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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°16779305
scOulOu
Born Under Saturn
Posté le 20-11-2008 à 10:53:23  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Zedlefou a écrit :

On parle pas d'ecrire sur un forum mais d'ecrire des bouquins.


Bah il fera sûrement pas éditer son premier (comme bcp d'auteurs plus mûrs, par ailleurs), mais il a de quoi commencer, je trouve.

mood
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Posté le 20-11-2008 à 10:53:23  profilanswer
 

n°16779312
lord frica​delle
Sa Sainteté
Posté le 20-11-2008 à 10:54:20  profilanswer
 

Chers amis écrivains en herbe, j'en appelle à votre érudition légendaire pour me sortir d'un mauvais pas:
 
Je suis en train d'écrire une nouvelle et j'ai un gros doute sur l'emploi du verbe extraire au passé.
Est ce qu'on dit : ils extrairent ou ils extrayèrent ?  
 
Exemple simple : ils extrairent le minerai.
 
Les sites soit disant aidant a la conjugaison se contredisent  :pt1cable:

n°16779370
saucerful
Posté le 20-11-2008 à 10:59:40  profilanswer
 

http://www.la-conjugaison.fr/du/verbe/extraire.php :jap:
 
Marrant pas de passé simple...

Message cité 1 fois
Message édité par saucerful le 20-11-2008 à 11:01:28

---------------
Don't be useless
n°16779969
lord frica​delle
Sa Sainteté
Posté le 20-11-2008 à 11:58:49  profilanswer
 


 
ça me parrait assez incroyable :/

n°16783990
yaezakura
Posté le 20-11-2008 à 18:32:37  profilanswer
 

Oh les gens on se calme! Vous êtes vraiment agressif. J'ai 14 ans quand je suis venus ici j'en avais 13.  
 
Vous pouvez être indulgent? Je suis sur qu'il a de l'imagination .
De plus on peut avoir de  bonne idée à 13 ans, bien plus que a 20 , 30, 45, ans  tous simplement parce-que on se prend moins la tête  !  
 
Vous allez lui sortir quoi ?dyslexie ?  Enfin bref ... Pour toi le nouveau sur le topic ( ou peut-être le forum? ),demande à Monsieur du renard, le seul qui ne te traitera pas de fous .

n°16784373
-neon-
Illuminé
Posté le 20-11-2008 à 19:14:24  profilanswer
 

yaezakura a écrit :

Oh les gens on se calme! Vous êtes vraiment agressif. J'ai 14 ans quand je suis venus ici j'en avais 13.  
 
Vous pouvez être indulgent? Je suis sur qu'il a de l'imagination .
De plus on peut avoir de  bonne idée à 13 ans, bien plus que a 20 , 30, 45, ans tous simplement parce-que on se prend moins la tête  !
 
Vous allez lui sortir quoi ?dyslexie ?  Enfin bref ... Pour toi le nouveau sur le topic ( ou peut-être le forum? ),demande à Monsieur du renard, le seul qui ne te traitera pas de fous .


 [:violon]


---------------
L'atelier sous l'éclipse - "One side of me says, I'd like to talk to her, date her. The other side of me says, I wonder what her head would look like on a stick?"
n°16792214
koukesh
Posté le 21-11-2008 à 17:17:17  profilanswer
 

lord fricadelle a écrit :


 
ça me parrait assez incroyable :/


 
Et pourtant...
 
Et le verbe "traire" non plus, du reste. Ca m'emeuh...
 
http://monsu.desiderio.free.fr/curiosites/traire.html
 
Impossible donc, de tirer soudainement sur les tétons de votre bovine femelle (bovine ou ovine, ou quoique ce fût d'autre, mais femelle) en cette lointaine matinée calme et brumeuse de l'an grâce 1816.
A moins d'avoir recours à quelque juteuse périphrase....
 
Soit dit en passant. :o

n°16793994
lord frica​delle
Sa Sainteté
Posté le 21-11-2008 à 21:05:23  profilanswer
 

koukesh a écrit :


 
Et pourtant...
 
Et le verbe "traire" non plus, du reste. Ca m'emeuh...
 
http://monsu.desiderio.free.fr/curiosites/traire.html
 
Impossible donc, de tirer soudainement sur les tétons de votre bovine femelle (bovine ou ovine, ou quoique ce fût d'autre, mais femelle) en cette lointaine matinée calme et brumeuse de l'an grâce 1816.
A moins d'avoir recours à quelque juteuse périphrase....
 
Soit dit en passant. :o


 
Je suis dans la mouise parce que mes héros sont dans une carcasse de vaisseau et essayent de s'en extraire.
J'écris au passé simple et ça aurait du donner un truc du genre :
 
Ils s'extrairent finalement de la carcasse en flamme...
 
Il me reste plus qu'a trouver un plan B  :)  

n°16794623
pedro445
Posté le 21-11-2008 à 22:01:41  profilanswer
 

blink-mavie a écrit :

Voila , j'ai 13 ans j'écris bien , la plus part de mes professeurs me le disent , et j'adore le genre de romans comme Harry potterou bien la saga TWILIGHT ( fascination + tentation + hésitation+révélation ) de stefenie meyer , ou bien les romans de Danielle steel , bref j'ai décidé de commencer un écrit pour jeunes du genre HP( harry potter) ou TW (twilight) , alors j'ai commencé à raconter une histoire en m'inspirant de ces deux sagas c'est à dire je veux que ça commence dans un cadre réaliste puis que ça sorte de l'ordinaire , alors voila j'ai commencé dans un cadre réaliste ce que j'ai réussi à biiiiien faire , mais lorsque je veux sortir de l'ordinaire, j'ai choisi le personnage mystère et tout le reste mais j'arrive pas à trouver un truc INTERESSANT :(  , genre pour HP ya l'école des sorciers , pour TW y'a La famille Cullen et le truc des vampires , bref j'arrive pas à trouver , c'est la panne sèche :(  et le plus gros BLeM  :fou: c'est que chaque fois que j'ai une idée , c'est toujours très très proche de la saga TW que j'ai lu récemment j'essaie de m'en  éloigner mais les idées sont nulles ALORS SVPPP  PROPOSEZ MOI DES TRUCS JE VOUS EN SUPPLIE DES TRUCS QUI SORTENT DE LORDINAIRE , jpasse mes nuits à réfléchir .. mais rien ! -_-' A LAIDE:cry:  :cry:  :cry:


 
Je pense que tu dois écrire pour une idée et non l'inverse. Tu dois te trouver ton idée originale qui te motivera dans l'écriture. C'est un élément préalable. Et il faut qu'il sorte de tes tripes, pas des nôtres.  

n°16794816
moonboots
Posté le 21-11-2008 à 22:21:19  profilanswer
 

blink-mavie a écrit :

Voila , j'ai 13 ans j'écris bien


tu peux commencer à écrire des nouvelles (des histoires courtes), spa une bonne idée ?

mood
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Posté le 21-11-2008 à 22:21:19  profilanswer
 

n°16815657
Amibe_R Na​rd
Posté le 24-11-2008 à 18:22:48  profilanswer
 

lord fricadelle a écrit :


 
Je suis dans la mouise parce que mes héros sont dans une carcasse de vaisseau et essayent de s'en extraire.
J'écris au passé simple et ça aurait du donner un truc du genre :
 
Ils s'extrairent finalement de la carcasse en flamme...
 
Il me reste plus qu'a trouver un plan B  :)  


 
Salut
 
Le plan B.
 
Oui, du genre :  
- ils réussirent, finalement, à s'extraire de la carcasse en flamme.
- ils s'extirpèrent finalement de la carcasse en flamme.
 
Sauf que, dans l'espace, il n'y a pas de flammes très longtemps.
Pas d'oxygène, pas de flammes comme on les voit, si belles, dans les explosions des vaisseaux. Le plan marche bien au cinéma, parce qu'il y faut du visuel :)
 
Sur une planète, ça roule.
 
