Reprise du message précédent :

 
FYP  

 
Je persiste à dire qu’au lieu de se faire passer pour quelqu’un qui évolue, les gens feraient mieux d’être moins catégorique pour commencer  

 
Le problème c’est que ça « retombe » sur les chilfrees convaincus puisqu’on leur opposera toujours « tu vas changer d’avis », et que statistiquement ils auront raison.  
Donc ouais, un peu de modération dans les propos c’est en général pas mal.

Entièrement d'accord, mais cela dit je pense aussi que certains ont tôt fait de surinterpréter les propos/avis des gens.
Je ne serai pas surpris que certains de mes proches (ou moins proche) me considèrent comme un chidfree pur et dur, alors que je suis le premier à dire que je ne sais pas ce que je voudrai demain.
 
Par contre je sais que maintenant je ne veux absolument pas de gamin, et à bientôt 40 ans je considère assez probable de ne pas changer d'avis.
Mais on n'est jamais sûr de rien.

Et surtout il faut arrêter de vouloir à tout prix mettre les gens dans des cases, soit y compris.
 
Si on considère que la différence entre un childfree et un childless c'est la volonté manifeste de ne pas vouloir de gamin pour le 1er, ça ne reste qu'une valeur un peu subjective et surtout variable dans le temps.

Oui.  

Et oui.  
 
Si j'étais pas mariée et childfree, je te supplierais de m'épouser et de me faire des babays  

A titre personnel, je deviens catégorique parce que les autres en face m'y "obligent". Moi je fais ma vie sans demander aux autres d'être d'accord avec moi, en revanche certains "autres" s'obstinent à vouloir me faire changer d'avis. Donc à force d'épuisement on fini par se fermer complètement aux discussions.

Peroso j'étais/je suis catégorique parce que j'étais sûre à 100%
Mais je comprends que quand on est sûr à 90%, la réaction pénible de certains peut te conduire à faire comme si c'était du 100%.

   
 
Ca me fait penser à ce que disait un ami à moi (75 ans) :
 
"J'ai fait l'armée, je suis devenu antimilitariste, je me suis marié, je suis devenu contre le mariage, j'ai fait un gamin, je suis devenu childfree"
 
(j'ai paraphrasé parce qu'il ne connait pas le terme childfree )

   
 
Moi aussi, mais je n'ai pas fait l'armée (reformé), je ne me suis pas marié et je n'ai pas fait de gamin  

 
Bien d’accord    
 
Le seul soucis à être catégorique pour quelque chose d’aussi compliqué, c’est qu’en cas de changement/évolution ça ne fait que donner des munitions aux autres pour faire chier ceux qui ne changent pas d’avis  

Je règle ce problème en me faisant stériliser, ainsi, il est sûr que je ne pourrais jamais donner aux autres des munitions  
 
Plus sérieusement, il n'y a que pour les gens qui hésitent sur ce sujet que le sujet est "compliqué", ceux qui en veulent et ceux qui n'en veulent pas, le sujet est assez simple et évident.

Suis d'accord.  
Le problème c'est, je pense, que dès que tu hésites, tu es vite classifié dans 'ne veut pas d'enfant (mais changera d'avis)'. Et tu peux toi-même finir par te classifier comme ça à force de le subir.

 
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire par "le sujet est assez simple et évident". Je suis sûr à 100% de ne pas vouloir de gosse, et je n'ai jamais changé d'avis. C'est très clair.
 
Mais de là à dire ce que je voudrai dans 10 ans ? 5 ans ? 1 an ?
 
Alors comme je disais, en vieillissant la question ne va pas tarder à être "définitivement" réglée, mais je trouve assez... présomptueux de se dire sûr à 100% de ne jamais changer d'avis.
Après, on est bien d'accord que dans les faits, en être sûr à 99% ça revient au même et c'est en tout cas largement suffisant pour faire des choix de stérilisation définitive, par exemple.

Edit : +1 avec zephiel
Je ne vois pas les choses comme ça.
Je n'ai jamais voulu d'enfant et ai toujours eu l'intime conviction que ça ne changerait jamais. Et je n'ai jamais eu de pression particulière à ce sujet.
Pourtant mon côté scientifique m'a toujours fait me dire que non, ça n'était pas certain que je ne change pas d'avis, car le risque 0 n'existe pas  

Ceci dit les rares fois où des amis/collègues ont abordé cette question, j'ai toujours expédié par "non je n'ai jamais eu envie d'avoir des enfants". Et je dois avoir de la chance car 1 seule fois, mon interlocuteur a poussé les questions plus loin. Et je l'ai bien envoyé boulé car j'ai eu le droit à un ramassis de cliché sur les femmes et l'instinct maternel  

