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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°17023610
marfo
Posté le 19-12-2008 à 18:16:36  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Une super grippe qui donne un congé d'un an, voilà une belle opportunité pour écrire....
10 sujets, ça en fait 9 de trop....
Va falloir faire le tri tout en surveillant sa température, pas simple ..!!..  
Je ne vois, de prime abord que deux possibilités:
- Prendre, par un bel après midi, le temps de mettre à plat les dix ébauches, de voir ce qui tient, à l'instar d'une mayonnaise, de ce qui ne tient pas, virer ce qui ne prend pas et ne conserver que ce qui peut prendre, touiller et réfléchir, prendre autant de recul que faire ce peut en tenant compte pour chaque histoire de son intérêt intrinsèque et de ses possibilités de développement selon une trame plus ou moins réfléchie...
- Deuxième possibilité : mélanger les dix histoires, ne prendre que le meilleure de chacune et mixer le tout: l'extra- terrestre se fait plaquer par la femme du maire après avoir été renversé par le policier mordu par un avocat porteur de la terrible épidémie de super grippe qui décima le monde du sport de haut niveau au début de la décennie et ... Cela risque d'être confus.
 
Sinon, c'est une bonne idée: mes deux histoires vont débuter indépendamment l'une de l'autre, deux crimes parfaitement dissociés jusqu'au moment où ils ne le sont plus....

mood
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Posté le 19-12-2008 à 18:16:36  profilanswer
 

n°17028354
pcvar83
Posté le 20-12-2008 à 11:20:33  profilanswer
 

je viens d'ecrire mon roman, qui reste au stade  d'une lecture familliale
j'aimerai avoir un avis plus élargi aussi
je mets un extrait sur le site

n°17030967
Amibe_R Na​rd
Posté le 20-12-2008 à 20:29:34  profilanswer
 

Bonjour Yadae365  (comme 365 jours pour écrire ?)

 

Ma question sera : combien as-tu de fin à tes histoires ?

 

Tu as 10 histoires, mais combien de fin à chacune de ces histoires ?

 


Si tu te perds dans tes histoires, ça vient de deux choses :
- tu n'as pas une idée de la fin.
- tu n'as pas de plan / de trajet / de sentier pour arriver à cette fin.

 

Et sans cette "fin" (voir plus haut dans le forum ce que j'entends vraiment par "fin" ), tu ne peux par t'orienter. Parce que tu ne sais pas si tu veux aller à New York ou à Paris, à Tokyo ou à Moscou, tu as du mal à orienter ton texte.

 

Ce qui est logique. Si tu vas à la montagne, tu t'équipes en conséquence, si tu vas à la plage, les vêtements ne sont plus les mêmes, et ça ne sert à rien d'emmener sa grosse doudoune, ses après-skis et sa luge... lorsque tout le monde est en maillot de bain. ;)

 

Pour une histoire, c'est pareil.
Si ton héros est vêtu d'un pagne et qu'il doit affronter de gros singes et des bêtes sauvages, il vaut mieux pour lui être costaud. (Tarzan, Conan)... s'il s'agit d'une héroïne, il vaut mieux pour elle avoir un charisme a tout épreuve, une voix de cristal propre à émouvoir un tigre, ou des gros muscles, ou encore savoir manipuler les armes, la magie.

 

Là, ces héros ont quelques moyens pour passer les obstacles sur le sentier.

 

Mais tant que tu ne sais pas où ces héros vont, ce qu'ils vont faire à cet endroit, et comment ils vont s'en sortir  (donc la fin de l'histoire), tu navigues en aveugle sur ta rivière d'écriture.

 

Il y a aussi une différence entre :
"Ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants"
et
"Ils s'entre-tuèrent dans une gerbe de sang"
ou
"Ils éclatèrent de rire, avant de s'embrasser"

 

Des mots de finale (dernière ligne), qui conditionnent pourtant toute l'écriture en amont.

 


Dans l'écriture, on croit souvent qu'il ne faut pas connaître la "fin" pour écrire et y trouver de l'enthousiasme. Mais c'est une erreur (classique chez le débutant), et un mensonge par omission dans la bouche d'un auteur professionnel. Car le professionnel va souvent lancer un premier jet et s'arrêter au bout d'un tiers de roman et préciser sa finale. De plus, les professionnels ont l'habitude d'écrire des synopsis : un ou deux chapitres, plus la suite de l'histoire en résumé.
Pour finir, le professionnel sait que son premier jet est une pâte pour écrire le vrai roman, la vraie nouvelle. Il va reprendre son texte dix ou quinze fois, pour certains même cent fois, et ça ne lui fait pas peur, parce que son travail est à ce prix-là.

 

Sans compter son habitude à écrire. Quand une histoire s'enlise, il sait comment la remettre à flot... ou il n'hésite pas à jeter plusieurs dizaines de pages, parce qu'elle ne rend pas comme il/elle le souhaite. (Ce qui veut bien dire ici que l'auteur sait comment doit être son histoire finie, même si il/elle vous dit qu'il/elle ne sait pas comment ça finit... en commençant !)

 


Quand on a compris que c'est la "fin" d'un texte qu'il faut écrire en premier (même et peut-être surtout de manière grossière, c'est-à-dire simple, avec juste la dernière phrase par exemple), je pense qu'on a compris un énorme point de l'écriture : celui qui raconte l'histoire sait comment l'histoire finie. Ce qui lui permet de l'écrire.

 

Bien sûr, on peut jeter quelques lignes, quelques idées ou même quelques pages sur le papier, mais il faut très vite se poser la question : comment cette histoire va se terminer ?

 

Là encore, rien ne dit que vos personnages ne vont pas se rebeller et qu'ils voudront écrire exactement l'inverse de ce que vous avez prévu, mais ce n'est pas un problème : vous naviguez dans une direction sûre... et définitive.

 

En conclusion, et je faisais voile vers cette conclusion.

 

Tu as 10 textes, trouve 10 fins, en te disant : cette histoire, je vais la finir comme ça.
Et puis lance-toi à en terminer une, de ces histoires. (peut-être en pensant au tome 2, parce qu'écrire sans arrêt autre chose, c'est aussi le signe qu'on ne veut pas abandonner nos personnages, donc on renonce à conclure :), ce qui laisse tout en suspens)

 

En cas de blocage, tu changes de fin.
Et tu recommences...

 

C'est d'ailleurs là, un très bon exercice d'écriture. Pour un même texte, on tente plusieurs fins.

 

A l'évidence, rien n'empêche de récupérer la finale d'un auteur que l'on aime bien.
C'est un autre exercice d'écriture connu : on prend la première phrase d'un texte, on en pioche une quelque part au milieu, on rajoute la dernière ligne... et on écrit pour joindre ces trois parties.

 

L'envie, en arrivant à la fin, est souvent de jeter cette conclusion qui ne correspond pas.
Soit on respecte cette contrainte et on tente d'intégrer la finale, soit on la jette et on conclut à sa façon.

 

Mais, dans tous les cas, on s'est appuyé sur cette finale pour l'atteindre.
Et lorsque le produit est fini, rien n'interdit d'enlever le moule.
Au contraire !

 

Le moule a donné la forme, il a rempli son rôle et peut disparaître... mais sans le moule, on n'a rien de stable.
Et le moule, c'est la forme finale.

 


Sans forme, sans choix de fins, de finales, tu n'as qu'un gloubi-boulga, un amas de pages.

 


Bien Amicalement
 L'Amibe_R Nard  (qui a lui aussi plusieurs textes sans fin  :sweat:... plus pour très longtemps, enfin juste une dizaine d'années :D )


Message édité par Amibe_R Nard le 20-12-2008 à 20:33:53
n°17030981
Amibe_R Na​rd
Posté le 20-12-2008 à 20:31:07  profilanswer
 

Citation :


Sinon, c'est une bonne idée: mes deux histoires vont débuter indépendamment l'une de l'autre, deux crimes parfaitement dissociés jusqu'au moment où ils ne le sont plus....


 
Salut Marfo
 
Oui, je trouve cette idée intéressante, et propice à créer de la surprise chez le lecteur.
 
Bien Amicalement
  l'Amibe_R Nard

n°17030994
Amibe_R Na​rd
Posté le 20-12-2008 à 20:33:13  profilanswer
 

pcvar83 a écrit :

je viens d'ecrire mon roman, qui reste au stade  d'une lecture familliale
j'aimerai avoir un avis plus élargi aussi
je mets un extrait sur le site


 
Salutations Pcvar83
 
Poste ton début ici.
 
Ailleurs, tu vas te faire flammer. :)
 
Et prends ton temps pour retranscrire ce début.
Pas besoin de se précipiter dans l'écriture.  :D  
 
Bien Amicalement
      l'Amibe_R Nard

n°17085399
yadae365
Posté le 29-12-2008 à 14:44:48  profilanswer
 

Merci pour les conseils.
J'ai trouvé le message qui parle de la fin ou des fins.
Je vais tacher d'écrire mes fins.
 
pour mon surnom, 365 c'est un nombre qui me plaisait bien je ne pouvais pas mettre uniquement yadae c'était déja pris.
 
 
Je viens de me faire voler mon pc, j'avais des sauvegardes donc je n'ai perdu qu'un mois de travail, et j'avais fait une impression.
 
Alors vite amis écrivains amateurs à vos sauvagardes....
Car quand on perd son pc, generalement on perd des photos ce qui fait super mal au coeur (ça m'est arrivé aussi) mais rien de pire que de perdre une idée ou une page d'écriture que l'on aimait.
 
 
 
 
 
 
 
 

n°17114137
Profil sup​primé
Posté le 02-01-2009 à 18:18:40  answer
 

.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 24-01-2009 à 13:09:30
n°17128078
Amibe_R Na​rd
Posté le 04-01-2009 à 16:01:10  profilanswer
 

Bonjour Pumas

 
Citation :

Je suis en première et j'ai une rédaction à faire.
Je dois écrire un chapitre de Zadig. Je sais que ce n'est pas l'aide au devoir mais j'aimerais avoir des avis sur le texte en lui-même et ce qui ne va pas.
Je n'ai pas finit mais presque ; donc les fautes d'orthographe c'est normal pour l'instant :o

 

Voilà le texte :

 

"Sur le chemin de l’Egypte, Zadig fit une halte à Arar.
 Il pensa beaucoup à la belle Astarté et commença à se demander s'il ne la reverrait jamais. Leur relation était impossible. C'était la reine et, à moins que le roi ne mourut, jamais il ne pourrait l'épouser.
La destiné l'avait entraîné dans les remous sombres du désespoir, il ne pouvait plus souffrir de ne plus pouvoir toucher, sentir, protéger, voir sa bien-aimée. Il ne croyait plus que tout cela serait possible un jour et s'enfonçait dans la tristesse et l'abime sans fond du désespoir. Il ne voulait pas vivre sans elle ; elle était l'essence même de son existence, la chose la plus précieuse qu'il n'ait jamais eu et il ne pourrait s'en remettre.

 

/qu'il ait jamais

 

tu utilises un peu trop de "ne" dans une même phrase. Un seul, c'est déjà beaucoup. :)
/

 

Zadig ne voyait plus rien de bon en la vie. Il prit donc la décision d'aller consulter le grand imam d'Arar, en espérant qu'il saurait lui venir en aide. Il alla donc à la grande mosquée

 

/deux il, mais qui ne parlent pas de la même personne.

 

En espérant que l'homme saurait lui venir en aide. (pourrait dire quelque chose, l'homme tout seul est un frère)
En espérant que l'homme de Dieu saurait lui venir en aide. (pourrait en dire une autre)
/
d'Arar et demanda à voir l'imam Mouslim. On le fit entrer dans l'établissement religieux et il prit place sur un banc, priant en attendant l'imam.
 Ce dernier fut informé de la visite de Zadig. Il le fit patienter une heure, et lorsqu'il se rendit compte de la détermination de Zadig à rester et surtout à ne rien donner à la Mosquée, il alla le voir.
— Que venez vous chercher auprès d'un vieil homme comme moi?
— J'ai perdu la fois, l'amour et la raison! Ma bien-aimée est loin de moi et je ne puis supporter de ne plus la voir! se lamenta-t-il. Son odeur, la douceur de sa peau, son haleine, le parfum de ses cheveux, son sourire,... me manquent trop.
— Que s'est-il passé?
— Elle est mariée à quelqu'un de très important et j'ai dû fuir lorsque ce dernier, jaloux, à soupçonner quelque chose entre nous.

 

/a soupçonné
/

 

— Je vois. Il ne faut pas vous en faire. La vie continue malgré tout. Vous devez continuer de prier Dieu et nous donner de quoi pouvoir aider de pauvres jeunes gens dans votre cas.
— Je crois, répondit Zadig, que ce sont là les paroles d'un sage. Je vais donc appliquer vos conseils de ce pas.
— Bien mon enfant! Et n'oublie pas de venir à la mosquée. Dieu accepte tous les dons.

 

/Voilà un homme plutôt intéressé par les biens matériels... ce qui est un peu caricaturale en cette saison anti-musulman.

 

C'est aussi une réponse très courte, car on ne comprend pas pourquoi il doit continuer à prier Dieu
/

 


 Zadig suivit ces conseils et alla à la messe tous les dimanches. Il y priait assidûment et

 

/la messe ? A la mosquée ?
et assista à la prière tous les dimanches.
/
faisait régulièrement des dons.
 Mais sa vie n'en était pas moins triste et monotone sans sa belle et attentionnée Astarté. Même s'il vivait du mieux qu'il le pouvait, il n'était pas heureux.
 Ainsi, son désespoir ne resta pas longtemps sans revenir le troubler. Il se remémora les paroles de l'imam mais elles n'eurent aucun effet. Il resombrait déjà dans la dépression et la

 

/plus aucun effet
/
tristesse.
 Il médita plusieurs jours ; ré-pesant le pour et le contre comme il l'avait fait

 

/re-pesant
/
auparavant. Il finit par conclure que s'il souffrait à ce point peut-être devrait-il, comme la dernière fois, aller voir quelqu'un qui serait à même de redonner un sens à sa pauvre vie. L'imam n'avait pas réussi mais, peut-être, une personne plus avisée comme un médecin serait plus lucide.
 Il alla donc trouver Miyaz, un médecin très réputé dans cette partie du monde. Quand il frappa à sa porte, on lui dit qu'il ne pourrait le recevoir car il était trop occupé et que ce

 

/que le maître ne pourrait
/
n'était pas la peine de revenir car un homme de son rang ne s'occupait pas de pauvres personnes telles que Zadig.

 

/de pauvres tels que Zadig.  (A noter qu'il a effectué plusieurs dons à la Mosquée, est-il vraiment pauvre ?)
/

 

Zadig, désespéré, s'en alla, n'espérant plus rien. Il rencontra sur son chemin un vieil ami qu'il ne pensait plus revoir. Ce vieil ami lui demanda ce qui n'allait pas. Zadig lui raconta alors toute son histoire. Le vieil ami (que beaucoup nommmait Achir dans cette région) lui dit alors qu'il connaissait Miyaz et qu'il s'arrangerait pour que Zadig puisse le rencontrer.
 Le rendez-vous fut pris à six heures le soir, dans le cabinet du médecin. Ce dernier était richement habillé et exposait, à la vue de ses patients, un déballage d'opulence.
— Asseyez-vous! dit-il. Quel problème venez-vous me porter?
— Hélas, monsieur! J'ai perdu toute joie de vivre! dit Zadig. Il m'est impossible de vivre avec celle que j'aime.
— Mon ami, perdre une femme est un bien grand malheur! Mais en quoi puis-je vous aider?
— Je viens vous demander de m'éclairer. Vous êtes médecin et vous devez bien pourvoir me porter secours! dit Zadig. Voilà, je suis de plus en plus triste, je sombre dans le désespoir! Chaque jour qui passe est un jour de plus à supporter sans celle que j'aime! Je me suis dit que vous pourriez peut-être m'éclairer, me redonner la joie et peut-être trouver une solution à mon malheur. Vous êtes un homme de sciences!

