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Auteur Sujet :

[Topic Unique] Financement du système des retraites par répartition

n°23360165
doriany
Posté le 20-07-2010 à 14:02:03  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

spartak01 a écrit :


Chomage, précarité... Tu verrais pas comme un lien entre tout ça ? Le chômage de masse, apparu à la fin des années 70, a permis au patronat de peser sur les salaires (le fameux argument "si t'es pas content, y'en a 10 qui attendent..." ), de se gaver de subventions et exonérations de cotisations sociales,

 
spartak01 a écrit :


La prétendue réforme des retraites, en maintenant les plus vieux sur le marché du travail (et non au travail puisque les patrons en veulent pas...) va permettre de continuer à peser toujours plus sur les salires, de créer de nouvelles formes d'emplois toujours plus précaires et avec des salaires toujours plus serrés. Et comme les cotisations sociales sont issus des salaires, on se prépare au prochain trou de la sécu, de la retraite... :sarcastic:

 


Le complot du patronat français qui augmente le chômage pour peser à la baisse sur les salaires :lol: (on se demande d'ailleurs pourquoi le patronat des autres pays ne nous a pas volé cette merveilleuse idée :lol:),

 

Plus sérieusement, ce qui est surtout bon pour les entreprises et donc le patronat c'est une croissance forte, ce qui a peu de chance de se produire avec un taux de chômage élevé. L'économie ne devrait pas se concevoir comme un ensemble de clans dressés contre les autres, chacun défendant son intérêt, mais comme une chaîne. Chaque fois qu'une catégorie de personne s'appauvrit, la croissance recule et le reste de la population en fait les frais, riches, classes moyennes et pauvres.

 

Par contre, augmenter le coût de l'embauche et du licenciement, ce n'est pas franchement une mesure très incitative pour créer de l'emploi (ce qui ne veut pas dire que le contraire soit une condition suffisante, je le conçois).

 


spartak01 a écrit :


d'avoir des Bac +5 pour un SMIC (explosion du nombre de SMICards qui de salaire minimum devient salaire moyen...)

 

Il ne te serait pas venu à l'idée que certains diplômes ne correspondaient plus aux besoins du marché ? Je n'ai qu'un bac+2 mais je gagne largement plus que le SMIC (même si par rapport aux USA ou au Canada, mon salaire est très nettement inférieur et le coût de mon logement nettement supérieur. Intéressant pour des pays "libéraux qui exploitent les travailleurs", soit dit en passant, à ce tarif là je veux bien me faire exploiter jusqu'à plus soif par le libéralisme  :lol:  :lol:  :lol:  )

Message cité 1 fois
Message édité par doriany le 20-07-2010 à 18:28:49
mood
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Posté le 20-07-2010 à 14:02:03  profilanswer
 

n°23363696
starwaste
WYSIWYG
Posté le 20-07-2010 à 18:31:10  profilanswer
 

Bah c'est surtout qu'au lieu d'embaucher les Bac +5 comme prévu ou de les garder 2ans au lieu du coup par coup 6 mois bin on se retrouve avec beaucoup de demande et peu d'offres.
 
Pour un poste d'assistant de merde dans une région complètement pourrie dans mon domaine 150-200 candidats (dans le tas surement un paquet de bac+5 divers et variés toutes expériences etc etc en gros un bazar complet).
 
J'ai d'ailleurs été surpris de ne même pas passer l'étape de la convoc a l'entretien ( ;) je correspondait exactement aux besoins sur le papier :p ) j'étais choqué mais pas forcément intéresse par ce poste.
 
 Le genre de région qui pleurait 4 ans avant dans les journaux locaux ou spécialisés de la désaffection des nouveaux diplômés.
 
Même chose au sein de PME des ingés et docteurs de grandes écoles ENS etc etc pour des postes a 1,5k net mois : Franchement est ce que c'est rentable ? Vaut il pas mieux se faire 2k€ voir 1,2k€ mais dans un boulot sans stress et prise de tête ?
 
Les retraités devront bien payer un jour les conséquences du marché : Que les retraites soient indexées sur les fluctuations et l'état de santé économique sur 2 / 3 ans ça les remettrai aussi dans la réalité de la vie.
En temps prospère les indemnités sont relevées en temps de crise elles sont baissées : L'argent va dans les mesures pour relancer l'emploi... Solidarité en somme.
 
Qu'ils comprennent que sans les actifs y a pas de retraites. Et qu'il faut une politique d'embauche de la part des entreprises.
 
 


---------------
Vaincre ou Périr Être aussi exigent envers soi qu'envers les autres Socialo economico méritocrate républicain en devenir La plupart des gens veulent survivre ou vivre : Moi je veux bien vivre
n°23363971
doriany
Posté le 20-07-2010 à 18:54:45  profilanswer
 

Le problème de beaucoup d'enterprises françaises c'est qu'elles sont trop court-termistes et ultra prudentes. Elles veulent des tonnes de garanties, des compétences hors du commun, une expérience venu du fond des âges (tout en étant pas trop vieux évidemment) pour des boulots que le premier gland venu pourrait faire. Par contre, dès qu'elles tiennent la perle rare, elles essayent de tondre au maximum la laine sur le dos dudit mouton, comme si elles voulaient en tirer le maximum avant la prochaine mesure anti-entreprise et destructrice d'emploi que leur pondrait le gouvernement du moment lors d'une nouvelle poussée de fièvre socialisante.

