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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°18369234
Profil sup​primé
Posté le 05-05-2009 à 02:49:51  answer
 

Reprise du message précédent :

Ecrituredel a écrit :

Merci pour la lecture, c'est très apprécié.
 
Bon, tout de suite, excusez moi pour les fautes d'orthographes, je crois que j'ai posté trop vite sans prendre le temps de re-lire. Mais en toute sincérité, j'en vois très peu, si tu pouvais m'indiquer les plus "idiotes" ce serait apprécié.
Excuse moi sur ce point, mais c'est quoi des redites??
Et qu'entends-tu par coupler?
 
Bon pour une fois, prenons pour acquis que j'en ai pas fini avec le français et que mon âge compte un peu, mais ne dit-on pas qu'on apprend de nos erreurs?
 
Sinon qu'en est-il du style? De la façon dont c'est écrit. Du reste du texte quoi!
 
Merci de m'avoir lu :jap:


 
En fait si j'insiste sur les fautes (de quelque nature que ce soit) c'est parce qu'en tant que lecteur attentif de nouvelles, romans et essais, ça décrédibilise rapidement un auteur si le taux est trop conséquent (car nul n'est parfait et la langue Française est percluse de petites sournoiseries grammaticales).
Ensuite le style, il faut éviter de toujours copier/coller les mêmes descriptions comme par exemple ville, cité, blanche, fureur, homme etc. C'est personnel mais j'apprécie pour ma part que l'on ne retrouve pas quelques phrases plus loin le même terme déjà employé.
Par coupler c'est le fait de rapprocher Norystria avec Nord par deux fois au moins. Ca me semble inapproprié.
 
D'autre part, fais attention : six milliers de bras ça fait trois milliers de personnes (dans mon pays les autochtones ont deux bras, deux jambes et deux coucougnettes), et je doute qu'ils puissent charger avec deux lances dans chaque main (misérable tacticien que je suis, je préconiserais néanmoins de délaisser une des armes pour gagner en vélocité et manoeuvrabilité, voire opter pour un objet défensif type bouclier :o ).
 
C'est quoi cette fameuse langue du Reichstag que tu évoques? [:douleur postnuptiale]  
 
Je pense que ces quelques indications pourront déjà t'aider à t'améliorer pour la suite. Ce qu'il faut c'est surtout prendre du recul par rapport à l'oeuvrer de façon assez régulière car pour le lecteur lambda certains faits peuvent paraître abscons si tu as été trop elliptique sur le sujet. C'est un travers de l'écrivain qui oublie de relire avec recul son labeur.

mood
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Posté le 05-05-2009 à 02:49:51  profilanswer
 

n°18369262
Ecriturede​l
Posté le 05-05-2009 à 03:30:19  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur


Message édité par Ecrituredel le 05-05-2009 à 03:35:57
n°18369567
moonlight4​5
Posté le 05-05-2009 à 08:36:43  profilanswer
 

Ecrituredel a écrit :

Tu as pensé à t'isoler je sais pas moi disons une semaine, par exemple cet été, tu te trouves une petite place tranquille une semaine ou deux, tu y vas seul ou avec ta copine ou ta femme et/ou tes enfants (si tu en as) et là tu passes les deux dites semaine à ne rien faire excepté observer et vivre le quotidien, mais au nécessaire, donc pas de sorti, reste dans ton monde. Lis une fois de temps en temps, et je suis persuadé qu'à un moment donné, l'inspiration viendra par bouffé.
Bon après ce serait bien de savoir quel est ton style d'écriture, de la sorte on pourrait te cerner plus facilement les auteurs à lire qui ont des chances de t'en redonné de l'inspiration.
En tout cas, personnellement, quand une panne m'arrive, je laisse de côté une semaine ou deux et ne fait que lire et lire et lire et finalement, le blocage se détruit.  
 
BIENVENU sur le forum!
 
J'espère que ça peut t'aider ce que je viens de dire, sinon tous t'aiderons à trouver un autre moyen.


 
Merci !
 
A vrai dire, l'isolement me réussissait autrefois (j'écrivais surtout après les cours, en rentrant du lycée), elle fertilisait mon imagination... Mais actuellement, je ne sais pas si cela fonctionnerait. Je vis avec mon copain (je suis une fille ;-) ), et de toute façon, je dois bientôt partir dix jours à Paris, seule, donc je verrais si cela marche... Pourtant, je passe de nombreuses heures seule, mais rien ne vient. Depuis que je suis moins "vide" peut être, car j'écrivais autrefois lorsque j'étais seule sentimentalement.  
 
Pour mon style d'écrire, je crois qu'il reflète mes lectures : romans classiques du 17 ème au 19ème siècle, mes "modèles" stylistiques étant Flaubert, Sade, Hugo, Balzac, Rousseau... Il paraît que je fais de trop longues descriptions, et de trop longues phrases... Je mettrais peut être ici un morceau de l'incipit de mon premier roman (retravaillé) afin que tout le monde puisse se faire une idée. Au niveau des thèmes, c'est particulier, car j'aime les univers imaginaires mais ce qui compte, c'est la psychologie (des personnages, la symbolique des évènements, du décors), plus que l'histoire elle-même...  J'aime beaucoup l'atmosphère des romans gothiques anglais du 18ème (Le Moine, Melmoth...)...  
 
J’ai lu l’extrait que tu avais publié.  C’est vrai qu’il y a quelques petites fautes d’orthographes, et peut-être de tournure de phrase, mais j’ai réussi à plonger dans le texte, et à ne pas me focaliser dessus. Je trouve que tu as une certaine aisance, tu es parvenu à créer une atmosphère, un décors.   J’ai relevé quelques petits éléments qui m’ont dérangés :
 
- Certaines répétitions. Autant, j’aime beaucoup au début lorsque tu reprends le terme « six milliers de bras » dans les premières phrases, autant je trouve que répéter deux fois avec si peu d’écart « bâtisseur » et « hommes » pose un problème. Je reste « accrochée », la lecture ne me semble pas fluide.  
- « bien au-delà de ce qu’un homme pouvait imaginer donc. » Le « donc » relève plus du discours que du récit, et « casse » un peu l’ambiance solennelle, voire majestueuse de ton récit. Cela semble trop familier.  
- « que leur amitié se retrouva brisée. » Je pense que cela est subjectif et relève peut-être de ton style d’écriture, mais pourquoi ne pas mettre tout simplement « se brisa » ? Je trouve qu’au passé simple, l’association de « se retrouver » et « se briser » est étrange. En plus, tu emploie « retrouvé » quelques mots plus loin.
 
Peut-être que je me trompe, mais tu sembles aimer "Le Seigneur des Anneaux" ?  
 
