Reprise du message précédent :
Il avait pas fini ?

De mémoire, c'est un des plus déprimants

J'avais bien aimé aussi. Plus accessible que beaucoup de vieux classiques que je n'aime pas (genre La guerre des mondes ou Chroniques martiennes). Faudrait que je le relise à l'occasion.

Zola c'est au moyen âge ?

Mi-fin XIXe.

Je me souviens

 
C'est celui-là qu'il aurait dû intituler La Joie de vivre

Pas mon préféré.
 
C'est à cause de ce Roman qu'il s'est brouillé avec son pote Cézanne.

 
J'avais beaucoup aimé le thème des hommes qui s'enfuient tous vers Jupiter (si je me souviens bien) parce qu'ils ont trouvé une manière de s'incarner dans des créatures qui leur permettent d'accéder à des perceptions nouvelles, avec la Terre qui se vide petit à petit. Le type qui essaie de faire évoluer les fourmis aussi.
Plein de petites idées intéressantes
 
Moi j'ai lu Stalker vraiment sympa, beaucoup plus orienté action que le film. Faudrait que je le revois mais les deux se complètent bien en fait. L'univers développé est assez "amusant" avec tous ces objets aux propriétés inconnues et dangereuses. Livre un peu court en fait, ça aurait mérité de plus amples développements.

 
J'ai vu le 1er volume de l'édition Bouquins (je rappelle qu'on parle de "Les Hommes de Bonne Volonté" de Jules Romains) à la bibliothèque municipale, je l'ai pris en me souvenant de tes posts.  
J'ai lu "Le 6 octobre" en quelques jours, c'est très fluide et ça m'a plu. Je vais essayer de trouver les 4 volumes en occasion (apparemment ils sont épuisés en neuf) pour lire l'ensemble en alternance avec d'autres choses (j'ai souvent en même temps un roman et un essai et je prends l'un ou l'autre en fonction de mon humeur).
 
En tout cas merci pour la recommandation !    

J'en suis à la page 900 du 4eme volume, je viens de finir le tome 26 sur 27. Encore une semaine et ça devrait être bon  

Terminé mon premier Dosto, les Démons
Bon franchement j'ai pas été emballé.
Il y a plein de moments qui m'ont plu, des thèmes intéressants, un ton un peu badin que j'ai bien aimé aussi mais tout ça éparpillé, noyé dans ces plus de 700 pages, j'ai trouvé ça vraiment interminable (je l'ai pas emmené en vacances à cause de ça mais au retour je me suis retrouvé un peu paumé entre les personnages secondaires )
Et puis avec une quatrième de couv avec un extrait comme ça :

J'avoue que je m'attendais à quelque chose de plus sauvage et flamboyant alors que pendant plus de la moitié du bouquin on est dans de la discussion de salon bourgeois.
Faut peut-être bien connaître son œuvre en général pour mieux apprécier celui-ci.

 
La biographie de Colette Beaune est très bien.  
 
Je vois aussi qu'elle a écrit un peu plus récemment un Jeanne d'Arc, Vérités et légendes (peut-être plus "grand public" ).

 
Fini cette nuit. Je dirais que c'était un peu poussif dans le premier quart, on se dit que si tout le roman est comme ça, on va un peu s'emmerder. J'ai accroché un peu à partir du moment où on voit à quel point les humains parasitent la civilisation des machines, et vraiment à partir du moment où l'intrigue principale avance. En résumé, la « famille » qu'on suit (une sorte de tribu de ±300 personnes) est rapidement confrontée à un type de machine inconnu, le Mantis, qui est différent des navvys, marauders, crafters, etc. qu'ils connaissent déjà. Le Mantis tue d'une manière particulière, et le personnage principal essaie de comprendre pourquoi, et quelle est la nature de cette machine pour qu'elle se comporte ainsi. Par divers tours et détours, on arrive à une conclusion que j'ai trouvé assez surprenante.
 
C'est un premier tome de trilogie donc la fin est ouverte, mais j'ai l'habitude de lire des trucs dépareillés vu que j'achète souvent d'occasion.
 

 
Je l'ai lu celui-là, j'avais peut-être même fait un CR ici. C'est pas un mauvais souvenir.

