Reprise du message précédent :

Cross topic pognon/actions: quelqu'un suggérait la lecture de La tulipomania : l'histoire d'une fleur qui valait plus cher qu'un Rembrandt de Mike Dash.
 
Et en cherchant un peu les autres livres de l'auteur je tombe sur L'archipel des hérétiques : La terrifiante histoire des naufragés du Batavia
 
Quelqu'un aurait il lu ce dernier? Les commentaires semblent bons et la présentation du titre me plait bien:
 
L'histoire vraie de la plus folle et de la plus cruelle des mutineries menée par un hérétique qui se prenait pour Dieu.
En 1629, affrété par des marchands hollandais, le Batavia file vers l'île de Java. A son bord, plus de trois cents passagers, hommes, femmes et enfants ainsi qu'une fabuleuse cargaison, équivalant à vingt millions d'euros.
Et surtout, Jeronimus Cornelisz, un apothicaire ruiné, dévoré par le désir de revanche.
A quelques milles des côtes australiennes, le navire se fracasse sur des récifs. Quelques îlots accueillent les survivants.
Avec une dizaine de ses fidèles, Jeronimus va déclencher un abominable huis clos et exterminer un par un tous ceux qui s'opposent à lui. Testant avec cruauté leur soumission, il les humiliera avant de les achever. Un prêtre est prêt à renoncer à sa foi, les femmes sont livrées à la communauté...
Pendant deux mois, l'archipel des hérétiques devient l'enfer sur mer. Un petit groupe saura résister jusqu'à l'arrivée des sauveteurs. Le procès de Jeronimus révélera alors les tourments délirants des bourreaux et des victimes. Sur cette plage déserte du Pacifique, les potences sont dressées...
Mais l'histoire de Jeronimus n'est pas finie. Elle anticipe les barbaries à venir au nom de l'absolu.
 
Reste plus qu'un avis positif de HFR pour que je passe commande ou essaie de le trouver à ma médiathèque.
Thks

Schlaefrig en a parlé il y a 2 3 pages, mais je ne sais pas s'il l'a lu : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] #t46998377

Ah super merci, j'étais passé à coté.
Dans l'attente du retour de Schlaefrig alors    
 

Je poste bourre en general mais je crois Batavia ici hier et Tulipomania chez les boursiers. Quand tout devrait trainer sur le topic litterature historique.
 
Harry Potter and the cursed child, cette purge...
Ce soir, je relis Knulp de Hesse, conseil pour ceuxce qui aiment pleurer

Ceux qui ont apprécié Madame Bovary au lycée doivent être rares  
J'comprends pas pourquoi certains profs s'obstinent à le proposer à l'étude alors que ça ne fait que dégoûter les lycéens de Flaubert. Ça fait partie des romans qu'on ne peut apprécier que quand on a un peu de vécu.
 
Je viens de commencer Le Journal d'un Femme de Chambre

Tiens je l'ai relu la semaine dernière aussi.  
 
Je le trouve pas triste moi par contre c'est un bouquin qui me ragaillardi plutôt

Bon en même temps je l'ai relu car j'avais gardé le bouquin depuis le lycée    
Il pleuvait et je suis retombé dessus par hasard en enlevant les toiles d'araignée, et je me suis rappelé à quel point j'avais détesté l'histoire, j'ai commencé à lire le début... et puis je ne me suis plus arrêté.
D'accord avec toi : c'est plus accessible avec la maturité (et après avoir vécu des moments d'ennui avec son compagnon/sa compagne   )

 
Je viens de finir Le Garçon de Marcus Malte.
Quel style, cet écrivain    
Les phrases sont découpées au scalpel, magnifique. Le passage sur la façon dont le Garçon a vécu la Guerre 14-18 est magistrale et d'une fraicheur énorme (ça change de la description classiqueà).
 
Juste un bémol, sur le passage "découverte de son corps", un peu lourd.
 
Je recommande vivement.
 