 

Après je sais pas si c'est simplement de la bêtise ou une réaction à la politique des gouvernements qui se succèdent depuis 35 ans, mais c'est très différent dans d'autres pays.

 

EDIT : Ou alors peut-être qu'en France on est plus con qu'ailleurs...


Message édité par doriany le 20-07-2010 à 18:59:08
n°23363998
Black_Jack
Bo_Jack
Posté le 20-07-2010 à 18:56:57  profilanswer
 

On a clairement un tissu privé pourrave.


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Horse_man
n°23370285
doriany
Posté le 21-07-2010 à 12:04:41  profilanswer
 

Pour relancer la discussion, ne pourrait-on pas avoir un système par capitalisation géré par l'état ? Ce qui permettrait d'offrir les avantages d'un système par capitalisation (chacun touche ce qu'il a payé) sans les risques d'une entreprise privée dont on ne peut pas garantir la survie à long terme.

Message cité 2 fois
Message édité par doriany le 21-07-2010 à 12:05:05
n°23370668
Betcour
Building better worlds
Posté le 21-07-2010 à 12:35:47  profilanswer
 

doriany a écrit :

Pour relancer la discussion, ne pourrait-on pas avoir un système par capitalisation géré par l'état ? Ce qui permettrait d'offrir les avantages d'un système par capitalisation (chacun touche ce qu'il a payé) sans les risques d'une entreprise privée dont on ne peut pas garantir la survie à long terme.


C'est déjà partiellement le cas avec le fond des retraites et certaines caisses font aussi de la capitalisations pour amortir le choc démographique.
 
Mais la capitalisation fallait la commencer quand les baby-boomers ont démarré leur activité... en 1965, pas quand ils prennent leur retraite en masse en 2010.


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°23371788
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 21-07-2010 à 14:11:09  profilanswer
 

doriany a écrit :

Pour relancer la discussion, ne pourrait-on pas avoir un système par capitalisation géré par l'état ? Ce qui permettrait d'offrir les avantages d'un système par capitalisation (chacun touche ce qu'il a payé) sans les risques d'une entreprise privée dont on ne peut pas garantir la survie à long terme.


 
L'argent capitalisé serait investi où en fait ?


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°23371792
vapeur_coc​honne
Stig de Loisir
Posté le 21-07-2010 à 14:11:33  profilanswer
 

en bourse, évidement


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marilou repose sous la neige
n°23372090
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 21-07-2010 à 14:26:39  profilanswer
 

Betcour a écrit :

Mais la capitalisation fallait la commencer quand les baby-boomers ont démarré leur activité...


 
Finalement, tes propositions ne cherchent pas à financer une retraite par répartition mais simplement à changer de système (migrer d'un système par répartition vers un système par capitalisation). Tu aurais dû le dire tout de suite, ça aurait éviter de perdre du temps...


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°23372101
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 21-07-2010 à 14:27:18  profilanswer
 

vapeur_cochonne a écrit :

en bourse, évidement


 
Sur des entreprises privées dont on ne peut pas garantir la survie à long terme ?  [:pseudoman]


Message édité par W0r1dIndu5tri35 le 21-07-2010 à 14:27:50

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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
mood
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Posté le 21-07-2010 à 14:27:18  profilanswer
 

n°23372254
Betcour
Building better worlds
Posté le 21-07-2010 à 14:35:52  profilanswer
 

vapeur_cochonne a écrit :

en bourse, évidement


Les retraites par capitalisation investies à 100% en bourse c'est un mythe hein (le truc qu'on raconte aux français pour leur faire peur  [:alph-one] ), en pratique c'est très largement investi en obligations et en particulier dans des emprunts d'états, dans de l'immobilier et seulement une partie en bourse.


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"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°23372266
Betcour
Building better worlds
Posté le 21-07-2010 à 14:36:31  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :

Finalement, tes propositions ne cherchent pas à financer une retraite par répartition mais simplement à changer de système (migrer d'un système par répartition vers un système par capitalisation). Tu aurais dû le dire tout de suite, ça aurait éviter de perdre du temps...


