Reprise du message précédent :
Essaye d'être vite publiée alors j'ai hâte de le lire.    
Quant à moi faut que je me bouge pour trouver un directeur et que je fasse la course aux financements. C'est décidé je me lance là dedans.  
Mais pas sur le même thème.  
 
Et désolé du HS.

Bon courage. Ça a été désastreux sur ma santé et ma vie sociale. Quell domaine ?

Information-communication.  
Sur un sujet qui me passionne depuis un moment, mêlant histoire et philosophie apparemment, et peut être de la sociologie si je pousse assez loin.  
Sauf que pour l'instant la première étape, outre la lecture et la problématisation du sujet, c'est d'apprendre la langue vu que c'est une étude sur deux pays/population.

 
J'en suis semaine 2, ça vaut le coup d'aller au bout?
Je l'ai mis en pause depuis que j'en ai enfin trouve un qui m'éclate sur les bases de maths

Fait tourner pour les copains.

C'est bizarre, parce que dans le WAIS IV (que tu dois connaitre j'imagine ...), les tests concernant ce qu'ils appellent la mémoire de travail m'ont paru correspondre justement plutot à ce que tu appelles "mémoire immédiate", voire un truc encore plus volatil  
 
Si on devait faire le parallele avec l'informatique, ce serait carrément la mémoire cache quoi : est-ce qu'à la fin de la phrase que tu es en train de lire, tu te souviens toujours de son début (quand tu lis autre chose que du Proust)
 
Les tests en question consistaient à écouter une séquence de chiffres aléatoire d'une longueur de 2 à 9 ou 10, et à la restituer soit dans le meme ordre, soit dans l'ordre inverse, soit dans l'ordre croissant ... Et on y retrouve des effets de seuil à partir d'une longueur de 6 ou 7, la limite habituelle en ce qui concerne la capacité de dénombrement (qui fait qu'on peut en un clin d'oeil dénombrer 5 ou 6 objets, mais qu'on doit compter s'il y en a 8 ou 9)
 
 
 
 
Tu devrais  
Tu as des ressources à ce sujet ? Je m'y suis jamais trop intéressé et le seul que j'ai entendu parler à ce sujet c'est Bernard Stiegler qui est un peu fourre-tout ...
 
Et sinon, en référence à ton post que je quote juste au dessus, t'as jamais songé à tenir un blog ?  
 
C'est un peu old school à l'époque des threads Twitter et autres trucs jetables, mais d'une part ça a une vraie pérennité et visibilité (contrairement à ces trucs là, et meme à un post sur HFR qu'il est sympa de lire quand on suit la conversation mais qui n'a pas de visibilité en soi), et d'autre part le fait d'écrire sans trop présumer de ce que connaissent tes potentiels lecteurs et sans s'inscrire dans une conversation ou dans un contexte particulier (où il y a plein d'informations partagées implicitement entre le rédacteur et les lecteurs) aide vraiment à organiser ses idées  
 
Je le fais depuis quelques mois (épisodiquement parce que c'est très chronophage), je dois avoir 5 lecteurs réguliers dont mes parents, mais j'aime bien

On peut rassembler les deux mémoires que tu cites effectivement. Mais y aussi tout un spectre à l'intérieur de ces différents types de mémoire. J'ai décidé d'en piocher quatre un peu arbitrairement c'est vrai. Mais ça marche quand même.  
 
Hmmm, là comme ça pas tellement, t'as beaucoup de linguiste qui travaillent là dessus, c'est les plus sérieux sur le sujet de l'apprentissage et c'est eux que je lis le plus, avec des philosophes comme Stiegler même s'il est chiant à lire.  
C'est un sujet un peu chiant à étudier parce que t'as énormément de pédagogos et d'escroc qui écrivent dessus juste pour vendre des bouquins, se faire bien voir de leurs inspecteurs, ou des mecs qui n'ont jamais quitté les centre de formation pour se cogner au réel de l'apprentissage avec des élèves.  
 