Maintenant, je passe à la Succession de Jean paul Dubois. Niveau style, ce n'est pas aussi recherché, ça déstabilise un peu

 
 
Donald Westlake est un auteur prolifique (16 tomes pour la série des Dortmunder). Il a écrit sous de nombreux pseudos, Alan Marshall pour des œuvres de jeunesse, plusieurs pseudos pour des participations dans des écritures à plusieurs mains et surtout Tucker Coe pour la série des Tobin (5 tomes) et Richard Stark pour la série des Parker (28 tomes si on comprends les 4 spin off avec le personnage de Grofield). C'est de ce pseudo dont il est question dans Jimmy the kid (traduit aussi sous le titre V'là aut' chose !) mais pour être exact, le Stark est juste cité, il n'a jamais été écrit.  
 
(Perso, je recommande ni plus ni moins l'ensemble de l’œuvre de Westlake même si j'ai plaisir à citer Adios Shéhérazade , petit bijou à mon goût)

Ce matin, Les Nouveaux chemins de la connaissance étaient consacrés à la métaphysique du roman policier.  
 

 
Je crois pas non

Ah dommage, l'idée me plaisait beaucoup.
 

Tu manques d'imagination voilà tout.

Les philosophes des XVIIe/XVIIIe siècle    
je me souviens quand j'ai lu l'Ethique de Spinoza,  
la première page      
après j'ai refermé    
 
Y en a un par contre que j'avais vraiment aimé, c'était David Hume  

 
La dernière conversation que j'ai eue avec mon frère, il m'a parlé de Spinoza et comment c'était trop bien. On s'est jamais reparlé

C'est moche.

Ectasy, de Ryû Murakami. Un pudique meh. Le sujet abordé, pourquoi pas. Mais la forme, le style. C'est peut-être dû à la traduction mais ça m'est laborieux. En plus ça fait partie d'une trilogie. Et je déteste ne pas achever un truc.  
Bref, j'pense que j'en ai fini avec les Murakami. J'vais mettre un moment avant de retenter la littérature japonaise, aussi.

faible roseau agité par le vent sort de l'eau.

Non mais le pb est pas la littérature japonaise ici, mais l'auteur (il raconte plus ou moins bien des choses qui ne m'intéressent absolument pas).
A+,

Gilou tu as lu Mishima j'imagine ?
J'en ai chopé 2 ça à l'air tendu à aborder

Lesquels ?

Mishima, ça se lit très .bien.

Je viens de terminer la Ligne d'ombre de Conrad  

Avant, j'ai découvert Herta Müller, avec la Bascule du Souffle. Han !    

J'ai entamé la Splendeur du Portugal de Lobo Antunes et ça commence en beauté.

Le pavillon d'or et Une soif d'amour.

Je n'ai pas lu Une soif d'amour. Le Pavillon d'or : très bonne façon d'aborder Mishima.

Je l'ai lu cette semaine, vachement bien.  
Dans les États-Unis profonds des années 30-40, un type fauché se rapproche d'un mec un peu louche et l'aide à tenir un roadhouse. Le blé vient à manquer et on comprend très vite que cette histoire ne finira pas bien.
Super style, facile à lire, pas trop long, une histoire qui tient bien la route, des personnages pourris jusqu'à la dernière page, une fin habile, franchement je recommande.  
 
Je vais enchainer avec Prisonniers du paradis, reçu hier et recommandé ici-même.

Tu as lu Le marin rejeté par la mer ?

Bonne question... Il me semble que oui, et alors c'était il y a un certain temps... J'ai lu pas mal de Mishima à une époque. Mon plus grand souvenir reste la tétralogie de la Mer de la fertilité.  

Je préfère prendre un livre plus court pour commencer.

 
C'était effectivement bien pourri, en plus de véhiculer des idées plutôt conservatrices on va dire

bof, moi, depuis la SA Paul-Loup Sulitzer et sa dizaine de tâcherons, plus rien ne m'étonne.

Chef d’œuvre absolu.
 
A+,

je me souviens encore comment mes cheveux s'étaient dressés sur ma tête à la lecture de la fin du bouquin  

J'ai lu Knulp puisque ça en causait ici. Sympatisch mais ça aurait mérité plus de développement.