Bien Amicalement
 L'Amibe_R Nard

n°16815783
moonboots
Posté le 24-11-2008 à 18:34:08  profilanswer
 


je suis d'accord avec elle, faut savoir être indulgent et accueillant, vous pouvez dégoûter des jeunes avec vos remarques hyper relou

n°16815820
-neon-
Illuminé
Posté le 24-11-2008 à 18:37:19  profilanswer
 

moonboots a écrit :


je suis d'accord avec elle, faut savoir être indulgent et accueillant, vous pouvez dégoûter des jeunes avec vos remarques hyper relou


 
Non mais y'a une charte hein, c'est pas pour rien [:cosmoschtroumpf]
 
De plus, je réagissais sur une remarque en particulier, et non pas sur l'ensemble du post [:spamafote]


---------------
L'atelier sous l'éclipse - "One side of me says, I'd like to talk to her, date her. The other side of me says, I wonder what her head would look like on a stick?"
n°16815837
moonboots
Posté le 24-11-2008 à 18:39:09  profilanswer
 

ouais mais de manière générale vous pouvez être super durs, on ne parle pas à un ado comme à un adulte

n°16815947
scOulOu
Born Under Saturn
Posté le 24-11-2008 à 18:49:43  profilanswer
 

moonboots a écrit :

ouais mais de manière générale vous pouvez être super durs, on ne parle pas à un ado comme à un adulte


Surtout quand l'ado en question fait des efforts assez visibles.

n°16816051
moonboots
Posté le 24-11-2008 à 19:01:05  profilanswer
 

scOulOu a écrit :

Surtout quand l'ado en question fait des efforts assez visibles.


C'est de l'ironie ou tu es sérieux ?
Il y a des manières d'expliquer les choses sans vanner, c'est tout.

n°16816258
Amibe_R Na​rd
Posté le 24-11-2008 à 19:24:18  profilanswer
 

Salut Blink-Mavie
 
Harry Potter, la saga Twilight... Danielle Steel (pas vraiment dans le même genre, mais c'est bien de ne pas se limiter à un seul genre ;) )
 
 
"Je veux que ça commence dans un cadre réaliste puis que ça sorte de l'ordinaire"
 
Hum, rajoute du fantastique dans tes lectures.
Là tu auras un cadre réaliste qui dérape sur autre chose.
Et tu verras comment les auteurs arrivent à glisser du monde réaliste vers celui du miroir.
 
L'autre face du miroir : souvent la folie, mais pas toujours (Cf. Cthulhu, les grands anciens)
 
Tu peux continuer sur de la SF.  
Farmer : la Saga des hommes dieux
Stephen R. DONALDSON : Les chroniques de Thomas Covenant (Le Pré aux clercs)
Machale : Bobby Pendragon  (plus récent et pour un public ado)
Le film Matrix
 
Et tu remarqueras à chaque fois, idem dans Harry Potter, que ce n'est pas le monde réaliste qu'il est important de décrire... mais l'autre monde.
 
C'est là où tu butes en ce moment.
 
Quel autre monde souhaites-tu décrire ?
 
Féerique, angoissant, régi par quelles lois (Cf. Highlander, à la fin, il n'en restera plus qu'un, conflit d'immortel), par quel destin du héros ?
 
Dans chaque cas, tu vas rencontrer une lutte.
Le héros va lutter pour quelque chose  (souvent sauver le monde, ou sauver sa peau/celle de sa chérie, voire rétablir un équilibre menacé, ou encore parce qu'il représente une menace pour quelqu'un.)
 
En clair, dès que tu vas savoir qui menace ton héros, pourquoi il le menace, ton monde va se dévoiler et tu pourras l'explorer.
 
Tant que tu ne sais pas qui est l'opposé de ton héros, ce que le méchant désire le plus  (et ce peut-être complexe, ce désir du méchant ou des méchants), tu ne pourras pas rebondir.
Tu n'auras pas de lutte à te mettre sous la dent... et donc pas d'opposition, ni de danger pour le héros.
 
Donc tu ne pourras pas construire ton héros.
Donc tu ne pourras pas construire ton monde.
 
Les trois points sont liés : héros, méchant et le monde.
 
Un héros se bat contre un méchant dans un monde donné. (Même s'ils peuvent changer de monde par la suite). Je rajoute : pour obtenir quelque chose.
 
Un héros se bat contre un "méchant" dans un monde donné, pour obtenir quelque chose.
 
[Un "méchant" peut aussi être un/le "monde hostile", pour tout ce qui a trait aux oeuvres catastrophes.]
 
 
Choisis ton méchant : vampire, immortel, machine, extraterrestre, magicien, dieu maléfique, etc.
Et tu vas trouver les points nécessaires pour le vaincre, pour que ton héros réussisse à le vaincre... ce qui va créer ton monde, et la nécessité de passer dans un autre monde pour gagner. Sinon, à quoi bon changer de monde, si tu peux abattre le méchant avec un pistolet à eau bénite ?
 
 
Pas de méchant = pas de conflit.
Pas de conflit = pas de raison pour le héros de bouger ou de changer de monde.
 
 
Maintenant, je retourne à ma grippe. La grippe et moi, nous n'avons pas la même conception de qui doigt gagner. Je mobilise mes héros médicaments, elle mobilise son agressivité piquante sur ma gorge. Il y a un conflit entre nous, et une très sérieuse divergence d'opinion... ce qui m'oblige à bouger.
 
Pas de conflit = pas de mouvement = pas de livre à écrire.
 
Trouve ton méchant, le reste va suivre.
 
Bien Amicalement
 L'Amibe_R Nard

n°16816699
scOulOu
Born Under Saturn
Posté le 24-11-2008 à 20:08:20  profilanswer
 

moonboots a écrit :


C'est de l'ironie ou tu es sérieux ?
Il y a des manières d'expliquer les choses sans vanner, c'est tout.


Je suis sérieux ; si on fait abstraction des défauts de ponctuation de son intervention, elle est plus correctement écrite que celle de bcp d'intervenants plus vieux de ce forum. Je trouve que c'est déjà vraiment pas mal pour qqu'un de cet âge (je pense pas que j'aurais fait aussi bien à sa place) :D

n°16816729
moonboots
Posté le 24-11-2008 à 20:11:04  profilanswer
 

ah ok  :jap:

n°16860654
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 29-11-2008 à 14:57:05  profilanswer
 

Tiens, une idée pour ce malheureux en panne :
 
Le type, le jour même, sa mère elle meurt. Alors, il va à la plage avec un flingue dans la poche et il rencontre un autre type, et là il le tue. Au procès, comme il ne dit rien, il a plein de problèmes.
 
Si ce thème ne te plait pas, en voilà un autre :
Dans un monde qui ressemble au Moyen Age, mais avec de la magie en plus, un jeune garçon découvre qu'il a le pouvoir de changer les armes de fer en nougatine. Alors que les armées du Seigneur sombre menacent la paix des 15 Royaumes (chiffre sujet à variation), parviendra-t-il à décimer ces hordes en leur collant un bon diabète ?
 
;) Sérieusement, lis juste un peu, SANS regarder le film qui est sorti sur le livre ! Tu verras, ca stimule l'imaginaire, de faire travailler ses propres méninges sans se gaver de ce qu'ont produit d'autres rêveurs. Seule la lecture t'ouvrira cette porte-là. La lecture, c'est être actif, acteur de la page. Regarder un film ou un dessin animé, c'est recevoir, être passif.
Bonne chance.


---------------
La gravité est la dignité des imbéciles.
n°16870251
saucerful
Posté le 01-12-2008 à 09:29:40  profilanswer
 

le_fouineux a écrit :

Tiens, une idée pour ce malheureux en panne :
 
Le type, le jour même, sa mère elle meurt. Alors, il va à la plage avec un flingue dans la poche et il rencontre un autre type, et là il le tue. Au procès, comme il ne dit rien, il a plein de problèmes.
 
