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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°10465074
Ton pere
Posté le 24-01-2007 à 19:44:18  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Alors, je vais commenter un peu, en tant que lecteur, bien sûr  
 

Citation :

5h20 du matin, le couinement aigu de mon réveil me sort de la brume apaisante créée par les pastilles de sommeil. Pourquoi ce foutu réveil sonne t´il si tôt ? Ah moins que...
 
Le Capitaine John Lurac sauta littéralement hors de son lit, aujourd´hui était un jour à part.


 
Aussi étrange que cela puisse paraitre, ça sonne plutôt bien. Le fait de passer ici de la première personne à la troisième personne rend plutôt bien. On suppose que c'est une pensée de John ? (la première phrase)
Par contre la virgule avant "aujourd'hui" ne va pas. Un point suffirait.
 

Citation :

John sortit de la douche, Capitaine du vaisseau de colonisation nommé l´Avellor, c´était un homme un peu plus grand et musclé que la moyenne.


 
Encore un problème de ponctuation ==> John sortit de la douche.
Le reste du paragraphe est très bien, parcequ'on sent que tu maitrises pas mal ton sujet.  
 

Citation :

Marchant rapidement, l´air chaud fit du bien à son crane imberbe, avoir les cheveux rasés étaient une condition imposée à tout l´équipage. Il atteignit bientôt le central, cœur du complexe, où se déroulait sa réunion prioritaire. D´ici quelques heures il serait dans l´espace, dirigeant un des plus énormes vaisseaux n´ayant jamais existés vers un futur inconnu.


 
Plusieurs fautes à la première ligne ==>  
Plutôt "Il marchait rapidement et l'air chaud fit du bien à son crâne imberbe. Avoir les cheveux rasés étaient une condition etc etc"
 

Citation :

En entrant dans le centre j´aperçus le capitaine Caram Aboubou, des Etats Africains Unis, l´une des puissances émergentes qui participaient au projet. Caram est l´un des hommes les plus grands qui participent au projet, sa maigreur contraste fortement avec sa taille, il est assez calme mais c´est un grand dragueur. Quand il m´aperçoit il arrête de chuchoter à l´oreille de la réceptionniste pour venir à ma rencontre, on se sert la main et on va à la salle de réunion. Il est très calme aujourd´hui, bien plus que d´habitude, si je ne l´avais pas vu en train de séduire l´instant d´avant j´aurais pu croire à une maladie.


 
Là, c'est moins bien. Tu repasses subitement à la première personne, sans crier gare. On est déboussolé un moment. On ne sait plus qui est le narrateur.  
Autre chose : à la première personne, il faut faire passer les sentiments du narrateur, sinon ça ne sert à rien. Alors dire "Quand il m´aperçoit il arrête de chuchoter à l´oreille de la réceptionniste pour venir à ma rencontre, on se sert la main et on va à la salle de réunion.", ça sonne très étrange à l'oreille. Il faut que les pensées paraissent naturelles, et non sorties de la première puce électronique venue ^^  
 

Citation :

La capitaine Jill Fehn se penche vers moi et me murmure quelques mots doux, cette asiatique est la seule femme capitaine du projet. C´est aussi une amie proche, très proche, je crois bien que les autres capitaines sont jaloux de ce fait. Jill est la représentante de la Nouvelle-Chine, ex-Japon, elle est un peu plus grande que la moyenne asiatique. Sa taille a été un atout pour elle, le projet n´acceptant que certaines "dimensions".


 
Encore des problèmes de virgules amha.  
 

Citation :

Mes amis, bientôt nous voguerons à travers l´espace extra planétaire, ce qui n´a encore jamais été fait par l´homme.


 
Spa très poétique ^^
De plus, le verbe "faire" pourrait être remplacé, par un truc un peu plus poétique, puisque c'est le trait d'humour du commandant.  

Citation :


Mais trêve de poésie, je voudrais vous rappeler à tous le but de notre mission, coloniser d´autres systèmes planétaires, l´avenir de l´humanité est dans l´espace.


 
Bababa, virgules, toussa...
 

Citation :

Je connais déjà la composition de mon groupe, Henry Gallet en sera le sous-commandant, ce français de bientôt quarante ans a un humour assez étrange. Il n´était pas souvent avec nous, certains disent que cette mission est le dernier espoir de la France du nord. Cela fait déjà vingt ans que la France du sud est entrée en sécession, avec l´aide de la Chine elle est parvenu à doubler sa croissance en quelques années. La France du nord a tout tenté pour égaler cette montée économique en puissance, hélas les USA n´accordent que peu d´importance au continent européen et seule la Grande Bretagne a paru préoccupé par la montée du néo-communisme en Europe. Aujourd´hui cette mission est un moyen pour la France du nord de se mettre en avant, un coup médiatique à l´échelle internationale.


 
Encore des virgules. Sinon l'xplication est ppas mauvaise. La seule question que j'ai est : un pays peut il espérer se mettre en avant juste de par la présence d'un astronaute de sa nationalité dans une mission ? Ca parait un peu grow, non ?  
 

Citation :

Le compte à rebours est passé vite, très vite, le grondement s´est intensifié au fur et à mesure jusqu´à faire partie de nous. Le vaisseau s´est alors lentement décoller de la gluante gravitée terrestre, pour nous emmener dans les étoiles. Une fois arrivés dans l´espace nos groupes se sont séparés, les vingt autres titans ont bien vite disparu de notre vue, derrière nous se trouve la terre et devant nous notre destination. Nous sommes partis pour ne jamais revenir. Une nouvelle vie commence pour nous et les vingt-cinq mille colons qui nous accompagnent.


 
la fin un peu rapide colle bien. C'est d'ailleurs assez enthousiasmant. Sauf qu'il y a des erreurs de ponctuation.
ENCORE !! ^^  
 

mood
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Posté le 24-01-2007 à 19:44:18  profilanswer
 

n°10465198
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 24-01-2007 à 19:54:34  profilanswer
 

Pourquoi ne pas mettre une carte de vos mondes ainsi qu'une sorte de mini-dico à la fin de vos roman de SF ou fantasy ?
Cela éviterai les notes de bas de page ou les retour en arrière !  
 
:??:

n°10465273
Ton pere
Posté le 24-01-2007 à 20:02:15  profilanswer
 

Je suis d'accord avec toi, en général, ça évite les problèmes.
Une carte, c'est sûr. Y'a ça dans tous les romans d'héroïc fantasy.  
Le dico, ça porte à réfléchir. Dans la "quête d'Ewilan", y'en a un à la fin mais bon. Je n'en ai jamais eu besoin. C'est plus une annexe qui prouve que le monde est travaillé, stout.

n°10465528
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 24-01-2007 à 20:28:13  profilanswer
 

Un dico ou une méthode pour parler le zorglubais, ou comment demander son chemin en palalou voire les termes les plus courant pour se repérer en pays Glurb.
 
Ex : une paire de chaussette se dit "oune schpaïschpopett" ; à ne pas confondre avec schpeïschpopett qui signifie, dans ce cas, "chaussette qui pue".

n°10466810
Ton pere
Posté le 24-01-2007 à 22:34:48  profilanswer
 

Ca dépend de la dimension que tu mets à ton ouvrage ^^  
 
Si tu sens que ça va faire un effet bombe, tu peux aisément apprendre aux gens les rudiments du zorglubais. Un fan est capable de tout, il faut lui donner matière à travailler, quand même.
 
Mieux : après, tu pourras sortir ton bouquin intégralement traduis en zorglubais (y'a bien des harry potter en latin, il me semble) !


Message édité par Ton pere le 24-01-2007 à 22:35:21
n°10472556
druduss
Posté le 25-01-2007 à 16:05:14  profilanswer
 

@Ton pere,
merci pour tes commentaires, il faut effectivement que je mette plus de "point".
 
 

Citation :

Citation :
Marchant rapidement, l´air chaud fit du bien à son crane imberbe, avoir les cheveux rasés étaient une condition imposée à tout l´équipage. Il atteignit bientôt le central, cœur du complexe, où se déroulait sa réunion prioritaire. D´ici quelques heures il serait dans l´espace, dirigeant un des plus énormes vaisseaux n´ayant jamais existés vers un futur inconnu.
 
Plusieurs fautes à la première ligne ==>  
Plutôt "Il marchait rapidement et l'air chaud fit du bien à son crâne imberbe. Avoir les cheveux rasés étaient une condition etc etc"


 
alors là, est-ce que ça donne vraiment si mal ? en tout cas je vais avoir de la peine à changer ce type de formulation.
 
 

Citation :

Là, c'est moins bien. Tu repasses subitement à la première personne, sans crier gare. On est déboussolé un moment. On ne sait plus qui est le narrateur.  


 
j'essaye, tu as raison il faut que je m'habitue à mieux décrire, que ce soit les personnages, le décor ou les sentiments (et j'ai surtout zapper les sentiments à vrai dire).
 
 

Citation :

La seule question que j'ai est : un pays peut il espérer se mettre en avant juste de par la présence d'un astronaute de sa nationalité dans une mission ? Ca parait un peu grow, non ?  


 
première mission de colonisation (à grande échelle) hors du système solaire.
donc oui c'est important  ;)  
 
 

Citation :

la fin un peu rapide colle bien. C'est d'ailleurs assez enthousiasmant. Sauf qu'il y a des erreurs de ponctuation.  
ENCORE !! ^^  


 
merci  :D  , si tu veux la suite il y a actuellement les 3 premiers chapitres d'écrit. ils sont postés séparement.

n°10474634
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 25-01-2007 à 19:21:56  profilanswer
 

Alors il faut critiquer...
Bon c'est partit. Mais bon je trouve ça bien dans l'ensemble.
 
Comme Ton pere je suis d'accord sur le fait qu'il y a un pb au niveau de la narration. On ne sait pas qui parle, si le narrateur est John ou quoi...  
 

druduss a écrit :


j'essaye, tu as raison il faut que je m'habitue à mieux décrire, que ce soit les personnages, le décor ou les sentiments (et j'ai surtout zapper les sentiments à vrai dire).


 
eh oui tu as "zapper" les sentiments. Le pb c'est que c'est très important ça les sentiments. Je parle pas que de ceux des persos mais ceux que tu veux faire ressentir à ton lecteur aussi.  Sans les sentiments et l'atmosphère tu donneras à ton texte une allure d'explication d'utilisation de moulin à légume :lol:  
En plus que tu travaille à la première personne, l'expression des sentiments du persos qui se fait aussi par un point de vue subjectif de l'histoire est bien l'intérêt de cette personne de narration.
 

Citation :

alors là, est-ce que ça donne vraiment si mal ? en tout cas je vais avoir de la peine à changer ce type de formulation.


 
Pose-toi la question. Est-ce que ça donne vraiment si mal? Non ne pense pas au côté facilité. Pose-toi sincèrement la question. Tu ne sais pas si tu es vraiment franc avec toi-même? On n'est jamais vraiment franc avec soi (un jour quelqu'un a dit "La personnne à qui on ment le plus facilement est soi-même" :jap: ).
Tu vas avoir de la peine à changer ce type de formulation? Mais j'espère bien que tu vas avoir de la peine à l'écrire ton histoire." Ecrire c'est facile. C'est bien écrire qui est ardu." a dit un jour un grand sage :jap:  
Ben oui, mais bon c'est comme ça. C'est toi qui voit, est-ce que tu veux te donner cette peine? Est-ce que tu es exigeant avec toi-même? C'est à toi de voir. Mais j'ai bien l'impression qu'après avoir tant travailler à améliorer ce premier chapitre ce n'est pas une formulation à changer qui va te faire peur. D'ailleurs le texte que tu nous soumets va sans doute subir bien d'autres transformations. Garde toujours à l'esprit qu'un texte change et évolus sans cesse. Je sais pas si on peut dire: c'est un peu comme une plante :heink: . Il faut l'arroser, le mettre au soleil mais pas trop, le rempoter, le sortir, le rentrer (aïe c'est l'hiver) (non pas sur le radiateur!!! :fou: ) :pt1cable: . Et puis d'autres textes naissent de ton imagination et il faut s'en occuper. Mais bon l'avantage des textes c'est que eux tu peux les laisser 3 mois dans le tiroir et les sortir pour les travailler un autre jour, parce que les pauvres plantes elles... C'est surtout histoire de dire qu'un texte ça demande au moins autant de travail que de s'occuper d'une plante (mais j'espère pour toi que tu vas t'en occuper beaucoup plus sinon le pauvre texte sera tout fané tout jauni :( ). Et puis fais-le subir à d'impitoyables tests, des lecteurs que tu ne connais pas, mais ça tu le fais déjà.
Enfin bref, un texte ça se travaille toujours.
 
 

Citation :

Mais tr^ves de poésie, je voudrais vous rappeler à tous le but de notre mission (...) Je vous rappelle(...)


 
Tu n'es pas toujours obligé d'utiliser le dialogue pour donner des informations au lecteur. Ben oui parce que là le chef de mission n'apporte rien de nouveau pour les persos, il ne fait que rappeler.  

Citation :

Dialogue
Échange de paroles entre deux personnes. Sous l'influence de la télé et du cinéma, les dialogues sont fréquemments utilisés pour faire passer de l'information au lecteur quand une autre stratégie serait préférable. Signe qui ne trompe pas: quand les deux interlocuteurs savent déjà ce qu'ils se disent. Dans une nouvelle ou un roman, la narration directe peut informer le lecteur de façon transparente; elle est à priori toujours préférable. Exemples:
 
-- Que se passe-t-il, ingénieure Dandurand? demanda l'homme en uniforme.
 
-- C'est terrible, capitaine Hébert! Nos huit moteurs interstellaires sont tous tombés en panne! Si je n'arrive pas à en réparer trois d'ici quinze minutes, notre vaisseau, le CosmoCaniche, va s'écraser sur le soleil!  
 
et
 
L'ingénieure Andrée Dandurand était terrifiée: les huit moteurs interstellaires du CosmoCaniche venaient tous de tomber en panne. Sans la poussée d'au moins trois des moteurs, le vaisseau sous les ordres du capitaine Nicolas Hébert irait s'écraser sur le soleil dans moins de quinze minutes!
 
Ce deuxième passage n'est pas particulièrement génial, mais il réussit à faire passer plus d'informations que le premier, sans que l'ingénieure ait à rappeler au capitaine comment il s'appelle et combien de moteurs compte le CosmoCaniche.
 
Il est de bonne guerre d'utiliser des dialogues explicatifs quand l'un des personnages est véritablement ignorant, mais si le personnage n'existe que pour qu'on lui explique ce qui se passe, ça ne marche pas. Un cliché de la SF des années 40, c'est la fille du professeur, une blonde pulpeuse et complètement idiote, qui est dans l'histoire pour servir d'objet de désir de la part du jeune astronaute viril mais surtout pour demander qu'on lui explique comment au juste fonctionne le réacteur atomique de la fusée spatiale inventée par son père...


 
Bon voilà, je n'ai pas encore pris le temps d'éplucher ton texte plus en détail mais dans l'ensemble tout ça m'a l'air bien (donc oublie pas: atmosphère et sentiments; travail et retravail des textes; pb des dialogues et pb de narration et donc de compréhension pour le lecteur).
 
 

n°10475204
Ton pere
Posté le 25-01-2007 à 20:27:54  profilanswer
 

@Druduss
 
Plutôt "Il marchait rapidement et l'air chaud fit du bien à son crâne imberbe. Avoir les cheveux rasés étaient une condition etc etc"  
 

Citation :

alors là, est-ce que ça donne vraiment si mal ? en tout cas je vais avoir de la peine à changer ce type de formulation.


 
Ce passage sonnait mal de par la ponctuation. Mais il y avait aussi une faute de grammaire : dit comme ça, c'était l'air chaud qui marchait. Et c'est pas dur de changer cette petite erreur, hein, ne t'inquiète pas. Le plus dur est d'écrire la première phrase ^^  
Une solution (déjà donnée par mes soins) ==> "Il marchait rapidement et l'air chaud fit du bien à son crâne imberbe. Avoir les cheveux rasés étaient une condition etc etc"
Ainsi, il n'y a plus de problème de personne.  
 