 

dreamer57 a écrit :

Attention: « La solitude vivifie, l’isolement tue » Joseph Roux
 
ya un truc que j'aime bien faire pour me donner une idée sur le caractère des personnages: s'intaller à une table ( dans un bar, un café, resto...) et, tout en sirotant une boisson, j'écoute, j'observe, je prends des bribes de dialogue, je regarde le comportement de la personne ( par exemple, la dernière fois: un couple: y'en a un qui n'arrête pas de parler, et l'autre en face qui est nerveux, qui s'agite sur sa chaise, se ronge les ongles, tripote nerveusement la cuillère de son café... mais pourquoi? qu'a-t-il à cacher? il la trompe et ne sais pas comment l'annoncer? Il a découvert une série de chiffre annonçant des catastrophe dans l'avenir? Il a tué quelqu'un?... bon en fait, au bout d'un quart d'heure, il s'est levé d'un coup et a dit:" tu me soule, je te quitte!", et la pauv' fille a du payer la note en chialant...)
 
La nature humaine m'étonnera toujours... et me donne pas mal d'idées!


 
La citation de Joseph Roux me semble très juste, et je pense que l'isolement dont je souffre paralyse mon inspiration... Mais c'est un cercle vicieux... Je trouve que le petit "exercice" que tu proposes est intéressant et doit permettre de faire travailler l'imagination... Mais, peut-être est-ce une erreur de ma part, mais à présent j'ai du mal à m'inspirer de l'extérieur, du présent, de la réalité brute. Seuls les évènements auxquels j'ai pris part, ou mes lectures, films, me donnent des idées... Peut-être est-ce un manque de curiosité, la conséquence de vivre "coupée du monde" ?  
 
 

Er Dehydel a écrit :


 
Sur ça, Dreamer est de bon conseil [:stefro] Moi l'inspi je ne l'attends pas, je vais la chercher quand je m'ennuie simplement : quand je prends le bus, quand j'attends le bus, quand le cours ne m'intéresse pas, etc... Le truc c'est d'imaginer une scène que tu aimerais, de la garder en mémoire ou de la noter pour ensuite essayer de la transposer dans ton récit t'obligeant ainsi de réaliser un "détournement" de ton histoire de base pour y parvenir.


 
Oui, je rejoins mieux ta vision parce qu'en gardant en soi, en mémoire la scène que l'on aimerait retranscrire, on la filtre inévitablement par l'intériorité, elle devient subjective, modifiée par l'imagination, et le désir. Une scène dont on a pris part finalement, pas en tant qu'acteur, mais récepteur émotionnel.  
Autrefois, je pratiquais justement ce "détournement" de l'histoire de base, et alimentait au fur et à mesure mon roman, en incluant de nouvelles scènes.  
 
En fait, ce sont les émotions qui m'inspiraient, particulièrement la souffrance sentimentale... Mais on ne peut pas passer sa vie à la rechercher pour écrire ?...

n°18372096
Ecriturede​l
Posté le 05-05-2009 à 13:30:48  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°18381596
Ecriturede​l
Posté le 06-05-2009 à 00:37:54  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Message cité 1 fois
Message édité par Ecrituredel le 06-05-2009 à 02:17:38
n°18382585
Er Dehydel
Demain j'arrête de boire
Posté le 06-05-2009 à 02:36:17  profilanswer
 

Ecrituredel a écrit :


 
Le hennissement des bêtes se faisait retentissant dans la vallée enneigée où le vent soufflait. Six milliers de bras s'étaient levés face à l'host terrifiant de leurs adversaires des montagnes. Six milliers de bras armés de lances acérées attendaient l'ordre d'un seul pour charger l'engeance monstrueuse des orques. Six milliers de bras appartenant à six milliers d'hommes s'apprêtaient à défendre le fruit de leurs efforts, à défendre Norystria la blanche cité. Ville bâtit bâtie par un homme désirant à tous tout prix fuir la fureur des hommes et surtout, la guerre, et dans cette aventure il avait emmené onze compagnons ainsi que leurs proches.  
Depuis, ils étaient tous morts à l’exception de lui, architecte de cette ville, de trois valeureux compagnons qui l’avaient délaissé au fil des ans ainsi que d’un vieil ami venu de plus loin que tous pour aider le rêve perdu du bâtisseur à se réaliser. Il était venu de là où l’on ne parlait plus la langue du Nord, ni celle du Reichstag, ni le Commun, bien au-delà de ce qu’un homme pouvait imaginer. Et pourtant, il avait été l’un des meilleurs amis du roi, jusqu’à ce que la guerre civile fût évitée et que leur amitié ne s’en retrouva trouva (à moins que ce ne soit pas la première fois ?) brisée.  
Le bâtisseur s’était alors retrouvé seul, mais il n’avait pas pour autant découragé n'avait pas pour autant été découragé ([:grammar nazi]) et il avait terminé la construction de la ville du Nord. Aujourd’hui, la cité se dressait avec ses tours carrés ornés carrées, ornées de nombreuses statues ainsi que ses murailles et ses maisons qui donnait donnaient l’impression d’avoir été construites à même la roche pure, aux couleurs de neige du Pic du Nord. Quiconque se serait promené dans les rues de Norystria aurait pu y reconnaître une véritable prouesse architecturale. Tous étaient prêts à la défendre jusqu’à son dernier souffle et sur ces murailles des dizaines d’êtres se massaient, admirant le spectacle incroyable qu’offrait la marée noire d’hommes s’étant réuni réunis pour défendre la cité.
 
Des cris stridents étaient poussés par les bêtes des cavaliers, seul son perceptible sur le silence de mort, survolant les deux armées qui se faisaient face. C'était un silence terrifiant, un silence effrayant qui semblait durée durer ([:grammar nazi]) une éternité pour les protagonistes de chaque camps camp ainsi que pour les spectateurs qui étaient parvenu parvenus à se hisser sur le haut des remparts de la ville. Plus il perdurait et plus la peur envahissait le cœur des combattants de la cité. On aurait pu qualifier le moment de majestueux.
 
L'homme de soixante-treize ans le voyait bien, mais ne perdait aucune once de sa prétention ou de son arrogance en tant que suzerain. Il attendait et patientait, laissant les derniers cheveux de son crâne dégarnit dégarni volé voler au vent frais et matinale matinal de la grande vallée. En le regardant de loin, son visage ne semblait posséder d'émotions et lui seul savait que sous son masque de pierre se cachait l'homme détruit que le monde avait fait de lui. Il pleurait de haine, de mépris vis-à-vis de sa situation et de son impuissance, vis-à-vis de la destruction de son rêve autrefois si près de la réussite, mais anéantie anéanti par l'ambition et l'égoïsme des hommes. Le roi était pareil à une statue larmoyant éternellement sur son sort. Car depuis longtemps l'espoir l'avait abandonné et seule sa triste destinée lui servait encore de compagne en cet âge allant en s'assombrissant. Il pleurait sur son malheur et sur celui du monde, mais était assez habile pour n'en rien laisser paraître. Il se souvenait que c’était ce qu’il avait fui et méprisé toute sa vie qui finalement l’avait rattrapé. Moins de quarante ans qu’il avait commencé la construction de la ville, et déjà deux guerres avaient été essuyées, celle-ci serait la troisième d’une liste qui devait se faire longue.  
 


