 
/sortit
qu'étaient
/
pour les septante-cinq mille colons qui prenaient part au projet. Le soleil n'était pas  
 
/part au projet. Pile à l'heure prévue. Le soleil
(ici on rajoute qu'il est Pile à l'heure, pour justifier le réveil matin qui n'a pas couiné pour rien, ni au fait que le Capitaine ait bondit hors de son lit  :-) )
/
 
encore visible, mais les puissants projecteurs, qui aidaient les techniciens à terminer les dernières vérifications, éclairaient l'ensemble de la base. Aujourd'hui était un jour calme, les colons ayant été cryogénisés durant tout le mois précédent. Les énormes nefs contenaient ce qui serait bientôt la future civilisation extraterrestre humaine.  
 
/Et il dort à l'extérieur de son vaisseau ?
 
Hum, pourquoi pas, tout dépend de l'espace dont il dispose dans son vaisseau de colonisation... mais d'habitude un équipage investit les lieux longtemps avant le départ, rien que pour personnaliser ses futurs appartements et vérifier que tout fonctionne bien... dans le temps.
/
 
 
Marchant rapidement sous le soleil matinal, l'air chaud fit du bien à son crane imberbe.
 
/ici, on te l'a dit, il y a plusieurs erreurs
Marchant se rapporte à air chaud
Crâne est toujours vêtu d'une casquette circonflexe.
 
Et un crâne imberbe (sans barbe) je ne vois pas trop.
Crâne chauve  :-))
Mais ici, il s'agit plutôt d'une coupe bien rasée
Donc crâne rasé, à moins que ton capitaine ne se soit volontairement rendu chauve.
/
 
 
 
 Avoir les cheveux rasés était une condition imposée à tout l'équipage. Il atteignit bientôt le central, cœur du complexe, où se déroulait sa réunion prioritaire. D'ici quelques heures il serait dans l'espace, dirigeant un des plus énormes vaisseaux n'ayant jamais existés vers un futur inconnu.
 
/heures, (virgule)
jamais existé
droit vers un futur (ou alors tu déplaces vers un futur inconnu derrière dirigeant)
 
/
 
 
En entrant dans le centre j'aperçus le capitaine Caram Aboubou, des Etats Africains  
 
/maintenant tu dis "je"
et là, il te faut justifier ce soudain passage au je
 
log du capitaine Capitaine John Lurac, 31/12/2199, X heures
 
En entrant dans le centre de contrôle, j'aperçus aussitôt Caram Aboubou, officier des Etats
 
Et tu continues comme tu le fais, un peu comme si le Capitaine racontait sa vie à une journaliste venant l'interviewer.
/
 
Unis, l'une des puissances émergentes qui participaient au projet. Caram est l'un des  
 
/participait  (à vérifier par un passage de la phrase au futur)
/
hommes les plus grands qui participent au projet, sa maigreur contraste fortement  
 
/répétition de participer au projet
que je connaisse
/
avec sa taille, il est assez calme mais c'est un grand dragueur. Quand il m'aperçoit il s'arrête de chuchoter à l'oreille de la réceptionniste pour venir à ma rencontre, on se sert la main et on va à la salle de réunion. Je le trouve très calme aujourd'hui, bien  
 
/veuillez me servir une autre main je vous prie  :o))
serre
on ne se serre la main n'est pas très beau, ni utile si tu n'apportes pas d'information.  
Tout doit se justifier.
 
Quand il m'aperçoit, (virgule) il s'arrête de roucouler à l'oreille de la réceptionniste pour venir à ma rencontre. D'un geste ferme et franc, il me serre la main, un petit sourire aux lèvres. Aujourd'hui, il évite de me broyer les phalanges et je lui en sais gré. D'un geste aimable, il me montre la salle de réunion et me laisse passer devant. Je le trouve très calme aujourd'hui, bien
 
Bon, j'invente un peu le personnage, mais ainsi on peut supposer une certaine rivalité entre les capitaines.
 
 
/
plus que d'habitude, si je ne l'avais pas vu en train de séduire l'instant d'avant j'aurais pu croire à une maladie.
 
On entre dans la salle après s'être fait scanner nos badges, tous les capitaines sont déjà installés, je rejoins mon frère.  
 
Très discret, Datt Lurac ne ressemblait pas à son grand frère, de taille moyenne il paraissait encore plus petit car ne se tenait jamais droit. Néanmoins il avait une forte autorité, ce qui lui avait valu ce poste.  
 
/ il ne se tenait
 
ici, c'est une nouvelle saute dans la narration
On passe du je à un narrateur qui surplombe soudain la salle
Donc, ce passage ne va pas du tout avec le narrateur "je" qui raconte l'histoire
 
Visiblement, c'est inutile.
 
Je rejoins mon frère. Il me salue du fond de son fauteuil, ce qui le rend encore plus petit. Pourquoi ne peut-il jamais se tenir droit, il sait bien que cela ne l'avantage pas.
 
 
/
 
 
La capitaine Jill Fehn se penche vers moi et me murmure quelques mots doux, cette asiatique est la seule femme capitaine du projet. C'est aussi une amie proche, très proche. Je crois bien que les autres capitaines sont jaloux de ce fait.  
 
/en sont jaloux
nous jalousent.
/
 
 
Jill est la représentante de la Nouvelle-Chine, ex-Japon, elle est un peu plus grande que la moyenne asiatique. Sa taille a été un atout pour elle, le projet n'acceptant que certaines "dimensions".
 
/question : pourquoi ?
/
 
 
 
 
Je regarde les visages autour de la table, la majeur partie des vingt-quatre capitaines  
 
/majeure
/
me sont inconnus. Le chef de mission se lève alors, demandant le silence.
 
/m'est inconnue (majeure partie)
 
ici, il est tout à fait illogique qu'un capitaine ne connaisse pas tous les autres.
Tu ne peux t'en sortir ainsi. :-))
Ce serait trop facile.
 
Je regarde les visages autour de la table, tout le monde a les traits tirés. La tension est palpable. Nous nous sommes réunis en comité restreint, sans presse, sans personne d'autres que nous, les capitaines.
 
Le Capitaine ΧΧΧΧ se lève se lève alors, réclamant le silence.
 
(à noter ici que s'il réclame le silence, il te faut mettre du bruit dans la pièce)
 
Je regarde les visages autour de la table, malgré les plaisanteries d'usage, tout le monde a les traits tirés. La tension est palpable. Nous nous sommes réunis en comité restreint, sans presse, sans personne d'autres que nous, les capitaines.
 
Le Capitaine ΧΧΧΧ se lève alors, réclamant le silence.
 
 
ΧΧΧΧ car tu dois donner un nom à ce Capitaine qui dirige toute l'expédition, c'est lui l'autorité suprême.
 
Tiens, pourquoi pas Caram... puisqu'il attendait à l'entrée. Et un chef attend toujours les retardataires :-) ou commence sans eux.
 
Un grand chef drageur pourrait profiter de cette excuse.
/
 
 
- Mes amis, bientôt nous voguerons à travers l'espace extra planétaire, ce qui n'a encore jamais été réalisé par l'espèce humaine. Mais trêve de poésie. Je voudrais vous rappeler à tous le but de notre mission, coloniser d'autres systèmes planétaires, l'avenir de l'humanité est dans l'espace. Je vous rappelle que cinq flottes de cinq vaisseaux seront constituées pour plus de sécurité. Le départ est prévu pour dans deux heures, bonne chance à tous ! Ah, et n'oubliez pas de sourire aux caméras de télévision.
 
 
/télévisions. Nous partons... avec le sourire !
/
 
 
Je connais déjà la composition de mon groupe, Henry Gallet en sera le sous-commandant. Ce français de bientôt quarante ans a un humour assez étrange. Il n'était pas souvent avec nous, certains disent que cette mission est le dernier espoir de la France du nord. Cela fait déjà vingt ans que la France du sud est entrée en sécession, et avec l'aide de la Chine elle est parvenu à doubler sa croissance en  
 
/sécession et, (virgule) avec l'aide de la Chine, (virgule)
elle est parvenue
/
quelques années. La France du nord a tout tenté pour égaler cette montée économique en puissance. Hélas les USA n'accordent que peu d'importance au  
 
/Hélas, (virgule)
/
continent européen et seule la Grande Bretagne a paru préoccupé par la montée du néo-communisme en Europe. Aujourd'hui cette mission est un moyen pour la France  
 
/Aujourd'hui, (virgule)
/
du nord de se mettre en avant, un coup médiatique à l'échelle internationale.
 
A part ce pauvre Henry qui subit les assauts des journalistes du monde entier  
 
/Henry, (virgule)
qui subit chaque jour les
/
chaque jour, mon frère Datt et le capitaine Caram seront de la partie, sans oublier la douce Jill. Il y a quelque tensions entre Jill, représentante de la Chine et donc du côté de la France du sud et Henry, ils s'évitent la plupart du temps. J'espère que tout  
 
/sud, (virgule)
/
ira pour le mieux durant la mission, mais Henry n'est pas du genre à faire des coups tordus.
 
