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La crise actuelle sera...




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Auteur Sujet :

[ECO] Can it run Crises ?

n°22232465
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 15-04-2010 à 11:45:57  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

vandepj0 a écrit :


Ok sur le fond.  
Justement, je suis persuadé que la santé, la retraite et le chômage sont des services qui doivent être mutualisés, car s'ils étaient traités de façon individuelle:
 
1/ on aurait une individualisation du risque, qui ferait que certains ne seraient pas en mesure de payer la prime correspondant à leur risque, créant une situation morale insupportable pour la communauté (i.e. voir des gens crever car n'ayant pas les moyens de se soigner / de financer leur subsistance pendant leur période d'inactivité)
 
2/ on aurait une concurrence entre les fournisseurs de service, engendrant des coûts de distribution, de marketing et d'acquisition client, ce qui impliquerait une moindre efficience qu'un système obligatoire et universel sur ce type de services de collecte / redistribution, où finalement les charges administratives sont relativement faibles en regard des montants, et où le gain d'efficience administrative que pourrait engendrer une gestion privée serait largement inférieur à l'augmentation des coûts de distribution.
 
Mais d'accord avec toi, le logement, les jeux vidéos et d'autres biens / services ne devraient pas être fournis par ce type de système.


 
1) je ne dis pas qu'il ne faut pas les mutualiser
 
2) la mutualisation auprès d'une mutuelle unique, qui a le monopole du panier de prestations de services distribué, comme la SS, crée du chômage, pour la raison évoquée plus haut. En contrepartie, elle crée bien sûr de l'égalité. Entre deux maux, il faut donc choisir le moindre
 
3) on pourrait imaginer des mutuelles privées, avec obligation de s'assurer : c'est ce qui se passe pour toutes les autres assurances (auto, logement...), et ça fonctionne pas trop mal. Avec des mutuelles privées offrant des services différents, on peut être certain que :
- le chômage diminuerait
- la croissance serait plus forte et les salaires moyens augmenteraient plus vite
- les inégalités seraient plus grandes
 
C'est comme cela qu'il faut, il me semble, poser les termes du débat. Il n'y a pas une solution qui aurait toutes les qualités, tandis que l'autre n'aurait que des inconvénients. Une sorte de remake du combat du bien contre le mal. Non, en fait, c'est le choix entre le mal et le moindre mal : c'est moins facile, et moins binaire.

mood
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Posté le 15-04-2010 à 11:45:57  profilanswer
 

n°22232478
luckynick
esclave de chat
Posté le 15-04-2010 à 11:47:06  profilanswer
 

M4vrick a écrit :


 
Tout a fait, c'est pour cela que certaines personnes font un choix de vie qui leur permet de vivre sans travailler avec des aides d'un peu partout.
Et c'est précisement le point qui amène beaucoup de problèmes en france (le racisme entres autres ...), certaines personnes vivent sur le travail des autres, puisque ce sont les cotisations sociales qui les font travailler.


 
sans compter qu'ils égorgent des moutons dans leurs baignoire :o
 
Tiens ça me fait penser à une réplique d'un sketch d'Élie et Dieudonné à leur grande époque : "ça va les allocs ça paye les bananes ?"


---------------
In girum imus nocte et consumimur igni (hommage à loosha)
n°22232504
Betcour
Building better worlds
Posté le 15-04-2010 à 11:48:31  profilanswer
 

vandepj0 a écrit :

Penses-tu que tes enfants auront à payer moins pour ta retraite que ce que tu as à payer pour les retraités actuels?


A natalité stable, oui.


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°22232597
vandepj0
Posté le 15-04-2010 à 11:55:13  profilanswer
 

limonaire a écrit :


3) on pourrait imaginer des mutuelles privées, avec obligation de s'assurer : c'est ce qui se passe pour toutes les autres assurances (auto, logement...), et ça fonctionne pas trop mal. Avec des mutuelles privées offrant des services différents, on peut être certain que :
- le chômage diminuerait
- la croissance serait plus forte et les salaires moyens augmenteraient plus vite
- les inégalités seraient plus grandes
 
C'est comme cela qu'il faut, il me semble, poser les termes du débat. Il n'y a pas une solution qui aurait toutes les qualités, tandis que l'autre n'aurait que des inconvénients. Une sorte de remake du combat du bien contre le mal. Non, en fait, c'est le choix entre le mal et le moindre mal : c'est moins facile, et moins binaire.


En assurance auto on constate une individualisation du risque, à tel point qu'il est devenu très difficile d'assurer un débutant, et quasi-impossible d'assurer un vieux.
Voulons nous voir le même processus de sélection s'opérer sur des sujets tels que la santé?  
De plus, l'assurance santé est basée sur un système qui fait que pour une proportion donnée de ses revenus, on est assurés, ce qui est un mécanisme redistributif plutôt sain.  
Dans un système privé, la cotisation devrait être fonction du risque, et par conséquent de nombreuses personnes n'auraient pas les moyens de s'assurer convenablement, ne bénéficiant plus de la mutualisation.
 
Si tu veux éliminer ces deux défauts, tu peux dire qu'il faut des assurances obligatoires, sans sélection ou individualisation du risque, et dont le prix est une fraction de ton revenu.
 
Reste encore deux grands soucis:
 - le coût d'acquisition client, qui dans le cas de l'assurance auto par exemple, représente grosso-modo 20% de la prime. Gagnons nous en efficience?
 - un assureur a intérêt à ne pas payer les sinistres: le versement des prestations deviendra un enfer, en particulier pour les gens ne disposant pas des capacités à négocier convenablement cela avec leur assureur.

n°22232610
vandepj0
Posté le 15-04-2010 à 11:56:07  profilanswer
 

Betcour a écrit :


A natalité stable, oui.


Du coup, ok.
 
Pour ma part, je pense qu'ils auront à payer plus voire pareil.

n°22232649
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 15-04-2010 à 11:59:53  profilanswer
 

poilagratter a écrit :


Je ne parle pas de la motivation des individus.  
(Beaucoup font ça par obligation, pour assurer les fins de mois (si possible)
 
Je parle de la finalité du boulot que l'on doit exécuter:  
 
Par ex les publicitaires, ça gache 1000euros/an par habitant. (de quoi financer les retraites!)
Si on subventionnait les médias pour éviter qu'ils diffusent des tonnes de balivernes publicitaires,  
on ferait de sacrées économies.
 
Si on subventionnait les démarcheurs en batterie téléphonique qui  se ruinent la santé et font chier leurs correspondants, on ferait de sacrées économies.
 
On pourrait faire une liste de tous les boulots inutiles, voir nuisibles,  
qui n'ont d'autres but de dériver du pognon, et il y en a un paquet...
 
