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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°30821757
daaadou
o O ° O o Meggy le chat o O °
Posté le 03-07-2012 à 08:28:56  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Féloches GB [:implosion du tibia]

mood
Publicité
Posté le 03-07-2012 à 08:28:56  profilanswer
 

n°30821804
philibear
Orbital Bacon
Posté le 03-07-2012 à 08:43:00  profilanswer
 

[:klemton] Je comprends pas son point de vue sur le titre [:ddr555]
J'ai pas lu ton bouquin ( :o ) mais pour un polar basé sur des meurtres de clubeuses, je ne sais pas comment on peut se dire que "ce titre me fait penser à du Souchon/de la chick-lit".  
(ou alors il s'est astreint à l'aborder comme on le ferait sans rien en savoir, même pas l'éditeur/la collection :??: )

n°30823319
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 03-07-2012 à 11:10:33  profilanswer
 

Bah ce qui est marrant, c'est qu'il est le seul:D
 
L'Express: "Un titre particulièrement inspiré"
La Fnac: "Un titre exquis !"
Elle: "Les talons hauts rapprochent les filles du ciel et Olivier GAY les précipite en enfer"
Flair: "Déjà, un bon point pour le titre accrocheur"
Femme Actuelle: "Rien que le titre donne envie de se plonger dans ce polar"
 
Et c'est pareil sur les blogs. Je pensais qu'on me reprocherait beaucoup de choses, mais pas le titre :D


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°30824775
CyrilleTel​mer
magical négro
Posté le 03-07-2012 à 13:32:56  profilanswer
 

En même temps "chick-lit" n'est pas un autre mot pour dire "merde", ou on m'a menti.

n°30824844
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 03-07-2012 à 13:38:17  profilanswer
 

CyrilleTelmer a écrit :

En même temps "chick-lit" n'est pas un autre mot pour dire "merde", ou on m'a menti.


 
Certes, mais "il est des romans qui valent bien mieux que leur titre", ça montre quand même qu'ils n'ont pas trop aimé :o


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°31364602
caRnAGE
Posté le 17-08-2012 à 16:15:53  profilanswer
 

Bonjour à tous,  
 
juste un post pour vous faire partager le blog de stoni, auteur édité qui tient à rester anonyme et qui dispense des conseils aux écrivains amateurs sur un ton assez humoristique :
 
http://stoni1983.over-blog.com
 
J'ai surtout lu la partie sur les éditeurs, le monde de l'édition, franchement, ça donne envie de rester chez soi, à écrire pour soi, pour se faire plaisir, et rien de plus :p

n°31368773
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 18-08-2012 à 00:03:52  profilanswer
 

J'ai envie d'écrire un livre avec plein de partouzes.
Et la Moyenne encyclopédie du Pro-Fesseur Talbazar possède un article sur comment Marie-Antoinette faisait caca.

 

Finalement, éditeur, c'est vraiment une vie de merde.


Message édité par talbazar le 18-08-2012 à 00:04:26
n°31369445
-neon-
Illuminé
Posté le 18-08-2012 à 01:09:01  profilanswer
 

Ouais. Ca fait chier. :/


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L'atelier sous l'éclipse - "One side of me says, I'd like to talk to her, date her. The other side of me says, I wonder what her head would look like on a stick?"
n°31369548
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 18-08-2012 à 01:20:32  profilanswer
 

remarque écrivain, ça vaut guère mieux.

n°31370175
Merome
Chef des blorks
Posté le 18-08-2012 à 09:57:26  profilanswer
 

Un petit peu d'autopromo, ma pièce de théâtre "Le contrat de mariage" sera jouée à Villiers sur Orge le 29/09/12 et à Villemoisson sur Orge le 20/04/2013.
Et j'en suis fier  :o


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Ceci n'est pas une démocratie
mood
Publicité
Posté le 18-08-2012 à 09:57:26  profilanswer
 

n°31377120
Hello Grom​it
Posté le 19-08-2012 à 13:16:41  profilanswer
 

Pourquoi et comment les maisons d'édition refusent vos livres, sur Rue89 : http://www.rue89.com/rue89-culture [...] vos-livres

n°31378288
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 19-08-2012 à 17:03:17  profilanswer
 

" Au secours, hurla-t-elle à voix basse"
 
alors ça j'adore de chez j'adore, je vais le piquer. :bounce:

n°31382857
KibitO
Posté le 20-08-2012 à 01:35:57  profilanswer
 

Abusé...