Je rejoins mon équipage devant la rampe de lancement de mon vaisseau, la mini jeep qui m'amène sur les lieux est conduit par mon second, Bob Dafel. Bob est un rasta canadien, il ne fume pas de substances illicites mais est un fan de Bob Marley.  
 
/attention aux amalgames faciles :-)
celui-ci en est un.
/
 
 
Il n'écoute pas sa musique aujourd'hui, il m'a l'air un peu nerveux.  
 
- Qu'est ce qu'il y a Bob ? Tu as l'air bizarre.
 
/Qu'est-ce (tiret)
/
 
 
- Normal Capitaine, vous vous rendez compte que demain sort le premier album entièrement restauré de toutes ses musiques ? Et moi je serai à des milliers de  
 
/  ses en italiques
/
kilomètres de là, je vais louper ça...
 
/mouais, vu le temps qu'il faut à des vaisseaux pour se lancer à vitesse lumière, la flotte sera encore dans le système le lendemain.
Tu dirais dans un mois, là, on peut se demander si la flotte sera encore là.
/
 
 
 
- T'en fais pas, tu seras le premier rasta extra planétaire, c'est quand même quelque chose, même sur Mars ils n'ont pas de rasta.
 
/quand même autre chose
/
 
 
Nous approchons du vaisseau, une foule dense nous y attend. L'équipage est entouré par de nombreux journalistes, à notre arrivée ils se ruent tous sur moi.
 
Je bafouille quelques mots aux centaines de chaînes nationales rassemblées ici, un grand sourire un peu idiot sur la face. Je me fraie un chemin jusqu'à l'équipage, on dirait que ma venue les soulages, comme si ces journalistes leurs faisaient plus peur  
 
/soulage
/
que ce qui nous attend.
 
J'entre dans l'ascenseur qui nous amène au centre de commandement du vaisseau,  
 
/du vaisseau. (point)
/
 
en s'élevant j'aperçois les autres vaisseaux à travers les grilles métalliques.  
 
/En m'élevant, (virgule)
/
 
 
La première génération de vaisseaux de colonisation se dresse au milieu d'une immense étendue de béton parsemée de bunkers. Plus haut dans le ciel se trouve le soleil, ce sera la dernière fois que je le verrai, dans le futur un autre prendra sa place au dessus de nos têtes.
 
/ici tu as l'air de dire qu'un autre soleil va remplacer le soleil.
au-dessus
 
Plus haut dans le ciel se trouve le soleil, ce sera la dernière fois que je le verrai. Dans un futur proche pour nous, un autre prendra sa place au-dessus de nos têtes.
Dans un futur proche, nous en aurons un autre au-dessus de nos têtes.
/
 
 
Le compte à rebours est passé vite, très vite. Le grondement s'est intensifié au fur et à mesure jusqu'à faire partie de nous. Le vaisseau s'est alors lentement décoller de  
 
/décollé
le grondement des moteurs
plutôt que le vaisseau, l'Avellor
/
 
la gluante gravitée terrestre pour nous emmener dans les étoiles. Une fois arrivés  
 
/gravité
 
j'aime pas trop emmener ici, qui n'est pas assez conquérant
emporter vers les étoiles
pour nous dresser face aux étoiles
/
 
dans l'espace les groupes se sont séparés. Les vingt autres titans ont bien vite  
 
/espace, (virgule)
/
disparu de notre vue, la terre se trouve désormais derrière nous tandis que nous  
 
/Terre
/
avançons vers notre destination. Nous sommes partis pour ne jamais revenir. Une nouvelle vie commence pour nous et les vingt-cinq mille colons qui nous  
 
/vie commence, (virgule) pour nous et pour les  
/
accompagnent.
 
 
 
Un texte qui commence bien.
On sent une nette amélioration dans la façon d'écrire.  :)
 
A part à un endroit, l'unité de ton est respectée.
Je ne sais pas si un Capitaine raconterait tout à fait cette version à quelqu'un, s'il n'insisterait pas un peu plus sur ses sentiments personnels, sur son sentiment de solitude en ces moments intenses... ou alors s'il n'expédierait pas, au début, ses bagages vers son vaisseau, quittant sa chambre sans se retourner (ce qui donnerait son état d'esprit vis-à-vis de la Terre)
 
A voir dans une éventuelle dernière reprise de l'histoire. Le premier chapitre est celui qui doit être le plus léché possible. Celui qui conditionne la lecture de tout le reste de l'histoire.
 
Mais le texte commence déjà bien.
     L'Amibe_R Nard

mood
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Posté le 01-03-2007 à 17:46:53  profilanswer
 

n°10796321
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 01-03-2007 à 19:03:23  profilanswer
 

soands22 a écrit :

bonjour à tous!
Je viens juste de découvrir ce topic, donc je n'ai pas encore tout lu...


 Bienvenue à toi :hello:  
Euh tout lire ça prend du temps mais il est vrai qu'il y a des passages intéressants et des liens vers d'autres sites très interessant.
 

Citation :

j'ai commencer depuis peu à écrire un polar...


Splendide un polar, un peu de diversité ne peut être que bénéfique car, et tu le remarqueras, la grande majorité des membres du topic écrit de la fantasy (dont moi autant le dire tout de suite).
 

Citation :

Je n'ai que 15 ans


Et alors? il n'est jamais trop tôt et l'âge n'a rien à voir avec la qualité.
 

Citation :

j'aimerai savoir si selon vous je vais dans la bonne direction


Tout à fait je pense. On conseil à tous ici d'avoir bien l'histoire en tête (et surtout la fin) pour ne pas trop dévier vers du "freestyle". Il faut en effet écrire les grandes lignes au début. Tu fais bien aussi d'écrire les passages qui te plaisent, il n'est pas forcément conseillé d'écrire dans l'ordre.
 

Citation :

Quand je me relis, bien évidemment, je ne suis pas satisfait,


Ben oui, 1 premier jet est 1 premier jet, il reste l'énorme travail de réécriture.
 

Citation :

ce n'est pas vraiment comme ça que je l'imaginais


Tu as le même problème que moi mais si tu veux mon conseil, je l'ai posté il y a peu, après une découverte. Jette donc un oeil c'est le 3ème poste en partant de la fin sur la page 16  ;)  et j'espère que ça t'aidera.
 

Citation :

je n'essaie pas encore d'arriver au perfectionnisme


Tant mieux car la perfection n'existe pas. Il y a quelque chose à ce sujet sur un site dont je donne l'adresse toujours en page 16 tout à la fin.
 

Citation :

Alors voilà, j'aimerai savoir si selon vous je vais dans la bonne direction, j'ai consulté beaucoup de sites mais je voulais aussi connaître l'avis des gens sur un forum.


L'avis d'une "gens" c'est que tu vas dans une bonne direction. Si tu veux des conseils, n'hésites pas à demander. ;) Et on essaiera de te répondre de notre mieux.

n°10796359
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 01-03-2007 à 19:08:05  profilanswer
 

samy nc a écrit :

De plus, les avis de gens inconnus sont nécessaires et internet est le meilleur outil pour ça.


Tout à fait d'accord avec toi.
 

Citation :

Donc là j'ai internet pour deux jours encore, je pourrais passer sur les forums de temps à autres via un cybercafé, mais je peux pas te garantir de maintenir ce topic en vie :(


Non, ne t'inquiètes pas ce n'est pas ce que je demande mais une visite de temps en temps ça fait du bien.

n°10796719
soands22
Posté le 01-03-2007 à 19:55:15  profilanswer
 

Merci Arwen pour tes encouragements.
Alors, très très birèvement: mon histoire parle de deux frères, l'un est très intelligent, ne se lance jamais s'il n'est pas sûr de ce qu'il fait, limite peureux (c'est le personnage principal); l'autre est beaucoup moins réfléchi, plus violent, limite fou... L'histoire va les amener à se haïr, le combat sera arbitrer par leur petit frère (ce sont des adultes).
Je n'en dis pas plus...
Vu qu'ils sont très différents, j'aimerai que le lecteur puisse, au bout de quelques mots ou pensées, identifier qui est qui; donc, les rendre réalistes. Mais j'ai un problème. A un moment du livre Le premier frère va craquer, car il est sous grosse pression, et va faire quelque chose de fou (non, non, il ne tuera pas son frère, ça serait trop facil...). Bien qu'il le regrettera par la suite, j'ai peu que le lecteur sera choqué par son attitude. Est-ce grave?
2ème problème: les quelques dizaines de pages que j'ai écrites contiennent trop de "parlotte". Trop de blabla, pas assez de description, sentiments... Ca aussi, je trouve qu c'est désagréable à lire, j'espaire juste que je pourrai, plus tard, introduire quelques jolis paragraphes entre les dialogues.
Mais comme je l'ai dit, c'est un polar, donc dites moins svp quelles sont les règles, selon vous, les plus importantes à respecter? (je ne parle pas de: bonne idée, bonne intrigue, etc. je parle de quelque chose de plus précis...)
merci d'avance

n°10797013
Amibe_R Na​rd
Posté le 01-03-2007 à 20:35:11  profilanswer
 

soands22 a écrit :

