Allez hop, deux nouveaux trip reports faisant partie de ma dernière grande rotation !
Vol NZ 41
Date 21/05/10
Routage PPT-AKL
Appareil B767-300/ZK-NCL
Place 34F
1. Pourquoi ce choix de compagnie ?
Une des seules compagnies à faire la rotation PPT-AKL (avec Air Tahiti Nui – TN, en partage de code).
J’ai voulu essayer une nouvelle compagnie, ayant déjà voyagé avec TN auparavant.
2. À l’aéroport d’origine
2.1 Enregistrement – professionnalisme, temps d’attente, prise en compte des requêtes
Le vol était prévu à 02h50 – un des pires horaires. Mes parents ayant la chance d’habiter à 5 minutes de l’aéroport, j’ai pu arriver juste avant l’HLE (à 1h45). Jackpot, tout le monde était déjà enregistré et je suis donc passé en deux minutes. Agent d’enregistrement tout juste cordial, mais rapide. L’aéroport de Faa’a est vraiment désert à cette heure-ci.
2.2 Passage immigration/sécurité – professionnalisme, jusqu’auboutisme
Passage à la PAF express, encore pire au niveau rayons X, les opérateurs n’assistaient même pas au scan sur leur écran. Heure tardive ? Toujours est-il qu’il m’a été possible d’accéder à la porte d’embarquement en environ trois minutes, mon record jusqu’à présent !
2.3 Expérience aéroport/embarquement – services disponibles, efficacité de l’embarquement
La nouvelle salle d’embarquement de PPT est assez stylée (photos jointes) même si les sièges font un peu pâle figure. Sa taille est proportionnelle au trafic reçu à Tahiti, c'est-à-dire assez limitée. Une demi-douzaine de portes d’embarquement, sans jetées. Un petit magasin hors taxe et un restaurant/bar sont disponibles (avec une belle terrasse en plein air, cf. photo).
L’embarquement s’est effectué de manière assez rapide, en moins de dix minutes la totalité des passagers avait embarqué.
3. À bord
3.1 Cabine – état, configuration, impressions générales, taux de remplissage, IFE, segmentation
Une rapide vérification sur SeatCounter m’a indiqué que l’appareil était quasiment plein (4 places restantes en Y). Impression confirmée lors de l’embarquement, aucune place de libre (un grand groupe d’une quarantaine de gamins était de la partie). L’appareil était un 767-300 d’une quinzaine d’année mais disposant d’une cabine remaniée ainsi que de winglets (à l’origine dévelopés pour le 767-400 qui n’a jamais connu de succès). Ce fut ma première expérience sur un 767 et j’ai été étonné par la taille de la cabine. En effet, le 767, bien qu’étant un widebody, possède un fuselage assez étroit (plus qu’un A300/310/330/340). Par conséquent, la cabine est configurée en 2-3-2 en économie, ce qui est assez inédit. J’ai aussi été étonné par la sensation d’espace dans la cabine (coffres à bagage façon 777).
Niveau IFE, celui-ci est basé sur la même plateforme que celui du 737-800 de Qantas que j’ai testé à l’aller (je pense que Knox pourra nous en dire plus avec des photos). Au menu, AVOD, écran 16/9, télécommande frontale et GUI extrêmement plaisant et efficace (bien qu’un peu lent). Une bonne cinquantaine de films et plus de 250 CD. Des radios et documentaires sur la Nouvelle-Zélande étaient également disponibles. Le test du rembobinage de film a été moyennement concluant (des saccades, pas d’appréciation réelle de la position de la scène). J’ai été bluffé par le menu du plan de vol. En plus des habituelles visualisations en 3D, ils nous reproduisaient carrément cinq instruments mis à jour en temps réel : altimètre, variomètre, mesure du vent, cap, vitesse. Incroyable ! Aucun lag et ça semblait être fidèle !
3.2 Professionnalisme de l’équipage – accueil, service, annonces, cordialité, réponse aux requêtes
L’accueil s’est effectué de manière très satisfaisante. Cerise sur le gâteau, du fait de ses deux couloirs et du nombre limité de places, l’embarquement s’est terminé très rapidement (la porte a été fermée au bout d’un quart d’heure environ). Les annonces étaient très professionnelles et claires, de la même trempe que Qantas en fait.
Même remarque que pour BA à l’aller, les F/A étaient plutôt âgés (mais moins que chez BA
) et j’ai constaté qu’ils possédaient une certaine expérience. Accent bizarre quand même 
3.3 Repas – temps de service, quantité, qualité, extras dans les galleys
Peu après l’embarquement, un verre d’eau citronnée ( ?) a été servi puis des petits déjeuners. Au choix, pancakes ou œufs brouillés. On va éviter les glucides, donc second choix pour moi. Pas mauvais, le plateau était composé d’une saucisse+flageollets+œufs brouillés, d’un jus d’orange, d’un yaourt et d’un muffin.
Le service a été relativement lent, les petits déjeuners ont bien mis une heure à arriver alors que l’annonce avait déjà été effectuée. Dans les galleys, des boissons et des sandwiches dispos.
3.4 Pendant le vol
Pas grand-chose à signaler, le vol a duré un peu moins de six heures. Services d’eau réguliers et distribution d’en-cas.
3.5 Fin de vol et débarquement
Rallumage une demi-heure avant atterrissage, pas de circuit compliqué, nous étions quasiment directement positionnés sur la piste en service d’AKL en provenance de PPT. La descente a été rapide et l’atterrissage sans accroc, bien qu’un peu dur.