Continue à me prêter des propos et idées que je n'ai pas, j'ai toujours rêvé d'avoir une double personnalité  [:petrus75]  


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"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°23372687
vapeur_coc​honne
Stig de Loisir
Posté le 21-07-2010 à 15:01:39  profilanswer
 

Betcour a écrit :


Les retraites par capitalisation investies à 100% en bourse c'est un mythe hein (le truc qu'on raconte aux français pour leur faire peur  [:alph-one] ), en pratique c'est très largement investi en obligations et en particulier dans des emprunts d'états, dans de l'immobilier et seulement une partie en bourse.


oblig ou action spareil  
 
dans le monde de l'argent, des placements a 40 ans sans risque sur des livrets A, ça n'existe pas  
au dela des 6 chiffres a placer, la bourse c'est l'évidence


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marilou repose sous la neige
n°23373117
Betcour
Building better worlds
Posté le 21-07-2010 à 15:30:28  profilanswer
 

vapeur_cochonne a écrit :

oblig ou action spareil


Pas vraiment non, les obligations tu peux les porter à échéance et tu supprimes tout risque de fluctuation (sauf faillite évidemment, ce qui est rare avec les états).
 
Tu peux comparer ça aux fonds Euro des assureurs : c'est massivement investis en obligations avec une part minoritaire d'actions et d'immobiliers, ça sert du 4-5% annuel de rendement et c'est assez peu risqué et volatile pour que l'assureur s'engage à ce que ça ne baisse jamais.
 
Y'a fondamentalement pas de différence de risque entre investir dans des obligations d'état et cotiser à une retraite par répartition : dans les deux cas tu dépends de la solvabilité de l'état.


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°23373723
Camelot2
Posté le 21-07-2010 à 16:05:30  profilanswer
 

Betcour a écrit :


Continue à me prêter des propos et idées que je n'ai pas, j'ai toujours rêvé d'avoir une double personnalité  [:petrus75]  


 
Ne t'étonne pas...Notre ami commun considère qu'on est soit pour le système par capitalisation, soit pour le système par répartition. On est soit gentil et solidaire, soit méchant et actionnaire. (Ca rime  :o )
 

vapeur_cochonne a écrit :


oblig ou action spareil  
 


 
[:haha]
 
Non, ce n'est pas pareil.
 

n°23376271
doriany
Posté le 21-07-2010 à 19:22:27  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


 
L'argent capitalisé serait investi où en fait ?


 
heu je vais peut-être dire une grosse bêtise, mais pourquoi on ne pourrait pas le placer dans des matières premières sûres et inaltérables, comme de l'or par exemple ?

n°23376348
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 21-07-2010 à 19:30:21  profilanswer
 

doriany a écrit :

heu je vais peut-être dire une grosse bêtise, mais pourquoi on ne pourrait pas le placer dans des matières premières sûres et inaltérables, comme de l'or par exemple ?


 
Peut-être parce que c'est un marché fluctuant. Qu'es-ce qui ne te plaît pas dans un système par répartition et qu'un système par capitalisation réglerait ?


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°23376608
chrissud
Posté le 21-07-2010 à 20:02:38  profilanswer
 

vapeur_cochonne a écrit :


oblig ou action spareil  
 
dans le monde de l'argent, des placements a 40 ans sans risque sur des livrets A, ça n'existe pas  
au dela des 6 chiffres a placer, la bourse c'est l'évidence


 
 
Je rigole !  :lol:  
 
l'argent du livret A est placé en bourse.
Additionnant une rémunération de l'épargnant et la rémunération de la banque qui gère le livret  le total des 2 ferait un taux excessif pour le but recherche le financement de logement sociaux.
 
au moins tu auras appris quelques choses aujourd'hui

Message cité 1 fois
Message édité par chrissud le 21-07-2010 à 20:04:30
n°23376708
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 21-07-2010 à 20:12:56  profilanswer
 

chrissud a écrit :

l'argent du livret A est placé en bourse.


 
Avant la réforme de l'UMP à propos de la libéralisation du Livret A, l'argent était collecté par La Poste, le Crédit Mutuel et la Caisse d'Epargne et servait à plus de 95% à financer les logements sociaux.
 
Depuis la réforme de l'UMP, seul 70% est attribué au financement des logements sociaux, le reste étant au bon vouloir de chaque banque.
 
Donc ce n'est pas l'argent du Livret A qui est placé en Bourse mais plutôt 30% de l'argent du Livret A peut être placé en Bourse.


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°23376961
chrissud
Posté le 21-07-2010 à 20:32:29  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


 
Avant la réforme de l'UMP à propos de la libéralisation du Livret A, l'argent était collecté par La Poste, le Crédit Mutuel et la Caisse d'Epargne et servait à plus de 95% à financer les logements sociaux.
 
Depuis la réforme de l'UMP, seul 70% est attribué au financement des logements sociaux, le reste étant au bon vouloir de chaque banque.
 
Donc ce n'est pas l'argent du Livret A qui est placé en Bourse mais plutôt 30% de l'argent du Livret A peut être placé en Bourse.


 
Non c'est faux, l'argent du livret A, placé en bourse date depuis longtemps, gouvernement de gauche ou de droite.
 

