Reprise du message précédent :

 
Je viens d'aller voir welovewords et j'ai posté quelques nouvelles. C'est moribond comme site, ou bien ? Je suis allé voir les textes les mieux notés, j'ai trouvé ça assez mauvais.

 
Eux aussi, ils aiment pas les reposts ?  

 
Les notes fonctionnent beaucoup par copinage. Ca n'empêche pas que c'est un bon exercice, et qu'il est surveillé par de nombreux éditeurs dont Flammarion ou Gallimard. Après, moi, ce que j'en dis  

 
 
Bon. Je connais personne sur le bouzin, et deux inconnus veulent déjà être mon ami. Et déjà deux commentaires élogieux sur la première nouvelle que j'ai postée :
 

 
En fait, je suis bourré de talent et je le savais pas...  

Ben voilà

C'est très bien, jolie chute, et bien amenée !
 

Il faut être surtout assez optimiste, mais il en faut un minimum quand tu te lances dans une activité peu sûre au niveau des retours (financiers ou autres). C'est comme les jeunes qui s'inscrivent dans des cours de théâtre : s'ils commencent déjà en se disant qu'ils ne valent rien et que dans le meilleur des cas ils auront un petit rôle de temps en temps dans une série Z, ils ne risquent pas d'arriver à grand chose ! Dans toute activité de ce genre il faut trouver un juste milieu entre l'auto-flagellation et un optimisme un peu mégalo, du genre "J'arrive et je vais tout casser !"    
 

En sachant qu'avec des tirages de 1000 exemplaires environ, il faut sortir une quinzaine de livres par an pour toucher le SMIC

 
J'ai lu un article là-dessus il y a quelques années, un magazine interrogeait des auteurs qui parlaient de leur organisation (du temps et puis chez eux aussi) pour pouvoir écrire. Tous ceux qui étaient interrogés avaient un second métier, sauf un qui expliquait qu'il avait un certain succès, sans plus, et que du coup il pouvait en vivre (bon il dînait sûrement pas au Ritz) à condition de sortir un livre tous les ans comme une horloge. Je me souviens plus de ses tirages/ventes par contre  

 
Avec mille lires il devait pas faire grand-chose    
 
Sinon c'est bien, tu me rappelles que j'ai vu un truc taleur et je voulais le poster ici. On voit passer des fois des participants de ce topic qui cherchent une "structure" (cours, ateliers, etc), apparemment il y en a un rue Saint-Jacques qui fait ses portes ouvertes ce WE (Aleph Ecriture).

 
Et vendre les droits au cinéma

 
  je viens de visualiser le mélange des genres  

 
Etrange, je viens d'y retourner et en effet le site a l'air désespérément mort.
A l'époque où j'y postais, il y avait entre 250 et 500 lectures uniques par texte...
 
Bon, eh bien désolé pour le tuyau percé

 
Je confirme : c'est mort.

Ce "mélange des genres", ça donne en quelque sorte les éditions Les Petits Matins, assez loin de ce qui se fait de pire dans l'édition.

[autopromo]
Je viens d'auto-publier mon quatrième roman.
Comme ça ne vaut pas tripette et que je ne suis toujours pas auteur, c'est gratuit en téléchargement ici : http://www.lulu.com/commerce/index [...] t=11744347
et en version papier pour 9 euros sans le port ici : http://www.lulu.com/commerce/index [...] t=11245610
 

 
[/autopromo]
 
J'accepte les commentaires désobligeants. Je les ai bien mérités.

La police du titre est à chier

 
C'est pas faux. Surtout en petit à l'écran : ça fait tout flou tout moche. J'ai espoir que la version imprimée soit meilleure.
 
En plus de n'être pas auteur, je ne suis pas graphiste. Je cumule les tares.
 
J'ajoute qu'il y a pire :  

Tiens, de mon côté, maintenant que mes romans sont sécurisés auprès d'un éditeur, j'ai décidé de me lancer à la chasse aux grands.
 
Je vais donc voir avec les Fayard, Gallimard, Grasset, Denoel, Cherche-Midi et consort. Ca promet d'être tellement fun
 
A ce sujet, tout contact est accepté d'ailleurs

Il faut obligatoirement s'inscrire pour accéder au pdf ?