Si c'est ta conception de la société, ben je partage pas trop.


 
Tu supprimes des activités économiques, qui quoi que tu pebses, créent de la richesse (que l'on taxe d'ailleurs, d'où des cettes supplémentaires pour l'Etat, preuve que ces richesses ne sont pas virtuelles)
Tu crées une dépense supplémentaire pour financer des gens à glander
Donc, tu appauvris le pays, çàd tout le monde, sauf les glandeurs que tu subventionnes.  
 
Au passage, tu ne comprends rien à l'économie, à la création de richesse, à ce qu'est un échange libre... Ce serait gravissime si tu n'étais pas Français. Mais, dans notre pays, tu es dans la norme. Pour résumer, tout échange libre (y compris, la pub, les démarcheurs, les putes, les dealers...) crée de la richesse pour les deux co-contractants. Car cet échange est utile pour les deux qui échangent (sinon ils n'échangeraient pas).  
 
Tu me diras : je n'ai pas échangé avec le publicitaire qui m'agresse ou le prospecteur qui m'emmerde le soir quand je regarde un film. On est bien d'accord. Le problème est là celui d'un droit de propriété mal défini :
- un journal qui a trop de pub, si la pub m'insupporte et est plus coûteuse pour moi en désagrément que la qualité du contenu, je ne l'achète plus. On ne me force donc pas à regarder de la pub. idem pour une radio ou une télé.
- dans la rue, en revanche, difficile de l'éviter. Mais c'est parce que les rues sont publiques, donc que les droits de propriété sont mal définis. Dans les propriétés privées, les gens acceptent généralement difficilement les panneaux publicitaires dans leur jardin, même si on les paie. Si bien que l'essentiel des panneaux ne sont pas plantés sur des lieux privés, mais bien dans des lieux publics. Si on pousse le raisonnement plus loin : mon appartement est privé, il n'y a pas de publicité sur les murs. Dès lors, si les rues étaient privées, il y aurait moins de publicité aussi, personne n'acceptant cet enlaidissement, qui fait diminuer la valeur de la propriété privée.
- idem pour les prospecteurs téléphoniques : ils possèdent ton tél car quelqu'un leur a donné. Si cette information relevait de la propriété privée, cela n'arriverait pas.
 
Bref, on s'aperçoit que le problème est celui d'une insuffisance de la propriété privée.  

n°22232669
Betcour
Building better worlds
Posté le 15-04-2010 à 12:01:45  profilanswer
 

vandepj0 a écrit :


Du coup, ok.
 
Pour ma part, je pense qu'ils auront à payer plus voire pareil.


C'est une question de ratio actif/retraités : il nous est très défavorable, il sera nettement plus favorable pour nos enfants. Sauf à ce qu'on rende nos retraites largement plus avantageuses que celles des retraités actuels (ce qui serait l'inverse du mouvement actuel, et me semble donc peu probable), je vois pas comment ils pourraient cotiser plus.


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°22232722
python
Posté le 15-04-2010 à 12:05:29  profilanswer
 

vandepj0 a écrit :

Je ne l'ai pas vu passer ici ce matin celle-là:
 

Citation :

Coup de tonnerre avec une énorme perte immobilière chez Morgan Stanley
 
La banque d'affaires américaine s'attend à perdre près de 5,4 milliards de dollars (3,95 milliards d'euros) sur un très grand fonds de placements immobiliers mondiaux, selon le Wall Street Journal.
 
La crise immobilière mondiale n'a pas épargné la grande banque d'affaires américaine Morgan Stanley. Elle pourrait afficher une perte comptable de près de 5,4 milliards de dollars (3,95 milliards d'euros) sur un de ses fonds, selon le Wall Street Journal.
 
Cette perte comptable représente 61% de ses 8,8 milliards de dollars (6,4 milliards d'euros) investis dans son fonds mondial immobilier depuis 2007, le Morgan Stanley Real Estate Fund VI international (MSREF). A travers ce fonds immobilier qui est le deuxième plus important du monde, Morgan Stanley a investi depuis 2007 dans le monde et notamment en Asie et en Europe.
 
Ces dépréciations concernent notamment le siège de la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort, des murs d'hôtels Intercontinental et des programmes immobiliers au Japon. L'entreprise se prépare à annoncer cette mauvaise nouvelle à ses investisseurs. Elle aurait envoyé une mise à jour du quatrième trimestre pour les investisseurs ces dernières semaines.
 
C'est ka plus importante perte en dollars jamais intervenue sur un fonds immobilier dans le monde à travers l'histoire.


 
Pas mal  [:mirakle]


 
Il faut reconnaitre qu'ils ont de très mauvais investisseurs et de mauvais stratèges en finance.  
 
 

n°22232762
python
Posté le 15-04-2010 à 12:08:34  profilanswer
 

vandepj0 a écrit :


Par ailleurs, t'es tu demandé pourquoi le salaire qu'ils touchent est si faible? Justement parce que la productivité dans leurs pays est mauvaise, et que beaucoup de tâches qui pourraient être réalisées avec moins de ressources et moins de travail sont encore réalisées manuellement.


 
Et la qualité des produits douteuse.  Manque de fortes connaissances que seuls les occidentaux savent maîtriser.
 
Dans le marché automobile, j'estime que 99 % des gens continueront d'acheter une Audi, une BMW ou une Citroen que d'acheter une voiture chinoise.


Message édité par python le 15-04-2010 à 12:12:44
n°22232803
vandepj0
Posté le 15-04-2010 à 12:11:53  profilanswer
 

Betcour a écrit :


C'est une question de ratio actif/retraités : il nous est très défavorable, il sera nettement plus favorable pour nos enfants. Sauf à ce qu'on rende nos retraites largement plus avantageuses que celles des retraités actuels (ce qui serait l'inverse du mouvement actuel, et me semble donc peu probable), je vois pas comment ils pourraient cotiser plus.


 
Soit, le trou démographique existe et il faudra financer les baby-boomers, du coup tu te fais enfler.
 
Mais j'ai l'impression (au doigt mouillé) que c'est d'une 10aine de %, bref pas si énorme que ça...
 
http://www.ined.fr/fichier/t_paragraphe/44641/paragraphe_img_1_fr_pyramide2010.gif

mood
Publicité
Posté le 15-04-2010 à 12:11:53  profilanswer
 

n°22232807
poilagratt​er
Posté le 15-04-2010 à 12:12:12  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Tu supprimes des activités économiques, qui quoi que tu pebses, créent de la richesse (que l'on taxe d'ailleurs, d'où des cettes supplémentaires pour l'Etat, preuve que ces richesses ne sont pas virtuelles)
Tu crées une dépense supplémentaire pour financer des gens à glander
Donc, tu appauvris le pays, çàd tout le monde, sauf les glandeurs que tu subventionnes.  
 
