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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°10276188
Deus_nox
Posté le 02-01-2007 à 11:49:25  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
J'ai un livre sur les mythes et legendes du monde: Mythologies chez Gründ. Il est très complet.

mood
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Posté le 02-01-2007 à 11:49:25  profilanswer
 

n°10284126
keskiya
I'm lost...
Posté le 03-01-2007 à 13:03:44  profilanswer
 

merci, je vais voir ça...
 
(j'avais même pas pensé à aller voir sur amazon... ^^')

n°10296033
Amibe_R Na​rd
Posté le 04-01-2007 à 17:08:59  profilanswer
 

keskiya a écrit :

(suis de retour... lol)
 
Je me demandais si vous connaissiez des sites internet ou des livres sur les créatures mythologiques???


 
Salut
 
Ce site-là me semble intéressant pour répondre à ta question.
http://antre.atspace.com/
 
Sinon, tu trouveras d'autres sites ici (que je n'ai pas regardés)
http://fr.dir.yahoo.com/Societe/Fo [...] tastiques/
 
Bonne Année
    l'Amibe_R Nard

n°10316959
keskiya
I'm lost...
Posté le 07-01-2007 à 14:40:26  profilanswer
 

merci!!!
 
sinon je me demandais aussi (j'en profite que personne ne poste pour poser des petites questions come ça...^^') : est-ce que ça vous est déjà arrivé de lire un roman en ligne, et de vous dire que ce que vous écrivez, c'est vraiment nul? Si oui, comment vous avez réagit?  
 
Je veux dire, est-ce que vous avez décidé de laisser tomber ce que vous étiez en train de faire pour essayer de trouver une autre idée, de votre point de vue meilleure que celle de l'auteur en ligne, ou bien est-ce que vous vous êtes mis à relire minutieusement tout ce que vous aviez écrit, dans l'espoir de trouver un je-ne-sais-quoi qui ne va pas? Ou bien est-ce que vous vous êtes dit 'ce n'est pas grave, je n'en suis qu'au brut, je n'ai fait qu'écrire un ou deux chapitres, je ne me suis pas encore relu(e), quand je l'aurai fait ça sera meilleur que ça!'? Ou bien.... ???

n°10322178
Amibe_R Na​rd
Posté le 08-01-2007 à 12:11:34  profilanswer
 

keskiya a écrit :

merci!!!
 
sinon je me demandais aussi (j'en profite que personne ne poste pour poser des petites questions come ça...^^') : est-ce que ça vous est déjà arrivé de lire un roman en ligne, et de vous dire que ce que vous écrivez, c'est vraiment nul? Si oui, comment vous avez réagit?  
 
Je veux dire, est-ce que vous avez décidé de laisser tomber ce que vous étiez en train de faire pour essayer de trouver une autre idée, de votre point de vue meilleure que celle de l'auteur en ligne, ou bien est-ce que vous vous êtes mis à relire minutieusement tout ce que vous aviez écrit, dans l'espoir de trouver un je-ne-sais-quoi qui ne va pas? Ou bien est-ce que vous vous êtes dit 'ce n'est pas grave, je n'en suis qu'au brut, je n'ai fait qu'écrire un ou deux chapitres, je ne me suis pas encore relu(e), quand je l'aurai fait ça sera meilleur que ça!'? Ou bien.... ???


 
 
Salut
 
N'hésite pas à poser des questions, ça fait vivre ce post :)
 
Oui, j'ai déjà lu des romans en ligne.
Et ma réponse à ta question est non.
 
Parce que se dire que ce que l'on écrit est nul est un réflexe d'auteur. :) :) :)
 
Ok, l'autre écrit peut-être mieux (mais après combien d'années d'écriture ?, après combien de relecture), mais un auteur n'est pas apte à juger seul de ce qu'il écrit.
Il lui faut le regard extérieur.
 
En plus, il suffit de pas grand chose pour enrichir un texte et le rendre intéressant.
Et si tu trouves un texte vraiment intéressant, alors regarde comment il est construit.  
Regarde ce qui te plaît et pourquoi ça te plaît.
 
Démonte le texte de l'autre, essaie de le réécrire à ta façon. Compare les deux versions.
Reprends ton texte, et écris-le à la façon de ce qui te plaît... (mais garde l'ancienne version :) )
 
Là, comme tu le constates, on est effectivement au stade de la réécriture. (de ton texte, ou de l'imitation de celui d'un autre pour attraper son coup de main)
 
Et lire, c'est aussi se donner l'envie de réécrire, d'imiter, pour explorer sa propre écriture.
C'est encore noter ses propres différences par rapport à l'autre, sa façon d'écrire (son envie d'écrire d'une certaine manière).
 
 
Je sais bien qu'il faut se dire : je peux écrire mieux que tous les autres, et je vais vous le prouver.
Mais en même temps, c'est un motif de découragement, car comment savoir combien d'années l'autre auteur a passé à écrire, combien d'heures à peaufiner son écriture.  
Si on commence à se comparer à toutes les "étoiles" de l'écriture (et je parle ici de livres qui résistent à travers le temps, pas des best-sellers qui finissent à la poubelle au bout de trois ans), on ne va pas y arriver, surtout quand on débute un texte.
 
Continue ton roman. Il vaudra ce qu'il vaudra. Mais quand tu seras au bout, avec le mot fin (du premier jet) écrit, ton écriture aura beaucoup évoluée. En plus, tu sauras que tu peux le faire.
La réécriture et tes lectures t'aideront à améliorer le texte, à l'enrichir.
 
Bien peu le savent, mais très souvent les auteurs créent une foule de personnages dans leurs romans. Et à la réécriture, ils condensent et réduisent. Trois personnages se fondent en un seul, d'autres disparaissent pour accentuer l'intérêt dramatique. C'est comme chez le potier. On tourne le pot, et ensuite on passe à sa décoration, à cette matière que l'on va enlever pour donner une âme à ce pot.
Mais il faut déjà l'amener à sa forme principale pour lui donner une âme :)
 
Bien Amicalement
       L'Amibe_R Nard

n°10334665
keskiya
I'm lost...
Posté le 09-01-2007 à 17:22:11  profilanswer
 

lol oui, c'est ce qu'on m'a dit.
 
Mais sincèrement, mon histoire fait un peu... enfant. Je sais qu'à l'origine, elle était destinée à des enfants. Des jeunes de 10ans. Mais non. J'ai pensé plus tard "plutôt vers 14.15ans". Mais j'ai oublié de changer certains points "enfantins". J'ai commencé à travailler dessus, mais ce n'est vraiment pas facile... m'enifn, qui a dit que c'était facile d'écrire...??? ^^"
 
pour ce qui est de l'ammener à sa forme principal,e de mettre déjà le 'fin' à la fin de la partie ''brute''... j'aime bien de voir au fur et à mesure ce qui ne va pas. Parce que sinon, un probème qui surgit dans les premiers chapitres peut s'avérer indispensable pour la suite. c'est un problème pour les premiers chapitres, mais après c'est un atout indispensable. Et là, comment faire pour transformer le problème en atout? Il y a des fois ou ça va, mais d'autres où c'est pratiquement impossible. Alors j'aime bien voir, histoire que ce que j'utiliserai plus tard ne me pose pas de trop gros soucis de ce genre.
 
Et puis c'est vrai que cette fille est pas mal plus âgée que moi... et qu'elle a commencé à écrire vers l'âge que moi j'ai commencé à écrire... je verrais. Peut-être que, parvenue à son âge, je ne me trouverais plus aussi incompétante que ça...
 
et pour ce qui est de faire vivre le forum... eh bien je profites justement de "temps morts" comme ça, parce que personne ne propose son texte et donc je ne risque pas de poser une question et que les gens répondent à ma question plutôt qu'au texte (:$) et puis aussi, effectivement, parce que ça ne le laisse pas "au fond d'une mare, gluant et visqueu comme un crapeau qui n'aurait pas vu l'air depuis deux ou trois mois déjà. Un crapeau mort". (désolée je trouvais ça beau... lol enfin, si on peut considérer l'image d'un crapeau mort comme une belle image!!! ^^" )

n°10338785
amaze-bent
Posté le 10-01-2007 à 02:34:22  profilanswer
 

tiens justement je me posais la question....  
mon premier livre, dont lidée a muri looooongtemps, est en cours d'écriture... le hic, à la base je ne suis pas du tout écrivain, mais cette histoire là j'avais envie de la raconter.
Soit, je me trouve nulle. l'idée est bonne, mais je trouve que mon premier chapitre est court. comment faire pour que quelqu'un qui a une écriture concise, arrive a avoir un style un peu plus expansif? comment rentrer dans le vif, dans le detail des personnages sans que pour cela on nous voit arriver avec nos gros sabots....!? et surtout, le syndrôme de la page blanche? on a la fin, on la voit mais que c'est dur d'y arriver.
bref POUR une jeunette qui n'a jamais écrit autre chose que du blues moderne, avez vous des trucs et astuces ?

n°10347581
Amibe_R Na​rd
Posté le 11-01-2007 à 00:45:31  profilanswer
 


Bonsoir amaze-bent
 

Citation :


le hic, à la base je ne suis pas du tout écrivain, mais cette histoire là j'avais envie de la raconter.


 
Ah ouais.
Ah ouais ?
 
Pas du tout écrivain, mais cette histoire-là tu avais très envie de la raconter par écrit.
 
Ah ouais ?
 
Alors là, il va falloir que tu nous dises ce que signifie pour toi le mot "écrivain".
 
 
Que tu n'aies pas l'expression le vocabulaire, ou la manière de lier les phrases entre elles, d'accord. Tout cela s'apprend.
Mais l'envie ?
Que les écrivains pour l'avoir. Non ?
 
Ah, mais peut-être que tu penses à "auteur".
Auteur reconnu... si possible de leur vivant.
 
Plus souvent, à titre posthume, pour des textes vendus à 100 exemplaires, et encore, alors que ces textes forment, maintenant, bien des bestsellers.
 
 
Bien, alors là, je viens de te donner une première piste de travail pour ton texte : l'étonnement. Sur une phrase.
 
La vraie question est plus certainement : Heu, mais pourquoi tu dis ça ?
 
Qu'est-ce qui te pousse à le dire, et à le dire de cette façon ? :)
 
 

Citation :

Soit, je me trouve nulle.  