 
Les fautes qui sautent aux yeux sont souvent les erreurs de participe passé/infinitif - à ce niveau la primaire est de bon conseil, remplace les verbes par "cuire" avant de les inscrire et ça te fera une idée.
 
Voilà pour l'ortho, mea culpa d'avance si des fautes m'ont échappées (j'espère ne pas avoir fait moi même des fautes, un comble). Je pourrai te dire ce qui m'a un peu interpellé pendant la lecture si tu veux bien, mais là il se fait tard là :p


Message édité par Er Dehydel le 06-05-2009 à 02:40:56

---------------
À défaut des dragons il me reste les moulins
n°18382636
Ecriturede​l
Posté le 06-05-2009 à 03:04:09  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°18383061
yadae365
Posté le 06-05-2009 à 09:05:55  profilanswer
 

Je t'indique ce qui ne me plait pas trop en rouge. Pour savoir si je poursuivrais la lecture d'un roman de ce genre, il faudrait que j'en lise davantage.  
 
 
 
 Le hennissement des bêtes se faisait retentissant dans la vallée enneigée où le vent soufflait. Six milliers de bras s'étaient levés face à l'host terrifiant de leurs adversaires des montagnes. Six milliers de bras armés de lances acérées attendaient l'ordre d'un seul pour charger l'engeance monstrueuse des orques. Six milliers de bras appartenant à six TROIS milliers d'hommes s'apprêtaient à défendre le fruit de leurs efforts, à défendre Norystria la blanche cité.  
 
 
 
Ville bâtit par un homme désirant à tous prix fuir la fureur des hommes et surtout, la guerre, et dans cette aventure il avait emmené onze compagnons ainsi que leurs proches.  
TROP RAPIDE A DEVELOPPER HISTOIRE DE LA VILLE ET DES ONZES COMPAGNONS
 
Depuis, ils étaient tous morts à l’exception de lui, architecte de cette ville,  
 
 
de trois valeureux compagnons qui l’avaient délaissé au fil des ans ainsi que d’un vieil ami venu de plus loin  
PAREIL A DEVELOPPER
que tous pour aider le rêve perdu du bâtisseur à se réaliser.  
 
Il était venu de là où l’on ne parlait plus la langue du Nord, ni celle du Reichstag, ni le Commun, bien au-delà de ce qu’un homme pouvait imaginer. Et pourtant, il avait été l’un des meilleurs amis du roi, jusqu’à ce que la guerre civile fût évitée et que leur amitié ne s’en retrouva brisée. Le bâtisseur s’était alors retrouvé seul, mais il n’avait pas pour autant découragé et il avait terminé la construction de la ville du Nord.  
Aujourd’hui, la cité se dressait avec ses tours carrés ornés de nombreuses statues ainsi que ses murailles et ses maisons qui donnait l’impression d’avoir été construites à même la roche pure aux couleurs de neige du Pic du Nord. Quiconque se serait promené dans les rues de Norystria aurait pu y reconnaître une véritable prouesse architecturale. Tous étaient prêts à la défendre jusqu’à son dernier souffle et sur ces murailles des dizaines d’êtres se massaient, admirant le spectacle incroyable QUAND ON VA SE BATTRE A MON AVIS ON ADMIRE RIENqu’offrait la marée noire d’hommes s’étant réuni pour défendre la cité.
 Des cris stridents étaient poussés par les bêtes des cavaliers, seul son perceptible sur le silence de mort survolant les deux armées qui se faisaient face. C'était un silence terrifiant, un silence effrayant qui semblait durée une éternité pour les protagonistes de chaque camps ainsi que les spectateurs qui étaient parvenu à se hisser sur le haut des remparts de la ville. Plus il perdurait et plus la peur envahissait le cœur des combattants de la cité. On aurait pu qualifier le moment de majestueux.
 
 
 L'homme de soixante-treize ans MALADROIT DE DIRE L'AGEle voyait bien, mais ne perdait aucune once de sa prétention ou de son arrogance en tant que suzerain. Il attendait et patientait, laissant les derniers cheveux de son crâne dégarnit volé au vent frais et matinale de la grande vallée. En le regardant de loin, son visage ne semblait posséder d'émotions et lui seul savait que sous son masque de pierre se cachait l'homme détruit que le monde avait fait de lui. Il pleurait de haine, de mépris vis-à-vis sa situation et son impuissance, vis-à-vis la destruction de son rêve autrefois si près de la réussite, mais anéantie par l'ambition et l'égoïsme des hommes. Le roi était pareil à une statue larmoyant éternellement sur son sort. Car depuis longtemps l'espoir l'avait abandonné et seule sa triste destinée lui servait encore de compagne en cet âge allant en s'assombrissant. Il pleurait sur son malheur et celui du monde, mais était assez habile pour n'en rien laisser paraître. Il se souvenait que c’était ce qu’il avait fui et méprisé toute sa vie qui finalement l’avait rattrapé. Moins de quarante ans qu’il avait commencé la construction de la ville, et déjà deux guerres avaient été essuyées, celle-ci serait la troisième d’une liste qui devait se faire longue.  
 
 

n°18385637
Ecriturede​l
Posté le 06-05-2009 à 12:46:59  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°18386789
Profil sup​primé
Posté le 06-05-2009 à 14:20:10  answer
 

Ecrituredel a écrit :


Non, six mille bras droit levé et qui sont à six mille personnes, pas trois mille bras droit et trois mille bras gauche à trois mille personne.
Sinon, pour les six milliers de bras du début moi j'aime bien et puisqu'on écrit avant tout pour soi-même je vais garder, de plus, un autre m'a dit que ça lui plaisait!


 
En fait le problème est le suivant : tu parles de 6 000 lances dressées mais c'est irréaliste d'un point de vue tactique militaire car il est déconseillé de tenir deux lances, une dans chaque main : soit une lance tenue par une voire deux mains mais en aucun cas deux lances se trouvant dans chacune des mains. En outre 6 000 bras = 3 000 personnes je le répète, tu ne peux pas avancer que 6 000 bras = 6 000 personnes ça voudrait dire que c'est une armée de manchots (même pas empereurs) qui va combattre : si c'est le cas, alors je devine déjà tout le tragique de l'histoire de ces COTOREP envoyés à l'abattoir :sweat:  
 
Je t'assure que c'est un détail qui me choque.

mood
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Posté le 06-05-2009 à 14:20:10  profilanswer
 

n°18387057
yadae365
Posté le 06-05-2009 à 14:38:07  profilanswer
 

Pour la partie ou je mets à développer, si cela fait trop lourd d’expliquer qui sont les 11 hommes pourquoi ne pas attendre et en parler plus tard clairement.
 
Pour l'age :
Il vaut mieux suggérer les choses en écriture que les annoncer « brutalement ».  
Le fait de dire les choses aussi précisément, cela nuit à la lecture et empêche l’imaginaire de se mettre en place.
 
Cela ne les rend pas plus crédibles et plus réelles pour le lecteur.
 
