Reprise du message précédent :
Et comme disait Desproges "L'intelligence est le seul outil qui permet à l'Homme de mesurer l'étendue de son malheur"

 
 
Tout à fait , le fait de prendre ça comme un défi / nouveau hobby, un truc chiant d’ordinaire peut devenir une passion dévorante là où on attend pas un tdah, peut être est ce juste pour les tda a haut potentiel .

UP.
 
Traitement mis en place il y a 3 semaines, encore en recherche de la bonne dose.
 
Encore très inconstant mais très prometteur.

Ah yes.

Est-ce que tu vois de gros changements niveau personnalité ?

On est encore en train de trouver la bonne posologie.

Le positif : c'est presque magique. La somnolence se réduit, l'esprit est plus clair, l'environnement me dérange beaucoup moins.

J'ai même pu boire un verre au milieu d'une gallerie marchande avec ma femme et ma fille sans être obsédé par les bruits et mouvements aux alentours et être au bout de 10 minutes à lutter contre mon envie de partir en courant.

Beaucoup moins de pulsions, d'anxiété (mieux qu'avec les BZD), et je dépense beaucoup moins d'énergie à contenir la frustration et l'agacement au quotidien.

Quand je pense à un truc à faire, je le fait, plutôt que rester sur place à gamberger.

Mieux que ça, quand je fais une tâche, j'arrive à y trouver du plaisir, ou du moins la satisfaction que j'espère y trouver, ce qui est formidable.

En fait c'est simple : mon état psychique et émotionnel est beaucoup plus cohérent avec mes pensées, comme si un câble entre mon conscient et mon cerveau limbique avait été rebranché.

Côté effets secondaires, je suis bien loti. Moins d'appétit le midi mais je compense par un en-cas dans l'après-midi. C'est à peu près tout.

Le négatif : ça ne dure pas. Les fluctuations dans la journées sont assez fortes, et le crash en fin de journée est violent. Vers 16-17 heures, je passe dans un rebond où je suis hyper somnolent, absent, angoissé et triste à la fois. Un putain de tunnel qui dure 1h avant de revenir doucement à la normale.

L'évolution de la posologie, voire le changement de présentation peut fortement atténuer ce passage, mais dans tous les cas il faut se faire à l'idée que la fin de journée sera toujours plus dure.

Pour l'instant, commencer la journée sur les chapeaux de roue puis progressivement sombrer est assez difficile à vivre, mais j'ai éliminé plus de merdes en 3 semaines qu'en trois mois et la relation avec ma femme et ma fille s'est fortement améliorée.

C'est un retour intéressant, merci

Faudrait que je mette la machine en marche mais ça va être tendu encore cette année.

C'est à base de quoi, ce traitement, par curiosité ?

Methylphenidate, sous la présentation Medikinet.

Mon fils avait un très fort effet rebond comme tu le décris : quand le traitement cessait de faire effet il devenait triste, fatigué, nerveux...  
On a réglé ça en lui donnant sa dose en deux fois en décalant les prises. Comme ça l'arrêt de l'effet se fait aussi en deux fois, et ça se passe bien.  
 
Personnellement je n'ai pas ressenti ça, mais je prends une très faible dose.

Je suis passé de 20 à 30 au matin, sans que ça change l'effet à l'attaque, et j'ai toujours un rebond 3-4 heures plus tard. La dose du midi met parfois 2-3 heures à faire effet, du coup je reste dans le flou de 11h à 16h, puis j'ai un petit répit avant de me prendre un 2e rebond dans laggle à 19h.

A priori, je switch de medikinet à quasym la semaine pro. La montée est plus progressive avec un pic 4 heures après la prise, ce qui devrait permettre lisser un peu plus tout ça sur la journée.

Drap

Je viens de parcourir les pages et je me retrouve dans vos écrits. Je suis un tout petit HP (130) c'est peut être lié, ou pas du tout et c'est juste un effet barnum.
J'envisage d'en discuter avec une psy spécialisée que l'on m'a recommandé mais à 100€ la séance j'hésite un peu ( vive le Luxembourg )

 
 
J'attéri ici depuis le topic des ânes zèbres...
 
1ère question, c'est pris en charge comment tous ces examens ?  

Si tu vas chez un neuropsy c'est pour ta poche, et tu n'obtiendra pas plus que des réponses officieuses (les psychologues n'ont pas le droit de faire des diagnostics).

Si tu trouve un service hospitalier spécialisé où un neurologue ou psychiatre (voire pédopsychiatre parfois) qui s'occupe du TDAH adulte, ça ne coûtera rien.

Mais si tu arrives à obtenir un traitement, ça sera quand-même pour ta poche.