 
Forcément puisque tu n'es pas écrivain :lol:
 

Citation :

l'idée est bonne, mais je trouve que mon premier chapitre est court.  


 
Court mais bon. Tiens, ça me rappelle quelque chose. :)
 
Oui, je te charrie un maximum. A pleine charrette de mots. A pleines poignées de moqueries faciles.
 
Mais j'ai encore envie de jouer un peu.
 
 

Citation :

comment faire pour que quelqu'un qui a une écriture concise, arrive a avoir un style un peu plus expansif?


 
Tenter le bouche à bouche avec les bons mots.
Donc gonfler ses phrases.
Doubler le nombre de mots.
 

Citation :

comment rentrer dans le vif, dans le detail des personnages sans que pour cela on nous voit arriver avec nos gros sabots....!?


 
Prendre un couteau et enlever les sabots !
 

Citation :

et surtout, le syndrôme de la page blanche? on a la fin, on la voit mais que c'est dur d'y arriver.


 
Pas de syndrome possible si on a une finale dans la tête.
Il suffit d'écrire la finale.
 
Exemple : Fin de la moquerie.
 

Citation :


bref POUR une jeunette qui n'a jamais écrit autre chose que du blues moderne, avez vous des trucs et astuces ?


 
Des trucs et astuces ?
 
Je viens de t'en donner plein.
 
Première idée : Poser une phrase.
 
Poser une phrase
 
Deuxième idée : Ajouter un peu d'épice et d'adjectif, en décrivant le comment.
 
Poser lourdement une phrase. Poum !
 
Poser lourdement une phrase massive ! Poum ! Ouille les yeux !
 
Poser lourdement une phrase massive, mouillée d'encre au plomb ! Poum ! Ouille les yeux !
 
Poser lourdement une phrase massive, mouillée d'encre au plomb, avec fonte de 125 ! Poum ! Ouille les yeux ! Bonjour le titre qui gifle l'oculaire.
 
 
Troisième idée : pourquoi ? (oui, j'aime bien le pourquoi, parce que "pourquoi" est une génératrice de question.
 
Pourquoi poser ?
 
Ben oui, pourquoi ne pas jeter ?
 
Jeter lourdement une phrase massive, mouillée d'encre au plomb, avec fonte de 125 ! à la face du lecteur. Poum ! Ouille les yeux ! Bonjour le titre qui gifle l'oculaire.
 
Pourquoi gifle, alors que le pauvre lecteur vient de recevoir du 125 en pleine face (oui, j'avais écrit en pleine gueule  :), en premier jet de pensée )
 
Jeter lourdement une phrase massive, mouillée d'encre au plomb, avec fonte de 125 ! à la face du lecteur. Poum ! Ouille les yeux ! Bonjour le titre qui fracasse l'oculaire.
 
Quatrième idée : mais qui dit ça ? A qui ?
 
« Jeter lourdement une phrase massive, mouillée d'encre au plomb, avec fonte de 125 ! à la face du lecteur. Whaow ! Poum ! Ouille les yeux ! Bonjour le titre qui fracasse l'oculaire. » expliqua le typographe au journaliste belge venu l'interroger pour l'occasion du tri-centenaire de l'imprimerie.
 
Cinquième idée : mais... qui raconte l'histoire ?
 
« Jeter lourdement une phrase massive, mouillée d'encre au plomb, avec fonte de 125 ! à la face du lecteur. Whaow ! Poum ! Ouille les yeux ! Bonjour le titre qui fracasse l'oculaire. » expliqua le typographe au journaliste belge venu l'interroger pour l'occasion du tri-centenaire de l'imprimerie.
 
Arthur nota (hâtivement), à la hâte, cette répartie. Il devrait bien finir par en (faire) tirer un texte amusant et contenter son patron. Un sale type toujours aussi grincheux que Picsou, les sous en moins. (Par chance) Coup de bol, sa fille était plus plaisante à regarder que "nom d'une fille au top de ses formes", et ça compensait vachement le mauvais caractère du bonhomme acariâtre.
 
Sixième idée : retour au pourquoi ?
Pourquoi celui qui raconte l'histoire est-il là ?
Pourquoi maintenant et pas demain dans l'après-midi (parce qu'il y a un match de hockey, hey patate, et Arthur et fan des "nom d'une équipe de hockey à la mode"
 
Finalement, Arthur ne regrettait pas d'être passé aujourd'hui. Ce petit journaliste belge, avec sa moustache tirée à quatre épingles et son nom ridicule se révélait suffisamment pittoresque pour égayer l'ennui morne qui le guettait – tel un vautour du haut de son perchoir. Hercule Poireau... Le nom d'un blaireau. Vivement le match de demain.
Hoquet, hockey quand tu nous tiens ! Tu nous siffles encore et toujours ce glissant refrain ! "Shoot, but... le même terme au hockey"
 
Septième idée : le slalom géant, pour arriver au bout de l'histoire.
 
Pof, c'est le blocage, la roue crevée de l'écriture. Rideau des mots. Descente aux enfers de l'intérêt... il est grand temps de chausser ses boots et ses skis, et de descendre le slalom des mots.
 
Pour slalomer, on peut prendre un dictionnaire. On se donne un nombre entre 1 et 30, et on ouvre le dictionnaire au hasard. Premier mot, première porte du slalom.
Et on recommence jusqu'à la dixième porte.
 
Ou alors, on rame. On récupère des mots dans ce que l'on vient d'écrire juste avant le blocage.
Hoquet, pittoresque, vautour, épingles, etc. une dizaine aussi.
 
Et on se débrouille à écrire une suite avec ces mots, pris au hasard ou choisis (peu importe)
 
Soit dans l'ordre, soit dans le désordre.
 
Le but du jeu est d'écrire une suite. Tant pis si elle est déjantée, ou si elle ne colle pas (encore) à l'histoire. Le tout est de se prouver que la page blanche peut être remplie, que l'obstacle peut être passé et dépassé... et même repassé de lisse.
 
Chaque mot "étranger" va, par association d'idées, générer d'autres idées, d'autres sens. Et relancer la machine.
 
 
[ou alors on écrit la fin de l'histoire, et on se dit :
Mais pourquoi ça se finit comme ça. Parce que ci, parce que ça !
Et on remonte le texte jusqu'à trouver le passage au-dessus.
Normalement, pour bien faire, il vaudrait mieux trouver la fin de l'histoire, et remonter tout le courant du récit... On remonterait alors à la scène où le "méchant" est vaincu, et comment il est vaincu, avec quel objet ou quelle capacité du héros, quels amis, ce qui a obligé le héros à trouver l'objet et/ou les amis, à développer ses capacités.
Donc autant de points qu'il n'avait pas au début, mais qu'il était capable d'apprendre pour vaincre le méchant, et peut-être, sans doute même, le méchant a-t-il poussé le héros à venir l'affronter quand il était plus jeune. Quand ils étaient plus jeunes ?
 
(la notion importante ici est que le héros, pour être intéressant, doit changer au cours de l'histoire... sauf s'il s'agit d'un héros récurrent, style James Bond, qui est déjà à son plein – presque plein – potentiel de réussite.)
 
 
Bien, j'en suis à quatre pages de traitement de texte.
Il est temps que je rende l'antenne rouge, avant de squatter encore quatre nouvelles pages :)
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°10353543
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 11-01-2007 à 18:54:41  profilanswer
 

.

n°10353628
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 11-01-2007 à 19:07:19  profilanswer
 

Excusez-moi pour ce message je vérifiais juste si ça marche parce j'ai eu quelques problèmes de connections dernièrement. Bref, pour répondre à amaze-bent. T'es nulle? C'est toi qui le dit. Non, personne n'est nul. Et puis si tu ne te trouves pas très douée et que c'est le début c'est normal. ça vient en écrivant, en lisant, en écrivant et en lisant. En revenant sur ton travail égalemant pour le corriger (très important, c'est là que tu progresses). Et puis si tu prends plaisir à écrire, il ne faut pas te freiner parce que tu crois être "nulle" comme tu dis. Comme dans tout d'ailleurs. Si tu aimes le basket tu ne vas pas arrêter parce que tu n'est pas aussi douée que les pros à la télé. Tu t'entraîne, tu t'entraîne, tu persévère, tu prends plaisir aussi à jouer. Dans l'écriture c'est pareil. Tu veux des trucs et astuces? Je vais te passer toutes les adresses que j'ai pu trouver (grâce à ce forum).

mood
Publicité
Posté le 11-01-2007 à 19:07:19  profilanswer
 

n°10353702
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 11-01-2007 à 19:16:36  profilanswer
 

ben en fait les adresses étaient page précédente mais bon c'est pas grave je te les redonne http://www.derniermot.net/  
http://www.revue-solaris.com/special/cnpedh.htm
http://syven.over-blog.com/article-2363884.html
il me semblait  en avoir vu d'autre mais bon je vérifierais

n°10363261
Amibe_R Na​rd
Posté le 12-01-2007 à 20:04:59  profilanswer
 

Je rajoute un truc que j'ai rarement vu ailleurs :
 
Asimov raconte sa jeunesse d'écrivain.
 
P 66 MOI, ASIMOV, Folio SF 159
Naturellement, je ne suis jamais arrivé au bout des « Bons copains de Greenville ». au bout de huit chapitres, je me suis trouvé à court d'inspiration. Je me suis alors essayé à autre chose ; quand là aussi la panne est arrivée, je suis parti dans une autre direction, et ainsi de suite pendant sept années consécutives.
L'écriture m'amusait beaucoup parce que je ne savais jamais d'avance où j'allais. J'inventais au fur et à mesure, et c'était tout à fait comme lire un livre pour la première fois, un livre écrit par quelqu'un d'autre. Qu'allait-il arriver aux personnages? Comment allaient-ils se tirer du pétrin où je les avais fourrés ? C'était uniquement pour m'amuser que j'écrivais, en ces temps anciens. Jamais je n'aurais imaginé être un jour publié. Je n'étais pas du tout mû par l'ambition.
 
