Reprise du message précédent :

L'ASE récupère pas mal de mômes contre l'avis des parents quand même.
C'est pas parce qu'ils savent pas les élever qu'ils les aiment pas.

 
LOL elle a en pour encore 10 ans s'ils font tous les deux des études
 

Tiens, c'est marrant, perso, c'est exactement l'inverse depuis 15 jours que le mien est parti (pratiquement 17 ans), je suis vraiment apaisé.
J'ai plus a jongler entre les vomis/crottes le matin, j'ai plus les grains de litière autour de la litière et dans tout l'appart, j'ai plus l'odeur de litière immonde dés le lendemain du changement, j'ai plus de poil partout.
Bref, j'ai pas du tout envie d'en reprendre un, je suis vacciné a vie.
Et accessoirement, je dépend plus de personne pour s'en occuper quand je pars en vacances.

C'est bien le topic des CF, les CatFree  

C'est tellement ça    
 
A la campagne, tu ne cherches pas à adopter un chat, tu trouves un chat/chaton abandonné (ou lui te trouve) !

A en juger par le nombre de remarques désobligeantes que doit subir mon épouse du fait d'être mère de famille nombreuse, je pense que la balance s'est très largement équilibrée, si ce n'est renversée, oui.
 
Ce qui est triste, c'est qu'il s'agit simplement de remplacer la cible par une autre, plutôt que de laisser les gens choisir leur vie, avec ou sans enfants.

 
Cela doit aussi dépendre du lieu. En ville certainement. Pour moi qui vit dans un milieu fortement ruralisé et "traditionnaliste" je ne constate aucun changement j'ai même l'impression que c'est exacerbé par la conjoncture du moment.

Ah c'est curieux cette différence, car je suis justement dans le même milieu (depuis quelques années) et ça me surprend toujours l'absence de jugement. Et ça me surprend d'autant plus que je ne suis plus dans un cadre de CSP+ parisiens comme ça pouvait l'être dans le passé.

Encore hier, quelqu'un m'a demandé si j'avais des enfants, j'ai répondu que non, que mes animaux m'occupaient suffisamment (réponse classique pour détourner un peu du sujet et qui permet parfois de semer un peu de doute dans l'esprit de mon interlocuteur sur le "pourquoi" je n'ai pas d'enfants). La personne en face n'a eu aucun jugement. Un peu plus tard dans la journée, j'ai compris qu'elle a eu son unique enfant par PMA puis n'a jamais réussi à en avoir de deuxième.

Depuis 7-8 ans que je suis dans ce milieu rural, je n'ai eu qu'une seule personne pour me faire une leçon sur le sujet, et c'était un père de 3 enfants CSP+ qui me disait que ses mômes payeraient ma retraite. Ce à quoi j'ai répondu qu'on verrait bien à ce moment là, mais que pour le moment c'étaient mes impôts qui payaient l'école de ses 3 mômes (et sur le coup, il n'a pas su quoi répondre, donc ça avait clôt le sujet). Les enfants (ou leur absence) n'étant absolument pas un cheval de bataille dans ma vie, nous étions passés à autre chose rapidement.

Mais je pense que dans ce même milieu, si j'avais 20 ans, la question se poserait beaucoup plus.

Je suis d'une fratrie de 3, il y a eu 3 petits-enfants de pondus, il y en aura peut être 4, on verra bien. Mes parents ont toujours su que je n'en voulais pas, je n'ai jamais eu de pression de ce coté.  Quand j'y repense, ma mère a même tâté le terrain un jour très maladroitement pour savoir si j'étais gay Je reste perplexe face aux réactions que peuvent avoir les gens quand on ne rentre pas dans les cases "classiques". Mes parents étant probablement la raison même pour laquelle je ne veux pas d'enfants (ma propre famille était ultra toxique, avec une enfance horrible), je trouve ça assez wtf par certains aspects. Ma mère a longtemps dit qu'elle n'était pas du tout pressée d'être grand-mère, venant tout juste de se débarrasser de son dernier enfant à la maison, elle voulait "être tranquille". Tout ça dans une classe sociale "moyenne" francilienne.