n°31382961
Deouss
SOLA GRATIA
Posté le 20-08-2012 à 02:23:23  profilanswer
 

talbazar a écrit :

" Au secours, hurla-t-elle à voix basse"
 
alors ça j'adore de chez j'adore, je vais le piquer. :bounce:


Je crois que c'est le premier article de rue89 qui me fait rire pas jaune :o


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The relations of the soul to the divine spirit are so pure, that it is profane to seek to interpose helps.
n°31383071
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 20-08-2012 à 07:06:47  profilanswer
 

L'Art de la guerre, d'Alexis Jenni, un chef-d'oeuvre, ah bon ?

n°31383205
Merome
Chef des blorks
Posté le 20-08-2012 à 08:32:17  profilanswer
 

Hello Gromit a écrit :

Pourquoi et comment les maisons d'édition refusent vos livres, sur Rue89 : http://www.rue89.com/rue89-culture [...] vos-livres


 

Citation :


Un éditeur me raconte « qu’après le succès des “Bienveillantes” de Jonathan Littell, on a reçu plein de livres qui avaient le même sujet. Or, ce type de synopsis avait déjà été publié, donc on a décidé de passer à autre chose ». Inutile de copier les confrères donc.
 
Pour avoir une chance d’être publié, « un écrivain doit avoir une voix. Un romancier, c’est quelqu’un qui aura un autre regard que le vôtre et saura vous surprendre. Il faut une atmosphère dans le roman, une singularité », rappelle Catherine Argand.


 
La semaine dernière, je suis allé acheté le tome 2 de Twilight pour ma nièce. Ben des livres sur les vampires, y en a 12.000, alors le coup de "inutile de copier les confrères", à d'autres. Les éditeurs sont moutonniers. Peut-être comme les lecteurs, d'ailleurs, mais faut voir comment la promotion est faite...


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Ceci n'est pas une démocratie
n°31383266
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 20-08-2012 à 08:50:44  profilanswer
 

Merome a écrit :

Un petit peu d'autopromo, ma pièce de théâtre "Le contrat de mariage" sera jouée à Villiers sur Orge le 29/09/12 et à Villemoisson sur Orge le 20/04/2013.
Et j'en suis fier  :o


 
Bravo ! Ca doit être super sympa de voir ses écrits prendre vie ainsi :D


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°31387373
Merome
Chef des blorks
Posté le 20-08-2012 à 14:39:53  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :


 
Bravo ! Ca doit être super sympa de voir ses écrits prendre vie ainsi :D


 
Ouaip, et ça montre bien aussi tout ce que les acteurs (ou les spectateurs) ont loupé de drôle parce que je l'ai mal amené dans le dialogue. Très instructif (en plus d'être incroyablement flatteur).


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Ceci n'est pas une démocratie
n°31387967
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 20-08-2012 à 15:11:53  profilanswer
 

bon alors j'attend que les éditeurs me contactent, et puis je vous tiens au courant.

 

http://data.imagup.com/12/1160133934.jpg

 

Extrait numéro 20

 

