Si, si il y a des gens Marfo. Pour ton idée de livre je ne peut te dire si elle est originale je ne lis pas se genre de livre... Sinon je peut vous montrer un extrait de la nouvelle que je doit écrire pour mon collège U_u
Mais euh pourquoi il veut tuer sa femme l'autre dégénérais si je peut dire O_____o__________________________________________________________________________________________________
Une lettre d’espoir
« Mon fils, aujourd’hui j’ai réussi ce que personne n'a fait auparavant. J’ai pris un radeau et j’ai franchi les mers infranchissables, il y a eu une grosse tempête, mon radeau s’est brisé, j’ai failli mourir mais un brave homme m’a secourue.
Cet homme se nomme « Soungila », c’est un habitant du peuple du Renard, il m’a gracieusement accueilli dans sa tribu. Il ne s’agit pas
d’indigènes, mais de personnes ayant des cultures différentes des nôtres.
Soungila et son peuple sont des êtres mystérieux.
Kawa, mon tendre fils, tu diras à ton père de ne pas perdre espoir, que je suis heureuse là-bas .Je ne rentrai pas de sitôt car je me rends compte qu’il me reste encore beaucoup à apprendre : à côté d’eux, nous ne sommes que des apprentis dans la vie. Rassure ton père, je compte sur toi car je sais qu’il est plus fragile que toi !
J’ignore combien de temps je resterai dans une tribu comme celle-ci, peut être dix ans, peut être quinze …Qui sait ? Tu as le droit d’être en colère. Moi aussi je le serais si ma mère avait fait ça !
Mais je t’en prie, rassure ton père.
Yumi, ta mère qui t’aime.
Post-scriptum :n’essaie pas de me rechercher tu en périrais.
Empêche ton père de tomber dans la folie.
Reste en vie quoi qu’il arrive.
Pardonne- moi de t’avoir donné des nouvelles si tard.
Un jour je te reverrai !
Fais-moi confiance !
Je ne pourrai sans doute pas te réécrire car le papier est rare.
Ne crois pas que je t’aie abandonné.
Et comme le dit un proverbe de là-bas :
Si le vent souffle c’est que je pense à toi. »
Kawa relut la lettre plusieurs fois. Sa mère se moquait donc de lui ? Elle paraissait s’inquiéter plus de son père que de lui-même.
Mais elle avait raison, depuis qu’elle avait voulu jouer les aventurières, son père était tombé dans une terrible dépression et avait un comportement étrange !
Kawa était un garçon âgé de quatorze ans, il avait les cheveux noirs au reflet or. Le plus étonnant chez Kawa était sans doute la longueur de son visage : au début, cela paraissait choquant, mais si on le regardait de plus près, on le trouvait normal, vu la taille de ses yeux couleur vert pâle, une fois et demie plus grande que la norme. Kawa habitait Shrana, la ville voisine de Sana.
On racontait que, jadis, Shrana et Sana étaient en fait deux sœurs. Elles avaient fait un pacte sanglant qui avait entraîné la mort de Sana. Or, sans Sana, Shrana devait mourir, tel était le pacte. (1)
La légende racontait même que ces deux filles sont les créatrices du monde.
(1) il faut préciser davantage, ce n’est pas très clair
Kawa était assis par terre sur le sable rouge et chaud de la plage. Il se releva pour rentrer chez lui. En chemin il vit une foule de gens, chose inhabituelle, car à Shrana le monde se faisait petit. Il y avait environ cent personnes, en cercle et elles semblaient toutes amusées de la chose qu’elles entouraient.
Par simple curiosité Kawa se joignit à la foule, il se faufila à travers les gens pour savoir ce qui était si hilarant.
Il ne réussit pas à voir la personne mais il put entendre :
- Je vous jure que dans mon sommeil, Sana et Shrana m’ont parlé.
- Mais tu délires ! lança une voix parmi la foule. Ici tout le monde sait que les créatrices n’apparaissent à personne en rêve
- Elles m’ont même dit qu’elles vivaient dans un autre monde.
- Arrête, cria une femme, arrête, Maito !
