Reprise du message précédent :
Ah nan c'est qu'elle ne voit pas le problème. Pour elle ça peut se régler avec de la volonté... "C'est quand même pas compliqué d'arriver en retard à un rendez vous"
Bah si... Mon cerveau n'autorise pas ça, c'est inconcevable et ça me met dans un de ces états quand je vois l'heure qui tourne et que je ne suis pas encore sur place alors que j'ai encore le temps quand même
 
Et pour le bruit pareil faut apprendre à vivre avec et puis il suffit d'ignorer certains bruits et hop!  
 
Elle doit avoir un cursus de magicienne...

Mon dieu...  
 
Et un psychologue pas psychiatre ? Pour le délai d'attente, et les thérapies cognitivo comportementales qui ont fait leurs preuves.
 
Vu le niveau de l'infirmière, heu... je ne suis pas sur que son boss soit la bonne personne.

Là ou j'habite c'est un peu le désert médical concernant les psychiatres il y en a un a 30 min de chez moi avec une très grosse liste d'attente et son pédiatre(prescripteur) n'est pas au top concernant le méthylphenidate.

Impossible d'arrêter le traitement c'est un tdah avec un très gros top.

Le slenyto que nous lui donnons est de la melatonine il est donc monté jusqu'à 10mg et ça reste très compliqué exemple il y a deux jours à 2h du matin ça ne dormais pas.

C'est bondé en psy partout, il leur faut faire un tri  et si on s'en tient à ce que tu as écrit, je vais me permettre de dire que ce que tu exprimes ici ne reflète pas un dysfonctionnement majeur    Tu lui as peut-être aussi dit des choses plus personnelles (sur l'impact socio-p par exemple) que tu ne souhaites pas mettre ici?  
 
 
 
OBNUBILÉE    

 
La doc a noté "neuro-psychiatre" même
Mais ça ne court pas les rues apparemment... Elle vient de Belgique et peut-être que là bas c'est plus habituel que par chez nous...  
 

 
Oui je conçois tout à fait que ça ne soit ps vital en soit. De là à me dire que "ça va, prenez sur vous aussi, hein", j'aimerais bien... mais quand je suis fatiguée (souvent le cas) et que j'en peux plus niveau bruit (encore plus souvent le cas) je peux avoir des réactions disproportionnées et ma fille n'a pas à subir cet état là, elle n'y est pour rien et je n'ai plus aucune patience/tolérance pour elle...

 
Ah tiens, je pensais être le seul dans ce cas-là.    
 
J'en profite pour planter mon  

 
 "omnibulée" mais n'importe quoi moi
je me suis demandée d'ailleurs pourquoi tu avais écrit ça à la fin  

 
Niet, j'ai horreur qu'on soit en retard. Et ça me gonfle profondément parce que c'est généralement quelque chose de facilement contrôlable sauf que ceux qui sont constamment en retard ne font pas l'effort d'être à l'heure.
 
Après pour avoir une femme qui est probablement aussi TDAH, elle est dans l'incapacité de savoir ce que représente le temps qui passe. Genre jamais. Elle sait pas dire combien de temps ça représente 2 minutes et elle est incapable de se projeter sur le long terme (comprendre plus de 6 mois)

ha oui, yakafokon, super avis sur un topik de troubles psys  

Perso, j'ai un taff avec le bureau à 200 km de chez moi parcequ'il y a que 2 jours de présentiel max par semaine et que même la, ils sont flexibles sur les horaires et laissent passer de pas venir en cas d'urgence.  
 
Avant, j'avais le taff à 5 min de chez moi avec présentiel heures fixes 3 jours par semaines et 2 jours de TT.  
 
Ben niveau fatigue, se lever à 4-5h du matin 3 jours par semaines pour espérer arriver à l'heure au bureau si j'ai assez de chance ce matin me tuait / m'épuisait BEAUCOUP plus que faire potentiellement 800 bornes en voiture / semaine sachant que je peux arriver a 10/11h.
 
Donc bon le "facilement controllable" hein  

Tu admettras peut être qu'habiter à 200kms de ton taff est peut être un choix
 
Non si j'avoue que j'ai peut être été excessif sur le fait que ce soit contrôlable.

Oui, mais c'était justement ce que je voulais dire.  
 
Il est pour moi BEAUCOUP plus simple d'habiter à 200km si j'ai pas d'horaires fixes que d'habiter à 500m avec des contraintes horaires.  
 
Ce n'est même pas comparable niveau qualité de vie.  

Ok j'étais passé à côté, autant pour moi

Bah c'est contrôlable pour quelqu'un qui sait contrôler ouais.
 