Le corps sublime de Babe ondulait en contre-jour comme une tôle à toit dans la lumière de l’écran tv. Test lui balança une mandale, fatigué par son arrogance, car elle avait osé leur dire bonjour.
– Je vois, répondit-elle à la baffe, ici c’est la semaine de la courtoisie au violent !
– Normal, argumenta Tost, pour des spécialistes du transport de fions.
– En tout cas ça fera 2000 balles, non négociable.
 La présence de la princesse Ewij Nikasek savamment ligotée sur le canapé éveilla forcément sa curiosité. Babe était prête à lui offrir un généreux soutien psychologique mais les brigands ne lui en laissèrent ni le temps ni l’occasion.
– Au secours, hurlèrent les yeux de la petite à voix basse, avant qu’elle ne retourne vaincue dans la bulle de protection de son indifférence.
– Tout de même, l’engagement opérationnel est nettement plus complexe aujourd’hui que du temps des maisons closes, ajouta Babe pour conclure, tout en dégrafant son corsage d’un battement de cils.
– Inutile que tu t'inquiétasses, chérie, l’état d’esprit et les valeurs sont assurément les mêmes. Ce faisant il se mit à conjuguer son désir au présent, passé au décomposé lorsqu’il tamponna doucement la croupe plus que parfaite de Babe.
 Celle-ci accentua ses efforts en matière de coopération. Galvanisée par la puissance décisive des quatre bandits, elle éteignit la télé. Elle combina poses assassines et postures meurtrières, et pour ses proies ravies le plaisir des yeux effaçait celui de l’esprit. Enfin elle déballa sur la table basse ses outils japonais. Fille branchée, Babe était facile et agréable à manipuler. Elle conjuguait toutes les séductions, attendant qu’ils démontrassent toutes les audaces, certaine de rester à jamais gravée dans la nomenclature de leurs souvenirs, pour seulement deux mille eus. Elle prenait mentalement des notes utiles, aussi, car elle avait passé un deal avec l’inspecteur Marlou qui l’avait contacté afin qu’elle espionna au mieux ces quatre prosélytes des évangiles secrètes de Saint Jean l’Apostiche de la Jésuralem Céleste. Il lui avait confié une montre spéciale, pourvue d’un système d’onglets simple, permettant une identification précise de chacun d’entre eux. Alors qu’elle les affolait par sa plastique irréprochable, elle s’occupait secrètement à une description concise, classant anecdotes et autres observations sans doute plus tard utiles à l’inspecteur. Elle ne tarda pas à prendre les mesures nécessaires pour faire face aux conséquences de l’allongement de leur braquemarts respectifs. La princesse Ewij gueula un bon coup, car elle voulait voir la fin de sa série. Babe lui nota une certaine difficulté d’intégration d’origine affective, parvenant dans le même temps aux frontières d’un orgasme tranquille. La malheureuse enfant ne vient pourtant pas d’un quartier pauvre impaludé, constatait Babe en poussant ses cris, tirant la langue et replaçant la casquette de Ron sur ses orteils. Le spectacle prenait une dimension délirante et les protagonistes de la formidable orgie n’eurent bientôt plus rien à secouer. Il y eut encore un reste de frémissement pour accompagner celui de la cafetière qui terminait elle aussi de passer son jus. Après un rapide débat avec ses clients concernant le statut moral des animaux, Babe se rhabilla et prit congé des quatre terroristes, dont elle avait désormais scrupuleusement complété la fiche respective. Une fois dans la rue, bottant de ses longues jambes une canette délaissée, elle rejoignit sans hâte le cadre hyper hygiénique du « Lagon Bleu » où elle travaillait.
 L’inspecteur Marlou l’attendait accoudé au bar. Qu’elle ne fut pas la surprise de Babe de voir Kiki Yorkshire à ses côtés ! Le pauvre ne tenait plus en place et frétillait de la queue, halluciné par la vision de son amour qui s’avança lentement vers lui, sa silhouette rendue floue à cause des larmes de joie déversées par Kiki et les transparences irisées tourbillonnant dans le bouillon bleu de son cocktail.
– Tu m’as manqué, petit con !
Derrière la cloison basse, des portants ambulants chargés de strings miroitaient dans la lumière des néons. Ils s’entouraient d’une foule indifférente aux gesticulations incantatoires du barman survolté. Une sorte de rap merdeux s’efforçait d’offrir à l’endroit l’ersatz d’une ambiance musicale.
– C’est bon inspecteur, j’ai des photos somptueuses de vos lascars, je vous ferais un rapport pertinent sur tout ce que j’ai pu voir. De sacrés zigues, ces mecs, mais enfin c’est pas des fainéants. En tout cas ce sont bien les ravisseurs de la princesse du Gurukislapet.
– Oh ça va, aboya Kiki en synchronisant les mouvements de ses oreilles à sa queue, si c’est pour parler business, c’est pas la peine, hein ! De rage, il aspira son verre avec autant de force que Babe en avait mis pour Sté tout à l’heure.
– Mais non mon petit Kiki d’amour, je vais vite te faire oublier ta douloureuse « mouse elbow ».
 Marlou tendit l’oreille, analysant qu’il n’aurait sans doute pas à se servir de son arme.
– Mais ouais, ajouta-t-elle en faisant un clin d’œil à son endroit, lui-même matant son envers, je parle de sa tendinite, quoi.

