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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°28887266
scOulOu
Born Under Saturn
Posté le 09-01-2012 à 20:38:52  profilanswer
 

Reprise du message précédent :


Les fautes, c'est plus son truc que le respect de l'orthographe :o

mood
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Posté le 09-01-2012 à 20:38:52  profilanswer
 

n°28887592
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 09-01-2012 à 21:17:18  profilanswer
 


 
Tu as lu Croc-Blanc ?  
Sinon, je te le recommande, ça te donnerait une idée de ce qui a été fait / peut être fait en matière de description et de point de vue sur ce thème, une partie du roman est racontée du point de vue du chiot/louveteau.
 
Edit : Philibear, ton bonnet  [:toto408] tu vas choper froid aux oreilles  [:toto408]


Message édité par biezdomny le 09-01-2012 à 21:18:08

---------------
Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°28890145
Merome
Chef des blorks
Posté le 10-01-2012 à 08:12:14  profilanswer
 

paupaulivre a écrit :

J aimerais remerciais celle ou ceux qui m ont félicité etje sais que l orthographe c est pas mon truc mais que les fautes si
merci.


 
C'est du plus qu'imparfait ça ?


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Ceci n'est pas une démocratie
n°28896471
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 10-01-2012 à 19:10:14  profilanswer
 

Attaque du tome 6 : beware, Fantazy inside !!! (redirection = biographie  de Sarko, pour les grincheux.)

 

En fait ça serait gentil de me dire si on percute ce portrait, parce que c'est la première description de mon perso principal, donc non négligeable. J'ai le sentiment qu'il manque un truc, voilà.
Siouplait.

 

Dans la soirée, l’orage tonna, une seule fois. Irinoudja se leva, plantée en face des flammes qui la réchauffèrent d’une manière brutale et délicieuse, puis elle s’attarda un instant devant son grand miroir de métal poli, scellé dans le mur, à l‘entourage serti d‘émail grand feu. La glace la dévoilait en pied. Elle ne se trouvait pas belle, alors qu’aux dires de ses sujets, elle rayonnait d’une grande beauté. Irinoudja pouvait dire d’Argamone et d’Udzina qu’elles étaient parfaites, mais personnellement, elle se jugeait sévèrement. Trop, sans doute. Peut-être pour invalider sa propre appréciation, elle ondula un peu les hanches, s’efforçant de donner à ce geste la prestance d’une reine. Elle optait généralement pour le beige, le noir et le blanc, mais portait ce jour-là une élégante robe de couleur vert foncé qui masquait ses jambes de gazelle et ses beaux seins pointus. Deux riches bracelets d’or blanc, d’argent laqué et de diamants, enserraient comme des serpents ses bras fins qui sortaient par l‘échancrure des manches fendues. Son parfum de lilas se répandait dans l’air comme une onde délicieuse. Elle portait à ses oreilles, à l’esquisse parfaite, deux boucles surprenantes de porcelaine blanche. Un nez droit, aux narines nerveuses, barrait son doux visage avec grâce et équilibre. Sur le grand front dégagé, sans aucune ride, s’enracinaient d’abondants cheveux bruns d’une finesse exquise. Relevée haut, l’aile de chaque sourcil les marquait du sceau d’un étonnement perpétuel, ce qui chargeait son envoûtant regard des plus profonds mystères. On pouvait épuiser les étoiles à force d’évoquer l’aura de ses prunelles d’un noir incandescent. Ses paupières inférieures, surlignées en permanence d’un délicat liseré humide, bordaient ses yeux intelligents comme deux arcs de lune. Elle perçait l’autre de ses yeux, le devinait, le jaugeait, sans pour autant faire preuve de la moindre nuance agressive, mais au contraire en chargeant son propre regard d’un charme enivrant. Son âme énigmatique autorisait parfois d’y pénétrer, pour le plus bouleversant des voyages complices. Elle possédait au coin des lèvres, comme un insecte tranquille, un charmant grain de beauté hérité de sa mère. Sa nuque délicate appelait le baiser sur sa peau soyeuse, translucide et satinée, pâle jusqu’à la transparence. A son doigt brillait la bague des rois d’Aoz, gravée de l’hippocampe, et elle portait au cou un splendide collier d’émeraudes gravées, d‘onyx et de diamants. La reine Irinoudja Odaz composait pour tous ses sujets comme un écho de clair de lune. Elle s’observa encore un moment dans la lumière des flammes domestiques, tournoyant sur ses escarpins vernis, insatisfaite malgré tout. Son savoir impressionnant des choses occultes marquait surtout sa richesse personnelle, en imposant sa singularité dans sa manière de disposer de son trône. Douée et influente, elle se savait aussi subtilement rebelle. Le merveilleux atout issu de l’héritage ésotérique de Radja Minesh la marquait également d’une grande solitude intérieure. Rieuse et décontractée en public, elle affichait à tous un caractère marqué et un esprit rapide.


Message édité par talbazar le 11-01-2012 à 06:04:20
n°28915901
3PtitPoint​s
Posté le 12-01-2012 à 16:03:16  profilanswer
 

Bonjour, je viens d'arriver sur ce topic et j'avoue avoir eu la flemme de lire toute les pages alors dsl si je répète des informations déjà données.
 
@Talbazar : (en fait c'est en faisant une recherche google sur "description de personnage" que je suis arrivée là) du coup je répond à ta question : oui on percute ton portrait mais il y a un truc qui me gêne. Ton personnage est très bien décrit et à l'air très belle. Alors pourquoi ne se trouve-t-elle pas belle ? En fait tu devrais mettre l'accent sur un défaut (pourquoi pas son grain de beauté au coin de la lèvre) pour en faire un petit complexe (que les autres trouveront charmant mais que ton personnage trouvera très laid par exemple). D'autre part, on se fait une bonne idée du visage mais le reste du corps est un peu laissé à l'abandon dans ta description. Sinon j'aime beaucoup toutes les comparaison que tu utilises, ça donne un côté un peu mystérieux et féérique à ton personnage. C'est en plus assez poétique. Bravo.
 