 

/Vous, (virgule) un homme de
/

 

— Je ne vois en vous que malheur, tristesse et douleur. Malheureusement un homme accablé à ce point par la destinée ne peut sans sortir. Vous en êtes à un point où tout homme ne saurait relever la tête et supporter la vie. Moi-même, grand médecin de renommée mondiale et connu pour avoir inventer le remède contre le mal de cheveux le matin, je ne peux vous aider.

 

/Vous êtes au-delà des solutions.
/

 

— Je crois que vous avez raison. Vos paroles sont celles d'un homme avisé qui connait son

 

/connaît
/
sujet et a étudié des années pour en arriver là où vous demeurez. Je vous quitte triste de n'avoir trouvé solution auprès de vous et heureux de savoir que mon sort appartient à la destinée et quelle est heureuse comme cela.
 Le lendemain matin, il décida de faire un tour dans la campagne alentour.

 

/
Donc, tel le conte, ton personnage a rencontré deux échecs.
Soit il en rencontre un troisième d'échec, soit il rencontre quelqu'un qui a une solution simple : du genre, vivre chaque jour comme l'instant présent.

 

Ce que je trouve un peu problématique dans les réponses de tes personnages, c'est qu'ils ne proposent rien. Que ce soit l'Imam ou le médecin, ils n'essaient rien, ne conseillent rien  (alors que dans notre monde moderne, crois-moi, ils te proposeraient bien des choses.
Travaille à la Mosquée, tu oublieras ton malheur et tu pourvoiras au bonheur d'autres jeunes gens comme toi... Ou alors travaille et viens offrir le fruit de ton travail à Dieu.

 

Le Médecin profiterait de l'occasion pour tester quelques remèdes de sa composition. Un cobaye, ce n'est pas tous les jours qu'il en rencontre un. Ou alors, il réclamerait des sous.

 

Dans ton histoire, Zadig se heurte à un mur un peu, beaucoup, tout à fait incompréhensible.
Et le lecteur n'obtient aucune réponse. Il ne voit aucun traitement proposé... ce qui ne va pas t'aider pour le troisième conseil. Celui qui doit éclairer le texte.

 

Comment oublier une situation impossible ?
Est-ce seulement possible ?

 

Le souvenir est-il une illusion, ou un moteur pour vivre ?

 

A toi de trouver la suite.

 

Bien Amicalement
 L'Amibe_R Nard


Message édité par Amibe_R Nard le 04-01-2009 à 16:02:01
n°17164723
Profil sup​primé
Posté le 07-01-2009 à 11:52:31  answer
 

 

Je ne commenterai pas le fond mais j'ai lu et ai beaucoup aimé la forme.

 

Je sens de l'ironie légère dans ce texte, un décalage entre le sujet (bouhou j'ai perdu ma femme) et la distance de l'écriture pleine de subtilité humoristique.
C'est fluide et bien écrit. J'aime.

 

EDIT : pour en revenir au remarques d'Amibe, je trouve au contraire que la concision des dialogues permet d'inscrire un rythme et une structure proche de celle qu'on trouve dans les contes.


Message édité par Profil supprimé le 07-01-2009 à 11:56:09
n°17169355
Profil sup​primé
Posté le 07-01-2009 à 18:42:58  answer
 

Merci à vous deux! :jap:
 
Je dois le rendre pour demain, je vais le finir et je vous posterai le résultat final ainsi que les appréciations de la prof (  :whistle: )
Et bien vu Amibe pour le médecin qui testerai des produits, je vais voir si je peux l'intégrer sans prendre trop de place ( faut pas que ce soit trop long un chapitre de Zadig :/ )

mood
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Posté le 07-01-2009 à 18:42:58  profilanswer
 

n°17171566
Profil sup​primé
Posté le 07-01-2009 à 21:59:55  answer
 

..


Message édité par Profil supprimé le 24-01-2009 à 13:12:30
n°17172421
doutrisor
Posté le 07-01-2009 à 22:59:12  profilanswer
 

Citation :

Hum, rajoute du fantastique dans tes lectures.
Là tu auras un cadre réaliste qui dérape sur autre chose.


 
Le fantastique c'est exactement cela ! L'intrusion de qq chose (ou qq un ) d'"autre" dans le quotidien. Pour faire une comparaison, dans du medieval-fantastique un loup-garou ou un vampire sont surtout effrayants de part leur potentiel de destruction. Dans un récit fantastique, il y a de cela, mais ils sont surtout effrayants car ils sont abnormaux, ils ne sont même pas censés exister. Le surnaturel en "fantasy" fait partie du monde réel, alors que dans un récit fantastique c'est une intrusion dans la réalité.


---------------
"A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps"
n°17210112
malkus
Posté le 12-01-2009 à 13:17:37  profilanswer
 

J'allais dire qu'une histoire de fantasy pouvait contenir des éléments de surnaturel, a savoir proposer des intrusions dans la réalité d'éléments "anormaux", qui ne constitueraient justement pas le fer de lance du récit. Ca existe bien quelque part, non ?

 

edit : ou plus clairement : il y a bien des ouvrages de fantasy qui ne présentent que très peu, voire pas du tout, d'éléments surnaturels ?

Message cité 1 fois
Message édité par malkus le 13-01-2009 à 16:41:47
n°17220148
jungleman5​25
Posté le 13-01-2009 à 14:33:13  profilanswer
 

salut tout le monde je suis nouveau

n°17331924
reglisse25
Posté le 24-01-2009 à 17:09:24  profilanswer
 

Bonjour,
J'ai 16 ans et je suis actuellement en train d'écrire un roman ( en faite depuis 3 ans je suis dessus ). J'étais déjà venu ici il y a et j'avais eu des critiques très constructives. Donc voilà j'aimerais vous soumettre à nouveau mon début de roman plus étoffé que la dernière fois. Je vous remerci d'avance.  
 
Voici mon début de roman :  
 
 
Chapitre 1 :
 
 
Une silhouette s’engouffra dans une étroite ruelle. La pluie crépitait sur les pavés et les rendait glissants. La silhouette trébucha maladroitement, heurta un mur de pierre puis tomba sur le sol avec fracas.  
Une jeune femme restait lasse sur les pavés jonchés d’eau, immobile n’osant se relever de peur de retomber de plus belle. Quelque chose semblait couler sur sa joue, une larme ou peut être une simple goutte de pluie, on n’aurait su dire.  
Dans une flaque d’eau, elle scruta son reflet. Cette vision la répugna, son ruban de soie grenade qui maintenait son chignon était tombé et ses cheveux d’ébènes gorgés d’eau se collaient contre ses joues que le froid avait rendu violacées. Une balafre due au choc apparaissait sur son front. Ses traits étaient marqués par la fatigue. Elle ne se reconnaissait plus, comment en était-elle arrivée là? Elle, Clélie de Nemanto, que tout le monde connaissait pour sa force de caractère hors du commun. Aujourd’hui, tout était différent. Pour la première fois de sa vie, elle était seule. Oui, elle était seule. Un notaire lui avait annoncé la nouvelle le matin même. Elle était orpheline. Pourquoi le sort s’acharnait-il ainsi sur elle ?  
Des larmes, qu’elle essayait de refouler, coulèrent, se mêlant à la pluie. La ruelle s’assombrit. La jeune fille se mit à trembler, il faisait froid.
Sa famille avait disparu. Un terrible naufrage l’avait emportée. « Une seule survivante », avait mentionné le notaire. Elle. Pourquoi avait-elle survécu ? Alors qu'elle ne se rappelait qu’avoir dérivée quelques heures accrochée à un morceau de bois. Un galion anglais l’avait retrouvée : épuisée, affamée, à bout de force au milieu de l’océan et l’avait ramené saine et sauve en France. Mais ce qui la troublait vraiment c’était qu’elle ne se rappelait de rien. Peut-être était-ce dû à l’accident ? Elle se souvenait juste avoir regardé les vagues sur le ponton et puis il y avait eu de l’orage. Rien d’autre. Que s’était t-il passé après ? Elle n’en avait aucune idée. Elle essayait pourtant de se souvenir des bons moments passés avec sa famille, avant le naufrage, mais rien ne lui revenait. Il n’y avait donc jamais eu de bons moments ? Elle cherchait, elle voulait se rappeler quelque chose mais sa mémoire avait laissé place à un immense vide. Tous ses efforts restèrent vains.  
Á seulement 16 ans, elle se retrouvait seule à la tête d’une immense fortune familiale. Le notaire lui avait informé de sa mise en tutelle chez une vieille veuve qui prétendait être sa tante.
La pluie tombait déversant un flot de gouttes glaciales semblable à des pointes tranchantes qui transpercèrent la jeune fille. Elle se mit à frémir. Elle décida alors de se relever en désespoir de cause, titubant sous le déchaînement soudain du ciel. Il y avait de l’orage comme le soir du naufrage pensa-t-elle, ce qui la fit frissonner de terreur. Naufrage, jamais plus elle ne pourrait entendre ce mot. Le claquement assourdissant du tonnerre retentit, des éclaires jaillirent aux alentours, la foudre s’abattit sur l’endroit où elle s’était installée, il y a moins d’une minute. Elle échappa si l’on put dire ainsi, une deuxième fois à la mort. Dans son désarroi, elle heurta une silhouette. Confuse, elle voulut s’enfuir mais son corps lui ne se sentit pas de cet avis. Elle défaillit lorsque la silhouette se pencha sur elle.
 
 
***
 
Louis se mit de l'eau sur le visage et admira sont reflet dans le miroir de la salle de bain. Il était tellement pâle qu'il semblait être malade. Des cernes entourait ses yeux bleus.  
Ces derniers temps, il dormait peu. Chaque nuit, il faisait d'affreux cauchemars si bien qu'il ne réussissait guère à dormir plus de deux heures par nuit. Presque toujours les même cauchemars, lui et cette fille dont il ignorait tout, perdus semblant fuir quelque chose ou quelqu'un. Ce n'était jamais vraiment précis.  
Il retourna dans sa chambre, s'allongea sur le lit lorsque la sonnerie d'un téléphone retentit. Surpris, il se releva brusquement.  
La pièce vacillait autour de lui, d'un geste brusque il s'accrocha à la table de nuit renversant au passage les objets qui s'y trouvaient puis il s'évanouit.
 
Chapitre 2 :
 
Clélie filait à travers une forêt.
Un vieillard au teint cadavérique et à la mine décomposée fixa Clélie d’un regard implorant.  
Clélie sursauta. Elle sembla émerger d’un profond sommeil et elle hurla d’un hurlement à s’en glacé le sang :  
« -Morturi in silva sunt ! Morturi in silva sunt ! »
Elle observa la pièce, elle était d’apparence modeste, des pièces de bois vétustes servaient de décoration. Un feu de cheminée éclairait le visage crasseux d’un homme d’une vingtaine d’années qui veillait sur Clélie assis sur une vieille chaise délabrée. Il était simplement vêtu d’une vieille chemise de lin en lambeau qui laissait voir sa peau blanche et son torse vierge. Ses cheveux bruns étaient disposés dans tous les sens et jamais aucun soin ne semblaient leur avoir étés apportés. Aussi surprenant que cela puisse paraître, malgré la saleté, on distinguait parfaitement ses traits délicats et fins ainsi que sa bouche gracieuse.  
Clélie sentit quelques gouttes de sueurs perlées sur son front, elle essaya de se lever en vain, tout était flou, maintenant la pièce vacillait de droite à gauche.
La jeune fille défaillit une nouvelle fois.
D’étranges images apparurent dans sa tête. Elle se voyait courir dans une forêt sombre et humide. Quand tout à coup, elle entendit un hurlement et une sorte de petite voix grinçante qui appelait à l’aide.
Elle se réveilla de nouveau. Les yeux larmoyants et les joues brûlantes, elle sentait tout le peu d’énergie qu’elle avait en elle la quitter, il fallait qu’elle réagisse.
Sans réfléchir, elle ordonna à un vieux chandelier rouillé de venir à elle et à son grand étonnement : il vint, elle le saisit à deux mains et frappa le jeune homme qui la veillait.
Elle s’enfuit à toutes jambes de ce lieu qui ne lui inspirait aucune confiance.
 
***
 
Madame Lantray, une petite femme blonde et replète, sortit en trombe de sa cuisine brandissant une cuillère en bois dégoulinant de sauce tomate. Elle se rua dans la chambre de son fils aîné alertée par le vacarme, elle découvrit alors le carnage : une lampe de chevet cassée en mille morceaux, son fils étalé sur le sol. Horrifié, Mme Lantray poussa un cri de terreur.
Son fils ouvrit les yeux et d'un air surpris surpris interrogea sa mère : « Que s'est t'il passé ? » Mme Lantray parût soulagée. Une petite fille blonde apparut sous le seuil de la porte serrant contre elle un ourson blanc que le temps avait fini par rendre grisâtre. La fillette empoigna le bras de sa mère et chuchota :
« -Maman, si Louis est mort, je peux avoir sa chambre ?  
-Sale petite peste ! s’écria Louis, qui avait tout entendu.
-Louis, je t’interdis d’insulter de la sorte ta petite sœur ! vociféra Mme Lantray.  
-Je suis à demi-mourant et …
Il fut interrompu par Mme Lantray.  
-D’ailleurs, que fais-tu étendu ? Tu m’as fais une frayeur lorsque je t’ai vu ainsi ! J’ai imaginé la pire des choses qui puissent arriver à une mère.  
- Un petit malaise, je ne sais pas ce qui m'a pris. expliqua Louis »

Chapitre 3 :

 
 
Un homme vêtu d’une cape noire assis à la table d’une taverne attendait patiemment. La faible lueur d’une chandelle laissait entrevoir un visage osseux. Soudain, son petit regard farouche se posa sur un homme chauve d’une quarantaine d’année qui semblait chercher quelqu’un. L’homme à la cape lui fit signe de venir.  
Le chauve parla en premier et osa un timide «Bonjour ».
« - Vous êtes venu, j’en étais sure ! lança froidement l’homme mystérieux.  
Le chauve voulut répondre mais l’homme ne lui en laissa pas le temps.  
- J’ai un service à vous demander.  
- En quoi consisterais ce service ? questionna d’un air mal assuré le chauve.  
- Je ne pense pas que vous accepteriez, l’homme semblait réfléchir, non…je ne pense pas, voyez-vous.  
- Alors pourquoi me faire venir ici ?  
- Pitoyable ! vociféra l’homme  
- Mais…
- Suffit ! Je sais tout de vous, une femme malade, trois enfants, un budget restreint, des dettes de jeux, murmura t-il, vous voyez, je sais tout !  
- Mais…comment ? Le chauve tremblait.  
- Vous aimez votre femme Mr Feutracé ?  
- Oui, bien sure, mais je ne comprends pas ? Que voulez vous dire ?  
- Vous ne voudriez pas qu’il lui arrive quelque chose ?  
- Non, non, évidemment que non ! hoqueta le chauve affolé.  
- Eh bien, je sens que nous allons nous entendre Mr Feutracé ! »
Sa bouche se contracta et un léger sourire y apparut.  
L’homme reprit la parole :  
« - Votre tache consiste à me donner, la tutelle d’une pauvre gamine insignifiante jusqu’à sa majorité. Ce n’est rien non ?
- C’est illégal ! se révoltât le chauve.  
- Mr Feutracé, qu’est-je dis tout à l’heure ?  
- Ma femme… » Le chauve frémit rien qu’à cette pensée.  
« - Bien, reprenons, dit l’homme d’un air serein, en échange de ce tout petit service – il sortit trois grosses bourses de sa manche – ces trois sacs d’ors seront à vous mais si – il sembla chercher ses mots – il viendrait à avoir… des …comment dire…complications. Le sort de votre femme pourrait s’en ressentir. C’est bien compris ?  
- Oui…– il avala sa salive– c’est…c’est…compris.
- Très bien dit-il en lui tendant un vieux bout de parchemin, les coordonnées et les informations sont inscrites ici. Vous voyez ? »
 