Et tout compte fait, c'est encore ma méthode aujourd'hui (j'écris toujours au fil de la plume) mais j'y ai apporté un perfectionnement non négligeable : je l'ai appris par expérience, on doit savoir d'avance comment boucler son histoire. C'est parce que je n'en connaissais pas la fin que j'abandonnais mes premières nouvelles en cours de route. Quand des débutants me demandent conseil, je leur donne toujours celui-là : « Sachez comment finit l'histoire, leur dis-je, sinon les sables du désert risquent d'en engloutir le flot avant qu'il n'atteigne la mer. »
 
 
P 262 MOI, ASIMOV
Cela me rappelle autre chose : les auteurs débutants me demandent souvent s'il y a un risque pour qu'on leur vole leurs textes s'ils les soumettent à un éditeur. Ma réponse est que c'est impossible. En effet, si la nouvelle est bonne, l'éditeur s'intéressera plus à l'auteur qu'à elle-même, l'estimant susceptible  d'en produire d'autres de la même eau. Or, pourquoi voler un texte si on peut en obtenir cent le plus légitimement du monde ?
 
Bien Amicalement
     l'Amibe_R Nard
 
 
 
 
 

n°10364638
Ton pere
Posté le 12-01-2007 à 22:59:43  profilanswer
 

Ces citations sont pleines de bon sens ;)
Je vais donc tenter de décrire plus précisément comment je veux que la fin soit ^^.
J'ai pas du tout envie d'arrêter d'écrire à cause d'une erreur stupide.  
 
 
Bon, comme personne ne poste d'écrit à commenter, et aussi parceque j'ai avance, voici le chapitre 1 et le début du chapitre 2 de mon livre. Je pensais peut être l'appeler "Aurore et déclin", en l'honneur du personnage principal...
Bref, le voici :  
 
 
 
Chapitre n°1
<<Students ?  
 Un silence pesant régnait dans la salle de cours. Depuis une dizaine de minutes, chacun semblait retenir son souffle, et on s’attendait à tout moment à la chute d’un élève, violacé par le manque d’oxygène.
- Students ? What do you think about this text ?  
Toujours pas de réponse. La professeur d’anglais pinça les lèvres et s’adossa au tableau à peine entaché par quelques mots de vocabulaire.
- I’m listening to you, guys
Certains des élèves portèrent la main à leur sac, comme sujet à une soudaine prémonition. Quelques secondes plus tard, une sonnerie se fit en effet entendre, et ce fut le coup de départ d’un formidable tonnerre de raclements de chaises lorsque les lycéens se préparèrent à sortir. Ceux qui dormaient encore ouvrirent les yeux et se hâtèrent de sortir à leur tour.
- Well, you must do the exercice I gave you sooner. See you tomorrow ! >>
La plupart des étudiants n’entendirent rien, s’engouffrèrent à travers l’embrasure de la porte, et se déversèrent dans le couloir en réveil.
 
<< Il faut avouer qu’elle est ennuyeuse, cette prof… Moi, je ne serais pas capable de rester une heure sur la même question.
Gaël se passa la main dans les cheveux et sourit.  
- Et toi, Kiki, qu’en as-tu pensé, de ce cours ?  
Le dénommé Kieran prit l’air pensif  
- Absolument rien. J’étais trop occupé à chercher la prof sous le masque de maquillage, railla t’il.  
- Vous allez arrêter de vous plaindre, tous les deux ? demanda Aurore en levant un sourcil. Voyez un peu les points positifs… Comme le fait que c’était la dernière heure de cours, par exemple…  
Les trois amis échangèrent un rire entendu et se dirigèrent vers la porte qui permettait de sortir du bâtiment où leur cours avait eu lieu. Elle se profilait au bout d’un long couloir percé de portes numérotées.  
- Je me suis toujours demandé ce qui se passerait si Kieran posait son doigt sur la joue de la prof, dit pensivement Aurore, un sourire en coin.
- Tu m’as imaginé dans une situation pareille ??  
- Elle n’est pas la seule, renchérit Gaël en adressant un clin d’œil à sa complice.  
Le couloir à la peinture écaillée laissa place à un petit préau de béton, une fois la porte battante franchie. L’esprit quelque peu engourdi par une longue journée de cours, ils étaient chacun perdus dans leurs pensées avant que Kieran ne rompe le silence :
- C’est pourtant évident, maugréa t’il.
- Que quoi ? fit Aurore, prise au dépourvue.
- Bah, qu’il faudrait m’amputer le bras, pardi !  
Gaël et Aurore ne comprirent pas tout de suite, puis éclatèrent de rire et assénèrent  une claque amicale dans le dos de leur ami persécuté. Les trois ados se dirigèrent  vers leur arrêt de car et un repos bien mérité après une dure journée de labeur.
 
Aurore s’installa confortablement dans le car et se frotta vigoureusement les mains pour se réchauffer. Le temps était au froid, et les nuages gris qui s’amoncelaient dans ce ciel breton ne présageaient  rien de bon pour les jours à venir. Le car était bondé lorsqu’il s’était finalement mit en route. Gaël était déjà probablement rentré chez lui, à quelques minutes de marche du lycée, tandis que Kieran était descendu du car un arrêt plus tôt. Elle était donc seule. Seule et éreintée. Son esprit se mit à vagabonder pour lui permettre de voir s’écouler le temps du trajet plus rapidement.  
Lorsque le car s’arrêta, Aurore était à moitié endormie. Par chance, le freinage un peu brutal lui avait projeté la tête contre le dossier du siège qui lui faisait face et l’avait réveillée du même coup. En ruminant pour elle même, elle s’extirpa du car. Elle fut instantanément battue par les vents qui avaient encore forci. Le froid s’insinuait partout. Elle se recroquevilla à l’intérieur de son manteau et, courbée, commença à remonter la rue.
 
Le quartier dans lequel vivait Aurore avait une apparence assez banale. Organisées en lotissement, les maisons individuelles s’alignaient le long de la route, toutes entourées par un petit jardin. Chacun des pavillons au toit  d’ardoise étaient isolés par d’épaisses haies taillées. Quelques bouleaux se tordaient sous l’effet  du vent qui jouait dans leurs branches et les dépouillait petit à petit de leurs dernières feuilles jaunies. C’était un paysage d’automne. D’argent et d’or.  
Aurore laissa une dizaine de maisons défiler avant de pénétrer dans une allée. Les graviers qui la recouvraient crissaient sous ses pas qui la menèrent vers la porte d’entrée. Elle sortit un trousseau de clefs de sa poche, en glissa une dans la serrure et lui fit faire un tour complet. Elle actionna la poignée et entra. Le couloir qui s’ouvrait  devant elle était large et illuminé par les rayons de lumière artificielle qui filtraient à travers les portes vitrées encastrées dans chaque côté du mur. Un léger grincement se fit entendre et un visage bienveillant surgit de l’une des alcôves.  
- Bonjour ma chérie ! Dit-il chaleureusement.
- ‘Jour Maman.  
- Comment s’est passée ta journée ?  
- Lentement. Qu’est ce que tu fais ?  
Le reste du corps de la mère d’Aurore apparut à son tour et se campa devant l’ouverture qu’elle venait de franchir, fronçant les sourcils devant le spectacle qui semblait s’offrir à elle à l’intérieur.  
- J’essaye une nouvelle recette. Mais je crois qu’on va se contenter de pâtes, ce soir, dit-elle en reniflant, contrariée. Je vais tenter de sauver ce qui peut encore l’être.  
Aurore nota qu’en effet, une odeur légèrement carbonisée semblait flotter au alentours de la cuisine. Plus tard, elle constatait que l’odeur avait gagné le reste de la maison, à la faveur des talents culinaires de sa mère.
Elle lui souhaita donc bonne chance et se dirigea vers sa chambre. Elle monta quatre à quatre les marches de l’escalier qui longeait un des murs du couloir, et entra dans l’une des pièces qui s’ouvrait au premier étage. Elle jeta son sac à dos par terre et s’effondra sur son lit. Là, elle se laissa gagner par la chaleur simple que conservait l’épaisse couette, puis, réconfortée, se redressa et observa sa chambre d’un œil morne.  D’une taille moyenne, elle était, en temps normal, abondamment éclairée par un large velux qui s’ouvrait sur l’allée de graviers. Mais ces jours-ci, d’épais nuages cendrés obstruaient largement la lumière du soleil. La chambre était plongée dans une semi-obscurité morose. On parvenait malgré tout à distinguer les éléments du mobilier, dont la présence se confirma lorsque Aurore se leva pour allumer la lumière. Dans un coin de la pièce s’étendait un lit à la couverture chiffonnée. A côté, une petite table de chevet croulait sous les lectures de la jeune ado. Un livre d’histoire scolaire y tutoyait les romans de science-fiction et de fantasy dont elle raffolait.  
Sur un bureau trônaient un ordinateur et un capharnaüm indescriptible. Devoirs finis ou en cours de finition s’y trouvaient entassés, contournant soigneusement un clavier, rare objet à réellement se distinguer parmi ce bazar. Aurore alluma l’ordinateur, attira une chaise et s’y assit. Elle bailla longuement, empoigna la souris et commença à surfer sur le net.  
 
 Quelques temps plus tard, la porte de la chambre s’ouvrit avec fracas. Un homme puissamment  battis se tenait dans l’embrasure. Il s’en dégageait une aura particulière, qui forçait à l’obéissance… ou à la soumission, cela dépend du point de vue.  
- Je le répète une dernière fois calmement : à table.
Aurore opina de la tête, mais elle ne broncha pas lorsque son père referma brusquement la porte. Elle était en pleine discussion avec un parfait inconnu qui l’avait abordée sur MSN, et qui portait le surnom éloquent de « ZebigBoss » :  
- Mé qS ke tu parl ? Jcompren ri1 !!
- Mais si, je t’assure : Bescherelle est ton ami. C’est super pratique pour les gens comme toi qui cherchent à apprendre le français.
- 1 ?  
- C’est pas gagné… Mais un dictionnaire fera très bien l’affaire aussi…  
- Meuh, T kune boufone
- AURORE !!! A TABLE !!!  
« Lumineuse Aurore » s’est déconnectée.
 
 
 
 
 
 
Chapitre n°2
Le générique criard d’une station de radio déchira le silence. Une main tâtonnante fit taire le réveil intempestif. Aurore proféra une malédiction et serra tout contre elle son oreiller, si confortable. Dans un soupir à fendre l’âme, elle décida finalement de se lever. Rejetant ses couvertures, elle s’offrit au froid qui régnait dans la pièce. Elle renifla. Il était peut être temps de réactiver le chauffage…  
Elle frissonna quand ses pieds touchèrent le parquet craquant. C’était avec un délice anticipé qu’elle sortit de sa chambre pour se jeter sous la douche.  
 