Au passage, tu ne comprends rien à l'économie, à la création de richesse, à ce qu'est un échange libre... Ce serait gravissime si tu n'étais pas Français. Mais, dans notre pays, tu es dans la norme. Pour résumer, tout échange libre (y compris, la pub, les démarcheurs, les putes, les dealers...) crée de la richesse pour les deux co-contractants. Car cet échange est utile pour les deux qui échangent (sinon ils n'échangeraient pas).  
 
Tu me diras : je n'ai pas échangé avec le publicitaire qui m'agresse ou le prospecteur qui m'emmerde le soir quand je regarde un film. On est bien d'accord. Le problème est là celui d'un droit de propriété mal défini :
- un journal qui a trop de pub, si la pub m'insupporte et est plus coûteuse pour moi en désagrément que la qualité du contenu, je ne l'achète plus. On ne me force donc pas à regarder de la pub. idem pour une radio ou une télé.
- dans la rue, en revanche, difficile de l'éviter. Mais c'est parce que les rues sont publiques, donc que les droits de propriété sont mal définis. Dans les propriétés privées, les gens acceptent généralement difficilement les panneaux publicitaires dans leur jardin, même si on les paie. Si bien que l'essentiel des panneaux ne sont pas plantés sur des lieux privés, mais bien dans des lieux publics. Si on pousse le raisonnement plus loin : mon appartement est privé, il n'y a pas de publicité sur les murs. Dès lors, si les rues étaient privées, il y aurait moins de publicité aussi, personne n'acceptant cet enlaidissement, qui fait diminuer la valeur de la propriété privée.
- idem pour les prospecteurs téléphoniques : ils possèdent ton tél car quelqu'un leur a donné. Si cette information relevait de la propriété privée, cela n'arriverait pas.
 
Bref, on s'aperçoit que le problème est celui d'une insuffisance de la propriété privée.  


L'utilité de la pub (puisque c'est de ça qu'on parle) ne se justifie que PAR notre modèle économique,
car il est basé sur le marché et la conso.
 
En soit, c'est une activité économique inutile et dispendieuse.
 
Y en a plein comme ça.
 
Tout ça pour dire que construire un raisonnement en ne considérant l'emploi  
que parce qu'il réduit le chômage, sans du tout considérer les finalités de l'emploi, est très léger,  
et conduit a une société Nawak qui n'a rien de social ni d'écologique,  
 
alors que la finalité d'un système économique selon moi,    
c'est précisement de répondre a des besoins sociaux et écologiques toujours plus ambitieux.
 
Tu n'es vraiment pas sur ce chemin.

Message cité 3 fois
Message édité par poilagratter le 15-04-2010 à 12:14:20

---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°22232825
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 15-04-2010 à 12:13:55  profilanswer
 

dante2002 a écrit :


 
 
Il travaille pour mériter son salaire de classe moyenne :o
 
Question : que penses tu des salaires proches du smic pour les diplômés?


 
Le salaire net dépend:
- de la productivité moyenne de l'économie
- de la productivité propre du salarié
- du montant des cotisations sociales
 
Sur le dernier point, on en a parlé ici abondamment : depuis 1975, les salaires nets décrochent du rythme de progression des salaires bruts, en raison de la socialisation croissante des revenus. Le salaire "super brut" des diplômés a certainement progressé à un rythme convenable, mais pas le salaire net, d'où le sentiment de frustration. La taxation élevée de toutes les activités économiques (voir le niveau de prélèvements obligatoires) décourage le développement de ces activités, ce qui freine la création d'emplois, et notamment d'emplois bien payés.
 
La productivité moyenne de l'économie française s'est ralentie depuis 30 ans : il ne faut pas s'étonner que cela rejaillisse sur la progression des salaires, qui eux aussi augmentent moins vite. Pour avoir de meilleurs salaires, il faut que la productivité augmente plus vite, ce qui implique des politiques de relance de l'épargne pour que le capital s'accumule de nouveau, ce qui n'est pas le cas actuellement.
 
La productivité des diplômés est sans doute inégale : on donne aujourd'hui le BTS à des jeunes qui auraient péniblement eu le bac ou le BEPC il y a 30 ans, qui savent à peine écrire, lire ou effectuer des calculs élémentaires. Donc "diplômés" ne veut rien dire : c'est trop hétérogène. Avant, un diplôme correspondait à un standard précis de compétences, de qualifications : aujourd'hui, c'est le flou total. Quand on embauche un DUT, ou une licence, on peut tomber sur quelqu'un de très bon, ou quelqu'un de très mauvais. C'est le problème de la massification des diplômes, obtenus en abaissant le niveau des exigences.  
 
Dernier point : ce qui compte, ce n'est pas en soi le salaire des jeunes diplômés. C'est la dynamique temporelle de ces salaires. Compte tenu de l'incertitude quant aux compétences de tel ou tel diplômé, l'employeur prudent paie peu au départ. Mais si, ensuite, le salarié fait preuve de compétence, alors son salaire augmentera vite (et s'il n'augmente pas, il ira chez la concurrence). Ceux qui en revanche ont obtenu un diplôme qui dépasse leurs compétences réelles resteront scotché à des salaires correspondant à leur productivité réelle.
 
C'est donc une combinaison de plusieurs facteurs qui expliquent les relativement bas salaires en France, ainsi que l'écrasement de la hiérarchie des salaires. On voit que ce n'est pas une fatalité : c'est largement un choix politique.

n°22232868
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 15-04-2010 à 12:17:05  profilanswer
 

poilagratter a écrit :


 
C'est TON pointe de vue. que l'on n'est pas obligé de partager.
 
Mérité quoi ?  
hériter? (ex. Bettancourt, Lagardère, Dassault, et autres "grandes" familles...)  
avoir su capter un gros flux de fric en se mettant au bon endroit  (ex. Tapie et beaucoup d'autres)?
 
Créer de la richesse?  Tout seul?  
 
Bref tu sors des affirmations purement gratuites.


 
Non, ce n'est pas gratuit : ce sont les principes de la déclaration des Droits de l'Homme de 1789. Relis-là.

n°22232893
poilagratt​er
Posté le 15-04-2010 à 12:18:53  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Non, ce n'est pas gratuit : ce sont les principes de la déclaration des Droits de l'Homme de 1789. Relis-là.


Ah oui, le droit a la propriété privée,
implicitement illimitée,  
acquise éventuellement par la ruse,
sur le dos des autres.
 
C'est Dieu qui a écrit ça, ou as t'on le droit de ne pas etre d'accord? :D


---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°22232913
python
Posté le 15-04-2010 à 12:20:13  profilanswer
 

poilagratter a écrit :


L'utilité de la pub (puisque c'est de ça qu'on parle) ne se justifie que dans notre modèle économique,
car il est basé sur le marché et la conso.
 