C'était sur le topac livres d'histoire https://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] #t32096147

Je suis en train de lire La cité du Dieu singe de Douglas Preston (celui de Preston&Child, auteurs des polars avec Pendergast). C'est le récit de son expédition avec National Geographic qui a trouvé des ruines d'une civilisation à peu près inconnue dans une zone presque inaccessible du Honduras.
https://www.nationalgeographic.fr/v [...] u-honduras
https://www.letemps.ch/sciences/cit [...] troversees
 
J'ai toujours trouvé fascinant le fait que des gens puissent vivre dans des endroits qu'on a tant de mal à explorer même avec toute la technologie moderne    
 
Les mecs ont des guêtres en kevlar pour se protéger de serpents ultra dangereux    
 
Bon y a pas mal de polémiques sur la portée des découvertes de cette expé, mais quand même
https://www.theguardian.com/world/2 [...] hic-report

J’aime bien l’idée mais j’aurais peur d’être frustré, « est-ce que X ou Y est vrai ou bien est-ce qu’il en rajoute pour son livre ? »
(Et puis de mémoire j’aime pas du tout son style.)
C’est dommage parce que c’est vraiment mon genre de livre.

Marrant parce que le National Geographic se défend en disant "We never said it’s Ciudad Blanca or the city of the lost monkey god,” Fisher said, referring to two legendary, likely non-existent sites." Apparemment, Preston n'a pas hésité, lui.  

 
Les vieux bretons mettaient des charbons de bois dans leurs bottes pour déterrer les blaireaux, "pasque le blaireau quand y te mord les guiboles, y te casse les os."

J'ai lu Pax et le petit soldat de Sarah Pennypacker.
 

 
Honnêtement je l'ai surtout pris pour la couverture et les illustrations (il est illustré par Jon Klassen, dont j'aime beaucoup le travail), et je n'en retiendrai finalement que la couverture (il y a très peu d'illustrations, j'ai un peu l'impression de m'être fait avoir. )
 
C'est un livre jeunesse (300 pages, à partir de 10 ans je crois) qui raconte l'histoire d'un enfant qui va tout faire pour retrouver son renard domestiqué, un renard que son père l'a forcé à abandonner à 400 km de chez lui. Le pays est en guerre, le gamin se blesse dès le début du livre, il va faire une rencontre qui va changer sa vie (d'ailleurs il va aussi changer la vie de la personne qu'il rencontre) ; en parallèle on suit les aventures du renard domestique dans la nature.  
 
Je m'en doutais un peu, mais j'ai pas aimé, presque pas du tout en fait. À la limite le point de vue du renard est intéressant, mais je n'ai pas du tout réussi à m'attacher à ce môme et à son histoire. Il a perdu sa mère, son père est violent, son père l'abandonne parce qu'il préfère aller faire la guerre, son père l'oblige à abandonner son animal au milieu d'un champ de bataille... sérieux n'en jetez plus.
La personne qu'il rencontre pour l'aider a elle aussi un background assez tordu... en fait tout m'a semblé complètement improbable dans cet arc (guérir d'un pied cassé en 10 jours pour aller faire 60km de marche avec un plâtre dans la forêt marécageuse, yeah). Je garde le fil du renard, plus réaliste, plus intéressant, plus touchant aussi. Mais ça fait pas lourd à la fin.  
 
J'aime bien lire des livres jeunesse de temps en temps, celui-ci a eu le prix Sorcières 2018 donc je pensais pouvoir faire fi de ma première impression (quand j'ai lu le résumé je me suis demandé ce que c'était que cette histoire de guerre par exemple), finalement c'est raté.

 
Y a un avertissement "tout est vrai"
 
Et pour le style bah c'est du style page turner. C'est pas de la grande littérature, et ça vaut pas non plus un Jon Krakauer. Ça se lit très (trop) facilement.
 
 
 

 
Non pas du tout, le titre c'est une référence à la légende. Preston explique bien le rapport entre la légende et les découvertes authentiques (dont la leur), la légende est évidemment un amalgame de choses vraies saupoudrées de beaucoup de sucre. Là dessus je n'ai pas trop de critiques. Et NG doit avoir raison sur le fait qu'une partie des critiques s'est faite sur la médiatisation putaclic par la presse grand public, que l'expé ne contrôle pas. (*)
 
Ce qui est suspect, en revanche:
- pas de publication scientifique, malgré la présence de plusieurs archéologues professionnels, et des ingénieurs du Lidar
- même NG n'a fait qu'un article en ligne, pas d'article dans la revue papier  
 
Dans tous les cas il est établi (pas seulement par cette expédition) qu'il y a eu dans cette région une civilisation (non maya) structurée établie de manière permanente, alors qu'aujourd'hui il n'y a plus que quelques tribus indiennes en mode survie et des trafiquants de drogue et bois qui passent leur temps à tout défoncer au bulldozer. Rien que ça rend le truc complètement dingue.
 