Perso je déteste être en retard, mais je le suis régulièrement, accompagné du stress qui va bien...
J'ai subi des agressions verbales à maint reprise à cause des retards au boulot, parce que justement, mon chef n'arrivais pas à comprendre qu'on puisse être aussi mauvais en gestion de sa routine matinale.
 
Et tout ça pour une ponctualité de principe, boulot au bureau qui n'exigeait absolument une ponctualité digne de l'usine.
 
Aujourd'hui, quasi à 100% en TT, le boulot reste pénible mais c'est infiniment plus vivable.

 
C'est pour ça que je pars hyper trop méga en avance et que j'attends (enfin attendre, mouahah! je suis hyperactive alors je m'occupe toujours avec quelque chose)
Alors que j'habite en campagne profonde, des lignes droites sans feu rouge... mais "on ne sait jamais"
Par contre il FAUT que je me projette, même très (trop    ) loin, ça me rassure. MAIS s'il y a un imprévu, voilà la galère parce que mon "plan" prévu depuis X temps est tout chamboulé et c'est la cata! pfff

Perso ça avance, je pense qu'au milieu de tout ça j'ai un peu de chance.
Je sui allée au CSAPA pour gérer une addiction, l'infirmière était ok même si elle m'a sorti à un moment "oui mais vous savez le TDAH c'est à la mode hein avant c'était les HPI blablabla"    
J'ai rencontré un psychiatre au top, il m'a prise au sérieux, vu le contexte d'addiction il va plutôt dans mon sens sur le TDA, m'a filé des auto-questionnaires qui seront ajoutés à mon dossier et il contacte une neuro-psychiatre du CSAPA pour qu'elle puisse faire la démarche diag. Je suis assez contente de la manière dont ça se passe, le CSAPA où je vais a l'air assez carré, mon psychiatre est vraiment bien. J'ai eu des retours de proches qui disaient que ça pouvait dépendre du psychiatre par contre, iels ne sont pas toustes aussi "faciles".
Prochain rdv dans 3 semaines, j'aurais plus d'infos pour la neuro-psy à ce moment là.

 
L'auto-questionnaire c'était le diva 2 ou rien à voir ?
 
Franchement avoir un diagnostic c'est quand même un parcours du combattant. On considère 3% des adultes TDAH en France, et sur ces 2 000 000 en France seulement 20 000 diags (1%). ça en fait de l'errance diagnostique ...
 
D'ailleurs il y a ce test du tdah en ligne assez fiable.

 
Bah quand j'ai dit à mon (ancien) médecin que je pensais avoir ALzeimer tellement j'oubliais des choses (même l'eau à chauffer pour une tisane 2mn avant...). Il m'a dit que c'était à cause de la charge mentale, que je faisais trop de choses. C'est à dire que si je fais "moins" j'ai l'impression de ne "rien" faire. Et je deteste perdre du temps et en même temps je procrastine et je suis très bordélique...  
Donc pour me fire diagnostiquer, il a fallu que je prenne moi même l'initiative (à 250€ la séance ) Et encore que je n'allais pas pour un diagnostique de TDAH  

 
J'ai pas sous la main, je te redis ça quand je suis chez moi.

J'ai fait une "gaffe".  
 
La ritaline m'aide beaucoup pour gérer les situations complexes.  
 
Je devais ce soir aider ma grand-mère à faire les papiers pour la succession de mon grand-père.  
 
Vu que l'aprem, je perds pas mal en effet, j'ai pris la ritaline à la fin du boulot a 17h plutôt que le matin (journée light donc je pouvais faire sans).  
 
Sans que j'avais pas pensé que c'était de l'extended release, mes machins.  
 
Ca a fonctionné parfaitement, j'ai géré tout le bazar en 3h. Sauf QUE :
 
Maintenant, je suis incapable de dormir, je fais chier tous mes contacts encore debout sur les réseaux sociaux pour leur parler de tout et de rien et je suis en train de planifier des dizaines de trucs / achats / amélioration pour mon appart dans mon lit alors que je dois me lever tôt car j'ai de la route à faire demain matin.  
 
Je n'ai même pas le moindre début de fatigue à 1h du matin.  
 
C'est con, je vais le payer demain, cette histoire.

Haha je ne savais pas que ce topik existait
 
J'ai été diagnostiqué TDA en novembre dernier

C'est quoi ton parcours de diag, potentiellement ça m'intéresse.
 
Et ayant eu ce diag, est-ce que tu as eu un traitement et des changements dans ta vie ?

Est-ce qu'il y a un test internet un peu correct pour un pré diagnostique tdah.
 
Il parait que je pourrais potentiellement être atteint, éventuellement, d'un truc qui ressemble, de près ou de loin, à un tdah.  
Ca ne changera pas ma vie de le savoir ou pas mais j'aimerais bien me faire ma propre idée.
 
edit : j'ai fait le test sur la clinique e-santé, je ne sais pas ce que ça vaut.
 