Si ce thème ne te plait pas, en voilà un autre :
Dans un monde qui ressemble au Moyen Age, mais avec de la magie en plus, un jeune garçon découvre qu'il a le pouvoir de changer les armes de fer en nougatine. Alors que les armées du Seigneur sombre menacent la paix des 15 Royaumes (chiffre sujet à variation), parviendra-t-il à décimer ces hordes en leur collant un bon diabète ?
 
;) Sérieusement, lis juste un peu, SANS regarder le film qui est sorti sur le livre ! Tu verras, ca stimule l'imaginaire, de faire travailler ses propres méninges sans se gaver de ce qu'ont produit d'autres rêveurs. Seule la lecture t'ouvrira cette porte-là. La lecture, c'est être actif, acteur de la page. Regarder un film ou un dessin animé, c'est recevoir, être passif.
Bonne chance.


 
Perso je suis pas vraiment d'accord là-dessus.
Le but d'un vrai écrivain est justement de rendre passif son lecteur, l'entraîner au fil des pages dans son histoire et son monde, lui ouvrir toutes les portes pour qu'il se laisse guider (ce qu'on arrive plus aisément à faire avec un film j'admets), et même qu'il se laisse guider dans la réflexion que le bouquin lui donne à avoir. My 2 cents.


---------------
Don't be useless
n°16875167
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 01-12-2008 à 20:48:36  profilanswer
 

Aaaarrrrhh... Passif ! Mais le lecteur, il est tout sauf passif !
 
Qui n'a jamais imaginé tout un décor, pourtant à peine esquissé à partir de quelques mots par l'auteur ? Qui n'a pas été déçu en découvrant une adaptation d'un roman (tiens, il a cette tête, Robin des bois ? Ou cette voix ?) ? Le romancier ouvre des portes, mais tu te promènes dans son oeuvre, tu interprètes ! tu recrées, réinvente, tu t'appropries le texte !
Que l'auteur offre un théâtre à son lecteur, oui, plus ou moins bien fait, plus ou moins riche et ouvert, soit, qu'il stimule, hypnotise, captive, ok. Mais qui perçoit A SA MANIERE PROPRE le ton d'un texte ? Pourquoi un texte apprécié par l'un est détesté par l'autre ? C'est le lecteur qui anime la scène, lui qui tire les ficelles des personnages. Un livre sans lecteur, c'est l'Eden sans Adam. Une page ouverte, c'est un fleuve qui s'écoule.


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La gravité est la dignité des imbéciles.
n°16876839
saucerful
Posté le 02-12-2008 à 00:25:08  profilanswer
 

Et bien je risque de choquer mais pour moi l'imagination du lecteur doit rester secondaire ; en ce qui me concerne le bon auteur est celui de qui je bois les paroles, celui qui m'emmène en voyage (peu importe la nature du voyage d'ailleurs) par ses seuls mots, même si évidemment une part de ma lecture sera régie par mon Moi, c'est -j'aurais envie de dire malheureusement- inéluctable.
 
J'sais pas si j'suis bien clair en fait  [:hello_cass]


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Don't be useless
n°16878456
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 02-12-2008 à 11:01:40  profilanswer
 

La prochaine fois que tu lis un ouvrage - de fiction ou pas, essaie de t'attacher à séparer que ce que tu perçois de façon dirigée, "obligatoire" du fait de l'écriture, du style ou du ton; de ce que tu apportes à ce que tu lis.
Tu verras que ta part d'activité est nettement supérieure à celle que mobilise un film ou un spectacle. ;)


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La gravité est la dignité des imbéciles.
n°16910070
marfo
Posté le 06-12-2008 à 09:53:09  profilanswer
 

Salut, je viens de découvrir ce forum. le sujet est intéressant et des choses pas bêtes sont dites...                        
J'ai dans l'idée d'écrire un roman, un truc de quelques pages qui raconte une histoire, à même d'emporter le lecteur dans un déferlement de sensations toutes plus réjouissantes les unes que les autres avec des rebondissements à peine croyables et des scènes que le puritanisme réprouve. Le tout sur du papier de qualité.
Comme j'ai partiellement confiance en mes concitoyens, je livre mon hypothèse de départ, classique mais cependant originale:
C'est l'histoire d'un crime passionnel: un homme veut tuer sa femme, mais sachant qu'il sera le premier suspecté, il manigance avec un certain machiavélisme, le meurtre d'un parfait inconnu à 500 kilomètres de là.
De fait, notre malandrin s'arrange pour être à deux endroits en même temps, laissant des indices laissant supposer à l'heure du meurtre de sa femme, sa présence à 500 kilomètres de là, et son implication dans un autre meurtre exactement à la même heure devant témoins. Partant du principe qu'un accusé ne peut commettre deux délits au même moment dans des endroit différents, l'homme est acquitté à la fin mais se retrouve poursuivi par le courroux de la famille de l'inconnu qui, après avoir mis une bombasse dans son lit ( c'est la partie où l'imaginaire du lecteur travaille...), tente de l'éliminer par moult explosions, cascade en voitures et même une bombe dans un avion censée démontrer que c'est un livre à gros budget que j'écris !!
J'ai quelques idées pour établir la culpabilité du lascar sur les deux affaires...
Mais j'ai une question: est-ce qu'il vous semble judicieux d'adjoindre à ce héros négatif un animal de compagnie pour le rendre plus sympathique vis à vis de potentiels lecteurs amis des animaux ?
Et si oui, lequel ?? Sachant bien évidemment qu'ensuite le héros va devoir s'en occuper en plus des crimes qu'il commet, des femmes qu'il saute, des paysages magnifiques qu'il traverse et qu' il a une petite voiture...
Merci de vos suggestions  

n°16926970
marfo
Posté le 08-12-2008 à 17:42:33  profilanswer
 

Houhou !? Il n'y a personne dans ce topic ??
Si c'est la petite voiture qui gène, il prendra le train...

n°16937147
yaezakura
Posté le 09-12-2008 à 18:12:35  profilanswer
 

Si, si il y a des gens Marfo. Pour ton idée de livre je ne peut te dire si elle est originale je ne lis pas se genre de livre... Sinon je peut vous montrer un extrait de la nouvelle que je doit écrire pour mon collège U_u

 


Mais euh pourquoi il veut tuer sa femme l'autre dégénérais si je peut dire  O_____o__________________________________________________________________________________________________

 

Une lettre d’espoir
 
« Mon fils, aujourd’hui j’ai réussi ce  que personne n'a fait auparavant. J’ai pris un radeau et j’ai franchi les mers infranchissables, il y a eu une grosse tempête,  mon radeau s’est brisé, j’ai failli mourir mais un brave homme  m’a secourue.
Cet homme  se nomme « Soungila »,  c’est un habitant du peuple du Renard, il m’a gracieusement accueilli dans sa tribu. Il ne s’agit pas
d’indigènes, mais de personnes ayant des cultures différentes des nôtres.
Soungila et son peuple sont des êtres mystérieux.
 
 
Kawa, mon tendre fils, tu diras  à ton père de ne pas perdre espoir,  que je suis heureuse là-bas .Je ne rentrai pas de sitôt car je me rends compte qu’il me reste encore beaucoup à apprendre : à côté d’eux,  nous ne sommes que des apprentis dans la vie. Rassure ton père, je compte sur toi car je sais qu’il est plus fragile que toi !
J’ignore  combien de temps je resterai dans une tribu comme celle-ci, peut être dix ans,  peut être quinze …Qui sait ? Tu as le droit d’être en colère. Moi aussi je le serais si ma mère avait fait ça !
Mais je t’en prie,  rassure ton père.
 