Oh, tu n'as pas eu droit à "tu verras quand ce sera le/la bonne personne ?"... ou "tu n'as jamais été amoureux..." voire, tu verras, les enfants, c'est génial, tu ne peux pas savoir tant que tu n'en as pas" (ceci dit, une fois que t'en as, si ca te convient pas, tu risques d'avoir des soucis si tu les balances au congélo, donc mieux vaut s'auto-convaincre que c'est pas mal)

En fait si. 1 personne m'a dit un truc dans le genre, un childfree d'ailleurs  

Bah je suis pas d'accord, y'a quand même des trucs dont on peut être sûrs, si on se connaît bien et qu'on y a réfléchi. Et je pense que si tu te dis que c'est jamais 100% sûr, c'est que juste tu n'es pas 100% sûre. Et c'est pas grave, c'est comme ça pour la plupart des choses dans la vie !
J'ai peur du vide, à priori, je ne ferai jamais de saut à l'élastique parce que ça me terrifie et que je n'en vois pas l'intérêt, mais je mets le % à 95% sûre. On ne sait jamais, comme tu le dis !
Pour les gamins, ça fait pas loin de 20 ans que je suis sûre à 100%. Comme quelques rares autres trucs (par exemple je n'irai jamais faire de safari-chasse, c'est 100% sûr).

Tu ne peux connaitre que la personne que tu es, pas celle que tu seras.
 
Et je suis d'accord que je chipote, dans les faits c'est exceptionnel de changer d'avis sur quelque chose de fondamental.

Je ne pense pas qu'on change fondamentalement une fois adulte, le cerveau devient de moins en moins plastique donc...
Pour l'instant j'ai pas eu de surprise sur mes '100%' en tout cas. Par contre je reconnais amplement que les sujets '100% sûrs' sont - et doivent être - très rares chez chacun.

Oui, bien sur le risque de changer d'avis est présent bien que faible. Mais à l'instant T, ça reste un sujet simple et évident : envie/pas envie. C'est tout.  
 
Je répondais à Youmoussa qui disait qu'il ne faut pas être catégorique parce que le sujet est compliqué. On peut être catégorique, le sujet n'est pas compliqué : "actuellement : je n'en veux pas et je ne me projette pas", "actuellement, j'en veux et je me projette".  
Jamais je ne dirais a une femme enceinte : "ouh lalala t'es vraiment sûre de ton geste là ? c'est définitif ! Faut pas être catégorique comme ça, tu peux changer d'avis  !". La personne qui choisi, le fait en étant la personne qu'elle est au moment T. Comment pourrait-elle faire autrement ?  
 
Dans la vie, on fait des choix en étant les personnes qu'on est au moment des choix, et on avance sur le chemin que la longue suite de nos choix ont tracés.  
On évalue la force de sa non-envie d'enfant, l'horreur qu'on ressent quand on se projette dans la situation : on fait ainsi un choix et on avance. Ce n'est pas compliqué. De même, je ne vais pas m'éviter de me mettre en couple avec X parce que peut-être que dans 5 ans, je ne l'aimerai plus et que je regretterai. Tant pis, c'est la vie !
On avance aussi avec nos regrets, ça fait parti du jeu, quelque soit le sujet. On ne peut pas tout laisser en suspens à l'infini en supposant que tous nos gouts sont susceptibles de changer.  

Perso plus ça va plus je suis sûre
Je pensais être 100% certaine y'a 10 ans, j'imagine pas à combien je suis aujourd'hui
La crise actuelle me conforte dans mon choix, on va pas se mentir : le fait de ne pas avoir d'enfants me rend privilégiée. J'ai une liberté assez dingue. Je peux quitter mon job demain. Me barrer en vacances quand je veux, où je veux (quand on peut...). Sortir sans devoir m'organiser. Dormir.
Je m'épargne un max de corvées administratives, j'épargne une épreuve traumatisante à mon corps, j'épargne plein de sous aussi
Jamais j'abandonne ça. Jamais.

+1

Non non je t'assure que c'est juste mon cerveau formaté scientifique.
En gros pour moi ça équivaut à 99,99%, juste parce que c'est juste inconcevable de dire 100% ou "absolument sûre".

 
Voilà, même vision
Mais au final on dit la même chose

 
Non mais bien sûr, mais t'as des tas de gens (dont plein qui ont des gamins plus tard) qui disent "non mais je ne voudrais jamais d'enfants". J'en ai eu quelques uns autours de moi.
 
La phrase en gras, j'appelle ça être "modéré" (et je pense que ca déclenche moins de réactions épidermiques en face, les gens relous pouvant toujours se dire "oui c'est bon il/elle changera d'avis" ).

Pareil.

