Reprise du message précédent :

 
Des responsabilités écrasantes... je ne me sentais pas capable de les assumer.
 

Ton incipit est bien, "Je suis mort à vingt ans" aurait fait également l'affaire.  
 
amha Grenouille Bleue (Gibi) a raison. Le minimalisme ne devrait jamais quitter l'esprit de celui qui écrit.

mais c'est énervant cette histoire de gratuit, on s'en fout royalement. Encore heureux, je vais te dire, il s'imaginait quand même pas se faire offrir les petits fours par l'académie.
Ce qui m'énerve, c'est cette attitude de vouloir s'imaginer tout seul faire preuve d'un incommensurable talent, au point de râler contre le système éditorial. Il faut quand même oser. Un blog, c'est confortable, bien à l'abri de la moindre critique littéraire, les blogs, la plupart du temps, c'est de la merde, je m'égare si tu veux.

EDIT : t'es chiant, g20, 3 mns dans ma face !
 bon, je répondais à 3...quoi.

Talb, tu es doué, c'est incontestable, tes écrits me filent souvent le rire et m'amusent tout le temps.
Imagination foisonnante et humour servis par une grande facilité d'écriture.
Mais, au pays des aveugles les borgnes n'ont qu'un oeil.  
Quand consentiras tu à nous faire partager un paragraphe aussi sérieux que Belletto ou benacquista ?

mon journal intime, tu verras, t'auras la trique

ouais, mais faudra me payer.
 

Je te propose en échange un exemplaire de "Chiens 2000" avec un article complet sur l'os pénien du Yorkshire
(numéro double juillet/août 1979. )
 
Dernier prix.
 

pas mal, je me tâte, humm...  

En attendant, on se marrait bien avec "la forteresse du Nain noir"...  
Mon épilogue était pas mal, je trouve.  
 

THE END.  
 
Faudra qu'on se remette à l'ouvrage, une oeuvre grandiose, avec des personnages étranges et une intrigue à couper le sifflet.
Un titre qui déchire, style : "Le thermomètre de la mort".  

pas dac, un thermomètre, c'est pour éviter de mourir.  
Il n'y a pas de rigidité thermométrique, de un qui la tient et de deux qui paniquent.

Oui, mais le héros, épaulé par une bombasse, combattrait un médecin fou qui tuerait ses victimes avec un thermomètre truqué.

Je te vois venir, mais aujourd'hui, on le met plus là.
A moins d'être genre un peu folle, comme médecin.

Oui, il y a 25 ans on était normaux. Maintenant ils se le mettent dans l'oreille.  

quelle misère !

 
Je viens de sortir un opuscule, à compte d'auteur, 45 € l'exemplaire dédicacé...

il serait pas assis sur une toilette sèche ton gazier ?

Un article à lire pour tous ceux qui voudraient vivre de leur prose
 
http://www.slate.fr/story/27391/je [...] -marc-levy

J'ai ri.
 
Mais le meilleur est tout de même dans l'un des commentaires :

oui, et l'antithèse aussi "amoralité, misère, frustration, certitude" : je l'ai violé, dit le clodo, j'ai la chtouille et maintenant elle aussi.

mais c'est une stupide blague très connue de prof imbu de son bac3.

Elle fait rire à coup certain parce qu'elle se satisfait de deux ressorts comiques, le raccourci et l'amalgame.
Ceci dit, je défie n'importe quel écrivain depuis la Bible de pouvoir s'écarter de ces fondamentaux, ensemble ou séparément ; aristo fait référence au pognon, plus qu'à la classe, précisons, le fric étant aussi le rêve de beaucoup.
Si un best seller est conçu pour être bien vendu, je vois pas le problème. Socrate s'est bien vendu, enfin Platon, d'ailleurs je me gavais du Socrate ce matin. L'idée que j'en ai c'est que c'est un con qui prêchait la vertu, au point de se flinguer, ce qui fout en l'air, à mon avis, le reste du discours. Lire Socrate dans le métro, super, ça fait rêver, c'est clair !