                                     Yumi, ta mère qui t’aime.
 
Post-scriptum :n’essaie pas de me rechercher tu en périrais.
                           Empêche ton père de tomber dans la folie.
                          Reste en vie quoi qu’il arrive.
                         Pardonne- moi de t’avoir donné des nouvelles si tard.
                       Un jour je te reverrai !
                       Fais-moi confiance !
                      Je ne pourrai sans doute pas te réécrire  car le papier est rare.
                     Ne crois pas que je t’aie abandonné.
                    Et comme le dit un proverbe de là-bas :
                  Si le vent souffle c’est que je pense à toi. »
 
 
Kawa relut la lettre plusieurs fois. Sa mère se moquait donc de lui ? Elle paraissait s’inquiéter plus de son père que de lui-même.
Mais elle avait raison, depuis qu’elle avait  voulu jouer les aventurières, son père était tombé  dans une terrible dépression et avait un comportement étrange !
 
Kawa était un garçon âgé de quatorze ans, il avait les cheveux noirs au reflet or. Le plus étonnant chez Kawa était sans doute la longueur de son visage : au   début, cela paraissait choquant, mais si on le regardait de plus près, on le trouvait normal, vu la taille de ses yeux couleur vert pâle, une fois et demie plus grande que la norme. Kawa habitait Shrana, la ville voisine de Sana.
On racontait que, jadis,  Shrana et Sana étaient en fait deux sœurs.  Elles avaient  fait un pacte sanglant qui avait entraîné la mort de Sana. Or, sans Sana, Shrana devait mourir, tel était le pacte. (1)
La légende racontait même que ces  deux filles sont les créatrices du monde.
 (1) il faut préciser davantage, ce n’est pas très clair

 

Kawa était assis par terre sur le sable rouge et chaud de la plage. Il se releva pour rentrer chez lui. En chemin il vit une foule de gens, chose inhabituelle, car à Shrana le monde se faisait petit. Il y avait environ cent personnes, en cercle et elles semblaient toutes amusées de la chose qu’elles entouraient.
Par simple curiosité Kawa se joignit à la foule, il se faufila à travers les gens pour savoir ce qui était  si hilarant.
Il ne réussit pas à voir la personne mais il put entendre :
-         Je vous jure que dans mon sommeil, Sana et Shrana m’ont parlé.
-         Mais tu délires ! lança une voix parmi la foule. Ici tout le monde sait que les créatrices n’apparaissent à personne en rêve
-         Elles m’ont même dit qu’elles vivaient dans un autre monde.
-         Arrête, cria une femme, arrête, Maito !
-         Et pour aller dans ce monde, reprit l’homme, il faut aller dans le désert de l’oubli.

 

Maito était le père de Kawa. L’ayant reconnu, , celui-ci le saisit par le bras. La
 foule se mit à rire aux éclats en voyant le fils disputer le  père. Kawa subissait la
 plus grande humiliation de toute sa vie !
-         Es-tu fou ? demanda Kawa, quand il fut loin du monde qui se moquait d’eux.
-         Alors même, toi’ tu ne me crois pas ?
-         Enfin papa, tu sais bien que ce n’est pas vrai.
-         Je te jure, Kawa, je te jure ! Maito le regardait d’un air triste.
-         Ecoute papa, elle me manque aussi, mais ne sombre pas dans la folie je t’en prie.
-         Mais je ne mens pas !
   Kawa lui tendit la lettre écrite par sa mère. Maito la lut lui aussi plusieurs fois   puis il se mit à sangloter.
-         Papa je t’en supplie !
 
Kawa rentra chez lui, les yeux pleins de larmes. Il se mit au lit en espérant  oublier un peu dans une bonne nuit de sommeil. Il ne tarda pas à dormir profondément.

 


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Au loin une ombre avançait, elle grossissait au fur et à mesure de ses pas… L’ombre était un homme au visage panthère, il portait un pendentif en forme d’étoile. Dessus,  était inscrit : Tsuka. Une légère note de musique planait au dessus de lui, un accord de «  ré » et de «  do ». L’homme leva la main un peu en colère et cria :
hikiwake !

 

Le ciel se brouilla, un long brouhaha se fit entendre. Mais soudain le ciel s’ouvrit comme en colère. Et un homme sortit du ciel.
-         Bonjour Tsuka ! cria-t-il, toujours en l’air.
-         Bonjour Simka, j’aurais besoin d’un de tes conseils.
-         Que donneras- tu en échanges, demanda Simka d’un air malicieux.
-         Que veux-tu ? Tsuka se gratta le menton d’un air perplexe, il savait que Simka était un être divin.
-         Je veux que tu m’offres un arbre !

 

Tsuka faillit s’étrangler à cette  réponse. Après tout un être divin pouvait avoir
ce qu’il voulait.
-         Mais pas n’importe quel arbre, insista Simka, tandis qu’un grand sourire apparaissait sur son visage ;
-         Quel genre d’arbre ?
-         Un chêne !

 

Tsuka tremblait de rage. Ils se situaient tous deux dans un immense champ de chênes, et voilà que cet être divin lui demandait « un chêne ». Il  prit son sabre et  s’apprêta à couper l’arbre demandé.
-         Sans ton sabre ! imposa l’être divin
-         Avec quoi alors ? Tout de même pas à la main, répondit-il d’un air féroce.
 
Simka fit apparaître  une sorte de pelle avec des piques au bout du manche.   Tsuka s’en empara en ravalant sa fierté. Et il creusa au pied d’un arbre pour essayer de le déraciner, mais le chêne avait pris racine bien loin. Finalement Tsuka laissa tomber la pelle à terre, réalisant qu’il saignait.
-         J’en peux  plus,  s’exclama-t-il.
-         En faisant ce geste, tu m’as prouvé  ta détermination, quelles sont tes questions ?
-         Où se trouvent les fondatrices de notre terre ?
-         Au ciel.
-         Simka, cria Tsuka,  tous les êtres divins vont quelque part ! Regarde mes mains dans quel état elles sont,  à cause de toi !
-         Tu veux des réponses, qui te dit qu’elles seront à ton goût ?
-         Je suis prêt à affronter la vérité.
-         Sana et Shrana sont dans un autre monde.
-         Où trouver ce monde ?
-         Il est vers le désert de l’oubli.

 

Soudain tout se troubla, Simka et Tsuka devinrent flou, les accords de notes
« ré » et « do » entrèrent en dissonance  avec l’atmosphère créée auparavant.
 

 

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Kawa se réveilla en sursaut, son lit était mouillé de sueur. « Quel étrange
rêve » se dit-il, en regardant la lune. Il sortit prendre l’air.  Dehors, tout était plongé dans un noir intense, seules les étoiles donnaient un peu de vie à cette obsurité pesante. Derrière lui, il entendait des bruits de pas, il se retourna mais ne vit rien. Pourtant ceux-ci n’avaient pas disparu. D’ailleurs, à ces bruits inquiétants vinrent se mêler des rires froids et sadiques.  Il  se retourna de nouveau… toujours personne. Alors, au bout d’un instant, il dit tout de même :
-         Qui est là ?

 

Evidement personne ne répondit. Terrorisé,   il repartit en courant vers sa maison. Il pénétra dans la petite pièce qui était éclairée avec une bougie.
-        Papa ! cria-t-il… Personne ne répondit
-         Papa !  cria t-il de plus bel.

 

  Kawa courut dans la chambre de son père. Personne ! Alors il chercha de partout, son père avait bel et bien disparu. Il finit sa nuit dans l’angoisse et dans la peur.
 