A présent en milieu rural, avec quelqu'un issu d'une fratrie de 4, où il y a 3 petits enfants (et il n'y en aura probablement pas d'autre), je m'étonne de l'absence de pression pour agrandir le cheptel. D'autant plus que les 3 petits enfants sont des filles, donc avec le sexisme souvent normalisé dans ce milieu, je m'attendais presque à entendre des remarques pour pondre un petit mâle, mais non, rien. Jamais.

Mais à nouveau, je pense vraiment que c'est lié à mon âge (approchant les 40 ans, je suis en train de me "périmer" socialement pour ce type de remarque). J'ai l'impression que les jeunes couples de 20-25 ans sont beaucoup plus susceptibles d'avoir des remarques en famille. Je dis en famille, car dans les repas amicaux, je n'entends jamais de chose pesante dites à ce sujet auprès des couples jeunes sur le fait de faire des enfants. Ou alors j'ai réussi à trouver une campagne "moderne". Il faut dire que j'ai atterrit dans l'ouest de la France, là où il y avait beaucoup de protestants historiquement, et où on a donc peut-être plus une culture de "chacun son avis / chacun fait ce qu'il veut". Il me semble même qu'historiquement la fertilité était plus faible dans cette zone de la France, je viens de faire quelques recherches Google pour regarder, j'ai trouvé deux trois trucs mais plus l'étude que j'avais en tête sur le sujet, donc je vous épargne les graphiques austères.

 
C'est comme ça que je me suis retrouvé à avoir 10 chats. Plus un squatter dans le jardin depuis 2 ans.
Perso, je pourrais pas faire sans mes chats, ce n'est pas une contrainte pour moi. Tout seul, CF mais avec mes chats.
 

4 pour ma part.
3 nés dans une ferme du voisinage qu'on s'est mis à nourrir à la vieillesse puis la mort de la proprio (les héritiers ne le faisant pas, puis nous interdisant d'entrer sur la propriété -vide-, on les a donc pris chez nous), et 1 ancien chaton noir de 5 semaines tout maigre, terrorisé, largué par quelqu'un sur le bord d'une route passante au milieu des vignes (heureusement que je me suis arrêtée pour vérifier que ce n'était pas une simple poche poubelle après avoir aperçu 2 triangles noirs dans l'herbe).

Je préfère les contraintes d'un chat à celles d'un enfant, je juge la récompense plus agréable. Le chat ronronne et fait des câlins pendant 15-20 ans. Un gosse, très vite, il se met à ronchonner et à t'envoyer bouler !

Le chat tu peux partir en weekend en le laissant chez toi avec un gros bol de croquettes, laisser le gamin de la même façon, avant ses 15 ans, c'est plus discutable

Le bol de croquettes ça marche après 15 ans ?

J'imagine pas le budget veto putain.  

Il peut se le servir lui-même  

A part quand ils sont jeunes avec l'identification et la stérilisation, ça va. Je suis en campagne, le véto est pas cher et me fait des prix
Et ce sont des chats d'extérieur, ils sont costauds, pas fragiles en général.

C'est quand ils sont vieux que les frais augmentent (comme pour nous). A moins de ne pas faire de prévention (pour les maladies qui ne se découvrent précocement que par bilan sanguin senior, dès 8 ans) et de ne pas les soigner (ou trop tard quand la maladie est découverte au stade terminale).  
Le prix de l'identification et de la stérilisation, j'ai trouvé que ce n'était rien à côté des soins que réclame un chat atteint d'IRC.  
 
Les chats matures sont sujets à l'IRC, l'hyperthyroïdie, aussi le diabète pour les sédentaires.  
Je ne veux même pas calculer comment ils me coûtent...

Moins cher qu'un enfant quand même.
Je dois être à 250€ par mois pour mes deux vieux tout pourris, soins, bouffe et litière compris.
Je crois que c'est loin du budget couches/lait infantile/petits pots/crèche/fournitures scolaires/cadeaux de Noël

9k par an un gosse en moyenne.

150k estimés au total.
Un joli budget

Un peu sous-estimé, me semble qu'on approche des 200k maintenant

L'inflation passe partout