Reprise du message précédent :

 
Ben oui, tu as tout à fait raison.
 
Et la raison en est très simple, outre le phénomène d'excuse intellectuellement très reposant pour les parents, il y a une floppée de sortants de fac de psycho à nourrir et de millions de comprimés spécialement développés à vendre

 
Le surdiagnostic n'est pas envisageable ?

Non.

 
Alors comment dire…comme pour toute pathologie « floue » y a du sur-diagnostic. C’est assez évident.  
Rapide recherche et je tombe sur cela    
https://cirano.qc.ca/files/publications/2023RP-08.pdf

On parle de mon fils (enfin je suppose).

 
Non, je parlais de la conclusion hâtive et épidermique que tu poses sur la fille de sylbuzz

Le sur-diagnostique entre 3 et 5 ans, je veux bien y croire un peu, (voire 6-7 ans pour les garçons pour continuer dans les clichés) mais de façon non significative et ça ne tient pas après 8 ans amha.

L'endométriose est reconnu comme handicap, le TDAH aussi. Je ne vois pas en quoi c'est drôle.

 
Si on continue dans la voie qu'on a initié, on va probablement tendre vers 95% de personnes handicapées.  
 
J'ai vérifié pour la forme, et je découvre que je suis moi même handicapé, je rejoins donc le club.  
 
Je pensais naïvement jusqu'à aujourd'hui être simplement atteint par une maladie

Ma femme aussi est handicapée mais elle a refusé de faire la carte de stationnement

c'est déjà arrivé que ce soit la situation inverse :  
la personne qui poste ici a au final un comportement déviant/anormal

  On a pas la même définition de normal j'imagine

J'ai l'impression de voir ces gens qui ont une vie "tout a fait normale" alors que quand tu les observes dans leur quotidien chez eux tu vois de façon très flagrantes des troubles psychiques/du comportement

95% non, mais je n'y verrais même pas de problème tant que les gens comprennent deux choses : il y a différents niveaux de gravité, et on parle de situation de handicap parce que ça n'impacte pas tous les aspects de la vie.  
Une maladie peut être invalidante, pas de soucis à ça. Certaines donnent droit à une rqth, d'autres à plus (stationnement/priorité/aide humaine/allocations/etc.). Toutes ne sont pas équivalentes.
Dans le cadre de l'endométriose, ça m'agace que des gens puissent trouver abusé que ce soit considéré comme handicap, parce que ça montre une grosse méconnaissance du sujet. Pour celles qui doivent se poser une sonde urinaire tous les jours, se sont fait retirer un rein, ou ont les poumons touchés, c'est pas simplement une petite douleur mensuelle.

 
Tu sais, moi je viens du 20ème siècle donc j'ai une approche un peu brute de ce genre de chose.  
 
Que les gens aient de légers handicaps, ok, pourquoi pas, mais de là à ce que ca soit à l'entreprise ou l'état de tout compenser, je souscris beaucoup moins...

Et même, j'ai envie de dire si c'est "juste une douleur mensuelle" (j'ai enlevé volontairement "petite" ), quand tu restes couchée 2 à 3j par mois, ou que tu te traines pliée en 2 au boulot, ça me semble rentrer dans une définition de "invalidant" en fait.

L'endométriose c'est réellement handicapant oui, même si c'est une "simple" douleur : on sait que la toute puissance médecine française a longtemps négligé  le traitement de la douleur (alors si en plus ça ne concernait que les meufs, bon...).
 
Je lis un ouvrage d'Elise Thiébaut sur la ménopause, elle explique que son endométriose n'a été diagnostiquée qu'à 45 ans, et qu'elle a été traitée par un boucher ; elle en conclut "quelle est la différence entre un chirurgien et Dieu? Dieu ne se prend pas pour un chirurgien".

Tu me sembles bien déconstruit Sgt-D

C'est là qu'on voit une certaine méconnaissance du sujet. Certains handicaps reconnus n'impliquent rien du tout (ou quasi) en termes financiers de la part de l'état ou de l'entreprise.

Elle parle aussi d'andropause, et puis indirectement j'ai appris des choses passionnantes : la fertilité diminue drastiquement à partir de 45 ans (60% des femmes ne peuvent plus enfanter, à 49 ans c'est 92%) , ce qui va me permettre de couper court aux discussions sur la vasectomie - j'aurais été bien plus emmerdé pour argumenter quand j'avais 36 ans.
 
Un bienfait n'est jamais perdu

Tu es joueur ?

Je trouve juste que ça n'a plus trop de sens maintenant, à nos âges respectifs, voilà tout.
 
J'ai mis quatre ans à me décider à aller chez le dentiste
 
Là je suis en plein déni ophtalmo
 
Même si je me décidais pour une vasectomie, je pense que ça serait dans un futur où je n'aurais plus d'érections depuis longtemps

Elle a plus de 49ans j'espère ?