Au petit matin, il faisait doux, l'air était léger, Kawa fut poussé hors du sommeil par les chants joyeux des oiseaux, manifestement de bonne humeur, ce qui n’était pas le cas de Kawa. Il sortit de chez lui, sachant que son père n’était pas revenu. Il marcha sans interruption, pendant quelques kilomètres et arriva dans une forêt qui se nommait « Palancar ». Il courut jusqu’au plus grand arbre de la forêt, puis grimpa au sommet. De là, il pourrait voir jusqu'à l'horizon et peut-être repérer la petite silhouette de son père. Il s’assit sur  une grosse branche et cala son dos sur le tronc de l’arbre. Alors, dans un véritable état de transe, le regard lointain, le corps immobile,  pour échappez à son malheur, l’adolescent s’enfuit dans ses songes.

 


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Au pays des songes

 

Au début, il n’y avait rien. Tout était blanc, le temps n’existait pas. Mille  ans ou deux secondes, aucune différence. Puis, soudain le vent souffla, la vie s’anima. Une créature aux oreilles longues s’approcha d’un feu, le seul élément dans tout cette blancheur.
   La créature appela des gens, ceux-ci s’approchèrent.
-         Mes amis, déclara- t-il,  je ne sais que dire. Hier, nous n’étions pas et aujourd’hui  nous sommes.
Il ouvrit les mains et continua son récit :
-         Je me nomme Yaiko. Comment je le sais ? Je ne sais pas. Il en est ainsi, vous tous avez des noms, ça aussi je ne peux l’expliquer.  Toi, là- bas, dit il en désignant une grande bête massive, tu t’appelles  Kasumi, tu fais partie de la race des « Ogres »… Et toi, c’est Dokhuro, tu es de la même famille que moi, tu es un elfe.
Dokurho s’approcha de l’elfe Yaiko puis désigna de ses mains une montagne.
-         Ceci s’appellera « montagne ».
-         Pourquoi « montagne » ? demanda une petite voix.
-         Il en est ainsi, répondit Dokurho, ces grandes flammes qui font peur et  réchauffent tout le monde se nomment « feu ».
-         Comment le sais-tu ? interrogea Kasumi
-         Voyez- vous, dit Yaiko, il y a des choses qui se savent et d’autres qui ne se savent pas.
-         Toi, là- bas ! dit Dokhuro en désignant une créature ailée, tu te nommes Itachi, tu es une vouivre cousine des dragons.
-         Qu'est-ce qu'un dragon ?  questionna  Itachi
-         Je l’ignore, répondit en toute honnêteté Yaiko.

 

Au milieu de la foule qui se faisait de plus en plus grande, un groupe parla en même temps :
-         Vous essayez de nous mentir. comment se fait t-il que vous sachiez tout cela
et pas nous? dit- il en désignant Dokurho et Yaiko, vous êtes des menteurs.
Ne vous énervez pas, je vais répondre à votre question. Je pense que si nous avons toutes ces informations, c’est parce que  nous sommes sans doute plus sages que vous. A voir votre réaction, cela me semble le cas, bande de scélérats.
Yaiko gloussa en voyant les yeux écarquillés de ceux qui l’avaient insulté, ceux-ci n’avaint pas encore un vocabulaire très soutenu.    
Que veut dire « scélérat » ? demanda Kasumi.

 

Yaiko s’apprêtait à répondre quand soudain tout devint flou, le peuple qui  l’entourait sembla disparaître, puis cette ambiance étrange se dissipa et tout redevint normal. La vision de nouveau nette, Yaiko regarda autour de lui et découvrit avec surprise que tout avait changé : il y avait des maisons, des pâturages, des forêts, des montagnes, des lacs, des mers, et surtout la terre semblait avoir grandi.  Au loin il vit l’ogre, il courut jusqu’à lui :
-         Combien de temps s’est-il écoulé entre le flou et maintenant ?
-         Le « temps » ? C’est quoi « le temps » ? articula Kasumi, les yeux écarquillés.
-         Le temps est… Il croisa les bras faisant mine d’évaluer la stupidité de l’ogre, c’est comme si vous disiez : que veut dire « orage » ? Le temps est une longue durée ou plutôt, il sert à déterminer cette durée
-         Alors je ne sais déterminer une durée de temps.

 

Logique, se dit Yaiko, cela m’étonnerait qu’il sache compter.
-      Mais, reprit l’ogre, tu devrais demander à un certain Dokhuro, il a été élu comme le sage de ce monde.
-         Depuis quand ?
-         Un certain temps.
Yaiko se tapa la main sur le front,  mesurant toute la bêtise de Kasumi.
-         Tu le trouveras dans ce bâtiment, ajouta celui-ci,  en montrant de son doigt   crasseux un bâtiment  aux couleurs vives.
 
L’elfe se dirigea vers le bâtiment aux couleurs vives. Il entra à l’intérieur sans même frapper à la porte. Dedans tout était blanc, mais un blanc lumineux. Yaiko regarda un peu partout :
-         Il y a quelqu’un ? Appela –il.
 
Un bruit retentit, et une personne descendit d’un escalier qui semblait caché.  La personne qui se tenait devant Yaiko  lui fit un sourire hors du commun.
-Dokhuro ? Demanda celui-ci, émerveillé par la beauté de son semblable. Ce n’est pas possible !
L’autre dit, pourtant, « oui » de la tête. Il était difficile de croire à un tel changement, car son ami semblait éclairé par un halo de lumière.  Au bout de quelques minutes, Yaiko parvint à articuler :
-         Combien de temps s’est-il écoulé entre le flou et maintenant ?
Dokhuro agrandit son sourire et lui fit signe de se taire, il fit un geste  comme pour dire «  plus tard ».  S’asseyant sur le sol, il invita son visiteur à faire de même, puis lui demanda « Que penses- tu de Dieu ? ».
 

  

Yaiko hocha la tête et demanda ce qu’était Dieu.
-         Selon les habitants de cette terre ce serait le créateur, un être invisible dont    personne ne connaîtrait  l’existence.
Yaiko se leva  et éclata de rire : les habitants étaient stupides  de croire en un inconnu aussi puissant.  Dokhuro lui fit comprendre qu’ils étaient sur la même longueur d’ondes et ajouta qu’il faudrait les raisonner.
-         Veux-tu m’aider ?
-         A une seule condition, dit Yaiko, que tu répondes à ma première question : combien de temps s’est-il écoulé entre le flou et maintenant ?
Dokhuro se leva à son tour, haussa les épaules et murmura :
Je ne sais pas, je ne suis pas dieu.

 


Les deux elfes sortirent pour tenter de raisonner les habitants du village, ils marchèrent à travers la foule et le plus jeune prit une table qui avait été grossièrement inventée.   Il mit une chaise dessus et monta, puis il ouvrit les mains et dit :
-         Mes amis, selon vous, comment avons-nous été créés ?
Toute la foule leva la main pour répondre espérant être interrogée, Dokhuro désigna Kasumi, et celui-ci s’empressa de répondre :
-         Selon moi, ce serait un très grand mage.
Yaiko esquissa un sourire puis désigna de la main Itachi la vouivre qui, à son tour, prit la parole :
Quand nous n’étions pas, où étions-nous ? Moi je pense que nous étions au ciel, et c’est le ciel qui nous a créés.

 

La vouivre regarda de gauche à droite, de haut en bas, pour voir si on ne jugeait pas trop mal sa supposition. Dokurho appréciait cette théorie beaucoup plus que celle de Kasumi. Une naine leva la main.  Yaiko l’interrogea, amusé de sa taille, mais ce qu’elle dit en fit réfléchir plus d’un.
-         Voyez vous, moi je crois qu’il existe plusieurs mondes, des centaines, non, des milliers de mondes parallèles, il se peut que nous soyons issus de l’un d’eux.
Elle s’accorda un seconde de pose puis reprit :
-      Pour autant, je ne pense pas qu’il faille se poser la question : « comment sommes nous arrivés sur terre ?»,  mais plutôt : «  comment notre terre a-t-elle été créée ? ».  Je pense que cela nous mettra sur la bonne voie,  vous ne croyez pas ?
 Personne ne dit un seul mot, car les paroles de la naine leur semblaient justes.
-         Comment t’appelles-tu ? demanda Dokurho ?
-         Je me nomme Kitsune.
-         Kitsune, sais-tu ce qu’est le temps ?
-         Evidemment.
-         Est-ce que vous approuvez ? interrogea Yaiko.