Par exemple une héroïne sera bien plus jolie vu par les yeux de ses amies ou de ses parents que lorsque l’apprenti écrivain écrit : « …Lili était très jolie blonde avec des grands yeux bleus…»....
 
Dans ton cas si l'age est important, le héros s'adressera a un moment de l'histoire a quelqu'un et le sujet de l'age sera abordée...
 
 

n°18393571
Ecriturede​l
Posté le 06-05-2009 à 22:34:19  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°18394946
Profil sup​primé
Posté le 06-05-2009 à 23:29:18  answer
 

Outre la lourdeur de la formulation, ta phrase reste juste vu que tu précises que c'est 6000 bras qui tenaient 6000 lances ... On suppose qu'elles sont tenues à une main évidement. Enfin évident, pas pour tout le monde visiblement :o

n°18395031
Profil sup​primé
Posté le 06-05-2009 à 23:32:46  answer
 

Ecrituredel a écrit :


Bon ré-explication, TOUS LES INDIVIDUS ONT DEUX BRAS, ils ne lèvent qu'un seul de leurs DEUX BRAS et ils tiennent une lance avec un seul de leurs DEUX BRAS. Si tu veux faire des maths en voilà: 6000 hommes= 12000 bras divisé par 2 = 6000 bras et dans chacun de ces bras sur deux il y a une lance. Bon c'est sur qu'il doit y avoir un manchot où deux, mais ne nous lançons pas dans les détails. Restent que si tu comprends pas.... :sarcastic:


 
Essaie de trouver une formule plus heureuse. En tout cas, évite la répétition de six milliers en à peine une phrase, ça fait un peu lourd comme style. Trouve une description plus heureuse genre "Six milliers de lances aux pointes dressées par de vaillants bras aguerris" ©
 
Maintenant si tu ne veux plus de mes conseils tu as la roue magique du mulot http://tbn3.google.com/images?q=tbn:XB7_hYsfTG1l6M:img.presence-pc.com/dossiers/vxrevo/m1.jpg


Message édité par Profil supprimé le 06-05-2009 à 23:36:07
n°18395088
Profil sup​primé
Posté le 06-05-2009 à 23:35:40  answer
 


 
Sauf qu'il parle ensuite de six milliers de personnes, ce qui n'est pas juste.  
Moi ça me choque clairement. Faudrait justement avoir un panel plus étendu à part moi et yadae365 pour savoir si ça peut passer ou non chez les lecteurs.

n°18395214
Profil sup​primé
Posté le 06-05-2009 à 23:41:34  answer
 

 

:heink:

 

Pourquoi, parce que 6000 lances portées à un bras ça fait pas 6000 personnes ? [:atari]

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 06-05-2009 à 23:42:25
n°18395424
Profil sup​primé
Posté le 06-05-2009 à 23:51:03  answer
 


 
6 000 lances - 6 000 bras - 6 000 personnes
sachant que  
1 personne = 2 bras
L'équation merde quelque part.
Je persiste à croire que ce n'est pas heureux comme phrase, car outre sa lourdeur elle prête à confusion.
 

Citation :

Six milliers de bras appartenant à six milliers d'hommes s'apprêtaient à défendre le fruit de leurs efforts, à défendre Norystria la blanche cité.


 
Je comprends ce que tu veux dire mais désolé en relisant la version originale la formulation est malheureuse, je le répète.
 
EDIT : Tin comment on peut se pignoler sur HFR avec des détails [:ddr555]
 

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 06-05-2009 à 23:57:36
n°18395615
Ecriturede​l
Posté le 06-05-2009 à 23:59:28  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur


Message édité par Ecrituredel le 07-05-2009 à 00:02:00
n°18395715
Profil sup​primé
Posté le 07-05-2009 à 00:04:39  answer
 

Ecrituredel a écrit :

Bon, je crois que je vais alléger la chose et rendre ça plus heureux comme formulation, mais je vais quand même tenter d'expliquer une dernière fois pour ceux qui comprennent pas encore:
 
Par exemple, ce sont tous des droitiers (exemple) et ils tiennent tous dans leurs bras droit (attention, moment difficile, un humain normal n'a qu'un bras droit) une lance. Leurs bras gauche lui, reste sur là, à se décrotter le nez, à se gratter le bide, mais on l'oubli. Donc, si on m'a suivi jusqu'ici (relisez si c'est trop dur) il y a 6 mille droitiers qui lèvent le bras droits en tenant une lance dans leur dit bras droit. Bon, fini les questions sur les bras, les humains, les animaux et les lances, le prochain qui a pas compris je le frappe  :fou:
 
Au passage, j'aime ien tes conseils et après tout, je suis ici pour me faire conseiller et pas chialer parce qu'on m'a dit quelque chose que je ne voulais pas entendre. De plus, je suis en train de retravailler tout le prologue et la première page en priorité, bon d'accord la première page plus qu'autre chose, et je vais m'arranger pour reformulez ce qui va pas. Je vous tient au courant. À plus  :hello:


 
Tu vas te prendre 6 000 baffes toi :D  
Non mais sérieusement essaie de reformuler ce paragraphe avec les derniers conseils et repropose le ;)  
 
6 000 bisoux à toi aussi [:cawouille]  :o

n°18396151
Ecriturede​l
Posté le 07-05-2009 à 00:26:21  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur


Message édité par Ecrituredel le 07-05-2009 à 00:28:51
n°18396278
boisse
Well...fuck
Posté le 07-05-2009 à 00:33:16  profilanswer
 

Ecrituredel a écrit :

Bon, j'en ai marre de douter, alors je poste la première page de ce que j'ai écrit, répondez s'il vous plait en étant franc et en évitant le: Wouaaa génial. Soyez donc constructif s'il vous plait et surtout, prenez pour acquis que les vrais critiques ne me dérangeront pas puisque je trouve que ce début manque de quelque chose, mais je n'arrive pas à préciser.  
 
 
 


 
j'ai du arreter à la fin de la deuxieme phrase, l'heroic fantasy je ne peux vraiment pas...
 


---------------
https://www.youtube.com/watch?v=HjPgdhRsGIQ
n°18396325
Ecriturede​l
Posté le 07-05-2009 à 00:37:02  profilanswer
 

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Message édité par Ecrituredel le 27-11-2010 à 00:00:08
n°18416295
Critias
Posté le 08-05-2009 à 22:39:48  profilanswer
 

Présentée au concours de micro-nouvelles des éditions L'Iroli, ce texte n'a malheureusement pas retenu l'attention du jury... Mais peut être retiendra-t-il la vôtre. Vos remarques sont naturellement les bienvenues:
 
 
http://critias.over-blog.net/article-31186414.html
 
 
La maison, là-haut sur la colline
 
 Longtemps je me suis demandé si la maison, là-haut sur la colline, avait été bâtie par la main de l’homme. Cette interrogation m’avait-elle été inspirée par un de ces étranges motifs, curieusement ouvragés, de la lourde grille de fer forgé qui courait tout au long de l’immense propriété, la ceinturant d’une fantastique farandole de créatures et de symboles et qui laissait à l’observateur une bizarre impression d’inachevé, comme si sa présence eu manqué pour que la danse soit complète ? Ou venait-elle plutôt de la sombre végétation, improbable et tortueuse, qui s’était répandue partout dans le parc et qui paraissait avoir enfoui sous sa chape, jusqu’aux ombres et aux silences ? Ou encore de ces arbres sans âge, aux troncs immenses et aux racines profondes qui semblaient s’élever vers l’infini comme pour toucher les étoiles et qui avaient l’air d’écarter leurs branches noueuses, lourdes et drues de feuillage et de ressentiment, comme pour dissimuler de fantasmagoriques scènes au regard du visiteur ?
 