Chapitre 4 :  
 
Une fillette vêtu d’un pyjama rose bonbons s’avançait à pas lent dans la nuit noire, pieds nus. La pleine lune éclairait des cheveux blonds. La fillette tenait un ourson entre ses bras. Elle s’arrêta à la lisière d’un petit chemin de campagne boueux.  
Soudain, son regard se fixa sur quelque chose d’étrange.  
Elle s’approcha plus près pour mieux voir.  
Elle regarda attentivement la chose qui se dressait maintenant devant elle tel un mur, un petit mur flou  à peine plus grand qu’un arbre.  
Elle toucha le mur du doigt mais son doigt disparu mystérieusement. Il était comme passer au travers.  
L’air surpris, elle pencha sa tête en avant.  
Elle découvrit un paysage verdoyant, elle se pencha encore un peu et découvrit que c’était un petit parc. Elle scruta l’horizon : de jolies dames aux robes colorées riaient, des messieurs humaient le parfum des iris bleus à peine fleurissantes et des enfants jouaient entre eux. Tout semblait fait de joie et de bonheur intense.  
Comme tout cela est beau pensa t-elle.  
Elle décida alors de traverser toute entière le mur flou.  
Mais tout à coup, le paysage était devenu moins beau. Il faisait froid. Un clochard ivre insultaient les dames qui passaient par là, les messieurs étaient laids et les enfants se disputaient.  
La fillette voulu rentrer. Elle se sentait mal à l’aise. Elle recula de quelques pas en espérant pouvoir rentrer chez elle par le petit mur flou mais il n’était plus là. Elle le chercha. Rien. Elle était seule au milieu de nulle part. Perdu. Se sentant ridicule dans son petit pyjama rose. Une larme coula sur sa joue. Qu’allait- elle devenir dans ce monde qui ne semblait pas être le sien ?  
 
***
 
Louis dormait jusqu’à ce qu’une petite voix viennent perturber son sommeil. La petite voix ne cessait d’appeler à l’aide. Furieuse d’être ainsi dérangé, Louis sortit de son lit à moitié endormi.
« - Chloé si c’est un jeu ! Ce n’est pas drôle surtout que ce n’est pas vraiment l’heure ! Si tu ne sors pas tout de suite de ta cachette, je vais me fâcher Chloé ! Bon très bien, je compte jusqu’à cinq, si à cinq tu n’es pas sorti, les choses vont mal se passer ! Un… j’attends Chloé ! Deux. »
La voix reprit mais dans un râle étouffé.  
« -Chloé, arrête ça tout de suite ! s’exclama Louis. »
Rien ne se passa.  
Louis demeurait inquièt cette petite voix lui faisait peur. Louis craignait qu’il ne soit arrivé quelque chose à sa petite sœur.  
Il se précipita dans la chambre de sa sœur mais rien, il n’y avait rien. Rien, ni personne. Le lit était vide. Les draps défaits. Louis resta sans voix. Peut être que Chloé était tout simplement avec sa mère. Oui, peut être. Mais, il n'en était pas sûre. Il alla vérifier. Rien. Juste sa mère qui dormait à poings fermés. Seulement sa mère qui dormait à poings fermés.  
« - Maman, murmura Louis tremblant.  
- Hum, balbutia Mme Lantray d’une voie endormie.
- Maman ! repris Louis
- Oui.
- Chloé, où est-elle ?  
- Je ne sais pas, elle doit être dans son lit !  
- Non, elle n’y est pas.  
- Elle n’est pas avec toi ?  
- Non, elle n’est nulle part.  
- Tu es bien sûre ?  
- Mais, tu ne comprends pas, elle a disparu, se fâcha le jeune homme. .
- Chloé ?
 
Chapitre 5 :
 
Clélie lisait un livre, installée paisiblement dans un fauteuil. Elle tournait les pages d’un geste lent, savourant avec délice chacune d’elle : c’était un de ses livres préférés.
Quand soudain, on frappa à la porte.
Clélie laissa sa servante répondre.
- Mademoiselle de Nemanto, on vous réclame !  
- Très bien, mais qui est-ce ?  
- Votre tante.  
- Je n’ai pas de tante ! affirma Clélie.  
Brusquement, Clélie se souvint des paroles du notaire : « jusqu’à votre majorité vous serez mise en tutelle chez un membre de votre famille encore en vie ».  
Elle s’avança dans l’entrée.  
Des souvenirs remontèrent en elle : sans nul doute, c’était sa tante. Elle n’avait vu cette femme que deux ou trois fois dans toute sa vie. Elle ne lui avait jamais beaucoup parlé juste un « bonjour » et peut être « au revoir ». Sa tante était extrêmement vieille. Ses rides retombaient en poches sur son front et creusaient ses joues. On aurait put facilement la croire morte si sa bouche n’avait cessé de remuer de droite à gauche.  
-Clélie, ma chérie ! lança t’elle en se jetant sur la jeune fille.
-Bonjour, ma tante ! murmura Clélie d’un air gêné. Comment allez-vous ?  
-Oh, ne t’occupes pas de moi ! Parle-moi plutôt de toi ! Tu sais, tu ressemble beaucoup à ma mère enfin à ta grand-mère, tu as exactement le même profil ! dit-elle en examinant Clélie de la tête aux pieds.  
- Vous savez ma tante… Clélie n’eut pas le temps de répondre qu’elle fut déjà interrompue.  
- Comme tu es jolie ! Une jeune fille comme toi est promise à réaliser de grandes choses.  
- Certainement ma tante, Clélie regarda sa servante, Cécilia pouvez-vous débarrasser ma tante de ces affaires ?  
- Bien sure mademoiselle, répondit la servante.  
- Ma tante, voulez vous prendre place dans le petit salon ?  
- J’ai quelque chose à te dire avant.
- Quoi donc, ma tante ?  
- Oh, ça pourra bien attendre demain. J’ai fais un long voyage pour arriver jusqu’ici, je suis fatiguée. Je ne voudrais pas paraître impoli mais où est ma chambre ?  
- Là haut, il y a une chambre d’amie, je vais appeler Cécilia, pour qu’elle vous mette des draps propres.  
- Clélie, je ne l’aurais jamais cru. Tu es quelqu’un d’exceptionnelle.  
Clélie ne comprenait pas tout ce que disait sa tante. Elle pensait que le temps avait fini par avoir eu raison d’elle et l’avait rendu un peu sénile.  
Elle se contenta seulement d’acquiescer d’un hochement de tête.  
 
***
Un homme vêtu d’une cape noir sortit d’un fiacre.  
Il marcha. Il s’arrêta devant la porte d’un appartement, s’engouffra dans le hall d’entrée, monta les escaliers et força une porte. Une servante alerter par le bruit accourut. Non, pensa t-il, tant pis, il était trop tard. Il la tuerait. Il n’avait pas le choix. Il sortit de sa manche un poignard couvert de sang séché et le planta dans le dos de la malheureuse, la pauvre femme n’eut pas le temps de comprendre ce qui se passait, elle tomba sur le sol, inanimée.  
L’homme se pencha sur elle.  
« - Cécilia, murmura t’il, pourquoi ? »
Il monta à l’étage, poussa une poignée, une vieille femme dormait. Sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration. Elle dormait profondément. Bientôt, elle dormirait éternellement. Il prit le poignard encore couvert du sang de la servante. Ce ne fut pas long. La vieille femme ne sentit rien.
 
Chapitre 6 :
 
« - Pour l’instant toujours aucune nouvelle de Chloé Lantray, cette fillette de 6 ans maintenant disparu depuis deux jours… »
Des photos de Chloé souriant apparaissait sur l’écran de télévision.  
« - Le plan alerte enlèvement a été déclenché, nous vous rappelons que si vous détenez des renseignements la concernant, vous êtes priez de téléphoné au… »
Louis éteignit la télévision.  
Les deux jours qui avaient suivit la disparition de Chloé lui avait paru extrêmement long. Des photos de sa sœur circulait un peu partout , il y avait même une annonce à la télé. Toute les demi-heures le téléphone sonnait, des centaines de personne prétendaient avoir vu une petite fille blonde mais toutes ces affirmations se révélaient fausses et embrouillaient les enquêteurs.
Chloé semblait s'être volatilisé.  
Une larme qu'il essayait de refouler coula sur sa joue, Chloé lui manquait. Auparavant, il pensait que les disparitions d'enfants ne concernerait jamais sa famille mais maintenant il réalisait que « ça n'arrive pas qu'aux autres » et que chacun pouvait un jour être concerné.  
Où pouvait elle bien être ?  
Louis ferma les yeux un instant.
Une porte apparu au beau milieu du salon. Il s'approcha, pressa la poignée d'un geste mal assurée. La porte s'ouvrit.  
Un grand parc apparut, il pleuvait.  Il était dehors, le sol glissait sous ses pieds, les passants étaient vêtu comme dans un autre siècle et le dévisageait.  
 
***
 
Clélie vêtu d'une robe brodé d'or en taffetas rouge était assise sur un banc dans un petit parc, il pleuvait. Elle balançais ses pieds d'un bord à l'autre comme elle le faisait enfant.  
Aujourd’hui, qu'elle aurait aimé être encore enfant, cette âge insouciant où la vie n'est que merveille, qu'elle aurait aimé pouvoir encore joué à la poupée, qu'elle aurait aimé pouvoir serré ses parents  encore en vie dans ses bras.
Mais cette époque était maintenant révolu.  
Depuis, tout un tas de choses sordides étaient arrivées.
Des tas de questions se bousculaient dans sa tête.  
Pourquoi toutes les personnes proche d'elle mourait d'étrange façon ?  
D'abord sa famille, sa servante et puis maintenant sa tante.  
Si sa tante était « le dernier membre de sa famille encore en vie. »
Qu'allait il advenir d'elle ?  
Où serait elle placé ?  
Elle ne souhaitait pas qu'on la place dans un couvent jusqu'à sa majorité.
Non, jamais elle ne désirerait porter le voile et entendre tous les récits déplorant de ses femmes par dégout de l'amour et des hommes qui s'y enferme d'elle même comme dernière solutions.  
Jamais, elle ne voudrait.  
Mais pourquoi le destin s'acharnait il ainsi sur elle et les siens ?  
Qu'avait t'elle fait ?  
Qui était donc l'auteur de l'ignoble crime commis dans sa maison ?  
Clélie nageait en plein désarrois, toutes ses questions sans réponse la tourmentait.
Pour la première fois de sa vie, elle sentait la peur la tirailler au plus profond d'elle.
 
***  
 
Louis, lui aussi avait peur.
Où était-il ?  
Que faisait-il ici ?  
Pourquoi cette porte ?  
Il avait juste pensé à Chloé, où pouvait-elle bien être ?  
Etait-elle morte ?  
Non, Chloé n'était pas morte. Il l'aurait déjà su sinon.  
Un gamin le bouscula. Il fut sortie de ses pensées brusquement. Quand son regard se porta sur une jeune fille. Elle était belle. Elle portait une robe rouge brodé d'or qui la rendait élégante. Elle semblait perdue tout comme lui.
Quelque chose l'attirait vers elle, il n'aurait su dire quoi. Sans s'en rendre compte il s'était retrouvé assis à coté d'elle.
- Bonjour, articula t-il timidement.
La jeune fille le regarda étrangement.  
Il était vêtu d'une sorte de pantalon bleu fabriqué dans une matière étrange qu'elle ne connaissait pas ainsi que d'une chemise rouge qui faisait ressortir sa peau porcelaine.
Elle se méfiait désormais des étrangers si elle voulait élucider l'affaire des meurtres, il fallait qu'elle fasse plus attention aux gens à qui elle parlait. Mais pourtant, cet étranger ne lui paraissait pas si étranger que ça. Elle avait l'impression de le connaître depuis longtemps.  
- Qui es tu ?
- Je suis perdu.
La jeune fille sourit.  
Elle sentit le battement de son cœur s'accélérer dans sa poitrine. Ce garçon avait en lui quelque chose qui attirait son regard. Il était à la fois confondu dans le décor et tellement extraordinaire qu'il en ressortait. Elle n'aura su expliquer cette sensation étrange.  
Sa beauté avait quelque chose de fascinante et troublante. Était-ce teint si pâle qui jurait avec ses yeux étonnement bleu ? Ou alors était-ce cette façon qu'il avait de passer sans cesse sa main dans ses cheveux blond en désordre et cette façon qu'il avait de la regardé ? Qui était-il ? Était-il là pour elle ?  
Était-il là pour la sauver ?  Toutes ces questions se pressaient dans son esprit.  
- Alors, nous sommes dans la même situation. Repondit-il
Elle était belle, une beauté ensorcelé sorti tout droit sorti d'une autre époque. Des cheveux ébènes, lisses et droits et un teint porcelaine. Le même teint que lui, sauf que ses yeux noirs et ses lèvres rouges  faisaient ressortir ce teint. Une robe rouge cerise brodé d'or et un corsage de pierres précieuses resserrait sa taille fine.  
Il s'installa à coté d'elle et vit une petite larme s'échapper de son œil.  
Il lui essuya du bout du doigt. Elle lui lança un regard froid qui le fit frissonner.  
- Pourquoi ? Lui demanda-t-elle
- Il fallait que j'essuie cette larme, je n'y peut rien. Je n'aime pas les jeunes filles tristes. Repondit-il surpris de la question de son interlocutrice.  
- Je ne te demandais pas pourquoi tu avais essuyé cette larme mais pourquoi tu étais là ?  
Il sentait qu'il pouvait faire confiance à cette mystérieuse inconnue.  
- J'ai perdu quelqu'un et toi ?  
- J'ai perdu beaucoup de gens. Repondit-elle en pensant à ses parents, son frère sa servante et sa tante.  
- Des gens que tu aimais ?  
- Oui.  
Ses yeux se remirent à couler. Une larme l'a trahit une fois de plus. Elle voulait continuer à être courageuse mais elle n'avait plus la force de l'être. Son chagrin était plus fort que tout.  
Il l'a pris dans ses bras. Elle se mit à sangloter de plus belle. Elle se sentais cruche. Elle se laissait tomber dans les bras d'un inconnu, quel niaiserie, quel manque d'originalité !  
Ses bras la réconfortait. Elle se sentait protéger.  
- Je m'appelle Clélie dit-elle.  
- Enchanté de te rencontré, je m'appelle Louis.  
- Qui as tu perdu ? Interrogea la jeune fille.  
- Ma sœur.  
- Est-elle morte ?  
- Je ne crois pas. En faite, je ne sais pas mais je crois que je peux la sentir.  
- Tu sens sa présence ?  
Clélie ne sembla pas étonner.  
- Oui, c'est une sorte de présence. Pour moi, elle est vivante.  
- Je comprends.  
- Et toi, qui as tu perdu ?  
- J'ai perdu mes parents, mon frère, ma servante et ma tante que je connaissais à peine. Ils sont mort. A cause de moi.  
Il l'a repris dans ses bras.  
Elle se sentait bien maintenant. Elle avait envie de tout oublier. Son étreinte était apaisante.  
- Où somme nous ? Demanda-t-il.  
- Dans un parc. Repondit Clélie surprise.  
- Oui mais quel jour sommes nous ?  
- Le 14 mars 1615.  
Louis devint plus pâle que d'ordinaire. Son corps se raidit.
- 1615 ?  
- Oui, pourquoi ?  
- Mais, c'est impossible.  
- Tu n'es pas de mon époque, j'ai compris.  
- Comment l'as tu compris ?  
- Tes vêtements, ta coupe de cheveux, ton comportement... Tout.  
- Je viens de 2009.  
Clélie était choqué.  
- 2009 ?  
- Oui
- Mais c'est si loin. Que s'est t'il passé depuis ?  
- Tout un tas de chose, mon monde ne ressemble plus au tien. Il y a des voitures, des avions, des ordinateurs, internet, le téléphone, la pollution, l'effet de serre et tout un tas de chose que tu ferais mieux de ne pas connaître.  
- Je ne pensais pas que tu ne venais de si loin.  
- Comment es tu arrivé dans mon monde ?  
- Je ne le sais pas vraiment. C'était si étrange, tu sais.
- Et ta sœur ? Tu crois qu'elle est ici ?  
- Oui, je pense que si je suis ici c'est pour la chercher.  
- Alors je t'aiderais.  
- Mais je n'en suis même pas sure.  
- Si tu crois qu'elle est là, alors je le crois moi aussi.  
- Je te connais seulement depuis quelques minutes et...
- Je crois que je n'ai que toi à suivre. Je ne sais vraiment pas quoi faire. Je suis perdu, je n'ai plus nul part où aller. Ma tutrice qui n'était d'autre que ma tante morte, assassinée. Normalement, je devrais être placé chez un soi-disant oncle très éloigné, mais je n'ai aucune envie d'y aller. Alors, je reste avec toi.  
- On dirait que le destin s'est acharné sur toi.  
Elle sourit tristement.
- Oui, on dirait bien.  
Elle lui saisit la main.  
- Viens avec moi. Murmura t'elle.  
 