 

La foule de monde applaudit avec fougue, alors il descendit de sa chaise puis dit à Dokurho :
-         Vois-tu comme il es simple de régler un problème, ils croyaient en Dieu, ils  voulaient tout savoir de lui et maintenant, ils veulent tout savoir de la terre, c’est déjà mieux, non ?
-         Oui, reconnut Dokhuro
-         Au fait pourquoi voulais-tu qu’il ne crois pas en Dieu ?
Dokurho lui fit signe de se taire puis l’éliogna de la foule qui repartait à ses  occupations, Le jeune elfe lui reposa la question et il lui répondit
-         Parce que bien que mon existence remonte à environ une bonne heure, je sais que s’ils croient en ce Dieu il y aura des conflits, à tous les coups certaines espèces existantes diront que Dieu est une vouivre alors que les autre diront qu’il est nain ou ogre, tu comprends ?
-         Peut-être ! Mais là aussi, ils vont dire que la terre fut créée par tel ou tel espèce, et au final lis s’opposeront sans doute encore.
-          Oui, mais la seule différence est  que, s’il devait y avoir une bataille, cela ferait sans  doute souffrir notre terre, et ça, ils le verront,  ils ne sont pas si stupides, expliqua Dokhuro.
-          Ma fois ta théorie me semble parfaite,  dit Yaiko, stupéfait de cette façon de penser. J’ai crus que tu voulais les manipuler, ce qui ne serait pas difficile n’est-ce pas ?
-          Oui, ce ne serait pas difficile mais ce ne sont pas mes intentions ! Je veux préserver mon environnement, je ne tient à retourner d’où je viens.
-          Tu ne sais même pas d’où nous venons.
-          Je ne sais pas d’où nous venons mais je sais ou j’étais avant de venir ici, et crois moi ce n’était pas une partit de plaisir, ajouta Dokurho, d’un air cynique. J’étais dans une sorte d’enveloppe sans intérêt, j’avais une conscience mais elle s’arrêtait à… respirer, respirer, respirer. Je n’avais pas cette forme, en fait j’étais immatériel. Mon corps pouvait se modeler à l’infini. Je n’avais pas de prénom, pas d’attache hormis moi-même. Je me rappelle d’une voix, une voix grave,  qui me disait « yoshi »je pense que je me nommais comme ça.
-           Es tu sûr de ça ?
-           Oui répondit-il honnêtement
-           Bon, bon, il ne faut pas trop que tu en parles, mon cher Dokurho, les gens croiraient de nouveau en Dieu.
 
Entre les deux Elfes qui parlaient,  apparut alors une étrange créature, ce qui fit sursauter Yaiko et hurler Dokhuro.
-          Bonjour à vous dit l’étrange créature
-          Bonjour répondirent-ils, tous les deux mal à l’aise
-          Qui es-tu demanda Yaiko, d’un air grave.
-          Je m’appelle Yaezakura
-           A quelle espèce appartiends-tu ?
-           Je suis une licorne
-           Mais comment se fait-il que tu viennes d’apparaître devant nous à l’instant ? Demanda Dokurho.
La licorne esquissa un si beau sourire que les deux elfes en tombèrent amoureux.

   

_______

 

Alors ?

 

Ah oui au fait Marfo évite les doubles posts ^^


Message édité par yaezakura le 09-12-2008 à 18:17:00
n°16940800
marfo
Posté le 09-12-2008 à 23:31:58  profilanswer
 

Il y a des gens, c'est rassurant... J'avais pas mes lunettes.
Oui, c'est plutôt un topic d' héroic-fantaisy que de roman policier il me semble, mais je n'ai fait que survoler la masse des données, en vol rasant et distrait, vais-je m'écraser ?
Le fait d'avoir un animal pourrait fournir au meurtrier un alibi, ou au contraire l'incriminer dans l'une ou l'autre des deux affaires. L' important est de démontrer la présence de notre homme sur deux lieux de crime éloignés de plusieurs centaines de kilomètres à la même heure le même jour. Pas facile mais faisable... Il faut un faisceau  de concordance des preuves pour chaque affaire.
Par exemple, si le mec a un chien, il le tape, c'est un mauvais maitre. Souvent le soir , son plus proche voisin entend le chien hurler sous les coups de l'homme. Le soir du meurtre, le voisin entend le chien hurler, l'homme crier des insultes et la femme le supplier et dire son prénom. le voisin le voit partir un peu plus tard, dans sa bagnole, il le reconnait bien.C'est la pub, il est 20h40.
A l'autre bout du pays, le long d'une voie ferrée, un type se fait agresser par un mec. Il se fait défoncer à coup de batte de base-ball alors qu'un chien tourne autours. Il est 20h32 quand le train express régional passe devant la scène, plutôt bien éclairée: 40 témoins assistent fugacement au lynchage, voit l'homme, le chien. La batte est retrouvée avec les empreintes de l'homme. Une trace de semelle est également là et des cheveux sur la victime qui a été mordue par le chien, comparaison de mâchoire à l'appui ...
Laisse parler ton imagination collègue internaute ?
Qui est le complice ?
Lui faut-il deux chiens en fait ??
Merci de m'avoir répondu  yaezakura.
Pour ta nouvelle, je ne saurais trop dire. C'est une histoire de famille recomposée, de quête initiatique avec des chênes. J'y connais rien aux pays merveilleux peuplés d'elfes et de farfadets, sans parler des mondes parallèles c'est une bonne nouvelle ( ou un extrait..) Il y a plein de monde et tu y as concentré tous tes thèmes favoris: Ça gagnerait peut-être à être moins dense... Il ne faut pas vouloir trop en mettre. Et penser à l'ambiance.
Salut à vous

n°16941223
BoraBora
Dilettante
Posté le 10-12-2008 à 00:41:10  profilanswer
 

marfo a écrit :

Comme j'ai partiellement confiance en mes concitoyens, je livre mon hypothèse de départ, classique mais cependant originale:


J'avais trouvé le post amusant et cru la question rhétorique, mais puisqu'il semble qu'elle ne le soit pas : sans être un spécialiste du kilafé (traduction oulipopoienne du whodunit anglo-saxon, qui préfigurait de manière alarmante l'ère du SMS), il me semble tout de même que le coup du meurtrier ubiquiste, donc innocent puisque chacun sait que seul notre Seigneur, loué soit Son nom, est ubiquiste (et tout-puissant, par-dessus le marché, ce qui en fait un être grave à part, faut avouer), ça a déjà été fait 1 000 fois, avec plein plein plein de variations toutes plus imaginatives et retorses les unes que les autres. Autrement dit, va falloir t'accrocher pour rendre ça un tout petit peu ingénieux. Mais c'est peut-être moi qui suis un peu blasé. :o


Message édité par BoraBora le 10-12-2008 à 00:45:02

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Qui peut le moins peut le moins.
n°16944596
marfo
Posté le 10-12-2008 à 14:47:32  profilanswer
 

Ouhlàlà !! 1000 fois, ça fait beaucoup !!  
La forme primera sur le fond donc.
Quant aux Seigneurs, dotés ou non du don d'ubiquité, je leur laisse gérer la location de leurs noms comme ils l'entendent...
A mon sens, BoraBora, la question est rhétorique puisqu'il s'agit de persuader qu'on peut être au four et au moulin mais pas dewhodunit dans l'intrigue car le lecteur doit en savoir plus que l'enquêteur, ce qui a surement déjà été fait de nombreuses fois mais c'est le problème quand on est né après tout le monde...
Faut pas être blasé: la littérature est un puits sans fond !!

n°16948187
BoraBora
Dilettante
Posté le 10-12-2008 à 21:15:45  profilanswer
 

marfo a écrit :

Faut pas être blasé: la littérature est un puits sans fond !!