 

Je ne savais pas que ce topic existait  

 
Alors là, tu te trompes  
De le savoir tu vas refaire tout ton parcours et beaucoup de choses vont expliquer ton comportement, tes décisions... Donc, si, ça change ... et l'avenir aussi du coup
 

Est-ce que des personnes sur ce topic traitées par méthylphénidate à libération contrôlée/modifiée ont l'expérience de l'ajout d'une seconde dose également à libération modifiée en fin de journée?
C'est mon schéma de traitement actuel mais j'ai l'impression que cela n'existe pas dans la littérature, il est toujours question de version à libération immédiate quand on a besoin d'en ajouter une en fin de journée.
Comme je n'ai plus de médecin "spécialiste" actuellement, même si c'est efficace comme cela, ou plutôt moins pire, je me demande toujours si c'est viable à moyen/long terme.

 
Depuis mon dernier message, j'ai un peu évolué. Pour faire court, j'ai tout laissé tomber.    
Suite à un nieme rendez-vous médical pour mon covid long, j'ai tout envoyé bouler. 4 heures après ce rendez-vous, j'avais rendez-vous chez ma psy, je lui ai dit que j'arrêtais tout. Ras-le-bol des médecins, des psy, de la psychologie... Je suis en mode Yolo.
TDAH ou pas, je profite des jours où je vais bien pour me faire plaisir à fond car je sais que des jours difficiles vont revenir à cause de ce putain de virus.
J'ai clairement un déficit d'attention, je fais avec.  

Bah ça a pas l'air de provoquer des ennuis dans ta vie, si?

On va dire que la covid long écrase tout.

Mais si on s'en doute, est ce qu'il y a besoin d'un vrai diagnostique (quand on est adulte) ?

Je pensais que le traitement médicamenteux, c'était essentiellement pour les enfants.
Ceux qui ont le traitement, vous voyez un changement entre "la vie d'avant" et avec medoc ?
Ça résout les problèmes de comportement liés au tdah ?

Ca fait que je peux me lever a 7h pour aller travailler à 9h plutôt que 5 comme avant.  
 
Ça fait que j'arrive à faire mon ménage et ma lessive en une demi-journée plutôt qu'en 3 jours.  
 
Donc je dirai que oui.

 
Je ne suis pas médicamentée mais je sais comment je fonctionne et je peux essayer de ne pas procrastiner. Je me fait des "to do list" et j'essaie de les tenir

L'idée que seuls les enfants ont besoin de médicaments est du même ordre que cette légende qui prétend que les symptômes s'améliorent à l'âge adulte et que j'ai encore entendue il y a quelques jours.
Pour ceux qui sont diagnostiqués, bien soignés et bien entourés étant enfants, peut-être que oui. Mais c'est plus certainement un effet du défaut de diagnostic chez les adultes qui se retrouvent avec des comorbidités et des diagnostics erronés et donc pas le bon traitement qu'il leur faudrait.

Je pense souvent aux personnes âgées TDAH, parce qu'il n'y a pas de raison qu'il n'en existe pas, surtout depuis que j'ai lu que le méthylphénidate ne devait pas être donné au-delà de 60 ans. Que vont devenir tous les adultes diagnostiqués, traités et qui ont cruellement besoin de leurs médicaments? Les symptômes changent probablement tout comme on change quand on vieillit mais le cerveau ne va pas se mettre à fonctionner différemment. Il y a un moment où des professionnels vont bien devoir se pencher sur la question du vieillissement dans le TDAH.

Et pour répondre sur les médicaments à l'âge adulte, j'ai eu beaucoup de mal à suivre le traitement quand il a été instauré parce que je n'aime pas les médicaments et j'avais surtout l'impression d'un gros ramollissement. Quand on est "à fond" depuis toujours, être un peu plus patient et réfléchi, et moins tendu, c'est comme si on devenait mou et lent. La sensation est vraiment particulière, on a l'impression d'avoir moins d'idées, je ne sais pas si c'est vrai, mais ça fuse moins et moins vite.
Aujourd'hui, je le prends tous les jours sans problème, si je ne le prends pas, la tension est terrible et j'ai de grosses difficultés à dormir pour les deux principaux effets sans entrer dans trop de détails.

On ne peut pas transposer l'effet d'une personne à une autre. Certains disent que les traitements les énervent ou les empêchent de dormir, c'est difficile à comprendre parce que la toute première fois que j'en ai pris, je m'endormissais dans l'heure qui suivait.