bonjour à tous!
Je viens juste de découvrir ce topic, donc je n'ai pas encore tout lu...
Alors voilà, je cherchais sur internet des conseil, car j'ai commencer depuis peu à écrire un polar...
Je n'ai que 15 ans, mais je suis passionné pas les polars, j'en lis tout le temps, et un beau jours, une intrigue m'est venu en tête...
Alors, j'ai commencé par faire un résumé du début jusqu'à la fin, dans l'ordre chronologique (car dans l'histoire, il y aura des analepses et des prolepses).
Ensuite, j'ai détaillé chapitre par chapitre (aproximatifs, pour le moment) en écrivant un brefs résumés de chaques passages, actes, discutions, etc.
Quans j'ai finit ça, j'ai mis mon "croquis" un peu de côté, pendant une semaine environ, pour voir s'il n'y a pas une autre idée qui me traversera l'esprit (ce qui fut le cas, justement)...
Puis, je l'ai enfin attaqué.
D'abord par le début, m'ais j'ai vu que c'était trop difficile, donc je fait désormais les passages qui me plaisent bien, que j'ai déjà bien en tête...
Quand je me relis, bien évidemment, je ne suis pas satisfait, ce n'est pas vraiment comme ça que je l'imaginais, mais je n'essaie pas encore d'arriver au perfectionnisme, car mon but pour le moment est d'écrire une première version, du début à la fin, ensuite je réércrirais encore et encore, mais c'est pas pour bientôt...
Alors voilà, j'aimerai savoir si selon vous je vais dans la bonne direction, j'ai consulté beaucoup de sites mais je voulais aussi connaître l'avis des gens sur un forum.


 
 
Salut Soands
 
Tu as une bonne démarche.
 
Tu connais la fin, tu as découpé en scènes (ou en chapitres), ce qui te permet d'écrire les parties qui t'intéressent. Et te permet aussi de rester motivé. Donc, une bonne démarche.
 
Tant que tu écris, tu vas dans la bonne direction  :)
 
 
Pour la réécriture, ne t'inquiète pas, tu y reviendras pour obtenir exactement ce que tu veux obtenir.
Et pour tes quinze ans, n'oublie pas que "la valeur n'attend pas le nombre des années".
 
 
 
 
Ce qu'il faut soigner dans un policier (classique) :
- le meurtre ou le vol : le crime, qu'il faut décrire heure par heure, voire minute par minute pour le moment critique où a lieu l'incident. (ne pas hésiter à établir tout le planning du meurtre, à noter tout le cheminement du crime : le criminel monte l'escalier en douceur à 22:30, il casse la serrure à 22h31 avec un pied de biche, il entend un chien aboyer, etc. Cette description n'apparaîtra pas telle quelle dans le roman, mais va constituer le centre "invisible" du roman, puisque l'enquêteur va remonter ce fil conducteur tout du long, en se trompant, en n'ayant lui que les éléments visibles du crime. Il n'a ni l'heure, ni la façon de procéder, il lui reste juste : une serrure brisée durant la nuit, d'après les traces sur le métal ou sur la porte, il peut en déduire qu'il s'agit d'un pied de biche... etc.  
 
Donc, une fois votre crime commis, il faut créer une troisième colonne (après celle de l'heure) pour indiquer les traces visibles. (et celles que le criminel a oublié durant son crime. En montant l'escalier, il peut avoir posé sa main sur la rambarde, avoir laissé l'empreinte de ses chaussures dans le vestibule... s'en être rendu compte en redescendant, les avoir effacées, sans avoir pu ramasser la poussière. Ou alors, s'il s'agit de quelqu'un de la famille, le criminel peut trafiquer ou subtiliser les preuves durant l'enquête, voire tuer encore et encore pour ne pas être démasqué... A chaque fois, cela rajoute des indices ou complique la situation. Surtout quand d'autres personnes que le criminel décide d'effacer ces traces volontairement ou involontairement)
 
Donc il faut soigner :
- le criminel (pour connaître ses motivations : un voleur surpris par l'habitant peut devenir un assassin. C'est un crime banal si le voleur est juste un voleur, mais si c'est un "membre" de la famille, le crime ne devient plus banal. Le vol meurtrier a une autre motivation.)
le criminel et son intelligence, sa façon de camoufler les faits.
 
Et aussi :
- l'enquêteur et sa personnalité, sa manière d'enquêter  (Colombo n'enquête pas comme Sherlock Holmes)
 
Quelqu'un qui adore les différents tabacs (comme Sherlock Holmes) notera en premier lieu tout ce qui concerne ce domaine. Il ira en premier lieu sur les cendriers, les cendres, sera plus intéressé par les odeurs, les taches sur les vêtements ou les traces de boue sur les chaussures... lorsque Colombo n'hésite pas à demander beaucoup de renseignements sur la façon de travailler des gens, sur leur activité au moment du crime (ou étiez-vous, que faisiez-vous, qu'avez-vous entendu... et le criminel peut et va mentir, mentir vrai autant que possible :) )
 
Là encore, pour un crime, il faut noter, toujours dans des colonnes supplémentaires ce que faisait chaque personne au moment du crime, ce qu'elle a entendu ou n'a pas entendu.
 
 
 
Il y a aussi les autres polars, conflits entre truands, guerre des gangs, course poursuite avec la police, etc. mais on se rapproche plus ici du western que du policier.
 
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°10800952
-redmoon-
Weird is relative...
Posté le 02-03-2007 à 10:08:29  profilanswer
 

Je plante mon drapal pour futur postage d'extrait de mon petit roman :)

n°10810030
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 03-03-2007 à 12:16:36  profilanswer
 

soands22 a écrit :

Merci Arwen pour tes encouragements.


De rien, au fait es-tu allé voir les pages que je te conseillais?
 

Citation :

2ème problème: les quelques dizaines de pages que j'ai écrites contiennent trop de "parlotte". Trop de blabla, pas assez de description, sentiments...


Si déjà tu t'en rends compte c'est le principal. Maintenant ça fait partit du travail de réécriture. Réfléchis aux dialogues vraiment important et donc que tu dois laisser tels quels et à chaque réplique regarde si tu ne peux pas mettre ça au style indirect ou mieux en rapporter le contenu de manière brève, en donnant juste l'important. Y a pas de formule magique, il faut retravailler.  
Pour apporter plus de description ou de sentiments, mmh je ne vois pas trop comment t'aider. Est-ce qu'il vaut mieux te laisser aller dans (la transe de) l'écriture qui te plongera dans l'univers et donc peut-être t'aidera à voir tes persos, leurs tics, leurs moments de silence, de réflexion, leurs absences, ou George qui dissimule son malaise en concentrant toute son attention à gratter la tâche de chocolat sur son jean? Ou si tu ne vois pas l'attitude de tes persos, vaut-il mieux que tu réfléchisse à ajouter ces éléments pendant la réécriture? Je ne sais pas trop. Sans doute un peu des deux.  
 

Citation :

Mais comme je l'ai dit, c'est un polar, donc dites moins svp quelles sont les règles, selon vous, les plus importantes à respecter?


Je suis désolée mais je ne vais pas pouvoir beaucoup t'aider là-dessus. Ecrire un bon polar c'est difficile. Il faut laisser des indices mais pas trop. Ma soeur m'a dit une fois qu'elle en avait lu un et que c'était écrit de manière trop claire qui était l'assassin et que la surprise de la fin était donc tombé à plat. Il faut savoir dosé. Ne pas prendre le lecteur pour un débile mais ne pas lui laisser qu'un seul indice non plus. Moi ce que j'aime c'est hésiter entre 10 persos et découvrir à la fin que ce n'est aucun d'entre eux qui a fait le coup.
 

Citation :

Bien qu'il le regrettera par la suite, j'ai peu que le lecteur sera choqué par son attitude. Est-ce grave?


Tu es l'auteur non? C'est à toi de voir. Est-ce que tu veux qu'on aime bien le perso ou pas? Si tu veux qu'on l'aime bien, il faut réussir à amener son acte de façon humaine, qu'on puisse comprendre pourquoi il a fait ça? Nous sommes tous humains et nous avons tous des faiblesses, le lecteur le sait mais il faut néanmoins faire attention. Personellement, je pense que ton passage sera assez délicat à amener. Il faudrait plonger dans les pensées du perso, énormément. Le voir perturber, décrire ce qu'il a subi ces derniers temps et comment il a réagi, le voir s'enfoncer petit à petit vers le truc fou. Le truc fou, je ne sais pas de quoi il s'agit mais il pourrait avoir réussi à y résister dans un premier temps, mais lorsqu'on a empoisonné son chien, son unique compagnon à qui il confiait tout, ça plus tous les pb qu'il a eu en ce moment, ça l'a fait craquer il est devenu parano, il a plongé dans l'alcool, il a tenté de se suicider ou je sais pas et finalement il fait son truc de fou.  
Je ne sais pas vraiment comment t'aider, inspire-toi de bouquin que tu as lu, regarde comment les auteurs ont fait... essaies plusieurs façons d'amener l'action.
Je ne sais pas ce n'est qu'une suggestion, mais peut-être devrais-tu montrer des qualités dans ce moment de faiblesse. Il résiste longtemps, il va aider en tant que bénévole aux restos du coeur, il cherche à s'en sortir près à utiliser des moyens radicaux (balancer toutes ses bouteilles d'alcool (quel gâchis :o  :D )), il va aider un pote, il va promener son chien qui gratte à la porte depuis une demi heure, il s'occupe des poissons rouges de la voisine...
 