Chapitre 7 :
 
Elle l'entraina dans les rues pavés et s'arrêta devant un élégant logement.  
- C'est ici que j'habite. Lui chuchota t'elle au creux de l'oreille. Enfin, jusqu'à ce que mon autre tuteur viennent s'installer,c'est ma maison.
Elle monta les marches du perron, sorti une clef de sa manche et ouvrit la porte.
Le cadavre de la servante gisait dans l'entrée.  
- Je n'y pensais plus, je suis désolé. Je ne sais vraiment pas quoi faire. Prevenir la police est exclu dans mes choix. Si j'appelle la police, je serais placé chez cet oncle en qui je ne pressent rien de bon. S'expliqua t'elle.  
- Ecoute, vas chercher tes affaires et de l'argent. Prends tout ce que tu as nous ne reviendrons plus. Le meurtrier sait où tu habites. Désormais, cette maison est dangereuse pour toi.
- Comment peut tu en être aussi sure ?  
- Tu vas me prendre pour un fou mais je l'ai vu en rêve.  
- Je ne te prend pas pour un fou. Tu sais, il m'est arrivé tellement de choses étranges en ce moment.  
Elle monta les escaliers, courut à sa chambre, saisit une grosse valise en bois et l'ouvrit. Elle sentait le renfermé. Elle ne s'en était pas servi depuis bien longtemps.  
Elle ouvrit un tiroir et jeta les affaires qu'il contenait dedans, elle en ouvrit un deuxième et fit de même puis elle ouvrit sa penderie jeta au hasard quelques robes. Elle souleva la latte du plancher et en sortit une boite en fer rouillé qu'elle jeta également dans la valise.  
Il fallait des vêtements pour Louis. Il ne passerait pas inaperçu longtemps avec ses vêtements futuristes. Elle courut à la chambre de son frère mort dans le naufrage et y empoigna quelques vêtements : des hauts de chausses, une cape, des pourpoints, des bas de soie... La valise était tellement pleine qu'elle du s'asseoir dessus pour fermer les lanières de cuirs.  
Elle redescendit l'escalier en trombe portant sa valise à deux mains.

n°17332417
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 24-01-2009 à 18:31:07  profilanswer
 

malkus a écrit :


 
edit : ou plus clairement : il y a bien des ouvrages de fantasy qui ne présentent que très peu, voire pas du tout, d'éléments surnaturels ?


 
Tous les livres de Guy Gavriel Kay sont ainsi (qui sont plus qu'excellent, soit dit en passant :jap:) excepté la série de La tapisserie de Fionavar.
 

n°17332647
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 24-01-2009 à 19:06:54  profilanswer
 

Réglisse25, j'ai lu le début de ton roman, et je dois dire que j'ai bien aimer  :)  
Tu laisses beaucoup de suspens dès les premiers chapitre, ce qui est bien si on veut que le lecteur continue sa lecture mais...
la plupart du temps, trop, c'est comme pas assez.
Chaque chapitre nous laisse sur un non-dit, un mystère où un autre suspen de la sorte.
Le naufrage que Clélie à oubliée, l'homme mystérieux qui veux la tutelle de Clélie, qui connait sa bonne mais qui finalement la tue, les paroles à double sens de la tante, les cauchemars de Louis, son sentiment de connaître Clélie, Chloé qui a disparue on-ne-sait-trop-où....
Ouf. Sa fait beaucoup.
Je te conseil d'éclaircit certaine chose qui ne dérangeront pas la continuité de l'histoire, ou d'éliminer certains mystères.
Comme le disent les anglais : Less is more  ;)  
 
 
***Un homme vêtu d’une cape noir sortit d’un fiacre.  
Il marcha. Il s’arrêta devant la porte d’un appartement, s’engouffra dans le hall d’entrée, monta les escaliers et força une porte. Une servante alerter par le bruit accourut. Non, pensa t-il, tant pis, il était trop tard. Il la tuerait. Il n’avait pas le choix. Il sortit de sa manche un poignard couvert de sang séché et le planta dans le dos de la malheureuse... ***
 
Si cet homme est un assassin qui a déjà tué, comme le laisse le présumer le poignard taché de sang, il devrait savoir qu'on doit toujours essuyer le sang sur ses armes. Sinon, sa colle dans le fourreau et ça n'est plus bon à rien. La prudence la plus élémentaire est de garder ses armes propres, car en justice on pourrait utiliser le sang comme preuve contre lui. Ce n'est qu'un petit détail, je sais, mais se sont des erreurs comme celle-là qui ôte du réalisme à un roman.  
 
Voilà, c'est tout. Sinon, continue comme cela, car ton histoire et ton intrigue est très prenante! :p  
 
Becca

n°17332697
reglisse25
Posté le 24-01-2009 à 19:13:29  profilanswer
 

Becca11 a écrit :

Réglisse25, j'ai lu le début de ton roman, et je dois dire que j'ai bien aimer  :)  
Tu laisses beaucoup de suspens dès les premiers chapitre, ce qui est bien si on veut que le lecteur continue sa lecture mais...
la plupart du temps, trop, c'est comme pas assez.
Chaque chapitre nous laisse sur un non-dit, un mystère où un autre suspen de la sorte.
Le naufrage que Clélie à oubliée, l'homme mystérieux qui veux la tutelle de Clélie, qui connait sa bonne mais qui finalement la tue, les paroles à double sens de la tante, les cauchemars de Louis, son sentiment de connaître Clélie, Chloé qui a disparue on-ne-sait-trop-où....
Ouf. Sa fait beaucoup.
Je te conseil d'éclaircit certaine chose qui ne dérangeront pas la continuité de l'histoire, ou d'éliminer certains mystères.
Comme le disent les anglais : Less is more  ;)  
 
 
***Un homme vêtu d’une cape noir sortit d’un fiacre.  
Il marcha. Il s’arrêta devant la porte d’un appartement, s’engouffra dans le hall d’entrée, monta les escaliers et força une porte. Une servante alerter par le bruit accourut. Non, pensa t-il, tant pis, il était trop tard. Il la tuerait. Il n’avait pas le choix. Il sortit de sa manche un poignard couvert de sang séché et le planta dans le dos de la malheureuse... ***
 
Si cet homme est un assassin qui a déjà tué, comme le laisse le présumer le poignard taché de sang, il devrait savoir qu'on doit toujours essuyer le sang sur ses armes. Sinon, sa colle dans le fourreau et ça n'est plus bon à rien. La prudence la plus élémentaire est de garder ses armes propres, car en justice on pourrait utiliser le sang comme preuve contre lui. Ce n'est qu'un petit détail, je sais, mais se sont des erreurs comme celle-là qui ôte du réalisme à un roman.  
 
Voilà, c'est tout. Sinon, continue comme cela, car ton histoire et ton intrigue est très prenante! :p  
 
Becca


 
 
Merci.
Je vais réfléchir peut être que trop de mystère tue le mystère. Mais je pense révéler tous ces mystères au fur et à mesure du roman pour ne pas que le lecteur soit déçu.  
 
L'assassin ne nettoie pas ses armes parce-qu' en 1615, les analyses ADN n'étaient pas encore pratiquées.  :)  
 

n°17343186
yadae365
Posté le 26-01-2009 à 08:45:06  profilanswer
 

Pour reglisse25
 
Je te mets en rouge dans le debut ce que j'aime moins. (ce qui en fait, montre que tu es "amateur". Je suis dans le même cas que toi mes écrits sont encore à travailler.)
 
Le second defaut dans ton écrit, c'est que toutes tes explications sont trop rapides, le lecteur n'a pas le temps de s'immerger dans le récit que l'héroine en 10 lignes a deja perdu la mémoiré, hérité, survecu a un naufrage ...
 
Je te mets en bleu quand j'aime.
 
 
 
Chapitre 1 :  
 
 
Une silhouette s’engouffra dans une étroite ruelle. La pluie crépitait sur les pavés et les rendait glissants. La silhouette trébucha maladroitement, heurta un mur de pierre puis tomba sur le sol avec fracas.  
Une jeune femme restait lasse sur les pavés jonchés d’eau, immobile n’osant se relever de peur de retomber de plus belle. Quelque chose semblait couler sur sa joue, une larme ou peut être une simple goutte de pluie, on n’aurait su dire.  
Dans une flaque d’eau, elle scruta son reflet. Cette vision la répugna, son ruban de soie grenade qui maintenait son chignon était tombé et ses cheveux d’ébènes gorgés d’eau se collaient contre ses joues que le froid avait rendu violacées. Une balafre due au choc apparaissait sur son front. Ses traits étaient marqués par la fatigue. Elle ne se reconnaissait plus, comment en était-elle arrivée là? Elle, Clélie de Nemanto, que tout le monde connaissait pour sa force de caractère hors du commun. Aujourd’hui, tout était différent. Pour la première fois de sa vie, elle était seule. Oui, elle était seule. Un notaire lui avait annoncé la nouvelle le matin même. Elle était orpheline. Pourquoi le sort s’acharnait-il ainsi sur elle ?  
Des larmes, qu’elle essayait de refouler, coulèrent, se mêlant à la pluie. La ruelle s’assombrit. La jeune fille se mit à trembler, il faisait froid.  
Sa famille avait disparu. Un terrible naufrage l’avait emportée. « Une seule survivante », avait mentionné le notaire. Elle. Pourquoi avait-elle survécu ? Alors qu'elle ne se rappelait qu’avoir dérivée quelques heures accrochée à un morceau de bois. Un galion anglais l’avait retrouvée : épuisée, affamée, à bout de force au milieu de l’océan et l’avait ramené saine et sauve en France. Mais ce qui la troublait vraiment c’était qu’elle ne se rappelait de rien. Peut-être était-ce dû à l’accident ? Elle se souvenait juste avoir regardé les vagues sur le ponton et puis il y avait eu de l’orage. Rien d’autre. Que s’était t-il passé après ? Elle n’en avait aucune idée. Elle essayait pourtant de se souvenir des bons moments passés avec sa famille, avant le naufrage, mais rien ne lui revenait. Il n’y avait donc jamais eu de bons moments ? Elle cherchait, elle voulait se rappeler quelque chose mais sa mémoire avait laissé place à un immense vide. Tous ses efforts restèrent vains.  
Á seulement 16 ans, elle se retrouvait seule à la tête d’une immense fortune familiale. Le notaire lui avait informé de sa mise en tutelle chez une vieille veuve qui prétendait être sa tante.  
La pluie tombait déversant un flot de gouttes glaciales semblable à des pointes tranchantes qui transpercèrent la jeune fille. Elle se mit à frémir. Elle décida alors de se relever en désespoir de cause, titubant sous le déchaînement soudain du ciel. Il y avait de l’orage comme le soir du naufrage pensa-t-elle, ce qui la fit frissonner de terreur. Naufrage, jamais plus elle ne pourrait entendre ce mot. Le claquement assourdissant du tonnerre retentit, des éclaires jaillirent aux alentours, la foudre s’abattit sur l’endroit où elle s’était installée, il y a moins d’une minute. Elle échappa si l’on put dire ainsi, une deuxième fois à la mort. Dans son désarroi, elle heurta une silhouette. Confuse, elle voulut s’enfuir mais son corps lui ne se sentit pas de cet avis. Elle défaillit lorsque la silhouette se pencha sur elle.  
 
 
***  
 
Louis se mit de l'eau sur le visage et admira sont reflet dans le miroir de la salle de bain. Il était tellement pâle qu'il semblait être malade. Des cernes entourait ses yeux bleus.  
Ces derniers temps, il dormait peu. Chaque nuit, il faisait d'affreux cauchemars si bien qu'il ne réussissait guère à dormir plus de deux heures par nuit. Presque toujours les même cauchemars, lui et cette fille dont il ignorait tout, perdus semblant fuir quelque chose ou quelqu'un. Ce n'était jamais vraiment précis.  
Il retourna dans sa chambre, s'allongea sur le lit lorsque la sonnerie d'un téléphone retentit. Surpris, il se releva brusquement.  
La pièce vacillait autour de lui, d'un geste brusque il s'accrocha à la table de nuit renversant au passage les objets qui s'y trouvaient puis il s'évanouit.  
 