  


Message édité par talbazar le 22-08-2012 à 08:36:21
n°31443547
Hello Grom​it
Posté le 24-08-2012 à 13:42:15  profilanswer
 

caRnAGE a écrit :

Bonjour à tous,  
 
juste un post pour vous faire partager le blog de stoni, auteur édité qui tient à rester anonyme et qui dispense des conseils aux écrivains amateurs sur un ton assez humoristique :
 
http://stoni1983.over-blog.com
 
J'ai surtout lu la partie sur les éditeurs, le monde de l'édition, franchement, ça donne envie de rester chez soi, à écrire pour soi, pour se faire plaisir, et rien de plus :p


J'ai pas mal lu ce blog depuis hier soir et autant les billets sur le monde de l'édition sont très intéressants, autant le personnage en lui-même est exaspérant. Perso j'en retiens un écorché vif égocentrique et nostalgique de l'URSS - très honnête cela dit, il ne s'en cache pas.
Je serais curieux de savoir ce qu'il écrit.

n°31443634
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 24-08-2012 à 13:47:52  profilanswer
 

Hello Gromit a écrit :


J'ai pas mal lu ce blog depuis hier soir et autant les billets sur le monde de l'édition sont très intéressants, autant le personnage en lui-même est exaspérant. Perso j'en retiens un écorché vif égocentrique et nostalgique de l'URSS - très honnête cela dit, il ne s'en cache pas.
Je serais curieux de savoir ce qu'il écrit.


 
Oui, son blog est très sympa, mais il a un regard assez désabusé sur le monde de l'édition, avec des analyses que je ne partage pas forcément.
Ceci dit, quand il donne des chiffres moyens de tirage ou de vente, ça contribue à démythifier la profession d'écrivain :/


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°31464140
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-08-2012 à 16:40:02  profilanswer
 

Extrait numéro 21

 

http://data.imagup.com/12/1160657549.jpg

 

Ignorant subitement la douleur de ses coudes, Germaine Matosgoudmatos accoucha de trois chiots morts-nés. Débarrassée des illusions d’un bonheur simple, elle se rendit en ville pour acheter du papier-peint. Le vendeur ravi par l’âge vénérable de sa cliente lui fourgua tout son stock de 1953, représentant les vitraux de la sainte chapelle, façon Jackson Pollock :
– De plus en plus de gens achètent leur papier peint sur le web, mais ils ont bien tort, ils sont souvent déçus de ne recevoir finalement en retour que de simples fonds d’écran. Je vous félicite d’opter pour la grande surface, nous restons vraiment signifiant, en terme de qualité. Cela vous fera 1045.63 Euros le rouleau, sans la colle.
 Germaine appela ensuite un gentil bricoleur, pour qu’il vienne lui tapisser sur le champ, au noir, son petit intérieur. Elle constata effectivement que les bourses du jeune homme se trouvaient peu garnies. Elle alluma en plus la radio, laquelle s’empourpra de désir, enveloppée d’un trop plein de sensations fiévreuses, alors que Germaine glissait dans une tiède et, hélas, plutôt molle rêverie. Les travaux achevés, le dîner se prolongea très tard, l’ouvrier saturé d’une émotion si profondément intime qu’il ne parvenait plus à la mettre plus longtemps sur la table, au milieu des boites de cigares. Il haussait continuellement les épaules, afin d’ignorer le regard de Germaine, parce qu’elle maintenait sans gêne à son égard une persiflante ironie. Le mouvement névrotique du jeune homme amena Germaine à se répandre en phrases brûlantes, et la conversation sentait de plus en plus le sang et surtout la poudre. Les mains de Germaine errant sur son visage au menton rasé, l’ouvrier frissonna, en proie à une sorte d’hallucination personnelle, car il avait perdu toute notion de l’heure :
– On guérit sans doute de tout, excepté du regret d’avoir été aimé.
– C’est bien vrai, ajouta Germaine, aussi défoncée qu’une autoroute Syrienne, si tu n’es jamais allé à Venise au printemps, tu ne peux même pas en concevoir l’odeur. Elle couru tout d’un coup dans le jardin pour danser dehors, en le traitant de grand fou, fortement grisée par le cidre qu‘elle avait avalé. Rodrigo la soutint finalement par les aisselles, ajoutant une débâcle à une autre, puis il salua l’aurore en poussant des cris de joie. Du corps fatigué de Germaine montaient de lents filets de fumée bleue, avec un bruit d’entrailles remuées. Et pour cause. Elle tremblait dans les mains gantées de noir de son amant d’un soir rémunéré au noir. La salive du garçon lui manquait, mais il savait que Germaine ne l’aurait jamais déclaré, même en emploi service. Il faisait, sans remord aucun, le sacrifice de ses bulletins de salaire. Il ne reverrait jamais Germaine, il en nourrissait le pressentiment. Il la quitta rapidement, pour s’en aller avec ses potes chasser le renard.
 Pendant ce temps, l’inspecteur Marlou continuait de toucher ses honoraires, en vidant le compte de Germaine, grâce à la procuration de Kiki Yorkshire. Ses investigations lui donnaient pleine satisfaction, et il pouvait rassurer Number two sur les avancés positives de son enquête. Penché sur sa table de travail, il eut soudain la preuve qu’il venait de boire cocktail sur cocktail, dans la lumière circonscrite de son écran de portable. Il essaya de se poser amicalement une main rassurante sur l’épaule et s’écroula sur le sol. Son index s’agita longtemps d’un mouvement nerveux. Plus tard, il souleva lentement sa paupière droite, certain d’avoir entendu la voiture des bandits se garer sur le perron. Il afficha un air satisfait, car il avait laissé la porte ouverte. Ces quatre connards lui tapaient sur les nerfs, et le bruit de la porte d’entrée se combina à celui que fit le chien de son revolver, lorsqu‘il arma. Incertaine, sa secrétaire s’afficha par l’ouverture du bureau, dans une robe du soir rebrodée d’or,  puis elle accusa réception de six balles dans sa tronche. Toujours à quatre pattes, Marlou souffla dans son canon, de mauvaise humeur, et perdit pour de bon son jovial sourire des vacances, dans la grande trêve de l‘été achevé. Il se tourna vers sa secrétaire, méditant sur le cadavre avenant de cette bombe harassée. Tout se termine, se disait-il à part lui avec philosophie, même les bombes à raser :
– Et ouais, pauvre conne, le chien qui aboie peut aussi se mettre à mordre.
 Grâce à son soutien-gorge, elle avait le plus beau, le plus séduisant et le plus profond de tous les décolletés, mais sa trop petite poitrine ne serait plus jamais pour elle un problème, et ne pigeonnerait plus aucun couillon. Marlou avait passé en sa compagnie tant de nuits blanches, qu’il en regrettait presque son irréversible méprise. Le danger suprême serait de chercher à négocier avec ses ennemis. Le doute, se disait-il, précède forcément toutes les capitulations, et la guerre qu’il entendait mener excluait cette éventualité.