Bon voilà, je sais pas si je t'ai beaucoup aidé mais bon...j'ai fait ce que je pouvais
Bonne chance dans ton écriture.

n°10811280
druduss
Posté le 03-03-2007 à 15:30:45  profilanswer
 

Merci Amibe_R Nard, je vais réécrire le chapitre 1 en suivant tes conseils  :)  
C'est très sympa de ta part de m'avoir fait cette longue critique/corrigée.
 
Sinon on dirait que ce topic pète la forme n'est-il pas ?  :D

n°10815654
Olibriusce​leste
Editeur qui démarre
Posté le 04-03-2007 à 00:45:25  profilanswer
 

Il y a un très bon site avec plein de ressources pour auteurs (articles sur l'écriture), réalisé par l'écrivain américain Holly Lisle. (j'espère que ça n'a pas déjà été cité, je n'ai pas le courage de lire toutes les pages  :D )
C'est en anglais, par contre.
 
http://hollylisle.com/


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"Le beau est toujours bizarre". Baudelaire
n°10818730
soands22
Posté le 04-03-2007 à 15:55:52  profilanswer
 

Oui, Arwen, je suis allé voir les pages que tu as donnés, elles m'ont bien aidé pour comprendre pourquoi j'écrivais, et si j'en avais vraiment envie...
Merci pour tes conseils sur les actions du personnages principal, précédant "son truc de fou", je m'en inspirerai surement.
 
Non, je n'ai pas vraiment envie qu'on aime mon personnage principal, car dans l'histoire, il n'est pas un "héros". Il est beaucoup trop timide, et peureux, pour en être un. C'est plutôt quelqu'un d'intelligent, qui avait envie, comme 95% des gens, de bien réussir ses études pour trouver un bon job et se la couler douce... Mais le hasard en décidera autrement.
 
Sinon, Je suis assez content de moi, ma première version avance bien, je ne suis jamais à cours d'idées, j'écris, j'écris, encore et encore, on vera bien ce que ça donne.
 
PS Arwen, tu m'as bien aider, et j'aimerai savoir si toi aussi, t'écris quelque chose? Si oui, ça m'interesserait beaucoup d'en savoir plus...

n°10820346
Laurence67
Posté le 04-03-2007 à 19:48:33  profilanswer
 

Soads22 (et les autres !) : ce témoignage te fournira sûrement des idées de méthodologie pour ton futur roman :
 
http://www.wmaker.net/cosecalcre/i [...] &numero=56
 
Je le trouve assez impressionnant : on se doute que l'écriture d'un roman policier ne se fait pas "spontanément", mais on n'imagine pas forcément que ça demande une telle rigueur au niveau de la construction !


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La Petite Librairie : critiques de romans
n°10821072
soands22
Posté le 04-03-2007 à 21:14:06  profilanswer
 

Merci Laurence67
 
Oups... pardon Arwen, je n'avais pas pris la penne de lire le début de ce topic. Ce que j'ai désormais fait! J'aime bien tes nouvelles, mais je trouve que des fois tu dis trop mots pour quelque chose qu'on pourrait dire plus simplement... C'est très beau, certes, mais personnellement ça m'endore un peu, mais comme quelqu'un l'a déjà dit, ça pas bien dans une nouvelle.
Je pense que tu devrais essayer (si ce n'est déjà fait) d'écrire quelque chose de plus long...
 
 
Et puis un petit problème...
Beaucoup de gens ont pris la penne de m'aider dans mon roman policier.
Mais je crois qu'on ne s'est pas très bien compris. C'est surement moi qui a faut mais pour moi, un Polar n'est pas forcément un livre avec un meurtre, et un détective qui cherche l'assassin durant tout le livre! En tout cas, dans une librairie, dans le rayon "romans policiers" il y a pleins d'autres chose! Regardez les Dan Brown, par exemple (je les ai tous lu, sauf le dernier, "Forteresse digitale" ), d'accord, il y a pratiquement toujours un mort au début, mais tout ne tourne pas autour. Un autre exemple: Cul-de-sac de Douglas Kennedy, un livre qui a eu pas mal de succès, je l'ai lu vite fait, mais je ne crois pas qu'il y ait eu un meurtre.
 
Alors voila, pour moi (je me trompe peut être) un polar est un livre, avec une intrigue au départ, c'est à dire qu'on sait pourquoi le héros doit faire ça, car il a un but, et qu'à la fin du livre, on obtient une révélation, que le lecteur ne doit en aucun cas soupçonner, sinon quoi c'est fichu.
J'attend de vous des commentaires.

n°10840021
druduss
Posté le 06-03-2007 à 22:00:33  profilanswer
 

"Beaucoup de gens ont pris la penne de m'aider dans mon roman policier. "
-> peine.
 
Sinon soands22 tu n'as pas encore posté d'extrait de tes textes ? Essaye ça ne coûte rien  ;)  
 
 
Sinon si possible j'aimerais bien quelques critiques pour le chapitre 4 de L'histoire de Mael.
( http://www.wgpower.net/forum/recit [...] 311_2.html )
Je crois avoir bien suivi les critiques de l'ami Bernard (oups pardon, Amibe_R Nard*). Donc j'aimerais savoir que ça vaut  :D

n°10859409
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 08-03-2007 à 18:18:25  profilanswer
 

soands22 a écrit :


Je pense que tu devrais essayer (si ce n'est déjà fait) d'écrire quelque chose de plus long....


 
Oui oui j'essaye en ce moment. D'ailleurs je t'ai envoyé un MP ;) .
J'en avais envoyé un aussi à l'Amibe R Nard je crois, il a trrrrrès longtemps. Et j'ai jamais eu de réponse mais bon c'est pas grave. D'ailleurs si tu le lis laisse tomber ce que je t'ai demandé, si c'est bien un truc à propos du prologue. Parce que je me rends compte à présent que ce serait un travail bien trop considérable. Alors oublie oublie.

n°10859572
Amibe_R Na​rd
Posté le 08-03-2007 à 18:44:16  profilanswer
 


 
>Chapitre trois, le voyage
>
>Le premier jour de voyage fut calme, Maud parlait peu.  
 
/Je sais que les femmes sont bavardes, mais là,  c'est sujet à interprétation quand même. :)
/
 
Mael avait bien essayé de l'interroger sur sa vie, mais sans succès. La route quitta bientôt la mer, pour longer les champs des petits villages.
 
/Attention à tes constructions de phrases. Tu as trois fois la même construction : bla bla bla, (virgule) bla bla
/
 
 
 
 L'odeur du foin fraîchement récolté rappelait d'anciens souvenirs au garçon. Il en parla à sa compagne de route, mais elle ne parut pas comprendre. Il réalisa alors que vivant en ville, elle n'avait jamais participé à la récolte des blés. Il fut stupéfié de découvrir ce qui lui aurait jadis semblé impossible.
>
>Peu à peu le paysage se fit plus sauvage. Là où s'étendaient des champs quelques lieus  
 
/lieues (ancienne mesure française de distance)
 
Peu à peu, au fur et mesure de leur avancée, le paysage se modifia. (à moins que tu ne dises échevelées au-dessous pour éviter la répétition de sauvage)
/
 
auparavant, se déroulaient des étendues d'herbes sauvages. Le vent les caressait de son souffle, les mouvant selon son bon plaisir. Le long bruissement se multipliait, évoquant le  
 
/Leur long (?, sinon on attend que tu expliques pourquoi le long bruissement se multiplie)
 
Dans le lointain, un long bruissement se multipliait, évoquant le... (indiquerait au lecteur que tes héros se dirigent vers un bruit et préciserait pourquoi les premiers arbres apparaissent)
/
 
calme été en cours. Les premiers arbres apparurent alors, colorant le paysage de leurs feuilles. Lentement de petits bosquets naissaient au bord de la route, se transformant peu à peu en forêt. Les deux compagnons marchèrent bientôt sous la voûte des fins arbres des collines. Un arbre plus épais et plus grand que les autres se dressait parfois au dessus de ses voisins.
 
 
/plus vigoureux (à la place de plus grand. En un mot, on explique le pourquoi de ce que l'on dit... quelqu'un de plus vigoureux dépasse les autres en taille, c'est logique. S'il est plus grand, il se dresse effectivement au dessus de ses voisins, c'est donc une répétition de grand)
 
A noter que du indique fins arbres (puis épais juste en dessous, ce qui est antinomique :) )  
/
>
>Seul le roulis de centaines de branches remplaçait le silence. Un vent léger courrait sur la forêt, réveillant les ramures des géants endormis. Soudain un féroce aboiement perça depuis une rangée de buissons.  
 