 
 
 
Les modifications apportées par rapport aux versions précédentes : les parents ont plus d'importance, et j'ai rajouté un personnage au groupe de copain (par souci de réalisme. Et ça pourra m'ouvrir de nouvelles possibilités). Le reste, c'est un premier jet un peu retouché lors du tappage sur ordinateur ^^  
Merci de commenter !

n°10378377
Profil sup​primé
Posté le 14-01-2007 à 22:59:17  answer
 

Hi hi moi j'aime bien, l'atmosphère, la manière dont tu tournes tes phrases (malgré plusieurs maladresses). Et j'aime particulièrement le prénom du personnage principal (car moi aussi je m'appelle Aurore :D)

n°10395277
Deus_nox
Posté le 16-01-2007 à 22:51:20  profilanswer
 

Moi aussi j'aime bien, par contre il y a quelques répétitions, et quelques lourdeurs... C'est un récit à retravailler mais ça m'a l'air bon^^. En même temps je ne suis pas traducteur anglais donc je ne sais pas s'il y a des erreurs au début du texte... Moi mon truc c'est plus le franglais... ;)
Et je ne suis pas non plus critique... Je dis ça simplement en tant que lecteur. Mais bon, je donne mon avis.
Vu que le topic à l'air de sombrer...

n°10400444
Ton pere
Posté le 17-01-2007 à 15:33:30  profilanswer
 

Skylie >>
 

Citation :

Hi hi moi j'aime bien, l'atmosphère, la manière dont tu tournes tes phrases (malgré plusieurs maladresses).


 
Merci, merci ^^. Mais si tu pouvais me dire quels sont les passages maladroits, ça m'arrangerait :D  
 

Citation :

Et j'aime particulièrement le prénom du personnage principal (car moi aussi je m'appelle Aurore :D)


 
Forcément, ça compte ^^
Aurore, j'ai trouvé que c'était zoli, et propice aux jeux de mots.  
 
Deus_nox >>
 

Citation :

Moi aussi j'aime bien, par contre il y a quelques répétitions, et quelques lourdeurs... C'est un récit à retravailler mais ça m'a l'air bon^^. En même temps je ne suis pas traducteur anglais donc je ne sais pas s'il y a des erreurs au début du texte... Moi mon truc c'est plus le franglais... ;)  
Et je ne suis pas non plus critique... Je dis ça simplement en tant que lecteur. Mais bon, je donne mon avis.


 
A part une bonne part du début (jusqu'à ce qu'Aurore rentre chez elle), c'est un premier jet un peu retouché. C'est normal qu'il subsiste quelques erreurs. Si tu pouvais me dire celles qui t'ont frappées...
Et les avis de lecteurs sont souvent très interessant, car potentiellement plus représentatifs.  
 
Et enfin, si ce topic est en baisse de fréquentation, c'est peut être juste parceque les vacances sont finies ^^. Mais il y a encore des membres qui passent, fort heureusement. Ce serait bête de laisser sombrer un topic pareil...

n°10405900
Deus_nox
Posté le 18-01-2007 à 00:20:33  profilanswer
 

Je vais t'en dire une oudeux, pis après je vais au lit, je reviendrai poster demain ou un peu plus tard...
 
Quand tu décris le retour d'Aurore chez elle, tu répète trop souvent le mot "car". Tu peux utiliser plusieurs autres noms, comme engin, véhicule, bus, tas de ferraille... Enrichie en vocabulaire.
 
Quand j'écris, j'ai soit un dictionnaire de synonymes à coté, soit j'ouvre une fenêtre internet pour mes recherches.
 
Je dis pas que ma méthode est la bonne, je dis simplement que c'est une méthode parmi d'autres.
 
Quelque chose qui m'a interpellé, tu dis:
"Elle sortit un trousseau de clefs de sa poche, en glissa une dans la serrure et lui fit faire un tour complet."
Or il s'avère que sa mère est déjà à l'intérieur de la maison,donc est-ce qu'elle s'enferme chez elle? Peut-être est-ce intentionnel (elle aurait peur de quelque chose) dans ce cas d'accord; mais sinon ça me paraît bizarre.
 
Encore une chose et je vais au lit, tu dis:
"Aurore nota qu’en effet, une odeur légèrement carbonisée semblait flotter au alentours de la cuisine. Plus tard, elle constatait que l’odeur avait gagné le reste de la maison, à la faveur des talents culinaires de sa mère."
La conjugaison du verbe constater est bizarre, j'aurais plutôt mis: Plus tard, elle constaterait... Mettre de l'imparfait suppose qu'Aurore va rester là un moment, or elle part dans sa chambre... enfin c'est comme ça que je le vois.
 
Peut-être me suis-je trompé...
 
Voilà, sur ce, bonne nuit... :p

n°10422617
Delpha
Posté le 19-01-2007 à 20:08:46  profilanswer
 

Bien le bonjour à tous !
 
Voilà un certain temps que je suis l'évolution de ce topic et je me suis enfin décidé à poser la question qui me taraude depuis si longtemps.
 
Je m'essaie depuis quelques semaines au périlleux exercice de l'écriture d'une nouvelle de "fantasy" et j'ai bien du mal à ne pas succomber à a tentation qui consiste à noyer le lecteur sous une déferlante de noms tordus :P
Alors pour essayer d'alléger, je m'efforce d'alléger par des notes de bas de page mais tout de même, cela demeure assez lourd voire indigeste :)
On essaie de se restreindre en introduisant ce genre de mots au compte-goutte, mais cela devient très handicapant dans certaines circonstances.  
En plus, j'ai la fâcheuse tendance (et je ne suis pas le seul ^^) à remodeler les unités de mesure par exemple, puis à modifier le nom accordé à tel ou tel objet, dans le but d'immerger le lecteur dans un monde totalement nouveau. Mais forcément, si on ne prend pas de précautions, on retombe dans le piège initial et .. bref vous m'aurez compris !
 
La question est simple. Comment éviter cet engrenage ? Conseillez-vous de créer de toute pièce un monde intégralement nouveau ou plutôt de se résigner à reprendre des éléments de notre bas monde ?

n°10422763
keskiya
I'm lost...
Posté le 19-01-2007 à 20:34:17  profilanswer
 

Pose tes questions n'hésite pas, ce forum est là pour ça!!! (d'autant plus que, come certains l'ont déjà fait remarqué, il est en train de sombrer dans de vastes abîmes... j'espère juste qu'il y a un fond-tramploine à ces abîmes... -et voilà comment me casser toute seule... lol)
 
Noyer le lecteur sous une foule de noms dont il ignore tout avant d'ouvrir ton livre? Pas question! C'est le meilleur moyen de faire fuir tes lecteurs!!!  
 
Peut-être n'es-tu pas obligé de créer 50objets différents, qui n'auront pas d'importance dans le récit? Peut-être que le lecteur ne s'intéressera pas aux Urg's si tes héros n'ont pas à les combattre, ou s'ils ne sont pas ce que j'appelle des anti-héros, cad des ennemis (^^" ), ou encore s'ils ne sont pas là pour apporter une aide, dont ton héros peut peut-être se passer (il risquera juste un peu plus sa vie, mais je te fais confiance, en tant qu'auteur, pour en pas tuer ton héros avant la foin de l'histoire!!! ^^ Ca risque même d'être plus palpitant!!!)
 
Peut-être peux-tu également reprendre des expressions de notre bas-monde... Il n'est pas nécessaire d'inventer de nouvelles expressions quand elles existent déjà dans notre monde. Peut-être voudras-tu en remodeler deux ou trois, pour qu'elles s'intégrent plus facilement à la vie des persos, ou du monde, par exemple Vanessa du Frat qui, sur son site, utilise l'expression "Par tous les Nobels" ou JK Rowling qui utilise l'expression "Par Merlin". Mais c'est une expression type, qui revient. Une expression que tout le monde comprend aisément, et dont l'auteur n'est pas obligé de fournir une note pour l'expliquer.
 
Les notes en bas de page? Deux ou trois dans un chapitre, ça va. Pas plus. Tu sais ce que je fais des livres où il y en a plus? Je ne lis pas les notes. Et si je ne comprends rien à l'histoire (ce qui se passe toujours dans un roman de SFF vu que tous les noms etc expliqués sont inventés par l'auteur(e) ) je referme le bouquin et je le repose sur l'étagère, et je prends celui d'à côté, qui sera clair et limpide, dans lequel il n'y a pas besoin de se décarcasser la tête pour parvenir à comprendre l'histoire.
 
Car n'oublions pas que lire est un loisir, une activitée qui est censée être plaisante. Lucrative. Pas donner des maux de tête... ^^
 
Pour répondre plus simplement à ta question : n'essaye pas d'inventer un monde de toutes pièces. Tu t'y perdrais, et ton lecteur aussi. Il faut beaucoup de choses pour faire un monde... des choses auxquelles on ne pense pas forcément. Et si tu invente un nouveau nom pour une chose aussi banale que les toilettes, le lecteur se demandera presque pourquoi est-ce que tu n'en as pas trouvé un pour la salle de bain. Ca peut paraître bizarre, mais moi c'est comme ça que je vois les choses.
 
C'est dur, de créer un monde....
 
Mais je te conseille d'aller faire un tour sur cette page (en anglais mais bon, je supose que si tu ne comprends pas, il y a des traducteurs qui pourront te traduire la page... :) )

n°10423187
Deus_nox
Posté le 19-01-2007 à 21:47:10  profilanswer
 

Citation :

ou s'ils ne sont pas ce que j'appelle des anti-héros, cad des ennemis (^^" )

:ouch:  :??:  
 
Je ne suis pas d'accord avec toi, pour moi un anti-héros, c'est un personnage principal qui n'a pas les qualités inhérentes au héros que l'on connait : courage, honneur, altruisme, il ne connait pas. En général on méprise l'antihéros mais on peut aussi l'admirer dans quelques rares cas...  :sol:  
 
 
Quand à créer un monde de toute pièce, il n'est rien d'aussi difficile...à part peut-être manger des spaghettis à la bolognaise sans s'en mettre partout. Très peu d'écrivain ont réussi ce tour de force. Je pense notamment à Tolkien. Mais le temps qu'ils ont passé à travailler est considérable. En résumé, ce n'est pas impossible mais extrêmement difficile. De plus la mise en place de l'histoire demande une écriture longue et fastidieuse qui sera sans doute passée par le lecteur, comme j'ai pu le faire avec les premiers chapitres du seigneur des anneaux la première fois que je l'ai lu. Les notes en bas de page sont une alternative, lorsqu'elles ne sont pas présentes en trop grand nombre. C'est assez énervant de se reporter toutes les pages aux notes pour comprendre quand on est immergé dans l'histoire. Mais tu écris en premier pour toi, donc je ne saurais que te conseiller de faire comme tu le veux. Par contre si tu espères être publiée, il vaudrait mieux essayer de faire quelque chose de compréhensible par les autres.
 