Citation :

Fin 2007, le portefeuille de 114 Md€ se décomposait ainsi :
 
    * Actions : 11 Md€
    * Obligations : 67 Md€
 
    dont :
    Inflation (OATi) : 20 Md€
    Taux fixe > 5 ans : 8 Md€
    Taux fixe de 2 à 5 ans : 10 Md€
    Taux fixes de 6 mois à 2 ans : 29 Md€
 
    * Court terme et assimilé (Euribor 3 mois par exemple) : 36 Md€


 
 
De plus tu fais l'amalgame avec la centralisation, qui consiste à ce que 70% des sommes sont centralisées à la caisse des dépôts qui est chargé bien entendu de gérer, donc de faire les placements comme est indiqué ci-dessus en 2007.
 
Mais nous sommes hors sujet, fin du hors sujet.


Message édité par chrissud le 21-07-2010 à 20:36:20
n°23377136
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 21-07-2010 à 20:47:46  profilanswer
 

Tu viens de m'apprendre quelques chose :)
 
Tu as le lien de ce que tu viens de poster ? ça m'intéresse. Je ne savais pas que la Caisse des dépôts avaient le droit de placer en Obligations / Actions l'argent collecté des Livret A...


Message édité par W0r1dIndu5tri35 le 21-07-2010 à 21:12:09

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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°23377419
chrissud
Posté le 21-07-2010 à 21:09:33  profilanswer
 

Tu vas apprendre encore une nouvelle chose ce soir.
 
La cours des comptes a rien à voir avec les livrets A, de près comme de loin.
 
 

n°23377455
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 21-07-2010 à 21:12:27  profilanswer
 

Je viens d'éditer. Tu veux pas me donner le lien sinon ?


Message édité par W0r1dIndu5tri35 le 21-07-2010 à 21:12:41

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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°23378131
doriany
Posté le 21-07-2010 à 21:58:48  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


 
Peut-être parce que c'est un marché fluctuant. Qu'es-ce qui ne te plaît pas dans un système par répartition et qu'un système par capitalisation réglerait ?


 
Fluctuant sur le court terme non ? Et peut-être moins fluctuant que la proportion d'actifs inactifs ? (je n'en sais rien, je pose sincèrement la question)
 
Ce qui me gène avec la répartition ? Ben le fait que ça dépende de facteurs qu'on peut difficilement prévoir à long terme (rapport actifs/inactifs, qui dépend lui-même de la démographie, de l'état économique du pays etc...), + le fait qu'on soit sur la pente descendante (natalité insuffisante pour enrayer la baisse du rapport actifs/inactifs)

n°23378585
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 21-07-2010 à 22:29:58  profilanswer
 

Es-ce que vous voyez d'autres leviers d'interventions que ceux-ci ?
 
Principaux leviers d'interventions
 
- Assiette des cotisations,
- Compensation intégrale de l'État des exonérations de cotisations patronales,
- Niveau des cotisations des salariés,
- Niveau des cotisations du patronat,
- Niveau des pensions de retraite,
- Durée de cotisation,
- Age d'ouverture des droits du départ à la retraite,
- Age de la retraite à taux plein sans avoir atteint la durée de cotisations,
- Pondération de l'âge de départ et de la durée de cotisation en fonction de la pénibilité du travail.


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°23379701
doriany
Posté le 21-07-2010 à 23:50:15  profilanswer
 


 
Oui c'est plus prévisible mais le problème c'est qu'on ne la prévoit qu'à la baisse :D  
C'est comme si tu me disais : "On peut parfaitement prévoir que d'ici 20 ans, les pensions seront divisées par 2, donc comme c'est prévisible y a aucun soucis"  :pt1cable:  
 
 
 
Ah bon ? Comment ça ?

n°23379755
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 21-07-2010 à 23:56:09  profilanswer
 

doriany a écrit :

Ah bon ? Comment ça ?


 
A ton avis, qui produit de la richesse en France (et donc qui fait que les entreprises, les matières premières etc. ont de la valeur) ?


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°23379920
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 22-07-2010 à 00:15:33  profilanswer
 

doriany a écrit :

Et peut-être moins fluctuant que la proportion d'actifs inactifs ? (je n'en sais rien, je pose sincèrement la question)


 
C'est un faux problème. Tu ne prends pas en compte les gains de productivité.
 
2 actifs en 2020 produiront 1 fois et demi plus de richesse que 4 actifs en 1960. Bref, avec moins d'actifs on génère plus de richesse. Et heureusement, sinon, à quoi servirait le progrès ?
 
Je t'invite à lire cet article : http://alternatives-economiques.fr [...] retraites/


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°23380001
doriany
Posté le 22-07-2010 à 00:30:34  profilanswer
 

Bon je m'y colle mais comme il est tard et que j'ai pas beaucoup de temps, c'est à la grosse louche :
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :

Es-ce que vous voyez d'autres leviers d'interventions que ceux-ci ?
 