/Soudain, un aboiement féroce perça entre les troncs qui s'assombrirent d'un coup.
 
Féroce aboiement, est correct, mais il s'agit d'une tournure plutôt anglaise. En français, on préfère aboiement féroce car on sait ce qui est féroce, ici l'aboiement.
 
A la lecture, on sent un problème à ce niveau, et le soudain n'obtient pas l'effet voulu.
Le problème ici, c'est que tes personnages ne sont pas présents dans la description.
C'est donc une description vide de sens au niveau de l'histoire : le lecteur ne sait plus dans quelle caméra il se trouve. (Mael ? Maud ?)
On n'a pas non plus une appréciation du temps. (depuis combien de temps marchent-ils ?)
 
Il faut aussi préparer la rencontre.
 
Seul le roulis de centaines de branches remplaçait le silence, mettant les nerfs à vif. Avec le coucher du soleil, un vent léger courrait sur la forêt, réveillant les ramures des géants endormis, balançant les ombres de gauche à droite.
 
Maud se rapprocha de Mael et lui demanda :  
- C'est encore loin ?
- Encore une ou deux heures de marche, mais il n'y a pas de danger, la région est tranquille depuis longtemps... (*)
 
Un féroce aboiement perça soudain entre les troncs épais.
 
(*) je dis depuis longtemps, car tes personnages ne semblent pas prendre de précaution du tout. Pas d'inquiétude, rien. Ce qui est normal, puisqu'ils sont absents de la description.
/
 
 
Accompagnant son cri, une bête difforme émergea en courant sur ses courtes pattes. La  
 
/un chien difforme (irait mieux, car bête peut renvoyer à tout et n'importe quoi. Là, le lecteur peut reconnaître en même temps que les héros qu'il s'agit d'un chien... ce qui te permet de préciser qu'il ne s'agit pas tout à fait d'un chien, mais d'une parodie de chien (répétition normale du mot chien)
/
 
créature n'avait aucun poil, une peau noire et plissée l'enveloppait. Sa tête aplatie et allongée était une parodie de chien, de sa gueule entrouverte coulait de la bave.  
>
>Ses yeux fous aperçurent les deux humains, elle modifia alors sa trajectoire pour se diriger  
 
/modifia aussitôt
/
 
vers eux. Elle ouvrit grand sa bouche, révélant une multitude de minuscules crocs jaunes que parcourrait une langue d'un rouge vif.
 
/question perfide : pourquoi ouvre-t-elle la bouche ?
pourquoi les crocs sont-ils jaunes ? (si tu rajoutes putrides, alors la description rajoute quelque chose : c'est là un charognard. Une langue rouge vif affamé, rajoute une nouvelle information très importante : la bête a une bonne raison d'être là ; elle a faim et vient de trouver un repas bien sanguin.
 
Elle ouvrit grand sa bouche, révélant une multitude de minuscules crocs jaunes putrides que parcourrait une langue d'un rouge vif affamé.
 
 
En clair, ta bête n'est pas là pour le plaisir, elle a une raison d'être : avec la nuit qui tombe, elle part en chasse.
Ce n'est pas. Tiens, le lecteur s'ennuie avec ma description, je lui colle une bestiole sortie de mon chapeau pour animer la scène et provoquer la rencontre.
 
Je rajoute une dernière information, qui explique le pourquoi.
 
Elle ouvrit grand sa bouche pour bâiller/pour humer l'air, révélant une multitude de minuscules crocs jaunes putrides que parcourrait une langue d'un rouge vif affamé.
 
/
 
 
 Poussant un grognement, elle accéléra. Ses pattes, ridicules comparés à sa taille, trottèrent de plus belle.  
 
 
/comparées (?)
/
>
>Mael ne réagit pas, c'était la première fois qu'il voyait une telle créature, il n'en avait même jamais entendu parler. Maud cria et dégaina une petite dague, le garçon réalisa soudain le danger et recula afin de ramasser un morceau de bois. Armés de leurs faibles armes, ils se baissèrent, prêt à éviter l'assaut. Le monstre sauta, la gueule grande ouverte. Elle claqua dans  
 
/prêts
/
 
le vide, les deux jeunes gens roulèrent sur le sol et se relevèrent. Ayant chacun sautés d'un  
 
/se relevèrent, l'un à gauche, l'autre à droite.
/
côté différent, ils étaient désormais séparés en face de l'abomination.
 
 
/de l'abomination qui revint sur eux.
/
>
>Après avoir marqué une courte pause, semblant choisir sa proie, la créature reprit sa course ridicule. Maud était sa proie,
 
/point.
/
 
 
 voyant cela, Mael lança son bâton sur le monstre. L'épaisse peau noire absorba le choc, la bête ne sembla même pas dérangée. Alors qu'elle n'était plus qu'à un bond de la fille, un  
 
/pas dérangée par le choc
/
cavalier déboula à son tour des buissons, l'interrompant net.
 
/l'interrompant net dans sa charge.
 
(là, on a quand même l'impression du métro aux heures de pointes : personne, puis soudain une foule en délire. Tiens, j'entends même la grosse cavalerie qui tataritarate dans le lointain. C'est le 22ième ! Y a même Rintintin  :D
 
A noter qu'un animal ne peut pas bloquer sa charge à un bond, parce qu'entre freiner en catastrophe ou terminer son action, ça revient au même, il est sur sa victime.
 
Ensuite, la situation n'est pas assez critique. Maud n'est pas en danger, que déjà la cavalerie arrive. Trop tôt.
 
Il faudrait donc qu'il y ait au moins trois passes entre les jeunes gens et la créature.
 
voyant cela, Mael lança son bâton sur le monstre. L'épaisse peau noire absorba le choc, la bête ne sembla même pas dérangée. D'un dernier bond, elle fut sur Maud, qui se coucha, au dernier moment, pour éviter la charge. Surprise, la bête rata son coup, mais tenta quand même de mordre la jeune fille au passage. Déséquilibrée, elle s'écrasa lourdement dans un buisson épineux (je justifie la peau épaisse utilisée plus haut :) ), avant de se relever sans une égratignure.
 
Plus prudente, elle s'ébroua un instant pour reconsidérer la situation.
 
- Mael, monte dans un arbre. Vite !
- Mais toi ?
- Ne discute pas, je vais la retenir, et tu me hisseras.
 
Désespéré Mael chercha un arbre qu'il pouvait escalader à toute vitesse. Pendant ce temps, Maud fit face à la bête qui revenait en grondant pour effrayer sa proie. Maud cria plus fort qu'elle pour la déstabiliser et gagna ainsi une précieuse seconde.
S'affrontant du regard, les deux adversaires se mirent à tourner lentement sur eux-mêmes, dans une valse mortelle. Malgré ses courtes pattes, la bête était puissante et sûre de sa force, elle resserrait sa spirale avec une méthode consommée de prédateur. Maud fit siffler sa dague dérisoire face au monstre.
 
- Ça y est, j'y suis ! hurla Mael. Juste derrière toi, sur ta gauche.
 
Une pigne de pin vola et toucha la bête entre les deux yeux.
 
- Prends ça saloperie ! et ça encore.
 
Les pignes de pin rebondirent sur la gueule de la créature, l'empêchant d'attaquer.
 
Lorsque Maud tira son bras en arrière pour lui crever un oeil avec sa dague, la bête se plaqua au sol, rassemblant ses forces pour bondir.
 
- Je suis prêt à te recevoir Maud.
 
 
[Et maintenant, on place l'arrivée du cavalier qui change la donne entre les adversaires. Car le moment est critique : il y a des opérations/des plans prévus dans l'air, en cas d'échec c'est la mort du personnage]
 
Dans un grand fracas, un lézard surmonté d'un cavalier apparut, figeant l'instant.
L'homme, jeune, l'épée à la main droite, fixa sa cible du regard. Le lézard qui le soutenait semblait vouloir s'enfuir à toutes pattes, mais les cuisses musclées du cavalier le maintenaient avec fermeté.
 
/
 
L'homme fixa sa cible du regard, une épée à la main. Le lézard qui le soutenait semblait vouloir s'enfuir à toutes pattes, mais était fermement maintenu par son cavalier.  
>
>Le nouveau venu était jeune d'une vingtaine d'année, il était assez grand et semblait musclé.  
 
/d'années
/
Son épée était courte et épaisse, il tenait la garde d'une main qui tremblait légèrement. Il donnait l'impression d'avoir couru lui-même tant il était essoufflé. Respirant un grand coup, il donna un violent coup de pied à sa monture, celle-ci bondit alors en avant.  
>
>La bête ne bougea pas pendant un instant, puis trottina vers sa nouvelle cible. Le chasseur leva son épée, la créature se préparant à sauter.  
 
/charrue avant les boeufs  ;-)
La créature se préparant à sauter, le chasseur leva son épée,  
/
 
 
Toutefois celle-ci ne bondit pas sur l'homme, mais sur sa monture. Saisissant son cou entre ses puissantes mâchoires, elle utilisa son élan pour le lui arracher.  
 