En soit, c'est une activité économique inutile et dispendieuse.
 
Y en a plein comme ça.


 
Et qu'est-ce qu'une activité économique utile et non dispendieuse. ?  
 
Exemple : les membres du CA de Total organisent un buffet annuel qui coûtent 10 millions à l'ensemble des français  
 
Je sais que tu vas grogner car tu paies le prix à la pompe pour remplir ta voiture.  
 
c'est une grosse somme ? Mais moi je m'en fous car le marché est auto-régulateur en lui-même lorsque les états financiers sont publiés, si le concurrent fait mieux que celui qui a mal géré son budget, il va être lourdé
 
Faire des gros revenus et dépenser des grosses sommes rien de plus facile de nos jours. Ce qui est très difficile c'est de gérer le budget selon les paramètres du marché.  
 
 

n°22232928
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 15-04-2010 à 12:22:57  profilanswer
 

vandepj0 a écrit :


 
Tu disais tout à l'heure quelque chose de très vrai: quand on taxe ou subventionne, on encourage ou décourage.  
 
A mon sens aujourd'hui, avec le bouclier fiscal et autres niches, on encourage les très fortes rémunérations. Au nom de la liberté de s'enrichir.  
 
Cependant, comment justifier que quelqu'un, par son travail, puisse toucher 100x ou 1000x le SMIC, c'est à dire que son travail et ses efforts valent 1000x plus que ceux d'un autre, et qu'en définitive il se voit attribuer 1000x plus de ressources pour vivre?
 
Cela se justifie d'un point de vue de marché, mais pas d'un point de vue d'une "juste" attribution des ressources en regard de sa condition.
 
De plus, quoi qu'on en dise, l'équilibre entre rémunération du capital et du travail reste relativement borné. Quand certains travailleurs on la capacité de s'accaparer une rémunération équivalente à celle de milliers d'autres, il en reste mécaniquement moins pour les autres, qui ont moins de valeur de marché ou de pouvoir à négocier leur rémunération.
 
En outre, quelqu'un qui va consommer 100x plus de ressources pour son bien-être va-t-il être 100x plus heureux qu'un autre? Des études montrent que l'accroissement de bonheur marginal par euro gagné est faible au-delà d'un seuil de 30k€ par an. Le critère principal de satisfaction au-delà de ce seuil est la supériorité du niveau de rémunération en comparaison de son entourage.
 
L'accroissement indéniable des rémunérations des dirigeants que nous constatons actuellement est selon moi un effet de la diminution de l'imposition marginale sur le revenu, et la conséquence d'une course à la rémunération entre patrons comme outil de mesure de leur performance. Pour mémoire, en 1989, Jacques Calvet gagnait donc environ 49 fois plus qu’un salarié au SMIC, quand un patron du CAC actuel est en moyenne à 300 SMIC. Jacques Calvet était il fondamentalement plus malheureux? Moins performant?
 
Cependant, ce serait à mon avis une erreur que d'enrayer les mécanismes de marché pour la fixation des rémunérations, et il serait stupide et contre productif de fixer des limites arbitraires.
 
Par contre, une forte imposition marginale sur les tranches supérieures aurait pour effet de limiter le processus d'accaparement des ressources actuelle par les détenteurs du pouvoir économique, et de changer l'état d'esprit des dirigeants, pour qui le bien social de leurs employés pourrait reprendre du sens en comparaison de leur objectif de rémunération devenu selon moi trop prépondérant aujourd'hui.
 
Je suis donc résolument contre le bouclier fiscal, et ne suis pas outre mesure choqué par une imposition à 60%, 70% voire 80% sur des tranches de revenu largement supérieures à ce qui est nécessaire à fournir des ressources convenables à un individu pour assurer son bien être et celui de ses proches.


 
C'est le marché qui donne ses rémunérations, çàd soit des millions de clients directs ou indirect(pour un chanteur, un footballer), soit un co-contractant qui donne ce revenu librement. Ces rémunérations sont peut-être le fruit d'efforts et de vaches maigres pendant de longues années, que bien peu aurait le courage d'endurer. Il faut apprécier les revenus non sur une année, mais sur le temps long d'une vie entière.
 
Pas d'accord non plus sur le jeu à somme nulle, l'enveloppe globale des salaires qui serait limitée.
 
Bon, je fais court, là : plus trop de temps.

n°22233000
M4vrick
Mad user
Posté le 15-04-2010 à 12:30:18  profilanswer
 

poilagratter a écrit :


L'utilité de la pub (puisque c'est de ça qu'on parle) ne se justifie que PAR notre modèle économique,
car il est basé sur le marché et la conso.
 
En soit, c'est une activité économique inutile et dispendieuse.
 
Y en a plein comme ça.
 
Tout ça pour dire que construire un raisonnement en ne considérant l'emploi  
que parce qu'il réduit le chômage, sans du tout considérer les finalités de l'emploi, est très léger,  
et conduit a une société Nawak qui n'a rien de social ni d'écologique,  
 
alors que la finalité d'un système économique selon moi,    
c'est précisement de répondre a des besoins sociaux et écologiques toujours plus ambitieux.
 
Tu n'es vraiment pas sur ce chemin.


 
Et sans pub tu as une bonne moitié des sociétés qui font de la recherche et des investissements qui ne pourraient pas faire connaitre leurs produits, et donc les vendre et donc payer des employés ...  
Rien n'est gratuit, rien n'est évident.
 
Si demain une société invente un produit super écologique à un prix raisonnable, tu vas le promouvoir comment sans la pub ?
 
Tu élimine purement et simplement un outil juste parce qu'il est mal utilisé. Tu as un avis tranché sur tout et n'importe quoi, supprimer la pub (ok, on fait quoi des milliers de gens qui gagnent leur vie directement ou indirectement du secteur?), tu veux imposer 10 ans de travail au service de l'état (ok, et ceux qui ne veulent pas, on les force? on les paye quand meme s'ils ne bossent pas?) etc etc ...  
 
La solution est dans le dialogue et une solution mediane, pas dans les extremes.


---------------
--== M4vr|ck ==--
n°22233032
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 15-04-2010 à 12:33:06  profilanswer
 

poilagratter a écrit :


L'utilité de la pub (puisque c'est de ça qu'on parle) ne se justifie que PAR notre modèle économique,
car il est basé sur le marché et la conso.
 
En soit, c'est une activité économique inutile et dispendieuse.
 
Y en a plein comme ça.
 