Donc, si on s'imagine s'écarter des fondamentaux, on met à la poubelle tous les mythes fondateurs de l'humanité, aux chiottes les Upanishads, la mythologie Grecque, l'épopée de Gilgamesh, le roman d'Arthur, et le reste. On peut très bien écrire un best-seller en traitant de la Shoah, ce qui fait moins rire.

Stephen King, producteur d'une quantité hallucinante de BS, fait exception à la règle de médiocrité.
Très souvent, ses romans se situent entre le "Pas mal" et le "assez bien".  
Sa réflexion sur le lien entre l'écrivain et ses personnages est même souvent pertinente :
-La part des ténèbres
-Misery
-Fenêtre secrète...  

! fatal error !
Mes excuses...

 
J'ai très naturellement lu "producteur d'une quantité hallucinante de bullshit"  

J'ai jamais lu SK, seulement DSK, mais je me rappelle de dead zone, film génial, ça fait de bons scénarios, ce King, non ?

Drap

Marlou les doigts d’or - Extrait numéro 19
 
Kiki Yorkshire mâchouillait son os de gnou dans la pénombre, dardant sur Germaine ses petites prunelles sombres, aussi luisantes que des olives de Sardaigne sortant de leur huile. Il allait dégommer la vioque, l’envoyer au paradis des vieilles salopes se faire refaire un lifting par dieu. Il pensait bien avoir échafaudé pour ce faire un stratagème imparable. Il bavait sur l’énorme fémur d’ongulé coincé dans ses petites pattes d’enculé, en matant Germaine qui déballait sa dernière acquisition web, un super jouet d’amour de 4,5 kilos. Elle hissa sa merveille oblongue pour la faire jouer dans la lumière de l’abat-jour, en se vantant pour elle-même les extraordinaires possibilités de ce nouveau vibro. Kiki enregistra la nomenclature du bazar et nota surtout que l’engin ne fonctionnait pas à piles, mais sur le secteur.  
 
– Ah mon Kiki, tu vas pouvoir te reposer, regarde un peu ce cadeau du bon Net qui se branche sur le 220 alternatif !
 
 Ouais, pensa Kiki, je m’en vais te le connecter sur la haute tension, tu vas vibrer, vieille taupe. C’est ainsi qu’il attendit la promenade de 16 h avec impatience, mijotant sournoisement son plan aussi meurtrier qu’imparable.  
 
– Bla bla bla… Tout en résorbant son excès de cholestérol en le brûlant sur le trottoir, Germaine n’arrêtait pas de parler, ce qui saoulait le pauvre Kiki. Ah ! comment trouver la clé pour achever enfin mon look et tomber pleine balle sur la silhouette en accord avec ma vie ? Et ceci, et cela … Comment arriver une bonne fois pour toute à faire le plein de séduction. Je suis bien lassée de customiser mon séjour, de bricoler, de coudre ; j’ai si besoin de jouir vraiment, pour réaliser mes désirs créatifs ! Mes programmes lifting sur-mesure ne remplissent plus ma vie, j’ai une telle nécessité de me faire repulper.  
 
– Tu sais bien que j’aurai toujours pour toi le pelage d’un chat, minauda hypocritement Kiki, en tirant sur sa laisse comme un con de Yorkshire, qui veulent toujours aller plus vite que ceux qui les tiennent.
 
–  Si tu me donne le feu vert, c’est promis Kiki, en rentrant je te fais du canard à l’orange, répondit Germaine en s’arrêtant subitement car le signal piéton passait au rouge. Tu sais, je crois bien que j’aimerai accoucher avec les dauphins dans le golf de Gascogne, et vivre enfin une expérience inoubliable.
 
– L’intelligence est toujours émotion, répondit distraitement Kiki, pour dire un truc en singeant Marc Lévy. Une donzelle qu’il croisèrent lui fila une trique ostensible, bien que sur un Yorkshire la chose soit toujours très discrète.
 