J'ai lu tes feedback concernant les traitements.
Je suis carrément pas chaud de base.
Je suis pas sur d'en être là, cependant je t'avoue que je commence d'ores et déjà à y réfléchir.

Le neurologue, il va chercher au niveau de la douance ou se concentrer le tdah ?

Je vais laisser l'idée faire son bout de chemin et éventuellement chercher dès maintenant un toubib.

Ça va pas être facile de franchir le pas, jamais foutu les pieds chez un psy quelque chose.

C'est cher. Oubli le psy(chologue ?) spécialisé.

Oui pour l'instant le chologue je met de côté !
 
Je vais me renseigner auprès des centres hospitaliers dans ma région (Rhône-Alpes). Par contre d'ici à ce que je me motive à commencer les démarches, j'ai le temps de faire un burn-out ! xD

Je répondais à un autre message.

< Diagnostic de TDAH, bilan Neuropsychologique et Test de "QI" >
 
Bien sympa cette chaîne.
 
J'ai déjà entendu tout et son contraire concernant les tests de qi chez les tdah, ça vous parle ce qu'il dit ?

Il commence par "je vous demande toute votre attention".  
Intéressant.  J'en étais resté à ce que disait mon psychiatre : le TDAH baisse le QI, en général de 10 à 20 points.

Haha, j'avais pas relevé ! Excellent !
 
Hier je me suis plongé dans les questionnaire DIVA 2.0 et Weschler-Utah, après une grose crise de paralysie au travail et une échéance non tenue...
Ça vaut pas grand chose fait tout seul, j'ai toujours l'impression de surévaluer les symptômes chez moi en pensant que c'est normal.
Je reformule, je coche certaines cases, mais je me demande si c'est suffisamment récurent chez moi pour pouvoir la cocher.
 
Ça me fait dire qu'il faut que je consulte urgemment !
 
EDIT : Quand je parle de paralysie, je veux dire que il me devient impossible de me concentrer et d'avancer sur ma tâche !  
Je peux faire autre chose sans problème. Mais ça là tout de suite, j'y arrive pas, rien à faire, même la peur de se faire virer ou souffler dans les bronches.

Je n'ai pas vu la vidéo, et je ne suis pas psychiatre mais j'aurais tendance à dire que le TDAH (en tout cas le TDA) a une influence sur le QI, mais pas forcément négative. Il enlève sans doute des compétences, mais permet par ailleurs de trouver des associations, de résoudre certains problèmes, justement en explorant des pistes invisibles lorsqu'on est trop concentré.
 

Elle est pas longue, 7min21 !

En gros, il explique que ça va dépendre de l'intérêt que le "patient" va vouer au test. S'il trouve ça plaisant, il risque même de sur-performer ! Alors que si ça l'emmerde, il y aura un verrou dopaminergique qui va le faire sous-performer.

EDIT : A priori, si ça te botte, tu seras même plus concentré que la normale !
Ce qui est marrant c'est pendant mon bilan, j'expliquais à ma conseillère que je n'avais pas de problème de concentration quand j'avais de l'appétit pour ma tâche et que donc je ne pensais pas avoir de trouble de l'attention.
Je m'aperçois aujourd'hui que c'est exactement ce qui défini un TDAH...  

Rdv pris dans un service de neurologie vers chez moi début janvier. J'ai hâte !!  

De neurologie, carrément ?

C'est mal ?  

Je suis allé regarder (viteuf bien sûr )
Section 1 du DIVA, je coche tout sur adulte et rien sur enfance.
Section 2, toutes les 3 premières sous-sections en adulte, rien en enfance.
->Y'a qu'à deviner la catastrophe pour la section 3  

(par contre la section 3, côté "enfance" je suppose qu'il faut étendre la période au delà du "âge 5 à 12ans", non )

Je saurais pas dire, mais à priori ça a l'air important que les symptômes soient présent dès l'enfance. En tout cas dans le diag du TDA.

Du coup j'ai toujours pas recontacter le centre de neurologie pour connaître la procédure du diag. C'est fou parce que bien qu'ayant lu à plein de reprises que seul le diag clinique était reconnu et que les imagerie ou test psychometriques pour le diag du TDA c'était pas reconnu, j'ai quand même pris rdv chez des neurologues.  

Parfois les symptômes dans l'enfance ont pu être très discrets (ou sous-estimé, ou compensés), mais s'ils ont été vraiment absents a priori cela exclut un TDAH.