Et ouais j'ai tenté le thread twitter, que je referais surement, l'exercice est marrant (j'ai fait ça sur la cybersec) et je referais surement sur un autre sujet.  
J'ai aussi un blog ou j'ai écrit sur la neutralité du net, ou j'ai également posté mon message ici.  
J'ai en écriture un article sur la bioéthique et les données médicales que je repousse pas mal parce qu'il est compliqué sa mère.  
 
Mais je préfère partir d'une conversation en fait. Je préfère écrire une réponse plutôt qu'un truc qui sort de nulle part ou j'ai du mal à démarrer. Mais je m'entraine.

 
oh, formidable ! quel niveau de maitrise de la nouvelle langue t'est nécessaire ? et quelle langue d'ailleurs ?  
 
Pour certaines langues, seuls quelques mois suffisent pour communiquer sur plein de choses avec les locaux, de façon satisfaisante. Evidemment pas suffisant pour saisir les subtilités, jeux de mots ect...  
 
D'ailleurs je plussoie avec l'autre intervenant qui te disait d'écrire : communiquer les connaissances, c'est important. Si jamais tu es plus ou moins rattaché à un labo et que tu as la flemme ou pas le temps immédiatement de passer par des journeaux/conférences, tu peux publier tes rapports de recherche dans HAL. Ils sont référencés par Google Scholar contrairement aux sites persos Free et compagnie.  

 
ça dépend évidemment de ce que tu cherches, mais je pense que oui.  
(je devrais aller revoir la partie sur la procrastination, moi...)
 
et fais tourner stp ;-)  
 

Là, pour procrastiner, je suis bien partie : ma chatte semble fiévreuse et apathique et est callée sur moi. Même si je n'avais rien à faire je ne bougerais pas pour ne pas la déranger.

J'écris déjà beaucoup et je partage pas mal de connaissances vu que je suis prof hein.  
Mais pas forcément sur les sujets qui m'intéressent.  
 
Après j'ai aussi envie de faire un doctorat (depuis des années), déjà par ego, parce que c'est le seul truc qui m'éclate : me poser des questions et écrire. Mais surtout pour avoir une méthodologie d'écriture scientifique que je n'ai pas tellement. Donc écrire des rapport de recherche, des articles scientifiques je sais pas tellement faire. Pour l'instant j'ai un wordpress ou j'expérimente différents types d'écritures, vulgarisation etc. Dont le post que j'ai fait ici qui me convient pas mal.  
 
Et un niveau assez élevé, pour l'instant j'ai un niveau débutant, assez proche de ceux qui habitent là bas (les français hein ) mais il me faut beaucoup plus de maitrise et je pourrais l'acquérir qu'en y allant en fait. Et c'est l'allemand, et c'est putain de dur, autant je parle correctement anglais et espagnol, mais l'allemand c'est une autre histoire.

Forcément le cadre n'est pas neutre
 
https://www.coursera.org/learn/datasciencemathskills
 
Et sinon j'ai chopé les method's seconde et première S pour le lol

Bon. Je relis/rédige un truc puis pose maths pour se détendre. Crédible ?

va bosser

Stop le HS, on veut de la douance, pas des gens obligés de travailler pour obtenir des résultats

tu peux pas TT blaska  

Si je peux.  

Je confirme.

un classique, jusqu'au bac tu glandouille avec la moyenne +    
 
puis viens la fac, avec zéro contrôle, et tu passes tes années entre soirées étudiantes, contrée et baby à la cafet
 
et la tu te ramasse bien bien avec un mètre de cours à bouffer au dernier moment  

 
Ça arrive souvent du fait de l’urètre bcp plus court chez les femmes

Si je te dis qu'elle est noire et trop mimi, ça désambiguise ?

il existe des techniques pour blanchir

 
L’âge ?

 
Non ca ambiguise  

la face j'en parle même pas, un jour au 2ème semestre, quand les vacances sont arrivées, je me suis aperçue que ça faisait 1 mois 1/2 que j'étais pas allée en cours  
Après j'ai fait un BTS (que j'ai eu sans avoir l'impression de bosser, j'avais juste l'impression de suivre des cours de bon sens et lapalissade) puis un DUT d'informatique (où là j'ai bien plus ramé, il y a certaines matières qui me dépassent encore après 15 ans de métier )

La fac c'était le bonheur, tu pouvais travailler comme tu voulais, j'ai beaucoup aimé cette époque.
 