@Tous les écrivains en herbe : je monte actuellement un (très jeune) blog qui me permet de recouper tous les (bons et moins bons) conseils glanés sur le Net. Le but étant que les écrivains amateurs partagent leurs expériences pour qu'on progresse tous ensemble. Si certains sont intéressés laisser moi un message sur 3ptitpoints.free.fr (il y a déjà quelques conseils mais mon blog est encore jeune).
 
PS : C'est la première fois que je poste sur HardWare Forum donc dsl si certaines étiques ne sont pas respectées.

n°28916270
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-01-2012 à 16:33:30  profilanswer
 

3PtitPoints a écrit :

Bonjour, je viens d'arriver sur ce topic et j'avoue avoir eu la flemme de lire toute les pages alors dsl si je répète des informations déjà données.
 
@Talbazar : (en fait c'est en faisant une recherche google sur "description de personnage" que je suis arrivée là) du coup je répond à ta question : oui on percute ton portrait mais il y a un truc qui me gêne. Ton personnage est très bien décrit et à l'air très belle. Alors pourquoi ne se trouve-t-elle pas belle ? En fait tu devrais mettre l'accent sur un défaut (pourquoi pas son grain de beauté au coin de la lèvre) pour en faire un petit complexe (que les autres trouveront charmant mais que ton personnage trouvera très laid par exemple). D'autre part, on se fait une bonne idée du visage mais le reste du corps est un peu laissé à l'abandon dans ta description. Sinon j'aime beaucoup toutes les comparaison que tu utilises, ça donne un côté un peu mystérieux et féérique à ton personnage. C'est en plus assez poétique. Bravo.
 
@Tous les écrivains en herbe : je monte actuellement un (très jeune) blog qui me permet de recouper tous les (bons et moins bons) conseils glanés sur le Net. Le but étant que les écrivains amateurs partagent leurs expériences pour qu'on progresse tous ensemble. Si certains sont intéressés laisser moi un message sur 3ptitpoints.free.fr (il y a déjà quelques conseils mais mon blog est encore jeune).
 
PS : C'est la première fois que je poste sur HardWare Forum donc dsl si certaines étiques ne sont pas respectées.


 
Je te remercie beaucoup. A la candeur qui t'honore, il est clair que tu n'es pas encore familier de ce forum d'aigris, moi le premier !
 
Enfin bon, en ce qui nous occupe, c'est une question de contexte, puisque dans les livres précédents, j'ai des fées, issues du croisement Elfe / humain, et quelques immortels qui font le lien entre les générations, pratique. Des beautés plus que parfaites, aussi, et c'est donc par comparaison, sans doute qu'elle se dévalue. Mais j'imagine mal un total boudin comme perso principal, aussi, voilà. Mais oui t'as raison, je vais glisser une ou deux réflexions personnelles et négatives de l'héroïne, ce qui cassera peut-être ce portrait trop platement descriptif.
OK, merci pour l'aspect poétique, c'est un beau compliment qui me fait très plaisir. :jap:

n°28917576
3PtitPoint​s
Posté le 12-01-2012 à 18:48:38  profilanswer
 

talbazar a écrit :


 
[...]c'est une question de contexte, puisque dans les livres précédents, j'ai des fées, issues du croisement Elfe / humain, et quelques immortels qui font le lien entre les générations, pratique. Des beautés plus que parfaites, aussi, et c'est donc par comparaison, sans doute qu'elle se dévalue. Mais j'imagine mal un total boudin comme perso principal, aussi, voilà. [...]


 
Je comprends mieux le côté "physique parfait" de ton héroïne mais méfies-toi quand même de ne pas créer une Mary Sue qui aura le don de prodigieusement énerver les filles qui te liront ;) (Quand tu regardes dans la littérature connue les filles parfaites (souvent des elfes) sont rarement le héros principal (je pense à Arya ou Arwen en disant ça) car un côté trop parfait d'une héroïne rend difficile l'empathie envers elle).

n°28917799
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-01-2012 à 19:14:19  profilanswer
 

3PtitPoints a écrit :


 
 le don de prodigieusement énerver les filles qui te liront.


 
Tant mieux. [:nemesiss]  
 
Ouais, je lis jamais de Fantazy.
Une fois Gemmel, j'ai pas aimé.
Je suis en train de lire le trône de fer, y'a des bon moments mais les trois quart,  je me fait chier, c'est mal traduit, on se perd là-dedans, on dirait un guignol qui jongle avec des assiettes, tellement il y a foule. J'irais jusqu'au bout, mais bon.
 Voilà, je préfère écrire, et vive les belles. [:fatal]  
 

n°28917894
3PtitPoint​s
Posté le 12-01-2012 à 19:27:35  profilanswer
 

talbazar a écrit :

[...]Voilà, je préfère écrire, et vive les belles. [...]


 
Alors là je dis Bravo pour ton mental ! Au moins tu te fais plaisir à écrire et c'est l'essentiel.
 
J'avoue être jalouse moi-même je me galère à décrire physiquement mon personnage principal. J'ai son image en tête mais à chaque tentative j'obtiens quelque chose de très plat. Du coup je cherche l'inspiration dans ce que les autres écrivent.


---------------
http://3ptitpoints.free.fr/
n°28918151
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-01-2012 à 19:55:34  profilanswer
 

Ah non, ça c'est nul, de chercher chez les autres.
Tu vois, ma nana, là, j'ai regardé intensément une photo, j'ai mis des mots sur mon ressenti, voilà.
 