Quand j'étais jeune j'ai fait un voyage au Mexique et Guatemala, le site de Tikal est probablement l'endroit le plus impressionnant que j'aie jamais vu et que je verrai jamais. Les pyramides qui dépassent de la canopée  . Les centaines de monticules qui sont des constructions humaines  . Les toucans (**) et les singes qui visitent avec toi  . Le bruit de la jungle la nuit, qu'on entend même à plusieurs kilomètres de la limite  
 
 
(*) Je rajoute une anecdote du bouquin. Ils ont commencé en 2012 avec un relevé Lidar de la région, qui a démontré l'existence de trois zones abritant des ruines d'établissements permanents. Une archéologue américaine a gueulé en disant que c'était n'importe quoi, que le Lidar ne pouvait remplacer une bonne vieille expédition terrestre par des professionnels (ce qui était bien sûr prévu, c'est l'expé de 2015). Preston l'a contactée pour préciser ses critiques, et a proposé de lui envoyer un tout petit extrait d'une image Lidar pour qu'elle lui dise ce qu'elle en pensait. Elle a d'abord refusé, puis accepté avec un "mais ne vous attendez pas à ce que je vous rappelle". Elle l'a rappelé immédiatement après avoir reçu l'image
 
(**) Vous avez déjà vu un toucan voler ? C'est complètement dingue comme oiseau: le bec est trop gros, ça le déséquilibre au décollage et à l'atterrissage, et il fait un raffut du diable. Tout droit sorti d'un Tex Avery . Et ces couleurs, p'tain  

Je valide le toucan.

Le calao c'est pire que le toucan.
A+,

C'est très drôle quand ça se déplace un calao. (Le toucan j'ai pas vu.) Mais on s'éloigne du sujet.

Et le cacatoès ?
(histoire de faire des contrepèteries...)

En ce cas, le titre du livre aussi est putaclic.

L’appât, Morgan Sportès, 1990 : « récit authentique de deux meurtres commis par trois adolescents de ce temps » annonce le livre en exergue. L’auteur par ailleurs déclare en interview qu’il s’est inspiré du travail de Capote dans « De Sang-froid ».
De ce temps…c’est-à-dire en 1984, dans le Paris noctambule et les boutiques du Sentier. La reconstitution de cette époque est ce qui m’a le plus intéressée dans le livre, cet univers de célibataires flambeurs et dragueurs, la description de leurs appartements, des boîtes de nuit.
« De Sang-froid » : oui et non. Il y a une volonté de description minutieuse des faits. Mais j’ai toujours compris le titre de Capote comme étant à double sens : meurtre de sang-froid, mais aussi écriture de sang-froid qui fait une analyse clinique, sans affect. On sent un peu plus le journaliste chez Sportès, qui reste en retrait, certes (il ne se met pas en scène en train de mener l’enquête, il reste neutre) mais s’intéresse à l’aspect psychologique et sociologique du fait divers.
Quoiqu’il en soit, c’est fascinant. Et déprimant de violence bête.
 
Quai d’Orsay, Christophe Blain et Abel Lanzac, 2010 : je n’ai pas l’habitude de lire des BD, je suis peu critique et bon public, par exemple que ça fasse « VLON » à chaque fois que le ministre apparaît suffit à m’enchanter.
C’est une description du cabinet de Villepin, basée sur le témoignage de la jeune recrue chargée de préparer les discours.
Tavernier disait qu’il aimait montrer des gens qui travaillent, ce qu’on voit rarement au cinéma. C’est ça, en fait : la vie des bureaux du quai d’Orsay. Pour autant, ça n’explique pas les événements, ni la façon dont se décide une politique étrangère. Mon avis non éclairé : le dessin, c’est génial pour pousser un personnage haut en couleurs vers la caricature, en revanche ça n’apporte rien pour représenter un personnage ordinaire dans sa vie ordinaire.
 
L’horloger d’Everton, Georges Simenon, 1954 : livre adapté par Tavernier sous le nom de « l’horloger de St Paul ». C’est indéfinissable, Simenon, c’est fluide, c’est prenant alors qu’il ne se passe rien. Et ça te colle le bourdon. Ici, il est question d’une relation père-fils et de leurs tentatives désespérées d’échapper à la médiocrité.
 
