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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°15834118
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 13-08-2008 à 19:41:20  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Merci malkus, tous les points de vue me sont utiles.
 

malkus a écrit :


sinon il y a des termes qu'on ne connaît pas ; Influence, Labhum...deux solutions de mon point de vue
 
- soit cette part d'obscurantisme est revendiquée ; ton monde est régi par des choses de l'ordre de l'indicible et à ce moment là c'est un choix.
- soit ces choses sont connues de tous, mais tu comptes les expliquer plus tard. Dans ce cas, bon et bien rien à dire ; il faut juste que l'explication traine pas trop j'imagine...
 
voilà si j'ai d'autres trucs qui me viennent en tête, je repasserai !
 
Bon courage !
 


 
J'évoque déjà l'Influence dans le prologue en fait et le lecteur comprendra de manière filigrane mais très aisément en réalité. Quant au Labhum, j'en parle plus tard également, mais j'ai réfléchi et me suis dit qu'ici il n'était peut-être pas vraiment utile ou intéressant. Quoiqu'il en soit, je vais réfléchir à nouveau sur ce chapitre, il y a beaucoup de choses à revoir en fait. Merci de m'aider à voir ce qui ne va pas en tout cas.

mood
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Posté le 13-08-2008 à 19:41:20  profilanswer
 

n°15834817
pedro445
Posté le 13-08-2008 à 20:50:10  profilanswer
 

Salut à tous
 
J'avais posté il y a deux mois le début d'un texte. C'est fantasy,mais pas du pur. Je l'ai bien corrigé, et j'aurai aimé avoir votre opinion. A vrai dire, j'aimerais bien avoir un avis sur l'ensemble du truc, mais je conçois que ca soit pas facile pour vous de lire 4 chapitres. Je le sais pas experience personnelle. Disons que je trouve ca pas facile d'avoir une vue sur le long terme. Je trouve qu'il y a une difficulté dans la construction globale d'un roman ou d'une nouvelle, gérer les informations que l'on révèle, le suspens.
 
Enfin, je vous poste le prologue + chapitre 1, ce que j'avais déjà posté. Si vous êtes motivés par la suite, vous la trouverez à l'adresse ci jointe en format doc et pdf. Je vous conseille de le lire directement la bas, la mise en page sera plus agréable que sur le forum.  
 
Arwen, je veux bien lire la suite de ton roman et te dire ce que j'en pense. J'ai un peu de temps la semaine prochaine.
 
A plus.
Pédro
 
Prélude
Lorsque Philippe Quolère sortit de la Haute Tour du Grand Conseil Pompeux, l'horloge venait de sonner onze heures. Il était épuisé, comme chaque soir, mais ses hautes responsabilités au sein des Pompeux l'empêchaient de rentrer plus tôt à son logis. Il portait sans doute aucun les plus lourdes responsabilités de son clan, il en était le plus sage et le plus éminent représentant.
Il descendit les escaliers de marbre blanc et s'engagea dans la Grand-Rue du Pompissîme, la plus importante de tout Morsmuth. Il marchait d'un pas sûr et hardi, quand soudain, se produisit un événement pour le moins incongru. Il s'aperçut qu'il était suivi par un être on ne peut plus étrange. Une bouteille de verre, haute d'un bon demi-mètre, dévalait la rue derrière lui avec une stupéfiante régularité.
Philippe crut d'abord à une nouvelle farce des Bouseux, le clan ennemi, destinée à le ridiculiser, et fit mine de ne pas s'en soucier. Mais lorsqu'il bifurqua et entendit la bouteille ralentir pour amorcer son virage, il n'eut plus de doute. Cette chose était bel et bien enchantée.  
Il s'arrêta, se retourna, et attendit. La bouteille tourna, puis, comme si elle avait compris, se redressa sur son culot, et se posta devant l'homme qu'elle suivait.  A ce moment, le liquide qui la remplissait reluisit de myriade d'éclats multicolores et la rue, si sombre jusqu'alors, fut baignée d'une lumière chaude et bienfaisante, plus douce que celle de la lune et plus puissante que celle du soleil.
Philippe Quolère se croyait en plein rêve, et il se demanda s'il allait finir par se réveiller. Au lieu de cela, il vit l'étrange créature pivoter sur elle-même et exhiber une vieille étiquette jaunie par le temps. Et, à la lumière des rayons, Philippe put lire ces phrases insolites qui allaient briser sa destinée, celle de sa cité et celle du monde habité tout entier :  
 
« Le temps d'ouvrir à nouveau Les Sept Fontaines est arrivé
Trouve le Tire-Bouchon
Et rétablit l'Equilibre du Monde »
 

Chapitre 1 - Peter, un pompeux pas comme les autres...