- Et pour aller dans ce monde, reprit l’homme, il faut aller dans le désert de l’oubli.
Maito était le père de Kawa. L’ayant reconnu, , celui-ci le saisit par le bras. La
foule se mit à rire aux éclats en voyant le fils disputer le père. Kawa subissait la
plus grande humiliation de toute sa vie !
- Es-tu fou ? demanda Kawa, quand il fut loin du monde qui se moquait d’eux.
- Alors même, toi’ tu ne me crois pas ?
- Enfin papa, tu sais bien que ce n’est pas vrai.
- Je te jure, Kawa, je te jure ! Maito le regardait d’un air triste.
- Ecoute papa, elle me manque aussi, mais ne sombre pas dans la folie je t’en prie.
- Mais je ne mens pas !
Kawa lui tendit la lettre écrite par sa mère. Maito la lut lui aussi plusieurs fois puis il se mit à sangloter.
- Papa je t’en supplie !
Kawa rentra chez lui, les yeux pleins de larmes. Il se mit au lit en espérant oublier un peu dans une bonne nuit de sommeil. Il ne tarda pas à dormir profondément.
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Au loin une ombre avançait, elle grossissait au fur et à mesure de ses pas… L’ombre était un homme au visage panthère, il portait un pendentif en forme d’étoile. Dessus, était inscrit : Tsuka. Une légère note de musique planait au dessus de lui, un accord de « ré » et de « do ». L’homme leva la main un peu en colère et cria :
hikiwake !
Le ciel se brouilla, un long brouhaha se fit entendre. Mais soudain le ciel s’ouvrit comme en colère. Et un homme sortit du ciel.
- Bonjour Tsuka ! cria-t-il, toujours en l’air.
- Bonjour Simka, j’aurais besoin d’un de tes conseils.
- Que donneras- tu en échanges, demanda Simka d’un air malicieux.
- Que veux-tu ? Tsuka se gratta le menton d’un air perplexe, il savait que Simka était un être divin.
- Je veux que tu m’offres un arbre !
Tsuka faillit s’étrangler à cette réponse. Après tout un être divin pouvait avoir
ce qu’il voulait.
- Mais pas n’importe quel arbre, insista Simka, tandis qu’un grand sourire apparaissait sur son visage ;
- Quel genre d’arbre ?
- Un chêne !
Tsuka tremblait de rage. Ils se situaient tous deux dans un immense champ de chênes, et voilà que cet être divin lui demandait « un chêne ». Il prit son sabre et s’apprêta à couper l’arbre demandé.
- Sans ton sabre ! imposa l’être divin
- Avec quoi alors ? Tout de même pas à la main, répondit-il d’un air féroce.
Simka fit apparaître une sorte de pelle avec des piques au bout du manche. Tsuka s’en empara en ravalant sa fierté. Et il creusa au pied d’un arbre pour essayer de le déraciner, mais le chêne avait pris racine bien loin. Finalement Tsuka laissa tomber la pelle à terre, réalisant qu’il saignait.
- J’en peux plus, s’exclama-t-il.
- En faisant ce geste, tu m’as prouvé ta détermination, quelles sont tes questions ?
- Où se trouvent les fondatrices de notre terre ?
- Au ciel.
- Simka, cria Tsuka, tous les êtres divins vont quelque part ! Regarde mes mains dans quel état elles sont, à cause de toi !
- Tu veux des réponses, qui te dit qu’elles seront à ton goût ?
- Je suis prêt à affronter la vérité.
- Sana et Shrana sont dans un autre monde.
- Où trouver ce monde ?
- Il est vers le désert de l’oubli.
Soudain tout se troubla, Simka et Tsuka devinrent flou, les accords de notes
« ré » et « do » entrèrent en dissonance avec l’atmosphère créée auparavant.
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Kawa se réveilla en sursaut, son lit était mouillé de sueur. « Quel étrange
rêve » se dit-il, en regardant la lune. Il sortit prendre l’air. Dehors, tout était plongé dans un noir intense, seules les étoiles donnaient un peu de vie à cette obsurité pesante. Derrière lui, il entendait des bruits de pas, il se retourna mais ne vit rien. Pourtant ceux-ci n’avaient pas disparu. D’ailleurs, à ces bruits inquiétants vinrent se mêler des rires froids et sadiques. Il se retourna de nouveau… toujours personne. Alors, au bout d’un instant, il dit tout de même :
- Qui est là ?
