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| Auteur | Sujet : Le second porte-avions. Pour ou contre ? |
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Publicité | Posté le 26-02-2007 à 21:19:01 ![]() ![]() |
power600 Toujours grognon |
Coriace | On vois bien qu'il n'y a que Deux classes de vrais PA,les US et les Fr.
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JacenX Light Years Ahead |
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JacenX Light Years Ahead |
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charlie 13 | Ça veut dire qu'il n'y a PERSONNE qui veuille construire des porte-avions, à part les USA.
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JacenX Light Years Ahead |
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Coriace |
Message cité 1 fois Message édité par Coriace le 26-02-2007 à 22:00:57 |
addtc AuDessusDeToutCa |
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JacenX Light Years Ahead |
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Publicité | Posté le 26-02-2007 à 22:21:34 ![]() ![]() |
Coriace |
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JacenX Light Years Ahead | Y'a que l'extrême gauche qui remette en cause ce "gaullisme" français... vive la pensée unique dira-t-on... mais parfois il arrive qu'on pense tous la même chose et qu'en plus on ait raison |
nicobule Pilou-Pilou | Je sais pas si cette article a été cité. Il est assez complet : http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=103546 Paradoxalement, alors que la presse anglaise s'alarme des restrictions budgétaires et des menaces portant sur les programme de la Royal Navy (*), la coopération entre industriels français et britanniques semble au beau fixe en matière de porte-avions : « Actuellement, la coopération est vraiment renforcée. Nous redoublons d'efforts car cette période est cruciale, avec une volonté de part et d'autre d'aboutir au dossier de lancement et de réalisation français et à la main gate britannique à la fin du premier trimestre », assure-ton chez MOPA2, filiale de DCN et Thales en charge du projet de second porte-avions français (PA 2). Juste avant Noël, la société a présenté à la Délégation Générale pour l'Armement (DGA), une offre commerciale engageante, dont le montant n'a pas été divulgué. Les industriels se fixent désormais pour objectif de signer le Dossier de Lancement et de Réalisation (DLR) fin mars, au moment même où leurs homologues britanniques espèrent franchir l'étape équivalente, la « Main Gate ». Si les travaux en commun avancent suffisamment vite, un accord de coopération industrielle pourrait être acté. L'ensemble pourrait, de plus, être couronné par une annonce politique franco-britannique, par exemple au cours du dernier rendez-vous des ministres européens de la Défense avant les élections françaises. Etape fondamentale, le DLR marquera le début de la réalisation des plans de construction, aboutissant à la commande finale, fin 2007 début 2008. De son côté, Michèle Alliot-Marie a une nouvelle fois assuré, en décembre dernier, qu'elle souhaitait rendre le programme « aussi irréversible que possible » et annoncé que la commande des catapultes interviendrait début 2007, un « signe très fort d'une détermination à mettre en oeuvre le programme du porte-avions conformément au calendrier ». Matériels stratégiques conçus aux Etats-Unis, ces équipements suivent actuellement de processus de Foreign Military Sell (FMS), à l'issue duquel le gouvernement américain donnera son feu vert à la commande française, normalement dans les prochaines semaines. Au-delà des intentions et des discours, les relations franco-britanniques auraient connu un véritable tournant ces dernières semaines. Un tournant dans les relations industrielles franco-britanniques « En fait, la coopération avance avec une rapidité que nous n'espérions pas. Après la conception, depuis quelques semaines, nous discutons ouvertement avec les Britanniques sur le phase de réalisation des programmes », indique une source industrielle. Ces dernières semaines, les Anglais se seraient montrés particulièrement intéressés par les standards de réalisation français. Des visites ont, notamment, été organisées à