Citation :

première mission de colonisation (à grande échelle) hors du système solaire.  
donc oui c'est important  ;)  


 
D'un autre côté, il n'est que le sous commandant.
En fait, ton explication ne me gène pas, et est plutôt bien, j'essaye juste de voir jusqu'où peut on creuser dans le réalisme :p  
 

Citation :

merci  :D  , si tu veux la suite il y a actuellement les 3 premiers chapitres d'écrit. ils sont postés séparement.


 
Je vais les lire alors. C'est dans le même topic que le premier ?  
;)

n°10475586
druduss
Posté le 25-01-2007 à 21:10:36  profilanswer
 

@Arwen Etoile du soir
 

Citation :

Mais bon je trouve ça bien dans l'ensemble.


 
on dirait que je m'améliore depuis mon dernier post (et récit)  :whistle:  
 
 

Citation :

Comme Ton pere je suis d'accord sur le fait qu'il y a un pb au niveau de la narration. On ne sait pas qui parle, si le narrateur est John ou quoi...  


 
d'accord, j'ai déjà eu quelques critiques sur ce point.
il faudrait donc que j'écrive un maximum du point de vue du personnage, le point de vue omniscient sera reservé aux observations de début de chapitre (c'est noté).
 

Citation :

eh oui tu as "zapper" les sentiments


 
et j'en suis désolé, vraiment.
je vais m'appliquer sur ce point pour mon prochain chapitre.
 
 

Citation :

Tu vas avoir de la peine à changer ce type de formulation? Mais j'espère bien que tu vas avoir de la peine à l'écrire ton histoire." Ecrire c'est facile. C'est bien écrire qui est ardu." a dit un jour un grand sage    
Ben oui, mais bon c'est comme ça. C'est toi qui voit, est-ce que tu veux te donner cette peine? Est-ce que tu es exigeant avec toi-même? C'est à toi de voir. Mais j'ai bien l'impression qu'après avoir tant travailler à améliorer ce premier chapitre ce n'est pas une formulation à changer qui va te faire peur


 
je vais tenter d'améliorer ça. quand je dit tenter, c'est parceque pour moi ça ne me paraît pas faux. j'écris naturellement comme ça, mais je ferais attention quand je corrigerai mon prochain chapitre (bien écrire c'est surtout une bonne relecture à mon avis, comme tu dis "Enfin bref, un texte ça se travaille toujours" ).
 
 

Citation :

Tu n'es pas toujours obligé d'utiliser le dialogue pour donner des informations au lecteur. Ben oui parce que là le chef de mission n'apporte rien de nouveau pour les persos, il ne fait que rappeler.


Citation :

Bon voilà, je n'ai pas encore pris le temps d'éplucher ton texte plus en détail mais dans l'ensemble tout ça m'a l'air bien (donc oublie pas: atmosphère et sentiments; travail et retravail des textes; pb des dialogues et pb de narration et donc de compréhension pour le lecteur).


 
c'est noté  ;)  
merci d'avoir pris le temps de le lire.
 
 
 
@Ton pere
 

Citation :

En fait, ton explication ne me gène pas, et est plutôt bien, j'essaye juste de voir jusqu'où peut on creuser dans le réalisme  


 
histoire d'avoir une solide base j'ai créé tout l'univers de mon récit (chronologie par exemple). bon c'est pas un véritable dictionnaire mais ça m'aide à m'orienter afin de ne pas faire de grossière erreur.
 
 

Citation :

Je vais les lire alors. C'est dans le même topic que le premier ?  


 
oui, n'hésite pas à critiquer  :)
 
 
 
edit :
j'ai decidé de faire un autre récit en parrallèle.
le voici : http://www.wgpower.net/forum/recit [...] 311_1.html
cette décision je l'ai prise après avoir lu un excellent blog qui avait été donné sur un autre topic à un apprenti écrivain.
voici le blog en question : http://ecrire-conseils.blogspot.co [...] ge-50.html
et donc, n'hésitez pas à lire et commenter/critiquer  ;)  
(d'ailleurs où est l'amibe_R Nard ? c'était un bon critique  :)  )

Message cité 1 fois
Message édité par druduss le 26-01-2007 à 16:07:51
n°10484587
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 26-01-2007 à 19:23:04  profilanswer
 

druduss a écrit :


on dirait que je m'améliore depuis mon dernier post (et récit)  :whistle: )


 
Si c'est le post dont je pense, alors oui, tu t'es bien amélioré.
 

Citation :

je vais tenter d'améliorer ça. quand je dit tenter, c'est parceque pour moi ça ne me paraît pas faux. j'écris naturellement comme ça, mais je ferais attention quand je corrigerai mon prochain chapitre (bien écrire c'est surtout une bonne relecture à mon avis, comme tu dis "Enfin bref, un texte ça se travaille toujours" ).


 
Tu écris naturellement comme ça? Ben oui mais au fur et à mesure de tes lectures et de tes écritures ton "naturellement" va se modifier. Je ne sais pas si c'est faux ce que tu as écris mais ça me paraît un peu bizarre comme formulation.  
Mais des fautes que tu ne voies pas aujourd'hui tu les remarqueras peut-être demain. Comme celles que tu remarques aujourd'hui et que tu ne voyais pas hier. Bref, en plus simple ça s'appelle s'améliorer.
Et puis, tout auteur écrit d'une certaine manière (son "naturel" à lui) mais ça ne l'empêche pas de se corriger (fort heureusement).
Ton naturel c'est ton premier jet en gros.
Mais ce n'est que mon avis, demandes-en d'autres et ne modifie pas tout à cause d'un seul avis.
 

Citation :

il faudrait donc que j'écrive un maximum du point de vue du personnage, le point de vue omniscient sera reservé aux observations de début de chapitre (c'est noté).


 
Ouh là! Un mélange de point du vue n'est pas très à conseiller. Si tu changes de point de vue en cours de chapitre ou de l'histoire ça va faire fouilli. Tu devrais choisir un seul et unique point de vue (la 3ème pers pose souvent moins de problème mais bon après c'est toi qui voit). Enfin je peux parler moi... :whistle:  
 

Citation :

j'ai decidé de faire un autre récit en parrallèle.  
le voici : http://www.wgpower.net/forum/recit [...] 311_1.html


 
Je l'ai pas encore lu mais déjà imprimé j'enverrai mes critiques plus tard.
 

Citation :

(d'ailleurs où est l'amibe_R Nard ? c'était un bon critique  :)  )


 
C'était? Euh il est pas encore mort... enfin je crois. :lol:  Mais cela ne fait que quelques jours qu'il n'est pas là alors patience. Parce que c'est vrai c'est un très bon critique et en plus il critique presque tout ce qui est posté sur le topic (moi perso je pourrai pas: trop d'analyses de texte, d'ailleurs je le fais pas) et puis très précise les analyses de texte. Parce que tout ça, ça demande du temps.
 
 
 

mood
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Posté le 26-01-2007 à 19:23:04  profilanswer
 

n°10485005
Ton pere
Posté le 26-01-2007 à 20:06:54  profilanswer
 

Citation :

Ouh là! Un mélange de point du vue n'est pas très à conseiller. Si tu changes de point de vue en cours de chapitre ou de l'histoire ça va faire fouilli. Tu devrais choisir un seul et unique point de vue (la 3ème pers pose souvent moins de problème mais bon après c'est toi qui voit). Enfin je peux parler moi...


 
Oui, le récit à la première personne peut poser des difficultés, mais peut en être d'autant plus réussie si c'est bien fait. Mais il ne faut pas que le narrateur change. En gros c'est ça.  
 
Druduss, si tu as un doute sur la ponctuation d'une phrase (oopah), lis la à voix haute, comme au théatre. Ca te permet de voir si c'est lisible naturellement, pour la plupart des cas.  
 

Citation :

histoire d'avoir une solide base j'ai créé tout l'univers de mon récit (chronologie par exemple). bon c'est pas un véritable dictionnaire mais ça m'aide à m'orienter afin de ne pas faire de grossière erreur.


 
C'est bien de partir sur un univers bien construit. Mais fait attention à ne pas faire d'incohérences ;)  
D'ailleurs, une France du Sud peut elle être plus puissante qu'une France du Nord ? Y'a quand même la Capitale là bas, et pas mal d'avantages.
 
Je vais lire les autres chapitres, et je verrai ensuite ce que je vais faire ^^


Message édité par Ton pere le 26-01-2007 à 20:11:18
n°10489519
druduss
Posté le 27-01-2007 à 12:57:22  profilanswer
 

Citation :

Si c'est le post dont je pense, alors oui, tu t'es bien amélioré.


 
en page 11  ;)  
 

Citation :

Ouh là! Un mélange de point du vue n'est pas très à conseiller. Si tu changes de point de vue en cours de chapitre ou de l'histoire ça va faire fouilli. Tu devrais choisir un seul et unique point de vue


 
d'accord, j'avais pris l'habitude de varier les points de vues. c'est effectivement pas très clair.
 

Citation :

Je l'ai pas encore lu mais déjà imprimé j'enverrai mes critiques plus tard.


 
merci  :)  
 

Citation :

C'est bien de partir sur un univers bien construit. Mais fait attention à ne pas faire d'incohérences ;)  
D'ailleurs, une France du Sud peut elle être plus puissante qu'une France du Nord ? Y'a quand même la Capitale là bas, et pas mal d'avantages.


 
ça se passe dans le futur, donc on peut imaginer que tout ça ait légérement changé.
par exemple les chinois qui aident le sud, ça fait un bon coup de pouce  ;)  
(mais je savais que ce passage ferait *tilt* chez les français  :D )

n°10492330
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 27-01-2007 à 20:12:10  profilanswer
 

druduss a écrit :

[quote

Citation :

C'est bien de partir sur un univers bien construit. Mais fait attention à ne pas faire d'incohérences ;)  
D'ailleurs, une France du Sud peut elle être plus puissante qu'une France du Nord ? Y'a quand même la Capitale là bas, et pas mal d'avantages.


 
ça se passe dans le futur, donc on peut imaginer que tout ça ait légérement changé.
par exemple les chinois qui aident le sud, ça fait un bon coup de pouce  ;)  
(mais je savais que ce passage ferait *tilt* chez les français  :D )


 
Peut-être fait-il aussi parti de la France du Sud
 
A Druduss une question, c'est à peu près où la limite entre France du sud et du nord (par curiosité) surtout au niveau de l'ouest en fait.
 
Bon alors j'ai lu ton autre début. Alors allons-y:
 
Des tournures un peu maladroites qu'il faudrait revoir comme :

Citation :

"Niché entre deux collines plus grandes que les autres, il portait le même nom que la vallée bosselée où il se trouvait."


 Dans cette phrase, tu pourrais remplacer par exemple "il portait le même nom que la vallée" par "il avait donné son nom à la vallée" ou l'inverse (si c'est l'inverse). Et je pense que "grandes" ne convient pas trop, enfin si, ça a un sens tout a fait correct mais si tu essayais de changer un peu le vocabulaire, genre par "plus hautes" ou en modifiant d'avantage "entre deux imposantes collines" etc... à toi de trouver et de voir.
 

Citation :

Les premiers fermiers avançaient lentement vers leurs champs, pareil à une colonne de fourmis silencieuses.


 
Je trouve que c'est une vision un peu négative. On a l'impression qu'ils sont malheureux et qu'ils se rendent tous au même moment tout pile à leurs champs laisse un peu penser aux soldats d'une armée. Est-ce que c'était ton intention ou voulais-tu nous montrer qu'ils sont fatigués parce que c'est le matin?
 

Citation :

Il devait se dépêcher afin d´atteindre l´auberge de son oncle s´il ne voulait pas passer la nuit à la belle étoile. Le jeune garçon adopta une allure rapide, il s´était entraîné le mois dernier à soutenir ce rythme dans la perspective de ce voyage.


 
Attention tu te répètes.
 

Citation :

La maigre route de terre battue sur laquelle il se tenait longeait un bois aux arbres secs à sa droite. A sa gauche et devant lui s´étendaient les collines à perte de vue, le Val était immense et regorgeait de vie.


Citation :

La deuxième lune, Meol, arriverait avec l´obscurité quant à elle.


 
attention où tu places les éléments
 

Citation :

chevauchant un lézard de petite taille


 
Peut-être modifié un peu le nom ou la manière dont tu amènes ça car on croit à un vrai lézard au début et donc que c'est un petit (mini) homme qui le chevaucherait.
 

Citation :

Prenant sa gourde il but une gorgée, contemplant l´orée des bois


Puis tout au long du texte
 
il y a trop de participe présent qu'il faudrait essayer de changer par exemple au lieu de dire "Contemplant la route vide par la fenêtre il se demanda..." tu peux dire "Alors qu'il contemplait la route vide..." . Tu vois ce genre de choses. Mais moi aussi je fais cette erreur.
 

Citation :

l´activité de la salle résonna à ses oreilles dans un tourbillonnement de bruits et de lumières.


Phrase un peu maladroite
 
Attention également aux répétitions de "Celui-ci".
 

Citation :

Son puissant coup de taureau


 
Pas "coup" mais "cou"
 

Citation :

Le coq fit entendre son cri plusieurs fois avant que Mael réussisse à se lever


 
Avant qu'il ne réussisse à se lever
 

Citation :

Cette nuit là il fit un rêve étrange, une étrange créature mi-homme mi-oiseau


Répétition de étrange
 

Citation :

Fras lui remit quelques viandes séchées pour le voyage, lui serra fortement la main


Tu utilise la même formulation quand il dit au revoir à son père
 

Citation :

Laissant l´auberge derrière lui il avança vers sa prochaine étape.


Il avançait plutôt qu'il avança car l'action est longue donc tu utilises l'imparfait
 
Malgré tout ça, j'ai beaucoup aimé ton début d'histoire, mais retravaille-le car il y a des tournures maladroites et que le début d'une histoire c'est très important. J'aime aussi beaucoup la fin qui est accrochante
 
Voilà voilà

n°10492689
druduss
Posté le 27-01-2007 à 20:53:17  profilanswer
 

Citation :

A Druduss une question, c'est à peu près où la limite entre France du sud et du nord (par curiosité) surtout au niveau de l'ouest en fait.


 
je suis désolé mais je vais laisser ton imagination se charger de ça. tiens je précise, je suis suisse  ;)  
 
 

Citation :

Citation :
Les premiers fermiers avançaient lentement vers leurs champs, pareil à une colonne de fourmis silencieuses.
 
Je trouve que c'est une vision un peu négative. On a l'impression qu'ils sont malheureux et qu'ils se rendent tous au même moment tout pile à leurs champs laisse un peu penser aux soldats d'une armée. Est-ce que c'était ton intention ou voulais-tu nous montrer qu'ils sont fatigués parce que c'est le matin?


 
effectivement, je voulais plutôt dire que la fatigue du matin est encore sur eux.
c'est les habitants d'un pauvre petit village, ils doivent travailler dur et commencer tôt.
 
 

Citation :

Citation :
chevauchant un lézard de petite taille
 
Peut-être modifié un peu le nom ou la manière dont tu amènes ça car on croit à un vrai lézard au début et donc que c'est un petit (mini) homme qui le chevaucherait.


 
on m'avait déjà fait la remarque, j'ai modifié  :jap:  
 
 

Citation :

il y a trop de participe présent qu'il faudrait essayer de changer par exemple au lieu de dire "Contemplant la route vide par la fenêtre il se demanda..." tu peux dire "Alors qu'il contemplait la route vide..." . Tu vois ce genre de choses. Mais moi aussi je fais cette erreur.


 
message reçu, je ferais plus attention la prochaine fois ^^
 
 

Citation :

Citation :
Cette nuit là il fit un rêve étrange, une étrange créature mi-homme mi-oiseau  
 
Répétition de étrange


 
arf, j'ai cru que j'avais corrigé ça...
 
 

Citation :

Malgré tout ça, j'ai beaucoup aimé ton début d'histoire, mais retravaille-le car il y a des tournures maladroites et que le début d'une histoire c'est très important. J'aime aussi beaucoup la fin qui est accrochante  
 
Voilà voilà


 
merci de ta critique. j'ai corrigé.
et ça me fait plaisir de voir que ce début plaît  :D  
je préviendrais quand je mettrai la suite.

n°10499129
Deus_nox
Posté le 28-01-2007 à 18:34:47  profilanswer
 

Oula je ne viens pas d'une semaine et hop tout un tas de post apparaissent... Quelle ironie, moi qui, il y a quelques temps annonçait la descente dans les sombres abîmes du topic, je suis agréblement surpris par ce regainde santé.
 
