Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
2815 connectés 

 


 Mot :   Pseudo :  
  Aller à la page :
 
 Page :   1  2  3  4  5  ..  7  8  9  ..  18  19  20  21  22  23
Auteur Sujet :

Qui a écrit ?

n°7496229
Mine anti-​personnel
Posté le 24-01-2006 à 00:17:28  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Indice 1: pas français.

mood
Publicité
Posté le 24-01-2006 à 00:17:28  profilanswer
 

n°7497968
Mine anti-​personnel
Posté le 24-01-2006 à 10:29:02  profilanswer
 

Indice 2: Etats-Unis

n°7498600
Mine anti-​personnel
Posté le 24-01-2006 à 12:09:21  profilanswer
 

Non.
Indice 3: auteur mort jeune et de mort violente.

n°7501689
Profil sup​primé
Posté le 24-01-2006 à 19:18:29  answer
 

Je ne pense pas que James Dean ait ecrit de roman citable ici :D
 
PS: c'est histoire de remonter le topic ;)

n°7503108
McBerd
BadgerBadgerBadger
Posté le 24-01-2006 à 22:03:20  profilanswer
 

alterthon a écrit :

Je crois que pour la première fois Mine A.-T. poste un texte dont je ne flaire pas immédiatement, ou très vite, la provenance... :)  
 
I'm bewildered...
 
Surtout que ça a l'air bien.


A vrai dire je trouve que le style semble assez commun à pas mal d'écrivains américains :/ ...
Alors peut-être que je me trompe complètement et que c'est juste ce passage, mais ce n'est effectivement pas évident.


---------------
http://www.badgerbadgerbadger.com/ | Lurkeur à temps partiel... |
n°7503784
Mine anti-​personnel
Posté le 24-01-2006 à 23:09:31  profilanswer
 

Indice 4: Nouvelle-Orléans

n°7504732
Mine anti-​personnel
Posté le 25-01-2006 à 01:18:18  profilanswer
 

alterthon a écrit :

La conjuration des imbéciles, de John Kennedy Toole


 :jap:

n°7505912
Mine anti-​personnel
Posté le 25-01-2006 à 09:42:21  profilanswer
 

Peut-être pas un chef-d'oeuvre mais une oeuvre très croustillante, avec un humour qui, dans une certaine mesure, préfigure l'humour à froid d'un Houellebecq, une certaine forme de cynisme.

n°7514836
McBerd
BadgerBadgerBadger
Posté le 26-01-2006 à 09:53:03  profilanswer
 

Allez, un nouveau poème de Raoul Ponchon pour remonter le topic...
-------------------------------------------------------
 
FIVE O'CLOCK ABSINTHE
 
Quand le couchant étend son voile d'hyacinthe  
Sur Rastaquapolis.
C'est l'heure assurément de prendre son absinthe,  
Qu'en penses-tu, mon fils?
 
C'est en été surtout, quand la soif vous terrasse  
– Tels cent Dreyfous bavards –
Qu'il convient de chercher une fraîche terrasse  
Le long des boulevards.
 
Où l'on sait rencontrer l'absinthe la meilleure.  
Celle du fils Pernod;
Fi des autres ! De même un dièze est un leurre  
Quand il est de Gounod.
 
Je dis le long des boulevards, et non à Rome,  
Ni chez les Bonivards;
Car pour être absinthier on n'en est pas moins homme.  
Et sur nos boulevards
 
On voit passer les plus suaves créatures
Aux plus gentes façons :
Tout en buvant, cela réveille vos natures,  
C'est exquis... mais passons.
 
Vous avez votre absinthe, il s'agit de la faire;
Ça n'est pas, croyez-moi,
Comme pense un vain peuple, une petite affaire,
Banale et sans émoi.
 
Il ne faut pas avoir ailleurs l'âme occupée,
Pour le moment du moins.
L'absinthe veut d'abord de la belle eau frappée,
Les dieux m'en soient témoins !
 
D'eau tiède, il n'en faut pas : Jupiter la condamne.
Toi-même, qu'en dis-tu ?
Autant vaudrait, ma foi, boire du pissat d'âne
Ou du bouillon pointu.
 
Et n'allez pas comme un qui serait du Hanovre,  
Surtout me l'effrayer,
Avec votre carafe, elle croirait, la povre !  
Que l'on la veut noyer.
 