 
Non : http://www.lulu.com/items/volume_7 [...] teur-1.pdf

Merci

Extrait numéro 13 :

Kiki Yorkshire louvoya tant bien que mal le long de la manche de Ron et le mordit cruellement au téton gauche.
- Sale cabot, hurla Ron en se caressant les seins, occasion qui fut pour lui une sensationnelle révélation, car il se découvrit une soudaine sexualité d’inverti. Sté tira plusieurs coups de feu, sans quitter Ron des yeux, car son camarade le couvait d’un œil nouvellement attendri, compte tenu de sa nouvelle psychologie dévoilée. Sté tirait des coups, et de nombreuses balles sifflèrent aux oreilles de Kiki, mais sans parvenir à l’atteindre, à l‘instar d‘une chanson de Carla bruni sur notre conscient. Comme Number One couvrait utilement sa retraite, compte tenu de la durée globale de ses cotisations, Kiki Yorkshire parvint à les rejoindre sain et sauf. Les bandits s’enfuyaient par les toits, emportant toujours la princesse Ewij qui hurlait des injures à leur adresse, sans ménager sa voix, bien qu’elle espéra un jour réussir un casting télé et exercer plus tard le métier de chanteuse. Elle hésitait pourtant encore entre actrice et mannequin.
- Non mais tu vas la fermer ta gueule, s’époumona Test en vidant son chargeur sur ses poursuivants. Ors  les courses effrénées sur les toits ne sont pas forcément une cause de mortalité en Albanie, comme peut l’être l’alcoolémie sur les routes de France, la nuit et le week-end, puisque l’alcool est impliqué dans plus de la moitié des personnes tuées (55, 9%). C’est donc avec brio que Test, Tost, Sté et Ron réussirent à s’échapper par les gouttières, en glissant chacun leur tour sur un providentiel tapis de rats crevés qui vint amortir leur chute vertigineuse. Dépité, l’inspecteur Marlou et l’Agent Number One regardèrent en haletant leur proie s’échapper sur le trottoir en emportant la pauvre princesse et son lot de risques sanitaires. Marlou se confia à son associé dans l’ascenseur, mais l’on voyait qu’il parlait d'avantage à Kiki :
- Faut que j’augmente mes tarifs, et la Germaine Matos Goudmatos, elle va banquer, tu peux me croire !
Parvenu dans la ruelle qui longeait le bâtiment, Kiki en profita pour se soulager sans dire un mot. Il s’attarda un instant sur les remugles abandonnés près d’un lampadaire par une femelle Labrador de cinq ans, visiblement en mauvaise semaine. Number One tapa violemment du pied dans un container de poubelle, car il venait de s’apercevoir qu’il avait reçut dans l’abdomen quarante deux balles de gros calibre, probablement mortelles.

J'aime beaucoup la forte densité d'animaux qui peuplent tes écrits, Talb... Du zoo-polar.  

Carla et les rats crevés, c'est pas hélène et les garçons.
 "Marlou les doigts d'or", c'est une oeuvre noire

Mais... Ce sont uniquement des mamifères terrestres. Que penserais-tu de glisser à l'occasion, un mollusque ou un insecte au moins ?
Faut que j’augmente mes tarifs, et la Germaine Matos Goudmatos, elle va banquer, tu peux me croire ! De colère, il se râcla les sinus et balança une huître vert-bleu sur une blatte qui rentrait chez elle après une dure journée de labeur.

les blattes sont des enfoirées d'assistées, qui boivent de la bière sans bosser sur le dos des araignées, tout le monde le sait.

Ca pourrait être pire ! Imagine Joe le Cafard qui distille de la Kro sans bosser sur le dos des chameaux !...

P.S @Talbazar J'ai trouvé le début de "Marlou les doigts d'or !"  

Oui, nous sommes mauvais juges de nous mêmes. La critique est indispensable. J'ose la comparaison avec le casting d'émissions, genre "Nouvelle Star"
Le jury se doit d'encourager certain-es candidat-es à continuer de chanter, pas trop fort, sous leur douche.  
Il serait malhonnête de laisser espérer une carrière à un faux Coluche ou un Henri Guibet du très pauvre qui se prend pour Michel Bouquet ou même pour Romain Duris.  
Perte de temps, la vie est courte.