J'aimerai mettre un poste sur mon dernier écrit, mais c'est une nouvelle de 20 000 signes et j'ai peur de trop en faire... C'est une histoire se déroulant dans le Venise du Moyen-Age, au moment du Carnaval, avec un peu de fiction. Ca raconte la vengeance d'un homme, Liam.

n°10499281
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 28-01-2007 à 18:53:00  profilanswer
 

Je n'ai aucune idée de la place que prend 20 000 signes mais si tu ne veux pas encombrer le topic tu peux faire un lien et si tu cherches des critiques tu peux découper ton texte en plusieurs partie comme ça celui qui est motivé pourra critiquer une grande partie et celui qui a moins de temps devant soi mais qui souhaite quand même t'aider pourra critiquer une partie.
 
Voilà, enfin ce n'est qu'une proposition.
 
Sinon ce topic ne sombrait pas, il connaît simplement des hauts et des bas et ça c'est en fonction du temps que les gens ont devant soi.

n°10499403
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 28-01-2007 à 19:05:10  profilanswer
 

druduss a écrit :

Citation :

A Druduss une question, c'est à peu près où la limite entre France du sud et du nord (par curiosité) surtout au niveau de l'ouest en fait.


 
je suis désolé mais je vais laisser ton imagination se charger de ça. tiens je précise, je suis suisse  ;)  
.


 
C'était juste pour savoir si j'aurais fait partie de la France du sud ou du nord  :) . C'est tout.
 

Citation :

c'est les habitants d'un pauvre petit village, ils doivent travailler dur et commencer tôt.


 
Oui mais comment dire, là tu ne me donnes pas vraiment cette impression. Je voisplus des automates/légumes qui se rendent au travail. Et même s'ils sont pas très riches et qu'ils travaillent beaucoup, c'est une habitude de vie, j'imagine qu'ils sourient quand même parfois, ils ont quand même une famille et une identité, une maison (bien que modeste) des affaires personnels... ce sont de petits bonheurs. Là, bon j'exagère bien sûr mais ta comparaison fait un peu penser à des prisonniers. Voire à des prisonniers de camps de concentration. Ben oui c'est le début d'une histoire dans un nouveau monde, on peut s'attendre à tout. A ce qu'il y ait une dictature par exemple. Que sais-je?

n°10500037
druduss
Posté le 28-01-2007 à 20:19:58  profilanswer
 

@Arwen Etoile du soir
 
alors j'ai changé et j'ai mis :
"Les premiers fermiers avançaient lentement vers leurs champs, aussi silencieux qu´une colonne de fourmis"
bon, c'est un peu bizarre j'avoue  :whistle:  
 

Citation :

Oula je ne viens pas d'une semaine et hop tout un tas de post apparaissent... Quelle ironie, moi qui, il y a quelques temps annonçait la descente dans les sombres abîmes du topic, je suis agréblement surpris par ce regainde santé.


 
ce serait dommage de laisser mourir un si bon topic  :)  
 

Citation :

J'aimerai mettre un poste sur mon dernier écrit, mais c'est une nouvelle de 20 000 signes et j'ai peur de trop en faire... C'est une histoire se déroulant dans le Venise du Moyen-Age, au moment du Carnaval, avec un peu de fiction. Ca raconte la vengeance d'un homme, Liam.


 
met une partie, tel que l'introduction sur ce topic. tu mettras le reste ailleurs, comme ça si on accroche on ira lire la suite. et dans le cas contraire ça évite de faire un post aussi long qu'un dictionnaire.
 
 
bon sinon j'avance lentement dans mes deux récits.
j'ai (un peu) tout corrigé sur ce qui était déjà posté.
j'espère obtenir d'autres critiques  :D

n°10500378
el_marco
om mani padme hum
Posté le 28-01-2007 à 21:02:09  profilanswer
 

:hello: à tous ..
 
je me relance à nouveau dans l'écriture, cependant c'est la première fois que je suis confronté à ce problème :
 
la recherche/enquête pour appuyer mon univers sur des faits, des pratiques que je ne connais pas. (magies, pratiques rituelles ..)
 
savez vous s'il existe des groupes de travail pour aider lors de recherche ?
 

n°10501328
druduss
Posté le 28-01-2007 à 23:01:14  profilanswer
 

eh bien toi tu as de la chance !
 
je cherchais justement tout types d'informations utiles.
et je suis tombé sur pas mal de choses très intéressantes.
 
alors d'abord :
http://www.derniermot.net/
en français, des articles courts.
 
et si ça te suffit pas :
http://www.sfwa.org/writing/worldbuilding1.htm
très très complet, mais en anglais.
 
 
voilà, j'espère que j'ai pu t'aider.
si ça intéresse je posterai mes autres liens.

n°10501403
BoraBora
Dilettante
Posté le 28-01-2007 à 23:09:22  profilanswer
 

Deus_nox a écrit :

C'est une histoire se déroulant dans le Venise du Moyen-Age, au moment du Carnaval, avec un peu de fiction.


Beaucoup de fiction, même, puisque le carnaval de Venise a commencé à la Renaissance.  :o  :whistle:

n°10501747
el_marco
om mani padme hum
Posté le 28-01-2007 à 23:43:23  profilanswer
 

druduss a écrit :

eh bien toi tu as de la chance !
 
je cherchais justement tout types d'informations utiles.
et je suis tombé sur pas mal de choses très intéressantes.
 
alors d'abord :
http://www.derniermot.net/
en français, des articles courts.
 
et si ça te suffit pas :
http://www.sfwa.org/writing/worldbuilding1.htm
très très complet, mais en anglais.
 
 
voilà, j'espère que j'ai pu t'aider.
si ça intéresse je posterai mes autres liens.


 
 
merci pour ces liens. :)
 
cependant, pour une fois mon imaginaire ne va pas me faire naviguer dans contrées médiévales ou de fantasy.
En fait je recherche des rituel, des pratiques,magiques, pour pouvoir mieux appuyer ma trame.
 
mon projet se passera dans le monde contemporain.. mais pourquoi pas faire revivre certains culte médiévaux, celtiques ou autres de nos jours :D
 
Mes interrogations etaient surtout sur les pistes à suivre, les aides pour ceux qui ont besoin d'une recherche poussée pour leurs oeuvres.
comment etre crédible dans son récit qui se passe dans un monde que l'on ne connais pas (exemple ecrire des scenes sorties de "urgence" alors que l'on n'a pas d'expérience en la matière... comment écrire un scénarion sur l'armée coloniale alors que l'on neconnais pas le milieu ...)
 
dur de trouver des informations..

n°10511029
Deus_nox
Posté le 30-01-2007 à 00:23:36  profilanswer
 

Bon je me lance dans le plus long post que j'ai jamais fait...
 
Illusion (Titre de la nouvelle^^)
 