Saint-Nazaire, où Aker Yards, qui souhaite réaliser la coque du PA 2, a présenté son outil industriel et ses compétences en matière de grandes plateformes, paquebots bien sûr, mais aussi navires militaires, au travers des Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC). « La coopération se passe très bien d'un point de vue franco-français et de mieux en mieux avec les Britanniques. En matière de conception, il n'y a plus de problèmes techniques que nous ne savons résoudre », assure-t-on aux ex-Chantiers de l'Atlantique, où plusieurs dizaines d'ingénieurs sont désormais mobilisés sur le projet. Alors que le gouvernement Blair conditionne la signature du contrat Carrier Vessel Future (CVF) à la restructuration des chantiers navals du royaume, ces derniers pourraient profiter de la coopération pour s'imprégner du savoir-faire français et, ainsi, moderniser leurs pratiques et leurs capacités de production : « Nous proposons que les chantiers anglais adoptent nos standard en échange du savoir-faire sur ces standards ». Ce « troc » commercial n'est, toutefois, pas à sens unique. Depuis le rapprochement entre Londres et Paris, avec la signature de l'accord de mars 2006, les Britanniques ont eux aussi fait des efforts pour que le design des CVF puisse correspondre aux besoins de la Marine nationale. Ainsi les plans ont été modifiés pour permettre aux Français de disposer de soutes à munitions plus vastes, ou encore d'espaces pour l'installation de stabilisateurs antiroulis, absents sur les bâtiments de la Royal Navy. En plus de l'achat d'équipements en commun, prévu dès le départ pour réduire les coûts, l'adoption de standards identiques pourrait même, dans l'absolu, aboutir à la réalisation de blocs pour les trois navires. Si aucune décision n'a encore été prise dans ce sens, des réflexions seraient actuellement en cours. « les Britanniques ont intérêt à travailler avec nous car nous leur simplifions la vie. Aujourd'hui, ils ne disposent pas des équipements, des effectifs et de l'organisation pour réaliser des bateaux de cette taille là », résume une source proche du dossier. La Grande-Bretagne peut-elle tirer un trait sur ses porte-avions ? Si les relations industrielles, de part et d'autre de la Manche, paraissent donc bonnes et empruntes d'intérêts communs, de fortes craintes subsistent sur l'ampleur des restrictions budgétaires nécessaires pour absorber le gouffre des campagnes d'Irak et d'Afghanistan. L'abandon du programme CVF a même été évoqué, ces dernières semaines, par la presse anglaise. « Aujourd'hui, nous n'avons aucun signe tangible de remise en cause du programme », a indiqué jeudi dernier le porte-parole du ministère français de la Défense. « La guerre en Irak et l'Afghanistan coûtent très cher à la Grande-Bretagne, qui doit compenser. Toutefois, s'ils se posent des questions, rien n'est décidé. Actuellement, les différentes hypothèses sont mises sur la table pour parcourir l'éventail des possibilités et, à chaque fois, mesurer les conséquences de choix éventuels », estime un proche du dossier, qui se veut rassurant quant à l'avenir des CVF : « Compte tenu de la tradition maritime britannique et du traumatisme des Malouines, il serait particulièrement étonnant qu'ils abandonnent leur capacité de projection ». Au Royaume-Uni, les pressions s'accentuent donc afin d'aboutir à un accord sur le prix des HMS Queen Elizabeth et Prince of Wales, l'enveloppe de 3.8 milliards de Livres (5.7 milliards d'euros) étant jugée trop onéreuse pour le Ministry of Defence (MoD). Aux yeux de certains observateurs, les « gesticulations » britanniques sur le dossier des porte-avions pourraient également comporter quelques manoeuvres commerciales typiques des anglo-saxons. Si tel était le cas, il s'agirait d'un « jeu dangereux » sur un programme encore fragile, le projet du PA2 n'ayant, pour l'heure, tenu que par la seule volonté politique de Jacques Chirac et de Michèle Alliot-Marie. « Il n'y a pas de plan B » Face aux incertitudes, quelques média ont évoqué l'éventalité d'une solution de secours, au cas où Londres se retirerait du programme, option relayée par les nostalgiques de la solution franco-française. « Il faut abandonner cette idée et dire les