VoiliVoilou. :jap:  :jap:

n°10423233
Delpha
Posté le 19-01-2007 à 21:54:48  profilanswer
 

Heureux de contribuer à la vie de ce forum !
 
J'ai eu l'occasion d'entamer des livres moi aussi où le lecteur est assailli par une foule de noms et c'est justement pour cela que j'évite absolument ce piège. En réalité, c'est souvent le défaut de beaucoup de bouquins de fantasy (en SF, j'ai remarqué que le problème était souvent mieux géré bizarrement, quoique ...) et ça rebute le lecteur.  
C'est vrai que lire est censé avant tout être une activité divertissante. Dès l'instant où on ressent le besoin de revenir systématiquement à la note de bas de page de la page d'avant, de revenir à un arbre généalogique, c'est qu'il y a une faille dans la narration et que bon .. En clair dès l'instant où la lecture occasionne des céphalées, c'est qu'il y a un blème quelque part :)
 
Par contre, je suis assez en désaccord avec l'histoire des Urg's. Je trouve (c'est un avis personnel), que le fait de ne mentionner que les personnages, les créatures, les races susceptibles de rencontrer le héros dans sa "quête" engendre de fait une certaine linéarité.  
Dans de l'héroïc fantasy classique (héros, quête ...) à la limite, cela peut fonctionner, mais dès lors que l'on essaie un tant soit peu de faire de la high fantasy, cela devient tout bonnement ingérable.  
 
Par contre finalement en y repensant, je trouve que tu as parfaitement raison pour l'histoire des toilettes et de la salle de bain. C'est vrai, c'est assez comme ça que l'on réagit spontanément. Pourquoi cet objet et pas celui-là. C'est juste qu'instinctivement, à partir du moment où on fait le choix de s'éloigner du cadre terreste avec des être humains, on a  envie de couper tout lien avec notre monde. Mais finalement, c'est vrai que ça devient rapidement ingérable là encore ^^
 
Et au passage, merci pour le lien ;) Le site est très bien fait (l'anglais ne me pose pas trop de souci)

n°10423324
Deus_nox
Posté le 19-01-2007 à 22:09:44  profilanswer
 

T'as une autre alternative, celle que j'utilise, mais qui ne marche que quand les différences entre notre monde et le monde que tu utilises sont minimes... Je décris que lorsque le héros, ou le personnage que je suis voit ces différences. D'ailleur j'utilise ce procédé pour toutes mes descriptions, je ne décris que ce que voit le personnage, ça évite de partir dans des travers.
 
Mais si tout est différent par rapport à notre monde, ça fait d'interminables descriptions, et là c'est le lecteur qui s'endors...^^

n°10423357
Delpha
Posté le 19-01-2007 à 22:16:30  profilanswer
 

De toute façon, le problème ne se pose a priori pas pour moi, la conception même de héros et d'anti-héros m'horripile au plus haut point. On a vite fait de tomber dans le dualisme manichéen. Cependant, étymologiquement, l'anti-héros, c'est quelqu'un qui s'oppose humainement au héros (quelqu'un qui s'oppose aux valeurs d'humanisme qui sont le nôtres). Ce n'est pas forcément l'ennemi mais généralement, c'est vrai, on a tendance à faire l'amalgame =)
 
Ce qui est génial avec Tolkien, c'est qu'à aucun moment on a l'impression de crouler sous le poids de la nouveauté. Dans le Seigneur des Anneaux, la quête est traditionnelle donc forcément, le problème se trouve être moins gênant. Par contre, dans un ouvrage comme le Silmarillon (mentionné plus haut dans le topic), le risque était grand. Pourtant, tout cela passe sans indigestion

n°10423497
Deus_nox
Posté le 19-01-2007 à 22:38:15  profilanswer
 

Au fait Delpha, c'est une référence à l'oracle de Delphe?
 
J'ai pas encore lu le Silmarillion. Honte à moi! Mais j'ai tellement de livres à lire...

Citation :

Ce qui est génial avec Tolkien, c'est qu'à aucun moment on a l'impression de crouler sous le poids de la nouveauté. Dans le Seigneur des Anneaux, la quête est traditionnelle donc forcément, le problème se trouve être moins gênant.


J'ai quand même eu du mal avec les premier chapitres du SDA.
 

Citation :

On a vite fait de tomber dans le dualisme manichéen.


C'est un peu la marque de la fantasy, à part la Trilogie Loredan, que j'aime justement pour ça.
 
edit: ah et j'oubliais aussi la dark fantasy: la compagnie noire, ...


Message édité par Deus_nox le 19-01-2007 à 22:46:15
n°10423886
Amibe_R Na​rd
Posté le 19-01-2007 à 23:38:42  profilanswer
 

19/01/07 23:20:18
 
Salut du soir
 

Citation :

Je m'essaie depuis quelques semaines au périlleux exercice de l'écriture d'une nouvelle de "fantasy" et j'ai bien du mal à ne pas succomber à a tentation qui consiste à noyer le lecteur sous une déferlante de noms tordus :P


 
Euh oui.
Le meilleur moyen pour rater son coup.
 
D'après un auteur professionnel, pas plus d'un à deux mots vraiment bizarres par page (soit par 1500 caractères)
 
D'après mes habitudes de lecture. Au-delà d'une note de bas de page, toutes les 10 ou vingt pages, je zappe.  
Et si l'auteur sait écrire, il n'est pas besoin des notes de bas de page... Sauf dans des cas exceptionnels.
 
Pour un roman, on peut livrer un glossaire à la fin du roman.
 
Pour une nouvelle, jamais de notes de bas de page... Car une note de bas de page est une rupture dans le récit, qui oblige à descendre (dont perdre le fil de la lecture) puis à revenir dans le récit... Or, dans une nouvelle, on n'a pas de temps à perdre, tout doit couler d'un seul flot. Toute rupture est une erreur d'écriture.
 
Donc, soit tes noms sont explicites.
Un mètre peut devenir un metera.
Soit le lecteur peut en retrouver le sens de manière implicite.
- Allez fils, va me chercher une planche de douze punx dans la charrette et fais attention à la porte quand tu reviendras.
 
Soit tes Ziguns estabons Noyaxata !
 
 
Sinon, tu es partie sur un roman.
 
Voyons comment travaille un excellent auteur de Fantasy dans ce domaine.
R.E. Howard, la fureur et le sang de son héros Conan.
 
LA CHAMBRE DES MORTS
 
Il faisait déjà sombre dans le défilé, malgré la traînée orange, jaune et verte laissée à l'Occident par le soleil couchant. Un oeil exercé pouvait encore discerner, noirs sur cette bande de couleur, les dômes et les flèches de Shadizar, cité du Vice, capitale de la Zamora,  
avec ses femmes aux noires chevelures et ses tours hantées de mystère.
[...]
L'un des soldats murmura :
- Si nous prenons ce Conan vivant, que vont-ils lui faire ?
- Je gage qu'on l'enverra à Yezud, où il sera jeté en pâture au dieu-araignée, dit un autre. Reste à savoir si nous serons en vie pour récolter cette récompense qu'on nous a promise.
[...]
- Tenez vos langues, vous tous ! dit l'officier d'un ton sec. On peut vous entendre jusqu'à Arenjun. Si Conan se trouve à moins d'un mille, il sera alerté. Cessez votre bavardage, et tâchez de faire moins tinter vos armes en marchant.
L'officier était un homme de taille moyenne, large d'épaules, solidement bâti ; à la lumière du jour, on aurait pu voir que ses yeux étaient gris et ses cheveux châtain clair, parsemés de poils gris. C'était un Gunder, originaire de la province la plus septentrionale de l'Aquilonia, à mille cinq cents mille vers l'ouest. Sa mission (attraper Conan mort ou vif) le préoccupait.  
[...]
A mesure que la lumière du soleil se dissipait vers l'ouest, l'obscurité s'épaississait dans la gorge dont les parois, en se resserrant, devenaient plus escarpées et plus rocheuses. Derrière Nestor, les hommes recommencèrent à chuchoter :
- Je n'aime pas ça. Cette route conduit aux ruines de Larsha la Maudite, où les spectres des morts guettent les passants pour les dévorer. Et dans cette cité, dit-on, se trouve la Chambre des Morts.
 
Ici je ne laisse que les passages avec les mots "bizarres"
 
830 mots
4883 caractères.
 
7 mots bizarres.
 
Shadizar, Zamora, Yezud, Arenjun, Gunder, Aquilonia, Larsha
 
Un seul n'est pas vraiment expliqué : Arenjun.
Conan étant Aquilonien, Aquilonia n'a pas besoin d'être expliqué.
 
Gunder, est proche de guner en américain, donc c'est un homme d'armes.
 
En clair, il y a un seul mot sur 4883 caractères qui n'est pas expliqué.
Dans chaque cas, il s'agit de nom de pays, ou d'une ville
 
 

Citation :

La question est simple. Comment éviter cet engrenage ? Conseillez-vous de créer de toute pièce un monde intégralement nouveau ou plutôt de se résigner à reprendre des éléments de notre bas monde ?


 
Il ne s'agit pas de se résigner, mais d'y aller en douceur.
 
Au début du texte, on se doit de rester compréhensible par tous.  
On peut introduire une ou deux notions nouvelles (des mots nouveaux) par page.  
En les répétant un nombre de fois suffisant (en général trois), le lecteur se les approprie, ce qui permet d'introduire de une à deux notions supplémentaires à la page suivante.
En 20 pages, tu peux atteindre 40 mots nouveaux, ce qui est énorme.
 