 
Elle retira son masque, une cascade de cheveux blonds comme l'or s'écoula, encadrant un visage angélique au teint pâle. Deux yeux bleus profonds me regardait à travers ma chair, sondant au plus profond de mon âme, découvrant toutes les vicissitudes que j'avais ancrées en moi. Un frisson me parcourut l'échine. Aucune femme ne me faisait cet effet là. Son nez petit et fin, ses lèvres pleines et rouges ayant toujours un sourire en suspens, des dents éclatantes de blancheur, un menton volontaire. Elle était le désir incarné, la tentation suprême. Sa robe, d'un bleu nuit en satin, épousait ses formes et laissait entrevoir les courbes généreuses de son corps par transparence. Je sentit mon désir pour cette femme augmenter et dut détourner les yeux avant de succomber. Le nom de cette créature enchanteresse était Clarisse. Elle m'embrassa puis remit son masque de porcelaine, je fis de même. J'en profitai pour observer de plus près l'endroit où elle m'avait emmené. C'était une maison typique de Venise, deux murs mitoyens, un donnant sur le bord du canal: on entrait par là, l'autre à l'opposé donnant sur une petite ruelle. On était arrivé par gondole et tout dans la vielle ville semblait sentir la fête. Même l'odeur de la vase pourtant si forte par endroit se faisait discrète. En passant près de l'Arsenal, nous avions observé la perspective lumineuse du canal qui conduit à la lagune, au moment du coucher de soleil, irradiant du rouge au jaune, de chaleur et de quiétude, de sérénité. Pendant quelques minutes, Clarisse se pressant contre moi, nous avions goûté au bonheur, au plaisir simple d'être là, ensemble, en vie. Puis nous étions partit en direction du Palais Contarini, elle tenait à me faire voir le Bovollo, chef d'oeuvre d'architecture, puis étions revenu quelques pas en arrière pour atterrir ici, une bâtisse en grès de trois étages appartenant à un petit bourgeois, une connaissance de Clarisse. L'alcool coulait à flot, les bourses de même.  Dans un coin, autour d'une table, quatre hommes jouaient aux dés, les Ducats s'échangeaient en riant, les mauvais sentiments semblant avoir déserté les curs humains... Pourtant deux hommes masqués parlementaient sèchement dans un autre coin. Un tas de vêtement reposait près de la porte. Il résonnait un air de fête dans le bâtiment dû à un ménestrel, sa cape virevoltant au fur et à mesure de ses pas, chantant à la façon du haut-chant, ses doigts s'agitant sur sa harpe. Il était vêtu d'un pourpoint bleu clair, d'une chemise blanche aux boutons d'or, d'une culotte bleu foncée, renforcée par des coutures d'argent, ses pieds chaussé de bottines lustrées et vernies. Sa chevelure noire, grisonnante aux tempes retombait sur ses épaules. Son visage était à demi caché par un masque d'un blanc pur, laissant libre sa bouche pour lui permettre de chanter de sa voix claire. Clarisse semblait complètement sous le charme, et, je dois l'admettre, j'en ressentais une jalousie qui me brûlait les entrailles. Au centre, on avait repoussé les tables et les chaises contres les murs, un groupe dansait au son de la voix et de l'instrument. Voyant mon air contrit, elle m'emporta dans le tourbillon du tumulte.
« Laissez vous porter Liam! » me chuchota-t-elle au creux de l'oreille.
Laissant ma mauvaise humeur derrière moi, je m'adonnais totalement à la fête. Oubliant qui j'étais pour m'abandonner à ce charivaris de rires, de larmes de joies, de danse, ce brouhaha à la gloire de Bacchus des anciennes religions païennes. Je m'y engouffrai de tout mon corps, de toute mon âme, portant sur la vie un regard nouveau. Ce soir-là je naquis de nouveau. Et je mourus aussi... Des deux hommes qui parlementaient dans un coin, l'un se débattait avec un objet caché sous sa veste, pendant que l'autre s'éloignait en lui tournant le dos. Celui-ci arrivait près de nous lorsque, pris dans un mouvement de masse, nous le bousculâmes. Nous demandâmes pardon, Clarisse se retrouva entre les deux hommes. J'eu juste le temps de voir l'éclat de la lame briller avant qu'elle ne s'enfonce dans le corps de ma femme, entre les cotes, lui ouvrant le dos, perforant le poumon droit et sectionnant quelques artères au passage. Le monde s'ouvrit devant moi, les ténèbres obscurcirent mon regard. Sans perdre une seconde, je poussai rudement l'auteur de l'attentat pour m'occuper ma fiancée. La mort dans son infinie douceur l'accueillit environ vingt minutes plus tard après une agonie douloureuse. Mon esprit vacilla encore un peu plus dans la folie. J'hurlais ma douleur de toute mon âme, criant l'injustice de cette perte au Père. Lui demandant de la ramener, de l'épargner, de la faire siéger à ses côtés, tout à la fois.
Comment pouvait-il rappeler son plus bel enfant près de lui à ce moment-là? Puis la violence engendrant la violence, je ne pu réprimer le désir de vengeance qui montait en moi. Je cherchais du regard l'homme que j'avais fait tombé. Son acolyte était devant moi, il me parlait, des larmes aux yeux, il avait retiré son masque et j'avais devant moi une personne guère plus âgée qu'un enfant. Je ne comprenais, n'entendais  pas ce qu'il disait. Tout ce que j'avais devant les yeux était un voile rouge, rouge du sang de ma bien-aimé.
Enfin mes sens revinrent et les hurlements des femmes me vrillèrent les tympans. Tous se lamentaient, hommes et femmes sans distinction. Je m'aperçu que la mort dans son étreinte avait laissé son sourire sur le visage de Clarisse. Je portai son corps avec une infinie tendresse sur la table la plus proche, arrangeai les plis de sa robe et me retournai vers l'enfant.
« Où est ton ami ? Lui demandai-je sans détours
-Ce n'est pas mon ami répondit-il, levant ses yeux larmoyant vers moi.
-Parle! Où est-il? Ou je jure devant Dieu et devant le corps de ma femme ici présente de te faire endurer tes pires cauchemars. Je me délecterai de ta souffrance, je m'abreuverai de ton sang, je mangerai ta chair! Parle!
-Je ne sais pas hurla-t-il, je vous dirai tout ce que je sais mais je ne sais pas où il est! Je vous le jure! »
Sans attendre, je cherchai ma dague à ma ceinture, la levait et l'abaissait... Un bras me retint juste à temps, un bras chemisé de blanc et boutonné d'or, le ménestrel sans masque. Je me rendis compte au même instant que j'en avais fait de même.
« Il n'est pas nécessaire de se faire justice soi-même me dit-il. De plus, il peut encore être utile si vous voulez retrouver l'autre. Allons, rangez ceci, il y a assez d'une seule tragédie pour aujourd'hui. »
Je rengainai ma dague non sans jeter un dernier regard meurtrier à l'enfant.
« Comment t'appelles-tu? Lui demanda le ménestrel.
-Janius lui répondit-il.
-D'accord Janius, suis nous, je me porte garant de ta sécurité. Monsieur venez, nous devons nous occuper du corps, je suis désolé de vous le dire aussi abruptement mais c'est nécessaire. Argos, surveille que quelqu'un ne cherche à voler la dépouille. »
Une mouvement attira mon regard vers la porte, une silhouette se déplia, s'étira, gagnant en hauteur à mesure que le temps passait. Ce que j'avais pris pour le tas de vêtement près de la porte était en fait un géant assis recouvert d'un patchwork en tissus, cuir, soie aux couleurs changeantes. L'immense créature vint s'asseoir près du corps de Clarisse, posant une main sur la poigné d'un gigantesque claymore capable de fendre un cheval en deux. Instinctivement, tous les invités reculèrent de trois mètres autours du géant.
« C'est un Géant des Marches m'expliqua le ménestrel. Avec lui, vous ne craignez rien.
-Je veux bien vous croire répondit Janius qui ne termina pas sa phrase devant mon regard.
-Au fait mon nom est Orfer et vous? lança le ménestrel pour baisser la tension.
-Liam répondis-je.
-Enchanté Liam. Venez, allons chercher la garde et interroger notre ami » me dit-il.
Je le suivais sans entrain, ne voulant pas quitter le corps de Clarisse mais la perspective de retrouver l'assassin me poussa à partir. La venger, tel était mon but désormais. Nous sortîmes par derrière, et remontâmes la ruelle. On finit par arriver à un corps de gardes. Les gardes nous accueillirent à grands cris, tout le monde était ivre. Dans un sursaut de lucidité, le capitaine prévint des docteurs pour aller s'enquérir de l'état de la victime, si elle était bel et bien morte et ne risquait pas de se relever pour aller danser. Je retins mon mécontentement devant ce manège ridicule, pris sur moi  pour ne pas me mettre la garde à dos. Après avoir constaté le décès, ils me demandèrent mon nom, le nom de la jeune femme morte, où nous habitions. Je leur racontais que je m'appelais Liam al Rand, elle s'appelait Clarisse Gordun, elle n'avait plus de parents, emportés par la peste deux ans plus tôt. Elle était ma fiancée. Nous habitions Ifremer.  
Ce fut Orfer qui me posa une question le premier:
« As-tu un lien de parenté avec le Duc de Rand, Hans al Rand?
-Oui, c'est mon père avouai-je.
-Quoi? Crièrent en choeur les docteurs et le ménestrel
-Oui Hans al Rand est mon père, Clarisse connaissait Venise car elle y a passé sa petite enfance. Nous venions ici pour célébrer la date de notre mariage qui avait été enfin fixée, profitant du Carnaval pour passer inaperçu. Nous devions nous marier en Mars prochain, pour l'équinoxe de Printemps. Personne n'était au courant de notre arrivée.
Je levai les yeux au ciel et ajoutai
-Clarisse, ma chère et tendre... »
Les docteurs partirent, emportant le corps recouvert d'un linceul, les affaires personnelles de ma fiancée dans les bras, je les suivis jusqu'au crématoire. Ainsi brulés, les défunts rejoignaient le Père grâce à la fumée. J'attendis la fin de l'oraison funèbre, ajoutai quelques anecdotes qui me firent légèrement sourire. Comme la fois où nous avions été pris en train de voler aux cuisines et dans notre précipitation à s'enfuir devant les apprentis, avions dégringolé les escaliers pour attérir juste devant le cuisinier... Mon postérieur se souvenait encore de ce moment.
Je confiais la garde de Janius à Argos. Le géant saurait prévenir toute tentative de fuite. On convint d'un rendez-vous le lendemain, dans une auberge. Pendant la fin de la nuit, je préparais à ma vengeance... On n'attaque pas le sang des Rand impunément, la contre-attaque allait être redoutable. Puis aux alentours de l'aube je m'autorisais un léger repos. J'allais avoir besoin de toutes mes forces pour défaire l'assassin et peut-être la conspiration qu'il y avait derrière. Clarisse m'avait rendu mon humanité, sa mort me l'avait enlevé. Je serai prêt à tout pour ma vengeance.
Le lendemain, réveillé frais et dispo vers dix heures, je m'habillais consciencieusement. Mon armure de cuir durçit , ma cape noire à capuche, mon épée ceinte à la taille, ma dague de l'autre côté, des poignards dans les manches, une dague de jet à la jambe, je partais en guerre. J'ajoutais une bourse pleine de Ducats d'or et d'argent que je liais à ma ceinture. Je me rendis à l'auberge, regardant droit dans les yeux chaque passant que je croisais, encore déguisés, ils le resteraient sans doute jusqu'à la fin du Carnaval. Pourtant personne ne prenait le risque d'entraver ma démarche, la main droite posée sur le manche de mon épée, je suppose que je faisais peur à voir... J'arrivai à l'auberge, fis trois fois l'aller-retour devant la porte sur plus de cinquante mètres, attendit trente minutes environ adossé dans l'ombre du batiment d'en face, puis, n'ayant relevé aucun mouvement suspect, je me décidai à rentrer. A l'intérieur une atmosphère étouffante m'attendait, un porc était en train de cuire dans la cheminé, trois grandes tables rectangulaires étaient garnies de clients costumés ou de chaise vides, deux autres tables rondes étaient disposées dans les coins de la salle. Je me dirigeais vers une de ces tables n'ayant aucun client. Je m'assis face à la salle, attendis le ménestrel et l'enfant qui devait arriver dans peu de temps. J'en profitais pour surveiller les clients et les serveuses, guettant le moindre mouvement suspect. L'une d'entre elle vint prendre ma commande. Je pris une bière. Des voix s'élevèrent, je levai les yeux de mon verre et vis trois personne qui marchaient dans ma direction. Argos, le Géant des Marches, passa à côté de moi, m'effleurant l'épaule d'une de ses griffes, puis s'assit à terre, complètement dans le coin. Je fus touché par cette marque de   gentillesse,ce simple geste, plus que par de vaines paroles. Les deux autres personnes n'étaient autres qu'Orfer et Janius. Le premier prit place sur la chaise à ma droite, le second en face de moi.
« Satané aubergiste, commença Orfer, il ne voulait pas laisser Argos entrer. Mais mon ami peut être convaincant, il a suffit qu'il agite une de ses griffes sous le nez de l'intéressé pour que celui-ci se calme aussitôt. Bonjour à vous Liam, j'espère que vous avez pu passer une nuit pas trop excécrable. Encore toutes mes condoléances. »
Je ne l'écoutai que d'une oreille fixant l'enfant droit dans les yeux. Celui-ci se dandinait sur sa chaise, son regard refusait le contact entre nous. Il eut la judicieuse idée de ne rien ajouter à la dernière parole du ménestrel.
« Je ne demande pas si vous allez bien, votre expression est assez révélatrice continua le musicien, mais j'espère que vous verrez la lumière au bout du tunnel obscur où vous êtes. Il s'épancha encore pendant quelques minutes.
-Paix, Orfer. Votre langue a-t-elle sa vie propre pour ne jamais cesser de babiller comme une mégère? On n'est pas là pour échanger des inepties. »
Un grondement sourd et saccadé semblable à un éboulement s'éleva de derriere moi. Instinctivement, je fis jaillir mes poignards dans mes mains en me retournant, les préférant à mon épée dans cet endroit confiné. Le bruit venait du Géant, dont les épaules s'affaissaient et se relevaient au rythme des saccades. Je me rendis compte qu'il riait. Cet individu riait, non, se moquait de son ami. Je me rassit en souriant, remettant mes armes où elles étaient. Le bruit avait alerté les autres clients qui fronçaient les sourcils, échangeant des critiques acerbes sur nous en se réinstallant à leur table. Le ménestrel, affichant une mine boudeuse, le visage rouge, s'était tu. Je me penchai sur la table et fis signe à Janius d'en faire autant. Je lui murmurai à l'oreille:
« Tu vas me dire tout ce que je veux savoir, compris? Sinon, je te ferai ce que je t'ai dit hier soir... Commence par le début. Que faisait-tu hier soir dans la maison de grès?
J'avais rendez-vous avec Goupil, une connaisssance, pour vendre les secrets du verre vénitien. En effet, j'ai lié amitié avec un artisan verrier installé près du Rio dei Vetrai de Murano. Il est vénal et en a assez des contraintes imposées à son métier, comme l'obligation d'utiliser de l'aulne. Son but est l'argent et il ne le cache pas. Pourtant il souhaiterait partir de Venise, mais ne le peut pas. La Giustizia Vecchia est sur ses traces pour avoir fait chauffer son four au mois d'octobre. De plus la difficulté de se procurer des matières premières, comme les cendres végétales ou le manganèse pour colorer le verre, est un problème pour lui. Il y a deux ans, des Allemands du Fondaco dei Tedeschi qui lui devait de l'argent ont fui la peste sans régler leur dettes. Ce fut la  goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Il m'a donc demandé à combien pouvait se chiffrer les secrets du verre vénitien, j'ai eu beau lui dire qu'ils n'avaient pas de prix, j'ai été incapable de le détourner de son idée. J'ai donc cherché quelqu'un que ça intéresserai. J'ai rencontré un homme, je ne connais pas son identité véritable mais il se fait appeler Goupil. Je le voyait pour la deuxième fois hier soir. La première, il semblait vivement intéressé, mais hier soir, il estimait le secret à seulement mille Ducats d'or. Nous avons parlé, débattu, cherché un compromis mais rien n'y fit, il ne voulait pas démordre. Je concluai donc la conversation et le maudissait de son avarice pour un trésor si fabuleux. Il n'a pas dû aimer ces dernières paroles et je suppose qu'il voulait me tuer, moi, et non votre fiancée. Elle m'a sauvé la vie au péril de la sienne, peut-être sans le faire exprès, mais il n'empêche qu'elle l'a fait.
-D'accord, ton récit semble tenir la route. Dis moi tout ce dont tu te rappelles au sujet de ce Goupil. Les détails sont les bienvenus.
-Je sais qu'il n'est pas Vénitien, son accent l'a trahi, de même que sa démarche sur un bateau. Il est grand, vous avez pu le constater, sa stature est celle d'un homme fait. Il a les cheveux noirs, les yeux noirs également. Ah oui , son visage a été rongé par la petite vérole il y a un certain temps: les cicatrices lui marbrent le visage mais ne suintent pas. Il a le teint bronzé et possède en permanence sur lui au moins un poignard. C'est tout ce dont je puis me souvenir.
-Où vous êtes-vous rencontré la première fois?
-Près du Rialto. »
Je fini ma bière tout en réffléchissant. L'assassin, ce Goupil ne pouvait pas être seul dans cette affaire de verre vénitien. Il lui fallait avoir un commanditaire et sans doute quelques agents pour l'aider. On ne rigolait pas avec le verre à Venise... Un client entra dans l'auberge. Mon regard glissa sur lui sans noter aucun caractère suspect, il portait simplement deux parchemins scéllés de bleu pour l'un et de rouge pour l'autre. Je me détournai de la porte que j'entendis s'ouvrir encore une fois. Je jettai un regard à l'homme qui venait d'entrer, grand, de stature honorable, il avait le visage constellé de petites cicatrices. Mon esprit prit un temps infini à faire le rapprochement avec ce que m'avait dit l'enfant. Mais telle une tempête au mois de mars, qui arrive sans s'annoncer, ma colère explosa. Je me relevai en faisant basculer ma chaise. Mes poignards jaillirent de nouveau de mes manches. Le ménestrel me contempla sans comprendre, Janius également. Même le géant sursauta. Puis tous trois regardèrent dans quelle direction allait mon regard. L'enfant poussa un cri aigü en reconnaissant l'individu qui s'approchait toujours de nous. Ce fut l'élément déclencheur.
« GOUPIL! » hurlai-je en m'élançant. Les clients crièrent, l'intéressé leva les yeux vers moi. Mon poignard quitta ma main gauche pour décrire une trajectoire rectiligne en direction de son coeur. Il fut stoppé net par une chaise que l'assassin avait levé par réflexe. Je ne me décourageai pas et continuai de courir dans sa direction en prenant la dague de ma ceinture dans la main gauche. J'arrivai à portée, il avait toujours la chaise dans les mains. Je balançai mon bras droit en direction de celle-ci pour le faire lacher son bouclier improvisé. Entre laisser tomber la chaise ou perdre une main, il choisit la première solution. Je n'attendis pas et lançait mon bras gauche, tenant la dague. Je la lui enfonçai en pleine gorge, le sang gicla, éclaboussant mon visage déformé par la rage.
Je ne vis pas Janius, l'enfant comme je l'appelais, s'éloigner un sourire cruel aux lèvres rejoignant son ami porteur de missives pour de nouvelles missions. Seul Orfer vint arrêter mon bras que je continuais toujours à plonger dans le corps sans vie du vérolé. La raison m'avait quitté. Les clients courraient en tout sens, cédant à la panique. Plus tard les gardes arrivèrent. Le ménestrel et son ami partirent. Je reconnu le capitaine qui m'avait envoyé les docteurs la veille, celui-ci était aujourd'hui en pleine possession de ses moyens, il me reconnut et m'annonça pendant que ses subordonnés me maitrisaient:
« Qu'avez-vous fait? Vous venez de tuer le frère du Doge en personne! Vous êtes fini, votre nom est à jamais entaché de sang. »
Le masque tomba. Je compris alors la machination, elle ne visait pas seulement moi, mais aussi la famille gouvernante vénitienne. A qui une guerre entre Venise et le Duché de Rand profiterait-elle? Je n'arrivais pas à réfléchir correctement. Me manipuler avait été si facile! Il avait seulement fallu m'attaquer là où j'étais le plus vulnérable, la femme de ma vie. Les ténèbres m'envahirent lorsque le pommeau de l'épée atteignit ma nuque, me brisant au passage les cervicales.

n°10511048
Deus_nox
Posté le 30-01-2007 à 00:25:17  profilanswer
 

Ah ben on en fait je pensais que ça ferai plus grand...^^ Mais c'est déjà pas mal. J'ai déà fais pis en matière de post... ;)

n°10517596
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 30-01-2007 à 19:22:41  profilanswer
 

druduss a écrit :

@Arwen Etoile du soir
 
alors j'ai changé et j'ai mis :
"Les premiers fermiers avançaient lentement vers leurs champs, aussi silencieux qu´une colonne de fourmis"
bon, c'est un peu bizarre j'avoue  :whistle:  


 
C'est pour toi que tu le fais avant tout et cest à toi de voir moi je ne mets que mes critiques. Surtout n'oublie pas, l'écriture est un travaille de longue haleine et si on veut être fière de son travail il faut être dur avec soi-même.
 
 

Citation :

Oula je ne viens pas d'une semaine et hop tout un tas de post apparaissent... Quelle ironie, moi qui, il y a quelques temps annonçait la descente dans les sombres abîmes du topic, je suis agréblement surpris par ce regainde santé.


 

Citation :

ce serait dommage de laisser mourir un si bon topic  :)  


 
Tout a fait d'accord avec toi. :)  
 

Citation :

Ah ben on en fait je pensais que ça ferai plus grand...^^ Mais c'est déjà pas mal.


 
Oui en effet c'est déjà pas mal. Je l'imprime et je te donnerai mes critiques un autre jour.
 

n°10528991
Ton pere
Posté le 31-01-2007 à 22:43:55  profilanswer
 

Druduss : et l'union européenne, elle ne fait rien pour la France ? Ca a du jouer, non ?  
 
Deus_nox : je vais commenter un peu ta nouvelle. En tant que lecteur, bien sûr. Dans l'ensemble, j'ai trouvé ça très bien. Mais comme je vais bientôt aller me coucher, je vais plutôt te parler des côtés négatifs. Mais rassures toi, il y a aussi des côtés positifs ;)
 

Citation :

Deux yeux bleus profonds me regardait à travers ma chair, sondant au plus profond de mon âme, découvrant toutes les vicissitudes que j'avais ancrées en moi.


 
D'abord, il y a une faute de conjugaison à regardait. Mais, surtout, le mot me parait maladroit. Il me gène un peu.  
Quant aux vicissitudes, ça fait négatif... et si une femme pouvait voir tous les points négatifs des hommes au premier coup d'oeil, ça se saurait ^^. Si le personnage avait "l'impression" qu'elle le sondait, peut être cela paserrait il mieux ?  
 
donnant sur le bord du canal: on entrait par là, l'autre à l'opposé donnant sur une petite ruelle. On était arrivé par gondole et tout dans la vielle ville semblait sentir la fête.
 
pour moi, le premier "on" est bien, car c'est un "on" de généralité. Le deuxième, le remplacer par "nous" me parait plus judicieux. Et sentir ne fait il pas un peu bof ? Respirer la fête, peut être.
 

Citation :

Même l'odeur de la vase pourtant si forte par endroit se faisait discrète.


 
Tu ne taris pas d'éloges sur Venise et sur cette phrase, tu parles de vase et d'odeur forte. Ca tranche un peu.  
 

Citation :

En passant près de l'Arsenal, nous avions observé la perspective lumineuse du canal qui conduit à la lagune, au moment du coucher de soleil, irradiant du rouge au jaune, de chaleur et de quiétude, de sérénité. Pendant quelques minutes, Clarisse se pressant contre moi, nous avions goûté au bonheur, au plaisir simple d'être là, ensemble, en vie.


 
conduit ==> changement de temps. Pour coller au reste, cela devrait être "conduisait".
Au moment du ==> formulation bof.  
de sérénité ==> presque en trop. Finir par "de chaleur et de quiétude" parait plus logique.  
ensemble, en vie ==> ensemble et en vie.
 

Citation :

L'alcool coulait à flot, les bourses de même.


 
Une bourse qui coule à flots ?  
 

Citation :

Il résonnait un air de fête dans le bâtiment dû à un ménestrel, sa cape virevoltant au fur et à mesure de ses pas, chantant à la façon du haut-chant, ses doigts s'agitant sur sa harpe.


 
Dû à ==> mauvaise expression.  
sa cape virevoltant ==> dont la cape virevoltait permet d'éviter la confusion de sujet.  
chantant ==> on a donc une cape qui chante ? ^^  
haut-chant ==> répétition de chant/chantant
 
Fait attention à ne pas trop mettre de participes présents.  
 