La petite communiste qui ne souriait jamais, Lola Lafon, 2014 : l’histoire de Nadia Comaneci. Qui sert de base pour explorer deux sujets : la vie sous régime communiste vs celle de l’Ouest (Lola Lafon a passé son enfance en Roumanie). Et surtout le corps d’un athlète, le travail, la performance, la perfection. Qui plus est, le corps d’une athlète, enfant.
Ce sont des sujets que je n’avais jamais rencontrés et ça m’a beaucoup intéressée.
Lola Lafon fait du style, parfois elle trouve une bonne formule, parfois c’est un peu trop tiré par les cheveux mais c’est toujours clair et elle ne perd jamais de vue son propos.
 
Un amour inhumain, Edogawa Ranpo : 6 nouvelles que Ranpo a publié dans des revues de 1926 à 1955. C’est plaisant à lire. Ranpo est plaisant, en fait. Il s’adresse au lecteur, pas directement, comme un auteur du XIXe siècle, mais en jouant avec des références communes - celles du roman policier à énigme - sachant très bien ce que le lecteur va deviner et bifurquant espièglement vers une autre sortie. C’est évidemment complètement démodé, mais la transposition dans la société japonaise, avec un soupçon d’érotisme, insuffle un nouvel intérêt au genre.
 
Aliénor d’Aquitaine, Régine Pernoud, 1965 : oui, c’est un peu ancien, mais je ne crois pas qu’on ait fait de grandes découvertes sur Aliénor depuis. Passionnant, très pédagogique, sans thèse à défendre (sinon celle défendue par tous les médiévistes : non, en ce temps-là, on ne vivait pas comme des animaux vautrés dans l’obscurantisme, etc…) : le livre historique idéal de mon point de vue.

J’ai enfin trouvé tous les tomes, neufs  
Je vais pouvoir les commencer quand j’aurai fini ma PAL actuelle, vers 2045.

4 mois et demi plus tard, j'ai fini    
 
Génialissime! On suit le destin de centaines de personnages de 1908 à 1933. Bien entendu, certains personnages reviennent plus souvent, notamment les deux normaliens Jallez et Jerphanion. Mais grosso modo, y'a eu une vingtaine de personnages principaux. On explore toutes les catégories sociales/tous les corps de métier. Politique (y'a de quoi faire niveau relations internationales de 1908 à 1933   ), sciences, arts, littératures, monde des affaires (j'ai adoré cet arc, avec Haverkamp), police/affaires criminelles, clergé... Toutes les classes sociales, de l'aristocratie à la bourgeoisie en passant par les ouvriers. Des histoires qui parfois s'entrecroisent, parfois se rencontrent avec la grande Histoire.
Y'a de l'amour, du sexe, du crime, de l'ambition, des coups bas, de l'intelligence.
 
Certes, il ne faut pas avoir peur devant de longues fresques mais ça se lit très bien. Au début, on a peur de se perdre avec tous les personnages mais finalement, pas vraiment. Au pire, si votre lecture est irrégulière, vous pouvez vous raccrocher car il y a les résumés des tomes à la fin de la collection Bouquins.
 
Je commence à prendre goût à ce genre de bouquins après avoir lu les Thibault l'an dernier. Vous conseillez quoi pour le prochain? Chronique des Pasquier?

J'ai enfin remis la main sur mes Rougon-Macquart en poche, longtemps perdus quelque part dans la cave de mes parents !    
 
Je vais pouvoir m'enfiler de nouveau tout le cycle. J'espère finir avant la fin de l'année !  

La seule lecture au long cours que j’ai fait ces dernières années, c’est toute la série des Reines de France de Simone Bertière, mais ce n’est pas du roman.
J’ai abandonné Jean-Christophe de Romain Rolland au bout d’1/2 tome, parce que je trouvais le ton trop désuet.
J’ai lu un cycle (sur 3) de la Dynastie des Forsyte de Galsworthy, c’est plaisant mais ça tourne en boucle autour d’une seule classe et d’une seule idée (la classe bourgeoise anglaise et sa possessivité).

Les fils de la Médina de Mahfouz ?

 
La trilogie du Caire plutôt, non ?

Les deux en fait, les fils de la Médina c'est sur plus longtemps et plus biblique, la trilogie du Caire plus concret et moins allégorique.

Henry Roth, un homme qui a littéralement traversé le siècle : 1906-1995. Il a romancé sa vie dans un cycle qui ne fait certes que 4 tomes mais qui est très goûteux :

 
Tous dans la jolie collection semi-poche Points Signature.

 
A l'est d'Eden si tu ne l'as pas déjà lu.

Ouuuh ça a l'air bien ça.

 
Bonsoir,
N'y a t il pas un cinquième volume mais en grand format ?

T'es motivé !  

Je viens d'abandonner à la moitié du roman. C'est un peu chiant en fait...