Ce qui est terrible quand on prend ce traitement, c'est de revoir tout ce qui aurait pu être plus facile dans la vie avec, pas le diagnostic, mais vraiment le traitement quand il fonctionne. C'est vraiment déprimant, une grosse impression de gâchis quand on a été diagnostiqué tardivement.

On pense aussi à tous les préjugés qu'on entend sur le soit-disant surdiagnostic mais encore plus les médicaments. Plein de gens m'ont mis en garde contre les effets nocifs du traitement, ils connaissaient tous quelqu'un qui avait... je ne sais quoi alors que moi, étant adulte comme eux, je n'avais jamais rencontré aucun adulte qui en prenait. Bref, de la pure connerie de légende urbaine. Pour avoir pris d'autres médicaments, c'est celui qui m'a causé le moins d'effets secondaires.
Et donc on pense à tous ces préjugés qui font que, probablement, des enfants sont écartés de traitements qui pourraient les aider au quotidien, à l'école, les soulager, leur éviter tous les problèmes que cela cause dans la vie, de développer des comorbidités, de tomber dans les addictions... Tout cela au nom d'une idéologie qui n'a aucun fondement.

C'est un gros pavé mais voilà comment je vois cela.

 
J'ai pris du Tégrétol quand j'étais petit pour des crises d'épilepsie et il s'avère que la molécule est aussi utilisée pour le traitement du TDA.
 
J'en ai pris en gros de 5 à 14 ans. Dès que j'ai arrêté, mes résultats scolaires ont chuté, j'écoutais plus rien en cours et c'était la cata.
 
Je suis passé de 1er de la classe à un élève moyen, c'était raide

 
Merci pour ton témoignage, c'est vrai que je pensais aux diagnostiques tardifs quand j'ai écris mon message.  
Purée ça me parle tellement le fait d'avoir du mal à suivre le traitement, j'en ai un pour ma thyroide, et je l'oublie tous les jours... et je dors très peu, à 5h je suis réveillée depuis un moment car je pense trop, même quand je n'ai pas de soucis, mon to do list mental et essayer de ne pas zapper les trucs important.
Et c'est embêtant pour le travail... je n'ai jamais réussi à évoluer, car je suis tête en l'air   . (j'ai changé de taff, et ça se passe super bien, mais je n'ai pas de responsabilité)
 
Je ne me renseigne pas vraiment pour moi, mais pour mon fils plus tard. Sa psy pense qu'une AESH suffira à l'école, et ne pas médicamenter, donc dans ses observation, elle l'écrira. Elle m'a aussi dit que c'est la personne la plus impulsive qu'elle ait reçu dans son cabinet depuis qu'elle est psy. Purée, je ne m'étais même pas rendu compte qu'il était impulsif, pour moi il était normal de ce côté là, je pensais qu'il n'avait pas d'hyperactivité, juste une attention plus que limité, il est hyperactif, et ma fille aussi apparemment    .

 
Pour la thyroïde j'ai mon traitement sur ma table de chevet, à prendre dès le réveil mais j'oublie souvent le verre d'eau donc bon... après je le mets sur ma tasse de café donc pas possible d'oublier avant de faire le café  
Par contre je dois attendre 20-30mn avant de manger pour que ça soit efficace et je suis en hypoglycémie dès le réveil donc c'est toujours "chaud patate"... par moment je suis limite de faire un malaise quand même
 
Pour l'hyperactivité et l'impulsivité, bon courage    Au boulot (suis prof pour rappel) j'ai tendance à répondre du tac au tac, tant aux élèves à l'oral qu'aux parents à l'écrit.  Ca m'a valu quelques "remontées de bretelles" du coup je refuse le contact avec les parents, et pour les élèves je me retiens, d'une force que le soir je rentre épuisée mentalement (sans oublier les nuisances sonores qui m'en rajoutent une couche)

Le truc bien avec le méthylphénidate, c'est qu'en dehors de situations critiques, quand on l'oublie, ce n'est pas trop grave et on s'en rend compte rapidement. Quand ça arrive, on peut le prendre et on sait plus ou moins quand ça agira, c'est pas très long. J'ai une dose en fin de journée que j'oublie parfois mais, sauf exception, je sens très bien la tension monter petit à petit alors impossible de ne pas y penser, surtout quand on sait qu'on ne dormira pas si on y déroge.

Et une alerte sur le téléphone tous les jours permet pas de résoudre ces oublis ?
Ces trucs là j'oublie tout le temps aussi mais ça me fait chier de mettre une alerte, il en faudra toutes les 5 minutes pour plein de choses...

C'est clair qu'on percute rapidement

Comment ça ? Quand je prends ma dose trop tard ça m'empêche de dormir (en libération immédiate), mais c'est peut-être psychosomatique cela dit...