/son cou ou le cou du lézard ?
/
 
 
 
Le sang gicla et ruissela, le cavalier tomba de sa selle. Il se redressa vite, pointant son arme en direction de son ennemi. Lâchant la tête de l'infortuné lézard, le monstre se jeta en avant, la gueule pleine de sang.
>
>L'épéiste saisit son arme des deux mains, se préparant au choc. La bête sauta, puis, un court  
 
/saisit son arme à deux mains.
 
Mais pas avec une épée courte, le manche est trop court pour ça, enfin me semble-t-il.
Ou alors peut-être assura son arme des deux mains. (puisqu'il l'a déjà saisie, son épée)
/
instant plus tard l'homme fit de même. Mael crut un instant que le temps s'était arrêté, puis les deux adversaires se cognèrent l'un à l'autre. Le choc les fit retomber lourdement sur le sol. Le  
 
/se heurtèrent dans un bruit sourd.
/
guerrier se prépara à un autre assaut, mais la bête ne bougeait plus. Un sang noir et poisseux coulait sur le sol, l'épée avait violemment tranchée la gorge du monstre. L'homme se coucha sur le dos, haletant.
 
 
/Hum. Pas très crédible de se coucher sur le dos lorsque le danger peut encore surgir. Se mettre à genoux, peut-être.
/
>
>Maud s'approcha alors du guerrier, elle se pencha sur sa jambe. Trois grands sillons la parcouraient, les griffes de la créature l'avaient atteint. La jeune femme sortit un long morceau de tissu noir de sa poche, puis l'appliqua sur la blessure. Elle entoura la jambe de la mince bande, puis serra, le blessé se crispa. Aucun son ne sortit de sa bouche pendant que Maud nouait fermement le tissu.
>
>Une fois terminé, l'homme murmura un merci, se détendant. Il regarda celle qui l'avait soignée et lui sourit. Maud rougit et se releva bien vite, tournant le dos aux deux hommes. Sa voix, douce mais un peu tremblante retentit alors.
 
 
/alors : (deux points) et on commence le dialogue
/
>
>- Pouvons-nous connaître l'identité de notre sauveur ? Sans vous nous serions mort.
 
/morts
/
>
>- Je me nomme Eric. Je suis heureux d'avoir pu vous sauver.
>
>- Votre monture est morte et votre jambe blessée. Vous pouvez rester ici, nous vous  
 
/vous pouvez rester ici ? Nous vous enverrons...
/
enverrons du secours.
>
>Mael fut étonné d'entendre cela de la part de Maud. Les gens des villes n'aidaient t'ils pas  
 
/n'aidaient-ils (ici, le "t" existe déjà)
/
leurs semblables ? Quand Eric acquiesça, tout sourire ayant disparu de son visage, le garçon ne put se retenir.
 
/Là aussi, un :
/
 
 
>
>- Maud ! Nous ne pouvons le laisser ici, il pourrait y avoir d'autres monstres aux alentours.
>
>- Si nous le prenons avec nous, il nous ralentira. S'il reste ici il pourra se défendre avec son épée.
>
>- Elle a raison petit, je ne ferais que vous encombrer.
>
>Mael ne sut pas s'il était plus furieux d'avoir été appelé "petit" par un homme à peine plus vieux que lui, ou par le fait de devoir abandonner un blessé. Il sortit du chemin et chercha un bâton pouvant servir de canne. Une fois qu'il en eut trouvé un, il se posa devant le blessé.
>
>- Tu t'appuieras sur cette canne, et je te soutiendrais de l'autre côté. Il n'est pas dans mes  
 
/soutiendrai
/
habitudes d'abandonner les gens qui me sauvent la vie.
>
>Maud soupira, elle prit l'épée ainsi que le fourreau de l'homme et l'attacha sur son dos. Elle  
 
/dans son dos
/
partit alors, marchant d'un pas vif mais pas suffisamment pour les semer. Mael soutenait l'homme, celui-ci paraissait gêné d'être traité ainsi, ce qui fit sourire le jeune garçon.
 
 
/Là aussi, on aimerait comprendre le pourquoi de l'attitude de Maud
 
>- Si nous le prenons avec nous, il nous ralentira. S'il reste ici il pourra se défendre avec son épée. Et nous lui enverrons très vite du secours. (pourrait passer, car c'est un peu le choix de celui qui est seul avec un blessé, loin de tout. Il doit abandonner temporairement le blessé pour aller quérir du secours. :) )
/
 
 
Pour ton texte, ça s'améliore à chaque fois.
Là, il te manque juste un peu plus d'actions (et de justifications :) ) pour étoffer tes scènes et éviter le côté  Deus Ex Machina (autrement dit : la baguette magique et le lapin qui tombe bien du ciel, comme la manne céleste pour Moïse, et à l'heure !).
 
Ah oui, si je fais crier tes personnages, c'est justement pour donner 1) le temps à ton chasseur d'arriver 2) lui indiquer logiquement où venir chercher.
 
Parce que là, tu ne dis pas pourquoi il semble avoir couru pour sauver de parfaits étrangers, qui pourraient également être des ennemis.
 
Voilà voilà :)
      L'Amibe_R Nard

n°10859604
Amibe_R Na​rd
Posté le 08-03-2007 à 18:49:20  profilanswer
 

Arwen Etoile du Soir a écrit :

Oui oui j'essaye en ce moment. D'ailleurs je t'ai envoyé un MP ;) .
J'en avais envoyé un aussi à l'Amibe R Nard je crois, il a trrrrrès longtemps. Et j'ai jamais eu de réponse mais bon c'est pas grave. D'ailleurs si tu le lis laisse tomber ce que je t'ai demandé, si c'est bien un truc à propos du prologue. Parce que je me rends compte à présent que ce serait un travail bien trop considérable. Alors oublie oublie.


 
Bonsoir Arwen
 
Jamais reçu, et comme il n'est pas possible de s'auto-envoyer un message pour vérifier que ce système fonctionne bien...
 
Bon, je vais vérifier et t'en envoyer un.
 
A tout de suite par MP
    l'Amibe_R Nard

n°10859692
Amibe_R Na​rd
Posté le 08-03-2007 à 19:01:44  profilanswer
 

Bien, vérification faite, j'ai obtenu le message : Désolé, vous ne faites pas partie des membres ayant accès à cette catégorie.
 
 :??:  
 
Vrai que j'ai rempli au plus simple ma feuille de présentation.  :D  
      l'Amibe_R Nard

n°10860653
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 08-03-2007 à 20:38:28  profilanswer
 

Citation :

Son épée était courte et épaisse,


 
Alors il s'agit d'un glaive :http://www.armae.com/antiquite/114epees.htm
 
[:eddyglasgow]
 

n°10861374
druduss
Posté le 08-03-2007 à 21:26:40  profilanswer
 

Je note dPca, un glaive  ;)  
(je le garde pour plus tard, histoire de faire sentir la différence entre un péquenot et quelqu'un connaissant les armes).
 
Merci Amibe_R Nard, c'est très sympa de ta part. Je voulais aussi te dire que je t'avais envoyé un mp il y a quelques temps. Tu avais oublié d'activer une option ?
Bon maintenant je vais corriger tout ça ^^
 
 
EDIT :
Voilà corrigé, et encore merci  :)

Message cité 1 fois
Message édité par druduss le 08-03-2007 à 22:07:01
n°10870680
Amibe_R Na​rd
Posté le 09-03-2007 à 18:57:27  profilanswer
 

druduss a écrit :

Je note dPca, un glaive  ;)  
(je le garde pour plus tard, histoire de faire sentir la différence entre un péquenot et quelqu'un connaissant les armes).
 
Merci Amibe_R Nard, c'est très sympa de ta part. Je voulais aussi te dire que je t'avais envoyé un mp il y a quelques temps. Tu avais oublié d'activer une option ?
Bon maintenant je vais corriger tout ça ^^
 
EDIT :
Voilà corrigé, et encore merci  :)


 
Bonsoir Druduss
 
Comme les MP, je ne peux pas y accéder (je viens d'avoir un désolé ce message ne vous est pas destiné :) à ta réponse. )
 
J'ai simplifié le problème. Ceux qui veulent m'écrire, le peuvent.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard
 
 

n°10870710
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 09-03-2007 à 19:00:55  profilanswer
 

Va donc jeté un oeil dans ta boîte mail  

n°10871256
sincap
Posté le 09-03-2007 à 20:09:09  profilanswer
 

Salut tout le monde, ça fesait longtemps. Vous ne m'avez pas oublier?  ;)

n°10873046
Amibe_R Na​rd
Posté le 09-03-2007 à 23:47:45  profilanswer
 

sincap a écrit :

Salut tout le monde, ça fesait longtemps. Vous ne m'avez pas oublier?  ;)


 
 
Oui, ça fait longtemps effectivement :-)
 
 
Pour Arwen, l'oeil est jeté  :-))
     l'Amibe_R Nard

n°10886423
Positivist​e
Reaction Apathique
Posté le 11-03-2007 à 17:15:48  profilanswer
 

Bonjour !
Il m'est arrivé y a un an d'écrire pendant quelques semaines. Une envie soudaine, j'aimais bien m'accoupir sur la chaise devant le pc, la couette sur le dos et écrire cette histoire, en gros j'étais comme ailleurs à chaque fois que je remmettais çà (faut dire que paralèllement je fumais et buvais un peu que j'écrive ou non). J'en ai arrété l'écriture aprés avoir renménager chez mes parents. C'était pu pareil, pas le meme univers, ni la meme ambiance, ni les memes activités, pas envie de reprendrela chose étant donné que je retrouvais pas les memes sensations. J'ai aucune expérience en la matière, j'ai rarement lu des livres mais comme je trouve çà rigolo et que je viens de découvrir ce topic, aujourd'hui, je me dis pourquoi pas reprendre en ayant l'avis de quelques personnes sachant qu'avant toute chose, c'est pour moi que je l'écris, une sorte de défis. J'entend par là que je n'ai aucune ambition par rapport à ce que j'ai écris et ce que je vais écrire. Si je peux amuser, faire sourire, ou ressentir une émotion à quelqu'un je serais tout de même heureux.
 