 Et je lui imagine un love futur avec ce quidam, ci-présent :
 
Ils furent accueillis dans la solennité de la tradition, chez le chef de ce clan, nommé Natednober. Une soixantaine de huttes étaient rassemblées sur la berge. Sur la place commune du village, de nombreux hommes, femmes et enfants leur firent fête, et certaines jeunes mères portaient encore sur les hanches leur dernier-né. La forêt d’Obyn nourrissait abondamment les hommes qu’elle abritait, et de nombreuses pirogues faites de troncs d’arbres évidés gisaient près des pontons de bois, remplis de leurs filets de pêche. Une veuve aux cheveux coupés entreprit avec force palabres Mélufua, parce qu’elle savait qu’il portait dans son âme le cœur de la révolte. Le guerrier était en effet le véritable chef de la sédition, respecté comme tel par ceux-là, et beaucoup des villages Newogs émiettant la province d‘Anamaying. Mélufua était un grand et bel homme aguerri, dans la force de l’âge, au nez droit et au menton à la pointe volontaire. Ses yeux avaient le vert de sa forêt, les femmes conquises disaient qu’ils brillaient comme deux pierres d’émeraude. Il se rasait la barbe, mais gardait les cheveux très longs, tressant les quelques mèches de ses tempes pour ne pas qu’elles le gênent. Dans ces nattes il passait quelques perles de verre. La moitié de son torse musclé allait nu, quelle que soit la saison, et l’autre se dissimulait sous une grande écharpe savamment repliée. Ses cheveux, rejetés en arrière à partir du front, se coloraient d’un brun qui se mariait avec une grande peau d’ours, laquelle couvrait en permanence son épaule. Il protégeait ses avant-bras de deux gaines de cuir sombre, auxquels il rajoutait deux bracelets d’argent. Une fibule circulaire en or, d’une taille démesurée, s’accrochait au tissu chamarré qu’il passait à son cou, pour le maintenir ensuite à une large ceinture de cuir, et ce bijou précieux gravé de symboles Newogs semblait être posé là uniquement pour protéger son cœur. Ses braies noires se couvraient des signes de son clan. Outre son bouclier sans décoration, si l’on veut excepter la trace de combats passés, il portait une épée formidable, à la garde double, où luisait sur la poignée une lueur ronde et rougeâtre, comme un œil émaillé. Par coquetterie, il avait rajouté au fourreau une poignée de crins noirs, tirés de son propre cheval. Les femmes des villages, y compris les plus jeunes, murmuraient constamment à sa vue, car Mélufua allait seul et représentait à l’évidence un chef-d’œuvre de guerrier. Son prestige était tel que tous lui promettaient la couronne convoitée. Il avait peu d’estime pour ceux des siens qui partaient servir les grandes cités.
 
 
 EDIT : je viens de faire un tour sur ton blog, c'est cool. Mais je suis mdr total, parce que les clichés, justement  je m'y vautre comme un porc satisfait.  
Merde alors, et dire que mon guerrier a les quinquets qu'on dirait des pierres d'émeraude, quel vent je me prend !
mais c'est bien, j'irai te visiter time to time.

Message cité 1 fois
Message édité par talbazar le 13-01-2012 à 05:26:09
mood
Publicité
Posté le 12-01-2012 à 19:55:34  profilanswer
 

n°28919334
3PtitPoint​s
Posté le 12-01-2012 à 21:59:37  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Il se rasait, mais gardait les cheveux très longs, [...] La moitié de son torse musclé allait nu, quelle que soit la saison, et l’autre se dissimulait sous une grande écharpe savamment repliée.
 
 
 EDIT : je viens de faire un tour sur ton blog, c'est cool. Mais je suis mdr total, parce que les clichés, justement  je m'y vautre comme un porc satisfait.  
Merde alors, et dire que mon guerrier a les quinquets qu'on dirait des pierres d'émeraude, quel vent je me prend !
mais c'est bien, j'irai te visiter time to time.


 
Alors les cheveux rasés mais long c'est assez bizarre comme concept et j'arrive vraiment pas du tout à imaginer le truc. Pour moi rasé c'est rasé et long ba c'est pas rasé ! Hum je dois être trop terre à terre pour c'est chose là ^^. Sinon le truc du torse à moitié nu mais pas complètement... ba là non plus j'ai du mal. Sinon il a l'air beau gosse ce monsieur (j'ai une image de Kocoum dans Pocahontas en tête après avoir lu ta description). Mais c'est surtout ton univers (les décors) qui me font rêver.
 
Mais tu vois pour mes descriptions je ne peux pas me baser sur une photo vu que mon personnage principal est quelqu'un de très banal au début de l'histoire (pas une jolie fille plein de poésie comme la tienne) et surtout mon style d'écriture est très directe, je prends pas la peine d'employer des jolies tournures (chacun son style). Du coup mes descriptions sont succinctes et plates. Mais si je fais de longue description ça cloche vraiment et ne s'intègre pas dans l'histoire.  
 
Pour les clichés ne t'inquiète pas le fantasy et la science-fiction sont difficiles à sortir des clichés. Après tout Harry Potter et le Seigneurs des Anneaux en sont blindés et c'est ce qui met du charme à l'ouvrage. Pour mon blog, comme je l'ai dit il est très jeune (il a une semaine) j'essaierai de poster au moins deux articles par semaine mais je suis très ouverte aux suggestions et même j'accepte de publier des articles d'autres écrivains amateurs.


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n°28921048
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 13-01-2012 à 05:24:59  profilanswer
 

Il se rasait la barbe, ah tu vois, quel distrait ! et l'importance de se faire lire  :lol:
 
Le torse à moitié nu, c'est pour faire l'Highlander, genre style. Les gars de son bled, ils portent jamais d'armures, c'est mon côté celtique.
 
met un petit extrait, c'est fait pour ici, qu'on discute. C'est pas l'évangile, tes écrits, si ?

n°28922619
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 13-01-2012 à 11:33:41  profilanswer
 

3PtitPoints a écrit :


J'avoue être jalouse moi-même je me galère à décrire physiquement mon personnage principal. J'ai son image en tête mais à chaque tentative j'obtiens quelque chose de très plat. Du coup je cherche l'inspiration dans ce que les autres écrivent.