Evidement personne ne répondit. Terrorisé, il repartit en courant vers sa maison. Il pénétra dans la petite pièce qui était éclairée avec une bougie.
- Papa ! cria-t-il… Personne ne répondit
- Papa ! cria t-il de plus bel.
Kawa courut dans la chambre de son père. Personne ! Alors il chercha de partout, son père avait bel et bien disparu. Il finit sa nuit dans l’angoisse et dans la peur.
Au petit matin, il faisait doux, l'air était léger, Kawa fut poussé hors du sommeil par les chants joyeux des oiseaux, manifestement de bonne humeur, ce qui n’était pas le cas de Kawa. Il sortit de chez lui, sachant que son père n’était pas revenu. Il marcha sans interruption, pendant quelques kilomètres et arriva dans une forêt qui se nommait « Palancar ». Il courut jusqu’au plus grand arbre de la forêt, puis grimpa au sommet. De là, il pourrait voir jusqu'à l'horizon et peut-être repérer la petite silhouette de son père. Il s’assit sur une grosse branche et cala son dos sur le tronc de l’arbre. Alors, dans un véritable état de transe, le regard lointain, le corps immobile, pour échappez à son malheur, l’adolescent s’enfuit dans ses songes.
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Au pays des songes
Au début, il n’y avait rien. Tout était blanc, le temps n’existait pas. Mille ans ou deux secondes, aucune différence. Puis, soudain le vent souffla, la vie s’anima. Une créature aux oreilles longues s’approcha d’un feu, le seul élément dans tout cette blancheur.
La créature appela des gens, ceux-ci s’approchèrent.
- Mes amis, déclara- t-il, je ne sais que dire. Hier, nous n’étions pas et aujourd’hui nous sommes.
Il ouvrit les mains et continua son récit :
- Je me nomme Yaiko. Comment je le sais ? Je ne sais pas. Il en est ainsi, vous tous avez des noms, ça aussi je ne peux l’expliquer. Toi, là- bas, dit il en désignant une grande bête massive, tu t’appelles Kasumi, tu fais partie de la race des « Ogres »… Et toi, c’est Dokhuro, tu es de la même famille que moi, tu es un elfe.
Dokurho s’approcha de l’elfe Yaiko puis désigna de ses mains une montagne.
- Ceci s’appellera « montagne ».
- Pourquoi « montagne » ? demanda une petite voix.
- Il en est ainsi, répondit Dokurho, ces grandes flammes qui font peur et réchauffent tout le monde se nomment « feu ».
- Comment le sais-tu ? interrogea Kasumi
- Voyez- vous, dit Yaiko, il y a des choses qui se savent et d’autres qui ne se savent pas.
- Toi, là- bas ! dit Dokhuro en désignant une créature ailée, tu te nommes Itachi, tu es une vouivre cousine des dragons.
- Qu'est-ce qu'un dragon ? questionna Itachi
- Je l’ignore, répondit en toute honnêteté Yaiko.
Au milieu de la foule qui se faisait de plus en plus grande, un groupe parla en même temps :
- Vous essayez de nous mentir. comment se fait t-il que vous sachiez tout cela
et pas nous? dit- il en désignant Dokurho et Yaiko, vous êtes des menteurs.
Ne vous énervez pas, je vais répondre à votre question. Je pense que si nous avons toutes ces informations, c’est parce que nous sommes sans doute plus sages que vous. A voir votre réaction, cela me semble le cas, bande de scélérats.
Yaiko gloussa en voyant les yeux écarquillés de ceux qui l’avaient insulté, ceux-ci n’avaint pas encore un vocabulaire très soutenu.
Que veut dire « scélérat » ? demanda Kasumi.