Bah non, 45, donc si ça se trouve c'est déjà réglé si j'ose dire

 
J'ai une connaissance qui est tombée enceinte par accident à 46 ans
GL

ça va y'a que 40% de chance qu'elle puisse encore avoir un gamin, donc c'est bon y'a aucun risque  

En général la nature est mal faite pour ce genre de truc : celle qui veut un enfant à 40ans galère, alors que celle qui n'en veut plus à 45 ans, va tomber enceinte par accident.
Faut éviter de jouer avec ça vu les conséquences.
(J'ai eu la collègue de 41ans tombée enceinte en retour de couche juste parce qu'ils n'avaient pas mis de préservatif lors de la semaine de transition de pilule. C'est vraiment pas de bol...)

J'imagine que l'idée c'est de "subir" la contraception temporaire en se disant qu'il ne reste que qqs années. Enfin j'imagine !

 
Ben pourtant, en dehors de la crise psychotique (précédée d'un mois de crise maniaque), rien, ou rien de perceptible. Sur 20 ans ensemble.  
Tellement que ses parents n'ont jamais accepté le diagnostic

 
Après c'était forcément inné comme maladie, ça peut pas être acquis?

La réponse à cette question n'existe pas vraiment scientifiquement

La liste des gagnants à ce jeu est très longue  
Quand on a voulu notre dernier gosse, ma compagne était persuadée que ce serait long parce que proche 40 ans. Bon ben 1 cycle c'était plié, heureusement qu'on le voulait  

 
40% maintenant mais en chute libre
 

 
Je voyais surtout que c'est 60% c'est beaucoup, mais c'est vrai que 40% ça reste beaucoup aussi  
 

Mon ex refuse de faire le test : trop cher et, de toute façon, elle ne se reconnait absolument pas dans les cas que la psy lui a présenté, les ouvrages qu'elle lui a fait lire ainsi que son propre comportement.
 
Et il n'y a pas qu'au Québec pour le sur-diagnostic à mon avis : en France, depuis l'après Covid, je trouve incroyable le nombre d'adulte devenus soudainement TDAH.
De là à dire qu'il y a un lien avec le virus ou le vaccin...    

Comme toute "maladie/spécificité" qu'on commence à mieux connaître et à dépister...

Ben c'est à dire que quand on cherche on trouve.

 
On ne peut pas nier qu'il y a probablement un problème de sur-diagnostic, comme sur toutes les maladies sur lesquelles on fait du dépistage à grande échelle.  
Il y a quelques années c'était le HPI, maintenant c'est TSA/TDAH, dans 5-10 ans ça sera probablement autre chose. Ca ne veut pas dire que ça n'existe pas, ça veut juste dire que pour certaines personnes, le diagnostic n'est pas le bon ou est inexistant.
 
Ce n'est pas un problème tant que ça n'entraine pas un traitement qui peut avoir des effets nocifs, ou un malaise de la personne "sur-diagnostiquée".
J'ajouterai pour ces "spécificités" que ce n'est pas un problème tant que la personne concernée ne s'en sert pas comme excuse pour tout et n'importe quoi. Pour reboucler sur le sujet, si votre conjoint(e) vous traite mal et se planque derrière son HPI/HPE/TDAH/TSA ou je ne sais quoi, le problème n'est pas le diagnostic.

TDAH je verrais bien un lien avec l'utilisation des écrans et les RS

HPI n'est pas une maladie ni un diagnostic.

Mais ouais, à ce compte pour être normal il faut simplement être capable d'un minimum de concentration et de politesse, tout en étant un peu concon (sinon t'es HPI) - et tu es donc entouré de 99% de freaks/tarés

Mon ex a été diagnostiquée asperger par une neuro- psy il y a environ 1 an alors qu'on était encore ensemble. Elle coche pas mal de cases du questionnaire que j'avais dû remplir pour elle. Elle a insisté pour que j'aille consulter la praticienne qu'elle a vue, mais je ne le ferai pas. Je sais que je vais ressortir asperger tout en sachant intimement que je ne le suis pas. Angoissé et mal à l'aise avec certaines personnes ok, mais pas au point de parler de TSA.  Et quand bien même je le serais, je ne changerais pas de comportement et les autres non plus, et il est hors de question de le faire pour solliciter ensuite une RQTH. Je n'ai pas besoin d'un diagnostic  pour connaître mes travers. Bien entendu dans le cas d'un enfant je comprends l'attente de réponse des parents, mais comme je peux le constater dans mes classes, tout est pathologisé aujourd'hui. Si j'écoutais tout le monde je devrais faire 15 cours differents pour une même classe.