4. À l’aéroport de destination
4.1 Passage immigration/sécurité (le cas échéant) – professionnalisme, jusqu’auboutisme
Même expérience que le TR précédent.
4.2 Expérience aéroport – services disponibles, agencement, séparation des flux, attente bagages
Même expérience que le TR précédent.
5. Conclusion
Les + : Service bien, IFE très bien
Les – : Nourriture pourrait être meilleure, horaire de départ pas terrible
Revolerez-vous avec cette compagnie ? Oui
Vol QF 114
Date 22/05/10
Routage AKL-SYD
Appareil B734/ZK-JTQ
Place 10B
1. Pourquoi ce choix de compagnie ?
Fait partie du choix de billet groupé choisi à l’aller (prix plus intéressant avec une escale, dans mon cas SIN-SYD-AKL plutôt que SIN-AKL sur SQ ou KUL-AKL sur MH).
2. À l’aéroport d’origine
2.1 Enregistrement – professionnalisme, temps d’attente, prise en compte des requêtes
J’ai pu vérifier l’ouverture de l’enregistrement sur le site de l’aéroport. Les comptoirs Qantas sont banalisés (environ une dizaine de comptoirs d’enregistrement). Lorsque je suis arrivé, la queue était assez longue (environ 20 minutes). Cependant, après un peu moins de dix minutes, un agent m’a fait passer en priorité bien qu’il restait malgré tout une certaine marge (presqu’une heure avant l’HLE). Bon point ! J’ai eu mes deux cartes d’embarquement (AKL-SYD et SYD-SIN) avec les places que j’avais réservées sur leur site (attention, possible uniquement à partir d’une semaine avant la date du vol).
2.2 Passage immigration/sécurité – professionnalisme, jusqu’auboutisme
La NZ et l’Australie sont généralement assez costauds à ce niveau. L’immigration s’est passée sans souci (très cordiaux), mais la carte de débarquement est tamponnée par trois personnes différentes : l’agent d’immigration, les agents de vérification des risques de biosécurité et les agents des machines à rayons X. Ouf !
Environ une vingtaine de minutes pour arriver en salle d’embarquement.
2.3 Expérience aéroport/embarquement – services disponibles, efficacité de l’embarquement
L’aéroport d’Auckland est assez agréable, ni trop grand, ni trop petit, avec une partie récemment construite ou rénovée pour accueillir des A380. Pas mal de magasins de disponibles hors et en zone réservée. Le gros plus de cet aéroport est la belle vue sur les baies de stationnement avion. J’ai donc pu prendre de super photos !
L’embarquement s’est bien passé, appel dans l’ordre habituel (business, rangées du fond, rangée du début).
3. À bord
3.1 Cabine – état, configuration, impressions générales, taux de remplissage, IFE, segmentation
Surprise, je pensais retomber sur un 738 comme à l’aller, mais il reste malgré tout de vieux 734 à la flotte. Pas de PTV, cabine typiquement 737 vieillotte (plastiques jaunis, hublots quasiment rectangulaires, interrupteurs façon années 60…). Ce n’était pas tellement glamour ! Pas de souci de bruit, je dirais que le niveau sonore est quasiment le même entre 737 jurassiques et 737 NG. L’avion était très plein. La cabine était divisée en deux classes.
3.2 Professionnalisme de l’équipage – accueil, service, annonces, cordialité, réponse aux requêtes
Comme d’habitude, bon accueil à l’anglo-saxonne avec questions rhétoriques à la « hello how are you today ? ». Ca reste toujours agréable !
3.3 Repas – temps de service, quantité, qualité, extras dans les galleys
Choix entre fricassée de poulet avec nouilles et bœuf avec purée et petits pois (mon choix). Accompagnement classique, salade avec sauce citronnée, bonbon, glace, pain, beurre.
3.4 Pendant le vol
RAS
3.5 Fin de vol et débarquement
Pas mal de turbulences vers les 5000 pieds. Atterrissage assez dur, l’arrondi était un peu tardif. On a ensuite taxié pendant une bonne dizaine de minutes avant de rejoindre l’aérogare internationale de l’aéroport de Sydney Kingford Smith. Je me suis alors dirigé vers la file de transfert.
4. À l’aéroport de destination
4.1 Passage immigration/sécurité (le cas échéant) – professionnalisme, jusqu’auboutisme
Même expérience que le TR précédent à SYD – agents très très tatillons, mais en étant réglo et en faisant les bons gestes, on passe rapidement.
4.2 Expérience aéroport – services disponibles, agencement, séparation des flux, attente bagages
Mon escale était d’environ deux heures, ce qui m’a laissé un peu de temps pour visiter l’aéroport. Enormément de commerces (luxe, duty free) et restaurants. La numérotation des portes d’embarquement est un peu bizarre aussi.
Comme à AKL, cet aéroport dispose de superbes baies vitrées sur les parkings, ce qui m’a permis de shooter de belles machines encore une fois (le 3ème A380 de Qantas était garé).
5. Conclusion
Les + : Service bien, personnel aimable
Les – : Il serait temps de retirer les 734 jurassiques
Revolerez-vous avec cette compagnie ? Oui
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« Franchement si j'étais toi, je... – T'es moi ? – Nan. – Bon bah tu fermes ta gueule alors. »