 

Et les gars, otez-moi d'un doute, " il salua l’aurore en poussant des cris de joie", ça ne serait pas un peu fort, tout de même ?


Message édité par talbazar le 26-08-2012 à 19:50:05
n°31481462
KibitO
Posté le 27-08-2012 à 23:10:39  profilanswer
 

Je trouve...

n°31481821
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 27-08-2012 à 23:26:50  profilanswer
 

moi aussi.

n°31495685
Adalbert
Posté le 28-08-2012 à 23:30:08  profilanswer
 

Pour continuer avec rue89, il y a un article d'un jeune écrivain qui répond aux différentes questions posées dans les commentaires.  
Lesdites questions tournent évidemment sur le comment et le pourquoi d'écrire un roman.
 
http://www.rue89.com/rue89-culture [...] -questions
 
Je ne sais pas si c'est son style, mais je trouve qu'il y a du laisser-aller dans sa ponctuation  :o

n°31498136
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 29-08-2012 à 07:49:46  profilanswer
 

Samuel Doux : "Enfin ça, c’est quand je suis en forme. Sinon, je déprime plus au moins gravement."

 

On le comprend :

 

http://www.lefigaro.fr/societes/20 [...] ciaire.php

 

Bon, alors je me lance dans mon premier roman de l'amour, avec une intrigue douloureuse. De grâce donnez lui le courage de vivre, aidez-moi à bâtir un plan rigoureux. Pour le nom des lieux, je crois que ça ira. Si vous connaissez une amie éditrice, mais pas trop intimement, dites-lui de m'appeler.

 


Moins belle, la vie.