Chapitre 2 :  
 
Clélie filait à travers une forêt.  
Un vieillard au teint cadavérique et à la mine décomposée fixa Clélie d’un regard implorant.  
Clélie sursauta. Elle sembla émerger d’un profond sommeil et elle hurla d’un hurlement à s’en glacé le sang :  
« -Morturi in silva sunt ! Morturi in silva sunt ! »  
Elle observa la pièce, elle était d’apparence modeste, des pièces de bois vétustes servaient de décoration. Un feu de cheminée éclairait le visage crasseux d’un homme d’une vingtaine d’années qui veillait sur Clélie assis sur une vieille chaise délabrée. Il était simplement vêtu d’une vieille chemise de lin en lambeau qui laissait voir sa peau blanche et son torse vierge. Ses cheveux bruns étaient disposés dans tous les sens et jamais aucun soin ne semblaient leur avoir étés apportés. Aussi surprenant que cela puisse paraître, malgré la saleté, on distinguait parfaitement ses traits délicats et fins ainsi que sa bouche gracieuse.  
Clélie sentit quelques gouttes de sueurs perlées sur son front, elle essaya de se lever en vain, tout était flou, maintenant la pièce vacillait de droite à gauche.  
La jeune fille défaillit une nouvelle fois.  
D’étranges images apparurent dans sa tête. Elle se voyait courir dans une forêt sombre et humide. Quand tout à coup, elle entendit un hurlement et une sorte de petite voix grinçante qui appelait à l’aide.  
Elle se réveilla de nouveau. Les yeux larmoyants et les joues brûlantes, elle sentait tout le peu d’énergie qu’elle avait en elle la quitter, il fallait qu’elle réagisse.  
Sans réfléchir, elle ordonna à un vieux chandelier rouillé de venir à elle et à son grand étonnement : il vint, elle le saisit à deux mains et frappa le jeune homme qui la veillait.  
Elle s’enfuit à toutes jambes de ce lieu qui ne lui inspirait aucune confiance.

n°17348275
reglisse25
Posté le 26-01-2009 à 18:02:04  profilanswer
 

C'est vrai, je n'y avait pas penser. Toutes ces informations arrivent peut être un peu trop vite pour le lecteur. Peut être devrais-je développer ?

n°17427803
Gambzzz
Posté le 03-02-2009 à 07:37:01  profilanswer
 

Me revoilà.... et j'ai cédé à la tentation de l'écriture  :pfff:  
J'ai commencé la suite de mon roman, voici le chap 1. Il n'y a pas de spoiler concernant le premier, enfin juste un tout petit.
 
-----------
 
Illusion taciturne ou réalité alarmante ?
Les murs sombres des bâtiments frétillaient de colère. Leur hauteur se dépoyait en un filet d'amertume vers un ciel coloré, trop coloré. Des corniches en saillies, en formes aussi diverses qu'inquiétiantes, surplombaient les rues pauvres en sources lumineuses. Une personne détailla de ses yeux l'étrange environnement avec circonspection.
Ses pieds claquaient sur la route adamantine, d'une austérité encore plus intense que ses assaillants. Serein, l'individu se détachait de ses derniers, son apparence intelligible contrastait fortement avec les ombres trainantes qui l'entouraient. Le pourpoint vert olive qu'il portait brillait davantage que tous les autres semblants de vêtements autour de lui et ce qui faisait office de hauts flambeaux métalliques réunis. Des regards méfiants, hostiles pour la plupart, voir même craintifs, l'agressaient de toutes parts. Certains s'attardèrent sur l'étrange arme qui pendait à sa ceinture en s'écartant de son passage, cependant il restait impassible.
D'un air intrigué, il s'arrêta. Sa tête pivota de droite à gauche et aperçut une sorte de taverne à quelques mêtres de là.  
Il s'y dirigea, jusqu'à s'y enfoncer peu à peu à l'intérieur, toujours avec un flegme exemplaire.
----------
Le siège grinça sous son poids.  
Tout était noir, des tables au décors en passant par les murs. Seuls le sol et le plafond se tordaient de milles couleurs brouillonnes, hypnotisantes. L'homme examina ensuite les personnes qui, sans cesse, le dévisageaient avec antipathie. C'est alors qu'il remarqua, à la lumière bleue du candélabre, que la plupart d'entre elles ne ressemblaient que de loin à des êtres humains. Des épidermes aux couleurs inhabituelles, parfois des cornes, parfois des poils, des malformations, ou bien encore des protubérances.
Le spectateur commençait à s'inquiéter. Il posa ses mains sur le comptoir anthracite, l'une d'entre elle fit signe au tavernier de s'approcher. Celui-ci hésita un instant, avant de poser un gros verre rempli d'un liquide rouge devant lui.
L'homme repoussa la boisson.
"Je ne suis pas venu pour ça."
Sa voix monocorde reflététait une assurance excessive.
En s'avançant, le tavernier dévoila de longs cheveux azurs et une peau d'un jaune cuivré.
"Partez, étranger. Partez si vous tenez à la vie" souffla-t-il d'un ton bienveillant.
"Partir ? Je ne demande que ça, mais je me suis perdu."
"C'est le moins que l'on puisse dire."
Les yeux avisés de l'homme plongèrent dans ceux du commerçant.
"Ecoutez, dit-il avec calme, je vois bien que je n'ai pas ma place ici, et j'en suis ravi. Je dois retourner au plus vite sur Outrosomno, mes amis sont peut-être en danger. Pouvez-vous m'aider ?"
Un rictus désinvolte lui répondit.
"Aider un Primitif ?"
"Cela fait la deuxième fois que l'on m'appelle par ce mot, que signifie-t-il ?"
Mais le tavernier s'éloigna servir d'autres clients.
Soudain, cinq individus poussèrent la porte d'entrée avec éclat.  
"Bien, bien, bien, où est-il ?"
C'était visiblement le chef qui venait de parler.
Le même uniforme violet bandé d'une croix blanche habillait chacun d'entre eux. Ils avaient tous un bandeau rouge autour de leur tête.
Une femme assise non loin se leva. Elle possédait deux bras supplémentaires qui lui sortaient des omoplates. L'allure bancale, elle rejoignit le chef et lui sussura quelque chose à l'oreille. C'est à ce moment que l'homme au comptoir distingua clairement les créatures qui occupaient l'attention de tout le monde. Deux d'entre elles avaient l'aspect de batraciens, la peau flasque et les yeux globuleux. Un autre possédait une longue membrane en dessous de chaque bras et des oreilles pointus. A ses côtés se tenait un être quasiment identique à celui qui l'avait accueilli en ce lieu inconcevable, une couleur pâle et une double queue velue. Quant au supérieur, ses caractéristiques eveillèrent une certaine emotion chez notre vagabond.
Celui-ci serra son poing, fronça ses sourcils.
L'être qui lui avait perturbé son état émotionnel marcha lentement dans la taverne, en passant de table en table. Ses pieds, qui se terminaient en ramifications, crissaient sur les dalles noires. Ses rameaux, qui faisaient office de mains, balayaient l'air d'une manière intimidante. Il s'arrêta devant un vieil homme d'apparence humaine, toutefois il ne le regarda pas en particulier lorsqu'il prit de nouveau la parole.
"Vous savez qui nous sommes ? dit-il d'une voix supérieur. Bien sûr que vous le savez, c'est marqué sur notre front."
Sa bouche rugueuse afficha un sourire en pointe, puis il continua son ambulation.
"Alors vous vous doutez aussi de la raison de notre visite ? lança-t-il en fixant le tavernier, de ses yeux effacés par sa peau crouteuse.
L'étranger posa, lui, son regard sur l'anthropophyte. Il s'apprêta à se lever quand, subitement, le chef plongea ses extrémités dans le sol. L'impact surprit la plupart des clients, cependant l'action ne se termina pas là. Les racines s'enfoncèrent toujours plus en profondeur sous la terre avant de surgir violemment à l'endroit où se trouvait notre vagabond. L'assaillant ouvrit grand ses yeux pour contempler son oeuvre. Puis, d'un geste aussi innatendu que féroce, il rétracta ses membres et brisa un siège de son pied.
Sa cible avait disparut.
"C'est impossible."
La créature aux oreilles pointues s'approcha.
"C'est un Primitif, on ne sait pas quelle capacité il possède."
"Non Haze, ce que je veux dire c'est qu'il s'agissait d'un fantôme."
----------
"Maintenant vous allez tout me dire."
Le tavernier tourna sa tête dans tous les sens. Il ne voyait que des arbres à perte de vue. Fébrile, il du s'appuyer contre un tronc pour se ressaisir.
L'étranger s'assit sur un rocher.
"C'est normal, ça va passer. Alors, si j'ai bien compris nous sommes à Baledith, sur une certaine Nehobias. Où est-ce exactement par rapport à Outrosomno ?"
Le commerçant tenait à présent debout.
"Vous... Vous m'avez enlevé !"
"J'ai du accélérer les choses, vous avez bien vu dans quelles conditions je me trouvais."
"Mais vous le saviez, vous le saviez qu'ils allaient s'en prendre à vous ! Pour quoi n'être pas parti avant ?"
Le vagabond posa ses mains sur sa tête.
"Je vous l'ai déjà dis, je ne suis pas d'ici. Alors, s'il vous plait, dites-moi tout."
Le visage du tavernier se détendit. Ses pupilles claires se dilatèrent. Sa bouche laissa échapper un souffle de répit.
"Commençons par le commencement alors. Je me nomme Avon."
"Enchanté. Moi c'est Randerh."

n°17430932
Profil sup​primé
Posté le 03-02-2009 à 14:17:42  answer
 

Gambzzz a écrit :

Me revoilà.... et j'ai cédé à la tentation de l'écriture  :pfff:
J'ai commencé la suite de mon roman, voici le chap 1. Il n'y a pas de spoiler concernant le premier, enfin juste un tout petit.

 

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Illusion taciturne ou réalité alarmante ?
Les murs sombres des bâtiments frétillaient de colère. Leur hauteur se dépoyait en un filet d'amertume vers un ciel coloré, trop coloré. Des corniches en saillies, en formes aussi diverses qu'inquiétiantes, surplombaient les rues pauvres en sources lumineuses. Une personne détailla de ses yeux l'étrange environnement avec circonspection.
Ses pieds claquaient sur la route adamantine, d'une austérité encore plus intense que ses assaillants. Serein, l'individu se détachait de ses derniers, son apparence intelligible (WTF ? Une apparence intelligible ?) contrastait fortement avec les ombres trainantes qui l'entouraient. Le pourpoint vert olive qu'il portait brillait davantage que tous les autres semblants de vêtements autour de lui et ce qui faisait office de hauts flambeaux métalliques réunis. Des regards méfiants, hostiles pour la plupart, voir même craintifs, l'agressaient de toutes parts. Certains s'attardèrent sur l'étrange arme qui pendait à sa ceinture en s'écartant de son passage, cependant il restait impassible.
D'un air intrigué, il s'arrêta. Sa tête pivota de droite à gauche et aperçut une sorte de taverne à quelques mêtres de là.
Il s'y dirigea, jusqu'à s'y enfoncer peu à peu à l'intérieur, toujours avec un flegme exemplaire.
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J'ai lu que ça (je suis au taf'). Trop de figure de style maladroite pour moi. En rouge tout ce que je trouve trop pompeux.

 

Et pis en fait, j'ai pas tout compris !!

 

Bon je sors.


Message édité par Profil supprimé le 03-02-2009 à 14:18:15
n°17434135
Prince Vaa​n
Posté le 03-02-2009 à 19:30:20  profilanswer
 

Bonjour ou plutot bonsoir.
 
Je suis nouveau sur ce forum que je suis depuis un bon moment.Pour une presentation rapide je dirais que je me surnom Vaan j'ai plus de 20 ans mais moins de 25 ans.Je suis en direct de New York,mais il y a pas plus de 18 jours j'etais encore a Paris.Si je prends la peine de vous dire que je suis de New York c'est pour la simple raison que ayant termine mes etudes j'ai decide de venir aux E.U. afin de realiser l'un de mes plus vieux reves.Je ne suis pas passionne par la lecture car les seuls veritables livres que j'ai lu sont "L'affaire dreyfus" et dernierement "L'alchimiste".En revanche je suis un mordu de cinema et le metier de realisateur me tente grandement.Voila pour la presentation.
Au vu de votre professionalisme, je desirerais savoir comment ecrire un scenario (idees principales,mise en forme,...).Je pense que l'ecriture d'un scenario et celui un roman devrait etre similaire non?
Je vous remercie d'avance pour vos explications.  
Sincerely Vaan
 
PS:je suis desole mais etant sur un clavier de type qwerty je ne dispose d'aucune touche avec accent.

n°17436167
Bonnny
Posté le 03-02-2009 à 21:44:54  profilanswer
 

Bonsoir !
Non, les scenarii sont présentés de façon très spécifique. Il faut à la fois avoir des qualités d'écrivains et connaitre les ficelles de ce métier, pour inclure les éléments de décor, de mise en scène, etc ...
Je dirais que cela ressemble plus à une pièce de théatre qu'à un roman.
Tu peux consulter plusieurs exemples (des plans et des scenarii finis) faits par un pro, là :  
 
http://www.ecrivons.org/viewforum. [...] c5cc9c3699
 
Bonne chance pour ta vocation!


Message édité par Bonnny le 03-02-2009 à 22:01:10

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ECRIVONS :le forum vivant où lire, commenter, apporter des textes, inventer, rêver
n°17494698
lilia28
Posté le 09-02-2009 à 17:38:15  profilanswer
 

bonjours a tous!  
 
voilà, j'ai écrit un prologue pour une histoire que j'aimerai écrire et je voudrait avoir votre avis si cela est possible merci.  
 
" Elle courrait lui semblais-t-elle depuis des heures.Ses lévres étaient recouvers de sang et sa main droite amputée d'un doigt.Ses pieds nus brûlaient à force de se poser sans protection sur la terre.Etait-t'elle en enfer?Sûrement!Jamais elle ne s'en sortirait!elle en avait la conviction.Il fallait pourtant qu'elle leurs échappe.Ne pas s'arrêter.Continuer encore et encore!Malgré la douleur et la fatigue.Impossible de baisser les bras.Il fallait absolument qu'elle réussisse.Pour leurs vie!il fallait que tout cela cesse,leurs secrets devait être révélé.Il y a eu trop de chose horrible et trop de mort!Comment pouvait-il faire ça?Lui!Cette homme en qui elle avait confiance.  
Au loin une maison éclairé.Espoir!Elle courra plus vite, utilisant ses derniére force.Elle frappa si fort à la porte d'entrée qu'on avait sûrement dût l'entendre à l'autre bout de la terre.La porte s'ouvrit à grand fracas.non!Pas lui!c'est impossible.Il l'attrappa par les cheveux et la força à entrer.Un coup dans la ventre pour la faire taire.Il la traina jusqu'à la porte de la cave et la poussa de tout ses forces.Elle dégringola l'escalier et se cogna la tête.A demie consciene et l'esprit embrumé par le choc, elle ne penssa pas à se débattre lorsqu'il l'agrippa pour l'attacher à une chaise électrique.Un sourire étrange étira ses lévres et un voile assombrire ses yeux, lui donnant un air de folie.  
Dans cette immence forêt, tout n'était que silence et terreur.Seulement interrompus par des hurlements où on entendait peine, douleur et résignation.  
Lilia Calaway, 46 ans moutut dans d'atroce souffrances dût à des électocutions qui dura des heures et des heures.Ses derniéres penssées fut pour sa fille et son fils.Elle implora tous les Dieux afin qu'ils viennent en aide à ses enfants et qu'ils leurs laisse la vie sauve."  
 
voila j'éspére que ça vous a plût!!alors qu'est-ce que vous en penssé? je continu mon histoire ou vaut mieux que j'arrête le carnage maintenant?soyez franc surtout j'accepte toute critique constructive!merci  

n°17495412
eljelick
Posté le 09-02-2009 à 18:53:45  profilanswer
 

Critique constructive!!!! Je ne sais pas, car à mon avis le mieux serait de mettre fin au carnage illico.  
Respecte le lecteur, avant de nous faire part de ton écrit, corrige les fautes!!!!!!!

n°17499861
Profil sup​primé
Posté le 10-02-2009 à 08:56:34  answer
 

lilia28 a écrit :

bonjours a tous!  
 
voilà, j'ai écrit un prologue pour une histoire que j'aimerai écrire et je voudrait avoir votre avis si cela est possible merci.  
 