La terre est ronde à 99,99% ? Le père Noël n'existe pas à 99,99% ?
Y'a quand même quelques vérités scientifiques qui sont certaines à 100%

J'avoue n'avoir jamais eu autant de potes ou collègues me disant 'mais quelle chance tu as de ne pas avoir d'enfants' que durant cette crise covid. Je leur précise quand même que c'est pas de la chance

La Terre n'est pas ronde exactement mais je te comprends.

Genre 100% des humains utilisent l'O2 pour respirer.

Je vais pas faire mon Herbert non plus

Ouais mais dans les faits, c'est toujours ce qu'on dit (même si on ne l'exprime pas ainsi).
Quand on utilise le futur, on ne fait rien d'autre que dire "la personne que je suis actuellement et la manière dont je me projette ...".

"Je vais demain à la plage" ne peut pas être une phrase vraie à 100%, je peux avoir un imprévu.
C'est pareil pour tout le reste, ça n'est qu'une projection/un souhait du locuteur au présent dans le futur.

Vous (?) supposez que la phrase "je n'aurais pas d'enfant" est catégorique et extrême, mais elle ne l'est pas plus que toutes les phrases qu'on formule pour le futur.

 
Si tu ne vas pas à la plage demain parce que tu n’as pas réfléchi que ce n’est pas un jour férié, tu passes quand même pour un con(ne)    
 
Mettre au même niveau un choix de vie lourd et un élément simple, ça ne me semble pas très pertinent.
 
La nuance s’exprime en langue française. Et le degré de réflexion requis n’est pas le même en fonction de ce qu’on avance.

Qu'est-ce que je déteste cette phrase.
J'ai une connaissance qui galère avec son gamin insupportable (pardon, Haut-Potentiel ) et elle me dit toujours ça

C'est dingue le nombre de gamins HP... à croire qu'ils se sont multipliés comme des petits pains ces dernière années.
 
A moins qu'on se trompe de diagnostique pour ne pas froisser les parents et éviter de leur dire qu'ils sont des brêles en éducation, incapables de comprendre que leur gamin est tout à fait normal et aurait besoin de se dépenser en dehors de l'école pour rester concentré en cours ?

Meuuuuuuh non
 
Après perso autour de moi les seuls qui parlent de HPI c'est des gens qui ont cherché de ce côté, ça n'a jamais été des gens extérieurs qui ont mis ce diagnostic pour ne pas froisser

Ca ne change rien, le coté "auto-diagnostique" : c'est plus rassurant de croire que son gamin est un génie que de croire qu'on est des brêles et qu'on devrait remettre en cause la façon dont on canalise l'attention de son gamin

Ça n'a rien a voir avec le français, ça a à voir avec la condition humaine.
Aucun être humain ne peut prédire avec certitude le futur. Tous ce que nous faisons pour l'avenir, nous le faisons avec les éléments dont nous disposons au moment T. Il y a toujours et quoi qu'on fasse une part d'incertain.
Que ce soit important ou pas, qu'on y ait réfléchi 5 ans ou pas.

C'est un faux procès qui est fait aux CF de dire qu'ils sont catégoriques dans leurs propos, ils ne le sont pas plus ni moins que n'importe quel être humain qui prend une décision.

Je ne fais pas de procès au CF. C'est effectivement généralisé que les gens sont nuls pour exprimer une quelconque nuance et réfléchir avant de parler
 
Don't say what you think, just think before you say it

 
Gros pluzun.
Quand je me suis séparé en 2015 après avoir fait nope à l'ultimatum "j'aurais des enfants", la majorité de mon refus venait à disons 40% du coût, , 30% de "pas intéressé par les enfants", 20% de l'impact sur mon mode de vie, 10% des raisons écologiques/crise de ressources. Aujourd'hui ça serait plutôt 20% du coût (dans l'absolu, j'ai les moyens), 20% de "pas intéressé", 20% d'impact sur mon mode de vie (après tout, mes loisirs varient à long terme), mais 40% pour les raisons écologiques et la part augmente au fil du temps. Mais surtout, ma conviction que j'ai fait le bon choix ne fait qu'augmenter au fil du temps.  
Et je rajouterais l'absence de pression sur la fin de vie. Tu peux décider de claquer tout ton pognon au lieu de le dilapider en pissant dans tes couches culottes en ehpad, tu vis pour toi ou ton couple sans penser à un rejeton qui n'attend peut être que l'héritage, habitant à des centaines de km de là, ou tu peux aussi être celui qui se barre à des centaines de km de là.

Perso c'est 100% pas d'envie et pas envie de modifier mon confort/train de vie actuel.

+1

+1 Ca m'emmerde et je n'en ai pas envie.
Ya rien à chercher du coté "écolo" ou je ne sais quelle autre fausse raison.