 Je ne sais. Je ne suis sûr de rien sinon d’une chose : d’aussi loin que je me souvienne, la maison, là-haut sur la colline, a toujours exercé sur moi une inépuisable fascination. Et du jour où j’en pris possession, elle me parut plus extraordinaire encore. Je me pris d’admiration pour l’incroyable réalisme de ces statues de pierre de créatures humanoïdes dont parfois, les soirs où la conscience alanguie par la fatigue et l’imagination aiguisée par le sommeil, je sentais la pesanteur de leur regard d’améthyste posé sur moi. Pour ce fantastique cercle de pierres, vestige d’une ère oubliée, dont je ne savais si elles avaient jailli spontanément du sol ou étaient tombées du ciel, attirées par quelque énergie invisible et auxquelles je prêtais plus volontiers la disposition à la main des dieux qu’au hasard de la nature.  
 
 Lorsque je m’y promenais le soir, je ne manquais jamais une occasion de passer par la serre, rêvasser un moment devant ces magnifiques et étranges fleurs au parfum suave et enivrant que l’on aurait en vain cherché dans un ouvrage de botanique et qui étaient demeurées impeccablement entretenues malgré des décennies de délaissement. En rentrant, je m’attardais encore un peu devant l’étang, au dessus duquel flottait une mince brume à travers laquelle la lumière d’un soleil mourant ou d’une lune naissante tissait d’imperceptibles fils d’argent, dessinant autant de visages que l’imagination pouvait bien y trouver. Lorsque mon esprit exalté finissait presque par rendre ces apparitions tangibles, je m’en retournais vers la maison, obéissant aux commandements d’une main invisible plutôt qu’à ceux de ma volonté propre, qui se serait complue à me laisser là, des heures durant, hypnotisé par le spectacle des plantes et de la brume.
 
 Peut- être était-ce la maison elle-même qui m’attirait ? Avec son escalier monumental dévoré par les herbes folles, qu'ornaient deux colonnes de pierre noire soutenant un lourd appentis de roc brut, elle avait quelque chose de ces anciens temples barbares dédiés à des divinités déchues. Mais tout en elle transpirait la banalité, comme si elle avait été recouverte à la hâte d’une épaisse couche de vernis de tout ce qu’une construction pouvait compter de commun et d’ordinaire. Et pourtant, tout en elle suggérait aussi le travestissement grossier de ce qu’elle aurait dû être. Avec sa curieuse harmonie des proportions et son esthétique improbable, la maison avait quelque chose de cyclopéen et de terriblement chaleureux à mes yeux. Pour la première fois de ma « vie », plus qu’en tout autre lieu, je me sentais chez moi. Captivé, capturé, par ces murmures devinés plus qu’entendu qui ensorcelaient l’atmosphère et qui attiraient le visiteur aussi sûrement que le joueur de flûte de Hamelin le fît des enfants de la ville, je me plaisais à suivre les circonvolutions tortueuses de la demeure, m’efforçant en vain, par jeu ou par dérision, je ne sais, d’en tracer un schéma intelligible à un cerveau humain. Poursuivant des ombres qui se dissipaient sans un souffle, je cherchais comme un enfant à découvrir ça et là, ces signes laissés par elles, signes qui auraient dû m’être totalement inconnus et qui pourtant m’étaient extraordinairement familiers. M’égaillant longuement sous le regard scrutateur mais bienveillant de cette présence évanescente qui s’évanouissait sitôt que je prenais conscience de son existence, mais qui ne manquait jamais une occasion de se rappeler à moi quand mes rêveries me l’avaient fait oublier, je poursuivais mes investigations selon ma fantaisie. Au gré de mes pérégrinations, je finissais immanquablement par arriver au seuil de cette gigantesque cave dont je n’avais jusqu’à présent mesuré la taille qu’à l’écho qu'y produisait ma voix, et sur lequel je restais, comme pour ne pas être aveuglé par un mystère trop grand. Ce n’est que hier que je me suis enfin décidé à l’arpenter.  
 
Maintenant je sais.  
 
Je vais redescendre dans la cave. J’ai décidé de ne pas remonter. Je m’en vais rejoindre mon peuple, celui des faunes, des fées et des elfes. Celui de toutes les puissances immanentes de la nature et des forces originelles de ce monde. Celui que vos esprits étroits faits de matérialisme borné ont rejeté loin de cette fable complaisamment forgée dans le mensonge par vos intelligences perverties, devenues incapables de distinguer le vrai du faux et que dans votre orgueil démesuré vous avez osé appeler « réalité ». Celui sur lequel pour vous garder de vos peurs primales, vous avez craintivement jeté un voile de dénégation nommé « rêve ». Celui qui est parvenu, aux points où ce voile touche votre monde, à le déchirer et à maintenir sa présence. Celui qui suinte, grouille et suppure par tous les interstices de votre inconscient. Celui que vous avez eu l'audace d'enfermer à la surface de vos songes mais qui demain, quand vous vous réveillerez, vous aura peut être enchaîné au plus profond de son cauchemar. Celui auquel un destin cruel m'a arraché et vers lequel je m'en retourne à présent.


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n°18416906
Profil sup​primé
Posté le 08-05-2009 à 23:26:13  answer
 


 
Sauf que, 6000 lances portées à un bras ça fait bien 6000 personnes ... [:delarue3]  Donc 6000 lances portées par 6000 bras ça fait bien 6000 personnes ... [:aloy

n°18420382
Critias
Posté le 09-05-2009 à 11:04:43  profilanswer
 

Citation :

Pour ceux qui ne sont pas content que je développe plus l'histoire d'Urast et de ses onze compagnons, et bien ils devront me suivre dans mon histoire ou bien laissé tombé, mais je ne voyais vraiment pas où la mettre. Pour les plaintes adressez-vous à ma secrétaire privée :D  et s'il y en a trop, et bien je développerais un peu plus. Mais n'en demandé pas trop.


 
Je me demande surtout s'il est bien nécessaire de faire mention de cette histoire à ce moment là du récit. Sans doute serait-il préférable de n'en toucher qu'un mot, puis de la développer ultérieurement. Cela laissera planer un parfum de mystère sur l'histoire et évitera que la description belliqueuse et haute en couleur des deux armées prêtes à s'affronter ne soit soudain brisée par cette "légende", de toute manière insuffisamment développée pour que l'on s'y intéresse.  
 