Extrait n° 14

Les horribles blessures de Number One organisaient sur le pavé un Niagara sanglant. Emu par cette agonie qui impulsait dans la ville une soudaine poésie de proximité, l’inspecteur Marlou le regarda longuement dans les yeux et entama un Slam. Avec plus de retenue, Kiki Yorkshire affichait quand à lui une tendresse détachée en se léchant le fion, comme font tous les Yorkshires lorsqu’ils sont très mal à l’aise. Il aboya finalement longuement à la lune et la lumière blafarde de celle-ci, si propice à toutes les folies, composait un spectacle d’une grande beauté plastique. Le charme de la maturité conférait au blessé une aura singulière, au milieu des déflagrations sonores de ses tripes qui lâchaient. Aussi pleine d’audace que d’élégance, Babe arriva à son tour, traversant l’espace comme sa vie : en dansant. Elle était si belle et si démunie d’habit que Kiki Yorkshire en choppa immédiatement une trique monstrueuse. Marlou chantait toujours en claquant des doigts, tapant du pied sans chercher à retenir les larmes qui jaillissaient de ses yeux pudiquement cachés par son feutre gris. Son Slam provoqua l’arrêt des passants qui encombrèrent la rue, et tous lui reprochèrent de renoncer au silence en ces heures tragiques. Le front suintant de Number One était aussi blanc qu’une copie laser. La vie toute entière de l’agent secret du Gurukislapet défila ensuite au milieu de son triste coma. Au milieu de ses hoquets poignants, il se revit enfant mettre un doigt dans la confiture de sa grand-mère, puis recevoir de la part de la vioque une mandale méritée. C’était chez cette cinglée qu’il passait toutes ses vacances dans le Jura.

Voilà que son âme retrouva en silence l’écho de l’éternité, délivrée à jamais de la pesante idée de l’espace pour saluer la mort enfin venue, comme un petit oiseau qui s’envole vers le grand ciel sans nuage. Il serait bientôt libéré de la tyrannie habituelle du brossage de ses dents, il ne ressentait plus la douleur causée par les balles, dérisoires morceaux de cuivre identiques à des larves menaçantes pondues dans son corps criblé. Découpé en tranches, l’agent Number One des forces spéciales du Gurukislapet menait sur le trottoir le plus important, mais aussi le dernier combat de sa vie. Qu’importait à présent qu’il ne puisse sauver la princesse Ewij Nikasek et récupérer sa rondelle sacrée ! Son oreillette grésilla un instant, car le QG tentait de prendre de ses nouvelles. L’inamovible leader de l’organisation trouva encore la force de discuter avec son chef de secteur du droit d’expression à Cuba, mais aussi de sa propre croyance en la réincarnation, surtout pour ceux qui vivent dans les quartiers démunis, là où les jeunes crament des bagnoles.. Number One avait du plomb dans l’aile comme dans tous ses organes, alors il lâcha encore un vilain filet de sang rouge par la bouche. Babe envia un moment la couleur de ses lèvres. En s’amassant, la foule des blaireaux devenait vraiment immense et l’ambulance enfin arrivée sur les lieux fut obligée de patienter au milieu des poubelles pleines, rapidement incendiées par une populace excédée par la longueur de l’agonie de l’agent Number One. Kiki avait trouvé refuge sous la jupe de Babe.

 Merci d'avoir "introduit d'la moule" !  

Comme je le dis par ailleurs, Talbazar, t'aurais pas "Embrouille au pipoland" dans ta bibli au teck ?

edit : M..... ! pYpoland avec un i grec comme maman andréouzo.

 
Voilà que son âme retrouva en silence l’écho de l’éternité, délivrée à jamais de la pesante idée de l’espace pour saluer la mort enfin venue, comme un petit oiseau qui s’envole vers le grand ciel sans nuage
 

quiet now a dit :
 

 
Ne serait-ce point là, très cher ami,    une transciption glorifiée de la phrase d'un obscur gratte-papier du XVIIème qui dit :  
- Le petit chat est mort...   ???

c'est marrant ce besoin chez les marins de faire des phrases...