Principaux leviers d'interventions
 
- Assiette des cotisations,


Peu de marge de manoeuvre à mon avis, même si on descendait à 5% de chômeurs (ce qui est peu probable vu le passé de la France), ça ne représenterait que 5% d'actifs supplémentaires. A la louche ça me parait peu pour relever le rapport actifs/inactifs de manière significative.
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


- Compensation intégrale de l'État des exonérations de cotisations patronales,


 
Je dis peut-être une bétise mais si j'ai bien compris, on créera des déficits d'un côté pour en combler de l'autre. Oui je sais c'est pas les mêmes secteurs mais au final, c'est l'argent de la collectivité. Je peine à voir l'intérêt de ce genre de mesure.
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


- Niveau des cotisations des salariés,


 
Les salariés français ne sont pas très riches en moyenne, en plus d'être fortement imposés. la marge de manœuvre me parait étroite. Sans compter l'impact négatif sur la croissance.
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


- Niveau des cotisations du patronat,


 
En revanche les patrons sont plus riches, mais malheureusement beaucoup moins nombreux :lol:  
Plus sérieusement, faut voir également, mais impact probable sur l'emploi et la croissance, d'autant plus qu'on peut déjà exclure les patrons pauvres ou endettés jusqu'au cou. A mon avis on récupérera pas des 100 et des milles.
 
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


- Niveau des pensions de retraite,


 
Si on continue avec la répartition, vu le rapport actifs/inactifs qui diminue inexorablement, leur baisse semble inévitable
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


- Durée de cotisation,


 
Vu le taux de chômage passé un certain age, ça me parait douteux comme solution
 
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


- Pondération de l'âge de départ et de la durée de cotisation en fonction de la pénibilité du travail.


 
C'est pas déjà le cas ? Quoiqu'il en soit, ça ne résoudra pas les problèmes de financement.
 
 
Ma conclusion : La répartition c'est dépassé, la capitalisation c'est l'avenir  :sol:

n°23380022
doriany
Posté le 22-07-2010 à 00:34:28  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :

 

C'est un faux problème. Tu ne prends pas en compte les gains de productivité.

 

2 actifs en 2020 produiront 1 fois et demi plus de richesse que 4 actifs en 1960. Bref, avec moins d'actifs on génère plus de richesse. Et heureusement, sinon, à quoi servirait le progrès ?

 

Je t'invite à lire cet article : http://alternatives-economiques.fr [...] retraites/

 

Bon je laisse tomber pour l'or  :D mais par contre les gains de productivité sont compensés par la hausse du niveau de vie de la population, donc avec 1 actif on ne pourra pas faire vivre un pourcentage plus élevé de retraité en 2020 qu'en 1960 (à moins qu'on leur donne le même niveau de vie qu'en 1960, santé et technologie compris, mais y'en a qui risquent de gueuler :D)

 

EDIT : En fait ça revient à leur baisser les pensions. Pour l'instant je suis d'accord, mais je risque de ne plus l'être dans 30 ans :lol:


Message édité par doriany le 22-07-2010 à 00:36:12
n°23380039
doriany
Posté le 22-07-2010 à 00:37:31  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


 
A ton avis, qui produit de la richesse en France (et donc qui fait que les entreprises, les matières premières etc. ont de la valeur) ?


 
Les travailleurs + le capital (machines, usines etc...) ?

n°23380498
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 22-07-2010 à 01:39:38  profilanswer
 

doriany a écrit :


Peu de marge de manoeuvre à mon avis, même si on descendait à 5% de chômeurs (ce qui est peu probable vu le passé de la France), ça ne représenterait que 5% d'actifs supplémentaires. A la louche ça me parait peu pour relever le rapport actifs/inactifs de manière significative.


 
L'assiette de cotisations c'est les choses qui sont taxés. Par exemple, le salaire rentre dans l'assiette de cotisations alors qu'il me semble que les dividendes ne rentre pas dans l'assiette de cotisations des retraites. As-tu mieux compris ? Par ailleurs, ma question ne portait pas sur les bons ou mauvais leviers mais si ma liste comporte l'ensemble des leviers existants.
 

doriany a écrit :


Je dis peut-être une bétise mais si j'ai bien compris, on créera des déficits d'un côté pour en combler de l'autre. Oui je sais c'est pas les mêmes secteurs mais au final, c'est l'argent de la collectivité. Je peine à voir l'intérêt de ce genre de mesure.


 
Non, tu n'as pas bien compris. L'État accorde des exonérations de cotisations chaque années aux entreprises et doit les compenser. Ce qu'il ne fait pas intégralement.
 

doriany a écrit :


Les salariés français ne sont pas très riches en moyenne, en plus d'être fortement imposés. la marge de manœuvre me parait étroite. Sans compter l'impact négatif sur la croissance.


 
Là encore, tu n'as pas bien compris. Même si les salariés ne sont pas très riches, lorsqu'il y a 2% de croissance (c'est la moyenne depuis des dizaines d'années), on peut clairement affecter ce gain de productivité en parti au financement des retraites (0,5 point par exemple). Tu donnes 0,5 points au pouvoir d'achat aussi. Et il reste en 1 point à distribuer.
 

doriany a écrit :

Ma conclusion : La répartition c'est dépassé, la capitalisation c'est l'avenir  :sol:


 
Vu que tu ne comprends pas très bien comment marche le système par répartition, je doute que ta conclusion soit réellement pertinente.