Déridez-la toujours d'une première goutte...  
Là... là... tout doucement.
Vous la verrez alors palpiter, vibrer toute,  
Sourire ingénûment;
 
Il faut que l'eau lui soit ainsi qu'une rosée,  
Tenez-vous-le pour dit :
N'éveillerez les sucs dont elle est composée  
Que petit à petit.
 
Telle une jeune épouse hésite et s'effarouche  
Quand, la première nuit,
Son mari brusquement l'envahit sur sa couche  
En ne pensant qu'à lui...
 
Mais, tenez : votre absinthe éclot dans l'intervalle,
La voilà qui fleurit,
S'irise et passe par tous les tons de l'opale
Avec un rare esprit.
 
Vous pouvez maintenant la humer, elle est faite;  
Et la chère liqueur
A l'instant même vous mettra la joie en tête  
Et l'indulgence au cœur...


---------------
http://www.badgerbadgerbadger.com/ | Lurkeur à temps partiel... |
n°7540829
Mine anti-​personnel
Posté le 29-01-2006 à 21:20:11  profilanswer
 

Georges Gusdorf ?

mood
Publicité
Posté le 29-01-2006 à 21:20:11  profilanswer
 

n°7541585
Mine anti-​personnel
Posté le 29-01-2006 à 23:22:56  profilanswer
 

Le Journal de Jean-René Huguenin

n°7541661
Mine anti-​personnel
Posté le 29-01-2006 à 23:40:16  profilanswer
 

Bon, je prépare un truc...

n°7541668
Mine anti-​personnel
Posté le 29-01-2006 à 23:41:46  profilanswer
 

pour demain  :lol:

n°7544744
Mine anti-​personnel
Posté le 30-01-2006 à 15:58:22  profilanswer
 

Citation :

Je résidais encore à cette époque dans la caserne du deuxième régiment d’infanterie, dans une petite chambrette qui portait encore très clairement les traces de la révolution. Pendant la journée, j’étais dehors, le plus souvent chez le 41ième régiment de tirailleurs, ou bien à des réunions, des conférences dans une autre partie de la troupe. Il n’y a que la nuit que je dormais dans ma modeste demeure. Comme j’avais coutume de me lever chaque matin dès cinq heures, j’avais pris l’habitude de m’amuser à un petit jeu qui consistait à déposer sur le sol quelques restes de pain durci ou de croûte de pain pour les souris qui avaient élu domicile dans la chambrette, et d’observer ces drôles de petites bêtes se disputer ces quelques délicatesses. J’avais connu au cours de ma vie tant de misère que j’étais d’autant plus à même de m’imaginer la faim et, par conséquent, le plaisir des petits êtres.
Le lendemain matin suivant la réunion, j’étais également éveillé dans mon plumard vers cinq heures et j’observais leurs allées et venues. Comme je ne pouvais pas m’endormir, je me rappelai soudain la soirée précédente, et la brochure que l’un des ouvriers m’avait donnée. Je me mis donc à la lire. C’était une petite brochure dans laquelle l’auteur, l’ouvrier en question, las de la bouillie des phrases creuses idéologiques et syndicales, en revenait à une pensée nationale ; d’où le titre Mon éveil politique. Comme j’avais commencé, je lus la brochure en entier avec intérêt, car elle reflétait un processus que j’avais dû moi-même semblablement vivre dans ma chair douze ans auparavant. Involontairement, je vis ma propre trajectoire s’animer à nouveau devant moi. J’y repensai plusieurs fois au cours de la journée et voulus pour finir la chasser de mon esprit, lorsque, à peine une semaine plus tard, je reçus à mon grand étonnement une carte postale disant que j’étais devenu membre du Parti des ouvriers allemands : je voudrais bien m’exprimer à ce sujet et, dans ce but, venir le mercredi suivant à une réunion du bureau de ce parti.

n°7545712
Panurge
Posté le 30-01-2006 à 18:03:01  profilanswer
 

Hitler, Mein Kampf ?

n°7546471
McBerd
BadgerBadgerBadger
Posté le 30-01-2006 à 20:03:57  profilanswer
 

Panurge a écrit :

Hitler, Mein Kampf ?


J'hésitais...
Je l'ai lu en partie quand j'étais plus jeune, c'est chiant comme tout. Je ne me souviens plus (je préfère pas d'ailleurs), mais ça correspondrait pas mal.