C'est une forme de blasitude toute professionnelle, faut pas s'inquiéter. :o


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Qui peut le moins peut le moins.
n°16949973
Amibe_R Na​rd
Posté le 11-12-2008 à 00:05:30  profilanswer
 

Salut Marfo
 
Alors pour ton double crime, je ne vois pas trop l'intérêt de commettre un double meurtre.
 
Même si tu n'es pas ubiquiste, tu seras condamné pour un des deux meurtres.
Or, un assassin ne veut pas aller en prison, sinon autant y aller franco, tu emmènes ta femme dans un pays un peu agité, et elle disparaît durant la randonnée. Ou alors tu la liquides, tu liquides sa mère et toute sa famille, tu tues les voisins, tu tues leur chien... on te déclare fou.
Si tu es riche, tu passes quelques temps en asile psychiatrique et tu te retrouves dehors assez rapidement. Mais bon.  :o)
 
Avant de tuer.
Il faut savoir pourquoi le personnage est obligé de tuer.
L'argent ?
Il faut te souvenir qu'il n'y a pas vol dans un couple (sauf cas exceptionnel, avec contrat de mariage en béton), donc on peut récupérer un maximum de pognon et s'en aller. Pas besoin de tuer.
Même si tu voles ton épouse, ça vaut mieux que tuer.
Parce que tuer, c'est l'ultime pas. Et tu liquides la poule aux oeufs d'or.
 
Au cas où ton personnage doit absolument tuer sa femme.
Il n'a pas de raison de tuer l'autre personne ailleurs. (sinon il ira en prison).  
Il pourrait chercher l'accident avec sa voiture (et tuer par erreur une personne... et tomber sur une famille très soupçonneuse et aussi très "vendetta", ce qui l'entraînera dans le merdier que tu décris. Mais il n'a pas besoin de vouloir tuer pour prouver son innocence dans le premier meurtre. Et peut-être même qu'il n'a pas besoin de tuer du tout. Sa femme est banquière, il réussit à lui piquer ses mots de passe, il détourne de l'argent, s'enfuit, provoque un accident à 500 km et se retrouve dans une panade monstre. Poursuivi par la famille, et par la famille de sa femme, et même sa femme qui n'est pas la personne gentille qu'il croyait.)
 
Parce que je n'ai pas l'impression que le passionnant de ton histoire soit le double meurtre, mais les conséquences de ce "deuxième" meurtre. Du genre, tel est pris qui croyait prendre.
 
 
Il ne faut pas oublier non plus que les policiers ne sont pas dupes.
La première question qui leur vient à l'esprit :
- Qui peut le commettre ?
- Quel est le mobile ?
 
Même si tu tues quelqu'un à l'autre bout de la planète. Je suis flic, tu hérites... eh bien, mes soupçons vont peser sur toi, illico !
Je vais éplucher tous tes comptes, découvrir que tu as acheté du fil de pêche, des produits pharmaceutiques..., tiens des produits pharmaceutiques, et bingo je vais demander une autopsie.
 
Le fait que tu ne sois pas là, exprès ce jour-là, va me faire tiquer encore plus... et je vais bien analyser le moment de tes achats et le moment de tes réservations pour te rendre là-bas. Histoire de savoir si c'était prémédité ou pas.
 
L'assurance vie, signée peu de temps avant la mort... hum, hum, hum... c'est l'assurance prison.
 
A qui profite le crime ?
C'est la question du policier.
 
Tu élimines l'invraisemblable et tu es proche de la vérité.
 
 
Tout ça pour dire qu'un meurtre, c'est vraiment la solution ultime : tu ne peux pas faire autrement. Parce que tu es coincé.
 
Bien Amicalement
 L'Amibe_R Nard

n°16951130
marfo
Posté le 11-12-2008 à 09:22:04  profilanswer
 

Ben, c'est à dire que le meurtre dans un roman policier, ça me parait un bon point de départ, sinon je choisis l'antilope (à la place du meurtre)et je fais un roman animalier...
Pour ce qui est du meurtre de sa femme, je vois ça comme un grand classique et un prétexte pour l'histoire. La raison en serait la réponse qui s'applique à 90 % des questions : l'argent !!  ( De fait, au lieu de tuer sa femme, le mec peut s'en prendre à son banquier, ça serait plus tendance peut-être). Le crime qui m'intéresse en fait, c'est celui de l'inconnu, c'est là que des rebondissements à gogo peuvent se produire...
Connaissez-vous  " Le mystère de la crypte ensorcelée" de Mendoza où un fou mène l'enquête, c'est réussi et drôle... Dans un roman, on peut bien sûr rendre la police compétente, mais je préfère coller à la réalité avec un taux plein d'espoir de résolution d'enquête criminelle de 20%( cf affaire Grégory par exemple.).. ça laisse de la marge pour les créations malfaisantes...
Salutations
Marfo

n°16956897
Amibe_R Na​rd
Posté le 11-12-2008 à 21:07:38  profilanswer
 

Salut Marfo

 

Le problème, comme te l'a dit Borabora, c'est le grand classique...

 

Parce que le lecteur attend du neuf. Et il faut être exceptionnel pour réhabiliter un grand classique et lui donner du sang neuf. (Comme l'éditeur de polar est obligatoirement un grand lecteur du genre, la difficulté de plaire se retrouve multipliée par au moins 1 000)

 

Pour les affaires résolues, je te donne le lien suivant.
http://berthomet-le-blog.20minutes [...] clair.html
"Sur l’enquête criminelle en elle même : Il y avait certes une base minimale d’éléments susceptibles d’éclairer les enquêteurs : témoins, téléphonie, vidéo d’un guichet de retrait bancaire, mais il faut une nouvelle fois souligner l’efficacité de la Brigade Criminelle, qui évolue depuis longtemps sur un taux de résolution des crimes tournant autour des 80%..."

 

Oui, 80 % d'affaires résolues.  (pas 20 %)

 

Parce qu'elles sont simples pour la plupart.

 

Dans l'affaire Grégory, on a du mal, parce que le mobile n'est pas l'argent, et qu'il n'y a rien à gagner à tuer un petit garçon.

 

De plus, avec la technologie moderne, elle aurait été résolue depuis longtemps. L'ADN parle mieux que n'importe quoi, et il en suffit maintenant de très très peu... pour poser des questions.

 


Maintenant, pour ton roman, le problème n'est pas là.
Ce que tu as décrit dans ton résumé, c'est la suite des deux meurtres. Et effectivement, tu n'as pas vraiment besoin de dévoiler tout ce qui s'est passé avant.
On peut partir du postulat que ton héros a réussi son double meurtre, que les policiers (locaux aux US) n'ont rien vu, dans les deux cas... mais pas la famille de l'assassiné. (il faudra dire pourquoi ?)

 

Et c'est à partir de là que tu vas raconter ton histoire. Avec sans doute des flash-backs sur les deux meurtres (sans trop t'étendre sur la technique... dans ces cas-là, moins on en dit, plus on est crédible), avec le ressenti du narrateur  (à moins que tu ne décides de faire raconter l'histoire par une autre personne que l'assassin).

 


Une femme banquière, ça permet surtout de récupérer beaucoup d'argent, sans être dans l'illégalité d'un meurtre. Tout dépend de la banque, tu me diras  :)

 

Bon, c'est vrai que c'est tendance... et alors, pourquoi ne pas surfer sur l'envie des gens à étrangler quelques banquiers en ce moment  ;o)
Le polar, c'est aussi une critique de notre monde moderne.