---------------
Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°23380511
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 22-07-2010 à 01:40:48  profilanswer
 

doriany a écrit :

Les travailleurs + le capital (machines, usines etc...) ?


 
Et donc si tu réduis le niveau d'actif (à gain de productivité constant), comment sera soutenu le capital ? C'est aussi basé sur les actifs :p


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°23381009
Betcour
Building better worlds
Posté le 22-07-2010 à 04:19:59  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :

L'assiette de cotisations c'est les choses qui sont taxés. Par exemple, le salaire rentre dans l'assiette de cotisations alors qu'il me semble que les dividendes ne rentre pas dans l'assiette de cotisations des retraites.


Faux : tous les revenus du capital contribuent à la sécu via la CSG/CRDS (et de façon injuste d'ailleurs puisqu'ils n'ouvrent droit à rien en retour, contrairement aux cotisations sur le salaire).

 

Ça fera que 22 ans que c'est le cas... il serait temps de se documenter sur l'IR.

 
Citation :

Là encore, tu n'as pas bien compris. Même si les salariés ne sont pas très riches, lorsqu'il y a 2% de croissance (c'est la moyenne depuis des dizaines d'années), on peut clairement affecter ce gain de productivité en parti au financement des retraites (0,5 point par exemple). Tu donnes 0,5 points au pouvoir d'achat aussi. Et il reste en 1 point à distribuer.


Déjà 2% de croissance c'est pas forcément 2% de gains de productivité.

 

Ensuite ton système revient à priver les actifs d'une part importante de leurs efforts de productivité, ce qui va générer le sentiment actuel de stagnation du niveau de vie. Tu as fait BAC+5 ? Super, tu va vivre comme un BAC+2 car tes efforts de qualification et d'expertise vont servir à entretenir papy.

Message cité 2 fois
Message édité par Betcour le 22-07-2010 à 04:25:58

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"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°23382185
doriany
Posté le 22-07-2010 à 10:54:32  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


Par ailleurs, ma question ne portait pas sur les bons ou mauvais leviers mais si ma liste comporte l'ensemble des leviers existants.

 

Ca n'empèche pas de discuter de la pertinence de ces levier.

 
W0r1dIndu5tri35 a écrit :


Non, tu n'as pas bien compris. L'État accorde des exonérations de cotisations chaque années aux entreprises et doit les compenser. Ce qu'il ne fait pas intégralement.

 

Bah si justement j'ai compris, l'état devra compenser les exonérations, donc il devrait débourser des fonds supplémentaires (qui pourraient par exemple servir à aider le financement des retraites). Du coup les caisses de retraites seraient peut-être moins en déficit mais les fonds déboursés manqueraient forcément ailleurs, tout est lié dans un budget.

 
W0r1dIndu5tri35 a écrit :


Là encore, tu n'as pas bien compris. Même si les salariés ne sont pas très riches, lorsqu'il y a 2% de croissance (c'est la moyenne depuis des dizaines d'années), on peut clairement affecter ce gain de productivité en parti au financement des retraites (0,5 point par exemple). Tu donnes 0,5 points au pouvoir d'achat aussi. Et il reste en 1 point à distribuer.

 

Et les autres secteurs en déficit, ils n'en ont pas besoin de ce 1 point de croissance ? Tu vis bien dans le même pays que moi, tu sais, celui dont le déficit public a atteint 7.9% en 2009 et est endetté à 78% de son PIB ?

 


W0r1dIndu5tri35 a écrit :


Vu que tu ne comprends pas très bien comment marche le système par répartition, je doute que ta conclusion soit réellement pertinente.

 

Bah si, les actifs reversent une part aux retraités, le reste n'est qu'artifice comptable et entubage de mouche.

Message cité 2 fois
Message édité par doriany le 22-07-2010 à 10:56:41
n°23382271
spartak01
Posté le 22-07-2010 à 11:02:58  profilanswer
 

doriany a écrit :


Le complot du patronat français qui augmente le chômage pour peser à la baisse sur les salaires :lol: (on se demande d'ailleurs pourquoi le patronat des autres pays ne nous a pas volé cette merveilleuse idée :lol:),  


C'est vrai que le chômage n'existe qu'en France...  :sarcastic:  
Et puis que le MEDEF n'a pas profité du chomage de masse de ces dernières décénies pour detricoter le droit du Travail, avec des boulots toujours plus précaires... :ange:  
Quand il ne demande pas du travail quasi gratuit...  