---------------
http://www.badgerbadgerbadger.com/ | Lurkeur à temps partiel... |
n°7546879
Mine anti-​personnel
Posté le 30-01-2006 à 21:01:39  profilanswer
 

Panurge a écrit :

Hitler, Mein Kampf ?


 :jap: Exact. A toi de nous proposer un extrait.

Message cité 1 fois
Message édité par Mine anti-personnel le 30-01-2006 à 21:04:46
n°7546940
Panurge
Posté le 30-01-2006 à 21:12:00  profilanswer
 

Mine anti-personnel a écrit :

:jap: Exact. A toi de nous proposer un extrait.


 
Je vais chercher. J'ai jusqu'à demain à 21 h et des clopinettes, si j'ai bien compris.

n°7546988
Mine anti-​personnel
Posté le 30-01-2006 à 21:17:40  profilanswer
 

Panurge a écrit :

Je vais chercher. J'ai jusqu'à demain à 21 h et des clopinettes, si j'ai bien compris.


 [:cbrs] Jusqu'à 21:01:39. Plus une seconde à perdre!

n°7547042
Mine anti-​personnel
Posté le 30-01-2006 à 21:25:15  profilanswer
 

Ça t'as rappelé des souvenirs?

n°7547154
Mine anti-​personnel
Posté le 30-01-2006 à 21:38:50  profilanswer
 

Peut-être que Art Spiegelmann s'en est inspiré pour sa bédé?

n°7548452
Panurge
Posté le 30-01-2006 à 23:59:25  profilanswer
 

Voici le texte que je soumets à votre sagacité.
 

Citation :


Le double tort de la morale est de nous supposer plus méchants que nous ne le sommes et de nous engager à suivre des modèles ridicules. Je suis un moraliste à ma manière et c'est pourquoi j'aspire à valider ce que nous réprouvons, puisqu'en le réprouvant nous ne le retranchons jamais et le rendons infiniment plus désirable : je rêve de tout affadir, alors qu'on avait tout exagéré, je voudrais éteindre - en un mot - le pathos de la faute.
Choix de la barbarie ou de l'obscénité, pouvons-nous imaginer d'autre alternative ? Ces termes choquent, je l'avoue, ils sont énormes, mais quand nous remontons aux sources, il n'est plus d'euphémismes, il n'est que deux extrêmes sans beauté : la guerre, où l'homme se complaît, et puis la fornication, domaine de la femme, où toutes nos vertus déclinent, pour que la paix se fasse. Jusqu'à ce jour, nous n'avons jamais admis qu'il fût deux morales, nous commençons à l'entrevoir et c'est l'amorce d'une révolution de notre sensibilité. Les anciens peuples en avaient l'intelligence, ils se remémoraient le temps où Ciel et Terre n'étaient pas encore désunis et d'aucuns l'appellent l'age d'Or, les restes s'en retrouvent à cette heure et au fond des bois et dans de rares îles, parmi de malheureux Sauvages condamnés à disparaître et qui nous les auront transmis. La Terre, séparée du Ciel, est devenue l'Enfer, que nous portons en nous et dont le hurlement s'oppose à l'harmonie originelle, la conscience nous aura barbarisés et les religions, qui s'en réclament, ressemblent à des maladies mentales, on reste confondu devant l'enchaînement de leurs sophismes et la cascade de leurs paradoxes : ces religions-là péchèrent contre la nature et la nature s'est vengée, les infectant de haines et de peurs, leur bonne volonté ne remédie au mal qu'elles suscitent, la démesure étant leur lot. En voulant devenir meilleurs, nous nous rendîmes plus méchants.
Tous ceux qui vivent, laissent vivre, mais tous ceux qui ne vivent pas, s'ingèrent de la vie des autres, leur mécontentement les pousse à tourmenter ceux qu'ils supposent plus heureux qu'eux-mêmes, ce sont des bêtes gonflées de venin, et qui s'efforcent de le dégorger. Réformateurs et Rédempteurs tiennent un peu des serpents et des scorpions, ce n'est pas l'amour qu'ils nous portent, qui les engage à se soucier de nos personnes, ils rêvent de nous mordre ou bien de nous piquer, ils ont besoin de nous pour endurer le poison qu'ils distillent, le salut les ferait crever, s'ils ne le répandaient sur nous comme une bave.
 

n°7549842
Panurge
Posté le 31-01-2006 à 07:38:01  profilanswer
 

Bonjour.
 