Hesse est un poil monomaniaque donc tu peux regarder Glasperlenspiel ou plus lisible N et G ou Demian voire Steppenwolf si tu aimes Duke Nukem voire Sidharta si t es un hippie.
Mais on revient toujours a Knulp qui est la meilleure expression

Merci pour les précisions. Je prends note.

Il traine dans ma liste parce que l'histoire m'a interpellé.

Bon, c'est très, très gentil.
Un avion se crashe dans le pacifique, les survivants se réfugient sur une île et tout va plutôt pas mal se passer pour eux. Léger, simple... peut-être un peu trop. En gros c'est un Paasilinna sans le côté fantasque de ceux que j'ai déjà lus.
Je note que la quatrième couverture raconte l'intégralité de l'histoire (allez, à l'exception des 10 dernières pages du livre.) Je sais bien qu'il n'y a pas vraiment de suspense, mais tout de même.

J'allais poursuivre avec Sinouhé l'Egyptien T2, mais je n'ai qu'un lointain souvenir du premier. Quelqu'un sait où trouver un résumé ?
(Je suis pas sûr que ce soit nécessaire, mais j'aimerais bien, quand même.)

Après treize ans d'études, Sinouhé est médecin officiel du pharaon de l'Egypte et menace de dépasser ses honoraires. Une pandémie menace toute la vie sur la terre, Sinouhé contacte le FBI et tombe amoureux, mais elle est déjà mariée avec son meilleur ami, égyptien lui aussi.

Je l'ai lu il y a 2 semaines.
Bon, ben, c'est la suite et si tu connais un peu l'histoire de ce moment de l'Egypte ancienne, tu auras peu de surprises, sauf que l'angle utilisé (du point de vue du peuple, des riches commerçants, des soldats) n'est pas du tout celui qu'on voit habituellement (l'angle du/des vainqueurs, des historiens, des l'angle artistique). En cela, ça poursuit le tome1, mais là, ça m'a un peu surpris, car d'habitude, Akhenaton (et la Cité de l'Horizon) est plutôt mis en valeur.

edit : pour une fois, la 4ème de couverture ne raconte RIEN. En fait, elle reprend tout le tome1. Ca change !

Je note Knulp.  

Ce sera la dernière chance que je donnerai à Hesse, dont seul le Jeu des perles de verre m'aura vraiment convaincu (et que je recommande chaudement). Tout le reste que tu cites m'aura agacé (la fin grotesque du Loup des steppes  qui pourtant commençait très bien), sinon bien ennuyé.

Mais y avait pas aussi une histoire de financement occulte de parti politique ?
 

Non je ne connais rien à l'histoire de l'Egypte, j'ai juste lu le T1 qui était cool.  

Avec intention de nuire - Robin Cook
L'histoire d'un anesthésiste qui est accusé de faute professionnelle au civil et de meurtre au pénal suite à la mort d'une de ses patientes pendant son accouchement. Il y a de l'idée, c'est agréable à lire, mais mon plus gros soucis, c'est que j'ai eu l'impression que l'auteur a voulu trop en faire. On suit en parallèle les évènements liés à trois personnages liés à l'intrigue principale pendant 80% du bouquin, et au moment où ces trois intrigues sont sur le point de se rejoindre sur les 20% restant voilà deux personnages de plus qui rappliquent et rajoutent une couche de complexité à l'histoire dont je me serais bien passée.  
Aussi, le personnage principal peut être assez frustrant à suivre, certes c'est pas un super espion, juste une médecin, mais il est incapable de prendre une décision ferme (le matin il veut partir au Brésil, puis au moment où l'avion va décoller, il a une crise de panique et il descend de l'avion, et puis plus tard dans la journée il décide que le Brésil c'était pas si mal donc il retourne à l'aéroport et cette fois il a un comité d'accueil) et quand c'est pas ça il a la poisse et ça rajoute une couche inutile à l'histoire (il décide de payer un clodo pour utiliser ses papier d'identité, et oh surprise, le clodo en question est recherché par le FBI).