choses clairement : Il n'y a pas de plan B. La réalité, c'est que la coopération est le seul mot d'ordre », souligne-t-on chez MOPA2. Pourtant, que se passerait-il dans le cas, visiblement très hypothétique, où les Français se retrouveraient seuls ? Avant la décision de mener un programme en coopération, deux projets avaient été d'actualité. Le premier consistait en un sistership du Charles de Gaulle. Toutefois, avec le retour d'expérience, le bâtiment s'est montré trop petit pour les Rafale, ne pouvant embarquer que 24 avions de ce type, contre 32 initialement souhaités (et prévus pour le PA2, dimensionné autour de ce groupe aérien). Une version agrandie demanderait de grosses études d'ingénierie et poserait le problème des chaufferies nucléaires, deux K 15 n'étant pas suffisantes pour propulser une plateforme plus lourde à la vitesse souhaitée. L'ensemble générerait un très important surcoût, d'autant qu'une grande partie de la conception, datant des années 80, devrait être remise à jour. « Il y a les problèmes d'obsolescence qui redemanderaient des études conséquentes. De plus, nous n'aurions aucun effet de série, le laps de temps entre les deux navires étant trop important », nous a-t-on précisé. Cette hypothèse est donc économiquement « hors de propos », d'autant que l'abandon de la propulsion nucléaire, pour le second porte-avions, avait été décidé en février 2004 par Jacques Chirac. A cette date, DCN avait bel et bien travaillé sur un bâtiment franco-français à propulsion classique, dénommé « Juliette ». Des études sérieuses avaient été menées dans le cadre de ce projet, avant d'être totalement stoppées en juillet 2005, lorsque la voie de la coopération avec les Britanniques a été décidée. « Aucun travail n'est plus mené sur Juliette depuis cette date », précise-t-on du côté de l'industriel. Ressortir le projet du placard nécessiterait, là encore, de grosses études, de nouvelles négociations et, in-fine, probablement plusieurs années de décalage. L'ensemble serait accompagné de surcoûts, alors qu'entre 100 et 200 millions d'euros ont déjà été engagés dans les études du CVF-FR (variante française du CVF). Un revirement de situation en faveur d'un « Charles de Gaulle bis » ou d'une « Juliette » serait donc aujourd'hui un non sens économique pour le pays et le contribuable. Un CVF franco-français : Le surcoût serait-il si énorme ? Dans le cas éventuel où la France se retrouverait seule, il reste à savoir si les conséquences financières d'un échec de la coopération seraient acceptables. Suite au Memorandum of Understanding (MOU) de mars 2006, les Français ont payé leur droit d'accès aux plans britanniques. Ils pourraient donc, dans l'absolu, réaliser seul un navire répondant à ce design. Michèle Alliot-Marie envisage d'ailleurs, si les Anglais ne sont pas au rendez-vous fin mars, de signer le Dossier de Lancement et de Réalisation français sans attendre la Main Gate. Suivant la volonté de Londres et Paris, la coopération a pour but de réduire au maximum les coûts, en partageant le poids financier des études et en achetant des équipements en commun. Du côté français, il s'agit en fait, et surtout, de sanctuariser politiquement le programme sous la bannière de l'Europe de la défense. En réalité, la différence de potentiel industriel entre les deux pays, avec des entreprises britanniques en voie de restructuration d'un côté et un pôle DCN / Aker Yards solide et compétitif de l'autre, nuance cette vision : « Pour faire rigoureusement les mêmes bateaux, les Anglais sont plus chers que nous. Si nous construisons des navires avec eux, ils feront une grosse économie et nous une petite », explique une source proche du dossier. Celle-ci estime que, si le Royaume-Uni abandonnait les CVF, le surcoût pour les Français ne serait « pas dans un ordre de grandeur susceptible de couler le programme ». Si ce scénario catastrophe se réalisait, et rien n'indique pour le moment que ce pourrait être le cas, DCN et Aker Yards peuvent même jouer sur un certain nombre d'options, laissées de côté en raison des compromis consentis au sein de la coopération. « On ne serait plus contraints de prendre les solutions britanniques et nous pourrions revoir des options