Reprise du message précédent :

Ben on a pas l'âge de toutes les fillettes qu'il s'envoie mais on peut envisager sans trop de soucis qu'elles soient très jeunes. Après je vais pas faire de sémantique, de toute façon vu le dossier du gars hein.

Fini "Sinouhé l'Egyptien" conseillé sur le topic romans historiques.
C'est vraiment pas mal, ça permet de voir (entre autres) la période d'Akhenaton d'une façon moins caricaturale, vue de la plèbe ou des riches nobles ou des prêtres. Ce n'est pas non plus un livre d'histoire, mais ça raconte assez la façon de vivre de cette époque. Vu que je ne suis pas historien, je ne sais pas si les détails sont inventés, mais perso, j'aime bien cette manière de faire.
Mais, un peu long quand même...

 
Si jamais le sujet t'intéresse, j'ai trouvé que le tome consacré à Akhenaton (par Dimitri Laboury) dans la collection Grands pharaons se lit presque comme un roman. C'est pas du tout aride (et pourtant ).

J'avais lu des bouquins (plutôt historiques) sur Akhenaton, vu au Louvre le buste d'Aton (et Nefertiti), donc je connaissais un petit peu. Mais voir l'autre face (même romancée) de l'Histoire, c'était bien.
Mais bon, je ne collectionne pas les bouquins d'égyptologie non plus, et j'ai 2-3 bouquins qui m'attendent impatiemment !

Salut !
Plus jeune   , je me souviens m'être régalé avec quelques romans de J.Verne.
Je me demande si, de nos jours , c'est devenu une lecture "enfantine" ou si un adulte peut toujours apprécier..

Je dirais que oui, enfin j'en ai relu certains, écouté d'autres, ça passe bien, très bien. En fait, je n'ai jamais trouvé ça enfantin Jules Verne, c'est peut-être pour ça !
 
Si je viens de finir Seul le silence, c'est.. Au début, j'ai eu du mal à accrocher (le passé simple me rebute !) et puis.. POUF happée par le bouquin ! La fin est un peu prévisible et

 
Là je commence Mindstar Rising d'Hamilton !

 
C'est une question de goût personnel j'imagine : j'adore toujours ça et j'en relis souvent, en particulier mes deux préférés (Michel Strogoff surtout, et Mathias Sandorf), mais j'adore les livres d'aventure et la littérature du XIXe, donc ça doit aider.

Intéressant. "Pourquoi l'Amérique ne s'appelle pas la Colombie ?"
Une histoire confuse plutôt bien expliquée (bon, c'est pas toujours super clair quand même, à cause de certains mots en latin, certains noms étrangers etc. )
Bon, je lis quoi maintenant ?

J'ai fini le livre de Mike Dash en anglais et relu celui de Leys.
Leys demeure éblouissant par son sens de la synthèse et le style exceptionnel. En revanche, il choque de convoyer si peu de l'horreur vécue par les naufragés.
 
Dash aborde le contexte initial sur une centaine de pages. Il décrit le contexte de la compagnie des Indes orientales et le parcours des principaux protagonistes. Le cœur du livre reste bien sûr la description chronologique du naufrage et des massacres successifs. Plusieurs passages donnent la nausée. Il y a beaucoup de matière ce qui justifie l'épaisseur du livre.
Enfin, Dash raconte le retour de Pelsaert et les "procès" sur place et à Java et explique pourquoi on en sait autant sur ce drame.
A la fin du bouquin, on trouve des notes détaillées et une discussion des sources.
 
Dash m'a semblé un excellent écrivain : pédagogue sans redondances ni pédanterie, il explicite les points techniques, discute ses sources mais transmet bien les émotions des victimes.
J'ai hâte de lire son Tulipomania.
 
Si ton niveau d'anglais est correct (jore Harry Potter), ça passe crème en vérifiant les quelques termes nautiques et zoologiques.

Suis dans "Le maître et Marguerite" après en avoir lu beaucoup de bien ici. C'est... original je trouve. En tous cas je ne m'attendais pas à ça et ça me plait bien pour le moment.

 
Woohoo

Je pense que je vais adopter la formulation de BoraBora : au lieu de dire « je lis n'importe quoi » quand on me pose la question, je vais dire « je lis de tout » Ça fait plus classe, même si en vrai on sait très bien ce qu'il en est.

Donc, je voulais lire Octobre rouge mais un indélicat semble l'avoir volé à la médiathèque. Qu'à cela ne tienne, empruntons un roman d'aventures, j'ai pris Trojan Odyssey de Clive Cussler. Comme c'est l'auteur du bouquin dont est tiré Sahara (vous savez, ce film d'aventures où Matthew McConaughey et Penelope Cruz cherchent l'épave d'un navire blindé de la guerre de Sécession en plein Sahara, mais oui mais oui) je me suis dit que ça pouvait bien être un peu absurde et faire un peu boink.