Tout ça pour dire que construire un raisonnement en ne considérant l'emploi  
que parce qu'il réduit le chômage, sans du tout considérer les finalités de l'emploi, est très léger,  
et conduit a une société Nawak qui n'a rien de social ni d'écologique,  
 
alors que la finalité d'un système économique selon moi,    
c'est précisement de répondre a des besoins sociaux et écologiques toujours plus ambitieux.
 
Tu n'es vraiment pas sur ce chemin.


 
Tu ne sais pas lire : c'est gênant, quand même.
 
Où ai-je dit qu'on justifiait une activité économique par l'emploi ?
 
Une activité ne se justifie que parce que deux personnes le veulent : le client et le fournisseur. Si les deux se mettent d'accord sur un prix et un produit, la transaction se fait et l'activité existe car jugée utile par un client qui accepte d'en payer le prix. Si on ne trouve aucun client, l'activité est inutile. C'est l'application de la liberté. Je crée un journal : je n'ai pas assez de fric pour payer les journalistes ? je trouve un annonceur qui veut bien me filer de l'argent en échange d'une annonce dans mon journal ? je prends. car sans lui, mon journal n'existerait pas. Pas de considération d'emploi, dans mon exemple. Juste deux personnes (le créateur du journal et l'annonceur) qui ont avantage mutuel à travailler l'un avec l'autre. Il se trouve que j'organise des événements pour le compte d'une association culturelle : je suis bien content de trouver parfois des commerçants du quartier comme annonceurs publicitaires. Sans eux, l'événement n'aurait pas lieu.
 
Bref, tu dis n'importe quoi : mais toi, tu en as le droit ici, visiblement. Tout le monde n'est pas à égalité visà-vis de la modération de ce forum.

n°22233040
vandepj0
Posté le 15-04-2010 à 12:33:31  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
C'est le marché qui donne ses rémunérations, çàd soit des millions de clients directs ou indirect(pour un chanteur, un footballer), soit un co-contractant qui donne ce revenu librement. Ces rémunérations sont peut-être le fruit d'efforts et de vaches maigres pendant de longues années, que bien peu aurait le courage d'endurer. Il faut apprécier les revenus non sur une année, mais sur le temps long d'une vie entière.
 
Pas d'accord non plus sur le jeu à somme nulle, l'enveloppe globale des salaires qui serait limitée.
 
Bon, je fais court, là : plus trop de temps.


Court également: pas de souci pour que le marché fixe les rémunérations, c'est la solution la plus saine.  
 
Par contre, c'est l'Etat qui définit le niveau d'imposition, et à mon avis il est trop faible aujourd'hui sur les fortes rémunérations.
 
Et pas d'accord sur le fait qu'en payant un patron 10x plus cher parce que ce sont les conditions de marché, cela augmente la VA produite par l'entreprise.

n°22233070
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 15-04-2010 à 12:36:18  profilanswer
 

poilagratter a écrit :


Ah oui, le droit a la propriété privée,
implicitement illimitée,  
acquise éventuellement par la ruse,
sur le dos des autres.
 
C'est Dieu qui a écrit ça, ou as t'on le droit de ne pas etre d'accord? :D


 
Ce sont les révolutionnaires de 1789, qui ont jeté les bases du monde moderne : liberté, émancipation et autonomie de l'individu, etc. Remettre en cause la DDH de 1789 est possible : mais tu n'appartiens plus alors au camp de la liberté et des Lumières.  

n°22233108
dante2002
HEUUU NOOOOOOOOON
Posté le 15-04-2010 à 12:41:43  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Tu raisonnes mal. L'homme a toujours dû travailler pour gagner sa pitance. Le miracle depuis la révolution industrielle, c'est que le travail paie plus, et que du coup, on peut s'offrir plus de loisirs, de temps libre. Si bien que l'homme n'a jamais si peu travaillé qu'aujourd'hui : on étudie plus longtemps, on ne travaille que 35 h, on a 5 semaines de congés, on a 20 ans de retraite, çàd d'oisiveté. Et en cas de malchance, il y a un revenu minimum, qui existe depuis 20 ans, et ce, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité ! D'une certaine façon, on a réussi à répandre le privilège de l'aristocratie à tout le monde ou presque, y compris au prolétariat le plus modeste : on passe les 2/3 du temps à ne rien faire (à étudier, à avoir des loisirs, à être en retraite). Ce n'est sans doute jamais assez, car les besoins sont infinis et que l'on compare toujours à mieux que soi (ce qui est un moteur du progrès). Mais un coup d'oeil dans le rétroviseur de temps en temps ne fait pas de mal. Bref, tu analyses mal le temps long et tu ne vois que la société que tu appelles de tes voeux est déjà là, dans une certains mesure.
 
Quant à la société de domestiques, c'est là aussi une lubie : c'est une image que l'on lit souvent mais qui est fausse. pour la bonne raison que le coût du travail, du fait de la productivité, est devenu trop élevé en France, pour se permettre d'avoir des domestiques. Mêmes les bourgeois ne peuvent plus se permettre d'en avoir. Et si c'est à certains boulots auxqels tu fais référence (blanchisserie, ménage...), ils sont accessibles à la classe moyenne, ce qui permet de gagner du temps libre.
 
Enfin, dans une économie de marché libre, il n'y a pas de faux jobs  : c'est à chaque fois, un échange libre, contractuel, qui justifie tel ou tel job. Si je vais au mac do à 22h, la personne qui me sert ne remplit pas un faux job. C'est un vrai service pour lequel je paie : son job est donc utile. C'est très méprisant de considérer que la personne qui me sert est un domestique. Ou alors, tous les fournisseurs et les salariés sont les domestiques de leurs clients. Et moi-même, je suis le domestique de mes élèves : c'est une vision des choses, remarque.


 
 
Je ne suis pas d'accord avec toi, mais je suis vraiment content de te lire, c'est un plaisir  :hello:  
 
Pour la problématique des "domestiques", as tu déjà lu les pubs des agences de placement de femme de ménage?
"Vous voulez du temps pour vos enfants? Déchargez vous du temps en prenant quelqu'un pour faire les taches dégradantes..."
 
Hormis le fait de considérer qu'il n'y a que les "riches" qui méritent d'avoir du temps avec leurs enfants, je trouve le raisonnement induit par la communication assez puant...


---------------
Parce que le vote pour Emmanuel Macron n'est pas un vote de conviction mais une nécessité démocratique
n°22233122
luckynick
esclave de chat
Posté le 15-04-2010 à 12:44:03  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Non, ce n'est pas gratuit : ce sont les principes de la déclaration des Droits de l'Homme de 1789. Relis-là.


 
toutafait, une déclaration de principe
 
un peu comme celle de sarko depuis qu'il est élu fait de la politique


---------------
In girum imus nocte et consumimur igni (hommage à loosha)
n°22233133
python
Posté le 15-04-2010 à 12:45:53  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Tu ne sais pas lire : c'est gênant, quand même.
 