 

Résumé :

 


Au sein d’une clinique privée Suisse, le jeune trentenaire Jason Halrequin est le chirurgien-chef du service Gastro-étymologique. Beau, Jason gagne confortablement sa vie et roule en Audi blanche, avec lecteur CD. Le teint de sa peau est un havre de paix, bronzé toute l’année car son arrière grand-mère était d’origine Libanaise. Un jour, arrive dans la clinique une jeune infirmière, Gwendoline Nathan, qui sent son cœur commander sa raison. Arrivera-t-elle à subjuguer Jason, alors que la jeune Babette Gallimard, sa plus proche collègue, se ligue contre elle en prenant pour alliée une jeune aide-soignante du deuxième étage, Jeanne Hachette ? Percuté par un pont roulant alors qu‘il faisait ses courses, un jeune patient arrive au bloc 112. Jason veut tout tenter pour se sauver.


Message édité par talbazar le 02-09-2012 à 13:16:13
n°31548601
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 02-09-2012 à 19:10:59  profilanswer
 

http://data.imagup.com/11/1161271513.jpg

 

Moins belle, la vie - extrait n°1

 

–  Voulez-vous me passer les pinces, Gwendoline ? De deux qui la tiennent et d’un qui la…

 

Gwendoline s’empourpra, pendant que Jason sectionnait avec concentration l’artère subodorale du 112. Comment faisait-il pour être toujours détendu, quelles que fussent les circonstances ? Elle admirait son à-propos, cet humour irrésistible dont il venait une nouvelle fois de faire la preuve, et cette faculté de médecine qui lui permettrait sans doute d’envisager le sauvetage de la nouvelle urgence. Elle qui ne croyait qu’en la chance, alors que dans la lutte qui les liait, cet homme impassible montrait à nouveau tant de force spirituelle. Ses joues continuaient de rôsire, seulement c’était à présent à cause du sang qui giclait autour d’elle, pour nimber sa médaille de la vierge d’un espoir ténu, car l’opération prenait le docteur Jason dans la tourmente d’un questionnement sérieux. Mais il se garda bien de la prendre à partie. Lorsqu’il eut enfin cautérisé les veines du patient en mettant un peu de sa mousse à l’intérieur, il allongea ses doigts fins aux ongles impeccables, pour tirer nerveusement sur la manche de Gwendoline, probablement dans le but de soulager sa tension, puis il la prit et partit.


Message édité par talbazar le 02-09-2012 à 20:55:18
n°31757809
hurricanes
Posté le 22-09-2012 à 18:02:45  profilanswer
 

C'est payé combien à l'auteur un premier roman ? Et comment?
C'est à l'exemplaire vendu, genre X euros par exemplaire ou X% du prix d'un exemplaire ?
Et à combien peut se monter X ?

n°31758459
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 22-09-2012 à 19:10:19  profilanswer
 

hurricanes a écrit :

C'est payé combien à l'auteur un premier roman ? Et comment?
C'est à l'exemplaire vendu, genre X euros par exemplaire ou X% du prix d'un exemplaire ?
Et à combien peut se monter X ?


 
Google est ton ami, tu as des tas d'articles là-dessus ;)
 
(Si tu remontes les posts tu devrais trouver des liens vers un blog qui en parle, d'ailleurs)
 
En général les auteurs signent pour un certain pourcentage des bénéfices (et il est pas élevé) et une avance sur droits d'auteur qu'ils touchent tout de suite (c'est une fois qu'elle est remboursée qu'ils toucheront leur pourcentage). En général, pour un premier roman, pas d'avance ou alors très faible genre un SMIC, et ensuite c'est moins d'un euro par bouquin vendu, vu le pourcentage.


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°31758862
hurricanes
Posté le 22-09-2012 à 20:16:10  profilanswer
 

Je vois que c'est de l'ordre de 10% du prix du roman.
Et je suppose que c'est l'éditeur qui décide si le livre sort en format broché plus cher ou en Poche ?

n°31759686
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 22-09-2012 à 22:21:39  profilanswer
 

hurricanes a écrit :

Je vois que c'est de l'ordre de 10% du prix du roman.
Et je suppose que c'est l'éditeur qui décide si le livre sort en format broché plus cher ou en Poche ?

 

En règle générale, les poche sont plutôt des rééditions de livres déjà sortis en grand format, non ?