 


 
Règle de typographie + relecture. Au moins une fois  :o

n°17517763
cineguigui
Posté le 11-02-2009 à 19:17:48  profilanswer
 

Bonjour à tous.

 

Je ne suis pas un habitué des forums (je ne suis même pas certain que mon message apparaissent où il faut... on verra), je me permets néanmoins de poster un petit message. Je suis actuellement au chômage et j'ai 3 mois vide avant mon nouveau boulot, donc enfin du temps pour écrire. J'ai une histoire que je trimballe depuis un certain temps mais je n'arrive pas à avoir du recul sur mon écriture. Je souhaiterai donc avoir des critiques constructives sur le début. Donne-t-il envie de connaître la suite? Le style n'est-t-il pas trop lourd? etc...

 

Merci d'avance pour votre aide.

  

       Il n’arrivait pas à rassembler ses idées. Il suffoquait, paniqué par l’obscurité totale qui régnait dans la pièce. Depuis combien de temps était-il enfermé ? Plusieurs heures à n’en pas douter. Mais combien exactement ? Qui ? Pourquoi ? Les questions se succédaient les unes aux autres sans que son esprit n’ait le temps de construire ne serait-ce que le début d’une réponse. Quelles réponses aurait-il d’ailleurs pu formuler ?
        Il avait arrêté de hurler depuis un certain temps. Cela ne servait à rien et ne faisait qu’accroître son angoisse. Adossé contre le mur, il cherchait à dessiner mentalement l’architecture de la pièce. Il avait parcouru à plusieurs reprises l’endroit où il se trouvait, mains en avant afin d’éviter de heurter trop brusquement le moindre obstacle. D’après lui, la pièce faisait une vingtaine de mètre carré. Le mur opposé à celui contre lequel il était appuyé comportait un léger renfoncement en son milieu. La surface de celui-ci était néanmoins semblable à celle des autres parois. Mis à part ces murs, la pièce était totalement vide.
        L’angoisse l’étreint de nouveau, plus forte, plus violente. Tout son corps était habité par une sensation qu’il ne se souvenait pas avoir jamais connu. Il se sentait totalement démuni, livré à la merci de... De qui d’ailleurs ? Son coeur s’emballa. Plus que tout autre moment, il redoutait l’instant où il devrait être confronté à ce “qui”. Même si la situation était dramatique, il savait qu’elle ne deviendrait critique qu’au moment où la porte, qu’il n’avait toujours pas réussi à localiser, allait s’ouvrir. Son enferment devenait finalement son ultime rempart, son ultime protection avant que tout ne bascule définitivement. Le pire dans tout cela, c’est qu’il n’arrivait pas à donner corps à sa peur. Toutes ses frayeurs et ses angoisses les plus profondes semblaient ressurgir en cet instant précis. Il se sentait comme un enfant tapit au fond de ses draps, cherchant à échapper aux monstres peuplant sa chambre. Il ne voulait pas voir cette porte s’ouvrir. Il redoutait tellement cet instant. Il le redoutait. Le redoutait tellement.
        Ses souvenirs étaient confus. Comme à son habitude, il s’était couché assez tard, en s’étant fait la remarque que le réveil allait être difficile. Il ne pensait pas si bien dire. Insidieux, le cauchemar s’était installé sans qu’il ne s’en rende compte. Au réveil, il s’était retrouvé dans cette pièce. L’obscurité ne voulait plus le lâcher et le gardait prisonnier d’un état proche du sommeil. Ses sens étaient anéantis.
        Les premières heures lui avaient semblé insurmontables. Il luttait contre du vide, se battait les yeux ouverts sur lui-même. L’obscurité avait exacerbé ses émotions. Les ténèbres avaient en quelque sorte ouverts une porte qu’il n’avait pas franchit depuis bien longtemps. Ce n’était pas ce genre de type, pas une de ses chochottes à l’écoute de ses problèmes. Il n’avait pas été élevé comme ça et se moquait éperdument de ceux qui réagissaient de la sorte. Pourtant, nerveux, traversé par des spasmes, il avait sombré et bien cru ne jamais pouvoir se reprendre. L’absence complète de point de repère lui avait fait prendre conscience trop brutalement de ses voix intérieures qu’il n’avait que trop peu écouté en plusieurs décennies. Ses sirènes d’alarmes le harcelaient sans interruption et il avait perdu en quelques secondes cette carapace qu’il avait eu tant de mal à se forger. Il s’enfonçait, lentement. Que lui arrivait-il ?

  


        Le téléphone sonna au plus mauvais moment – il allait jouir. La sonnerie ridicule de son téléphone portable jurait avec l’ambiance pesante qui régnait dans la pièce. Il poussa un borborygme que lui seul pu saisir. Son plaisir s’était littéralement envolé dès que l’odieuse machine avait émis son premier bip numérique. Il n’aurait jamais du se trouver là et ne pouvait faire autrement que de décrocher. Encore David ; toujours.

 

- J’ai besoin de toi. Retrouves moi rue Chomel. Numéro 9.
- Urgent ?
- Plus que ça... Dépêche toi, on t’attend.

 

       Il raccrocha son antiquité et sautât du lit. Habillé en quelques secondes, il prit un billet de vingt euros dans la poche arrière de son jean et le jeta sur le lit.

 

– J’ai pas été jusqu’au bout, ça vaut pas plus.

 

       Son interlocutrice était sans âge, entre quinze et vingt ans. Elle ramassa consciencieusement le billet sous l’oreiller et, d’un geste habille, jeta à la poubelle le préservatif usagée qui traînait sur le lit. La technique était rôdée. Victor Heche ne s’embarrassa pas des formalités d’usages. Il ouvrit la porte et descendit à grandes enjambées les escaliers décrépis du petit immeuble qu’il fréquentait tant. Pourquoi irait-il lui souhaiter une bonne journée, il ne connaissait même pas son prénom ? De toute façon, c’était une pute. Et pas des plus glorieuses.
        Victor avait la cinquantaine marquée. Le poids des années s’était inscrit en creux sur son visage. Ses traits étaient beaucoup trop prononcés pour qu’une femme puisse, au premier regard, en tomber éperdument amoureuse. Il avait pourtant été marié une vingtaine d’année. Le temps pour lui de comprendre qu’il n’était pas fait pour ça. Le temps pour elle de sombrer chaque jour un peu plus vers une fin inéluctable. Lorsque sa femme s’était suicidée, Victor n’avait pas pleuré. Il avait ressentit d’une certaine façon cet évènement comme une libération - il ne savait pas comment en finir avec cette histoire.
        Il ne se souvenait pas l’avoir jamais aimé. Faute de mieux, et effrayé à l’idée de ne jamais se marier, il lui avait néanmoins ouvert ses bras. Cependant, il ne lui avait fallu que quelques mois pour comprendre l’erreur qu’il avait commis. Deux enfants et un suicide plus tard, Victor était enfin libre. Libre de se comporter comme il le souhaitait – avec lui-même et avec les autres. Il n’avait pas vu ses enfants depuis plus de dix ans. Eux n’avaient jamais tenté de prendre de ses nouvelles. Lui ne préférait pas y penser – ils avaient cessé d’exister à la mort de sa femme.
        Moins de trente minutes plus tard, il arriva au 9 rue Chomel. Deux voitures de polices étaient garées sous le porche, bloquant l’accès à la cour intérieure de l’immeuble. David l’attendait, adossé à l’une d’elle. Il fumait une cigarette et l’écrasa dès qu’il aperçu Victor. L’affaire était sommes toute assez banale. Une femme avait été retrouvée une heure plus tôt, baignant dans son sang. Sa soeur s’était inquiétée de ne pas avoir de nouvelles et avait alerté la police.
        Précédé de David, Victor pénétra dans l’appartement et ne pu s’empêcher de sourire. La scientifique était sur les lieux, agitant leurs petits pinceaux merdiques comme d’autres se triturent la nouille. Ca l’avait toujours fait marrer. Certainement la race la plus exécrable à ses yeux. Toujours persuadés de trouver la preuve irréfutable dans une infime croûte de sperme. Si le boulot de flic consistait à farfouiller ses doigts dans du foutre, Victor aurait lâché l’affaire depuis bien longtemps. Il prenait pourtant un malin plaisir à discuter avec eux, faignant de porter toute son attention sur ce qu’ils pouvaient lui raconter.

 

- Vous avez quelque chose ? demanda Victor.

 

       Penché sur le cadavre, l’un des trois flics en blanc se releva et serra la main des deux policiers fraîchement débarqués.

 

- Pour l’instant pas grand chose. On relève quelques empruntes, mais il y a peu de chance pour que celles du meurtrier puissent se trouver dans la pièce.
- Meurtrier ? rétorqua Victor, considérant que cet aficionados du fluide corporel allait peut-être vite en besogne.
- Jugez vous-même. Quatre plaies !

 

       Victor s’approcha du corps de la jeune femme et s’abaissa lentement en contemplant son visage. Avait-on déjà vu si beau cadavre ? Ses cheveux avaient eu la délicatesse de ne pas se galvauder dans la mare de sang ; vierges de toute souillure. Quel visage ! Sa peau semblait si douce, si fine. La jeune victime conservait une telle élégance dans la mort que Victor ressentit presque de l’empathie pour cette pauvre petite. Comment pouvait-on sacrifier une telle créature ?

 

- Avez-vous une idée de l’heure de la mort ?
- Aux vues des ecchymoses, au moins 48 heures. On termine de relever les empruntes et on passera l’appartement aux UV.


Message édité par cineguigui le 11-02-2009 à 20:50:06
n°17518948
eljelick
Posté le 11-02-2009 à 21:18:23  profilanswer
 

Pas mal du tout!!
J'adore le style. Les phrases sont bien établies, le vocabulaire est plus que bon.
Tu amènes le lecteur à se poser la question du " QUI " va ouvrir la porte de la pièce plongée dans l'obscurité, et puis tu laisses tout en plan pour partir sur autre chose, Rêve, Réalité, les questions se mettent en place toutes seules.
On apprécie le franc parlé du narrateur, cela nous renseigne d'emblée sur le caractère du personnage.
Je n'ai trouvé que quelques fautes ( C'est rare et très agréable!) :" geste habille" ---" geste habile" , "faignant" ----" feignant" , "empruntes"---" empreintes", "sautât" ---" sauta"
Pour l'expression "Ses sirènes d’alarmes" je pense que "Ses sonnettes d'alarme" est plus approprié.
 
En tout cas, j'attends la suite, le début est prometteur.
 
Bonne écriture!!

n°17538094
yadae365
Posté le 13-02-2009 à 18:18:43  profilanswer
 

pour Lilia28  moi j'aime bien ton style. J'ai envie de savoir la suite, donc continue.
L'histoire commence rudement pour le lecteur tout de même, tu vas avoir du mal a tenir le rythme aussi soutenu tout un roman non ?

n°17538131
yadae365
Posté le 13-02-2009 à 18:21:42  profilanswer
 

pour cineguigui,
 
j'aime aussi et j'ai envie de lire  la suite.

n°17567633
Riri 25
sportif incompris
Posté le 16-02-2009 à 23:54:22  profilanswer
 

Je suis moi moi même sur un projet depuis bientôt trois ans ! J'ai beaucoup remanié mon récit, jusqu'à me rendre compte de la grandeur de la tâche. Ainsi, j'ai pris la décision ben de faire plusieurs tomes, des chroniques suivant le même file rouge.
Ce qui devait être un simple récit géopolitique et d'histoire fiction s'est peu à peu transformé en récit fantastique et merveilleux, tombant dans une lente descente dans le fantasy pour faire la dualité et l'équilibre entre deux mondes, le notre, un autre magique.
 
J'en profite pour mettre le premier chapitre plein de mystère avec le prologue pour que vous compreniez certaine chose... sans doute n'allez vous rien y comprendre et cela va vous intriguer.
 
Prologue
 
Ils étaient huit. Huit adolescents. Huit jeunes gens aimant la vie: Jérémie Belpois, Aelita Hopper, Ulrich Stern, Yumi Ishyama, William Dumbar, Odd Della Robia, Peter et Will Breton. Que faisaient-ils dans cette usine désaffectée de la region parisienne ? Pas de petite connerie de gosse, je peux vous en assurer ! Non, ils mettaient fin à un an de calvaire, un an de peur, de frayeurs, de dures labeurs. Devant eux se dressait un étrange objet cylindrique, moderne, presque surréaliste ! C'était un supercalculateur de type quantique. Cette appareil moderne renfermait une chose... horrible. Une chose... inimaginable. Il renfermait un programme multi-agents évolutif. Cette intélligence artificielle avait menacée le monde pendant un an, et qui sait qu'elle mouche avait piqué ces huit jeunes gens, mais ils avaient décidés de la combattre seul ! Sans doute nourris par ces films d'actions héroiques, avaient-ils tentés d'imiter leur héros.  
Ils avaient vaincu la bête et le blondinet à lunette abaissa le levier central. L'IA nommée Xanadu était morte. Il était mort. Ils étaient aller jusqu'à aller sur le terrain de chasse du monstre pour désactiver les programmes qu'il activait pour nous attaquer, via des scanners transposant la matière psychique et physique en matière virtuelle, sur un monde du même type, sorte de jeu vidéo utopiste et si réel: Ryoko, voyage en japonais.  
Le blondinet s'empara d'un tas de CD-rom, une jeune fille rousse l'interpella.
 
"__ Jérémie, que vas-tu faire du journal de mon père ? Demanda-t-elle, inquiète.
 
__ Ne t'inquiète pas Aelita, répondit le blond, je vais mettre le journal de Waldo Schaeffer en lieu sûr, c'est trop important pour qu'on le détruise ! "
Xanadu vaincu, le monde sauvé dirons nous, nos jeunes amis s'en retournèrent à leur vie d'étudiant studieux et assidue... enfin sur le papier bien sûr.
 
Un homme se trouvait dans une voiture, armée d'une magnifique paire de jumelle moderne. Il observait la sortie de l'usine et aperçut les jeunes gens sortirent.
Il marqua dans son rapport: " 12 mai 2004, les Ryoko-Guerriers sortent de l'usine à 12h45 pm, ils ont éteint l'ordinateur. Il faudra faire en sorte qu'ils croient que ce sont eux les héros de l'histoire, et que jamais, les autorités compétentes n'ont été au courant de leur agissement, ni de ceux de Waldo Schaeffer, par ordre du Kaiser.
Agent n°456, le 12 mai 2004 à 12h55 pm."
 
L'homme rangea son calepin, il enverrait son rapport plus tard. Il préfererait le donner à son boss en main propre à l'ambassade, c'était plus sûr au cas ou les français tomberaient la dessus. Jamais il ne faudra qu'ils apprennent ce qu'il s'est passé ici. Jamais.
Cet homme était un agent de renseignement de terrain stanislasien, travaillant pour l'empire de Stanislasie, pays d'Europe centrale coincé entre l'Italie, la Slovénie et l'Autriche. Dans ce pyas, on parlait l'allemand, l'italien et le serbo-croate. Cette monarchie constitutionnelle avait à sa tête le vieil empereur Elmut XIII. Et comme les américains, il s'était intéressé au travaux de Waldo Schaeffer sur les mondes virtuels et l'informatique... trop tard. Cet homme étrange avait fait en sorte de protéger ces jeunes gens de Xanadu, sans jamais se montrer, ni alerter les français. Un coup de maitre marionnettiste. Mais dans ces révélations, une seule question devrait rester en suspend... pourquoi ?