Lorsque Peter ouvrit les yeux ce matin-là, il se dit : « l'absurde n'est pas une simple métaphore élevant l'âme vers ses plus cosmiques nimbes. » Et en refermant ses paupières lasses : « L'absurde, c'est bien plus! ». Il lança sa main au hasard vers le sol. Elle traversa les épais rideaux bleu de son lit à baldaquin, tomba jusqu'au sol et heurta un verre à moitié plein de whisky. Peter s'en saisit, le porta à sa bouche et l'avala d'une traite.  
Il posa son pied sur le sol. « Cogito ergo sum, je pense donc je suis » puis, après quelques secondes de paisibles pensées : « Ton père devait être un bandit de grands chemins... Il a volé toutes les étoiles des cieux pour les mettre dans tes yeux ». Il se saisit d'un petit calepin jaunâtre à la couverture vieillie et y inscrivit ses réflexions. « C'est ça que je lui dirai ! » fit-il l'air heureux en claquant son petit livre.
Il se leva et tout s'emballa alors très vite. Ces pensées le ramenèrent, comme à chaque fois, à son père disparu. Une fureur noire l'envahit tout d'un coup, et il se sentit perdre tout contrôle. Ses yeux se révulsèrent, il poussa un cri sourd, se sentit tomber à la renverse et perdit connaissance. Tout ses membres se contractèrent violemment puis se murent dans toutes les directions sans aucune logique.  
La porte de sa chambre s'ouvrit sur deux personnes qui se jetèrent sur lui. Gretta, la domestique, le déshabilla, lui arracha son slip avant de lui écarter le cul. Sa mère, Hermine, y enfonça une pilule rose, puis une deuxième, bleue. Inconscient, Peter continua de gesticuler quelques secondes, puis la crise cessa aussi soudainement qu'elle était apparue.
Lorsqu'il se releva, il était à nouveau seul. Il se regarda dans une glace. « Je suis en train de devenir fou, pensa-t-il. »
Il se redressa et se traîna jusqu'à l'urinoir tout proche où il se soulagea.  Il trempa ses mains dans une petite bassine d'eau, se débarbouilla la frimousse et s'habilla. Ses habits étaient déjà prêts, bien disposés sur sa table de nuit. Pour cette journée de rentrée, sa mère lui avait offert un costume neuf en velours bleu, sur lequel elle avait joliment brodé ses initiales. Il le passa puis se contempla dans la glace. « Beau gosse, pensa-t-il. Avec ça, je vais toutes les faire craquer... » Il enfila ses chaussures de cuir noir qu'on lui avait décroté et ciré la veille, noua ses lacets puis s'éclipsa derrière une petite porte qui s'ouvrait sur un petit escalier de pierres grises.
Il montait en colimaçon jusqu'au sommet d'une petite tour accrochée à la toiture, et s'achevait sur un plancher craquant et vermoulu. La pièce, toute ronde et au plafond bas, n'était éclairée que par une maigre lucarne, ce qui laissait à Peter tout le loisir de travailler dans l'intimité. Il ne supportait pas que quiconque y entre, et l'avait bien signifié à tous les domestiques, ainsi qu'à sa mère. Un grand écriteau, suspendu au linteau de l'entrée, avertissait de ces mots le visiteur trop curieux : « Défense d'entrer – Danger de Mort », suivi d'un délicieux crâne de pirate.
Il y menait ses expériences et confectionnait l'alcool qu'il appréciait tant. Sur son établi, toujours bien en ordre, on trouvait des centaines de petits flacons aux couleurs étranges, des récipients aux formes bizarroïdes, des ballons, des filtres papiers, une balance, des sabliers, un brûleur, toute une collection de bouchons de liège... Sur une petite étagère, Peter rangeait tout un tas de vieux manuscrits dans lesquels il avait rajouté bon nombre de notes et de corrections. Il disposait d'ingrédients exotiques, de l'huile de boulot, des feuilles de bananier, de l'annelle, de la résine de baobab, qu'il utilisait  pour donner à ses breuvages des saveurs d'autres mondes, surprenantes et délicates.
Peter s'assura que tout était bien en place, Il touilla le contenu d'un bocal puis huma son odeur. Il se saisit d'une pincée de poudre d'églantine qu'il rajouta dans la décoction et regagna sa chambre. Il se contempla une nouvelle fois devant sa glace, puis sortit tout fringant, l'air satisfait.  