Bon, j'ai l'impression qu'on cherche un des bateaux de la flotte d'Ulysse au large de la République Dominicaine, donc on est dans le cahier des charges, mais bon sang, que c'est mal écrit. Les digressions d'explications sont lourdingues et il y a des phrases comme "She sensed a spiritual sensation" Mais surtout, j'arrive pas à me rappeler la dernière fois que j'ai lu un livre avec des illustrations faites sous Paint (et encore, avec mon scan dégueu, vous ratez les dégradés délicats).

Bref, euh, je lis de tout

les romans de Clive Cussler, c'est du grand n'importe tout, à lire dans sa baignoire, mais j'ai lu Chasseurs d'épaves en Poche, écrit en collaboration avec Craig Dirgo et celui-là, en tant que documentaire sur la plongée sur épave, c'est assez sympa à lire. Mais ça reste de l'amerloque qui se la pète à fond, of course !

 
Heu non, quand on attaque du Clive Cussler, on dit "Je lis la première merde venue". J'ai essayé il y a une dizaine d'année, plus jamais...
Quand je pense à la quantité de livres qu'il a écrits vomis.

OMG ces illustrations, ça me rappelle les cassettes VHS des cours de langue des années 90 avec de la 3D psychédélique pour réviser la grammaire allemande  

Fini le Mystère de la chambre jaune. L'identité de l'assassin ne m'a pas trop étonnée mais l'explication du déroulement du crime était assez inattendue.

Les misérables.
Va pas être facile, celle là.
Bon alors comme j'ai dû le poster sur ce topic même au début de ma lecture, ça doit être les cent premières pages les plus pénibles que j'ai eu l'horreur de subir de toute ma courte carrière de lecteur. Si bien que je me suis vu pour la première fois ragequit un livre. Mais étant un persévérant à tendance acharnée, je me suis dit qu'il devait y avoir plus à explorer et ai donc pris sur moi courageusement.

Et donc en faisant contre mauvaise fortune bon cœur j'ai tranquillement découvert une œuvre des plus singulières. Pour remettre les choses dans le contexte, j'ai tendance à reprocher à la littérature classique française une propension à s'étendre sur des détails, des descriptions à rallonge et à ne pas suffisamment mettre en exergue les personnages et leurs interactions, observation toute personnelle s'il en est. Dans les misérables... dans les misérables ça prend une dimension toute autre. On est bien au delà de la simple description. Le mec te pond un chapitre sur pourquoi Louis Philippe est le roi idéal ou encore te sort un laïus sur les sables mouvants et leurs façons d'engloutir un homme, te fait des dizaines de page sur la bataille de Waterloo. D'ailleurs sur Waterloo, ces dizaines de pages ne servent surtout qu'à introduire un fait précis (on sort alors de l'histoire de la bataille pour revenir à la fiction). Et ce passage là m'a fait me dire " ah ouais, pas mal " comme rarement une œuvre m'en a servis.

Du coup, des épanchements, des longueurs, beaucoup de longueurs, des descriptions, des logorrhées, même, mais jamais hors de propos et les développements ont toujours un but. Précis. Rien n'est balancé au hasard et un développement, une phrase, un mot même, posé - négligemment - quelques centaines de pages plus tôt servira forcément à la résolution de l'intrigue. Personnellement je suis pas doué pour deviner quoi que ce soit du coup je me suis souvent retrouvé à dire " aaaaaaaah... " alors que l'auteur te balance tranquillement " le lecteur se sera certainement et évidemment rendu compte depuis longtemps que X et Y machin Z - s'il n'est pas trop con. "
Enfin voilà, c'est ce que je trouve le plus notable, la narration. Introduire des personnages comme si on commençait un nouveau livre pour les faire rejoindre l'intrigue bien plus tard et d'une façon relativement détournée. Ouais, la narration des misérables c'est quand même quelque chose.

Je glisse aussi un p'tit paragraphe sur l'approche de l'esthétique. Hugo parvient à donner une épaisseur à ses personnages à travers la description. Ça m'a frappé le plus fort quand intervient la description des bandits littéralement sortis des égouts. Je buvais du p'tit lait, j'avoue. D'abord parce que fascination pour les antagonistes de tout bord et de toujours, et ensuite parce que en quelques lignes il parvient à leur donner vie, à leur créer un background à leur conférer une apparence, une esthétique donc. C'est là que j'me suis dit qu'une petite série Les Misérables par HBO rien que pour les costumes, ça serait pas dégueu.
 
Le livre c'est aussi un formidable boulot de recherche, de compilations de faits historiques (bon, j'ai pas vérifié l'exactitude de tout mais j'ai confiance), de références qui te font te bouger le cul et aller essayer de gommer un peu toutes tes lacunes historiques et culturelles, à t'informer sur Paname (d'ailleurs j'me suis beaucoup bougé dans Paris au moment de la lecture et ça m'a bien fait marrer de recouper mes pérégrinations avec celles des personnages), sur l'histoire de France.