Fini Le château des Carpathes de Jules Verne. Autant j'avais bien aimé 20000 lieues sous les mers, autant celui là m'a pas emballé. Le début est particulièrement longuet...

Tant qu'on est à lire des bouquins dans ma bibliothèque jamais lus, je commence La métamorphose de Kafka.

Donc, j'ai lu Lolita de Nabokov et c'était une grosse tuerie. Je ne savais pas que c'était d'une part aussi intéressant, d'autre part aussi bien écrit. Humbert Humbert est toujours entre auto-dérision et justification, à la fois drôle, pathétique, laissant de temps en temps passer un détail qui montre à quel point il sait exactement ce qu'il fait. Et l'écriture est d'un virtuose, l'auteur jongle avec les mots, une phrase sur deux est une allitération géante… et il sait très bien ce qu'il fait, par exemple à un moment donné il fait référence à une expression qui fascine Lolita par « son rythme trochaïque », ce qui incite à regarder de plus près les phrases qui suivent et paf, ça ne manque pas, un peu plus bas dans la page on a des phrases rythmées comme il faut. Alors cette postface de Nabokov qui s'excuse parce qu'il n'écrit pas dans sa langue maternelle, pardon, mais ça ne trompe personne

Aucun rapport, mais l'aspect confession d'un homme en prison m'a fortement fait penser à Noblesse oblige, film de 1949 que je recommande entre autres pour la multiple performance d'Alec Guinness dans le rôle des membres de la famille, y compris la suffragette.

J'ai enchaîné sur Lonesome Dove et c'était une erreur : comme j'arrivais de Lolita à pleine vitesse, j'avais gardé le pli d'espionner chaque phrase et je n'ai pas arrêté de buter sur le style (c'est très bizarre comme rythme, j'y reviens) voire la traduction (mais je n'ai vu qu'un truc que j'ai trouvé vraiment maladroit, soyons honnêtes).

Sur le rythme, j'ai eu une impression bizarre et je n'arrive pas à savoir si c'est lié au style du livre ou à mes lectures précédentes : je l'ai trouvé très haché. Machin alla en ville et fit cela — hop, digression sur pourquoi il aime les crêpes depuis qu'il est petit et comment il n'a jamais quitté la région depuis sa naissance même s'il en a toujours rêvé. Ça m'a vraiment donné une impression très hachée, et surtout c'était la première fois que ça m'arrivait alors que la digression, c'est bon, je connais Ça m'a fait prendre conscience que je ne faisais pas vraiment attention à la façon dont les auteurs apportaient l'information. J'ai sûrement déjà lu quelqu'un qui fait ça, sans que cela me choque particulièrement, alors pourquoi cette impression, là, à ce moment, avec ce livre ?

Après ça, j'ai lu Trojan Odyssey de Clive Cussler et j'en ai déjà parlé, c'était un ramassis de clichés.

Enfin, j'ai lu Bondrée d'Andrée Michaud, un roman noir québécois écrit en québécois (c'est bien plus perturbant que ça en a l'air) avec une histoire de lac qui sert de lieu de vacances en 1967, hanté par le souvenir d'un trappeur qui s'y est pendu longtemps auparavant pour l'amour d'une femme et dont de vieux pièges à ours sortis d'on ne sait où tuent tout à coup de jolies jeunes filles. Un flic fatigué mène l'enquête aidé d'un vacancier qui lui sert de traducteur, et l'histoire est racontée tantôt de manière neutre tantôt par une narratrice petite fille (où il y a sans doute pas mal de l'auteur, prénom compris) fascinée par cette clique d'adolescentes aux longues jambes qui éclate quand Zaza Mulligan saigne à mort, la jambe sectionnée.

C'était pas mal, avec un (trop ?) gros effort sur l'ambiance, la chaleur écrasante, les points de vue du policier, de la petite fille, les détails qui deviennent significatifs, beaucoup plus que sur le mystère qui quant à lui est plutôt expédié. J'en garde une impression mitigée, j'espère que je ne suis pas en train de me blaser, je vais aller relire un ou deux classiques pour recalibrer le bousin.