Je vous fais part d'un début d'introduction, qu'en premier lieu j'essairai de compléter.
 
 
Un nuage de poussière m’enveloppe, je n’y vois plus rien, les yeux me piquent et mes oreilles bourdonnent. Mes toussotements se confondent aisément dans le brouhaha des murs s’effondrant. Des flammes encerclent la pièce où je me tiens, – plutôt ce qui en reste – limitant nettement mon champ d’action. La fumée noirâtre et tiède atténue de plus en plus ma vision et gêne considérablement ma respiration. Suffoquant, je m’empresse de tâter  autour de moi et manque de me faire écraser par un pan de mur dont je fis perdre le peu d’équilibre qui lui restait.  Bientôt une paroi métallique se fait sentir sous les paumes de mes mains. Maintenant je sais où je suis et je sais où je vais…  
Bip bip bip bip bip (bruit électronique)….. Alors que pour mon corps et mon esprit, il ne s’agit seulement d’un passé proche, trop proche, je scrute le cadran à porté de ma vue, secoue latéralement la tête, et exprime mon désarroi en criant de tout mon possible. Après ce défouloir assez rustre mais efficace, je tentai de me raisonner : « de toute façon là où je suis, le temps n’a plus lieu d’être ».


Message édité par Positiviste le 11-03-2007 à 18:51:07

---------------
ploum ploum tralala
n°10889040
druduss
Posté le 11-03-2007 à 21:33:11  profilanswer
 

Bienvenue à tous les nouveaux venus  :D  
N'hésitez pas à poster vos récits, ou à donner des liens si ils sont très long. Vous pouvez aussi poster des extraits bien entendu ;-)
 
Sinon dans mon cas, j'ai écrit le chapitre 7 des Exilés et le chapitre 5 de Mael.
http://www.wgpower.net/forum/recit [...] 007_3.html  et  http://www.wgpower.net/forum/recit [...] 311_2.html
Si ça intéresse quelqu'un pour une lecture et une éventuelle correction  ;)  
 
 
 
@marcoolo;
Bon état d'esprit, tu as "produit" combien en "quantités" ? Tu as écrit un début de roman ? Fantasy ou Sci-Fi ?
Le texte que tu viens de mettre est le prologue ? le chapitre 1 ? Je me sens un peu perdu en commençant à le lire.
C'est assez bien écrit, mais il y a quelques "erreurs".
(je les mets pas dans l'ordre chronologique)
 
- je tentai de me raisonner
Changement de temps.
 
- toussotements se confondent aisément dans le brouhaha des murs s’effondrant
Des murs qui s'effondrent ne devraient-ils pas couvrir des toussotements ?
 
- La fumée noirâtre et tiède atténue de plus en plus ma vision
Tiède ? Déjà je ne sais pas si une fumée conserve vraiment de la chaleur. En admettant que ce soit le feu qui donne cette impression, ça devrait plutôt être brulant non ?
 
- Bientôt une paroi métallique se fait sentir sous les paumes de mes mains. Maintenant je sais où je suis et je sais où je vais…  
Pas le lecteur  :D  
 
- Bip bip bip bip bip (bruit électronique)…..  
Hum, dans un livre on dirait plutôt "Je perçois un bruit de nature électronique" plutôt que d'écrire le son, enfin je trouve.
 
 
 
Voilà, j'espère avoir pu t'aider.


Message édité par druduss le 11-03-2007 à 21:33:51
n°10890378
Positivist​e
Reaction Apathique
Posté le 11-03-2007 à 23:45:57  profilanswer
 

Citation :

Bon état d'esprit, tu as "produit" combien en "quantités" ? Tu as écrit un début de roman ? Fantasy ou Sci-Fi ?  
Le texte que tu viens de mettre est le prologue ? le chapitre 1 ? Je me sens un peu perdu en commençant à le lire.  
C'est assez bien écrit, mais il y a quelques "erreurs".


 
j'ai 47 pages pour 20 305 Mots. Je pense effectivement que c'est un roman Sci-Fi.
Le texte que j'ai mis est le début de l'intro ou prologue plutôt.
 

Citation :

- [i]Bientôt une paroi métallique se fait sentir sous les paumes de mes mains. Maintenant je sais où je suis et je sais où je vais…  [/i]Pas le lecteur  :D


 
tu m'étonnes  :)  je pense qu'il faut lire la suite pour comprendre. c'est un flou un peu volontaire. Le truc c'est que j'ai tout écris à la première pesonne et que l'on découvre en même tant que le personnage. On est le personnage.  
Du début Un nuage jusqu'à où je vais… c'est un rêve d'une action passé. Il y a un bruit de nature électronique qui le réveille et là, il décide de plonger dans ses souvenirs (ses souvenirs sont la première partie du "bouquin" ) qui va au fil des pages nous ramener à la partie prologue où il se réveille à cause du bruit de  électronique, pour après enchainer sur la deuxième partie du livre.

Spoiler :

Donc aprés le prologue il y a un gros flashback où l'on découvrira le pourquoi et le comment de cette scène mais çà sera peut-être pas moins flou, çà sera à vous de me le dire


 

Citation :

-[i] Bip bip bip bip bip (bruit électronique)…..[/i]Hum, dans un livre on dirait plutôt "Je perçois un bruit de nature électronique" plutôt que d'écrire le son, enfin je trouve.


 
 j'ai des onomatopés comme çà parce que souvent j' essayais de transcrire une scène que j'imaginais. Des fois j'avais l'impression d'écrire plutot un script ou juste l'action d'un film sans m'arrêter sur la description du décor. Jvais essayé d'être plus descriptif et remplacer les onomatopés par des phrases comme tu m'as indiqué.
 
Pour le reste j'ai pris note merci. J'éditerais plus tard avec les corrections (rien que ce que tu as relevé vas me permettre de faire attention à la cohérence de certainnes actions pour le reste du livre) et la suite du prologue.


Message édité par Positiviste le 11-03-2007 à 23:59:57

---------------
ploum ploum tralala
n°10900306
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 13-03-2007 à 08:24:31  profilanswer
 

Un petit lien pour relancer ce post et qui peut être intéressant pour les nouveaux venu.
 
http://www.irenedelse.com/2006/12/ [...] asy%c2%bb/
 
Des commentaires ?

n°10901957
merie
Chokran
Posté le 13-03-2007 à 12:51:13  profilanswer
 

 A mon avis,écrire un roman c'est comme aller à l'aventure.J'ai déjà éssayé à plusieurs reprises et meme quant j'ai prévu un plan clair et scrupuleux;je finis toujours par dire des trucs que j'avais pas prévu au début.Mon gros problème en fait,c'est qu'au bout d'un moment,je fini toujours par m'interrompre parce que je trove mon histoire nulle.Si quelqu'un a un tuyau contre ça,j'attend avec impatience.....

n°10902194
druduss
Posté le 13-03-2007 à 13:23:02  profilanswer
 

Essaye d'écrire ton histoire d'une traite, sans t'arrêter. Une fois parvenu au bout, tu peux "recommencer" en éliminant/modifiant/ajoutant des chapitres et du texte. Si tu te dis toutes les trois phrases "ce n'est pas ce que je voulais", tu n'arriveras jamais à finir une histoire.
Aussi nul que soit (/que tu trouves) ce que tu as fait, finis-le, puis demande l'avis de quelques personnes. Si tu n'est vraiment pas sûr de toi, demande l'avis de personne dont tu sais qu'ils te diront "c'est bien, wahou bravo à toi". Ca te motivera et permettra de continuer, et ainsi de t'améliorer. Et quand tu as un moral en béton, tu demanderas à quelqu'un qui critique beaucoup (et donc qui permet de t'améliorer énormement).
 
Merci pour le lien dPca, j'ai lu l'article qui est intéressant. J'ai trouvé aussi un grand nombre d'autres liens. Je n'ai pas encore tout regardé, je posterai les liens que je trouve bien  ;)

n°10904674
Laurence67
Posté le 13-03-2007 à 18:06:35  profilanswer
 

merie a écrit :

A mon avis,écrire un roman c'est comme aller à l'aventure.J'ai déjà éssayé à plusieurs reprises et meme quant j'ai prévu un plan clair et scrupuleux;je finis toujours par dire des trucs que j'avais pas prévu au début.