franco-françaises gardées en réserve ». Des adaptations pourraient être regardées, par exemple, en matière de propulsion. Au lieu de turbines MT 30 de Rolls-Royce, prévues pour les CVF, la France pourrait opter pour des turbines américaines, déjà retenues pour équiper les 27 frégates multi-missions (FREMM) franco-italiennes. Aker Yards avait, par ailleurs, proposé un système de propulsion par pods, affirmant que ces moteurs électriques permettraient de gagner 10% de rendement. Un programme stratégique pour la France Au-delà de la simple question budgétaire, le projet du second porte-avions est stratégique à plusieurs titres. Alors que l'industrie anglaise souffre d'une grave perte de compétences, il s'agit notamment de sauvegarder le savoir-faire national et donc l'indépendance industrielle du pays : « La France a plus de 50 ans d'expérience dans les porte-avions. Aujourd'hui, nous nous appuyons sur un patrimoine d'expertise sans lequel nous ne pourrions pas développer un tel navire. Si le PA 2 ne voyait pas le jour, nous serions, dans quelques années, dans la même situation que les Britanniques, incapables de mener seuls un programme aussi complexe », nous expliquait, il y a quelques mois, un ingénieur. Attendu depuis de nombreuses années, le programme du second porte-avions entre dans une période cruciale au moment le moins favorable, celui des élections. Sur la question d'une éventuelle remise en cause de la construction du navire après la présidentielle et les législatives de mai 2007, les principaux candidats se veulent encore discrets, laissant simplement entendre, pour certains, que la question du PA2 n'est pas une priorité. « En France, on voit difficilement un candidat se déclarer explicitement pour un grand programme militaire au cours d'une élection. Toutefois, un président n'est pas un candidat et un candidat n'est pas un président. Quand l'une ou l'autre sera élu et qu'il regardera ses leviers d'action pour agir sur la scène internationale, ce ne sera plus pareil. Le porte-avions dispose d'un poids stratégique et diplomatique qui va bien au-delà de ses capacités militaires. A bien y regarder, 2 ou 3 milliards d'euros sont bien peu de chose au regard de ce que peut apporter un tel outil d'un point de vue stratégique », estime une source militaire. « Un bâtiment n'est disponible que 60% du temps. Sa construction, cumulée au prix de son groupe aérien, constitue plus de 80% de la dépense permettant de disposer, en permanence, d'un porte-avions. Pour seulement 15% de plus, vous achetez la seconde plateforme et au moins un navire disponible 100% du temps ». De fait, la France pourrait pâtir, dans les deux prochaines années, de l'absence du sistership du Charles de Gaulle, qui devait être construit dans la foulée de son aîné. Avec l'immobilisation du porte-avions pour son premier gros arrêt technique, entre juillet 2007 et début 2009, Paris ne disposera d'aucun outil majeur de projection en cas de grave crise internationale. Et, les regards se tournent bien évidemment vers le Moyen Orient. En effet, dans cette région très sensible, au large de l'Iran, de l'Irak et de la Somalie, l'essentiel du pétrole et des marchandises conteneurisées venant approvisionner l'Europe transite par voie maritime. C'est pourquoi, jeudi dernier, le porte-parole du ministère de la Défense affirmait que le PA 2 « répond(ait) à un besoin opérationnel évident » et évoquait la « nécessité impérieuse de réaliser ce programme ». Message édité par nicobule le 26-02-2007 à 22:32:59 |
JacenX Light Years Ahead |
Bon alors, Prêts pour le concorde des mers? Message cité 1 fois Message édité par JacenX le 26-02-2007 à 22:45:39 |
FLo14 Gouranga ! |
--------------- « Franchement si j'étais toi, je... – T'es moi ? – Nan. – Bon bah tu fermes ta gueule alors. » |
JacenX Light Years Ahead |
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FLo14 Gouranga ! |
--------------- « Franchement si j'étais toi, je... – T'es moi ? – Nan. – Bon bah tu fermes ta gueule alors. » |
Coriace | Tu sais Jacen,si tout les dirigeants Français,qu'ils soient de Droite comme de Gauche,comprenaient que la Défense c'est pas pour faire joujou ac des cramés de la gachette,MAM aurait pas à suivre ce stratagème.