 
Chapitre I
prémices ombreux
 
Toujours la même époque où nous nous sommes arrêté. 2004.  
Cette année là, un fait important s'était produit à Kadic. Des jeunes collégiens stanislasiens étaient venus en voyage scolaire en France, à Paris.  
Parmi eux, un enfant qui devait être sans importance: Ervig Von Wolfenstein. Le même nom que la famille impériale. Mais pour sa sécurité on avait changé son nom, celui de sa mère: Cortizone.  
Ervig était de la ville de St-Paul auf Lonen. Une petite ville campagnarde où il faisait bon vivre... et ne pas avoir d'histoire.
On ne sait pas pourquoi, mais Ervig avait peu d'amis. Deux seulement. Einrich Dumbar, héritier d'une famille dans la communication et la publicité, et Ernst Von Schleigen, héritier d'une petite famille de la noblesse de l'ouest du pays, des barons.  
Ervig était, à l'époque, assez mélancolique. Isolé, froid, distant, il avait les cheveux noirs lisses, et les yeux bleus myosotis, mais devenant rouge quand il était en colère. Les vaisseaux sanguins se remplissaient.  
Ce garçon si calme, si attentif et sérieux, était capable d'observer les jeunes filles en fleurs pendant des heures en toute innocence, sur une souche, à l'ombre d'un marronnier.  
Einrich n'était pas si différend. C'était un brun ténébreux au cheveux mi long, comme son cousin William Dumbar, sauf qu'il était plus docile et plus sympathique. Son côté communicant lui attirait la sympathie de tous, il avait quand même dompté le fils Von Wolfenstein.
Ernst était sans doute le plus fragile des trois. Ressemblant comme deux gouttes d'eau à Ervig, il était pourtant plus réservé et gentil. Un brave garçon à l'écoute de tout le monde, aimant le calme et la solitude de la campagne dans laquelle il avait grandi.
Mais les mauvaises langues du collège lançait toujours des saloperies à leur sujet, des saloperies dégueulasses, homophobes, racistes, intolérante et diffamatoire. Le tout était de savoir pourquoi ils se le permettaient.
A cette époque, le coeur d' Ervig balançait pour une jeune fille de un an son ainé: Eva Einznach. Une grande blonde aux yeux verts, aimant la fête et la joie.C'était peut être ça les jeunes filles en fleur que Ervig aimait observé. Le fait est qu'elle n'était pas du tout effrayée par le fils Von Wolfenstein et qu'elle le trouvait même sympathique.  
Pourtant, nos trois amis durant leur voyage en France avait vu quelque chose. Le Kaiser en était convaincu.
Ervig avait parlé avec ce que l'on appelait encore dans les couloirs des Renseignements Mondiaux, les services de renseignements extérieurs stanislasiens, les Ryoko-guerriers. Alors, sans doute savait-il...
 
Le bus qui les ramenaient de France s'arrêta sur le parking du collège.  
L'air était froide, l'ambiance semblait chaleureuse mais si extérieur à Ervig. Il dit au revoir à ses amis. Il regarda autour de lui et vit les parents s'éloigner. Les siens ? Sa mère était toujours occupée, on se demandait ce qu'elle foutait ici, quant à son père, le prince Rodolf Von Wolfenstein, il n'était jamais là et s'occupait peu de ce fils dont on parlait peu. On parlait surtout de l'ainé, Igore.  
Pourtant, en tournant la tête de cent-quatre-vingts degrés, Ervig remarqua une subaru noire garée sur le parking, un peu plus loin. Un homme tout de noir vêtu, assez étrange, était appuyé contre la portière.
Intrigué, Ervig s'approcha. L'homme lui montra un papier. Ervig monta.  
La voiture se dirigea vers la sortie de la ville, vers un terrain d'attérissage pour hélicoptère.  
 
«  __ Un hélicoptère pour moi ? Mon grand-père est fou !
 
__ je vous rappel que c'est un Kaiserbefehl de votre grand père monsieur... fit l'étrange homme tout de noir vêtu.
Ervig s'arrêta soudainement, le regard intense, comme submergé par l'émotion.
 
__ Vous vous sentez bien monsieur ?
 
__ non, ce n'est rien... c'est juste la première fois que l'on m'appelle monsieur. »
Après un long silence, ils montèrent dans l'hélicoptère. Celui ci les mena à Stanislastadt. Ils se posèrent sur le toit du palais impériale en pleine mâtiné, des gardes arrivèrent; on ne les avait pas prévenu apparemment.  
Notre étrange homme sortit en premier et présenta un papier. Les gardes pâlirent, ils ne s'attendaient pas à en rencontrer. C'était sans doute la première fois pour certains.
On guida le jeune Ervig jusque dans le centre du palais, dans le secrétariat du Kaiser. Autour d'eux des employés, des secrétaires, des conseillers, des collaborateurs s'affairaient au pas de course. Soudain, un jeune homme blond les interpella.
 
« __ Ah ! Vous êtes là ! Sakariov m'a prévenu de votre arrivée. Il a pourtant répété au Kaiser qu'il n'aimait pas les visites surprises...
 
__ Fritz. La ferme s'il vous plait. Fit l'homme tout de noir vêtu. Vous n'êtes qu'un petit secrétaire particulier... j'en ai vu plein.
 
__ Oui, j'en suis... conscient Vladek. Balbutia Fritz, la tête basse . Je vous mène au Kaiser. »
Ils traversèrent un long couloir vêtu d'un tapi rouge, aux murs recouvert de tableau. Un long et large couloir.  
Ils arrivèrent devant la porte du bureau, se présentèrent aux gardes, entrèrent.
C'était une pièce assez vaste, aux murs incrustés de livres, avec un bureau immense devans une grande baie vitrée donnant sur la cour du palais et sur Stanislastadt. Devant le bureau du Kaiser se tenait Vossif Sakariov, le chef de cabinet de l'empereur, le supérieur de Fritz. C'était un homme petit et frêle, aux cheveux gris, avec une frange sèche et cassée sur le côté. Il avait la peau ridée et des lunettes grosses comme un poing. Vêtu d'un habit gris-bleu, il faisait quelque peu pitié et sentait le passé et la douce et si lointaine époque qu'était le XX ème siècle.
Le Kaiser Elmut XIII se tenait en face de lui, dans son fauteuil. Ce vieil homme, de petite taille et grassouillet, à la moustache fleurie, à l'oeil alerte donnait une image d'honnête grand père. Euphémisme.  
 
« __ alors Ervig... comment était ton voyage en France ?
 
__ Très bien grand père. Sentant l'atmosphère peu adéquates pour les confidences, le Kaiser ordonna aux autres de sortir, ce qui fut fait.
 
__ très bien hein ? Fit le Kaiser, perspicace. Tu as rencontré des gens ?
 
__ oui grand père ils étaient très sympathiques. Ce collège était vraiment... bien. Fit Ervig, froid mais si sincère.
 
__ Oui, on m'a parlé de tes correspondants. » Lui répondit Elmut XIII, un dossier dans la amain. Dossier qu'il passa furtivement devant lui, assez lentement tout de même pour que Ervig puisse en apercevoir quelques morceaux.  
 
« __ Qu'as tu vu ?
 
__ Oh, Paris, est une belle ville. Mais Stanislastadt...
 
__ je m'en doute bien jeune homme. Mais tu as dû, voir ou entendre des... tu n'as pas d'anecdote ?
 
Il eut un long silence. Les yeux d'Ervig devinrent d'un bleu étincellant.
 
__ Non, rien. Si. Il y avait une usine renault sur une ile. On a pas pu y aller. Dommage.  
 
__ Ah... tu vois. Rien d'autre ?
 
__ rien d'autre. Ils étaient français. » Elmut XIII sourit. Il se leva et mit ses mains sur les épaules de son petit fils si dérangeant.
 
« __ Tu sais Ervig, si tu as vu ou assister à quelque chose de trépidant, tu peux me le dire. Ça restera entre nous tous, comme pour la femme philistine. Et même mieux, entre nous deux... comme pour les roses et le jardinier !
 
__ comme pour les roses et le jardinier ?
 
__ Parfaitement jeune homme !
 
__ Alors dans ce cas là... »
 
Il lui raconta. Cette nuit là. Les moindres détails. Des détails que le Kaiser n'avait pas pu exploité. Il avait eu une autre bataille à côté.  
Quand il eu finit son récit, il pu disposer et sortit du bureau. Alors à ce moment là, Vladek apparu. Elmut XIII prit un bout de papier et rédigea un message. Un Kaiserbefehl...Il entra en communication téléphonique avec Fritz Borodini, son secrétaire.
 
« __ L'héritier des Hardaven doit venir aujourd'hui ? Il est en ville... parfait... après je verrais celui des Siegfried. »
 
Dans le couloir, Ervig fut escorté par Vladek. Il croisa un jeune garçon de quatre ans son cadet. Un petit ange machiavélique ,blafard, aux cheveux noirs longd et lisse,comme mouillés dans une onde pure. Il avait les yeux mordorés comme ceux des félins. Petit et frêle, son nom aurait dû être inconnu: il s'appelait Kain.  
Il était accompagné d'un grand et tout jeune homme aux cheveux clairs, presque argentés, aux yeux gris d'où ressortait un regard plein d'assurance et de compassion. Le majordome sans doute.  
Mais le plus étrange, c'était ce vieil homme à côté. Ervig savait qui c'était. C'était l'oncle Gibs; l'oncle de ce cher Kain. Un vieil homme  au cheveux encore bruns et à la petite moustache. Mais pourquoi le père de Kain n'était pas là ? Pourquoi était-ce ce vieil homme qui accompagnait son cousin?
Vladek raccompagna Ervig jusqu'à l'hélicoptère. On ramena le jeune garçon jusqu'à sa petite ville.
Quelques heures plus tard, après son interaction avec le Kaiser, Kain croisa un jeune homme blond, un peu près du même âge que Ervig, accompagné d'une bonne fée comme on disait. Une femme mélancolique, comme une meurtrière passionnée maudite pour l'éternité, prise de fétichisme .
Ce jeune garçon, ce blond aux yeux bleus-verts était Wilhelm Siegfried, l'héritier de la troisième branche de la famille impériale.
Il eut droit à son interrogatoire aussi. Personne ne su ni ne saura ce qui s'y est dit.  
Vous venez de voir les administrateurs, les ombres et les entrepreneurs de l'empire. Les pions étaient en place. Elmut XIII s'endormit tranquillement cette nuit là... il avait donné son dernier Kaiserbefehl de la journée.
 
Le lendemain, Ervig jouait tranquillement dans la cour du manoir de son ami Ernst. Celui ci était le descendant de gentilshommes campagnard qui avait pris racine dans la région de St-Paul auf Lonen.  
Ces braves gens, simples, étaient heureux de voir leur fils ami avec un héritier de la famille impériale, indésirable soit-il.  
Dans la cour, Ernst envoya la balle si forte qu'elle dépassa une étendue de haie à une petite trentaine de mètres de là. Le ballon fut arrêté d'une seule main par une étrange personne.  
Elle était grande et mince, les cheveux noirs ou bruns, mi long et les yeux chocolats... tournant sur le rouge sang. Pourtant, derrière ses airs sinistres et envouteurs, il avait l'air parfaitement humain.
Et par une voix surnaturel, Ervig se dirigea vers lui.
 
« __ Ervig ! Qu'est ce que tu fous ? L'interpela Ernst, devant l'air étrange de son ami. Mais Ervig ne prêta pas attention aux remontrances de son ami et poursuivit ce funeste chemin.
 
__ Z'êtes qui ? Demanda Ervig, reprenant de la constance.
 
__ Je suis Noss Tepes monsieur. Dit-il en tendant un papier à Ervig. J'ai reçu un ordre de l'empereur me demandant de devenir votre majordome pour votre sécurité.
 
__ On s'en inquiète maintenant ? Fit Ervig, Narquois.C'est drôle, vous me faites pensé à l'autre type qui m'a conduit chez mon Opa'Kaiser ( grand père empereur )  
 
 
__ oui. Votre sécurité inquiète beaucoup votre grand père.  
 
__ bien. Le ballon s'il vous plait ... Noss. »  Il lui passa. Ervig ordonna donc à son nouveau majordome de faire le gardien. Ervig alla tirer dans la balle, c'est qu'il faisait d'excellent tir. Noss arrêta la balle d'une façon étrange et si naturelle, si brusque... il avait de sacré réflexe, une sacré force ! Ervig venait de faire connaissance avec les ombres.

n°17616155
Fitzal
Posté le 22-02-2009 à 17:01:13  profilanswer
 

Personnellement, je n'aime pas du tout les "intro" comme tu as fait. Surtout quand on te noie sous des termes qui ne veulent plus ou moins rien dire pour le commun des lecteurs. Rien que dans l'italique j'ai relevé plusieurs fautes aussi, d'accord entre autre.
 
Bon, faut avouer que les textes commençants par une prophétie, racontage d'histoire avec présentation des persos comme ça etc, je n'ai jamais apprécié. Ca fait très cliché et en plus c'est vraiment un raccourci pas très habile et ça n'engage pas trop à lecture. Fin, ce n'est que mon avis.
 
Sinon, j'ai envi d'écrire de la fantasy  :(

n°17679077
chupa-chup​s
Que du blabla...
Posté le 28-02-2009 à 18:53:41  profilanswer
 


"... sans doute n'allez vous rien y comprendre et cela va vous intriguer."  
C'est sur, on n'y comprend pas grand chose, mais au lieu d'intriguer, ça ne donne pas envie de lire la suite. Dès le début, tu noies le lecteur dans une série de mots compliqués "un supercalculateur de type quantique", "un programme multi-agents évolutif", "des scanners transposant la matière psychique et physique en matière virtuelle"... Hé, il faut nous laisser respirer un peu  :ouch: Je pense que des termes aussi complexes nuisent à la fluidité du récit. Il faudrait peut-être les simplifier.
Ensuite, je trouve que le chapitre I est long, j'ai lu en diagonale. Tu devrais poster de petits extraits de différents chapitres, ça te serait plus bénéfique et ça encouragerait plus de personnes à donner leur avis.
 
" Ils étaient huit. Huit adolescents. Huit jeunes gens aimant la vie/Ce bout de phrase est inutile, tu répètes encore une fois de plus huit et puis, ça fait un peu gnian-gnian aimant la vie...  
Jérémie Belpois, Aelita Hopper, Ulrich Stern, Yumi Ishyama, William Dumbar, Odd Della Robia, Peter et Will Breton. Que faisaient-ils dans cette usine désaffectée de la région parisienne ? Pas de petite connerie de gosse,/Je trouve que cela fait beaucoup trop vulgaire, on écrit pas comme on parle...  
je peux vous en assurer ! Non, ils mettaient fin à un an de calvaire, un an de peur, de frayeurs, de durs labeurs/On dirait que tu essais de faire des rimes en -eur  :heink:  
Devant eux se dressait un étrange objet cylindrique, moderne, presque surréaliste ! C'était un supercalculateur de type quantique. Cet appareil moderne renfermait une chose... horrible. Une chose... inimaginable. Il renfermait un programme multi-agents évolutif. /Tu nous évoques une chose affreuse, inimaginable... Le suspens est maintenu, on veut savoir ce qu'il renferme... Et là, tu écris une phrase incompréhensible qui tourne en ridicule l'entité mystérieuse  :) Le rendu est comique... et je ne crois pas que cela soit le but recherché.
Cette intelligence artificielle avait menacé (pas de -ée, les participes ne s'accordent pas avec avoir) le monde pendant un an, et qui sait quelle mouche avait piqué ces huit jeunes gens,/ "adolescents" irait mieux.  
mais ils avaient décidé de la combattre seuls ! Sans doute nourris par ces films d'actions héroïques, avaient-ils tenté d'imiter leur héros.  
Ils avaient vaincu la bête. Le blondinet à lunette abaissa le levier central. L'IA nommée Xanadu était morte. Il était mort. Ils étaient allés jusqu'à aller/Deux fois répétitions de aller. Les verbes pénétrer, s'immiscer, s'introduire...
sur le terrain de chasse du monstre pour désactiver les programmes qu'il activait pour nous attaquer, via des scanners transposant la matière psychique et physique en matière virtuelle, sur un monde du même type, sorte de jeu vidéo utopiste et si réel: Ryoko, voyage en japonais./J'ai compris qu'ils allaient dans un autre monde Ryoko, mais après de quelle façon ? Telle est la question. :)    
Le blondinet s'empara d'un tas de CD-rom, une jeune fille rousse l'interpella.
 