Ce n'est pas de Lautréamont (mais le rapprochement, que personne n'a encore fait, je crois, est assez intéressant).
 
C'est un auteur du 20e siècle (1919-1971).
 
A ce soir.


Message édité par Panurge le 31-01-2006 à 17:21:52
n°7552561
Panurge
Posté le 31-01-2006 à 17:23:44  profilanswer
 

Bonsoir.
 
Je vous dois des excuses : les dates de naissance et de mort sont 1919-1971 (j'ai édité mon message précédent).
 
J'ajoute que cet auteur est actuellement édité à l'Age d'Homme.

n°7557778
Panurge
Posté le 01-02-2006 à 10:55:15  profilanswer
 

Je vois que le nom de l'auteur est deviné.
 
Pour donner une indication sur le livre, je précise que l'extrait cité provient d'un passage qui commence ainsi : " Morale. Un bavardage solennel (...) "

n°7561864
Panurge
Posté le 01-02-2006 à 19:55:10  profilanswer
 

alterthon a écrit :

Ça ne nous aide pas forcément si l'on n'a pas le livre...
 
À tout hasard: Huit essais sur le mal?


 
Non. Pensez à la forme de ce que j'ai cité dans mon dernier message.
 
A quelle sorte de livre cela peut-il correspondre ?

n°7563382
Panurge
Posté le 01-02-2006 à 22:05:26  profilanswer
 

alterthon a écrit :

À toutes sortes de livres...
Mais peut-être est-ce un abécédaire... L'abécédaire de Martin-Bâton?


 
Juste. D'Albert Caraco.


Message édité par Panurge le 01-02-2006 à 22:11:25
n°7566466
Panurge
Posté le 02-02-2006 à 07:06:07  profilanswer
 

alterthon a écrit :

Et comment avez-vous trouvé le livre?


 
J'aime assez bien le style un peu archaïque et guindé de Caraco.
 
Pour les idées, il ressasse beaucoup. Et, comme vous le savez sans doute, il sent le soufre, car il prône des moyens assez drastiques de résoudre le problème de la surpopulation.
 
Un autre aspect curieux, c'est son rapport particulier à sa judéité.

n°7571240
Panurge
Posté le 02-02-2006 à 20:16:52  profilanswer
 

Breton, L'Amour fou.

n°7571273
Panurge
Posté le 02-02-2006 à 20:23:19  profilanswer
 

Citation :

(La façon dont Mme X. s'insinuait) dans une Œuvre, où elle ne connaissait personne, était toujours la même. Elle persécutait pendant six mois quelque richard qui lui était tombé sous la main, et récoltait ainsi une assez forte somme, qu'elle apportait à la Présidente, à qui nulle dame du comité n'en avait jamais apporté autant. Un peu de mois passaient, et un nouveau don important enthousiasmait la Présidente, qui n'hésitait plus à proposer au comité d'accueillir dans son sein une dame si zélée, et que son zèle seul eût suffi à rendre honorable.
Le comité, composé de Beni Oui Oui mâles et femelles, disait « Oui! Oui! » Cette tactique n'était d'ailleurs qu'un pâle plagiat de celle employée par Mme Y. Mais Mme Y. avait dans son jeu un atout que Mme X. n'avait pas : elle avait eu le bonheur de perdre son mari à la guerre, et elle faisait carrière en se poussant à l'abri de son cadavre. De derrière le cadavre, elle tirait à coup sûr, et on n'osait pas tirer sur elle, de peur de tirer dans le cadavre.
(...) La réunion du comité de l'Œuvre de la Pouponnière avait été ce jour-là particulièrement juteuse, par la maestria avec laquelle le jeune architecte venait de se faire ouvrir un nouveau crédit de quatre-vingt mille francs, après avoir été incapable de justifier sur pièces l'emploi des premiers cent mille qui avaient été mis à sa disposition il y avait quatre mois.
Et pourtant la marquise [ = la présidente de l'Œuvre] haïssait le jeune architecte, parce qu'il était peuple, ne cherchait pas à le cacher, et ne lui donnait pas le picotin d'égards qui était sa drogue quotidienne. Une fois, n'y tenant plus, elle le convoqua chez elle et, en tête-à-tête, elle lui dit des vérités effroyables : « Je sais bien que l'Œuvre n'est pour vous qu'une occasion de faire vos affaires. Me croyez-vous aveugle ? etc. » Le jeune architecte, accusé en face d'être un escroc, la boucla. En lui-même il pensait : « Cramponne-toi, encaisse tout, mais faut pas lâcher ça. » Et la marquise, qui l'avait méprisé d'abord pour de mauvaises raisons, alors le méprisa pour de bonnes, et, voyant bien qu'il accepterait tout, se donna le bonheur ineffable de l'insulter jusqu'au sang, et en lui la plèbe tout entière, à dates fixes, avec la férocité et l'acharnement de la poule qui, ayant bloqué dans un coin du poulailler ce petit coq d'une autre race que la sienne - comme le jeune architecte était d'une autre race que la marquise, - lui grimpe dessus, le piétine, l'immobilise, et, coup de bec sur coup de bec, pendant une heure, lui met à vif la crête et le crâne.
Et sans doute on dira : si la marquise savait que l'architecte était un voleur, pourquoi le gardait-elle ? Mais il y avait eu déjà un scandale dans l'Œuvre, et elle craignait qu'au second les messieurs du comité, dont la plupart étaient sérieux, n'exigeassent un remaniement du comité, où elle risquerait de perdre sa présidence.