Étonnamment en tant que procrastinateur né, ça n'a posé aucun souci. Bon je me suis arrêté trop tôt, j'aurais du poussé jusqu'au M2

ouaip ben moi j'ai fait 3 1ère année à la fac tellement je pouvais faire tout ce que je voulais et quand je m'y suis remis ça a été une année de vie monacale...
quand je pense que je ne voulais pas faire de prépa et qu'au final j'ai dû passer par ce type de rythme pour redémarrer  
moi qui n'aimait pas la fac maintenant je fais une thèse, moi qui ne voulait pas avoir de diplôme d'ingénieur je suis inscrit en école d'ingé
je marche sur la tête...
et tout ça parce que j'ai besoin de me stimuler cérébralement
m'enfin je ne vais pas me plaindre c'est passionnant et j'ai de la chance de pouvoir le faire

 
+1 sauf que master et doctorat.  
Je ne pense pas que j'aurais été capable de faire un master si j'avais été astreinte à des horaires. C'est au contraire la libre gestion de mon temps qui m'a permis de suivre les cours à mon rythme, sans m'y ennuyer, et avec plaisir.  

+1000. La fac c'était la liberté. C'était génial sauf dans le contenu.
 
 
T'as eu une licence de 1ère année.  
N'empêche, le parcours que t'as! Ca fait toujours plaisir à lire, lorsque certains trouvent "leur voie".
 

t'as fait ton master en candidat(e) libre?
 
Sinon, pendant mes années lycée, j'idéalisais l'université. Mon 1er semestre, je l'ai relativement bien réussi (major de promo) ensuite, je me suis dit que c'était aussi facile que le lycée alors j'ai plus rien fait. Logique non?  
 
De la L2 au M1, je n'allais plus qu'aux TD. Du coup, notes pourries, M2 pourri, ensuite boulot alimentaire pourri et puis badaboom! Un matin j'ai décidé que je serai Expert de quelque-chose alors j'ai "démissionné" pour embrasser mon destin.
 
Et me voilà entrain de demander conseils sur des méthodes de travail/restitution de connaissances.  

Alors que moi c’était l’inverse. J’ai commencé dans des fac très libre et j’ai échoué. Ensuite licence très petits effectifs avec exigence prepa, puis prepa et master pour préparer un concours. Et y a que maintenant en devenant prof que j’ai appris à bosser en lisant comme un tordu tout ce qui passait sur apprendre à apprendre et travailler.

Non, en séchant des cours, en fonction de mon niveau de forme, si j'étais en avance (l'ennui est un poison), contenu, humeur, santé, contriantes... Avec de la stratégie. Ca peut sembler en etre mais ce n'est pas du laisser-aller, plutôt une utilisation adéquat de mon énergie.

Par ex. j'ai séché la moitié des cours magistraux d'une UE simplement parce que le prof m'avait fait une remarque sur le fait que j'y dormais et que je l'ai mal pris (il y avait eu un décès dans ma famille). L'autre moitié était donnée par un autre prof. Pour humeur catastrophique, je crois que ça a été le seul cas.

Mais : j'écoutais en dormant, entre autres. De façon générale les tds/tps étaient privilégiés par rapport aux cours magistraux, et certains cours réellement nécessaires parce que le contenu était dense.

En thèse ça a été difficile parcequ'au début horaires (aie... le concept me donne des boutons) et parce que, les sprints ok mais c'est un marathon. Du coup si on veut pas aller se coucher tant qu'on est pas satisfait du résultat, on finit par avoir des soucis.  

Ouais. Y a que cette année où je me sens de me lancer alors que j’ai envie depuis toujours.

Oh, mais je pense qu'avoir appris à travailler avec méthode, à avoir consciemment une hygiène de vie et à savoir quand il faut laisser pour demain est un très bon point pour faire une thèse et que ça t'évitera bien des problèmes :-)
(et ce n'était pas du tout mon cas => épuisement)

Oui et non.