Ca me parait normal, et je ne comprendrai jamais comment font les auteurs qui passent des mois (ou même des années) à construire / rédiger un plan archi précis, et qui le respectent à la lettre quand ils rédigent ! Le cas extrême pour moi c'est Daniel Pennac, qui passe trois ans à écrire un roman selon la répartition suivante : deux ans pour faire le plan, un an pour la rédaction !  :ouch: (C'est lui qui nous l'a dit, au cours d'une discussion publique, ce n'est pas un on-dit !)


---------------
La Petite Librairie : critiques de romans
n°10905164
Amibe_R Na​rd
Posté le 13-03-2007 à 19:00:43  profilanswer
 

merie a écrit :

A mon avis,écrire un roman c'est comme aller à l'aventure.J'ai déjà éssayé à plusieurs reprises et meme quant j'ai prévu un plan clair et scrupuleux;je finis toujours par dire des trucs que j'avais pas prévu au début.Mon gros problème en fait,c'est qu'au bout d'un moment,je fini toujours par m'interrompre parce que je trove mon histoire nulle.Si quelqu'un a un tuyau contre ça,j'attend avec impatience.....


 
 
Salut Chokran
 
Dans un sens, tu as raison
 
Ecrire un roman, c'est comme aller à l'aventure.
 
Certains y vont, avec leur machette et en avant ils tracent.
De ceux-là, on en perd beaucoup en route.
 
Il y a ceux plus entreprenants, qui établissent un itinéraire (parfois compliqué :-) et qui rentrent dans la forêt vierge, oubliant que l'écriture est vivante... que les personnages ne vont pas forcément réagir comme il faudrait, mais bon, ils pénètrent dans la forêt et avancent. :)
Certains se perdent, un peu plus arrivent au bout, d'autres (comme toi) se dégoûtent...
 
Se dégoûtent, parce qu'ils évoluent dans leur écriture, s'améliorent et donc finissent par trouver leur histoire mal écrite. Normal. Et ils se perdent parce qu'ils pensent qu'une histoire c'est un chemin parcouru à la va-vite.
 
Et puis, il y a ceux qui savent.
Qui savent qu'un livre, une histoire, ce n'est pas un chemin parcouru une seule fois, mais un vrai sentier de randonnée, avec des balises (des événements) qui doivent arriver à des moments précis (au premier tiers, au deuxième tiers, et un peu avant la finale : le climax).
Que l'on va parcourir une fois, deux fois, trois fois, mille fois s'il le faut, jusqu'à bien le connaître, jusqu'à pouvoir le présenter à un groupe de visiteurs, lui montrer tous les moments épiques.
 
Pour cela, ils vont au bout du chemin (tant pis pour les digressions inconnues au début), tant pis si on ne respecte pas à fond le plan... (le plan c'est juste un support pour s'aider et pour découper l'histoire en chapitres, pour savoir à quel endroit on se trouve de l'histoire, pour écrire un morceau, puis un autre bien plus loin lorsque l'absence d'inspiration ou le dégoût pointent leurs vilains nez)
 
Au bout du chemin, et ils reviennent. Tracent à nouveau la route, resserrent les lignes, prennent des raccourcis lorsque le chemin est trop long, ou obligent leurs personnages à obéir (non, il n'ira pas embrasser sa mère, ni galoper dans la magnifique savane bourgeonnante et trucider un dragon noir pour apporter sa tête à sa dulcinée.)
 
Et surtout, il vérifie la pression le long de son histoire.
Au premier tiers, on doit avoir mis la pression. La situation doit être claire : on sait qui est le héros, on connaît ses buts, ce qui va se passer s'il ne fait rien. Et le héros est en danger. Dans un danger tel qu'il va mourir s'il ne réagit pas (qu'il, ou ce à quoi il tient va mourir)
 
Au deuxième tiers, la pression a augmenté, le héros a réagi mais n'a pas encore gagné (il a même souvent pris une claque dans la gueule).  Le héros est obligé de s'améliorer. Le nombre de choix s'est restreint pour lui et l'action ne peut plus être interrompue, elle est enclenchée comme une balle dans un barillet. Et le revolver est collé à sa tempe.
C'est l'endroit de l'escalade où on est à moitié chemin entre le bas de la montagne et le but à atteindre, revenir en arrière n'apporte rien par rapport à finir la grimpette.
 
Arrive le troisième tiers, avec le climax, la situation explosive : la confrontation avec le méchant (méchant peut s'entendre à plusieurs niveaux, ce peut être la confrontation avec la catastrophe, le volcan qui explose et dévaste tout, et le héros qui avait pourtant prévenu les autorités se bat pour rester en vie et pour sauver le maximum de gens)
 
A ce niveau, la pression atteint son paroxysme : le héros ne peut que gagner ou périr. C'est la confrontation finale avant le : ils vécurent heureux et n'eurent aucun enfant, parce que le héros, ma foi, a perdu un petit bout de lui-même dans la bataille. Dur dur les combats à l'épée :whistle:
 
Ou alors, c'est le moment du retournement dans les histoires sentimentales : hé non, la fille, qui sortait avec le beau mec adorable et charmant, n'était pas sa petite amie, c'était sa soeur, son ex-femme, une lointaine cousine.
 
 
Donc, pour en revenir à l'auteur et à sa machette. Si le texte ne respecte pas ce principe, il est temps pour lui de corriger le flot de son fleuve de mots.
 
Pas assez de pression au départ ?
On met la barre plus haut (le sort du monde, de la galaxie est en jeu, rien que ça !)
 
Pas assez de pression au milieu ?
On tue quelqu'un du groupe  (donc il faut l'ajouter au début, le faire vivre, que le lecteur l'aime et ressente la perte de cet individu comme plus cruelle, parce que l'aventure est dangereuse, le héros risque vraiment sa vie.)
Trop de personnages ? (on en soude deux en un, et on réécrit)
 
Pas assez de pression en finale ?
On crée un retournement : le méchant est un membre de la famille du héros (le père de Luke Skylwalker est Dark Vador), le méchant passe du côté des héros, ou alors un des membres du groupe est le méchant, un membre du groupe passe du côté du méchant parce que sa fille/fils  a été capturé par le méchant. Ou bien, le héros perd l'objet magique qu'il a obtenu dans le deuxième tiers de l'histoire. Dommage, son épée magique se brise sur l'armure du méchant, le revolver que l'on a montré deux fois au cours de l'histoire a disparu... et là, il faut trouver quelque chose d'extraordinaire pour sauver la vie du héros...
 
Quelque chose que le héros a appris au cours de l'histoire et qui paraissait insignifiant, comme le fait de lancer une balle de base-ball pour assommer quelqu'un, comme le fait qu'un homme en armure est très vulnérable en cas de corps à corps et qu'une épée, même brisée, permet encore de parer un coup et de s'approcher assez prêt pour le corps à corps.
 
 
Ce genre d'événement est, évidemment, à introduire plus tôt dans l'histoire.
Car rien ne sort du néant, tout à une origine.
 
Ce qui oblige à reconstruire l'histoire pour ajouter ces liens. Liens qui nouent et consolident l'histoire, renforcent le courant. Mais ce doit être discret (placé de manière logique dans l'histoire : le héros et son frère jouant au corps à corps au début de l'histoire), ou alors très appuyé (le cas du revolver que l'on montre plusieurs fois, mais qui ne sera pas là au moment critique)
 
 
Une histoire, ce n'est pas un seul trajet. Ni un vrac livré en gros.
 
C'est un retour important entre le début, le milieu, la fin de l'histoire.
C'est une succession de liens qui tissent une trame, et font, qu'en réalité, rien n'arrive tout à fait au hasard.
 
Voilà pourquoi, il est nécessaire d'aller à la fin de son premier jet, pour commencer à vraiment écrire l'histoire.
 
Pas intéressante ?
Il ne tient qu'à toi de la renforcer pour la rendre intéressante.
 
Quitte, en cas de blocage, à partir de la fin (fin du tiers) pour remonter jusqu'au point bloquant. C'est un autre avantage du plan prévisionnel.
 
Et on n'écrit pas toujours du début à la fin.
 
Et on ne place pas toujours le début au début, on peut fort bien commencer par un chapitre du milieu, voire déplacer une partie du texte... c'est une autre possibilité pour relancer l'envie d'écrire.
 
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard
 
 
 

n°10905875
druduss
Posté le 13-03-2007 à 20:25:21  profilanswer
 

Dans les liens utiles que j'ai trouvée, je suis tombé sur un forum d'un éditeur où on traite justement de ce problème.
Voici le lien du topic : http://5emesaison.fr/forum/viewtopic.php?t=4412
 
Et voici le lien d'un collectif s'occupant de corriger des romans (ils font les nouvelles aussi apparement) : http://cocyclics.org
 
J'espère qu'ils vous seront utiles  ;)

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