– Qu’est-ce que j’aime partager avec toi cet appétit de tout comprendre, mon tout petit Kiki, ajouta Germaine avec cette légèreté suprême que permettait sa langue aussi joyeuse que vivante, ceci étant jeté avec malice dans l’unique but d’honorer celles qui me lisent ; pour cette fois-ci imiter Talbazar.
 
– Tu es tellement « so cute », chérie, niaisa volontairement Kiki pour qu’elle lui foute enfin la paix.
 
– Ah mon bijou, tu me mets la tête en vacances, allez, rentrons à la maison parce que pour le reste j’ai de quoi l’occuper. Elle bavait légèrement en pensant à son nouveau jouet de la Redoute.
 
 Une étrange complicité se noua, sur le chemin du retour, entre la truffe de Kiki et une merde délestée par un caniche de banlieue. Rudoyé par la laisse tyrannique, le souvenir de Babe entra dans la tête de Kiki comme un rayon de soleil, puis il soupira en se recentrant sur ses sombres et dangereuses manigances à l’encontre de Germaine. Ils revinrent au pavillon où Kiki se planqua un bon moment dans le fond du jardin. De l’autre côté de la haie ravagée par un feu bactérien, les enfants qui grouillaient en liberté dans la résidence voisine le chahutèrent avec innocence, en lui balançant candidement quelques mottes de terre. Germaine fit une apparition scintillante dans son peignoir rose élimé, et sa magie opéra si bien qu’elle fit fuir les gosses à coup de balai. Irritée, la peau de son cou se tendit pour une fois au niveau du derme, avant de se relâcher brusquement comme d’habitude lorsqu’elle referma la porte de la véranda. Kiki posa son casque de chantier sur la commode de l’entrée. Il avait bien bricolé, pensa-t-il, ayant eut largement le temps de brancher le fil du vibromasseur sur le caténaire du TGV, dont la voie passait en contrebas du potager de Germaine. Il n’était plus dans un état d’esprit de fiction, il allait frapper fort, quittant sa position de voyeur pour se libérer de ses lourdes chaînes. Synonyme de cauchemar, Germaine dévoila une partie noble de son intimité, puis elle tomba sur un répondeur, au comble de l’excitation. Kiki se voyait délaissé, comme une peluche abandonnée, puis il chassa cette pénible auto-analyse, hypnotisé par la fausse fourrure de Germaine, alors que cette dernière réglait son truc sur « triple action » ; bien résolue à ne pas rester passive. Enfin elle se présenta au mieux à son nouvel outil. Il y eut un bref déclic, un éclair rougeoyant, puis une formidable impulsion envoya valser violemment Germaine contre le mur, secouée de spasmes irrépressibles jusqu’au bout de ses escarpins. La moitié de la pièce était endommagée :
 
– Maintenant, je suis, dit-elle soulagée, en se remettant peu à peu de son orgasme formidable. Elle comblait son vide intérieur en refixant ses poils, les sourcils dérangés par tant de bonheur.
 