Il y a des gens chez qui hygiène de vie et méthode sont antithétiques d'un travail productif. Bernard Werber écrit comme ça en se forçant à aller à son bureau de 8h à midi puis de 14h à 18h, et à ne plus y penser en soirée, mais c'est pas efficace pour tout le monde.

Une anecdote croustillante à ce sujet : il y a quelques années j'ai eu le privilège avec quelques collègues d'un entretiens avec le directeur europe d'une grande entreprise pharma dont je tairai le nom (pour des raisons qui deviendront évidentes lors de la narration). Bref, n'ayant plus eu de blockbuster depuis quelques années, ils se sont penchés sur les travaux de labos indépendants et sont tombés sur une startup avec des résultats prometteurs qu'ils ont achetés pour quelques millions de dollars et immédiatement relocalisée sur leur campus, avec du meilleur matos, plus de moyens, etc. 6 mois plus tard, les 4 potes de la startup démissionnaient. Leur projet est toujours dans les cartons, personne n'y comprend rien malgré les notes extensives. Que s'est-il passé ? Ben ces jeunes avaient un rythme de travail bien à eux : commencer à bosser vers 11h, pause à 15h, reprendre à 15h30 jusqu'à 20h, reprendre de 20h30 à 23h puis boite/bar jusqu'à 2h du matin (d'où le début de journée à 11h). Sauf que le campus il ouvre à 8h et ferme à 20h...

Mais à nouveau on s'égare sur les méthodes de travail, tout cela est quand-même largement HS...

En tout cas, c'est pas efficace pour lui.

Clairement.  
Et c’est pas si HS que ça. Les « zèbres » une fois dans la vie active ou arriver aux études plus poussées ont beaucoup de mal à se mettre à travailler. Ils ne l’ont jamais fait c’est normal de pas savoir faire.  
Mais chacun a sa méthode. Ce qu’il faut surtout retenir c’est que parfois et souvent, il faut se forcer à bosser parce que C’est chiant.  
Ce qui m’avais marquer c’est de voir que pour des auteurs de BD aussi C’est chiant de dessiner tout un album et pourtant ils adorent ça.  
J’ai eu aussi une bonne discussion avec un auteur qui m’a marqué « avoir une idée géniale c’est facile, tout le monde en a. C’est travailler pour qu’elle prenne forme et l’écrire qui est difficile. »  
Surtout quand on se rend compte que la plupart des auteurs qu’on admire aujourd’hui n’ont pas été que auteur. Ils travaillaient pratiquement tous à côté et que la célébrité et la reconnaissance de leur écrit n’est venu que tard dans leur vie.

pour moi le plus difficile c'est de mettre en forme, de présenter, de vendre ses idées à une communauté.  
sa propre pensée doit se tourner vers la façon dont fonctionnent les autres pour qu'ils acceptent et écoutent et estiment.

 
Pourquoi tu crois qu'on finit informaticien ?
 
Et c'est effectivement très vrai. Au delà du "talent", c'est surtout l'acharnement et la persévérance que j'admire chez un artiste pour produire une oeuvre

 
Comment ça ? C'est probablement un des auteurs français contemporains les plus prolifiques  

Euh, et les gens "normaux" eux n'ont pas de mal à se mettre à travailler et ne trouvent pas ça chiant ?  
 
C'est typiquement la mentalité qui m'insupporte sur ce topic, le problème qui est décrit là n'est en rien, en RIEN, spécifique aux zèbres ni de façon qualitative ni quantitative. Il y a des non-zèbres qui ont des facilités intellectuelles (bonne mémoire en particulier) et qui donc arrivent assez facilement jusqu'au bac en en foutant pas une rame, je suis bien placé pour el savoir, c'est mon cas et celui de nombre de mes élèves.

Prolifique ne veut pas dire bon.  

C’est pour ça que j’ai mis zèbre entre guillemets. J’y fous tous les gens qui ont ou ont eu des facilités et qui n’ont jamais appris à travailler dans les temps dit par l’éducation nationale.

Ca c'est un autre problème. Mais en tout cas, il sort de la ligne d'écriture. Après c'est les gouts et les couleurs.  
 
 
Ben oui, mais du coup on retombe sur ce que j'ai dit, c'est en rien spécifique. 'fin bref...