Dans tous les cas, il faut que le lecteur ait toujours l'impression de comprendre l'histoire sans avoir besoin de : prendre un dictionnaire, utiliser le glossaire, ou consulter une note de bas de page.
Donc à chaque fois, le mot ne doit pas être critique à la compréhension de la phrase.
 
Exemple :
Il prit le Schpatzoun et se zpatina les cheveux.  Est incompréhensible.
 
Il prit le Schpatzoun et se brossa les cheveux. Les milles poils du Schpatzoun le débarrassèrent de la bourre et des milliers de graines qui commençait à s'incruster dans la peau tendre de son crâne.  
- Ça y est, dit-elle, tu t'es zpatiné les cheveux ?
- Tu parles d'un patinage artistique ! J'aimerais mieux que ces foutues graines ne germent pas sur ma tête, oui !
- Difficile sur notre planète.
 
 
Trois pages plus loin, on peut dire :
Il prit le Schpatzoun et se zpatina les cheveux, en râlant de plus en plus fort que, à force, il allait devenir chauve. Bordel de m...
 
 
Si tu veux connaître l'effet que produit une déferlante de noms bizarres, lis quelques lignes d'une langue étrangère, mais greco-latine, que tu ne connais pas. (Espagnol, italien, grecque, latin, voire de la philosophie de haut niveau), tu sauras très vite combien "ça prend la tête" ! Et combien ça fatigue l'esprit.
 
Or, ta nouvelle est plutôt une oeuvre de détente, non ?  :)
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°10425846
Delpha
Posté le 20-01-2007 à 11:14:23  profilanswer
 

En réalité je me suis mal exprimé, il s'agit plutôt d'un "roman" (des guillemets parce que c'est un terme bien prétentieux ..). En réalité, le scénario me hante depuis bien longtemps et j'essaie de depuis peu de mettre en forme le tumulte qui règne dans mon esprit =) (la phrase fait un peu mélodramatique ^^).
 
Au jour d'aujourd'hui, j'en suis à 10100 caractères en comptant les notes, soit 1568 mots et parmi eux, pas moins de 20 termes bizarres. En  réalité, il y en a 22 dans le texte, mais 2 ne sont que des déclinaisons de termes dont l'étymologie est expliquée en note. En parlant de notes, si on comptabilise aussi les mots nouveaux qui y figurent, cela fait d'emblée 31 termes.  
 
A noter que sur 2 pages et des poussières, il n'y a pas moins de 14 notes termes nouveaux.
 
Cependant, je m'efforce à tout prix d'éviter les verbes d'action exotiques. Je trouve cela grotesque à la lecture. Ca fait très "schtroumpher".
 
Par contre ce que j'ai essayé de faire dans mon ébauche de récit, c'est, quitte à déstabiliser le lecteur, exiger de lui un certain effort intellectuel en le submergeant de termes nouveaux de telle manière à placer le décor et à l'immerger dès les premières pages dans un monde dont il a tout appris. Dès lors, la lecture sera plus fluide, il y aura moins de notes.
 
 

Citation :

Si tu veux connaître l'effet que produit une déferlante de noms bizarres, lis quelques lignes d'une langue étrangère, mais greco-latine, que tu ne connais pas. (Espagnol, italien, grecque, latin, voire de la philosophie de haut niveau), tu sauras très vite combien "ça prend la tête" ! Et combien ça fatigue l'esprit.


 
C'est vrai que c'est particulièrement désagréable de lire quelque chose dont on ne comprend qu'un mot sur deux. Durant tout mon cursus scolaire, je me suis tapé des cours d'arabe (à l'école et en cours particulier) et je ne comprenais qu'un mot sur deux. En terminale, on nous faisait ingurgiter des traités philosophiques en arabe et bon .. j'en étais resté aux rudiments de la conjugaison.
 
Pour les systèmes de mesure, garder le système conventionnel est finalement commode.
 
Merci d'avoir pris le temps de répondre de manière aussi complète ^^ et merci aussi pour ce passage de Conan très explicite.
 
Au fait pour l'explication de Delpha, il n'y en a pas tellement. Delpha, c'est entre elfe, Delphe et delta, voilà tout ^^
 

n°10425892
Delpha
Posté le 20-01-2007 à 11:26:12  profilanswer
 

N'ayez crainte, il s'agit pour l'instant d'une simple ébauche et j'ai la ferme intention d'alléger tout ça afin de le rendre plus lisible et surtout, moins indigeste. La biographie de Guniar sera placée en note de fin de chapitre plutôt.
 
http://www.fileupyours.com/files/76525/Essai1.pdf


Message édité par Delpha le 20-01-2007 à 12:00:39
n°10428604
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 20-01-2007 à 18:35:34  profilanswer
 

Citation :


Au jour d'aujourd'hui, j'en suis à 10100 caractères en comptant les notes, soit 1568 mots et parmi eux, pas moins de 20 termes bizarres. En  réalité, il y en a 22 dans le texte, mais 2 ne sont que des déclinaisons de termes dont l'étymologie est expliquée en note. En parlant de notes, si on comptabilise aussi les mots nouveaux qui y figurent, cela fait d'emblée 31 termes.  
 
A noter que sur 2 pages et des poussières, il n'y a pas moins de 14 notes termes nouveaux.


 
C'est vrai que ça fait beaucoup trop de mots zarbi pour quelques pages. A propos des mots zarbis, Pierre Bottero, l'écrivain de La quête et des Mondes d'Ewilan, déconseille trop de mots inventés (comme tous ceux qui t'ont jusqu'alors répondu), mais parfois des mots tels que Marcheurs (bestiole (araignées je crois) avec des pouvoirs), Ours élastiques (ou tigres élastiques je sais plus) qui sont pas inventés mais qu'on comprend facilement et ça évite de nous assomer. Moi, dans mon histoire j'ai inventé les Sournois rongeurs cousin des souris (mais bien plus interressants qu'elles). Ca revient un peu à ce qu'a dit L'Amibe R Nard quand tu utilise le metera au lieu du mètre.
 
 

Citation :

Par contre ce que j'ai essayé de faire dans mon ébauche de récit, c'est, quitte à déstabiliser le lecteur, exiger de lui un certain effort intellectuel en le submergeant de termes nouveaux de telle manière à placer le décor et à l'immerger dès les premières pages dans un monde dont il a tout appris. Dès lors, la lecture sera plus fluide, il y aura moins de notes.


 
Les premières pages sont hypers importantes. C'est elles qui vont dire au lecteur s'il doit ou non lire cette histoire. Assomés par trop de mots nouveaux, la grande majorité vont le laisser sur l'étagère de la biblio ou de la librairie. Certains vont peut-être persévérer et adorer ton histoire. Mais un début est super important.
 

Citation :

Pour les systèmes de mesure, garder le système conventionnel est finalement commode.


 
Oui, et même pour le lecteur. Lui-même ne veut pas s'amuser à traduire toutes les distances en mètres, je sais de quoi je parle. Surtout que ça n'a pas grand intérêt (enfin ça dépent mais je parle en général là).
 
Excuse-moi de ne pas apporter grand chose, j'ai juste un peu rabaché ce que les autres ont dit. Mais n'hésite pas à poser d'autres questions.

n°10428690
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 20-01-2007 à 18:45:22  profilanswer
 

Delpha a écrit :

En  réalité, il y en a 22 dans le texte, mais 2 ne sont que des déclinaisons de termes dont l'étymologie est expliquée en note. ^^


 Peut-être mais compte les quand même parce qu'on a pas tous fait de latin ou de grec (moi personellement)
 
sinon autre chose, ne mets pas de notes pour les trucs qu'on comprend genre la constellation du irashoî que contemple un personnage. On sait peut-être pas ce qu'est le irashoî mais ça n'a pas d'importance. Si par contre le irashoî apparaît plus tard comme le gardien d'une pierre magique que le héros va devoir trouver, c'est là que tuy peux insérer une explication (en évitant la note). genre un perso qui dit "je connais son histoire..."  
 
 
je continue après je dois y aller désolée.

n°10429338
Delpha
Posté le 20-01-2007 à 20:20:28  profilanswer
 

Infini merci pour ce premier commentaire  :jap:  
 
Mis à part l'aspect évoqué plus haut (celui des mots bizarres trop nombreux et des notes à foison), y a-t-il des imperfections stylistiques (phrases trop longues ..) à corriger ?
 
Merci d'avance ^^
 
 

n°10429357
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 20-01-2007 à 20:23:28  profilanswer
 

Qu'est ce que je disais? Ah oui donc  
"genre un perso qui dit "je connais son histoire..." "
 
Bon c'est pas terrible mais c'est toujours mieux qu'une note en bas de page. Et puis tu n'es pas obligé d'expliquer tous les termes que tu emploies (du moment que ça ne nuit pas à la compréhension du texte) ou en tout cas pas forcément tout de suite. Ca laisse un peu de mystère, et puis ça alège aussi. Tu peux aussi jouer avec l'ignorance de chacun des persos, ben oui ils sont pas obligé d'avoir la science infuse, est-ce que dans notre monde tout le monde connaît les légendes et mythes de sa région? Mais attention à ne pas faire des persos présents juste pour poser des questions.
 

n°10429779
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 20-01-2007 à 21:09:34  profilanswer
 

Excuse-moi je n'avais pas vu que tu avais posté entre temps, donc d'autres commentaires...
Ben je trouve ce début vachement compliqué, et j'avoue, ronflant (la politique c'est déjà compliqué mais celle d'un autre monde... en plus en voulant condenser les informations, je veux dire, la politique est importante dans un autre monde mais je pense qu'il faut l'amener petit à petit).
Autre chose, peut-être un peu trop de dialogue (avec toutes les formules de politesse). Parfois il est bon de ne pas tout rapporter au style direct. (en plus il parle en "termes techniques" comme je les appelle, dont eux-seuls comprennent de quoi ils parlent ou peut-être ne suis-je pas assez cultivée).
Sinon je n'arrive pas vraiment à visualiser la scène, il manque un peu de description.
J'ai l'impression de me retrouver dans de la science fiction, mais parfois des termes normaux tels que "lycées" apparaissent, et, plongé dans un monde tout nouveau, ce genre de références fait un peu "marsiens" comme si tu nous parlait de faRetiënùu dans notre monde à nous. Il faut trouver le juste équilibre et nous virer 90% des explications de mots nouveaux (plus facile en virant 90% de ces mots nouveaux).  
J'avoue ne pas avoir lu la biographie de Guniar, enfin pas entièrement. Les biographies en générales je n'aime pas ça, alors évite dans un roman. Tu as d'autres moyens littérairesà ta disposition pour nous relater quelques anecdotes de sa vie s'il est nécessaire que le lecteur le sache.