 Tout en maudissant la SNCF, Kiki posa un regard mauvais sur les guenilles carbonisées de la vioque, laquelle tremblait toujours d’extase. Loupé, c’était juste loupé. Découragé, il quitta en trottinant le spectacle fabuleux pour s’éclipser de la chambre à l’improviste, le teint gris et les traits tirés, avec une vraie sensation de manque. Au milieu des vapeurs d’ammoniaque, il failli déraper imprudemment dans la sciure de sa litière, ignorant Germaine qui se faisait dangereusement plus juteuse et plus tendre. Actif et néanmoins stressé, il gerba dans les pétunias. Ainsi, en raison de son incroyable échec, il se mit à rendre l’inévitable trop plein de son contenu émotionnel accumulé en quantité vraiment déraisonnable. Heureusement, Germaine Matos Goudmatos était membre actif de la Société française d’ethnopharmacologie et truffait son jardinet de diplômes et de plantes médicinales issues du savoir ancestral, aussi la santé circula à nouveau dans les veines de Kiki. Ce dernier imagina une seconde quelque méthode de récolte destructive, puis il se dit qu’il n’avait plus de temps à perdre. Fuyant le charme de l’ethnobotanique et la veulerie des godemichés à très haute tension, il sauta par-dessus les barbelés avec la vélocité d’un berger Nazi. Il se mit immédiatement à galoper comme un Greyhound, pour échapper à jamais à son triste sort, aiguillonné par le souvenir des soirées abjects autour de la table familiale en compagnie de l’autre tarée. Pourquoi, mais pourquoi donc a-t-on tellement besoin d’amour ? Se demandait-il, en s’effrayant de la réalité mystérieuse de la mort. Il n’existait pour Kiki qu’une seule idée du bonheur et elle avait les formes de Babe. Il sentait que quelque chose le reliait à elle et que s’il la revoyait, plus jamais il ne lui couperait la parole.  
 
 Alors qu’il courait, les pavés de la rue piétonne dans laquelle il s’engageait ressemblaient à autant de poteries funéraires du Nord Nigéria, et c’était si bon de voyager ainsi à travers le monde, enfin libéré des entraves et de son assujettissement à cette garce de Germaine. Les panneaux routiers imageaient des boucliers Ethiopiens, et même camerounais, alors que les stores des boucheries s’apparentaient plutôt à des plaids à rayures du Yémen Sud. Il louvoya au milieu des demeures cossues des barbiers issus de l’immigration Vénézuélienne, qui s’étageaient à flanc de copines. Il évita prudemment les caresses pénibles des joggeurs et des badauds, refusant de s’immerger plus avant dans la vie du quartier. Il lui fallu trotter une bonne heure pour se rendre chez l’inspecteur Marlou, où il comptait obtenir coûte que coûte des informations sur Babe. Ayant parcouru moins de deux cent kilomètres, il avait goûté à tant d’atmosphères différentes qu’il pissa contre une poussette bleu marine, gardant plutôt le panier au confort exceptionnel pour ses petites affaires. Il appréciait tout juste La douceur des matières lorsqu’on lui botta violemment le cul pour qu’il dégage, et il sonna chez l’inspecteur Marlou, évitant de justesse un coup donné par le papa avec la ceinture de sécurité. Le privé le reçut en sweat-short et doudoune, fier de sa nouvelle lessive qui nettoyait impeccablement les lavages volumineux, y compris les couleurs foncées. A sa forte haleine, Kiki comprit tout de suite qu’il avait le tambour déjà bien rempli :
 
– Toujours ce problème de communication, avec toi, ironisa Marlou en s’adressant au dossier de la chaise, car les Yorkshire ont la tête qui remplace leur cul, ce qui fausse toute conversation. Si on arrive à un accord, puisque tu me demandes où est Babe, je dois alerter mon service relation-clientèle et voir les tarifs qui s’appliqueront dans ce champ d’action.
 
– Tu te fous de ma gueule, Marlou, même si tu es habilité à traiter mon sujet, tu sais bien que je n’ai pas un radis. Mais par contre, tu as toujours les coordonnées du compte bancaire de Germaine, sur lequel je te rappelle avoir d’ailleurs procuration. Tu auras tout le loisir de te servir pour tes indemnités journalières, et même complémentaires !
 
– Hola, hola ! En cas de contrôle, je risque de perdre le bénéfice des indemnités, je suis pas trop chaud.
 
– Si je te saute à la gueule, là maintenant, je t’offre gratos un peeling visage dont tu te souviendras. Germaine, t’auras qu’à la flinguer.
 
– Bon, bon, te fâche pas. Babe est à Paris, elle bosse au Lagon Bleu, dix heures / cinq heures, relâche le lundi.
 