 
Un exemple de description récente:
 
 
Marc sortait de la FNAC et remontait la rue de Rennes, son corps d’adolescent dégingandé mal adapté à la vie en société. A dix-huit ans, il achevait dans la douleur une puberté tardive. On sentait dans ses mouvements gênés et ses murmures d’excuse toutes les difficultés que lui procuraient les vingt centimètres gagnés dans l'année. Un semblant de moustache lui mangeait la lèvre supérieure ; sur les conseils de sa mère, il la rasait tous les dimanches.  Il avait échappé à une grande partie des ravages de l’acné, mais quelques boutons tenaces décoraient son front et son menton.  Des lunettes carrées accentuaient les lignes de son visage pour lui donner un air froid et dur. Il portait une veste en jean passée de mode depuis les années 90, un T-shirt sans marque acheté dans la grande surface du coin et un jean à la coupe informe qui retombait sur ses hanches maigres. Les écouteurs MP3 qui lui recouvraient les oreilles contribuaient encore plus à le couper du monde.
 
Il n’avait pas beaucoup de succès avec les filles.  


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°28924367
3PtitPoint​s
Posté le 13-01-2012 à 14:26:30  profilanswer
 

Merci Grenouille Bleue pour ta description (petite remarque à Rennes quand tu sorts de la FNAC tu n'es pas dans une rue mais dans un centre commercial blindé de monde qui s'appelle Colombier, si tu veux sortir dans les rues pavées il faut mieux que tu ailles à Virgine).  
 
Voici le passage où j'essaie désepérement d'intégrer la description de mot personnage masculin :
 
 Le lendemain, dès neuf heure, Cerise se présentait au cabinet de vétérinaire de Pear. Son empressement à rencontrer son ami la faisait légèrement trembler, sa respiration était courte et son cœur battait plus vite que la normale. Quand elle se décida enfin à pousser la porte, elle fut très surprise de se trouver face à un homme obèse.
C’était un homme jeune aux larges épaules, brun et avec des yeux magnifiques d’une rare couleur verte qui lui mangeait une partie du visage. Fort de son surpoids et sa grande taille qui lui faisait dominer la situation, l’homme dégageait une impression de puissance et de pouvoir. Son regard était franc et Cerise pensa tout de suite que l’allure de cet homme contrastait complètement avec sa voie qui paraissait si timide au téléphone. Quand il l’aperçu un large sourire chaleureux se dessina illuminant tout son visage.
« -- Ah enfin vous voilà, vous êtes en retard mademoiselle."
 
Voilà toutes les critiques seront les bienvenues. Moi j'aime pas du tout (ce qui est assez c** vu que c'est moi qui ai écrit).
Pour resituer un peu le contexte, Cerise (mon personnage principal) connait bien Pear mais ne l'a jamais rencontré (ils se sont parlés par téléphone). Leur relation est professionelle (strictement il n'y aura pas d'histoire d'amour entre eux).
Merci à tous


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n°28924921
The Smokin​g Man
Distributeur de rage
Posté le 13-01-2012 à 15:03:47  profilanswer
 

Il décrit la rue de Rennes, à Paris :o

n°28925183
Profil sup​primé
Posté le 13-01-2012 à 15:24:53  answer
 

3PtitPoints a écrit :

Merci Grenouille Bleue pour ta description (petite remarque à Rennes quand tu sorts de la FNAC tu n'es pas dans une rue mais dans un centre commercial blindé de monde qui s'appelle Colombier, si tu veux sortir dans les rues pavées il faut mieux que tu ailles à Virgine).  
 
Voici le passage où j'essaie désepérement d'intégrer la description de mot personnage masculin :
 
 Le lendemain, dès neuf heure, Cerise se présentait au cabinet de vétérinaire de Pear. Son empressement à rencontrer son ami la faisait légèrement trembler, sa respiration était courte et son cœur battait plus vite que la normale. Quand elle se décida enfin à pousser la porte, elle fut très surprise de se trouver face à un homme obèse.
C’était un homme jeune aux larges épaules, brun et avec des yeux magnifiques d’une rare couleur verte qui lui mangeait une partie du visage. Fort de son surpoids et sa grande taille qui lui faisait dominer la situation, l’homme dégageait une impression de puissance et de pouvoir. Son regard était franc et Cerise pensa tout de suite que l’allure de cet homme contrastait complètement avec sa voie qui paraissait si timide au téléphone. Quand il l’aperçu un large sourire chaleureux se dessina illuminant tout son visage.
« -- Ah enfin vous voilà, vous êtes en retard mademoiselle."
 
Voilà toutes les critiques seront les bienvenues. Moi j'aime pas du tout (ce qui est assez c** vu que c'est moi qui ai écrit).
Pour resituer un peu le contexte, Cerise (mon personnage principal) connait bien Pear mais ne l'a jamais rencontré (ils se sont parlés par téléphone). Leur relation est professionelle (strictement il n'y aura pas d'histoire d'amour entre eux).
Merci à tous


 
Elle veut lui vendre un contrat d'assurance je parie !

n°28925187
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 13-01-2012 à 15:25:02  profilanswer
 

3PtitPoints a écrit :

Merci Grenouille Bleue pour ta description (petite remarque à Rennes quand tu sorts de la FNAC tu n'es pas dans une rue mais dans un centre commercial blindé de monde qui s'appelle Colombier, si tu veux sortir dans les rues pavées il faut mieux que tu ailles à Virgine).


 
Comme le dit The Smoking Man, l'action se passe à Paris, dans la rue de Rennes :D
 
Sinon, pour ton texte, je te le "corrige" à la manière des forums type Cocyclics ou co-lecteurs.
Comme d'hab, ça n'engage que moi, tu n'as pas à accepter les modifications.
 