Message édité par Panurge le 02-02-2006 à 21:51:09
n°7572058
Panurge
Posté le 02-02-2006 à 21:48:46  profilanswer
 


Non. Ce fragment, écrit en 1930, n'a pas trouvé place dans le roman auquel l'auteur le destinait et a été publié après sa mort dans un de ses Carnets.


Message édité par Panurge le 02-02-2006 à 21:49:14
n°7572265
Panurge
Posté le 02-02-2006 à 22:13:19  profilanswer
 

Juste.
 
On a aimé ?

n°7573748
Mine anti-​personnel
Posté le 03-02-2006 à 01:38:39  profilanswer
 
n°7576480
Panurge
Posté le 03-02-2006 à 14:03:26  profilanswer
 

Leopardi, Pensées. (Ed. Allia, p. 31.)
 
C'est amusant, j'avais décidé de prendre mon prochain texte dans ce livre.

n°7576599
Mine anti-​personnel
Posté le 03-02-2006 à 14:16:08  profilanswer
 

Panurge a écrit :

C'est amusant, j'avais décidé de prendre mon prochain texte dans ce livre.


Ben t'as plus qu'à cherher un autre livre :wahoo:  

n°7577832
McBerd
BadgerBadgerBadger
Posté le 03-02-2006 à 16:50:05  profilanswer
 

ese-aSH a écrit :

ils ont lus les memes livres ces deux la :o


C'est un multi tu penses :o ?
Faut écrire tout haut ce que tu sous-entends tout bas hein ! :o


---------------
http://www.badgerbadgerbadger.com/ | Lurkeur à temps partiel... |
n°7577949
McBerd
BadgerBadgerBadger
Posté le 03-02-2006 à 17:03:37  profilanswer
 

ese-aSH a écrit :

oula tu sous entend achement plsu que moi la =] (vla le gars qu'aurait que ca a foutre de ses journées)
 
nan je disai juste qu'ils se sont trouvés, ils vont parcourir l'intégalité de leur litérature commune, et moi jvé continuer a me sentir con et inculte a base de 'je connais aucun de ces bouquins'  :cry:


Un peu pareil pour moi parfois :) ...
 
Au passage, merci à Mine A-P pour la mise à jour, c'est un bonne idée les auteurs avec les titres correspondant, ça permet d'aller faire ses emplettes :jap: .


---------------
http://www.badgerbadgerbadger.com/ | Lurkeur à temps partiel... |
n°7580775
Mine anti-​personnel
Posté le 03-02-2006 à 22:32:58  profilanswer
 

McBerd a écrit :

Au passage, merci à Mine A-P pour la mise à jour, c'est un bonne idée les auteurs avec les titres correspondant, ça permet d'aller faire ses emplettes :jap: .