Pour ce qui est de Pipoland, j'étais lecteur assidu de Métal Hurlant à mes 20 ans, quand je m'imaginais encore pouvoir être dessinateur de BD. J'ai conservé l'intégralité de mes n°, mais ça fait des années que je m'y suis pas replongé.

Donc on s'en fous.

Et puis m'accuser de plagier ce pd de molière, les bras m'en tombent, mais heureusement pas le reste !

J'espère que tu n'imagines pas un instant que je ne puisse m'en tirer tout seul pour faire oeuvre immortelle ?
ça me ferait chagrin, ouais.

Par contre j'influence, ça coûte rien de le dire.

Enfin c'est ben plaisant de voir mes deux vioques de fans réunis ici !
la prochaine fois, amenez vos femmes, qu'on discute.

Ah mais j'y pense, si, j'ai pompé Hemingway (les neiges du Kili) en fin de partie dans un extrait, juste pour qu'on me le dise, personne n'a rien dit. C'était pour imiter PPDA, quand il a sorti son fake de bio, ça me faisait rire, j'aurais répondu exactement comme lui.

 
 
Hé hé !!! On ne renie pas ses origines,  Talb. J'ai senti la Kültur Humanoïdes assos.  
Style Tramber, Jano, Margerin... Travaille à distance avec un illustrateur... Si tu risques de l'emplâtrer au bout de 5 mn.
 J'en connais un, mais il a un gros défaut. Il est mort.
Sérieusement, c'est fendard de te lire, mais tu joues perso. Si tu fais Ni Dieu Ni Maitre, faut que tu t'appelles LF Céline ! Si tu mets un peu d'eau dans ton Jaja,
que t'acceptes qu'un mec te dise "Tournure maladroite !" sans y défoncer la gueule à coup de tatanes... Ou au minimum mettre pour ça, des godasses propres, tu te retrouveras au scénario. Parce que c'est pas le talent qui te manque, ni l'imagination, c'est l'Amour de ton Prochain. Style le Psaume 23 'Le Seigneur est mon berger..."
que tu refuses de bêler avec les autres auteurs.  
Dommage... Pour tous ceux qui ne te liront pas. En tout cas, J'attends la suite de  
 
Au fait, faudrait savoir ! Tu réclames de la moule, privée en plus ! Mais tu avoues sans vergogne

Faudrait savoir, AC/DC ?

hé mais j'attend pas le Goncourt, ni plus grand chose de la vie, et je suis plus demandeur d'emploi depuis un bail ! Tout ce que je demande c'est qu'on me fasse rire.   Pourquoi tu dis que je joues perso ? Je poste Marlou, qui n'a ni tête, juste pour faire un petit up icit, c'est pas de l'Albert Camus, ça me détend, c'est tout.  
Le danger d'une culture livresque c'est de fouiller par réflexe dans la référence à tout prix, de pas imaginer que je sois simplement ce que je suis, c'est à dire une bonne tête de noeud, comme tout le monde, ça m'agace, mais je le dis sans me fâcher. On crois toujours que je me fâche, ou que j'en veux à tout le monde   C'est fatiguant les procès d'intention. Et quand j'écris, c'est souvent poussif et laborieux quand même, parce que je suis pas écrivain, en tout cas pas un écrivain qui se relis. Mais oui, c'est une évidence, j'ai comme un besoin de le faire, parce que je peux plus dessiner, à cause des yeux. Me voilà bien sérieux, tout d'un coup, ha mon salopard, t'as réussis, tiens !
 
J'ai pris des cours de scénario avec une pointure du genre, parce que j'ai fais du dessin animé autrefois, mais côté pinceau, ça doit laisser des traces. Enfin bon, je faisais des romans à huit ans, aussi, parce que je suis la réincarnation d' Homère et que je suis bien content de plus être Grec aujourd'hui.    
 
Et quitte à mélanger tout, La Moyenne Encyclopédie, je n'arrête pas de le répéter, est une encyclopédie interactive, et si les gens lisent en silence, ça les regarde. On a tous du talent, viens donc y mettre un article, pourquoi pas ?  
 

 Silence Vieux Fou , tes facéties me lassent

je mé tuer.