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JacenX Light Years Ahead |
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Coriace | Les LPM.... |
charlie 13 | Rendre le programme "aussi irreversible que possible", qu'est-ce qu'elle croit,cette dinde, si un gouvernement veut faire des economies sur son barlu,il le laissera au port, tout simplement.
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JacenX Light Years Ahead |
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Coriace |
Et les copains de ségo ils bossent dans l'immobilier réservés aux constructions scolaires =D. Encore une foi,d'accord avec toi Jacen. Message édité par Coriace le 26-02-2007 à 23:22:35 |
nicobule Pilou-Pilou | [size=4]Ségolène Royal : Flottements autour du second porte-avions[/size]
Une semaine après que Nicolas Sarkozy, initialement très prudent sur le dossier, se soit prononcé pour la réalisation d'un second porte-avions, Ségolène Royal n'a pas semblé donner gage au projet, jeudi dernier à Dunkerque, lors d'un meeting sur l'éducation. Devant les militants de la fédération du Nord, secteur où la construction navale et les industrie de défense sont relativement absentes, Ségolène Royal a souhaité que les crédits prévus pour le second porte-avions (2.5 à 3 milliards d'euros, ndlr) aillent au renforcement de l'Education nationale : « Si la nation est capable de dégager le coût d'un deuxième porte-avions, j'en fais ici le serment, cette marge de manoeuvre supplémentaire, cette valeur là, n'ira pas à la Défense nationale mais ira à l'Education nationale ». Bien qu'elle souhaite maintenir « inchangé l'effort de défense », la candidate socialiste ne se dit donc « pas favorable » au programme : « Je n'engagerai pas la construction d'un deuxième porte-avions car je considère que cet effort doit se faire dans le cadre de l'émergence d'une défense européenne ». Cette position a, bien entendu, suscité de nombreuses réactions, notamment à droite. Pour mémoire, le coût du second porte-avions, estimé à moins de 3 milliards d'euros sur 10 ans, serait une goutte d'eau dans le budget de l'Education nationale, qui s'élève à plus de 70 milliards d'euros chaque année. Les économies réalisées dans le cadre de la coopération ne devraient, par ailleurs, représenter au mieux que quelques petites centaines de millions d'euros. Suite aux propos de Ségolène Royal, plusieurs responsables socialistes ont tenté de redresser la barre, sur ce sujet très sensible pour la politique de défense et le savoir-faire industriel du pays. Ainsi, pour Vincent Peillon : « Il ne s'agit pas de ne pas faire le deuxième porte-avions, mais de ne pas le financer tout seuls pour pouvoir économiser quelques milliards d'euros. Il y aura un deuxième porte-avions fait en coproduction européenne, en particulier avec les Anglais ». Le PS et l'UMP seraient-ils finalement d'accord sur le programme actuel? Suite à la polémique née du meeting de Ségolène Royal, David Assouline, secrétaire national à la défense du Parti Socialiste, s'est également lancé dans un éclaircissement des positions de la candidate: « Ségolène Royal a toujours affirmé que dans le monde tel qu'il est, avec de nouvelles menaces, la France ne baissera pas la garde et les moyens de la défense seront préservés ». En raison des arrêts techniques nécessaires pour la maintenance du Charles de Gaulle, « Nous savons qu'il est nécessaire d'avoir un deuxième porte-avions. Elle dit que le porte-avions doit s'envisager dans le cadre d'une coopération européenne, en particulier avec les Britanniques. On ne baisse pas la garde mais on veut rationnaliser. Les moyens énormes nécessaires pour construire un porte-avions, s'ils étaient rationnalisés, dégageraient du budget de la France les moyens pour répondre aux ambitions du projet de Ségolène Royal, notamment l'ambition dans le domaine de l'éducation ». Curieusement, un bâtiment en coopération avec la Grande-Bretagne afin de réduire les coûts de développement et de réalisation, est précisément le projet défendu depuis maintenant deux ans par Jacques Chirac. En mars 2006, un accord bilatéral a été signé avec Londres. Depuis, les industriels, des deux côtés de la Manche, ont