 

(= si le livre se vend bien en grand format, d'autres maisons d'édition spécialisées dans le format poche décident de le sortir)

Message cité 1 fois
Message édité par biezdomny le 22-09-2012 à 22:22:23

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°31764107
hurricanes
Posté le 23-09-2012 à 18:20:47  profilanswer
 

Un lien très très détaillé sur ce que gagnent les écrivains, ce que peuvent gagner les auteurs d'un premier roman et des courtes vidéos de conseils très bien faites.
 
http://www.enviedecrire.com/combie [...] ecrivains/

n°31765019
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 23-09-2012 à 20:20:24  profilanswer
 

hurricanes a écrit :

Un lien très très détaillé sur ce que gagnent les écrivains, ce que peuvent gagner les auteurs d'un premier roman et des courtes vidéos de conseils très bien faites.
 
http://www.enviedecrire.com/combie [...] ecrivains/


 
L'article est très intéressant - et il s'intéresse aux romanciers à succès.
Ne pas oublier que 95% des écrivains en France vendent moins de 1000 exemplaires, donc ont travaillé parfois une année entière pour 800 ou 900 euros.


---------------
Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°31792228
pdbzombifi​ay
Posté le 26-09-2012 à 10:13:11  profilanswer
 

biezdomny a écrit :


 
En règle générale, les poche sont plutôt des rééditions de livres déjà sortis en grand format, non ?
 
(= si le livre se vend bien en grand format, d'autres maisons d'édition spécialisées dans le format poche décident de le sortir)


 
les poches sont des réeds, oui.  
 

Grenouille Bleue a écrit :


 
L'article est très intéressant - et il s'intéresse aux romanciers à succès.
Ne pas oublier que 95% des écrivains en France vendent moins de 1000 exemplaires, donc ont travaillé parfois une année entière pour 800 ou 900 euros.


 
+1
 
et ça reste une peu flou, à mon sens. par exemple;
 

Citation :

Rares sont les auteurs qui refusent par principe tout à-valoir, préférant attendre leurs droits d’auteur. Anna Gavalda est de ceux-là…


 
en général, quand tu fais sauter ton à-valoir, ton pourcentage augmente. donc elle y gagne, si c'est comme ça que ça se passe.

n°31799636
KibitO
Posté le 26-09-2012 à 20:23:58  profilanswer
 

Bonsoir,
 
J'adore la lecture, c'est ma dose quotidienne (romans, poésies etc.) :) J'adore écrire aussi. De plus, ça permet de maintenir son niveau de français car avec l'informatique et ses abrégés, il m'arrive hélas de faire des fautes, moi qui était presque parfait en la matière.
 
Promouvoir son livre est-il toujours compliqué ?

n°31800071
Chou Andy
Would you know my nem
Posté le 26-09-2012 à 21:00:53  profilanswer
 

KibitO a écrit :


J'adore la lecture, c'est ma dose quotidienne (romans, poésies etc.) :) J'adore écrire aussi. De plus, ça permet de maintenir son niveau de français car avec l'informatique et ses abrégés, il m'arrive hélas de faire des fautes, moi qui étais presque parfait en la matière.


 
 [:moundir]  

n°31800183
KibitO
Posté le 26-09-2012 à 21:12:23  profilanswer
 

Et en voilà une de belle ! Une que je ne fais jamais pourtant... je deviens fou  :pt1cable:

n°31802798
hurricanes
Posté le 27-09-2012 à 08:08:10  profilanswer
 

"Je l'entrevoyais soudainement"
 
 
C'est passable comme expression ? (l'imparfait)

n°31803622
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 27-09-2012 à 10:30:38  profilanswer
 

Pour moi non, puisque l'imparfait donne une notion de durée dans le temps.
 
Ou alors dans le cas d'une répétition (genre: "tous les jours, alors que je me changeais dans le vestiaire de la piscine, j'attendais l'arrivée de mon mateur. Pendant des heures, il ne donnait aucun signe de vie, puis je l'entrevoyais soudainement au détour d'un miroir" ).
 
Mais bon, c'est assez limité, comme utilisation :o


---------------
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n°31803661
Chou Andy
Would you know my nem
Posté le 27-09-2012 à 10:33:47  profilanswer
 

Oui faut voir le contexte, mais sauf exception bizarroïde c'est maladroit voire incorrect.

n°31803683
pdbzombifi​ay
Posté le 27-09-2012 à 10:35:18  profilanswer
 

KibitO a écrit :


Promouvoir son livre est-il toujours compliqué ?


 
hello
qu'est-ce que tu appelles promouvoir son livre? le placer auprès d'éditeurs, le vendre une fois publié, ou le publier soi-même et ensuite le placer dans des points de vente?

mood
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