 Kiki garda les yeux ouverts, mais il pleura un peu, puis lentement, il pataugea dans sa pisse en fermant cette fois doucement les paupières, s’allongeant avec une nostalgie suprême dans la tendresse de ses sentiments.

Je viens de voir que Time Out n'est pas adapté d'un livre et pour moi s'il y'a quelque chose de bien bâclé dans ce film c'est le scénario... l'univers me parait vaste et utilisable.
 
Étant spécialiste de la dystopie, je me demandais si jamais j'écris une nouvelle / roman sur l'idée, que dois je faire si un jour je souhaite publier pour avoir les droits ?
 
Y'a un endroit où on peut trouver le scénario des films écrits ? Je me souviens qu'une fois j'avais choppé le script intégral de Matrik il y'a années mais aucune idée maintenant...

 
Comment on devient spécialiste de la dystopie ?    
 
Sinon, si tu réussis à te faire publier, ça sera probablement à négocier avec ton éditeur à ce moment-là (tu nous raconteras).  
 
Attention, script <> scénario, tu trouves en ligne plein de scripts entre autres parce qu'il suffit aux gens de transcrire (un peu comme les bénévoles qui mettent des sous-titres sur des vidéos par ex). Je ne vois pas pourquoi les scénarios seraient libres de droit plus qu'autre chose en ce bas monde.  
 
Edit : Matrik, ça a l'air particulier comme film

Un article sur les maisons d'édition, dans l'Express du 18 février 2012, n°3162, pages 102 à 104, qui révèle que les français sont des amoureux de la prose, mais que 1 manuscrit sur 6 000, sera édité.

 
   
Ca c'est du scoop, merci l'Express
 
Bon en même temps, avouons-le nous, si les maisons d'édition reçoivent des exemplaires de la trilogie d'heroic fantasy de Khevyn346 telles qu'on l'a vue sur ce topic, je comprend qu'il y ait des envois à la benne  

Matrix je voulais dire XD
 
Spécialiste dans le sens où c'est le style que j'écris le plus en nouvelles donc cet univers me parait très exploitable avec des modifications
 
Merci des infos

 
Faites donc, mon ami  

j'y arriverais jamais.  

"c'est que c'est un acte solitaire absolu".  Ouais, la branlette, ça je connais.

J'avais jamais lu du Levy mais je dois avouer qu'avec l'extrait qu'on nous a refile, ca ne me donne pas tres envie...  
 
"Il quitta la pièce sans se retourner. Lauren caressa de nouveau la moquette, ravie. Une demi-heure plus tard, Arthur enfilait un jean et un gros pull en cashmere et sortait de la salle de bain."
 
Au passage j'ai pas compris ce que la femme foutait avec la moquette et pourquoi elle la caressait ni ce que ca venait foutre la, allez savoir...
 
@talbazar : en ce qui concerne la description de la femme que tu as faite precedemment (page 84 de ce topic), je pense sincerement que c'est tres bien ecrit, mais que le style est tres distant. Tu as peut-etre (?) voulu offrir une image chaleureuse mais le tableau qui en ressort, personnellement, je le trouve froid (pour ne pas dire glacial). En un sens, cette dame elle est trop parfaite pour etre attachante, et ca, ca me derange car je n'arrive pas a m'identifier a elle.  
Ensuite tu as utilise une expression qui m'a surprise : "donner a ce geste la prestance d'une reine". Je ne sais pas si on peut donner a un geste la prestance d'une personne...
Et le troisieme point que je souhaitais souligner c'est "whaaou", dur de ne pas relire deux fois la meme phrase en passant a la ligne dans ce gros pave de description. D'un point de vue visuel, c'est ardu ! Je ne sais pas si mes conseils te seront utiles, apres tout tu es bien meilleur ecrivain que moi, mais j'espere qu'ils sauront t'eclairer.
 
Et vive les clavier qwerty sans accents !