Merci de tes encouragements. Beaucoup de boulot, mais fait avec plaisir si ça peut servir.
 

n°7584512
Panurge
Posté le 04-02-2006 à 12:25:10  profilanswer
 

Citation :


R... se plaisait à rester jusqu'à la nuit au dernier étage du donjon à écouter les contes et les bavardages des femmes.
Là cessait la raideur seigneuriale. Là on chantonnait, on riait. Là, dans les beaux jours, l'air entrait librement par les croisées ouvertes, apportant le vague parfum des fumées champêtres et la sourde rumeur des moulins et des fouloirs qui montait des bords de l'Adage.
Quel soulagement pour l'enfant de se trouver loin du regard sévère de l'aïeul, et surtout d'échapper aux salles silencieuses du vieux palais, où l'on avait coutume d'allumer en plein jour les lampes et les candélabres ! Vastes pièces qu'animaient seulement les figures des tapisseries, salles funèbres, brumeuses d'encens, et que sa mère, toujours vêtue de bure monacale, traversait comme une ombre.
Les servantes l'adoraient. Elles considéraient avec une respectueuse tendresse ce petit garçon triste et beau qui n'avait pas encore accompli sa douzième année, et dont le front semblait déjà marqué du sillon d'un mystérieux chagrin. Elles rivalisaient toutes pour lui de gâteries et de complaisances.
Durant le travail, dans le bourdonnement des rouets, on parlait de choses faciles, à sa portée, et presque toujours, à la tombée de la nuit, on contait des histoires, de vieilles histoires sans âge ni pays; les unes sombres, les autres miraculeuses et fascinantes. On y parlait de sortilèges, de trésors cachés, d'ermites, de princesses; une esclave, marquée au fer sur le front, disait des contes de revenant. Et R... l'écoutait avec une singulière attention, toujours plus avide de terreur et de mystère.
La chambre où se tenait tout ce monde occupait l'étage entier de la tour. Les poutres n'avaient rien perdu de l'or de leur antique peinture et la frise d'écussons qui courait en haut des murailles gardait intactes ses couleurs de gueules et de sinople. Dans le coin le plus obscur dormait un vieux métier délabré. Jamais personne n'avait songé à le remettre en état; on le laissait manger aux vers, et les fils des toiles d'araignée se mêlaient entre ses montants à la trame d'une pièce d'étamine, sans doute commencée sous le précédent règne.


 
J'ai un peu mauvaise conscience, car c'est un livre que je n'ai pas encore lu. Je suis tombé dessus chez un bouquiniste et, au jugé, il m'a semblé qu'il y avait de l'atmosphère.
 
Ce roman, publié en 1908, valut à son auteur une gloire internationale.
Il a été réédité chez Phébus.


Message édité par Panurge le 04-02-2006 à 12:25:59
n°7586812
Panurge
Posté le 04-02-2006 à 20:00:33  profilanswer
 

Juste.
 
Il paraît que Julien Green en pensait beaucoup de bien.
 
Il paraît aussi que c'est la traduction française (signée par Rémy de Gourmont) qui lui a valu sa gloire internationale.
 
Bon, ce que j'ai fait, ce n'est peut-être pas tout à fait de jeu, puisque j'ai seulement commencé le livre. Il m'a l'air bon, mais, en toute honnêteté, je ne peux pas encore le recommander.

n°7588347
Panurge
Posté le 04-02-2006 à 23:56:23  profilanswer
 

alterthon a écrit :

Un chien, qui n'a plus du dieu que le silence, et qui est maintenant borné comme un homme.


 
Drieu La Rochelle, " La femme au chien " dans Journal d'un homme trompé.


Message édité par Panurge le 04-02-2006 à 23:57:35
mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  ..  7  8  9  ..  18  19  20  21  22  23

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
Qui écrit ou qui a déjà écrit un livre ici?Qui écrit un livre ???
Topic spécial !!! Chacun écrit son chapitre !!!!Proteger un écrit ?
De la dématérialisation de l'écritécrit-on: une couleure ou une couleur ?
J'ai écrit un livre te j'ai besoin d'aide!!!Viendez voter ! euh sa s'ecrit bien comme ça au moins ?
[Grammaire] Petit doute.. On ecrit comment ? A l'aide.éthymologie le son [é] ou [è] qui s'écrit "ay" ou "ai"
Plus de sujets relatifs à : Qui a écrit ?


Copyright © 1997-2022 Hardware.fr SARL (Signaler un contenu illicite / Données personnelles) / Groupe LDLC / Shop HFR