Yaiko s’apprêtait à répondre quand soudain tout devint flou, le peuple qui l’entourait sembla disparaître, puis cette ambiance étrange se dissipa et tout redevint normal. La vision de nouveau nette, Yaiko regarda autour de lui et découvrit avec surprise que tout avait changé : il y avait des maisons, des pâturages, des forêts, des montagnes, des lacs, des mers, et surtout la terre semblait avoir grandi. Au loin il vit l’ogre, il courut jusqu’à lui :
- Combien de temps s’est-il écoulé entre le flou et maintenant ?
- Le « temps » ? C’est quoi « le temps » ? articula Kasumi, les yeux écarquillés.
- Le temps est… Il croisa les bras faisant mine d’évaluer la stupidité de l’ogre, c’est comme si vous disiez : que veut dire « orage » ? Le temps est une longue durée ou plutôt, il sert à déterminer cette durée
- Alors je ne sais déterminer une durée de temps.
Logique, se dit Yaiko, cela m’étonnerait qu’il sache compter.
- Mais, reprit l’ogre, tu devrais demander à un certain Dokhuro, il a été élu comme le sage de ce monde.
- Depuis quand ?
- Un certain temps.
Yaiko se tapa la main sur le front, mesurant toute la bêtise de Kasumi.
- Tu le trouveras dans ce bâtiment, ajouta celui-ci, en montrant de son doigt crasseux un bâtiment aux couleurs vives.
L’elfe se dirigea vers le bâtiment aux couleurs vives. Il entra à l’intérieur sans même frapper à la porte. Dedans tout était blanc, mais un blanc lumineux. Yaiko regarda un peu partout :
- Il y a quelqu’un ? Appela –il.
Un bruit retentit, et une personne descendit d’un escalier qui semblait caché. La personne qui se tenait devant Yaiko lui fit un sourire hors du commun.
-Dokhuro ? Demanda celui-ci, émerveillé par la beauté de son semblable. Ce n’est pas possible !
L’autre dit, pourtant, « oui » de la tête. Il était difficile de croire à un tel changement, car son ami semblait éclairé par un halo de lumière. Au bout de quelques minutes, Yaiko parvint à articuler :
- Combien de temps s’est-il écoulé entre le flou et maintenant ?
Dokhuro agrandit son sourire et lui fit signe de se taire, il fit un geste comme pour dire « plus tard ». S’asseyant sur le sol, il invita son visiteur à faire de même, puis lui demanda « Que penses- tu de Dieu ? ».
Yaiko hocha la tête et demanda ce qu’était Dieu.
- Selon les habitants de cette terre ce serait le créateur, un être invisible dont personne ne connaîtrait l’existence.
Yaiko se leva et éclata de rire : les habitants étaient stupides de croire en un inconnu aussi puissant. Dokhuro lui fit comprendre qu’ils étaient sur la même longueur d’ondes et ajouta qu’il faudrait les raisonner.
- Veux-tu m’aider ?
- A une seule condition, dit Yaiko, que tu répondes à ma première question : combien de temps s’est-il écoulé entre le flou et maintenant ?
Dokhuro se leva à son tour, haussa les épaules et murmura :
Je ne sais pas, je ne suis pas dieu.
Les deux elfes sortirent pour tenter de raisonner les habitants du village, ils marchèrent à travers la foule et le plus jeune prit une table qui avait été grossièrement inventée. Il mit une chaise dessus et monta, puis il ouvrit les mains et dit :
- Mes amis, selon vous, comment avons-nous été créés ?
Toute la foule leva la main pour répondre espérant être interrogée, Dokhuro désigna Kasumi, et celui-ci s’empressa de répondre :
- Selon moi, ce serait un très grand mage.
Yaiko esquissa un sourire puis désigna de la main Itachi la vouivre qui, à son tour, prit la parole :
Quand nous n’étions pas, où étions-nous ? Moi je pense que nous étions au ciel, et c’est le ciel qui nous a créés.
La vouivre regarda de gauche à droite, de haut en bas, pour voir si on ne jugeait pas trop mal sa supposition. Dokurho appréciait cette théorie beaucoup plus que celle de Kasumi. Une naine leva la main. Yaiko l’interrogea, amusé de sa taille, mais ce qu’elle dit en fit réfléchir plus d’un.