 
 Le lendemain, dès neuf heure (heures), Cerise se présentait au cabinet de vétérinaire de Pear. Son empressement à rencontrer son ami la faisait légèrement trembler, sa respiration était courte et son cœur battait plus vite que la normale. Quand elle se décida enfin à pousser la porte, elle fut très surprise de se trouver face à un homme obèse.
C’était un homme (répétition) jeune aux larges épaules, brun et avec des yeux magnifiques d’une rare couleur verte qui lui mangeait (mangeaient) une partie du visage. Fort de son surpoids et sa grande taille qui lui faisait dominer la situation (utile ?), l’homme dégageait une impression de puissance et de pouvoir. Son regard était franc et Cerise pensa tout de suite (utile ?) que l’allure de cet homme #FF0E00](son allure)[/#FF0E00] contrastait complètement avec sa voie (voix) qui paraissait(utile ?) si timide au téléphone. Quand il l’aperçu (aperçut) un large sourire chaleureux se dessina illuminant tout son visage.
« -- Ah enfin vous voilà, vous êtes en retard mademoiselle."
 
Je ne sais pas si ça t'aide, mais tu as de quoi faire une description intéressante ;)


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°28925356
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 13-01-2012 à 15:41:50  profilanswer
 

ah ça me fait penser à :

 

http://img59.imageshack.us/img59/5152/515esu5lsl500aa300.jpg

 

un auteur que personnellement j'aime beaucoup !

 

je trouve très pertinents et efficaces les conseils de GB.

 

Mais ce n'est pas si mal, au départ, ce n'est pas si plat, appuie sur ce qui te dérange vraiment, voir ?

 

Juste que des yeux qui mangent la moitié d'un visage, hum.


Message édité par talbazar le 13-01-2012 à 15:47:46
n°28928590
3PtitPoint​s
Posté le 13-01-2012 à 20:58:50  profilanswer
 

Merci Grenouille Bleue.
Désolée pour la rue de Rennes située à Paris ! ;) Me coucherai moins bête ce soir comme on dit.
 
Merci aussi pour la correction (l'orthographe n'est pas mon fort je l'avoue).  
Ce qui me dérange c'est que mon vocabulaire manque de force (typiquement comment remplacer la répétition du mot "homme" ?). Je trouve que ce n'est pas très naturel comme vocabulaire.
 
Talbazar je ne connais pas du tout cet auteur. C'est quel genre ?


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http://3ptitpoints.free.fr/
n°28928914
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 13-01-2012 à 21:39:12  profilanswer
 

3PtitPoints a écrit :

Merci Grenouille Bleue.
Désolée pour la rue de Rennes située à Paris ! ;) Me coucherai moins bête ce soir comme on dit.
 
Merci aussi pour la correction (l'orthographe n'est pas mon fort je l'avoue).  
Ce qui me dérange c'est que mon vocabulaire manque de force (typiquement comment remplacer la répétition du mot "homme" ?). Je trouve que ce n'est pas très naturel comme vocabulaire.
 
Talbazar je ne connais pas du tout cet auteur. C'est quel genre ?


 
oh, tu peux utiliser "quelqu'un", "il", y'a toujours moyen de s'en tirer. L'orthographe, c'est fondamental, peut-être pas pour toi, mais pour celui qui te lis. Imagine que je te parle sans prononcer ni les o ni les r, ni les a, tu me ferais répéter indéfiniment, sans me comprendre. Les codes ont leurs raisons, même s'ils évoluent, mais c'est très lent. On lira sms dans un siècle, peut-être, mais pas encore.
 
Fallet, c'est un bel auteur, un pote à Brassens. C'est des histoires d'amour. J'aime beaucoup.
Il a écrit aussi " Paris au mois d'août", y'a eu un film avec Aznavour, dans les sixties.
Et donc dans le livre en illustration, son héroïne s'appelle cerise, une anglaise. Lis le, c'est facile, et c'est assez chouette.

n°28930763
BoraBora
Dilettante
Posté le 14-01-2012 à 00:50:38  profilanswer
 

Citation :

C’était un homme jeune aux larges épaules, brun et avec des yeux magnifiques d’une rare couleur verte qui lui mangeait une partie du visage.


3PtitPoints a écrit :

Merci aussi pour la correction (l'orthographe n'est pas mon fort je l'avoue).


"Mangeait" est au singulier. On en déduit donc que c'est la couleur verte qui mangeait son visage. C'est une bonne illustration de l'importance de l'orthographe.
 
Tu me diras : le lecteur avait rectifié de lui-même. Certes. Mais en s'arrêtant une demi-seconde, le temps de réaliser ce qui aurait du être écrit. Et en pestant contre cet auteur qui ne sait toujours pas conjuguer un verbe alors qu'on lui a appris à le faire en primaire. Les fautes donnent une lecture heurtée, où le lecteur est obligé de corriger mentalement le texte au lieu de le laisser l'emporter. C'est le principal problème de presque tous les textes amateurs publiés sur le net. Espérer le minimiser en prévenant que l'on n'est pas fort en ortho (ou dire comme certains "ne faite pas atention aux fautes lol" ) ne sert à rien. Un lecteur ne peut pas ne pas faire attention aux fautes. Cela revient à écouter une chanson avec une fausse note toutes les 3 secondes. Même prévenu, ce sera insupportable.
 
Point de vue style : épure, coupe, taille, dégraisse. Grenouille Bleue le remarque plusieurs fois dans ses notes. Non seulement il a raison mais on pourrait multiplier par 4 les mots superfétatoires. Juste un exemple :
 
"Quand il l’aperçut, un large sourire chaleureux se dessina, illuminant tout son visage."
 
Ca pèse trois tonnes.
 
- Si le sourire illumine son visage, on se doute bien qu'il ne s'agit pas d'un sourire sinistre. Large et chaleureux, c'est lourd.  
 
- On se doute aussi que ce sourire s'est dessiné puisque la phrase commence par "quand il l'aperçut" et que "se dessina" est au passé simple. Si le sourire avait déjà été présent sur son visage quand il l'aperçut, tu aurais écrit : ""Quand il l’aperçut, un large sourire chaleureux illuminait tout son visage.". Comme tu aurais pu écrire "Quand il l'aperçut, il enfilait un pardessus". L'emploi de l'imparfait aurait indiqué qu'il n'y avait aucune relation de cause à effet entre le fait d'apercevoir Cerise et d'enfiler un pardessus.
 