travaillé sur ce projet, permettant de mutualiser le coût des études et d'acheter les équipements en commun. La différence entre les deux aviations embarquées étant trop importantes, les navires ne pourront, néanmoins, pas être identiques, bien qu'un taux de « communalité » de près de 90% ait été atteint. Après la remise d'une première offre par DCN et Thales, le ministère de la Défense a demandé une réduction des coûts de l'ordre de 15 à 20% afin de pouvoir signer de Dossier de Lancement et de Réalisation (DLR) fin mars. Si l'on en croît les explications de David Assouline et les déclarations du candidat de l'UMP, l'actuel projet, répondant aux impératifs de la coopération européenne et des réductions de coûts (dans la mesure du possible), aurait donc toutes les chances d'aboutir... [size=4]Second porte-avions : DCN et Thales priés de revoir leur copie
Quelques semaines pour boucler l'offre DCN ne disposant plus, en propre, des capacités industrielles pour réaliser la plateforme à Brest, cette option, non confirmée pour le moment, permettrait de sauvegarder le savoir-faire national dans le domaine très complexe des porte-avions. Elle assurerait, par ailleurs, deux bonnes années de charge à Saint-Nazaire, avec des retombées très importantes sur la sous-traitance, dans tout l'ouest de la France et même au-delà. Sans qu'il soit question de remettre en cause une construction géographiquement séparée entre la France et la Grande-Bretagne, des réflexions seraient néanmoins menées pour accentuer la coopération industrielle, par exemple en matière de réalisation de sous-ensembles communs. Message édité par nicobule le 26-02-2007 à 23:26:58 |
Coriace | Ne nous recopies pas tout le site mer et marine,met juste le link.
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Urusai Get it on the floor! |
sad bloke | pourquoi la france aurait-elle besoin d'un second porte avion tant qu'elle est membre de l'EU et sans ennuies ! --------------- http://www.deezer.com/track/1115801 Qu'est ce que la vie ? :( |
JacenX Light Years Ahead |
Message édité par JacenX le 27-02-2007 à 12:57:52 |
madyodaseb |
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jean-michel91 | pourquoi un second pa ?
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Helter-Skelter- Chaotique bon |
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gloubiboulga - |
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drouide | Mais combien de fois faudra-t-il répéter que les menaces de notre monde ne se limitent pas aux terroristes barbus quoi qu'en dise tf1? |
Profil supprimé | Posté le 27-02-2007 à 18:10:15 ![]()
En même temps des conflits armés ouvert ou la France est impliqué y en pas des masses hein ... De la à justifier l'achat d'un autre porte-avion pour une dispo opérationnelle à 100% perso j'en ai rien à foutre de cette disponibilité ou de la grandeur de la France ( Ce budget serait mieux reinvestit ailleurs Message cité 2 fois Message édité par Profil supprimé le 27-02-2007 à 18:10:22 |
Profil supprimé | Posté le 27-02-2007 à 18:38:00 ![]()
Message édité par Profil supprimé le 27-02-2007 à 18:44:16 |
Helter-Skelter- Chaotique bon |
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gloubiboulga - |
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drouide |
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jean-michel91 | pour la marine tape "opération baliste"
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Profil supprimé | Posté le 27-02-2007 à 20:05:11 ![]() [quotemsg=10775456,837,446859]Nous sommes vraiment victime de notre excès de fierté ; nous ne sommes plus la 4è ou la 5è puissance du monde, nous sommes un petit pays, arrétons de nous imaginer que nous pourrions avoir la plus grosse armée et avoir un poids conséquent sur l'échiquier mondial. Nous n'arretons pas de donner des leçon au monde entier ("nazis d'autrichiens", "salops d'américains", "les russes et les chinois ne respectent pas les droits de l'homme" ) et au final pour retrouver Le pen au second tour, croyez moi que ça fait bien rire hors de chez nous.[/quote]
Message édité par Profil supprimé le 27-02-2007 à 20:09:29 |
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