Sinon je n'ai pas vérifié, mais, il me semble qu'host s'écrit sans le H:Ost.


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n°18422486
Ecriturede​l
Posté le 09-05-2009 à 15:36:22  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°18423100
Critias
Posté le 09-05-2009 à 17:21:56  profilanswer
 

Bon, là je viens de vérifier, et Ost s'écrit effectivement sans le H:
 
http://www.cnrtl.fr/definition/ost
 
En bref, tu as tort et j'ai raison :D  
 
Sinon, il y a toujours pour ceux que ça intéresse: http://critias.over-blog.net/article-31186414.html
 


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n°18461890
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 13-05-2009 à 00:12:51  profilanswer
 

Voici ma deuxième nouvelle à vie. J'espère qu'elle vous plaira ! ;)  
 
C’était la nuit. Sarah était assise sur la tombe de son grand-père, pleurant doucement. Aux funérailles, elle n’avait pas sut pleurer. Maintenant qu’elle était seule, c’était plus facile. Vers minuit, incapable de dormir, elle avait rejoint à pied la tombe de son grand-père. Il avait été enterré dans un petit cimetière privé, aménagé dans la forêt, loin des habitations. Sarah resta une heure, se remémorant de vieux souvenirs avec son grand-père. Alors qu’elle s’apprêtait à partir, un hibou vola tout près d’elle, puis termina sa course sur la branche d’un arbre, plusieurs mètres plus loin.  
Elle s’approcha pour examiner l’oiseau, s’engouffrant ainsi dans la forêt. Lorsque e le volatile reprit son envol, les yeux de Sarah restèrent fixé sur la branche. Quelque chose y ondulait au gré du vent. Elle se rapprocha de l’arbre, car il faisait trop noir pour distinguer quoi que se soit. Un sac de plastique? Lorsqu’elle fut collée contre la branche, ses yeux s’agrandirent d’effroi. Ce n’était pas un sac de plastique. Et c’était taché de sang.
 
 En effet, un petit foulard blanc éclaboussé de rouge pendait à la branche. Les mains tremblantes, elle le décrocha pour apercevoir une petite tache bleue. Elle l’approcha de ses yeux et put y lire trois lettres tracées au stylo bille : S.O.S. Paniquée, elle jeta le foulard par terre. Qui avait bien put écrire cela? Elle avait très peur tout à coup. Elle regarda le foulard. Quelque chose clochait. Le tissu avait été déchiré sur la longueur. Cela voulait dire qu’un autre morceau avait été déposé quelque part dans la forêt. Un autre signal.  
Comme dans l’histoire de Hansel et Gretel, sauf que c’était la réalité. Sarah aurait tellement voulu ne jamais avoir quitté son lit! Mais elle ne devait pas dire cela. Une vie était probablement en danger! Elle calcula qu’il lui faudrait trente minutes pour rejoindre sa maison, vingt si elle courait. Ensuite, le temps d’appeler la police et d’entreprendre les recherches, il serait peut-être déjà trop tard. Dans des cas comme celui-ci, chaque seconde comptait. Emmenant le foulard avec elle, Sarah s’enfonça dans la forêt. Elle se rappelait avoir découvert un petit lac loin derrière le cimetière, quelques années plus tôt. C’était vague, mais elle croyait se souvenir d’un chalet abandonné de l’autre côté de l’eau. Autant commencer par là.
 Elle arriva au lac et vit, sur la rive droite, l’autre moitié de foulard. Elle continua sa route lorsqu’elle aperçut un reflet à sa gauche. Un lecteur mp3 gisait dans l’herbe. Intriguée, elle mit les écouteurs dans ses oreilles et l’alluma. À sa grande surprise, il était vide. Aucune chanson, aucune vidéo. Elle trouva finalement un enregistrement vocal, réalisé à vingt trois heures, et l’écouta.
 
« Je me nomme Karine Lachance, j’ai seize ans et j’habite au 147 rue des pignons. Si vous trouvez ceci, dites à mes parents que je les aime. Mon ravisseur est un homme blond, grand, dans la vingtaine. Je suis présentement dans la remorque de sa Toyota rouge. Aidez-moi !»
 
 L’enregistrement se terminait par un silence inquiétant. Sarah redoubla d’allure. Si on en croyait l’heure, elle avait peut-être une chance de la sauver! Elle arriva au chalet C’était une petite bâtisse, lugubre et délabrée. Un endroit parfait pour un film d’horreur. Elle était morte de peur, mais elle n’avait pas le choix. Elle devait sauver cette fille! Elle ramassa une roche pointue et ouvrit la porte, son cœur battant à cent à l’heure. Elle ne prit pas le temps de détailler l’intérieur, car elle entendait un gémissement, derrière une porte. Elle s’y précipita pour découvrir une petit radio, diffusant en boucle les mêmes bruits. Où était Karine? Soudain, un bruit sourd résonna contre la vitre. Elle hurla et s’enfuie vers la forêt. Elle courait très vite, voulant échapper à sa terreur. Il faisait très noir : c’est pourquoi elle ne vit pas le bord du ravin.Son pied glissa dans le vide et sa tête alla se fracasser contre une roche, vingt mètres plus bas. Un épais liquide vermeil s’échappa de sa plaie et s’écoula sur son visage. C’était la fin, elle le sentait... Il y aurait donc deux morts se soir. Elle, et la pauvre Karine qu’elle n’avait pas sut sauver. Si seulement...  
 
 Plus tard le même soir, dans le même cimetière, se trouvait Annabelle, trois de ses amies et son frère. C’était sa fête aujourd’hui, et elle avait hâte de recevoir son cadeau. Chaque année, c’était une tradition, il lui organisait une chasse aux trésors. En vieillissant, les jeux de pistes s’étaient compliqués, jusqu’à prendre des proportions énormes.  
Cette année, pour ses seize ans, son frère lui avait promis une chasse aux trésors... terrifiante. Elle et ses amies devraient retrouver la trace d’une fille kidnappée avant qu’il ne soit trop tard. Annabelle gloussa. Comme se serait amusant! Son frère les emmena devant un grand chêne derrière le cimetière. Il le regarda longtemps, perplexe.
 «C’est drôle, se dit-il, j’aurais pourtant juré de l’avoir posé là...»
 

n°18463002
yadae365
Posté le 13-05-2009 à 08:11:57  profilanswer
 

Cela se lit facilement et on a envie de continuer l'histoire.
l'expression : un epais liquide merveille = bof

n°18560608
Meredyth
Posté le 21-05-2009 à 23:58:32  profilanswer
 

Bonsoir à tout les écrivains/apprenti-écrivain de ce topic et pardon d'avance pour ne pas avoir prit le temps de lire vos extraits (faut dire que y'a beaucoup de pages ^^)
 