"__ Jérémie, que vas-tu faire du journal de mon père ? Demanda-t-elle, inquiète.
__ Ne t'inquiète pas Aelita, répondit le blond,/ Tu veux l'achever le blondinet ou quoi ? "répondit-il" est plus adapté.
je vais mettre le journal de Waldo Schaeffer en lieu sur, c'est trop important pour qu'on le détruise ! "
Xanadu vaincu, le monde sauvé dirons nous, nos jeunes amis s'en retournèrent à leur vie d'étudiant studieux et assidu... enfin sur le papier bien sûr.
 
Un homme se trouvait dans une voiture, armé d'une magnifique paire de jumelles moderne. Il observait la sortie de l'usine et aperçut les jeunes gens sortirent.
Il marqua dans son rapport: " 12 mai 2004, les Ryoko-Guerriers sortent de l'usine à 12h45 pm, ils ont éteint l'ordinateur./Cet inconnu est dehors dans sa voiture, il n'a pas bougé apparemment. Mais, comment peut-il savoir qu'ils ont éteint la machine ? Incohérence.
Il faudra faire en sorte qu'ils croient que ce sont eux les héros de l'histoire, et que jamais, les autorités compétentes n'ont été au courant de leur agissement, ni de ceux de Waldo Schaeffer, par ordre du Kaiser.
Agent n°456, le 12 mai 2004 à 12h55 pm."
 
L'homme rangea son calepin, il enverrait son rapport plus tard. Il préférait le donner à son boss en mains propres à l'ambassade, c'était plus sûr au cas ou les français tombent la dessus. Il ne fallait pas qu'ils apprennent ce qu'il s'était passé ici. Jamais.
Cet homme était un agent de renseignement de terrain stanislasien, travaillant pour l'empire de Stanislasie, pays d'Europe centrale coincé entre l'Italie, la Slovénie et l'Autriche. Dans ce pays, on parlait l'allemand, l'italien et le serbo-croate. Cette monarchie constitutionnelle avait à sa tête le vieil empereur Elmut XIII. l'informatique... Et comme les américains, il s'était intéressé au travaux de Waldo Schaeffer sur les mondes virtuels et l'informatique... trop tard. Cet homme étrange avait fait en sorte de protéger ces jeunes gens de Xanadu, sans jamais se montrer, ni alerter les français. Un coup de maitre marionnettiste. Mais dans ces révélations, une seule question restait en suspens... pourquoi ? "
 
Ce prologue est assez convaincant, mais il perd de l'intérêt à cause de la complexité de certains mots. Et les fautes d'orthographe... bien qu'il n'y en ait pas des tonnes. Il faut soigner la forme autant que le fond.  :o  
J'ai bien aimé l'idée de la Stanislasie, c'est sympa.
Ton histoire est tirée du dessin animé Code Lyoko, à part le fait que tu aies modifié certains noms (Xana=Xanadu...), je ne me trompe pas ?  
 
Bonne continuation, Chupa-chups.


Message édité par chupa-chups le 28-02-2009 à 19:12:17
n°17741122
frank2
Posté le 07-03-2009 à 10:44:13  profilanswer
 

Moi qui n'est qu' un simple débutant, j'ai aussi voulu me lancer dans l'écriture et voici le début de mon texte. J'aimerais que vous postiez vos critiques, conseils si possible avec des remarques constructives qui m'aideraient à avancer dans la dure tâche d'écrir un livre. Bon voici l'extrait :
 
 Ce matin, la forêt de Glendür n’était pas aussi silencieuse qu’à son habitude, quelque chose troublait sa quiétude. Et ce quelque chose était le bruit d’un cheval lancé au galop sur un chemin de terre. Ce bruit, Thoromir le connaissait bien mais sa faisait dix ans qu’il ne l’avait plus entendu. En effet ce jeune homme vivait depuis longtemps dans cette forêt, crainte des hommes, pour trouver la tranquillité qu‘il appréciait beaucoup. Pendant la belle saison, il partait souvent à la chasse accompagné de son puma, Vivegriffe, ainsi que son arc et son carquois de flèches. Avec les années, il avait acquis une grande réputation en tant que chasseur et, celle qui lui plaisait le moins, rôdeur. Mais personne n'osait le lui rappeler de peur d'être frappé par l'un de ces maléfices. Bien qu'avec ses 1m78 de haut, sa chevelure brune broussailleuse et ses yeux bleus glacés il ressemblait à un parfait rôdeur, il était également capable d'utiliser la magie, même si ce n‘était que faiblement. Voyant que le bruit se rapprochait de son campement, il sorti de sa tente et vit qu'un soldat chevauchant un destrier noir arrivait vers son campement. Une fois la clairière verdoyante du campement atteinte, Le soldat tira d’un coup ferme et sec sur les rennes du cheval qui s’arrêta aussitôt. Le soldat descendit de sa monture en un saut et flatta l’encolure de son cheval. Puis après avoir épousseté sa tunique, ce qui révéla l’insigne des soldats du roi de Fhartgüre sur son poitrail, il s’exprima d’un ton clair et puissant « Le roi demande à tous les hommes capable de se battre de se rendre à Fhartgüre pour lutter contre la terrible menace qui pèse sur notre ville » «Et en quoi cela me concerne ?» répliqua Thoromir après avoir considéré le soldat. «Depuis quand le roi fait-il appel à mes services ?» renchérit-il. Le soldat choqué par de tels propos ajouta, en essayant de cacher, maladroitement, son indignation : «Toute personne capable de se battre et qui ne se présenterait pas pour la bataille, sera châtiée puis mise en prison pour traîtrise» «Et quand devons nous nous présenter à Fhargüre ?» continua Thoromir tout en caressent Vivegriffe, qui se mit à ronronner comme un chat. «D‘ici trois jours à partir de maintenant» expliqua le soldat avant de repartir au galop avec son cheval en direction de la cité. Pendant les deux jours suivants, Thoromir estima juste de s’entraîner à l’arc et au maniement de l’épée car il n‘avait nul envie de finir sa vie dans les cachots du roi. Autant se préparer pour la bataille pensa-t-il. A l’aube du troisième jour, Thoromir sorti de sa tente, il s’était entraîné sans relâche à améliorer son style de combat, ses prises et sa précision à l‘arc. Maintenant il était fin prêt pour les épreuves qui l’attendaient. Il  s’étira et alla réveiller Vivegriffe qui dormait en boule au coin du feu. Le fauve se leva, bailla et se lécha les griffes avant de continuer sa toilette. Thoromir se mis à genou devant lui et lui parla «Prêt pour le voyage Vivegriffe ?» Le félin acquiesça d’un coup de langue sur son visage. Tout en s’essuyant la figure, il répondit d’un ton léger mais décidé «Dans ce cas, partons !»


Message édité par frank2 le 07-03-2009 à 10:45:15
n°17755161
yadae365
Posté le 09-03-2009 à 09:23:33  profilanswer
 

En rouge ce qui est répetitif ou a revoir.
 
Ton extrait provient il du premier chapitre de ton livre ou de plus loin dans le récit ?
 
Je trouve que ton nom de foret et de pays est hasardeux et le héro rappelle trop Tolkien.  
 
 Ce matin, la forêt de Glendür [#1c00e2](pas terrible en plus )[/#b80046]n’était pas aussi silencieuse qu’à son habitude, quelque chose troublait sa quiétude. Et ce quelque chose était le bruit d’un cheval lancé au galop sur un chemin de terre. Ce bruit, Thoromir (versus boromir )le connaissait bien mais sa faisait dix ans qu’il ne l’avait plus entendu. En effet ce jeune homme vivait depuis longtemps dans cette forêt, crainte des hommes, pour trouver la tranquillité qu‘il appréciait beaucoup. Pendant la belle saison, il partait souvent à la chasse accompagné de son puma, Vivegriffe, ainsi que son arc et son carquois de flèches(tu les mets au meme plan que le puma). Avec les années, il avait acquis une grande réputation en tant que chasseur et, celle qui lui plaisait le moins, rôdeur(grandpas). Mais personne n'osait le lui rappeler de peur d'être frappé par l'un de ces maléfices. Bien qu'avec ses 1m78 de haut, sa chevelure brune broussailleuse et ses yeux bleus glacés il ressemblait à[#f0000e] un parfait rôdeur, il était également capable d'utiliser la magie, même si ce n‘était que faiblement. Voyant que le bruit se rapprochait de son campement, il sorti de sa tente et vit qu'un soldat chevauchant un destrier noir arrivait vers son campement. Une fois la clairière verdoyante du campement atteinte, Le soldat tira d’un coup ferme et sec sur les rennes du cheval qui s’arrêta aussitôt. Le soldat descendit de sa monture en un saut et flatta l’encolure de son cheval. Puis après avoir épousseté sa tunique, ce qui révéla l’insigne des soldats du roi de Fhartgüre sur son poitrail, il s’exprima d’un ton clair et puissant « Le roi demande à tous les hommes capable de se battre de se rendre à Fhartgüre pour lutter contre la terrible menace qui pèse sur notre ville »  
 
 
 

n°17757963
frank2
Posté le 09-03-2009 à 14:41:54  profilanswer
 

Tout d'abord merci pour le temps que tu as pris pour me répondre. Pour le texte, il s'agit bien des premières pages du livre. Autrement pour les noms, je suis en peu en manque d'inspiration et, ayant cherché pendant des jours, j'ai décidé de former des noms en üre. Quant/quand (suis pas sûr de l'orthographe)^^ aux personnages, c'est un peu pareil que pour les autres noms. Mise à part les erreures mensionnées par yadae365, pensez-vous que le texte se lit assez bien ou faudrait-il changer de style ? Et encore merci pour toute l'aide que vous apportez à un jeune auteur comme moi. Donc je me remet au travail et corrige ce qu'il ne va pas. Enfin essaye. Pour l'instant je suis à 7 page A4 de texte en time news roman 12 interligne simple et j'ai l'impression que je n'atteindrais jamias un nombre de pages suffisant. Donc combien de page pensez-vous qu'il faille pour un roman "correcte" ?

n°17761904
chupa-chup​s
Que du blabla...
Posté le 09-03-2009 à 20:15:44  profilanswer
 

Le texte se lit assez bien. Tu répètes un peu trop les mots "bruit" et "le soldat" (x3). Ce qui est un peu incohérent, c'est "Ce bruit, Thoromir le connaissait bien mais sa faisait dix ans qu’il ne l’avait plus entendu.", bon même si la forêt est crainte des hommes, y a bien un cheval qui est passer par là en dix ans ?!  
"1m78" c'est un peu maladroit, remplace par " de taille moyenne "... un truc comme ça.
Pour un début, je trouve que ton personnage n'a pas beaucoup de profondeur, en caractère je veux dire. Sa personnalité n'est pas très "marquée". On voit qu'il est reclus, un brin asocial mais après  :??: Pour rendre Thoromir attachant et moins plat, tu devrais accentuer le fait qu'il aime être solitaire et se méfie des hommes (même s'il en est un). Par exemple, quand le soldat à cheval arrive, il pourrait le menacer avec son arc ou lui ordonner de passer son chemin. Bien sûr, si tu développes ses traits un peu plus tard, ça ira aussi.
Bon, c'est vrai qu'après, ça fait un peu Tolkien tout ça comme l'a dit yaede, il faut juste un peu modifier les noms.
Après pour le nombre de pages, aucune idée :sweat:

n°17766851
yadae365
Posté le 10-03-2009 à 10:07:54  profilanswer
 

Dans les 58 pages du post le problème du nombres de page a déjà été évoqué. En gros plus de 200 pages et plus de 20 chapitres pour un livre. En dessous ce sera des nouvelles. Le souci tu le constateras en écrivant c'est de trouver suffisament d'intrigues, de rebondissement et d'evenement ordinaire pour créer une histoire que d'autres auront envie de lire.
En plus simple encore, quand tu auras un nombre suffisant de pages tu le sauras.
Resteras ensuite a trouver un lecteur patient...
 
 
Pour les noms et les lieux internet peux t'aider, sinon une astuce tu écris une phrase et tu enleves une lettre sur 3, cela donne des mots bizarre. Ou alors tu tapes en recherche : gaelique, celtique, vieux grecs, latin .... et tu te fais ton mix a toi.

n°17784083
frank2
Posté le 11-03-2009 à 16:37:18  profilanswer
 

Merci à vous deux pour vos réponses !
 
Chupa-chups : merci pour me faire voir ces répétitions un peu lourdes. Pour la description du personnage, je lâche un peu les éléments physiques au début, mais le caractère se dévellope dans des pages que je n'ai pas postée. Et merci pour le truc de rendre le personnage attachant dès le début, car là le lecteur ne s'y attache pas avant le départ de Thoromir (qui montre déjà un peu plus de caractère). Texte non-présent ici.
 
yadae365 : Merci pour l'info sur le nombre de pages et les noms en gaelique. Mais es-ce que tu parle de 200 pages format A4, ou 200 pages éditées ?

n°17909873
malkus
Posté le 24-03-2009 à 10:05:56  profilanswer
 

Salut tous.
Pour une fois j'ai une question : elle concerne l'écriture d'un roman, menée jusqu'au bout. Première chose, il faut y parvenir, en tant qu'amateur ce n'est pas forcément gagné. Mais comment ? On parle beaucoup de synopsis, de plan détaillé...et je me demandais comment cela était possible. Pas de bâtir un plan, ça c'est à la portée de tout le monde, mais plutôt de le penser et de le coucher sur papier comme un scénario de film...
Je suis incapable de procéder de la sorte, j'écris au fur et à mesure ; mais du coup, il faut écrire régulièrement, pour ne pas perdre l'unité de ton, qui peut-être une caractéristique assez diffuse pour un roman. Chose que je ne fais pas bien sûr de façon systématique. J'aime bien l'idée, malgré la rigueur, de me laisser porter par l'histoire, plutôt que de tout planifier. Mais apparemment, il y a peu de personnes qui usent de cette méthode, arguant que de cette manière, ils ne finissent justement pas leurs romans.  
Qui sont ces "ils" ? Des amateurs comme moi, mais certainement plus expérimentés...leur conseil, je ne le snobe pas, j'y réfléchis, même si ce n'est qu'un peu.
Pensez -vous qu'écrire au fur et à mesure est possible, tout en étant "sérieux" dans son écriture, son "travail" ? Je connais mon début, j'ai une petite idée de la fin...et c'est tout.  
 
Bon, j'imagine que dans mon cas, la seule solution pour répondre à cette question est de mener mon projet à terme, et de constater l'échec ou la réussite relative de la chose...mais pour vous, qui en avez fait peut-être fait l'expérience...vous en pensez quoi ?

mood
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