En général la période de l'adolescence est moins regardée car c'est une période de dérèglements psychiques et developpementaux assez intense

Question: le test diva 2.0 est dispo en ligne quelque part ? Sur un site fiable ?
Pas trouvé grand chose

Edit: j'ai trouvé un questionnaire PDF sur divacenter.fr. Je prends ça avec des pincettes mais ça commence à soulever des questions...
En revanche, comment fait-on si on a plus de souvenir de son enfance ? J'ai un gros black-out sur toute cette période ( pourtant je n'ai eu aucun traumatisme)

Alors c'est possible pour moi: j'ai hésité sur certaines lignes du questionnaire; mais comme ce sont des comportements que j'associe spontanément à autre chose (peut-être à tort donc) j'ai peut-être eu le biais de ne pas les cocher sans creuser...
D'autres lignes (toujours pour l'enfance) qui m'ont semblées tellement courante chez la plupart  (peut-être à tort aussi )que j'ai imaginé quil fallait que ce soit extrême pour être cochable.
Et enfin, j'avais un lien spécial avec l'école (à cause du taf de ma mère et la façon dont elle le vivait ) qui en faisait un vrai lieu de mon existence.

Je viens de discuter avec une jeune femme TDA, c'était extrêmement intéressant.
On avait pas mal de points communs mais chez elle c'était d'un tout autre niveau.
Beaucoup d'anxiété à une époque, on lui a proposé un traitement antidépresseur en surdosage pour une raison que j'ai pas bien saisie.
Elle n'est pas allée au bout.

Actuellement elle fait un boulot manuel (réparation de tel) et son boss (un ami à moi) est plutôt souple et la laisse s'organiser selon ses besoins.

Je ne suis clairement pas H. (enfin, si j'en comprends le sens)

Pour revenir aux "symptômes" de l'enfance dans la liste;
"avoir du mal à se concentrer à moins de trouver le sujet intéressant, "
"en classe, il regarde souvent dehors"
" Facilement distrait par des bruits ou des événements"  
"Du mal à reprendre les choses après avoir été distrait"
C'est pas de toujours la nature de tous les enfants ça??  

Non pas vraiment.

Chez moi enfant c'est resté assez discret. J'avais d'excellents résultats scolaires et je prenais un traitement à base de carbamazepine pour des crises d'épilepsie.

J'ai pris ce traitement jusqu'à la fin du collège. Une fois que j'ai eu arrêté, ça a été très compliqué.

Incapable de me concentrer, résultats scolaires en chute libre et combo adolescence de merde  

J'ai surperformé à ce subtest (celui où on doit retrouver des formes dans les lignes ?) alors que je suis TDA/H, j'avais le cerveau qui faisait des pauses, genre "lâche moi avec ton truc de merde, balec j'me casse".

Je vous confirme que c'était presque inutile... Et c'est 75 putain d'balles la séance...  
Désolé d'avance à tous mes compatriotes qui cotisent ainsi qu'aux adhérents de ma mutuelle...
En gros ça réponse était, y a qu'un bilan neuro-psycho qui aidera à diagnostiquer un tdah, entre autres.
Alors je lui demande pourquoi on m'a affirmé au tel qu'elle pourrait établir un diag. Elle me sort qu'elle s'appuie sur le bilan neuro-psycho. J'ai demandé à quoi ça sert de venir la voir, elle m'a gentiment et très courtoisement orienté vers la porte l'air de dire c'est bon je t'ai tout dit.

Reste à voir en détail en quoi consiste ce fameux bilan. Elle m'a dit vaguement que y avait des tests de QI et d'autres trucs.

To be continued

Je up ce sujet un peu mort, début de la ritaline LI depuis hier.
Pour l'instant c'est des mini doses d'adaptation, 10mg/jour pendant trois jours.
Bien entendu j'ai pas résisté à la tentation de tester 20mg, et c'est dingue de ressentir déjà un effet, même si jme méfie du côté placebo.
Si les anciens traînent toujours ici, vous en êtes où de vos traitements ?

J'en ai pas mais je serai curieux de tester.
 
Déjà j'ai réduit mes doses de café, un seul par semaine le dimanche matin en jouant tranquillement au pc
 
Me coucher à des heures régulières aide aussi mais le côté routinier me tape sur les nerfs.

La ritaline a clairement un effet impressionnant quand on en prend à la bonne dose pour la première fois.
Pour moi c'est 20mg, et d'un coup je me sens l'esprit clair, je peux même ne penser à rien pendant quelques secondes. J'ai longtemps cru que c'était impossible.  
Par contre je suis très sensible et à 30mg je suis complètement shootée, les pupilles dilatées, des vertiges...
 
J'ai arrêté d'en prendre. Je ne trouve plus de médecin hospitalier qui accepte de faire ce genre de prescription.  
Mais ça va. Je crois que le fait d'en avoir pris m'a aidé sur le long terme.
Bon, je continue de chercher plusieurs fois par jour la pensée qui m'a échappé. Et pourquoi j'étais venue dans cette pièce déjà ? Je devais faire un truc urgent, c'était quoi ?  

Ouais c'est clairement affreux. Et c'est compliqué avec le taff à gérer.