Citation :

Il était vêtu d'un pourpoint bleu clair, d'une chemise blanche aux boutons d'or, d'une culotte bleu foncée, renforcée par des coutures d'argent, ses pieds chaussé de bottines lustrées et vernies.


 
On dirait que c'est la culotte qui a des pieds chaussés. La dernière partie de la phrase (après argent) fait en trop.  
 

Citation :

, un groupe dansait au son de la voix et de l'instrument.


 
Un ptit "et" après la virgule/ à sa place n'aurait pas été de refus.  
 

Citation :

Ce soir-là je naquis de nouveau. Et je mourus aussi... Des deux hommes qui parlementaient dans un coin, l'un se débattait avec un objet caché sous sa veste, pendant que l'autre s'éloignait en lui tournant le dos. Celui-ci arrivait près de nous lorsque, pris dans un mouvement de masse, nous le bousculâmes. Nous demandâmes pardon, Clarisse se retrouva entre les deux hommes. J'eu juste le temps de voir l'éclat de la lame briller avant qu'elle ne s'enfonce dans le corps de ma femme, entre les cotes, lui ouvrant le dos, perforant le poumon droit et sectionnant quelques artères au passage. Le monde s'ouvrit devant moi, les ténèbres obscurcirent mon regard. Sans perdre une seconde, je poussai rudement l'auteur de l'attentat pour m'occuper ma fiancée. La mort dans son infinie douceur l'accueillit environ vingt minutes plus tard après une agonie douloureuse. Mon esprit vacilla encore un peu plus dans la folie. J'hurlais ma douleur de toute mon âme, criant l'injustice de cette perte au Père. Lui demandant de la ramener, de l'épargner, de la faire siéger à ses côtés, tout à la fois.


 
- Si le gars veut tuer discrètement, ou pas, il ne va pas se débattre avec un couteau, mais plutôt le sortir rapidement. Autre chose: on ne sait plus trop qui est celui qui fouille dans sa cape, et lequel s'en va.
- infinie douceur puis agonie douloureuse... tu te contredis ?  
 

Citation :

ma bien-aimé


 
aimée
 

Citation :

Un bras me retint juste à temps, un bras chemisé de blanc et boutonné d'or, le ménestrel sans masque. Je me rendis compte au même instant que j'en avais fait de même.


 
Quoi ? Enlevé le masque ?  
 
Après, il me semble qu'il y a beaucoup moins de faute. C'est bien écrit. Je n'ai qu'un seul reproche qui vient après reflexion : le ménestrel et le geant font vraiment personnages secondaires qui ont l'air important au début. Surtout le ménestrel en fait.  
Mais l'histoire est bien, ainsi que l'idée ! Continue !  
 
 
 
A mon tour maintenant. Je vais poster les deux premiers chapitres que j'ai écris et remaniés. Dites moi ce que vous en pensez !
 
 
Chapitre n°1
<<Students ?  
 Un silence pesant régnait dans la salle de cours. Depuis une dizaine de minutes, chacun semblait retenir son souffle, et on s’attendait à tout moment à la chute d’un élève, violacé par le manque d’oxygène.
- Students ? What do you think about this text ?  
Toujours pas de réponse. La professeur d’anglais pinça les lèvres et s’adossa au tableau à peine entaché par quelques mots de vocabulaire.
- I’m listening to you, guys
Certains des élèves portèrent la main à leur sac, comme sujet à une soudaine prémonition. Quelques secondes plus tard, une sonnerie se fit en effet entendre, et ce fut le coup de départ d’un formidable tonnerre de raclements de chaises lorsque les lycéens se préparèrent à sortir. Ceux qui dormaient encore ouvrirent les yeux et se hâtèrent de sortir à leur tour.
- Well, you must do the exercice I gave you sooner. See you tomorrow ! >>
La plupart des étudiants n’entendirent rien, s’engouffrèrent à travers l’embrasure de la porte, et se déversèrent dans le couloir en réveil.
 
<< Il faut avouer qu’elle est ennuyeuse, cette prof… Moi, je ne serais pas capable de rester une heure sur la même question.
Gaël se passa la main dans les cheveux et sourit.  
- Et toi, Kiki, qu’en as-tu pensé, de ce cours ?  
Le dénommé Kieran prit l’air pensif  
- Absolument rien. J’étais trop occupé à chercher la prof sous le masque de maquillage, railla t’il.  
- Vous allez arrêter de vous plaindre, tous les deux ? demanda Aurore en levant un sourcil. Voyez un peu les points positifs… Comme le fait que c’était la dernière heure de cours, par exemple…  
Les trois amis échangèrent un rire entendu et se dirigèrent vers la porte qui permettait de sortir du bâtiment où leur cours avait eu lieu. Elle se profilait au bout d’un long couloir percé de portes numérotées.  
- Je me suis toujours demandé ce qui se passerait si Kieran posait son doigt sur la joue de la prof, dit pensivement Aurore, un sourire en coin.
- Tu m’as imaginé dans une situation pareille ??  
- Elle n’est pas la seule, renchérit Gaël en adressant un clin d’œil à sa complice.  
Le couloir à la peinture écaillée laissa place à un petit préau de béton, une fois la porte battante franchie. L’esprit quelque peu engourdi par une longue journée de cours, ils étaient chacun perdus dans leurs pensées avant que Kieran ne rompe le silence :
- C’est pourtant évident, maugréa t’il.
- Que quoi ? fit Aurore, prise au dépourvue.
- Bah, qu’il faudrait m’amputer le bras, pardi !  
Gaël et Aurore ne comprirent pas tout de suite, puis éclatèrent de rire et assénèrent  une claque amicale dans le dos de leur ami persécuté. Les trois ados se dirigèrent  vers leur arrêt de car et un repos bien mérité après une dure journée de labeur.
 
Aurore s’installa confortablement dans le car et se frotta vigoureusement les mains pour se réchauffer. Le temps était au froid, et les nuages gris qui s’amoncelaient dans ce ciel breton ne présageaient rien de bon pour les jours à venir. Le car était bondé lorsqu’il s’était finalement mit en route. Gaël était déjà probablement rentré chez lui, à quelques minutes de marche du lycée, tandis que Kieran était descendu du car un arrêt plus tôt. Elle était donc seule. Seule et éreintée. Son esprit se mit à vagabonder pour lui permettre de voir s’écouler le temps du trajet plus rapidement.  
Lorsque le car s’arrêta, Aurore était à moitié endormie. Par chance, le freinage un peu brutal lui avait projeté la tête contre le dossier du siège qui lui faisait face et l’avait réveillée du même coup. En ruminant pour elle même, elle s’extirpa du véhicule. Elle fut instantanément battue par les vents qui avaient encore forci. Le froid s’insinuait partout. Elle se recroquevilla à l’intérieur de son manteau et, courbée, commença à remonter la rue.
 
Le quartier dans lequel vivait Aurore avait une apparence assez banale. Organisées en lotissement, les maisons individuelles s’alignaient le long de la route, toutes entourées par un petit jardin. Chacun des pavillons au toit d’ardoise était isolé par d’épaisses haies taillées. Quelques bouleaux se tordaient sous l’effet  du vent qui jouait dans leurs branches et les dépouillait petit à petit de leurs dernières feuilles jaunies. C’était un paysage d’automne. D’argent et d’or.  
Aurore laissa une dizaine de maisons défiler avant de pénétrer dans une allée. Les graviers qui la recouvraient crissaient sous ses pas qui la menèrent vers la porte d’entrée. Elle sortit un trousseau de clefs de sa poche, en glissa une dans la serrure et lui fit faire un tour complet. Elle actionna la poignée et entra. Le couloir qui s’ouvrait  devant elle était large et illuminé par les rayons de lumière artificielle qui filtraient à travers les portes vitrées encastrées dans chaque côté du mur. Un léger grincement se fit entendre et un visage bienveillant surgit de l’une des alcôves.  
- Bonjour ma chérie ! Dit-il chaleureusement.
- ‘Jour Maman.  
- Comment s’est passée ta journée ?  
- Lentement. Qu’est ce que tu fais ?  
Le reste du corps de la mère d’Aurore apparut à son tour et se campa devant l’ouverture qu’elle venait de franchir, fronçant les sourcils devant le spectacle qui semblait s’offrir à elle à l’intérieur.  
- J’essaye une nouvelle recette. Mais je crois qu’on va se contenter de pâtes, ce soir, dit-elle en reniflant, contrariée. Je vais tenter de sauver ce qui peut encore l’être.  
Aurore nota qu’en effet, une odeur légèrement carbonisée semblait flotter au alentours de la cuisine. Plus tard, elle constatait que l’odeur avait gagné le reste de la maison, à la faveur des talents culinaires de sa mère.
Elle lui souhaita donc bonne chance et se dirigea vers sa chambre. Elle monta quatre à quatre les marches de l’escalier qui longeait un des murs du couloir, et entra dans l’une des pièces qui s’ouvrait au premier étage. Elle jeta son sac à dos par terre et s’effondra sur son lit. Là, elle se laissa gagner par la chaleur simple que conservait l’épaisse couette, puis, réconfortée, se redressa et observa sa chambre d’un œil morne.  D’une taille moyenne, elle était, en temps normal, abondamment éclairée par un large velux qui s’ouvrait sur l’allée de graviers. Mais ces jours-ci, d’épais nuages cendrés obstruaient largement la lumière du soleil. La chambre était plongée dans une semi-obscurité morose. On parvenait malgré tout à distinguer les éléments du mobilier, dont la présence se confirma lorsque Aurore se leva pour allumer la lumière. Dans un coin de la pièce s’étendait un lit à la couverture chiffonnée. A côté, une petite table de chevet croulait sous les lectures de la jeune ado. Un livre d’histoire scolaire y tutoyait les romans de science-fiction et de fantasy dont elle raffolait.  
Dans un placard étaient encastrées deux miroirs qui réfléchissaient…comme Aurore.
Sur un bureau trônaient un ordinateur et un capharnaüm indescriptible. Devoirs finis ou en cours de finition s’y trouvaient entassés, contournant soigneusement un clavier, rare objet à réellement se distinguer parmi ce bazar. Aurore alluma l’ordinateur, attira une chaise et s’y assit. Elle bailla longuement, empoigna la souris et commença à surfer sur le net.  
 
 Quelques temps plus tard, la porte de la chambre s’ouvrit avec fracas. Un homme puissamment  battis se tenait dans l’embrasure. Il s’en dégageait une aura particulière, qui forçait à l’obéissance… ou à la soumission, cela dépend du point de vue.  
- Je le répète une dernière fois calmement : à table.
Aurore opina de la tête, mais elle ne broncha pas lorsque son père referma brusquement la porte. Elle était en pleine discussion avec un parfait inconnu qui l’avait abordée sur MSN, et qui portait le surnom éloquent de « ZebigBoss » :  
- Mé qS ke tu parl ? Jcompren ri1 !!
- Mais si, je t’assure : Bescherelle est ton ami. C’est super pratique pour les gens comme toi qui cherchent à apprendre le français.
- 1 ?  
- C’est pas gagné… Mais un dictionnaire fera très bien l’affaire aussi…  
- Meuh, T kune boufone
- AURORE !!! A TABLE !!!  
« Lumineuse Aurore » s’est déconnectée.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Chapitre n°2
Le générique criard d’une station de radio déchira le silence. Une main tâtonnante fit taire le réveil intempestif. Aurore proféra une malédiction et serra tout contre elle son oreiller, si confortable. Dans un soupir à fendre l’âme, elle décida finalement de se lever. Rejetant ses couvertures, elle s’offrit au froid qui régnait dans la pièce. Elle renifla. Il était peut être temps de réactiver le chauffage…  
Elle frissonna quand ses pieds touchèrent le parquet craquant. C’était avec un délice anticipé qu’elle sortit de sa chambre pour se jeter sous la douche. Après ses ablutions, elle revint dans sa chambre et s’habilla rapidement. Dans la porte vitrée du placard, une jeune fille aux yeux sombres et à la silhouette élancée arrangea rapidement ses cheveux sombres. Aurore dissimula sous une mèche une petite rougeur qui était apparue sur son front. Ah, les joies de l’adolescence…
Passé ce briefing, elle jeta quelques livres dans son sac et sortit, le sac battant contre son dos. Pendant un bref passage à la cuisine, elle attrapa une crêpe et leva les yeux sur la pendule qui ornait l’un des murs. Elle indiquait 6h56. « Pourquoi commencer si tôt ? » avait toujours été l’une de ses questions favorites. Mais il était temps qu’elle parte. Le destin n’attendrait pas. Le chauffeur du car encore moins.  
Arrachant à pleines dents un morceau de son frugal petit déjeuner, elle franchit en coup de vent la porte d’entrée et affronta le froid glacial qui était de rigueur. Elle parcourut la rue comme une ombre et attrapa de justesse le car qui menaçait de s’en aller sans elle. Elle salua le chauffeur d’un joyeux, mais incompréhensible borborygme et alla s’effondrer dans un des sièges. Elle s’assoupit.
 
Les roues du véhicule soupirèrent lorsqu’elles se figèrent aux portes du lycée. Aurore se retrouva à l’extérieur dans un état semi léthargique, avec une motivation au moins aussi élevée que la courbe encéphalographique d’une branche de céleri. Ce qui la poussait irrémédiablement à regarder son lycée d’un œil enthousiaste.  
C’était un ensemble de gros blocs de béton percés de fenêtres ternes. De larges préaux s’ouvraient au rez-de-chaussée de chacun. Ils avaient été posés par la main de l’homme au bout d’une cour de goudron bosselée d’où émergeaient, par endroits, quelques squelettes d’arbres. Ceux-ci subsistaient malgré tout dans leur petit carré de terre. Sous leurs serres rachitiques s’amassaient des nuées d’élèves. La plupart arboraient des sacs bariolés aux couleurs de leur équipe de foot favorite, et discutaient de leur vie passionnante.  
- Waw… J’suis trop naze, ce matin…
- Tu peux m’filer une clope, steuplait ?  
- Allo ? T’es où ?  
- Ouais, j’la kiffe trop cette meuf. Y’a comme de la poésie dans ma tête, quand je la vois, quoi.
 
Aurore se dirigeait vers un des larges poteaux qui soutenaient le préau du plus gros des bâtiments. Le pilier de béton recouvert de dessins et d’affiches à moitiés décollées avait été désigné comme étant leur point de rendez-vous. Mieux valait avoir ses repères. Car retrouver quelqu’un au milieu de la foule d’élève qui déambulait quotidiennement par ici relevait de l’exploit. Mais, arrivée à la colonne, elle ne trouva personne. Elle s’y adossa, et prit son mal en patience. Elle n’aimait pas être seule.  
 
 Un mouvement discret. Derrière le poteau. Deux silhouettes s’approchèrent furtivement d’Aurore, trop occupée à fixer le vide devant elle. Une main glissa le long de son cou, mais ne fit que la frôler. Les doigts agiles remontèrent le long de l’échine pour s’arrêter au niveau de l’oreille. Très bien. L’effet de surprise serait total. Les ombres exultaient. Il y eu un déclic. A peine audible/presque inaudible.
 
« Joyeux anniversaire ! Joyeux anniversaire !! Nos vœux les plus sincères !!! JOYEUX ANNIVERSAIRE !!!! »
La sonnerie du portable avait immédiatement traversé l’oreille d’Aurore. La surprise la fit bondir et elle écarquilla encore plus les yeux lorsque les deux garçons apparurent devant ses yeux, pliés de rire. Elle prit résolument un air bourru et croisa les bras en un signe péremptoire.  
 
 
 
 
Voilà ! Bonne nuit les gens !
 
PS : je me demandais si le 1 er chapitre ne faisait pas un peu court.... le deuxième n'est pas fini, donc c'est normal, mais le premier m'a l'air court. Ca me paraissait le bon moment pour couper, mais je vous demande votre avis quand même ^^


Message édité par Ton pere le 31-01-2007 à 22:45:22
n°10531230
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 01-02-2007 à 07:04:06  profilanswer
 

Juste une petite remarque, comme ça, avant d'aller travailler. Je pense que tu devrais mettre tes phrase anglaises en italique ; ça accentuerai le texte et permettra aux lecteurs - comme moi- qui n'aiment pas l'anglais de sauter la phrase.
Quand je lis ton texte, je prends un certain rythme qui se casse dès que j'arrive sur la phrase anglaise.
 