- Enfin, il est tout aussi évident que ce sourire n'a pas illuminé que la moitié de son visage (à moins qu'il soit paraplégique, bien sûr).
 
Bref :
 
"Quand il l'aperçut, un large sourire illumina son visage".
 
Il ne manque rien à l'image projetée par ta phrase, mais le lecteur n'a plus l'impression d'être pris pour un idiot.
 
L'écriture, c'est du boulot.  :D


Message édité par BoraBora le 14-01-2012 à 00:52:31

---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°28931415
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 14-01-2012 à 05:29:29  profilanswer
 

C'est du boulot, et il faut prendre garde :

 


Quand il l’aperçut un large sourire illumina son visage.
« -- Ah enfin vous voilà, vous avez du retard mademoiselle."

 

Ce qui devient gynécologique. Et Cerise est enceinte. :D


Message édité par talbazar le 14-01-2012 à 05:36:09
n°28931540
geaivin
Anarchiste d'extrême justesse
Posté le 14-01-2012 à 09:09:13  profilanswer
 

Citation :

BoraBora conclut :  
 
"Quand il l'aperçut, un large sourire illumina son visage".


 
On aurait douté si son large sourire avait illuminé sa cuisse.  :jap:  
 
On peut toujours couper les cheveux en quatre.  
 
Ponson du Terrail, était le spécialiste de la "main d'un serpent" et autres impossibilités.
Il connut néanmoins un très grand succès.
Ses personnages passaient de trépas à vie sans que personne ne s'en étonne. [:newidk]
 
-Aldebert ! Vous n'êtes donc pas mort ?  
Plongeant sa dague en plein coeur du banquier, l'évèque triompha :
-Effectivement... vous aussi, du reste !  
 
 
 


---------------
Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... A. Gavalda
n°28931868
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 14-01-2012 à 11:07:43  profilanswer
 

il est de notoriété certaine qu'un évêque ne tuera jamais un banquier, mais qu'il lui fera plutôt un enfant. Enfin, il essaiera.

n°28932724
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 14-01-2012 à 13:44:11  profilanswer
 

geaivin a écrit :


 
 
Ponson du Terrail, était le spécialiste de la "main d'un serpent" et autres impossibilités.
Il connut néanmoins un très grand succès.
 
 


 
Je ne connaissais pas, j'ai découvert, merci :o
 
En découvrant son lit vide, elle le devint  :D  :D  :D  :D


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°28932743
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 14-01-2012 à 13:48:18  profilanswer
 

Du vin ! Dit le devin en voyant sa divine diva divaguant sur le divan en devisant en vain de ses vingt ans.


Message édité par talbazar le 14-01-2012 à 13:48:44
n°28933523
geaivin
Anarchiste d'extrême justesse
Posté le 14-01-2012 à 16:24:34  profilanswer
 

Qibi, toi qui es külturé, sais-tu d'où vient le mot "clinique" ?
Du qrec "quenouille de lit" alors, hein ? on il la ramène moins, Lucien Batra ! :bounce:   ;)  
 
Des truismes, on en trouve partout, Maupassant parlait de la suie qui "recouvre l'intérieur des cheminées." [:le chtra]
 

Citation :

Talb dit innocemment :  
 
 il est de notoriété certaine qu'un évêque ne tuera jamais un banquier, mais qu'il lui fera plutôt un enfant. Enfin, il essaiera.


 
C'est une image sublimée pour représenter la pénétration... tu n'as pas vu "La meilleure façon de marcher" ? [:luster:1]
 
Puisque le débat s'élève, un peu de splanchnologie :
 
"Deux vins, lit coeur, ment à l'os..." [:ogratte:4]


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Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... A. Gavalda
n°28938589
3PtitPoint​s
Posté le 15-01-2012 à 10:41:04  profilanswer
 

Ok merci beaucoup pour tous vos bons conseils.
En ce qui concerne mon orthographe je n'ai jamais cherché à m'excuser d'écrire mal mais plutôt à réellement m'améliorer je suis des cours en ligne pour la grammaire et l'orthographe mais c'est un travail de longue haleine vue que je parts de zéro (je n'ai pas eu de cours de français pendant la fin de mon école primaire).
 
[quote]Tu me diras : le lecteur avait rectifié de lui-même.[...] C'est le principal problème de presque tous les textes amateurs publiés sur le net. [\quote]
 
alors non je ne te dirai JAMAIS "le lecteur rectifiera de lui-même". En tant que lecteur je ne supporte pas faire le travail de l'écrivain donc je n'imposerai jamais ça à mes lecteurs. Je te dirai "Ah oui merci j'avais pas vu".
 
Ensuite je n'écris pas dans le but d'être éditée ni de poster mes textes complets sur Internet. J'écris juste pour me faire plaisir. Et puis pourquoi accepter d'être médiocre en orthographe sous prétexte que la majorité l'est ?


---------------
http://3ptitpoints.free.fr/
n°29001428
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 21-01-2012 à 14:58:59  profilanswer
 

Marlou les doigts d’or - Extrait numéro 18
 
Après avoir été sous-sous-chef-chef dans un abattoir d’agneaux, Alphonse-Jean-Justin de Saint Exupéry avait repris une petite secte en gérance, et les affaires ne marchaient pas trop mal. Il respectait scrupuleusement les règles relatives au condition d’escroquerie de ses sectataires, qui prenaient repos une fois par mois, mais pas par lui. La secte contrôlait la gestion de tous les biens des associés, au bénéfice exclusif d’Alphonse-Jean. Après consultation de la chambre de commerce, il avait mis au point l’organisation de la secte avec brio (règlement intérieur, horaires, déménagement du temps de travail au porte à porte, déqualification, taudis des sectataires considérés comme paiement en nature, méthode de recrutement et licenciement du représentant du personnel). Il venait juste de recevoir les documents de ses fidèles, notamment le compte de résultat et les bilans ; en conséquence, il se facilitait d’avoir reçu 70% d’augmentation des subventions de l’état, au titre de la déformation empirique et asociale des sectataires. Le patrimoine immobilier d’ Alphonse-Jean ne cessait de s’enrichir, mais surtout, il pouvait se substituer aux sectataires pour défendre ses propres intérêts, en vertu du code du travail (loi du 2 Août 1989 A.V.J.C.)
 