- Voyez vous, moi je crois qu’il existe plusieurs mondes, des centaines, non, des milliers de mondes parallèles, il se peut que nous soyons issus de l’un d’eux.
Elle s’accorda un seconde de pose puis reprit :
- Pour autant, je ne pense pas qu’il faille se poser la question : « comment sommes nous arrivés sur terre ?», mais plutôt : « comment notre terre a-t-elle été créée ? ». Je pense que cela nous mettra sur la bonne voie, vous ne croyez pas ?
Personne ne dit un seul mot, car les paroles de la naine leur semblaient justes.
- Comment t’appelles-tu ? demanda Dokurho ?
- Je me nomme Kitsune.
- Kitsune, sais-tu ce qu’est le temps ?
- Evidemment.
- Est-ce que vous approuvez ? interrogea Yaiko.
La foule de monde applaudit avec fougue, alors il descendit de sa chaise puis dit à Dokurho :
- Vois-tu comme il es simple de régler un problème, ils croyaient en Dieu, ils voulaient tout savoir de lui et maintenant, ils veulent tout savoir de la terre, c’est déjà mieux, non ?
- Oui, reconnut Dokhuro
- Au fait pourquoi voulais-tu qu’il ne crois pas en Dieu ?
Dokurho lui fit signe de se taire puis l’éliogna de la foule qui repartait à ses occupations, Le jeune elfe lui reposa la question et il lui répondit
- Parce que bien que mon existence remonte à environ une bonne heure, je sais que s’ils croient en ce Dieu il y aura des conflits, à tous les coups certaines espèces existantes diront que Dieu est une vouivre alors que les autre diront qu’il est nain ou ogre, tu comprends ?
- Peut-être ! Mais là aussi, ils vont dire que la terre fut créée par tel ou tel espèce, et au final lis s’opposeront sans doute encore.
- Oui, mais la seule différence est que, s’il devait y avoir une bataille, cela ferait sans doute souffrir notre terre, et ça, ils le verront, ils ne sont pas si stupides, expliqua Dokhuro.
- Ma fois ta théorie me semble parfaite, dit Yaiko, stupéfait de cette façon de penser. J’ai crus que tu voulais les manipuler, ce qui ne serait pas difficile n’est-ce pas ?
- Oui, ce ne serait pas difficile mais ce ne sont pas mes intentions ! Je veux préserver mon environnement, je ne tient à retourner d’où je viens.
- Tu ne sais même pas d’où nous venons.
- Je ne sais pas d’où nous venons mais je sais ou j’étais avant de venir ici, et crois moi ce n’était pas une partit de plaisir, ajouta Dokurho, d’un air cynique. J’étais dans une sorte d’enveloppe sans intérêt, j’avais une conscience mais elle s’arrêtait à… respirer, respirer, respirer. Je n’avais pas cette forme, en fait j’étais immatériel. Mon corps pouvait se modeler à l’infini. Je n’avais pas de prénom, pas d’attache hormis moi-même. Je me rappelle d’une voix, une voix grave, qui me disait « yoshi »je pense que je me nommais comme ça.
- Es tu sûr de ça ?
- Oui répondit-il honnêtement
- Bon, bon, il ne faut pas trop que tu en parles, mon cher Dokurho, les gens croiraient de nouveau en Dieu.
Entre les deux Elfes qui parlaient, apparut alors une étrange créature, ce qui fit sursauter Yaiko et hurler Dokhuro.
- Bonjour à vous dit l’étrange créature
- Bonjour répondirent-ils, tous les deux mal à l’aise
- Qui es-tu demanda Yaiko, d’un air grave.
- Je m’appelle Yaezakura
- A quelle espèce appartiends-tu ?
- Je suis une licorne
- Mais comment se fait-il que tu viennes d’apparaître devant nous à l’instant ? Demanda Dokurho.
La licorne esquissa un si beau sourire que les deux elfes en tombèrent amoureux.
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Alors ?
Ah oui au fait Marfo évite les doubles posts ^^
Message édité par yaezakura le 09-12-2008 à 18:17:00