Petite question comme ça pour tout ceux qui ont réussi à être publié (et aux autres ne soyons pas sectaires!): pensez-vous qu'il vaille mieux écrire un livre en ayant à l'esprit le fait qu'il doivent être "commercialisé" ou qu'il vaille mieux au contraire l'écrire sans penser à cela, juste en y mettant tout ce que l'on veut sans le modeler de manière à ce qu'il plaise en répondant à des pseudos-codes de l'écriture ? Y'a t-il certaines contraintes à respecter pour avoir une chance d'être accepté dans une maison d'édition ? J'en appelle à ceux qui ont déjà fait des démarches pour être publié, car l'envers du décor m'intéresse d'assez près, les requins de l'édition, tout ça... faut-il coucher pour réussir ?? XD
 
Merci à vous ! :jap:

n°18561240
BoraBora
Dilettante
Posté le 22-05-2009 à 01:36:52  profilanswer
 

Meredyth a écrit :

Bonsoir à tout les écrivains/apprenti-écrivain de ce topic


Je ne suis ni l'un ni l'autre, mais étant à l'autre bout de la chaîne, et en contact avec à peu près tous ses acteurs, je vais tout de même tenter de répondre. ;)

Citation :

Petite question comme ça pour tout ceux qui ont réussi à être publié


A ma connaissance, il n'y en a qu'un, et il passe rarement. Les forums, et surtout ceux de nerds, ne sont pas des pépinières d'écrivains publiés. ;)

Citation :

pensez-vous qu'il vaille mieux écrire un livre en ayant à l'esprit le fait qu'il doivent être "commercialisé" ou qu'il vaille mieux au contraire l'écrire sans penser à cela, juste en y mettant tout ce que l'on veut sans le modeler de manière à ce qu'il plaise en répondant à des pseudos-codes de l'écriture ?


Qu'appelles-tu "pseudo-codes" ? Que lis-tu, toi-même ? Et qu'écris-tu ?
 

Citation :

Y'a t-il certaines contraintes à respecter pour avoir une chance d'être accepté dans une maison d'édition ? J'en appelle à ceux qui ont déjà fait des démarches pour être publié, car l'envers du décor m'intéresse d'assez près, les requins de l'édition, tout ça... faut-il coucher pour réussir ?? XD


On en est aujourd'hui à pas loin de 3 000 éditeurs en France (la plupart des micro-éditeurs ou de l'auto-édition) et il se publie à peu près 100 fois plus de fiction que les lecteurs ne peuvent en absorber. Jamais autant de livres n'ont été publiés, en grande partie grâce à la baisse des coûts d'impression avec le numérique. On est passés de 600 titres/semaine à 1 200 en 10 ans (tous genres confondus, fiction et non fiction), avec un fonds disponible de 2 millions de titres. Donc non, il n'est pas très difficile d'être publié. Par contre, être vendu à plus de 30 exemplaires, c'est une autre paire de manches. Et même avec les facilités jamais vues jusqu'ici d'être publié, la masse de tapuscrits refusés reste colossale. A cela, deux raisons :  
 
- La plupart d'entre eux sont nuls ou simplement médiocres.
- Les auteurs ciblent généralement très mal leurs éditeurs. Soit par mégalomanie ("ce sera Gallimard ou ça ne sera rien !" ), soit par méconnaissance totale de leurs catalogues et de leurs politiques éditoriales.
 
Je t'invite à consulter ce topic (qui ne fait que 4 pages) : faire editer son livre.


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°18561860
Meredyth
Posté le 22-05-2009 à 03:56:59  profilanswer
 

Merci pour le lien :jap: , quant aux pseudos-codes c'était par rapport par exemple aux "codes" de l'héroic-fantasy, j'aime beaucoup de genre littéraire mais je voudrais le transformer de manière à ce que dans le fond ça soit un genre un peu comme ça, mais avec des fées qui seraient des prostituées, des héros miteux alcooliques ou dépressif (ou les deux xD) etc etc... Pas une parodie non, juste quelque chose qui ne soit pas de la fantasy pure et dure, manichéenne avec des gentilles licornes et des méchants gobelins parce que je trouve ça niais :o Et je me demandais si lorsque l'on ne respecte pas certains "codes" attribués à tel ou tel genre il est plus compliqué de trouver un éditeur. Parce que j'imagine que après tout ils privilégient ce que les lecteurs aiment, et comme ils aiment globalement lire les même trucs... un peu comme le système de la télé, toujours les mêmes programmes et quand on présente quelque chose hors du commun ça passe pas ! Est-ce que c'est ainsi dans le monde de l'édition ?
 
Bref, que de questions :D j'avoue que j'aurais aimé faire les métiers du livre tellement ça m'intrigue le cheminement obscur de l'idée nébuleuse jusqu'aux étalages de vente clinquants :whistle:

n°18562871
BoraBora
Dilettante
Posté le 22-05-2009 à 11:29:51  profilanswer
 

Meredyth a écrit :

Merci pour le lien :jap: , quant aux pseudos-codes c'était par rapport par exemple aux "codes" de l'héroic-fantasy


Je me doutais qu'on allait encore parler de fantasy. :D Ma question reste valide : pourquoi des "pseudo-codes" ? :??:

Citation :

j'aime beaucoup de genre littéraire mais je voudrais le transformer de manière à ce que dans le fond ça soit un genre un peu comme ça, mais avec des fées qui seraient des prostituées, des héros miteux alcooliques ou dépressif (ou les deux xD) etc etc... Pas une parodie non, juste quelque chose qui ne soit pas de la fantasy pure et dure, manichéenne avec des gentilles licornes et des méchants gobelins parce que je trouve ça niais :o


C'est paradoxal : tu trouves ça niais et pseudo-codé, mais tu aimes beaucoup. :whistle: M'enfin bon : oui, tu peux écrire ce type de livre. Le succès de la BD Fables (qui va être adaptée en série télé) montre qu'il y a un public. D'un autre côté, c'est une BD, donc le lectorat potentiel est énorme par rapport à un livre.  
 
Après, il est clair qu'au vu de l'âge moyen des lecteurs de fantasy (en gros 8-25 ans avec énorme prédominance de 8-15 ans), tu te coupes de la majeure partie du lectorat. Et évidemment tu te coupes aussi de nombreux éditeurs : inutile de viser une sortie chez Rageot ou Gallimard jeunesse. Pour autant, tu récupérereras sans doute peu de lecteurs qui aiment le code du héros dépressif dans un univers noir de chez noir. Eux lisent de la littérature générale et/ou du polar et sont pour la plupart hermétiques aux univers fantasmatiques.
 
Bref, à mon avis :
 
- Il y a un lectorat possible. Donc des éditeurs potentiellement intéressés si le livre est bon et que l'écrivain semble avoir un potentiel sur le logn terme.
- Mais ce lectorat potentiel est très limité.
- Et par ailleurs la concurrence sur le secteur de la fantasy est énorme.
 
Par ailleurs, cela a déjà été dit mais on va le redire, même si ça ne fait pas plaisir aux auteurs : un bon livre trouvera presque toujours un éditeur.
 
Edit : j'ai oublié de répondre à ce paragraphe.