Citation :

La gratification des stagiaires du secteur médico-social était trop pour certains : le Sénat vote la suppression de cette indemnité, afin de favoriser "l'emploi". Motif : la crise ! Jusqu'à quand ? Fin 2012 ! Ceux qui n'ont pas de parents prêts à soutenir financièrement le travail gratuit demandé peuvent donc changer d'orientation, ou entrer au couvent, puisqu'il est perçu comme normal que dans le social, on doit accepter de travailler gratuitement, c'est pour la bonne cause !
http://www.generation-precaire.org/


 

doriany a écrit :


Plus sérieusement, ce qui est surtout bon pour les entreprises et donc le patronat c'est une croissance forte, ce qui a peu de chance de se produire avec un taux de chômage élevé. L'économie ne devrait pas se concevoir comme un ensemble de clans dressés contre les autres, chacun défendant son intérêt, mais comme une chaîne. Chaque fois qu'une catégorie de personne s'appauvrit, la croissance recule et le reste de la population en fait les frais, riches, classes moyennes et pauvres.  


Et puis on se donnera tous la main. Et Dassault et Lagardère iront habiter dans le 93...  :love:  
 

doriany a écrit :


Il ne te serait pas venu à l'idée que certains diplômes ne correspondaient plus aux besoins du marché ?


Pour certains diplomes, peut-être.... Mais surement pas pour la grande majorité. L'abus permanent et a grande échelle des stagiaires par exemple, dont le diplome est tout a fait convenable quand ils n'ont pas de salaires, mais qui devient soudain obsolète quand on parle d'embauches... :non:  

n°23382959
spartak01
Posté le 22-07-2010 à 11:59:07  profilanswer
 

Betcour a écrit :


Faux : tous les revenus du capital contribuent à la sécu via la CSG/CRDS (et de façon injuste d'ailleurs puisqu'ils n'ouvrent droit à rien en retour, contrairement aux cotisations sur le salaire).
Ça fera que 22 ans que c'est le cas... il serait temps de se documenter sur l'IR.


L'IR ? Si tu parles de l'IRPP, je ne vois pas ce qu'il vient faire là puisqu'il est question de cotisations sociales qui, je crois que tu le sais, n'a rien à voir avec l'impot sur le revenu...
Concernant l'injustice qu'il y aurait a faire cotiser les capitaux pour la retraite, je dirais qu'il n'y a là rien de choquant ; les fonctionnaires versent une cotisation alimentant les ASSEDICs qui ne leur servent pas, les hommes et femmes sans enfants contribuent au versement d'allocations familiales dont ils ne verront jamais la couleur, ceux et celles qui n'ont pas de voitures contribuent à l'entretien de la voirie... Ca s'appelle la solidarité...
Quant au niveau de cotisations du capital, deux liens interessants ...

Citation :

Dès que l’on parle d’augmentation de cotisation, le patronat sort son revolver. Pourtant remonter immédiatement d’un tiers de point (ce qui est urgent) ne conduirait pas à la catastrophe. Selon l’Insee, la part des « charges sociales employeurs dans la valeur ajoutée des entreprises non financières » est passée de 19,8 % en 1982 à 16,1 % en 2007. Soit une baisse de 3,7 points en quinze ans (lire Jean François Couvrat, « Partage des profits, confusion des esprits », Déchiffrages février 2009). Par parenthèse, cela n’a pas empêché le chômage de rester à un très haut niveau, les investissements de stagner et les exportations françaises d’être anémiques. La différence est allée dans la poche des actionnaires, pour l’essentiel. On pourrait donc sans dommage prendre le chemin de la reconquête.
http://www.monde-diplomatique.fr/c [...] -retraites


Citation :

Il est très avantageux, pour une entreprise, de reverser des profits aux salariés plutôt que d’augmenter leurs salaires, car les profits ainsi distribués n’acquittent pas les cotisations sociales. Les bénéficiaires ont ainsi l’illusion d’y gagner. Or le déficit de la Sécurité sociale se creuse. On le montre alors du doigt pour justifier une réduction des dépenses, c’est-à-dire une moindre protection sociale.(...) Si le slogan des trois tiers dissimulait cet objectif, il ne ferait qu’amplifier la tendance actuelle. Durant les années 1980, la part des salaires bruts dans la valeur ajoutée des entreprises a diminué d’environ six points. Elle s’est ensuite stabilisée, remontant même un peu sous l’effet des 35 heures. On ne peut en dire autant de la part des cotisations sociales qui, elle, diminue inexorablement.
http://dechiffrages.blog.lemonde.f [...] s-esprits/


 
 

Betcour a écrit :


Déjà 2% de croissance c'est pas forcément 2% de gains de productivité.


Effectivement, mais reconnais que la productivité y tient la plus grande place...  :jap:  

Betcour a écrit :


Ensuite ton système revient à priver les actifs d'une part importante de leurs efforts de productivité, ce qui va générer le sentiment actuel de stagnation du niveau de vie. Tu as fait BAC+5 ? Super, tu va vivre comme un BAC+2 car tes efforts de qualification et d'expertise vont servir à entretenir papy.


Un Bac+5 qui est rémunéré au niveau Bac+2 ? mais c'est la situation actuelle que tu nous décris là...  :D  
Sauf que les mêmes qui refusent de mettre un euri pour la retraite acceptent sans broncher que les fruits de leur travail soient de plus en plus captés par la finance...  

n°23382984
spartak01
Posté le 22-07-2010 à 12:00:56  profilanswer
 

doriany a écrit :


Bah si, les actifs reversent une part aux retraités, le reste n'est qu'artifice comptable et entubage de mouche.