 

Et si tu joues dans le domaine classique, c'est déjà un peu de neuf ! par rapport à la riche héritière qui a épousé le pauvre minable pour mieux le dominer.

 

As-tu songé que si tu braques une banque, tu risques au moins 20 ans de prison... mais que si tu craques l'ordinateur de ta femme banquière et que tu détournes des fonds, c'est nettement moins risqué. Même si tu la braques, parce que t'es une brêle en informatique !!!  :o)))

 

Ok, tu peux préférer la tradeuse.

 

Et si tu comptes que le lectorat est en majorité féminin, tu inverses la tendance. La femme braque son banquier de mari, ou son trader de mari... ce qui ouvre d'autres hypothèses d'écriture.

 

Bonne écriture.

 

Bien Amicalement
 L'Amibe_R Nard


Message édité par Amibe_R Nard le 11-12-2008 à 21:08:41
n°16958246
marfo
Posté le 11-12-2008 à 23:26:18  profilanswer
 

Ahaaa, la vache  
(Arghhhh, the cow comme disent les irlandais..)
Ça me donne à réfléchir ce que vous me dites, parce que je cherche à tracer une trame solide à cette histoire, quelque chose qui ne souffre pas trop de déséquilibre, où tout s'emboite... Merci à l'amibe_R Nard pour ta contribution, ce qui s'appelle une réelle mise en perspective, bon, je nuance les tests ADN, joyeuse rigolade pour le moment.
Mais c'est bien le côté d'ubiquité dont a parlé une île qui m'intéresse: Non pas que le suspect soit innocenté des deux crimes mais bien qu'ils se rende coupable des deux aux yeux de la loi, vu à deux endroits différents à la même heure en train d'assassiner deux personnes différentes.
Dans chacun des deux lieux, une enquête est menée suite au meurtre avec police scientifique, témoignages divers et caméra de surveillance omniprésentes. Dans les deux cas, la police du coin ou la gendarmerie du comté identifie un suspect parfait, qui est le même sans qu'ils le sachent.Il ne manque que les aveux pour le déférer.Ils recoupent les faits, chacun dans leur coin ( et les faits peuvent incriminer un innocent plus vite que le lait ne déborde sur le feu !!) et décident d'intervenir le lendemain matin à l'aube. La police de chaque comté planifie l'arrestation du meurtrier supposé sans rien connaitre de l'existence de l'autre crime...
Et toc, au petit matin, chaque brigade de gardiens de la paix débarquent en rangs serrés à potron-minet pour découvrir que le suspect est impliqué dans deux affaires distantes de plusieurs centaines de kilomètres et perpétrées au même moment. Le suspect avoue tout, les deux crimes et même plus !! Il avoue avoir été à deux endroits différents pour deux crimes à la même heure.
Voilà plutôt l'idée: le suspect, à l'inverse des tendances actuelles où le "c'est pas moi" est une défense répandue, avoue sa responsabilité dans les deux affaires sachant bien que le droit, en partie, s'appuie sur le bon sens populaire, celui qui dit qu'on ne peut pas être au four et au moulin....
Mais, en tout cas, il y a toujours moyen... Qu'est ce que vous lisez, sinon , mes nouveaux amis yaezakura, BoraBora et Amibe_R Nard ...La curiosité doit rester la réponse à 90% des questions. Le_fouineux, t'en pense quoi ?

n°16959755
yaezakura
Posté le 12-12-2008 à 09:10:02  profilanswer
 

Hey, hey j'ai lus quelque roman policier il y a peut de temps ...Et je trouve toujours que d'écrivain prend les policiers pour des cons.  
 
Moi perso il y a des moment ou j'aurais bien voulus que le tueur se  fasse lourdement soupçonnais, on pourrais voir comment il s'en sort ...  
 

n°16964872
saucerful
Posté le 12-12-2008 à 19:39:05  profilanswer
 
n°16971999
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 13-12-2008 à 19:30:19  profilanswer
 


ah ben oui...
 :(  
 
Pas mal l'idée d'ubiquité, mais à travailler peut être sur la notion de double meurtre : dans les deux cas, il risque la totale, c'est un peu risqué. Pourquoi ne pas utiliser une autre scène avec témoin ? Le plus drôle étant peut-être même de se placer en focalisation réduite aux faits : pas d'avis, pas de narrateur omniscient. Les 2 scènes vues chacune de leur côté, au lecteur de faire le boulot. D'une certaine façon,on se retrouve dans la position de l'enquêteur, mais là aussi, rien n'oblige de donner le fond de sa pensée.


---------------
La gravité est la dignité des imbéciles.
n°17020367
yadae365
Posté le 19-12-2008 à 13:03:37  profilanswer
 

Salut,
 
Une nouvelle sur le forum, que je lis regulierement. Je n'avais jamais écrit dans un forum, je me demande d'ailleurs si j'utilise la bonne procédure.
Une super grippe à mon tour et un congé d'un an, vont me permettre de revenir à mon amour de l'écriture pour le plaisir de l'écriture.
 
J'ai des questions et je suis sure que je vais obtenir des réponses ici.
 
J'écris depuis plus de 20 ans, mais je n'ai jamais rien fini et je n'ai absolument rien de potable.
 
j'ai environ 10 histoires commencées, du policier à la SF, de 180 pages a 30 pages. Je me suis dit que plutot que de rester bloquer avec la fameuse terreur de la page blanche, il valait mieux écrire autre chose, cela me détendait autant et me faisait sentir entre tres tres gros guillemet écrivain.
 
Ecrivain amateur pour le pur plaisir de s'occuper quand on a par miracle 3
 

n°17020469
yadae365
Posté le 19-12-2008 à 13:13:25  profilanswer
 

heures devant soi sans aucune autre corvée.
 
désolé pour le message coupé j'ai fait une fausse manip. je vois immédiatement mon message sur le forum. ca marche.
 
mon souci c'est que je me perds dans mes histoires : je ne sais plus comment les gerer, j'ai envie d'écrire dans toutes en même temps et je me noie.
Est ce que je dois m'imposer de me concentrer sur une seule et m'y astreindre? Est ce que je suis la seule dans ce cas ( à écrirer plusieurs histoires en même temps)?
 
Une apparté sur le problème du plagiat et des idées.
 
A mon avis tant qu'un sujet inspire quelqu'un il peut écrire dessus il aura toujours sa vision personnelle qui lui permettra d'être different. il y a au moins plus de 500 tableaux de maitres italiens qui representent la vierge (thème imposé à une époque) et chacun est différent.
 
Il y en a evidement qui ressorte du lot.

n°17023610
marfo
Posté le 19-12-2008 à 18:16:36  profilanswer
 

Une super grippe qui donne un congé d'un an, voilà une belle opportunité pour écrire....
10 sujets, ça en fait 9 de trop....
Va falloir faire le tri tout en surveillant sa température, pas simple ..!!..  
Je ne vois, de prime abord que deux possibilités:
- Prendre, par un bel après midi, le temps de mettre à plat les dix ébauches, de voir ce qui tient, à l'instar d'une mayonnaise, de ce qui ne tient pas, virer ce qui ne prend pas et ne conserver que ce qui peut prendre, touiller et réfléchir, prendre autant de recul que faire ce peut en tenant compte pour chaque histoire de son intérêt intrinsèque et de ses possibilités de développement selon une trame plus ou moins réfléchie...
- Deuxième possibilité : mélanger les dix histoires, ne prendre que le meilleure de chacune et mixer le tout: l'extra- terrestre se fait plaquer par la femme du maire après avoir été renversé par le policier mordu par un avocat porteur de la terrible épidémie de super grippe qui décima le monde du sport de haut niveau au début de la décennie et ... Cela risque d'être confus.
 
Sinon, c'est une bonne idée: mes deux histoires vont débuter indépendamment l'une de l'autre, deux crimes parfaitement dissociés jusqu'au moment où ils ne le sont plus....

mood
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