 75% des frères thuriféraires des évangiles secrètes de Saint Jean l’Apostiche de la Jésuralem Céleste considéraient d’ailleurs que la mise en place des réunions d’expression corporelles dénudées amélioraient grandement le climat interne des stagiaires féminines, au sein révélé au sein de l’entreprise. Alphonse-Jean avait aussi mis sur pied des réunions d’ateliers et un petit cercle de qualité, surtout celui de sa secrétaire, qui concernait surtout son con cerné et l’encadrement, dont il était l’unique représentant. Sa hiérarchie, et donc lui-même, se trouvait néanmoins parfois perturbée par les dispositions d’accords collectifs moins favorables, notamment dans le domaine des salaires. Il en avait plongé plus d’un dans la rue, l’alcool et la mort sans visage au petit jour glacé.
 
 Ainsi, ses prélèvements sur la richesse collective s’accroissaient, alors qu’il tenait fermement le manche de son pouvoir, laissant l’autre à sa secrétaire, sans négliger pour autant la classe moyenne, toujours assez riche pour lui, et suffisamment conne pour être convaincue. Par-dessus tout, il chérissait les millésimés de sa cave où trônait l’autel de son ordre, très prisée par les élus nationaux. Il venait d’investir dans une somptueuse clinique de chirurgie esthétique et une chaîne resort de maisons de retraite, qu’il gérait à l’image de sa secte. Son organisation était mondiale, tout le monde sachant que la secte des riches est sans patrie, mais pas sans parti. Dans leurs cahutes de bois et tôle ondulée, les fidèles d’Alphonse-Jean l’ovationnaient à chaque passage de sa limousine blindée, et il n’omettait jamais de baisser un peu la vitre pour leur jeter quelques morceaux de viande bénie, négociée aux abattoirs qu’il avait finalement racheté. La rivière dans laquelle ses fidèles s’abreuvaient était certainement moins empoisonnée que ses  intéressantes doctrines, dans lesquelles ses employés continuaient de se fourvoyer. Alphonse-Jean-Justin de Saint Exupéry, président directeur général des frères thuriféraires des évangiles secrètes de Saint Jean l’Apostiche de la Jésuralem Céleste, ( FTESSJAJC ) répondait donc au mieux à son désir propre d’ostentation et de distinction ; heureux prédateur moral et très spirituel, dont chaque livre vendu à prix d’or s’arrachait par ses subordonnés, véritablement ravis par l’injustice de leur position.  Alphij, pour ses intimes, réalisait avec une efficacité énergique les transferts de richesses vers lui-même, se nourrissant de solides profits, louant une fiscalité  
absente, et misait plus sur son capital que sur son travail. Il s’assurait de la docilité de ses collabos, en leur vendant par-dessus tout, non pas une communauté, mais une communauté de destin.
 
 En fait, il n’envoyait en mission extérieure que quatre de ses plus ardents employés, mais c’étaient des champions du monde. Il avait demandé à Test, Tost, Sté et Ron de se laisser pousser la barbe et de la teindre en vert pomme, se fendant secrètement la poire, à chaque fois qu’il les voyait.
 
 
 

n°29001667
letrec
Posté le 21-01-2012 à 15:47:19  profilanswer
 

Est ce qu'il existe un livre en français pour apprendre les bases du style ( un truc meilleur que elements of style qui est assez pourri en fait)  [:letrec]

n°29058049
frozen_fac​e
Posté le 26-01-2012 à 22:16:46  profilanswer
 

J'ai écrit un manuscrit l'an dernier sur ce que ma femme appelle ma "vie dissolue" avant que je ne la rencontre. Je pensais le sujet intéressant, surtout quand on voit que la mode est à ce genre de bouquin, le quotidien d'une caissière de supermarché, un pro de la truande d'alloc' etc. Aucun éditeur n'en a voulu. Alors j'ai décidé de le publier intégralement sous forme de blog, pour qu'il en reste quelque chose.
 
http://et-plus-si-affinites.blogspot.com/
 
PM pour les réactions et autres insultes, merci.

n°29058268
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 26-01-2012 à 22:36:34  profilanswer
 

C'est un peu dommage, parce que le sport du topic c'est justement l'estrapade en place publique :o


---------------
Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°29058857
BoraBora
Dilettante
Posté le 26-01-2012 à 23:29:24  profilanswer
 

biezdomny a écrit :

C'est un peu dommage, parce que le sport du topic c'est justement l'estrapade en place publique :o


Surtout qu'il y a de quoi, en l'occurrence. :D


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Qui peut le moins peut le moins.
n°29059766
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 27-01-2012 à 04:39:26  profilanswer
 

50 femelles par an, c'est que dalle pour un bonobo enfin adulte. :D

n°29063376
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 27-01-2012 à 13:32:33  profilanswer
 

frozen_face a écrit :

J'ai écrit un manuscrit l'an dernier sur ce que ma femme appelle ma "vie dissolue" avant que je ne la rencontre. Je pensais le sujet intéressant, surtout quand on voit que la mode est à ce genre de bouquin, le quotidien d'une caissière de supermarché, un pro de la truande d'alloc' etc. Aucun éditeur n'en a voulu. Alors j'ai décidé de le publier intégralement sous forme de blog, pour qu'il en reste quelque chose.
 
http://et-plus-si-affinites.blogspot.com/
 
PM pour les réactions et autres insultes, merci.