Citation :

<<Students ?  
 Un silence pesant régnait dans la salle de cours. Depuis une dizaine de minutes, chacun semblait retenir son souffle, et on s’attendait à tout moment à la chute d’un élève, violacé par le manque d’oxygène.
- Students ? What do you think about this text ?  
Toujours pas de réponse. La professeur d’anglais pinça [...]


Message édité par dPca le 01-02-2007 à 07:05:02
n°10533779
druduss
Posté le 01-02-2007 à 14:18:30  profilanswer
 

alors, tout d'abord un bout de texte de la nouvelle de Deus_nox.
 

Citation :

Elle retira son masque, une cascade de cheveux blonds comme l'or s'écoula, encadrant un visage angélique au teint pâle. Deux yeux bleus profonds me regardait à travers ma chair, sondant au plus profond de mon âme, découvrant toutes les vicissitudes que j'avais ancrées en moi


 
alors :
"une cascade de cheveux blonds comme l'or s'écoula"
j'aurais plutôt mis; (sans doute une question de goût, mais je trouve "comme" moche).
une cascade de cheveux aussi blonds que l'or s'écoula
 
"encadrant un visage angélique au teint pâle"
angélique -> très joli, même plus que joli. une beauté inatteignable.
au teint pâle -> malade, pas en forme.
bref, je trouve que ça ne va pas ensemble. ça me fait penser à un vampire d'anne rice ;-)
 
"Deux yeux bleus profonds me regardait à travers ma chair"
des yeux profonds ? bizarre non ? un regard profond ça oui.
et comme l'a dit Ton pere, "regarder à travers la chair" ne vas pas.
 
"découvrant toutes les vicissitudes que j'avais ancrées en moi"
vicissitudes ? quand tu dis ça je comprend que le personnage est plus un monstre qu'un humain. qu'il n'a pas de moral ou très peu.
 
voilà, mais effectivement ton texte est très long. tu aurais du faire plusieurs paragraphes.
 
 
 
@Arwen étoile du soir
 

Citation :

druduss a écrit :
 
 
@Arwen Etoile du soir  
 
alors j'ai changé et j'ai mis :  
"Les premiers fermiers avançaient lentement vers leurs champs, aussi silencieux qu´une colonne de fourmis"  
bon, c'est un peu bizarre j'avoue    
 
C'est pour toi que tu le fais avant tout et cest à toi de voir moi je ne mets que mes critiques. Surtout n'oublie pas, l'écriture est un travaille de longue haleine et si on veut être fière de son travail il faut être dur avec soi-même.


travail ;-)
sinon j'ai écrit le premier jet du chapitre 2. d'ici quelques réécritures et betalecture par un ami je le posterai.
et ne t'en fais pas, mon but est de m'améliorer bien évidemment. malgré le fait que pas mal de "conseil" d'écriture nous disent de ne pas viser les meilleurs écrivains comme but et exemple, c'est ce que je fais (sinon autant s'arrêter non ?).
 
 
 
@Ton pere
 

Citation :

Druduss : et l'union européenne, elle ne fait rien pour la France ? Ca a du jouer, non ?  


 
et pan dans la gu*** !
tu m'as eu  :whistle:  
mais ne t'en fais pas, ça ne compte pas vraiment dans le récit. enfin je vais quand même rajouter un petit quelque chose à ce sujet.
 
pour ton récit maintenant;
 

Citation :

Un silence pesant régnait dans la salle de cours. Depuis une dizaine de minutes, chacun semblait retenir son souffle, et on s’attendait à tout moment à la chute d’un élève, violacé par le manque d’oxygène.


 
alors je réécrirai ainsi :
Un silence pesant régnait dans la salle de cours. Depuis une dizaine de minutes, chacun semblait retenir son souffle. On s’attendait à tout moment à la chute d’un élève, violacé par le manque d’oxygène.  
voilà, selon moi c'est mieux ainsi. tu en penses quoi ?
 

Citation :

Quelques secondes plus tard, une sonnerie se fit en effet entendre, et ce fut le coup de départ d’un formidable tonnerre de raclements de chaises lorsque les lycéens se préparèrent à sortir.


 
dans le même genre :
Quelques secondes plus tard, une sonnerie se fit en effet entendre. Ce fut le coup de départ d’un formidable tonnerre de raclements de chaises lorsque les lycéens se préparèrent à sortir.
ça augmente la "puissance", la portée de la deuxième partie de la phrase si tu fais ainsi.
 

Citation :

La plupart des étudiants n’entendirent rien, s’engouffrèrent à travers l’embrasure de la porte, et se déversèrent dans le couloir en réveil.


là encore je séparerai ainsi :
"La plupart des étudiants n’entendirent rien. Ils s’engouffrèrent à travers l’embrasure de la porte, et se déversèrent dans le couloir en réveil."
je trouve bizarre la phrase tel que tu l'as écrite en fait, surtout "s'engouffrèrent".
 
 
voilà, voilà, j'espère avoir pu t'aider  ;)
 
 
edit :
ça y est, chapitre 2 en ligne :
http://www.wgpower.net/forum/recit [...] 311_1.html


Message édité par druduss le 01-02-2007 à 22:15:53
n°10589368
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 07-02-2007 à 16:35:46  profilanswer
 

Bon comme je te l'ai dit je vais critiquer ce que tu as posté.
 
Dès le début tu décris la femme de manière statique mais il y a d'autres moyens et ça évite de s'endormir, je n'ai pas d'exemple là mais tu vois sans doute ce que je veux dire.
 

Citation :

On était arrivé par gondole et tout dans la vielle ville semblait sentir la fête.


Vieille
 

Citation :

laissant libre sa bouche pour lui permettre de chanter de sa voix claire


D'une voix claire c'est peut-êtremieux non?
 

Citation :

Je m'y engouffrai de tout mon corps,


C'est plutôt négatif "engouffrer", gouffre, noir, profondeur, perdu...
 

Citation :

Nous demandâmes pardon,


Un peu trop précis, "nous nous excusâmes" ou autre équivalent pour remplacer c'est un peu moins précis et peut-être mieux enfin je pense.
 

Citation :

J'eu juste le temps de voir l'éclat de la lame briller avant qu'elle ne s'enfonce dans le corps de ma femme, entre les cotes, lui ouvrant le dos, perforant le poumon droit et sectionnant quelques artères au passage.


 
Il a juste eu le temps? Sinon il arrive à voir que le couteau perce le poumon? Et sectionne quelques artères au passage? En tout cas ce ne serait pas vraiment la réaction de qqn de normal qui a perdu un être cher. Généralement, on dit que tout s'est passé très vite, qu'on a pas eu le temps de voir ce qui s'est passé et tout ça... Tu peux montrer que lui c'est resté ancré profondément et dans les mondres détails mais la réaction n'est pas à mon avis celle-là. Lorsque sa femme se fait tué tout de suite il sombre dans les abîmes. Ce que tu peux faire aussi c'est inverser: J'eu juste le temps de voir la lame briller. Le monde s'ouvrit alors devant moi, les ténèbres obscurcirent mon regard. Clarisse s'effondrait, le poignard enfoncé entre les côtes.  
Quelque chose comme ça, mais bien sûr il faudrait dans ce cas un peu modifier. Et puis ça créer un petit effet d'attente.
 

Citation :

Je me rendis compte au même instant que j'en avais fait de même.


C'est pas assez clair. Tu veux dire qu'il allait faire le même acte odieux, le tuer?
Si c'est ça alors on croit qu'il a du remord, alors qu'en fait il pense toujours à se venger.
 

Citation :

Je veux bien vous croire répondit Janius qui ne termina pas sa phrase devant mon regard.


S'il ne termine pas sa phrase tu devrais mettre des points de suspension.
 
Fais attention également aus répétitions. Mais ça c'est un pb de relecture

Citation :

On finit par arriver à un corps de gardes. Les gardes...


Citation :

ils me demandèrent mon nom, le nom de la jeune femme morte,


des "celui-ci" aussi, un conseil: éviter d'utiliser cette formulation dont on abuse trop souvent
des "hier soir" des "salle" etc...
 

Citation :

Ce fut Orfer qui me posa une question le premier


Je croyais qu'on a lui avait déjà demandé son nom, celui de sa femme et tout ça... Pas assez clair
 

Citation :

Le lendemain, réveillé frais et dispo


Ah ouai? Il a réussi à dormir et à être frais et dispo? Attention, il a quand même perdu sa femme qui a du la hanter tout la nuit et dans ses cauchemards. Quand même...
 

Citation :

mais j'espère que vous verrez la lumière au bout du tunnel obscur où vous êtes


Attention aux clichés
 

Citation :

Paix, Orfer. Votre langue a-t-elle sa vie propre pour ne jamais cesser de babiller comme une mégère? On n'est pas là pour échanger des inepties. »


Qui est-ce qui dit ça? c'est pas très clair
 

Citation :

J'avais rendez-vous avec Goupil, une connaisssance, pour vendre les secrets du verre vénitien. En effet, j'ai lié amitié avec un artisan verrier installé près du Rio dei Vetrai de Murano. Il est vénal et en a assez des contraintes imposées à son métier, comme l'obligation d'utiliser de l'aulne. Son but est l'argent et il ne le cache pas. Pourtant il souhaiterait partir de Venise, mais ne le peut pas. La Giustizia Vecchia est sur ses traces pour avoir fait chauffer son four au mois d'octobre. De plus la difficulté de se procurer des matières premières, comme les cendres végétales ou le manganèse pour colorer le verre, est un problème pour lui. Il y a deux ans, des Allemands du Fondaco dei Tedeschi qui lui devait de l'argent ont fui la peste sans régler leur dettes. Ce fut la  goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Il m'a donc demandé à combien pouvait se chiffrer les secrets du verre vénitien, j'ai eu beau lui dire qu'ils n'avaient pas de prix, j'ai été incapable de le détourner de son idée. J'ai donc cherché quelqu'un que ça intéresserai. J'ai rencontré un homme, je ne connais pas son identité véritable mais il se fait appeler Goupil. Je le voyait pour la deuxième fois hier soir. La première, il semblait vivement intéressé, mais hier soir, il estimait le secret à seulement mille Ducats d'or. Nous avons parlé, débattu, cherché un compromis mais rien n'y fit, il ne voulait pas démordre. Je concluai donc la conversation et le maudissait de son avarice pour un trésor si fabuleux. Il n'a pas dû aimer ces dernières paroles et je suppose qu'il voulait me tuer, moi, et non votre fiancée. Elle m'a sauvé la vie au péril de la sienne, peut-être sans le faire exprès, mais il n'empêche qu'elle l'a fait.


 
Bon alors oublies pas les tirets quand c'est qqn d'autre qui parle.
C'est pas très naturel sa tyrade. Il doit souffler, faire des pauses, rien que le temps de se rappeler déjà...
Et tu n'es pas obligé de tout rapporté au style direct. Tu peux raconter le contenu à travers le narrateur et nous montrer ce qu'il pense de sa sincérité en observant les tics de l'orateur et tout ça... Il vient de perdre sa femme, c'est une question importante, le narratuer se doit de le sonder.
 

Citation :

D'accord, ton récit semble tenir la route.


Il est tout de suite d'accord? Il est pas plus méfiant que ça? Il ne marque même pas une pause le temps de réfléchir à ce qu'il vient de dire et analyser la situation?
 

Citation :

Je ne vis pas Janius, l'enfant comme je l'appelais, s'éloigner un sourire cruel aux lèvres


S'il ne le voit pas comment peut-il décrire? Question toute bête mais importante.
 

Citation :

Me manipuler avait été si facile!


En effet.
 
A la fin le narrateur meurt. Alors explique-moi comment il peut raconter son histoire?
 
Fais attention à la logique. Logique des sentiments, à propos aussi du narrateur.
 
C'est une nouvelle si je ne m'abuse. Mais il y a beaucoup de personnages dans ton histoire et on s'y perd. Il faudrait penser à diminuer sérieusement le nombre en concentrant plusieurs persos en un seul...
 
Voili voilou, j'espère t'avoir aidé.
 
 
 

n°10592617
druduss
Posté le 07-02-2007 à 21:52:58  profilanswer
 

C'est bien de faire vivre ce topic  :)  
 
Hum, sinon j'ai posté le chapitre 5 des Exilés et le chapitre 3 de l'histoire de Mael.
Chapitre 3 dont je suis particulièrement fier  :D  (il faut, c'est bon pour le moral).
 
Je vais vous mettre un extrait, dites-moi ce que vous en pensez  ;)  
 
lien les Exilés : http://www.wgpower.net/forum/recit [...] 007_2.html
lien l'histoire de Mael : http://www.wgpower.net/forum/recit [...] 311_2.html
 
 
 
EXTRAIT :
Peu à peu le paysage se fit plus sauvage. Là où s´étendaient des champs quelques lieus auparavant, se déroulaient des étendues d´herbes sauvages. Le vent les caressait de son souffle, les mouvant selon son bon plaisir. Le long bruissement se multipliait, évoquant le calme été en cours. Les premiers arbres apparurent alors, colorant le paysage de leurs feuilles. Lentement de petits bosquets naissaient au bord de la route, se transformant peu à peu en forêt. Les deux compagnons marchèrent bientôt sous la voûte des fins arbres des collines. Un arbre plus épais et plus grand que les autres se dressait parfois au dessus de ses voisins.
 
Seul le roulis de centaines de branches remplaçait le silence. Un vent léger courrait sur la forêt, réveillant les ramures des géants endormis. Soudain un féroce aboiement perça depuis une rangée de buissons. Accompagnant son cri, une bête difforme émergea en courant sur ses courtes pattes. La créature n´avait aucun poil, une peau noire et plissée l´enveloppait. Sa tête aplatie et allongée était une parodie de chien, de sa gueule entrouverte coulait de la bave.


Message édité par druduss le 07-02-2007 à 21:55:31
n°10628371
Ton pere
Posté le 11-02-2007 à 19:54:32  profilanswer
 

Druduss >>
Merci de tes petits commentaires ;)
Tu n'as pas critiqué grand chose sur la fin. Tu n'as pas lu jusqu'au bout ou c'était parfait ? (AÏe, mes chaussures sont vachement serrées dites donc !)
 
La formulation des phrases me paraissent correctes... En fait, si la virgule atténue la portée, c'est parceque sortir d'une classe n'est pas censé être grandiose ^^. je voulais que ça paraisse calme, banal.
 
Si vous avez d'autres commentaires n'hésitez pas !

n°10629658
Amibe_R Na​rd
Posté le 11-02-2007 à 22:04:44  profilanswer
 


Salut Druduss  
 
Pas beaucoup de temps en ce moment  
Alors je profite de ce dimanche pour t'épingler  :)
 
 
Donc, tes descriptions sont longues, statiques une phrase sur deux, et ne vont pas vraiment à l'essentiel, pas plus qu'elles ne sont vécues (comprendre avec de l'action).
 
Je sais, c'est loin d'être sympa, et ton petit coeur va saigner   :)
 
Je rajoute : donc, elles sont à préciser et affiner.
 
 
Maintenant, je vais chatouiller ton texte et t'expliquer le pourquoi de mon sentiment.
 
 

Citation :


Peu à peu le paysage se fit plus sauvage.  


 
Voilà une phrase qui dit et ne montre pas.
 
Au bout de trois lieues, le paysage se modifia, d'un coup. Aux champs bien plantés, au carré, succéda une étendue de prairies échevelées, hirsutes. Le vent soufflait dans les herbes sauvages, soulevait de la poussière, jouait avec des brindilles folles. Jérémy dut retenir son chapeau et Bertrand récupérer le sien dans un roncier.
 
Ils ne furent pas mécontent d'arriver à l'abri des bosquets. Le vent les y poursuivit, ravi de l'aubaine. Il traçait derrière eux de longues ondulations au milieu des herbes hautes, les dépassait, revenait à la charge, cherchant leur chapeau de feutre.
 