Où ai-je dit qu'on justifiait une activité économique par l'emploi ?
 
Une activité ne se justifie que parce que deux personnes le veulent : le client et le fournisseur. Si les deux se mettent d'accord sur un prix et un produit, la transaction se fait et l'activité existe car jugée utile par un client qui accepte d'en payer le prix. Si on ne trouve aucun client, l'activité est inutile. C'est l'application de la liberté. Je crée un journal : je n'ai pas assez de fric pour payer les journalistes ? je trouve un annonceur qui veut bien me filer de l'argent en échange d'une annonce dans mon journal ? je prends. car sans lui, mon journal n'existerait pas. Pas de considération d'emploi, dans mon exemple. Juste deux personnes (le créateur du journal et l'annonceur) qui ont avantage mutuel à travailler l'un avec l'autre. Il se trouve que j'organise des événements pour le compte d'une association culturelle : je suis bien content de trouver parfois des commerçants du quartier comme annonceurs publicitaires. Sans eux, l'événement n'aurait pas lieu.
 
Bref, tu dis n'importe quoi : mais toi, tu en as le droit ici, visiblement. Tout le monde n'est pas à égalité visà-vis de la modération de ce forum.


 
 
La pub est mauvaise quand elle finit par jouer sur le subconscient des gens.  
 
La pub la plus mauvaise est bien celle du foot.  Un trop grand nombre de supporters avec un prix trop élevé, cela entraîne une dérive, le footballeur est payé des millions

n°22233134
poilagratt​er
Posté le 15-04-2010 à 12:46:09  profilanswer
 

M4vrick a écrit :


 
Et sans pub tu as une bonne moitié des sociétés qui font de la recherche et des investissements qui ne pourraient pas faire connaitre leurs produits, et donc les vendre et donc payer des employés ...  
Rien n'est gratuit, rien n'est évident.
 
Si demain une société invente un produit super écologique à un prix raisonnable, tu vas le promouvoir comment sans la pub ?
 
Tu élimine purement et simplement un outil juste parce qu'il est mal utilisé. Tu as un avis tranché sur tout et n'importe quoi, supprimer la pub (ok, on fait quoi des milliers de gens qui gagnent leur vie directement ou indirectement du secteur?), tu veux imposer 10 ans de travail au service de l'état (ok, et ceux qui ne veulent pas, on les force? on les paye quand meme s'ils ne bossent pas?) etc etc ...  
 
La solution est dans le dialogue et une solution mediane, pas dans les extremes.


Je me suis mal exprimé. :/
 
Il faut bien évidement un dispositif d'information sur les nouveaux produits, et ce ne devrait pas etre difficile de trouver plus efficace et moins dispendieux que la pub actuelle.
 
Vous allez dire:
 
 <<mais si y avait moins cher, la loi du marché fait que on ferait l'information publicitaire autrement!>>
 
Ben non justement.  Car chacun est liiiibre de faire sa pub, et comme ses concurrents en font aussi, il doit faire encore plus de ramadam, et les concurrents aussi!
 
D'ou ce dispendieux tapage publicitaire...
 
Comme quoi l'économie de marché libre est parfois sacrément inefficace!
 
Par ailleurs si les 10ans au service de l'état te permettent d'avoir une bonne retraite à 35ans, un boulot intéressant, et la possibilité de faire ce que tu veux ensuite (éventuellement travailler dans le privé), tu es quand même contre.
 
Bref, tu imagines d'emblée que ce serait nul sans avoir fait le tour de la question. C'est  un peu tranché, non?

Message cité 2 fois
Message édité par poilagratter le 15-04-2010 à 12:48:19

---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°22233144
poilagratt​er
Posté le 15-04-2010 à 12:47:07  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Ce sont les bourgeois [:aloy]  révolutionnaires de 1789, qui ont jeté les bases du monde moderne : liberté, émancipation et autonomie de l'individu, etc. Remettre en cause la DDH de 1789 est possible : mais tu n'appartiens plus alors au camp d'une conception de    [:aloy] la liberté et des Lumières.  


Message édité par poilagratter le 15-04-2010 à 12:49:21

---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°22233157
luckynick
esclave de chat
Posté le 15-04-2010 à 12:49:01  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
C'est le marché qui donne ses rémunérations, çàd soit des millions de clients directs ou indirect(pour un chanteur, un footballer), soit un co-contractant qui donne ce revenu librement. Ces rémunérations sont peut-être le fruit d'efforts et de vaches maigres pendant de longues années, que bien peu aurait le courage d'endurer. Il faut apprécier les revenus non sur une année, mais sur le temps long d'une vie entière.
 
Pas d'accord non plus sur le jeu à somme nulle, l'enveloppe globale des salaires qui serait limitée.
 
Bon, je fais court, là : plus trop de temps.


 
Sauf que dans les faits ce sont les CA qui décident des rémunérations dans les entreprises du cac et comme dans ces entreprises c'est le principe de la barbichette (via les jetons de présence, qu'on devrait renommer jetons de complaisance imho) on se retrouve avec une bande de larrons qui s'augmentent leur revenus (salaires bonus, ect..) joyeusement entre copains.


---------------
In girum imus nocte et consumimur igni (hommage à loosha)
n°22233162
python
Posté le 15-04-2010 à 12:50:10  profilanswer
 

poilagratter a écrit :


Par ailleurs si les 10ans au service de l'état te permettent d'avoir une bonne retraite à 35ans, un boulot intéressant, et la possibilité de faire ce que tu veux ensuite (éventuellement travailler dans le privé), tu es quand même contre.


 
Impossible à réaliser techniquement.  Le coût des fonctionnaires dépasseraient la VA produite par le privé.  
 
La VA produite par le privé doit être supérieure à la VA produite par le secteur public.  La VA du secteur public c'est de la VA existante qu'on échange de mains.  
 
Ainsi je fais la job de 2 fonctionnaires à temps plein et je me la ferme ma gueule car il n'y a pas de budget pour augmenter le nombre de fonctionnaires

n°22233163
poilagratt​er
Posté le 15-04-2010 à 12:50:10  profilanswer
 

luckynick a écrit :


 
Sauf que dans les faits ce sont les CA qui décident des rémunérations dans les entreprises du cac et comme dans ces entreprises c'est le principe de la barbichette (via les jetons de présence, qu'on devrait renommer jetons de complaisance imho) on se retrouve avec une bande de larrons qui s'augmentent leur revenus (salaires bonus, ect..) joyeusement entre copains.


sur le dos des "masses laborieuses"


---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°22233169
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 15-04-2010 à 12:50:35  profilanswer
 

luckynick a écrit :


 
toutafait, une déclaration de principe
 
un peu comme celle de sarko depuis qu'il est élu fait de la politique


 
On voit bien où puisent les racines de l'anti-libéralisme français : jusqu'à renier 1789. C'est pour moi très choquant. La passion de l'égalité dévore tout, y compris les idéaux des Lumières, de la Révolution, ... J'en frémis.

n°22233175
luckynick
esclave de chat
Posté le 15-04-2010 à 12:51:42  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Tu ne sais pas lire : c'est gênant, quand même.
 