n°10429989
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 20-01-2007 à 21:26:18  profilanswer
 

Es-tu particulièrement cultivé et intelligent ou as-tu utilisé le dico des synonimes parce que quand je vois des termes comme prosaïque, ingénuité, légitimité, désuétude, omnipotence, érudition... je me pose des questions. Que veux-tu nous prouver là? les a-tu mis simplement "pour faire mieux"? Peut-être pas mais dans ce cas essaye d'utiliser des termes plus banales: rebattu, innocence,...
Ton histoire sera moins "Arborescence(s) du thesaurus MeSH ". On aura plus envie de la lire au coin du feu ou dans le bus vieillot qui traverse les contrées lointaines d'Araféïa pour se rendre à la grande école des Rêves. lol

n°10430716
Delpha
Posté le 20-01-2007 à 22:13:50  profilanswer
 

Non je n'ai pas fait ça "pour faire style" ni même pour me prouver quoique ce soit =) Je n'ai pas utilisé de dictionnaire es synonymes, d'ailleurs, j'avoue ne pas aimer ça dans la mesure où on se retrouve vite à des phrases bancales à moitié dépourvues de sens. En réalité j'ai même la fâcheuse habitude d'utiliser couramment des termes de ce genre et bon ... ça ne plait pas toujours  :ange:  
 
Sinon c'est vrai que les considérations politiques en fantasy ne sont pas légions et j'ai toujours trouvé ça assez dommage. C'est beaucoup plus présent en SF oui mais bon, rester cloisonné dans un genre n'est pas toujours une solution. C'est vrai que j'aurais pu introduire ces notions au fil et à mesure de l'intrigue et que ça aurait rendu ce début moins "ronflant".  
 

Citation :

Les premières pages sont hypers importantes. C'est elles qui vont dire au lecteur s'il doit ou non lire cette histoire. Assomés par trop de mots nouveaux, la grande majorité vont le laisser sur l'étagère de la biblio ou de la librairie. Certains vont peut-être persévérer et adorer ton histoire. Mais un début est super important.


 
Tu as totalement raison finalement, et accrocher le lecteur dès le départ est primordial. C'est pour ça que je vais vraiment penser à aérer mon début de texte.
 

Citation :

Autre chose, peut-être un peu trop de dialogue (avec toutes les formules de politesse). Parfois il est bon de ne pas tout rapporter au style direct. (en plus il parle en "termes techniques" comme je les appelle, dont eux-seuls comprennent de quoi ils parlent ou peut-être ne suis-je pas assez cultivée).
Sinon je n'arrive pas vraiment à visualiser la scène, il manque un peu de description.


 
Effectivement, le style direct n'est pas toujours approprié et là, c'est vrai qu'à la relecture, ça ne le fait pas. Je vais essayer d'introduire ça différemment. Et plus de description, ok, je note ^^
 

Citation :

sinon autre chose, ne mets pas de notes pour les trucs qu'on comprend genre la constellation du irashoî que contemple un personnage. On sait peut-être pas ce qu'est le irashoî mais ça n'a pas d'importance. Si par contre le irashoî apparaît plus tard comme le gardien d'une pierre magique que le héros va devoir trouver, c'est là que tuy peux insérer une explication (en évitant la note). genre un perso qui dit "je connais son histoire..."  


 
Tout à fait raison, tout vouloir expliquer n'est pas forcément la solution.  
 
Merci infiniment pour tous ces conseils qui me seront sans le moindre doute, d'une grand utilité  :jap:  
 

n°10434682
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 21-01-2007 à 12:21:37  profilanswer
 

Delpha a écrit :

Non je n'ai pas fait ça "pour faire style" ni même pour me prouver quoique ce soit =) (...) En réalité j'ai même la fâcheuse habitude d'utiliser couramment des termes de ce genre et bon ... ça ne plait pas toujours  


 
Je m'en doutais un peu que c'est ta façon de t'exprimer, mais essaye d'être un peu plus compréhensif pour la majorité.
 

Citation :

C'est vrai que j'aurais pu introduire ces notions au fil et à mesure de l'intrigue et que ça aurait rendu ce début moins "ronflant".  


 
Tu aurais pu? Pourquoi au passé? Tu peux toujours, non? Un texte doit être sans cesse remanié. Certains doivent l'être plus que d'autres. Ils peuvent subir des transformations parfois si incroyables que l'on ne reconnaît plus le texte d'origine: c'est la réecriture comme l'Amibe R Nard aime à nous expliquer en quoi elle est si importante et il a tout a fait raison. Tu as tout ton roman pour introduire la politique de ton monde, pas seulement deux pages, alors profites-en.
 

Citation :

Tu as totalement raison finalement, et accrocher le lecteur dès le départ est primordial. C'est pour ça que je vais vraiment penser à aérer mon début de texte.


 
C'est le début, alors tu peux carrément en écrire plusieurs complètement différents et voir lequel est le mieux. A mon avis, si tu veux nous plonger dans ton univers ce n'est pas par des explications politiques mais plus par une atmosphère mise en place. Cultures, politiques, religions (s'il y en a) se mettront en place peu à peu et sans problème. L'atmosphère, en revanche, est, et doit être toujours présente. C'est le ton de ton histoire que tu mettra en place grâce à ton style d'écriture, ta façon d'amener les événements. Atmosphère de peur, atmosphère sereine, atmosphère magique ou mystérieuse ou alors atmosphère ronflante :sleep:  (lol, je nargue là). En tout cas, tu ne dois pas négliger ce critère. Et c'est peut-être ton principal défaut finalement.
 

Citation :

Et plus de description, ok, je note


 
Oui, enfin, il faut quand même faire attention avec la description. Elle met en place l'atmosphère mais peut aussi être ennuyeuse à mourir. Il faut trouver le juste milieu.
 

Citation :

tout vouloir expliquer n'est pas forcément la solution


 
Exactement. Mais là aussi attention.  

Citation :

Un texte doit toujours garder une part de mystère. Mais quand rien n'est expliqué, le lecteur risque de déchanter en se rendant compte que l'auteur est allé au plus facile. Ce n'est pas particulièrement ardu de mettre en scène des personnages et des agissements mystérieux; ce qui est difficile, c'est de les justifier de manière satisfaisante. En particulier, quand un texte pose une question centrale, refuser d'y répondre est une quasi-garantie d'échec. Ainsi, si votre histoire débute par la mort mystérieuse d'une jeune femme vidée de son sang mais ne portant aucune blessure, le lecteur s'attendra tout du long à apprendre pourquoi et comment cela s'est produit. Plus vous refusez de répondre et plus on est en droit de penser que ce mystère est un pivot central du texte. Si votre histoire se termine sans avoir répondu à la question, vous allez frustrer votre lectorat.


Peut-être que tu as lu les conseils de l'Amibe R Nard qui dit toujours que tout doit être expliquer notamment par le pourquoi. Mais cela ne veut pas dire (au contraire) que l'auteur doit toujours y répondre dans l'histoire. Cela veut simplement dire que toi, tu dois le savoir. Les agissements du "méchant" et ses motivations par exemple, ainsi que son histoire. Si tu le sais, tu lui ajouteras dans ses gestes, sa description et tout ça, une part de logique, peut-être d'humanité (si c'est un humain à la base) mais on est pas obligé d'avoir pitié de lui non plus. Quelques anecdotes de sa vie pourront (ou plutôt devront) être révélés au fil du texte qui expliqueront son comportement. Peut-être révélés au "héros" d'ailleurs (ça dépent de ce que tu veux lui révélé).  
Là encore il faut trouver le juste milieu.

n°10441471
ange2003
Posté le 22-01-2007 à 10:27:41  profilanswer
 

Bonjour à tous,
 
C'est la première fois que je vines sur ce forum.J'aimerai avoir qqs conseils concernant un projet qui me tiens à coeur. Voilà, j'ai perdu un bébé à 8 mois de grossesse en 2003. J'ai tenu une sorte de journal intime pdt presque 2 ans en m'adressant à mon bébé.J' y ais mis ma souffrance, ma colère, mon désespoir, mes doutes mais aussi mes joies d'attendre un nouvel enfant. J'aimerais publier mes écrits, pour moi, pour dire MERDE à  ceux qui n'ont pas compris ma souffrance, à ma famille à qui je n'ai jamais parlé de toute cette souffrance même s'ils me comprenaient et enfin donner de l'espoir aux mamans qui ont perdu leur bébé. Pensez vous que c'est une bonne idée et si oui, comment faire pour publier mes écrits. Merci à vous.

n°10442387
Amibe_R Na​rd
Posté le 22-01-2007 à 12:25:51  profilanswer
 

ange2003 a écrit :

Bonjour à tous,
 
C'est la première fois que je vines sur ce forum.J'aimerai avoir qqs conseils concernant un projet qui me tiens à coeur. Voilà, j'ai perdu un bébé à 8 mois de grossesse en 2003. J'ai tenu une sorte de journal intime pdt presque 2 ans en m'adressant à mon bébé.J' y ais mis ma souffrance, ma colère, mon désespoir, mes doutes mais aussi mes joies d'attendre un nouvel enfant. J'aimerais publier mes écrits, pour moi, pour dire MERDE à  ceux qui n'ont pas compris ma souffrance, à ma famille à qui je n'ai jamais parlé de toute cette souffrance même s'ils me comprenaient et enfin donner de l'espoir aux mamans qui ont perdu leur bébé. Pensez vous que c'est une bonne idée et si oui, comment faire pour publier mes écrits. Merci à vous.


 
 
Bonjour Ange
 
Ecrire avec la haine n'est jamais une bonne chose. On obtient un texte sale et salissant.
 
J'en ai déjà lu un, publié en auto-édition. En tant que lecteur on ressort sali. Que de fiel, que de rancoeur, il pouvait y avoir dans ce texte. Loin de déposer sa MERDE, comme tu l'écris, l'auteur n'a provoqué qu'une seule chose en écrivant son texte : alimenter encore et encore sa haine de ceux qui l'ont trahi ou lui ont fait mal.
 