Citation :

Et je me demandais si lorsque l'on ne respecte pas certains "codes" attribués à tel ou tel genre il est plus compliqué de trouver un éditeur. Parce que j'imagine que après tout ils privilégient ce que les lecteurs aiment, et comme ils aiment globalement lire les même trucs... un peu comme le système de la télé, toujours les mêmes programmes et quand on présente quelque chose hors du commun ça passe pas ! Est-ce que c'est ainsi dans le monde de l'édition ?


Le monde du livre est le plus diversifié qui soit de tous les secteurs culturels. Donc non, rien à voir avec la télé. Par contre, il est évident qu'il y a des niches commerciales. Et la fantasy... en est une, justement. ;) Le lecteur de fantasy est majoritairement fermé à tout ce qui sort de son genre littéraire.


Message édité par BoraBora le 22-05-2009 à 11:43:00

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Qui peut le moins peut le moins.
n°18573626
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 23-05-2009 à 15:30:39  profilanswer
 

Juste une petite question comme ça...
 
Je voudrais vraiment terminer mon livre cette année, pour l'instant j'ai 70 pages d'écrites en Times New roman écriture 11.
 
Combien de pages je devrait écrire par jour? J'ai connue une fille qui en écrivait 8, mais je ne m'en pense pas capable  :sweat:  
 
Sinon j'aimerai juste connaître votre ratio... 10 pages par semaine ? 15 ? Pour voir si je me situe dans la moyenne  ;)

n°18573689
FIDAL75
Posté le 23-05-2009 à 15:45:13  profilanswer
 

le ratio n'a pas d'importance, le plus important c'est la qualité. Maupassant a écris des nouvelles comprenant une dizaine de pages et qui lui ont pris plus de temps que ses romans plus conséquent

n°18576929
Ecriturede​l
Posté le 23-05-2009 à 23:30:26  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°18579872
malkus
Posté le 24-05-2009 à 11:37:06  profilanswer
 

Le mieux c'est d'avancer comme tu l'entends, au rythme qui te correspond. Pourquoi vouloir tout finir cette année ?
Et puis ... 70 pages, mais ré-écrites, relues combien de fois ? Tout dépend de ce que tu appelles fini. 'Faut voir...

n°18580650
dreamer57
Posté le 24-05-2009 à 13:37:10  profilanswer
 

malkus a écrit :

Le mieux c'est d'avancer comme tu l'entends, au rythme qui te correspond. Pourquoi vouloir tout finir cette année ?
Et puis ... 70 pages, mais ré-écrites, relues combien de fois ? Tout dépend de ce que tu appelles fini. 'Faut voir...


 
Citation de Boileau:
 
Avant donc que d'écrire, apprenez à penser (Chant I) Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. (Chant I) Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, Polissez-le sans cesse, et le repolissez, Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. (Chant I)

n°18590494
yadae365
Posté le 25-05-2009 à 12:54:17  profilanswer
 

Quand j'écris une page ou deux par jour je me sens super contente. Je réussis rarement plus, et je ne parles pas du nombres de fois ou c'est ZERO, la panne ou pas le temps.
Comme tous les autres je sais que ces deux pages donneront plus tard lieu a un sacré nombres de relectures.

n°18675173
Critias
Posté le 01-06-2009 à 12:59:43  profilanswer
 

Voici ma dernière création en date: "Le Voyageur". Une nouvelle policière et fantastique. Vos commentaires sont naturellement les bienvenus.
 
http://critias.over-blog.net/article-32112549.html
 
« Le Voyageur ».
 
« Il était grand. Oui… très grand. Et d’une largeur sans pareil. »  
L’homme qui venait de prononcer ces mots semblait porter au loin un regard désespérément vide tandis que toute sa conscience paraissait tournée vers l’intérieur, fouillant et refouillant sans cesse les pans de sa mémoire à la recherche d’une parcelle de souvenir.
« A moins qu’il ne fût petit ? Oui… petit. Il était très petit. Petit et maigre. D’une maigreur si maladive qu’on l’eût dit tout droit sorti du tombeau. »
L’œil halluciné et d’une fixité de statue que la lumière sourde et diffuse du lieu ne parvenait pas à faire ciller, la pupille réduite à une minuscule tête d’épingle, sa vision passait à travers son interlocuteur sans s’y arrêter, pointant vers un hypothétique et lointain horizon qu’interdisait l’exigüité de la pièce et l’absence d’ouverture.
« Mais peut-être était-il plutôt trapu ? Oui c’est cela : il était trapu. Trapu et gros. Enorme même, suintant tellement la graisse par tous les pores de sa peau que c’en était écœurant. A moins que… »
Un bref instant, de petites lueurs s’allumèrent au fond des prunelles immenses, s’agitèrent un court moment, puis s’éteignirent comme elles étaient venues, sans perturber l’indifférence hagarde de celui en qui elles étaient nées.
« En vérité, je ne crois plus pouvoir me souvenir de sa carrure. De ses traits non plus d’ailleurs. Mais s’il y a bien une chose dont je me rappelle avec certitude, une chose qui est restée gravée dans mon esprit de manière aussi profonde et nette que si elle avait été gravée dans du marbre, c’est l’indicible sentiment de malaise que j’ai éprouvé lorsqu’il est apparu dans mon bureau.  
Car il est apparu entendez-vous bien, et j’insiste sur le choix de ce mot et sur le sens qu’il revêt. Je ne l’emploie pas ici par commodité de langage ou fantaisie oratoire. Je l’utilise ici en son acceptation première, à savoir qu’il n’y avait rien et que tout d’un coup… il était là. Simplement là. Il n’y eut pas de grand éclair de lumière ou de voix d’outre-tombe annonçant quelque terrible châtiment. C’est juste que là où auparavant il n’y avait personne, à présent il y avait quelqu’un. Quelqu’un ou quelque chose…  
Mais, monsieur le Procureur, je me rends compte que je ne fais pas preuve d’une clarté exemplaire dans le récit des évènements que vous m’avez demandé de conter, aussi me permettrez vous peut-être pour une plus grande intelligibilité du propos de commencer par le début ».
Sans attendre l’autorisation de son interlocuteur ni même un signe de celui-ci, l’homme, comme un de ces automates mus par un ressort par trop longtemps retenu, poursuivit sur sa lancée dans une sorte de pantomime grotesque à laquelle on aurait adjoint le son éraillé d’un antique phonographe, trop fragile pour que l’on puisse l’arrêter sans en briser le mécanisme :
« Il était tard, presque huit heure ce vendredi lorsque je reposais le combiné du téléphone sur son socle, après avoir appelé et convoqué le Lieutenant Daniel Lamart pour que nous parlions des derniers développements de l’affaire de la Sorbonne. Certes, l’heure était tardive mais en tant que jeune juge d’instruction, il n’est pas du tout inhabituel que je ne quitte mon bureau avant dix heures. Mais monsieur le Procureur, vous savez sans doute mieux que moi à quoi vous en tenir sur les horaires de travail dans la justice.  
 
La suite sur: http://critias.over-blog.net/article-32112549.html


---------------
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n°18725106
Ecriturede​l
Posté le 05-06-2009 à 02:28:32  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

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