Tandis que dans le système par capitalisation, les actifs reversent une part à Axa et Cie. c'est mieux... :pt1cable:

n°23383182
Betcour
Building better worlds
Posté le 22-07-2010 à 12:18:17  profilanswer
 

spartak01 a écrit :

L'IR ? Si tu parles de l'IRPP, je ne vois pas ce qu'il vient faire là puisqu'il est question de cotisations sociales qui, je crois que tu le sais, n'a rien à voir avec l'impot sur le revenu...


La CSG+CRDS sont calculés via ta déclaration d'IRPP, de fait la jurisprudence leur reconnait la nature d'un impôt sur le revenu même si à l'origine c'était supposé être plus une cotisation. Mais c'est une remarque pour world qui a un peu de mal avec les questions fiscales.
 

Citation :

Concernant l'injustice qu'il y aurait a faire cotiser les capitaux pour la retraite, je dirais qu'il n'y a là rien de choquant ; les fonctionnaires versent une cotisation alimentant les ASSEDICs qui ne leur servent pas

2 injustices ne font pas une justice.
 

Citation :

les hommes et femmes sans enfants contribuent au versement d'allocations familiales dont ils ne verront jamais la couleur, ceux et celles qui n'ont pas de voitures contribuent à l'entretien de la voirie... Ca s'appelle la solidarité...

Ça s'appelle l'impôt, hors la CSG finance la sécu (la sécu n'est pas l'état mais un système d'assurance) et était censée être une cotisation. Quand tu cotises par la contrainte à une assurance et que tu n'es pas couvert en retour, c'est de l'entubage.
 

Citation :

Quant au niveau de cotisations du capital, deux liens interessants ...

Tes liens parlent de cotisations sur le travail... :sarcastic:  
 

spartak01 a écrit :

Un Bac+5 qui est rémunéré au niveau Bac+2 ? mais c'est la situation actuelle que tu nous décris là...  :D


Mais oui, puisque les cotisations ne cessent justement d'augmenter pour financer papy. Merci d'abonder dans mon sens  :jap:


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°23383493
doriany
Posté le 22-07-2010 à 12:58:04  profilanswer
 

spartak01 a écrit :


C'est vrai que le chômage n'existe qu'en France...  :sarcastic:


Y'a des pays où il est plus bas, où les riches sont plus nombreux et où les salariés sont mieux payés qu'ici. Et paf, un contre exemple de ta théorie.

 
spartak01 a écrit :


Et puis que le MEDEF n'a pas profité du chomage de masse de ces dernières décénies pour detricoter le droit du Travail, avec des boulots toujours plus précaires... :ange:

 

Tu inverses les rôles, c'est un droit du travail trop rigide qui a provoqué le chômage, il est donc normal qu'on l'assouplisse pour relancer l'embauche. Et même si tu avais raison, il ne suffit pas qu'une situation profite à quelqu'un pour qu'il en soit forcément responsable. Les orages qui ont éclatés ces derniers temps, c'était un complot des agriculteurs pour irriguer gratuitement leurs cultures ?

  
spartak01 a écrit :


Et puis on se donnera tous la main. Et Dassault et Lagardère iront habiter dans le 93...  :love:

 

Que ça te plaise ou non, l'économie obéi à des lois. Que toi et certains patrons l'ignorent ne veut pas dire qu'elles soient caduques.

 


spartak01 a écrit :


Quand il ne demande pas du travail quasi gratuit...

Citation :

La gratification des stagiaires du secteur médico-social était trop pour certains : le Sénat vote la suppression de cette indemnité, afin de favoriser "l'emploi". Motif : la crise ! Jusqu'à quand ? Fin 2012 ! Ceux qui n'ont pas de parents prêts à soutenir financièrement le travail gratuit demandé peuvent donc changer d'orientation, ou entrer au couvent, puisqu'il est perçu comme normal que dans le social, on doit accepter de travailler gratuitement, c'est pour la bonne cause !
http://www.generation-precaire.org/



 
spartak01 a écrit :


Pour certains diplomes, peut-être.... Mais sûrement pas pour la grande majorité. L'abus permanent et a grande échelle des stagiaires par exemple, dont le diplome est tout a fait convenable quand ils n'ont pas de salaires, mais qui devient soudain obsolète quand on parle d'embauches... :non:

 

Que certains patrons tentent de tirer la couverture vers eux, je n'en doute pas et à la limite ils jouent leur rôle. Que ça leur profite à long terme est en revanche discutable (y'a effectivement des entreprises qui fonctionne comme ça mais elles seront handicapées sur le plus long terme, rien ne vaut l'expérience professionnelle. Il suffit de laisser faire la selection naturelle...)

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Message édité par doriany le 22-07-2010 à 12:58:45
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