Tu viens de citer et Et si c'était vrai comme bouquin de Levy ?
 
Tu peux le lire celui là

 
 
Putain, merci de l'explication de texte pour une pauvre blague, vraiment...  
C'est quand déjà la soutenance de ta thèse en blague à totologie ?
 
Serieusement, qui te demande de "mettre à la poubelles les mythes fondateurs" ? On peut trouver que M. Levy c'est de la grosse merde sans insulter la mémoire d'Homère. Le fait que les deux utilisassent un crayon pour écrire de gauche à droite et commencussent leurs textes par un chapitre d'intro, vlà pour les vrais fondamentaux de l'écriture selon moi, ne les met clairement pas sur un pied d'égalité.
 
Ensuite, chercher de nouvelles manières d'écrire, de nouveaux thêmes, et de nouvelles constructions qui ne répondent pas aux canon du roman comme établi depuis Tristan et Iseult, je ne vois pas en quoi c'est un crime de lèse-majesté contre tout ce qui a été écrit jusqu'à maintenant.
 
Que je sache, l'écriture est encore un exercice libre. Je vois aucun mal à tenter de sortir du cadre. Et peut etre, vu la qualité de ta prose et ta facilité d'écriture, que tu gagnerais mieux, toi aussi, à essayer de faire un vrai truc par toi-même, quelque chose d'ambitieux et de couillu parce que c'est juste évident que t'en es capable, developper ton propre style et prendre un peu des risques, plutot que de te complaire à poster ici du sous-San-Antonio. Perso, déjà Dard me gonflait, alors les ersatz sans prétention écrits au mètre...
T'es certainement capable de beaucoup beaucoup beaucoup mieux que ça.
 

 
Tu rigoles, 1) je suis pas maso
2) vu les extraits que j'en ai lu ca a pas l'air de voler bien haut et si c'est juste pour voir un gars ecrire tous les fantasmes qu'il n'a jamais pu realiser dans sa vie, non merci. J'ai une haute opinion de l'amour et pour moi les scenes de "baise" ou "d'amour" telles qu'elles sont amenees dans les extraits que j'ai pu lire, ca me reste au travers de la gorge. A croire que la femme a pas de cerveau et qu'elle est juste bonne a ecarter les jambes... (Ou a se frotter a la moquette ? )
3) j'aurais trop peur que ce que je lis se retrouve d'une maniere ou d'une autre dans ce que j'ecris, et j'ai pas vraiment envie...
 
 
Donc je te remercie de ta proposition mais je m'en passerai

 
S'il ne ne fait pas c'est probablement qu'il a une bonne raison. Puis ce n'est pas parce qu'il n'en parle pas qu'il n'a pas de projet ou d'ambitions.  
 
D'autre part, tout le monde parle de son talent, etc... Certes, il sait manier les mots, c'est plaisant a lire, etc... Mais il ne suffit pas d'elaborer des phrases parfaitement tournees pour etre un bon ecrivain.  
Etre ecrivain, je pense, c'est aussi etre capable de donner une dimension reelle a son roman. C'est a dire d'insuffler au lecteur des emotions diverses et complexes. Je ne compte plus le nombre de roman qui sont bien ecrits et restes dans l'ombre, parfois parce que l'editeur a mal fait son travail, mais d'autres aussi parce que le roman ne reste qu'un recit transcrit sur un bout de papier : on est totalement impermeable a son contenu.  
Je vais prendre des exemples tout betes et deja bien repris : Harrry Potter ou Eragon. Franchement, le style d'ecriture n'est pas complexe. Il est simple et surtout, efficace. Ce qui fait la grandeur de ces livres c'est avant tout la maniere dont l'ecrivain a su relier les lecteurs a sa cause, c'est un recit chaleureux qui "parle" de lui, aui parle aux lecteurs. (En passant, les romans de Marc Levy aussi :s)
 
Et je pense (mais ca c'est un point de vue personnel) que ses recits sont d'une beaute froide.