 
Même commentaire que pour quelqu'un d'autre plus haut: élague, élague, élague. Le plus difficile dans l'écriture, c'est d'élaguer.
Par exemple (sans changer le moindre de tes mots, sans corriger les fautes, en me contentant de supprimer des passages), ton premier paragraphe:
 
Certains ont eu vingt ans en 1968, sur des barricades. Moi c’était en 1992, et j’étais barricadé...  
Beaucoup de personnes fêtent leurs vingtième printemps dans la joie et la bonne humeur. On invite tout le monde, sa famille, ses amis, même ceux qui ne n’en sont pas pour la simple et mauvaise raison que ça fait des cadeaux supplémentaires. Pour ma part, j’ai passé ce jour-là enfermé dans ma chambre, allongé dans mon lit, seul, complètement déprimé et abattu, la tête sous l’oreiller, les yeux grands ouverts et secs. J’étais devenu trop vieux pour pleurer.
Je suis mort à vingt ans comme j’ai l’habitude de dire. Ce n’était pas tant le fait de vieillir qui m’accablait, parce que ça ne se voyait pas trop sur mon visage à ce moment là, mais je sentais bien que je venais de franchir un cap. Je quittais le monde de l’enfance et du jeu. Passons sur l’épisode douloureux de l’adolescence, c’est la même chose. Après tout, les ados ne sont que des gosses jouant aux adultes.
 


---------------
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n°29063642
philibear
Orbital Bacon
Posté le 27-01-2012 à 13:50:26  profilanswer
 

Non seulement c'est lourd dans l'expression, mais je trouve aussi ça lourd dans l'exprimé. [:haussmann:3]
S'étonner qu'aucun éditeur n'en ait voulu ? [:klemton] vraiment ? [:dks]

n°29063717
Chou Andy
Would you know my nem
Posté le 27-01-2012 à 13:55:08  profilanswer
 

frozen_face a écrit :

J'ai écrit un manuscrit l'an dernier sur ce que ma femme appelle ma "vie dissolue" avant que je ne la rencontre. Je pensais le sujet intéressant, surtout quand on voit que la mode est à ce genre de bouquin, le quotidien d'une caissière de supermarché, un pro de la truande d'alloc' etc. Aucun éditeur n'en a voulu. Alors j'ai décidé de le publier intégralement sous forme de blog, pour qu'il en reste quelque chose.


 
 [:popol]

n°29068454
3PtitPoint​s
Posté le 27-01-2012 à 20:45:39  profilanswer
 

frozen_face a écrit :

J'ai écrit un manuscrit l'an dernier sur ce que ma femme appelle ma "vie dissolue" avant que je ne la rencontre. Je pensais le sujet intéressant, surtout quand on voit que la mode est à ce genre de bouquin, le quotidien d'une caissière de supermarché, un pro de la truande d'alloc' etc. Aucun éditeur n'en a voulu. Alors j'ai décidé de le publier intégralement sous forme de blog, pour qu'il en reste quelque chose.


 
La critique est facile pour ceux qui n'auront jamais le courage d'exposer ainsi leur(s) texte(s) après le refus de maisons d'édition.
 
Le style est un peu lourd mais l'histoire est distrayante. Merci pour ce partage (gratuit).


---------------
http://3ptitpoints.free.fr/
n°29072323
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 28-01-2012 à 04:58:09  profilanswer
 

allons, allons, un "livre" sur la vanité de son nombril dont aucun éditeur ne veut, collé sur un blog que personne ne lira, chouette  :pfff:  
De deux choses l'une, ou il saute par la fenêtre, ayant enfin commencé à souffrir, ou il prend à bras le corps une expérience vraiment humaine, digne de notre intérêt.
Ne pas confondre le fond et la forme, surtout quand l'un et l'autre sont de toute évidence inutiles. 65 millions de français qui auraient la pure prétention de mettre en page la banalité de leur quotidien, ça mettrait la forêt des vosges en péril. Ecrire, c'est plus facile que d'être lu.
 
Perso, j'ai vécu avec un grand A des aventures peu banales qui t'arracheraient les cheveux, mes potes m'ont toujours dit, tu devrais en faire un bouquin, ça roxe, j'ai toujours eu la pudeur de m'abstenir.
 
par contre, un jour je contacterai un éditeur pour lui filer le journal intime de mon ex, que j'ai subtilisé en partant, intitulé "Mon homme pète au lit".
 
Et une Talbazarinade, pour conclure :
 
Quand ils arrivent au monde, les bébés n'ont pas la fatuité de faire un livre sur leur absence de vie, ils ont l'intelligence de la crier.
 
 

n°29095224
3PtitPoint​s
Posté le 30-01-2012 à 17:10:05  profilanswer
 

Là où ton raisonnement s'égare est que la médiocrité de l'écrit n'intervient pas dans le fait de le proposer gratuitement sur Internet.
De un il n'est nullement obligatoire de le lire et de deux nul arbre n'est menacé (ah moins qu'un sombre crétin fétichiste décide de tout imprimer mais nous nous égarons).
Si l'ouvrage était proposé en format papier je serai d'accord avec toi quoique j'accablerai plutôt les maisons d'édition que l'auteur.


---------------
http://3ptitpoints.free.fr/
n°29095535
geaivin
Anarchiste d'extrême justesse
Posté le 30-01-2012 à 17:40:14  profilanswer
 

Citation :

Des responsabilités écrasantes dont je ne me sentais pas capable de tenir.


 
Des responsabilités écrasantes... je ne me sentais pas capable de les assumer.
 

Citation :

Certains ont eu vingt ans en 1968, sur des barricades. Moi c’était en 1992, et j’étais barricadé...


Ton incipit est bien, "Je suis mort à vingt ans" aurait fait également l'affaire.  
 
amha Grenouille Bleue (Gibi) a raison. Le minimalisme ne devrait jamais quitter l'esprit de celui qui écrit.


---------------
Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... A. Gavalda
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