Et alimenter sa haine, c'est un cercle vicié. Personne n'en ressort grandi, ni plus compréhensif.
 
Si à la place de MERDE tu arrives à dire COMPRENEZ.
 
Si à la place de MERDE tu arrives à dire : oui, ça fait mal à en mourir, je le sais, et VOUS avez raison d'en vouloir au monde entier, mais on peut s'en sortir...
 
Cela signifie qu'il y a de l'espoir.
 
 
Mais tu ne peux pas donner de l'espoir aux autres et régler en même temps tes comptes avec ceux qui t'ont déçu.
 
 
Ni oublier que tes enfants liront aussi ce texte, toute ta famille aussi, tes amis également.
Et tu peux blesser bien du monde, faire du mal à ceux qui n'ont rien demandé. Car ceux qui t'ont déçu ont aussi des proches et des enfants qui n'ont rien fait, rien demandé.
 
Oui, tu as eu mal, oui tu as raison de vouloir partager ta souffrance, parce que ça peut effectivement aider d'autres mamans dans la souffrance à remonter la pente... mais n'oublie pas que, toi aussi, tu n'as peut-être pas vu la souffrance chez les autres, et que te voir souffrir leur a peut-être rappelé des moments aussi douloureux que les tiens.
 
L'évitement est un moyen de survie pour l'esprit humain. Eviter de voir, pour éviter d'avoir mal.
 
 
Maintenant, c'est à toi de savoir quel livre tu veux associer à ton bébé.
 
Ce choix t'appartient, comme celui des passages de ton journal que tu veux publier.
 
Bien Amicalement
 L'Amibe_R Nard
 
 
Pour les sites sur l'autobiographie, tu as ceux indiqués par la BNF, Bibliothèque Nationale de France
http://signets.bnf.fr/html/categor [...] ntime.html
 
Sinon, il y a des collections qui publie de l'autobiographie. Il suffit de les demander dans les librairies et de noter les adresses. :)
 
 

n°10442454
ange2003
Posté le 22-01-2007 à 12:40:31  profilanswer
 

AMIBE
 
Je crois que tu te méprends complétement sur le mot MERDE, que j'ai cité plus haut.C'est simplement dire et faire comprendre à ces gens, que ce n'est pas rien de perdre un enfant, et qu'on ne peut pas tourner la page comme ça, et qu'elle que soit notre âge, ou les enfants à venir nous auront toujours une part en nous de brisée. Qui t'a parlé de HAINE  ????? je crois bien que tu n'as pas bien compris ce que je voulais dire mais aprés tout j'ai l'habitude car peu de gens me comprennent sauf ceux qui ont vécu le même drame.
Alors NON, je n'ai pas de HAINE, justement ce livre, c'est pour que les autres comprennent, me comprennent.

n°10443055
Amibe_R Na​rd
Posté le 22-01-2007 à 13:55:45  profilanswer
 

Re-bonjour Ange
 
En majuscule, merde associé à "autres", c'est le sens que je ressens. ;)
 
MERDE = pour moi, l'impression que ton texte pourrait être une sorte de revanche sur ces gens qui ne t'ont pas compris. Cette colère qui bouillonne encore en toi, ce cri du coeur.
 
Maintenant, il faudrait effectivement lire ton texte et voir ce qu'il en est.
 
Et changer les prénoms des gens trop facilement reconnaissables. Les noms, bien sûr, ne doivent jamais apparaître... pour éviter les procès, ou les menaces de procès.
 
Demande aussi à ton mari, ce qu'il en pense.
Une autobiographie publiée n'est jamais aussi neutre qu'il y paraît. C'est comme une photo de nue qui circulerait sur le Net... elle peut ressurgir à tout moment, de manière totalement inappropriée.
 
Non, ce n'est pas neutre.
 
 
Bien Amicalement
 L'Amibe_R Nard
 
 
P.S. : tu as raison, je ne peux pas porter d'enfant, ni avoir cette complicité mère-enfant.
Quant à perdre des gens auxquels je tenais, moi aussi beaucoup, c'est une autre histoire.

n°10455848
druduss
Posté le 23-01-2007 à 20:15:34  profilanswer
 

bonjour à tous.
 
certains se rappellent peut-être de moi, il y a quelques pages de cela j'étais venu demander vos critiques (destructrices ? avisées ? je dirais juste très critique et donc bonnes).
je reviens donc à la charge avec mon dernier récit en date, qui se nomme Les Exilés.
je vous propose de le lire ici : http://www.wgpower.net/forum/recit [...] 007_1.html
la mise en page est bien plus agréable (je parle du forum)  ;)  
 
j'espère que vous aurez le temps pour une lecture et une critique.
 
druduss

n°10465074
Ton pere
Posté le 24-01-2007 à 19:44:18  profilanswer
 

Alors, je vais commenter un peu, en tant que lecteur, bien sûr  
 

Citation :

5h20 du matin, le couinement aigu de mon réveil me sort de la brume apaisante créée par les pastilles de sommeil. Pourquoi ce foutu réveil sonne t´il si tôt ? Ah moins que...
 
Le Capitaine John Lurac sauta littéralement hors de son lit, aujourd´hui était un jour à part.


 
Aussi étrange que cela puisse paraitre, ça sonne plutôt bien. Le fait de passer ici de la première personne à la troisième personne rend plutôt bien. On suppose que c'est une pensée de John ? (la première phrase)
Par contre la virgule avant "aujourd'hui" ne va pas. Un point suffirait.
 

Citation :

John sortit de la douche, Capitaine du vaisseau de colonisation nommé l´Avellor, c´était un homme un peu plus grand et musclé que la moyenne.


 
Encore un problème de ponctuation ==> John sortit de la douche.
Le reste du paragraphe est très bien, parcequ'on sent que tu maitrises pas mal ton sujet.  
 

Citation :

Marchant rapidement, l´air chaud fit du bien à son crane imberbe, avoir les cheveux rasés étaient une condition imposée à tout l´équipage. Il atteignit bientôt le central, cœur du complexe, où se déroulait sa réunion prioritaire. D´ici quelques heures il serait dans l´espace, dirigeant un des plus énormes vaisseaux n´ayant jamais existés vers un futur inconnu.


 
Plusieurs fautes à la première ligne ==>  
Plutôt "Il marchait rapidement et l'air chaud fit du bien à son crâne imberbe. Avoir les cheveux rasés étaient une condition etc etc"
 

Citation :

En entrant dans le centre j´aperçus le capitaine Caram Aboubou, des Etats Africains Unis, l´une des puissances émergentes qui participaient au projet. Caram est l´un des hommes les plus grands qui participent au projet, sa maigreur contraste fortement avec sa taille, il est assez calme mais c´est un grand dragueur. Quand il m´aperçoit il arrête de chuchoter à l´oreille de la réceptionniste pour venir à ma rencontre, on se sert la main et on va à la salle de réunion. Il est très calme aujourd´hui, bien plus que d´habitude, si je ne l´avais pas vu en train de séduire l´instant d´avant j´aurais pu croire à une maladie.


 
Là, c'est moins bien. Tu repasses subitement à la première personne, sans crier gare. On est déboussolé un moment. On ne sait plus qui est le narrateur.  
Autre chose : à la première personne, il faut faire passer les sentiments du narrateur, sinon ça ne sert à rien. Alors dire "Quand il m´aperçoit il arrête de chuchoter à l´oreille de la réceptionniste pour venir à ma rencontre, on se sert la main et on va à la salle de réunion.", ça sonne très étrange à l'oreille. Il faut que les pensées paraissent naturelles, et non sorties de la première puce électronique venue ^^  
 

Citation :

La capitaine Jill Fehn se penche vers moi et me murmure quelques mots doux, cette asiatique est la seule femme capitaine du projet. C´est aussi une amie proche, très proche, je crois bien que les autres capitaines sont jaloux de ce fait. Jill est la représentante de la Nouvelle-Chine, ex-Japon, elle est un peu plus grande que la moyenne asiatique. Sa taille a été un atout pour elle, le projet n´acceptant que certaines "dimensions".


 
Encore des problèmes de virgules amha.  
 

Citation :

Mes amis, bientôt nous voguerons à travers l´espace extra planétaire, ce qui n´a encore jamais été fait par l´homme.


 
Spa très poétique ^^
De plus, le verbe "faire" pourrait être remplacé, par un truc un peu plus poétique, puisque c'est le trait d'humour du commandant.  

Citation :


Mais trêve de poésie, je voudrais vous rappeler à tous le but de notre mission, coloniser d´autres systèmes planétaires, l´avenir de l´humanité est dans l´espace.


 
Bababa, virgules, toussa...
 

Citation :

Je connais déjà la composition de mon groupe, Henry Gallet en sera le sous-commandant, ce français de bientôt quarante ans a un humour assez étrange. Il n´était pas souvent avec nous, certains disent que cette mission est le dernier espoir de la France du nord. Cela fait déjà vingt ans que la France du sud est entrée en sécession, avec l´aide de la Chine elle est parvenu à doubler sa croissance en quelques années. La France du nord a tout tenté pour égaler cette montée économique en puissance, hélas les USA n´accordent que peu d´importance au continent européen et seule la Grande Bretagne a paru préoccupé par la montée du néo-communisme en Europe. Aujourd´hui cette mission est un moyen pour la France du nord de se mettre en avant, un coup médiatique à l´échelle internationale.


 
Encore des virgules. Sinon l'xplication est ppas mauvaise. La seule question que j'ai est : un pays peut il espérer se mettre en avant juste de par la présence d'un astronaute de sa nationalité dans une mission ? Ca parait un peu grow, non ?  
 

Citation :

Le compte à rebours est passé vite, très vite, le grondement s´est intensifié au fur et à mesure jusqu´à faire partie de nous. Le vaisseau s´est alors lentement décoller de la gluante gravitée terrestre, pour nous emmener dans les étoiles. Une fois arrivés dans l´espace nos groupes se sont séparés, les vingt autres titans ont bien vite disparu de notre vue, derrière nous se trouve la terre et devant nous notre destination. Nous sommes partis pour ne jamais revenir. Une nouvelle vie commence pour nous et les vingt-cinq mille colons qui nous accompagnent.


 
la fin un peu rapide colle bien. C'est d'ailleurs assez enthousiasmant. Sauf qu'il y a des erreurs de ponctuation.
ENCORE !! ^^  
 

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