Où ai-je dit qu'on justifiait une activité économique par l'emploi ?
 
Une activité ne se justifie que parce que deux personnes le veulent : le client et le fournisseur. Si les deux se mettent d'accord sur un prix et un produit, la transaction se fait et l'activité existe car jugée utile par un client qui accepte d'en payer le prix. Si on ne trouve aucun client, l'activité est inutile. C'est l'application de la liberté. Je crée un journal : je n'ai pas assez de fric pour payer les journalistes ? je trouve un annonceur qui veut bien me filer de l'argent en échange d'une annonce dans mon journal ? je prends. car sans lui, mon journal n'existerait pas. Pas de considération d'emploi, dans mon exemple. Juste deux personnes (le créateur du journal et l'annonceur) qui ont avantage mutuel à travailler l'un avec l'autre. Il se trouve que j'organise des événements pour le compte d'une association culturelle : je suis bien content de trouver parfois des commerçants du quartier comme annonceurs publicitaires. Sans eux, l'événement n'aurait pas lieu.


 
selon le seul critère que tu démontre ici, le critère économique, autrement dit en réduisant lêtre humain à un homo economicus
 

limonaire a écrit :


Bref, tu dis n'importe quoi : mais toi, tu en as le droit ici, visiblement. Tout le monde n'est pas à égalité visà-vis de la modération de ce forum.


 
ouin ouin vilains modérateurs bouhouhou :o


---------------
In girum imus nocte et consumimur igni (hommage à loosha)
n°22233178
poilagratt​er
Posté le 15-04-2010 à 12:52:05  profilanswer
 

python a écrit :


 
Impossible à réaliser techniquement.  Le coût des fonctionnaires dépasseraient la VA produite par le privé.  
 
La VA produite par le privé doit être supérieure à la VA produite par le secteur public.  La VA du secteur public c'est de la VA existante qu'on échange de mains.  
 
Ainsi je fais la job de 2 fonctionnaires à temps plein et je me la ferme ma gueule car il n'y a pas de budget pour augmenter le nombre de fonctionnaires


Sauf que tu raisonnes dans le système actuel, alors évidement...
 
Moi j'imagines un système publique totalement différent, financièrement autonome du privé, (le privé ne finance pas le public, le public s'autofinance)
dont j'ai déja parlé dans ce topic,  
qui mériterait au moins d'etre analysé, ne serait ce que pour faire évoluer le système actuel.

Message cité 1 fois
Message édité par poilagratter le 15-04-2010 à 12:56:05

---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°22233181
FranceDenB​as
1 dépense = 1 socialiss' :o
Posté le 15-04-2010 à 12:52:41  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Ce sont les révolutionnaires de 1789, qui ont jeté les bases du monde moderne : liberté, émancipation et autonomie de l'individu, etc. Remettre en cause la DDH de 1789 est possible : mais tu n'appartiens plus alors au camp de la liberté et des Lumières.  


 
Faut pas oublier le contexte :
 
DDHC 1789 : homme et citoyen libre mais subordonné à l'Etat de même pour le DDH 1948 (ici les nations).
 
Libéralisme : liberté individuelle et responsabilité vis-à-vis d'autrui.
 

limonaire a écrit :


 
On voit bien où puisent les racines de l'anti-libéralisme français : jusqu'à renier 1789. C'est pour moi très choquant. La passion de l'égalité dévore tout, y compris les idéaux des Lumières, de la Révolution, ... J'en frémis.


 
Voilà être contre les dérives du système actuel = être un méchant collectiviste égalitariste. :sleep:
 
Edit : anti-libéralisme économique à la française

Message cité 1 fois
Message édité par FranceDenBas le 15-04-2010 à 12:55:10

---------------
"Il a inventé le bougisme : je bouge donc je suis" :sol: - Dupont-Aignan à propos de Son Altesse Sérénissime Sarkal 1er. Merci Handsome Devil et Meriadeck.
n°22233202
poilagratt​er
Posté le 15-04-2010 à 12:55:29  profilanswer
 

FranceDenBas a écrit :


 
Faut pas oublier le contexte :
 
DDHC 1789 : homme et citoyen libre mais subordonné à l'Etat de même pour le DDH 1948 (ici les nations).
 
Libéralisme : liberté individuelle et responsabilité vis-à-vis d'autrui.
 


 

FranceDenBas a écrit :


 
Voilà être contre les dérives du système actuel = être un méchant collectiviste égalitariste. :sleep:


Bah oui, à défaut de convaincre, faut bien faire peur avec l'ennemi!


---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°22233217
FranceDenB​as
1 dépense = 1 socialiss' :o
Posté le 15-04-2010 à 12:57:12  profilanswer
 

luckynick a écrit :


...
ouin ouin vilains modérateurs bouhouhou :o


 
C'est bien connu que les modos sont de vils procureurs staliniens vis-à-vis des idées saines mais juges rouges laxistes vis-à-vis des dérives de leur propre camp. [:frederic lefebvre]


Message édité par FranceDenBas le 15-04-2010 à 12:57:54

---------------
"Il a inventé le bougisme : je bouge donc je suis" :sol: - Dupont-Aignan à propos de Son Altesse Sérénissime Sarkal 1er. Merci Handsome Devil et Meriadeck.
n°22233220
luckynick
esclave de chat
Posté le 15-04-2010 à 12:57:23  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
On voit bien où puisent les racines de l'anti-libéralisme français : jusqu'à renier 1789. C'est pour moi très choquant. La passion de l'égalité dévore tout, y compris les idéaux des Lumières, de la Révolution, ... J'en frémis.


 
 
tu déforme mes propos, mais le fait est que la ddh de 1789 n'a pas changé tant que ça la société humaine. Quand à la révolution en question, il s'agit effectivement d'une révolution bourgeoise visant à abolir les privilèges de certains acteurs de l'ancien régime (nobles, clergé, roi), c'est un fait avéré, nombre d'étude sur le sujet le prouve. D'ailleurs les grands noms de la révoltuion française n'étaient pas spécialement pauvres.


---------------
In girum imus nocte et consumimur igni (hommage à loosha)
n°22233236
python
Posté le 15-04-2010 à 12:59:26  profilanswer
 

poilagratter a écrit :


Sauf que tu raisonnes dans le système actuel, alors évidement...
 