 
Ici, je montre en quoi le paysage devient sauvage. (pour moi)
Donc j'utilise une comparaison : les champs bien plantés ne sont pas sauvages, car domestiqués, par contre une série de prairies "échevelées, hirsutes"  (avec une utilisation potentiel pour le bétail) montre un premier état sauvage.
 
J'ajoute (comme tu le fais) le vent, en tant que personnage facétieux, félin, qui montre une fois de plus le côté sauvage de la région... J'ai envie de pousser les personnages à l'abri des arbres, leur donner une bonne raison de se presser sur le chemin... tout en décrivant la région. :)
 
 
Maintenant comment retravailler ton texte.
Le vocabulaire est à préciser, pour augmenter le contraste.
 

Citation :


Là où s´étendaient des champs quelques lieus auparavant, se déroulaient des étendues d´herbes sauvages.  


 
s'étendaient n'est pas assez droit  (s'alignaient ?)
se déroulaient pas assez sauvage (on déroule un tapis rouge)
 
Là où s'alignaient des champs quelques lieues auparavant, s'accumulaient en désordre des étendues d'herbes sauvages et rebelles.  
 

Citation :


Le vent les caressait de son souffle, les mouvant selon son bon plaisir. Le long bruissement se multipliait, évoquant le calme été en cours.


 
Quelle image donnes-tu à lire ?
D'où vient ton bruissement ?
 
Et si moi j'imagine une herbe rase, de prairie surconsommée par le bétail, ton petit vent coulis est bien marron pour bruire dans le calme été en cours
 
Autre question à se poser : en quoi est-ce important pour l'histoire ?
 
Que veux dire : les mouvant selon son bon plaisir ?
Quelle image doit-on lire ?
 
Et plus important : Pourquoi les personnages s'attardent-ils à les regarder ?
 
 
Le vent les desséchait de son souffle ardent, tressant des chignons compacts dans leurs rangs. Le long bruissement de son peigne se multipliait en écho aux abords des premières collines, évoquant un cour d'eau au milieu de l'été en cours.
 
 

Citation :


Les premiers arbres apparurent alors, colorant le paysage de leurs feuilles. Lentement de petits bosquets naissaient au bord de la route, se transformant peu à peu en forêt. Les deux compagnons marchèrent bientôt sous la voûte des fins arbres des collines.  


 
colorant ?
Des feuilles de quelle couleur ?
 
De petits bosquets naissaient ou pointaient le bout de leur nez
Se transformant peu à peu en forêt, s'accumulant/s'associant peu à peu en forêt
 

Citation :


Un arbre plus épais et plus grand que les autres se dressait parfois au dessus de ses voisins.


 
Oui et alors ?
A quoi sert cette phrase ?
En quoi sert-elle aux personnages ?
 
Un arbre plus épais et plus grand que les autres se dressait parfois au dessus de ses voisins pour espionner les voyageurs.
 
 

Citation :


Seul le roulis de centaines de branches remplaçait le silence.


 
Bigre, peut-on parler de silence alors que des centaines de branches ?
 
Seul le roulis de centaines de branches malmenées couvrait les petits bruits ambiants.
 

Citation :


Un vent léger courrait sur la forêt, réveillant les ramures des géants endormis.  


 
Quel type de géants ?
Plus haut, tu n'as donné à lire que arbre, fins arbres des collines...
 
J'en suis à me demander si je dois penser : chênes, hêtres, catalpas ou pins.
Avec le nom des arbres, il est possible de peindre la forêt.
Là, tout ce que tu nous a donné à voir c'est
 
Un peu d'herbe folles
Des arbres.
Un vent qui joue dans les branches
 
C'est long.
Et ça ne vaut pas  
 
Après trois lieues de champs verdoyants, puis de friches et de terres sauvages, ils pénétrèrent dans la forêt malmenée par le vent du nord. Les branches grinçaient, craquaient d'une manière lugubre. Parfois l'une d'elle se brisait avec un claquement sec, mettant les nerfs à rude épreuve.
 

Citation :


Soudain un féroce aboiement perça depuis une rangée de buissons. Accompagnant son cri, une bête difforme émergea en courant sur ses courtes pattes. La créature n´avait aucun poil, une peau noire et plissée l´enveloppait. Sa tête aplatie et allongée était une parodie de chien, de sa gueule entrouverte coulait de la bave.


 
 
Soudain un aboiement rageur perça les buissons. Une bête difforme émergea en grondant. Courtes sur pattes, elle n'avait aucun poil. Sa peau noire et plissée, couverte de plaies purulentes, luisait d'un éclat malsain.
Sa tête de charognard, plate et allongée, singeait une parodie de dogue allemand (parodiait un dogue allemand/singeait un dogue allemand). Elle se précipita vers eux, une bave putride et verte dégoulinant de sa gueule ouverte...
 
 
 
>Soudain un féroce aboiement perça depuis une rangée de buissons.  
 
Simplification de la phrase
 
>Accompagnant son cri, une bête difforme émergea en courant sur ses courtes pattes.  
 
A la rigueur : Accompagnant son cri d'un long hurlement de loup, une bête difforme émergea des taillis.
 
Courir sur ses courtes pattes ne va pas trop. Comme dire courir sur ses jambes, c'est un pléonasme. Quand tu cours, c'est forcément sur tes jambes, sinon tu précises sur les mains.
 
 
>La créature n´avait aucun poil, une peau noire et plissée l´enveloppait.  
 
Là, on se demande si elle porte une peau noire par-dessus, ou alors pourquoi elle est enveloppée par une peau noire et plissée.
 
> Sa tête aplatie et allongée était une parodie de chien, de sa gueule entrouverte coulait de la bave.
 
Deux images en une... en plus, la description a besoin d'un relanceur d'action. Sinon, en tant que lecteur, on a l'impression que tu viens de dire : pouce, je décris ma bête.
Donc on doit décrire l'animal en action puisque ta bête fonce sur les personnages, pour leur faire une bonne léchouille vigoureuse, nous l'avons tous compris :)
 
 
Bien Amicalement
 L'Amibe_R Nard

n°10644266
druduss
Posté le 13-02-2007 à 13:42:29  profilanswer
 

Citation :

Druduss >>  
Merci de tes petits commentaires  
Tu n'as pas critiqué grand chose sur la fin. Tu n'as pas lu jusqu'au bout ou c'était parfait ? (AÏe, mes chaussures sont vachement serrées dites donc !)


 
J'ai lu jusqu'à la fin. J'ai pas continué parceque je voulais juste montrer quelques exemples.
Et de rien  :)  
 
 
 
@Amibe_R Nard
Je t'ai parfaitement compris ^^ (sisi)
une description doit être un "moyen" d'amener l'action et pas une pause. Une description doit fusionner avec les événements.
Roger, reçu 5 sur 5 !
 
Merci beaucoup pour tes commentaires, je vais tâcher de m'améliorer  :D

n°10680251
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 17-02-2007 à 17:08:23  profilanswer
 

A Druduss a propos du chapitre 3 le voyage.
 

Citation :

Il fut stupéfié de découvrir ce qui lui aurait jadis semblé impossible.


Qu'est-ce qu'il découvre exactement et qui le stupéfie? Manque de clarté
 

Citation :

Peu à peu le paysage se fit plus sauvage. Là où s´étendaient des champs quelques lieus auparavant, se déroulaient des étendues d´herbes sauvages. Le vent les caressait de son souffle, les mouvant selon son bon plaisir. Le long bruissement se multipliait, évoquant le calme été en cours. Les premiers arbres apparurent alors, colorant le paysage de leurs feuilles. Lentement de petits bosquets naissaient au bord de la route, se transformant peu à peu en forêt. Les deux compagnons marchèrent bientôt sous la voûte des fins arbres des collines. Un arbre plus épais et plus grand que les autres se dressait parfois au dessus de ses voisins.
 
Seul le roulis de centaines de branches remplaçait le silence. Un vent léger courrait sur la forêt, réveillant les ramures des géants endormis.


Comme l'Amibe R Nard, beaucoup de phrases pour pas grand chose: vent + arbres et des contradictions
 

Citation :

Poussant un grognement, elle accéléra. Ses pattes, ridicules comparés à sa taille, trottèrent de plus belle.


Un peu maladroit. Essaie de modifier les tournures. Deux phrases pour dire la même chose: elle accélère.
 

Citation :

Mael ne réagit pas, c´était la première fois qu´il voyait une telle créature, il n´en avait même jamais entendu parler. Maud cria et dégaina une petite dague, le garçon réalisa soudain le danger et recula afin de ramasser un morceau de bois. Armés de leurs faibles armes, ils se baissèrent, prêt à éviter l´assaut.


Et pendant tout ce temps, qu'est-ce qu'elle attend la bête pour attaquer? Eh oui, n'oublie pas que tu es en pleine action alors écris et décris en conséquence.
 

Citation :

Mael ne réagit pas


Mael ne réagissait pas me semble plus juste mais je ne suis pas non plus une fortiche en français alors je préfère m'abstenir sur ce genre de fautes au cas où ce serait moi qui me planterais.
 

Citation :

Elle claqua dans le vide, les deux jeunes gens roulèrent sur le sol et se relevèrent. Ayant chacun sautés d´un côté différent, ils étaient désormais séparés en face de l´abomination.


Ce genre de précision, amenée de cette manière, ralentit l'action. Je n'ai pas d'exemples en tête, je dois pas être en forme mais j'espère que tu auras quand même compris.
 

Citation :

semblant choisir sa proie, (...) la bête ne sembla même pas dérangée.


Attention répétition.
 

Citation :

Maud était sa proie, voyant cela, Mael lança son bâton sur le monstre.


C'est un peu maladroit tu ne trouves pas?  
Mael comprit qu'elle avait pris Maud pour cible. Il lança son bâton sans plus attendre en espérant, sans trop y croire, qu'il ralentirait le monstre ou au moins détournerait son attention.
Là, par exemple en utilisant cible tu évites la répétition de proie utilisé précédemment.
 

Citation :

Le nouveau venu était jeune d´une vingtaine d´année, il était assez grand et semblait musclé. Son épée était courte et épaisse,


Ah ah! Le verbe "être" est si pratique. On utilise aussi beaucoup les "il y a ". "Il y avait un grand château sur la colline de Bourg le Vignoble. Il avait un étrange aspect. Le pont levis était en piteux état..." et on peut continuer longtemps comme ça. Simplement un auteur qui se respecte dit non: NON, ça ne va pas. Encore faut-il le remarquer. Voilà, je te le fais remarquer. Maintenant en changeant un peu: "L'étrange château Harshelinask dominait depuis quelques siècles déjà les collines verdoyantes de Bourg le Vignoble. On raconte qu'il était hanté par le fantôme du duc Merlan Frit en personne qui, les nuits de brouillard, se relèverait de sa tombe pour réparer le pont levis en piteux état. Le vieux jardinier du village aimait à conter cette histoire aux enfants les soirs de fêtes...." et voilà, un peu de changement c'est mieux, ça nous fait un début d'histoire avec une description un peu moins statique. Je rajouterais d'ailleurs autre chose. Dans ton extrait tu es en pleine action, les verbes d'état tels que "être", "paraître", "sembler" et tout le tralala sont à éviter si tu ne veut pas casser ton action.
 

Citation :

celle-ci bondit alors en avant.


Là y a deux choses qui vont pas le "celle-ci" qu'il faut toujours éviter surtout qu'on le retrouve pas loin après, et le "alors" qui nous casse un peu l'action car ça donne un aspect de démonstration avec des connecteurs logiques et tout çaaa... D'abord, ensuite, ainsi, alors, par conséquent, donc...
 

Citation :

La bête ne bougea pas pendant un instant, puis trottina vers sa nouvelle cible


Essaie de visualiser ça. La bestiole est figée et d'un coup d'un seul elle trotine. Alors comment amener ça? Peut-être vaudrait-il mieux déjà, qu'on coupe en deux phrases distinctes. "Pendant un instant, la bête ne bougea pas." Puis trouver une autre formulation à la seconde phrase. Qu'est-ce que tu veux dire? Est-ce que c'est comme les crocodiles, on croit qu'ils sont morts et ils bouffent le gnou dans un mouvement aussi rapide que l'éclair et que toi quand t'es dans ton canapé devant arte même si tu sais ce qui va se passer tu sursautes et tu renverses tout le jus d'orange par terre (eh merde faut encore nettoyer, saleté croco :D ). Ou c'est du genre que la bestiole elle prend de l'élan et c'est comme l'abruti de rhinocéros qui fonce sur tout ce qui bouge? Parce que c'est deux manières d'amener ton action. Deux manières de voir ta bestiole. Deux manières de mettre en valeur le sauveur/chasseur/épéiste.
 

Citation :

Le chasseur leva son épée, la créature se préparant à sauter.


Tout simplement: "Le chasseur leva son épée. La créature se prépara à sauter (ou bondir c'est bien aussi)." Parce que là le participe présent, je sais pas comment te dire mais, ça va pas trop.
 

Citation :

Toutefois celle-ci ne bondit pas sur l´homme, mais sur sa monture


Je mettrai autrechose à la place de toutefois qui me paraît trop neutre face à la situation alarmante du genre "Contre toutes attentes".
Et fais attention à "celle-ci", tournure très utilisée tout comme les verbes "être" "avoir" et les "il y a".
 

Citation :

Saisissant son cou entre ses puissantes mâchoires, elle utilisa son élan pour le lui arracher.


Mmmh, qu'en dis-tu? Un peu zarbi j'avoue. "Utilisant son élan, elle arracha son cou entre ses puissantes mâchoires." Encore à revoir. "La créature bondit au cou du lézard. Un bruit d'os brisés se fit entendre." y a peut-être même pas besoin de préciser d'avantage car après tu mets "Lâchant la tête de l'infortuné lézard".
 

Citation :

La bête sauta, (puis, un court instant plus tard) l´homme fit de même.


Le court instant plus tard se fait automatiquement dans la tête du lecteur quand tu mets que l'homme fit de même (c'est comme si tu mettais qu'il l'imitait).
 
Je reviens corriger la suite dans un instant.

n°10680700
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 17-02-2007 à 18:21:19  profilanswer
 

Arwen Etoile du Soir a écrit :

Je reviens corriger la suite dans un instant.


Corriger , corriger. C'est un bien grand mot et c'est un peu orgueilleux de ma part. :whistle:  Désolée, il y a des fois où je ne réfléchis pas. C'est simplement la suite de critiques perso qui n'engagent que moi et dont tu fais ce que tu veux (les balancer à la poubelle si ça te chante).
 

Citation :

puis les deux adversaires se cognèrent l´un à l´autre.


Ils se cognent ou ils se heurtent de plein fouet?  
 

Citation :

Elle entoura la jambe de la mince bande, puis serra, le blessé se crispa. Aucun son ne sortit de sa bouche pendant que Maud nouait fermement le tissu.


Le problème là, je crois que tu mets pas les points aux bons endroits. Et les actions de Maud sont répétéesmais de manières différentes. Avec quelques modif ça donnerait: "Elle entoura la jambe de la mince bande de tissu et la noua fermement. Le blessé se crispa mais aucun son ne sortit de sa bouche." Bon c'est pas parfait loin de là mais c'est un exemple.
 

Citation :

Les gens des villes n´aidaient t´ils pas leurs semblables ?


Tu peux enlever le "t" après aidaient car il y en a déjà un pour faire la liaison et faut mettre des tirets "n'aidaient-ils pas".
 

Citation :

Mael ne sut pas s´il était plus furieux d´avoir été appelé "petit"


C'est pas un peu exagéré d'utiliser "furieux". Les gens normaux ne sont pas furieux parce qu'un inconnu les appelle "petit" ou autre. Et si c'est le cas pour Mael, ça dresse un portrait pas très mélioratif pour ton perso car supposé comme irritable.
D'ailleurs je ne sais pas si tu peux faire le rapprochement entre le sentiment qu'il éprouve à être appelé "petit" (personellement je trouverais que le chasseur est un peu orgueilleux ou qu'il se la pète) et le sentiment qu'il éprouve face à la réaction de Maud à vouloir le laisser ici (Mael est chevaleresque à sa façon ou il veut simplement aider à son tour celui qui les a sauvé et c'est normal mais à l'égard de Maud il n'éprouve sans doute pas le même sentiment que ce "petit", peut-être ne comprend-il pas ce qui lui prend ou il est surpris dans le mauvais sens du terme, c'est à mon avis sa première réaction, après oui il est en colère après elle).
 