Alors est-ce que j'ai apprécié le livre... franchement je saurais pas le dire. Je dirai simplement qu'on est au delà du simple loisir. Une chose est sûre, le livre n'est pas amusant, pas divertissant. En tout cas je ne me suis ni amusé ni diverti en le lisant. Néanmoins je suis largement enclin à concéder que là n'est pas le but de l'œuvre.
En tout cas, ça doit être un des livres les plus singuliers que j'ai lu (avec l'automne du patriarche, quand même, faut pas déconner), tant par l'approche que par la documentation.
Est-ce que je conseillerais ce livre ? Oui. Je suis content de l'avoir lu, pour ma culture, et je suis tout aussi content de ne l'avoir lu que maintenant avec un bagage culturel relativement satisfaisant.
Voilà, j'ai oublié plein de trucs que je voulais dire mais tant pis.

Bref, c'est du Totor
C'est marrant de voir comment la description de la sainteté de Mgr Myriel en a rebuté plus d'un

Jean Valjean >>>> all

Mayway, fondons un club des gens qui ont chialé comme des merdes au dernier chapitre

C'est chouette de rappeler pourquoi Victor H. reste un des plus grands.
Cela dit, le mélange des astuces narratives indignes et des persos bigger than life m'a toujours fait marrer et empêché de le prendre au sérieux, surtout dans "Nonante-trois".

Mais au fond, c'est rien qu'une diva, Hugo

Kler son portrait a suffi à me faire tomber les livres des mains. Je ne sais pas qui a dit qu'on ne fait pas de la littérature avec des bons sentiments, mais certainement pas Totor.    

This is how you lost her ou en français Le guide du loser amoureux de Junot Diaz. Arturo Bandini est dominicain et rencontre vaguement Bukowski à la sauce Tao Lin. Ca se lit, ça fait le taf, c'est tranquille. Ca casse pas non plus des briques. Du roman autobiograpgique du XXIeme, quoi.

Des faquins, focément

Beau post sur une impression de lecture complexe

La scène entre Mgr Myriel et le conventionnel a vraiment été un grand moment de ma dernière relecture. Ça, et je ne me rappelais pas à quel point la description de Waterloo était épique. Et je suis sûre que si je le relis dans un an ou deux je vais encore en sortir autre chose. C'est vraiment un buffet campagnard ce bouquin.

C'est une grosse drama queen ouais mais qu'est-ce qu'il fait ça bien. J'adore ses discours aussi pour ça

Edit : team je chiale comme une merde (et c'est pareil à chaque fois).

Si c'est un club de lectrices qui se pâment aux aventures de Jean Valjean, je suggérerais bien un nom...

   
   
 
A+,

 
 
Le seul livre qui m'ait fait pleurer.

Toi t'as pas lu la Case de l'oncle Tom.

Ni des Fleurs pour Algernon  

Ni Le Monde selon Garp  

faudrait voir à vérifier l'étanchéité d'HFR, en fait.

sans parler des livres trop épais qui font grossir, j'ai pris 3 kilos avec le trône de fer !

Enchaîne sur guère épais pour ton régime.

Ou l'histoire sans faim.

En tout cas, évitez de nourrir les trolls, même si ça mange pas de pain, je vais encore me faire engueuler !

 
De Junot Diaz j'avais un bon souvenir de son roman "La brève et merveilleuse vie d'Oscar Wao", à la fois drôl et poignant.
 
Sinon je termine Cartel, le pavé de Don Winslow, suite de la Griffe du chien. Winslow n'a pas forcément la plume aussi acérée qu'un Ellroy, mais c'est quand même du très grand roman noir, rouge plutôt, 700 pages de flots de sang et de violence. Si c'est une vision romancée de la guerre contre, et entre les cartels au Mexique, malheureusement on sent que la réalité n'est jamais loin (par exemple l'histoire de cette étudiante de 20 ans devenue chef de la police parce que tous ses prédécesseurs avaient été assassinés ou avaient fui...).

 
Hé ben tu as bien du courage, je l'ai lu en entier il y a des années et rien que l'idée de me l'infliger à nouveau me fait pousser des boutons ! N'en déplaise aux hugolâtres du topic qu'est ce que c'est lourd et aurait mérité un bon éditeur pour l'obliger à couper ou mieux amener ces interminables digressions.
Ceci dit je reconnais Les Misérables comme un monument de la littérature française, imposant mais indigeste, qu'il faut garder au moins comme un témoignage important d'une époque, pour le reste je suis assez imperméable.
Je l'ai peut-être déjà écrit sur ce topic, je radote excusez-moi, mais en revanche lycéen j'avais détesté madame Bovary que j'ai redécouvert bien plus tard et j'encourage celles et ceux qui en garde un mauvais souvenir à lui offrir une seconde chance.
Dernièrement je lis peu... j'ai essayé Chaka de Thomas Mofolo... que j'ai abandonné, mais que je reprendrai plus tard peut-être et qui contient au début plusieurs séquences qui envoient une certaine force comme le moment où il est confronté à un serpent monstrueux.