Moi j'imagines un système publique totalement différent, financièrement autonome du privé, (le privé ne finance pas le public, le public s'autofinance)
dont j'ai déja parlé dans ce topic,


 
[:gnub]  
Où il se trouve cet argent d'autofinancement?
 
l'argent ne pousse pas dans les arbres.  C'est une monnaie d'échange.  Sans échange pas d'activité économique.

n°22233256
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 15-04-2010 à 13:01:23  profilanswer
 

dante2002 a écrit :

 


Je ne suis pas d'accord avec toi, mais je suis vraiment content de te lire, c'est un plaisir  :hello:

 

Pour la problématique des "domestiques", as tu déjà lu les pubs des agences de placement de femme de ménage?
"Vous voulez du temps pour vos enfants? Déchargez vous du temps en prenant quelqu'un pour faire les taches dégradantes..."

 

Hormis le fait de considérer qu'il n'y a que les "riches" qui méritent d'avoir du temps avec leurs enfants, je trouve le raisonnement induit par la communication assez puant...

 

1- C'est un échange libre : si une femme trouve dégradant de s'occuper des enfants des autres, elle ne postule pas pour l'emploi.
2- Quand tu vas à la cantine au lieu de faire la cuisine toi-même (parce que manque de temps par exemple), tu confies la fonction de t'alimenter à quelqu'un d'autre : est-ce dégradant ? de même quand tu vas acheter des plats surgelés au supermarché, ou quand tu vas au restaurant
3- quand des parents confient leurs enfants à l'école, que font-ils pour certains sinon utiliser une garderie gratuite ?

 

Bref, tu remets en cause en fait le processus de division du travail, qui fait qu'on se spécialise dans une tâche qu'on sait bien faire et pour laquelle on tire un revenu. En échange de quoi, on achète tout le reste, qu'on fait moins bien, ou qu'on n'a plus le temps de faire. Les derniers grands postes touchés par la division du travail sont l'alimentation et l'éducation des enfants (garderie, école, soutien scolaire). Auparavant, on cuisinait chez soi : on rentrait chez soi à midi ou on apportait sa gamelle à l'usine. On n'avait ni les moyens d'acheter des plats tout faits. Aujourd'hui, qui cuisine encore à partir de produits non transformés : cela se réduit en peau de chagrin. Cela s'explique par les gains de productivité permis par la division du travail. Si je gagne 1 euro de l'heure, j'ai intérêt à faire la cuisine chez moi : acheter un plat tout fait ou aller à la cantine, c'est trop cher. Si je gagne 15 euros de l'heure, je peux en travaillant une heure de plus gagner 15 euros, ce qui me permet d'acheter ma nourriture chez un "spécialiste", qui s'est spécialisée dans cette tâche (la cantine, le fabricant de plats surgelés, le restaurant). Il en est de même pour l'éducation des enfants. Plus le revenu augmente du fait des gains de productivité, plus on a intérêt à externaliser des tâches en les confiant au marché (çàd à d'autres spécialistes), et moins on a intérêt à tout faire soi même. Ce faisant on accroît la spécialisation de chacun, la division du travail s'intensifie, d'où de nouveaux gains de productivité, qui permettent de nouveaux gains en termes de revenus et de niveau de vie, entraînant de nouvelles "externalisations" d'activité...

 



Message édité par limonaire le 15-04-2010 à 13:24:59
n°22233266
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 15-04-2010 à 13:02:45  profilanswer
 

python a écrit :


 
 
La pub est mauvaise quand elle finit par jouer sur le subconscient des gens.  
 
La pub la plus mauvaise est bien celle du foot.  Un trop grand nombre de supporters avec un prix trop élevé, cela entraîne une dérive, le footballeur est payé des millions


 
Pour l'impact sur le subconscient, c'est sans doute vrai : je en suis donc pas contre une réglementation, mais pour ce motif là seulement, la publicité diminuant le libre arbitre des gens, en affectant l'autonomie de leur volonté.
 
 

n°22233280
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 15-04-2010 à 13:04:56  profilanswer
 

luckynick a écrit :


 
Sauf que dans les faits ce sont les CA qui décident des rémunérations dans les entreprises du cac et comme dans ces entreprises c'est le principe de la barbichette (via les jetons de présence, qu'on devrait renommer jetons de complaisance imho) on se retrouve avec une bande de larrons qui s'augmentent leur revenus (salaires bonus, ect..) joyeusement entre copains.


 
Dans ce cas les actionnaires font mal leur boulot.  

n°22233336
Profil sup​primé
Posté le 15-04-2010 à 13:12:30  answer
 

je viens de me faire traiter de grosse merde par un certain bouriquet en MP
tout ça pacque j'ai "osé" dire que je faisais du forex  :o  
 
il avait semble t'il besoin d'un gourou et trouvait mes discours anti capitaliste réconfortant pour l'humanité qu'il juge décadente.
je l'ai déçu par mes activités lucratives.
 
bine sur après m'avoir bien assaisonné d'insultes en tout genre, il a eu le courage de me mettre en ignore list.
 
respect bourriquet  :jap:  
 
/HS

n°22233364
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 15-04-2010 à 13:15:29  profilanswer
 

luckynick a écrit :


 
selon le seul critère que tu démontre ici, le critère économique, autrement dit en réduisant lêtre humain à un homo economicus
 


 

luckynick a écrit :


 
ouin ouin vilains modérateurs bouhouhou :o


 
Non, je ne réduis pas l'homme à l'activité économique ! C'est dur de se faire comprendre, ici.
 
Un bénévole qui veut travailler gratuitement pour une association le fait librement : où est le problème ? chacun décide de ce qui est inutile ! Pour moi le PSG est inutile, comme TF1, le journal Minute, les concerts de Lorie, le beurre doux, l bière sans alcool : je ne leur filerai jamais un centime. En revanche, la Croix-Rouge me semble utile : je lui file de l'argent. De même l'association dont je m'occupe me semble utile : je bosse pour elle gratuitement. Bref, c'est à chacun de définir ce qui est utile ou non. Dans une société de liberté, les gens ne monnayent pas tout, c'est l'évidence. Il faut vraiment avoir une vision du libéralisme totalement hémiplégique pour considérer que libéralisme passe uniquement par échange marchand. Le libéralisme est compatible avec le don, le bénévolat, les coopératives, les mutuelles, les syndicats, le monde associatif, la gratuité, pour peu ce soit des échanges libres, volontaires, non contraints. Est-ce si compliqué à comprendre ?
 
Bref, il faudrait un peu se documenter sur le libéralisme avant que de le critiquer. Beaucoup ici le fantasment et en ont une représentation fort éloignée de ce qu'il est réellement.

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