Citation :

Elle partit alors, marchant d´un pas vif mais pas suffisamment pour les semer.


"Elle s'en alla" ou qqc comme ça. Je doute qu'un mec à moitié mort même soutenu par quelqu'un puisse aller aussi vite qu'un fille déterminée et en pleine forme. Pb de logique.
 
Voilà.
En résumé, il y a beaucoup de maladresses qui traînent ici et là et qui pourrait être évitées en relisant ou en retravaillant d'avantage ton texte. Vers la fin apparaît des pb de logique qui sont un peu plus ennuyeux car ils enlèvent de la véracité à ton histoire et entraînent des changements importants.
 
Sinon c'est bien, il n'y a pas de véritables pb de lenteurs ou de raccourcis saucisses. Essaies cependant d'être plus clair et d'éviter les répétitions.
J'espère t'avoir aidé.
Un conseil: continue de lire et d'écrire tant que tu aimes ça et tu t'amélioreras mais, encore plus important, ne bâcle pas le travail de réecriture car c'est surtout lui qui te feras énormément progresser. Pour ça tu dois être impitoyable avec toi-même et ne pas chercher la facilité en te disant que finalement "ce passage, il passe". C'est en te rendant compte de tes erreurs et plus encore en les surmontant que tu seras meilleur. Ne te limite pas à 2 ou 3 relectures. Tu peux aussi laisser ton texte dans un tiroir pendant trois mois et le reprendre plus tard.
Sur ce je te laisse.

n°10681575
druduss
Posté le 17-02-2007 à 20:38:02  profilanswer
 

Alors merci beaucoup pour ta (double) critique.
 
 

Citation :

ne bâcle pas le travail de réecriture car c'est surtout lui qui te feras énormément progresser


 
J'ai mal relu effectivement. La difficulté c'est que j'essaie de tenir un bon rythme de parution sur le forum où je poste, et donc je peux difficilement laisser le texte reposer 3 mois (surtout que j'ai aucun chapitre d'avance).
Mais un seul jour de délai me suffit pour commencer à me relire et me corriger. Donc ça devrait aller (enfin j'espère).
 

Citation :

te limite pas à 2 ou 3 relectures


 
Ne t'en fais pas, je vais relire jusqu'à ce que je suis satisfait (tout en essayant de poster, dur chalenge  :D  ).
 
Maintenant que lis vos critiques, je me dis que effectivement, j'aurais pu améliorer pas mal de passages.
Sinon j'ai écrit la moitié du chapitre 4, que j'ai déjà beaucoup relu. Je vous posterai ça bientôt, en espérant avoir appris la leçon  ;)
 
 
 
EDIT :
Je tenais à préciser, j'ai beaucoup de peine à reprendre un texte "vieux" et à le retravailler. Par contre je retiendrais au mieux chaque critique faite afin d'éviter de répéter mes erreurs. Donc ne vous étonnez pas si je ne réécris pas. D'ailleurs c'est pour ça que j'ai interrompu le récit "le néo-sapien" pour partir sur "les exilés", j'avais de la peine à continuer un récit mal écrit (dans le sens où je m'étais un peu amélioré entre temps).
 
 
Et encore merci pour vos critiques, je met le chapitre 4 très bientôt en espérant qu'il vous plaira  :)

Message cité 1 fois
Message édité par druduss le 17-02-2007 à 20:41:53
n°10686039
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 18-02-2007 à 12:10:36  profilanswer
 

druduss a écrit :

Alors merci beaucoup pour ta (double) critique.


Mais y a pas de quoi c'est normal :jap:  
 

Citation :

La difficulté c'est que j'essaie de tenir un bon rythme de parution sur le forum où je poste, et donc je peux difficilement laisser le texte reposer 3 mois


C'est quoi le forum en question? Est-ce que tout le monde poste des trucs écrits?
Autres questions mais celles-là elles sont plus pour toi: Tu écris pour toi ou pour les autres? Es-tu obligé de poster un chapitre tous les 2 jours (ou je ne sais quelle intervalle)?
Dans l'écriture ne te mets pas trops de contraintes, encore moins une où tu dois limiter tes relectures (hyper important). La pression c'est parfois bien mais "point trop n'en faut". Et si tu leur disais sur le forum que tu posteras désormais moins souvent mais que ce sera de meilleure qualité? Mmmh?
 

Citation :

je vais relire jusqu'à ce que je suis satisfait (tout en essayant de poster, dur chalenge  :D  ).


Le chalenge serait moins dur si tu t'accordais plus de délai.  
 

Citation :

Je tenais à préciser, j'ai beaucoup de peine à reprendre un texte "vieux" et à le retravailler.


Et pourquoi? Parce que tu t'améliores. Et c'est là généralement que tu te rends compte des progrès que tu as fait. Si tu écris une histoire sans reprendre tes anciens textes, à la fin ton histoire aura une drôle de forme avec des améliorations et des textes moins bons que d'autres (si tu écris dans un ordre pas chronologique). Mais si ce ne sont que des nouvelles, des essais c'est pas très grave. Moi aussi il m'arrive d'avoir du mal à reprendre un texte parce que je le trouve vraiment mauvais. Dans ce cas, je le réecris sans regarder mon texte de  base. Parfois certains changements peuvent entraîner des modif dans l'histoire, et là faut savoir ce qu'on veut, "je prend l'idée que je viens de pondre ou ça va pas coller par la suite..."
 

Citation :

D'ailleurs c'est pour ça que j'ai interrompu le récit "le néo-sapien" pour partir sur "les exilés", j'avais de la peine à continuer un récit mal écrit (dans le sens où je m'étais un peu amélioré entre temps).


Dans ce cas là tu ne termineras jamais aucune histoire car tu t'améliores toujours et tu seras toujours découragé de reprendre des textes moins bon. Si tu VEUX écrire entièrement une histoire il faut s'en donner les moyens et remonter ses manches (Au travail! :D ). (C'est bien à moi de dire ça, tiens! :whistle: )

n°10687889
druduss
Posté le 18-02-2007 à 17:32:46  profilanswer
 

Citation :

C'est quoi le forum en question? Est-ce que tout le monde poste des trucs écrits?  
Autres questions mais celles-là elles sont plus pour toi: Tu écris pour toi ou pour les autres? Es-tu obligé de poster un chapitre tous les 2 jours (ou je ne sais quelle intervalle)?  
Dans l'écriture ne te mets pas trops de contraintes, encore moins une où tu dois limiter tes relectures (hyper important). La pression c'est parfois bien mais "point trop n'en faut". Et si tu leur disais sur le forum que tu posteras désormais moins souvent mais que ce sera de meilleure qualité? Mmmh?  


 
Le forum c'est celui-là : http://www.wgpower.net/forum/Recits/Recits-18_1.html
A la base c'est un forum d'un clan multijeux français. Il y a un très grand nombre d'inscrits et une excellente ambiance.
Et oui il y a pas mal d'écrits (de qualitée très inégale).
 
J'écris et pour moi, et pour les autres. Difficile à expliquer je pense.
J'essaie de sortir un chapitre tout les 4 jours, mais c'est assez utopique ^^
 

Citation :

Dans ce cas là tu ne termineras jamais aucune histoire car tu t'améliores toujours et tu seras toujours découragé de reprendre des textes moins bon. Si tu VEUX écrire entièrement une histoire il faut s'en donner les moyens et remonter ses manches (Au travail! :D ). (C'est bien à moi de dire ça, tiens! :whistle: )


 
Hum, je pense faire comme blitz l'a fait (blitz écrit très bien, regarde son récit "une nouvelle ère"  ;)  ).
Ecrire tout, puis refaire certains chapitres (dans mon cas, le 1-2-3, enfin bref ceux déjà parus  :D  ).
Ah, et puis comme mon but est de m'améliorer, autant avancer en continu.
Si un jour je devenais écrivain, alors là effectivement je me relirais sans cesse.
 
 
Merci pour tes conseils avisés, je vais prendre mon temps pour le chapitre 4 (un tier que je considère prêt, un autre tier à revoir et un dernier à écrire ^^).
 
 
 
EDIT :
En essayant de suivre au mieux vos conseils, j'ai écrit le chapitre 4. Il est plus court que ce que j'avais l'intention de faire.
Enfin bon, si vous voulez bien me critiquer c'est par ici : http://www.wgpower.net/forum/recit [...] 311_2.html
Merci d'avance  :jap:


Message édité par druduss le 18-02-2007 à 17:52:36
n°10695310
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 19-02-2007 à 14:22:28  profilanswer
 

[quotemsg=10687889,637,476558Ah, et puis comme mon but est de m'améliorer, autant avancer en continu.
Si un jour je devenais écrivain, alors là effectivement je me relirais sans cesse.[/quotemsg]
Si ton but c'est juste de t'améliorer et pas tout de suite d'écrire une histoire c'est différent. Mais c'est bien aussi d'écrire de petits trucs avant de se lancer, c'est même conseillé.
 

Citation :

Merci pour tes conseils avisés,


Mais de rien et tu sais ce ne sont que des critiques de ma part alors tout n'est pas forcément juste hein.
 

Citation :

je vais prendre mon temps pour le chapitre 4


 :jap:  
 

Citation :

j'ai écrit le chapitre 4. Il est plus court que ce que j'avais l'intention de faire.


Peu importe du moment que tu en sois satisfait et que tu ais fais du mieux que tu aies pu. Un texte court et bon est préfèrable à un texte plus long et moins bon. Ca tombe sous le sens.
 
A part ça, en farfouillant dans le forum j'ai trouvé un autre topic:http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Arts-Lecture/premier-roman-besoin-sujet_67456_1.htm où j'ai d'ailleurs reconnu notre cher Amibe R Nard et un lien qui peut être utile pour ceux qui veulent écrire une ou plusieurs histoires:http://ecrire-conseils.blogspot.com  
 Allez y faire un tour, c'est interressant ;) .
Moi perso ça m'a aidé surtout le dernier chapitre avec l'histoire de "notre inconscient" ou comme je pourrai le renommer "Bâillonnez son juge intérieur" (p'tit clin d'oeil à l'Amibe R Nard). J'ai appliqué les conseils et les idées ont coulé de source comme par magie. En fait, l'important était de ne jamais arrêter sa plume. Mais commençons par le début pour ne pas s'embrouiller.
 
En fait d'inconscient il ne faut pas croire le profond, celui dans lequel on est plongé après un accident de voitures mais celui de la vie de tous les jours, celui qui nous fait respirer, parler et marcher en même temps. Ecrire doit être inconscient pour que l’écriture soit bonne. En effet, à partir du moment où l’on réfléchit à ce que l’on fait, ce que l’on est en train de faire sera moins bien réussit. Par exemple « l’une des meilleures manières de briser le bel élan de jeu d’un tennisman pendant une partie est de lui faire un commentaire sur le bon jeu qu’il mène. Votre commentaire activera instantanément son esprit critique dans la partie gauche de son cerveau, déviant ainsi le courant de son attention et de sa concentration. En tennis, ceci est une manière sournoise de gagner contre son adversaire en le déconcertant.
 
Dans la vie de tous les jours, ceci nous arrive à tous quotidiennement, ça arrive même aux écrivains.
 
Dans l’écriture, la même chose arrive aussitôt que le côté droit du cerveau, l’hémisphère droit, fait une pause, et c’est le côté gauche qui commence à s’occuper du travail éditorial. Même si le côté gauche vous complimente pour vos progrès ou pour la durée du temps que vous aurez consacré à votre travail, il dévie toujours votre élan. Votre élan se fige, attrape le hoquet, et l’écriture ou l’idée ne passe plus à l’étape suivante. »
 
Lorsque je produis un texte, à partir du moment où je réfléchis (comment tourner ma phrase ; qu’est-ce que je mets ensuite...) ça bloque et j’avance moins vite qu’un escargot. Pire encore, ce que j’écris s’avère être beaucoup moins bon et j’ai énormément de mal à retravailler mon texte pour l’amener vers quelque chose de mieux. Il faut écrire comme on parle : c'est-à-dire sans vraiment réfléchir. Laisser aller les mots, laisser aller sa plume et ne pas s’attarder sur les termes qui ne vont pas (ça c’est la réécriture). Il faut écrire d’un jet et sans s’arrêter et bâillonner son juge intérieur.
Un exemple concret : j’écris mon texte et d’un coup je me vois noter « après avoir identifié l’auteur de la voix », ça ne veut rien dire. Je me suis donné une baffe (c’est pas vraiment vrai) ; je ne devais pas m’attarder sur ce détail sinon j’aurai cassé mon élan. J’ai continué. Plus tard en 2 temps 3 mouvements j’ai corrigé mon truc débile qui voulait rien dire. Mais au moins j’avais continué d’écrire sans réfléchir, sans revenir en arrière. Les idées et les phrases venaient d’elles-mêmes. C’est l’idée de « la 1ère idée est la meilleure » car c’est ce qui vient d’instinct et la manière de l’écrire sur le papier paraît plus naturelle. Si tu écris un mot et que tu ne sais pas ce qui viendra par la suite, interdis-toi de t’arrêter. On a toujours en tête quelque chose, c’est obligé. Eh bien ce quelque chose il faut le coucher sur le papier même si ça paraît débile ou pas important. Quand tu réfléchis (sans écrire), tu mets en place dans ta tête certains éléments mais puisque tu ne sais pas comment les amener tu les écris pas. La plupart de ces éléments passeront à la poubelle, mais dans ta tête tu auras déjà mis en place une certaine atmosphère. Le problème c’est que ça reste dans ta tête et en relisant tu t’aperçois que y a pas l’atmosphère que tu cherchais à décrire en écrivant. Alors que tu avais l’impression de passer un long moment dans la boutique de Merlan Frit (oui je sais déjà utilisé mais pas d'autre noms en tête) à décrire l’atmosphère étouffante et les rideaux violets qui recouvrent d’immenses étagères en relisant tu t’aperçois que tu as expédié la scène et le lecteur ne voit pas comme toi tu voyais les bocaux remplis de griffes d’aigles, ni l’air antipathique du vendeur, ni le carrelage recouvert de billes de clown...
 
Alors pour éviter les "raccourcis saucisses", laisse ta plume t’entraîner et courir sur le papier et ne l’arrête jamais. JAMAIS car là sera ton erreur fatale. Lol.  Après tu auras tout le loisir de te corriger, d’enlever les passages trop longs, etc.
 
Personnellement, en écrivant sans m’arrêter, j’entre totalement dans l’univers et c’est comme si j’entrai par la même occasion dans un état second, comme un état de transe. C’est en fait la même sensation que quand on rentre dans l’univers d’un bon bouquin. Quand on en ressort, on est un peu déboussolé comme si on venait de piquer un roupillon et on prend d’autant plus plaisir à écrire.
 
En résumé c'est le conseil de l'Amibe R Nard qui est de bâilloner son juge intérieur (j'ai enfin réussi) et ne jamais revenir en arrière dans un premier jet. Mais j'ajoute à cela qu'il ne faut pas couper son élan et ne pas soulever la plume du papier.
 
Voilà, mais ce n'est qu'un avis personel faites-en ce que vous voulez.
Désolée si je me répète et si parfois je ne suis pas très claire dans mes explications.

n°10695340
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 19-02-2007 à 14:25:47  profilanswer
 

Arwen Etoile du Soir a écrit :

A part ça, en farfouillant dans le forum j'ai trouvé un autre topic: http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 7456_1.htm  où j'ai d'ailleurs reconnu notre cher Amibe R Nard et un lien qui peut être utile pour ceux qui veulent écrire une ou plusieurs histoires: http://ecrire-conseils.blogspot.com  


Désolée j'ai pas réussi à faire de lien

n°10695390
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 19-02-2007 à 14:29:33  profilanswer
 

En fait j'avais pas fait d'espace pour les liens c'est pour ça que ça avait pas marché.  
J'espère que ce que j'ai écrit en aideront quelques-uns. Et ceux qui ont des liens différents que ceux déjà posté dans le topic, s'ils pouvaient les faire connaître je suis preneuse.
Merci d'avance

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