Il descendit un massif escalier de bois tout en caressant sa rampe ciselée. Il salua Greta, la domestique, et se rendit à la cuisine d'où se dégageait une odeur de pommes et de café bien chaud.
Peter ouvrit la porte de la cuisine et prit place a table. Sa mère, debout devant l'évier, frottait avec lassitude les couverts de la veille. Peter n'osa rien dire. Il se saisit d'une tasse argentée qu'il remplit de café, puis beurra machinalement les toasts qui lui avaient été préparés.  
Tous deux demeurèrent muets durant de longues minutes. Seuls les cliquetis de la cuillère de Peter contre sa tasse et les frottements répétés de la brosse que maniait sa mère interrompaient ce silence pesant de début de matinée. Mais Peter ne s'en préoccupait plus. C'était devenu une habitude.
Elle finit par se retourner vers lui. Son visage rondelet sur lequel tombait des cheveux noirs, coupés au carré, était empourpré de larmes.
- Mon petit Peter...  
- Non, maman, répondit-il.
- Mais mon chéri... , fit elle plus insistante  
- Non maman, c'est dit, je n'y retournerai pas.  
- Mais Peter, ne te rends tu pas compte que tu es malade? Tu deviens complètement fou ! Tu dois te faire soigner, dit-elle en sanglotant.
Peter se renfrogna. Il finit son café d'un trait, se leva, poussa sa chaise et sortit de la cuisine. Sa mère lui emboîta le pas jusqu'au pas de la porte.
- Si tu continue comme ça, tu vas finir comme ton père !
Peter s'arrêta une seconde, glacé, puis s'enfuit en courant et gagna le hall. Il passa sa cravate, ajusta une dernière fois son col, enfila sa veste et sortit en claquant la porte.
Peter avait quinze ans. C'était un beau jeune homme qui habitait la grande cité de Morsmuth-la-Vieille. Ses professeurs ne cessaient de le congratuler et de le pousser à embrasser une brillante carrière. Tout le monde le voyait bientôt dans les hautes sphères du pouvoir, grand mage ou architecte de renom. Il avait déjà trois ans d'avance et entrait cette année en PrimoMathos option carré magique.  
Il traversa les jardins, salua poliment Berte, la jardinière, et s'engagea sur la Grand Rue du Pompissîme en passant sous un grand porche. Lionel, son domestique personnel, lui ouvrit le portail en lui souhaitant une bonne journée. Leur cocher Roberto, un grand homme maigre, l'attendait assis sur leur diligence en tortillant les deux mèches de sa moustache.  
Il s'avança jusqu'au carosse, et s'attarda quelques secondes.  
« Quelle merveille, pensa-t-il. »
La Grand Rue du Pompîssime descendait depuis la Tour du Grand conseil, un palais garni de fresques dorées dont les tours aux reflets argentés côtoyaient parfois les nuages, jusque à la Grande Place des Sept Sciences.  
Il en aimait la rigueur toute mathématique. Tout y était droit, rangé, sans écarts ni déséquilibre. De grands cèdres jonchaient les trottoirs à intervalles réguliers, et une eau limpide, presque phosphorescente, jaillissait de trois fontaines équidistantes, dressées au milieu de places fleuries.
Peter grimpa les marches et prit place dans la cabine. Il s'installa sur la banquette, à côté du hublot. Roberto fit claquer ses fouets et héla les chevaux. Le carrosse bringuebala avant de se mettre en route, poursuivit sur l'avenue quelque temps puis s'engagea à gauche, vers l'école.  
La circulation sur les pavés de Morsmuth était toujours dense. Bouseux et Pompeux se rendaient à leur activités respectives, causant d'innombrables embouteillages.
«J'éspère qu'on va pas encore tomber derrière un de ces troufion de bouseux, cria Peter à Roberto...»
Par chance, Il avait jadis été un pilote renommé de «stock Carrosse». Ce sport, peu connu à Morsmuth, connaissait ses heures glorieuses au Royaume des Nuages, un pays lointain d'où était originaire le cocher de Peter. Il connaissait les rues de la ville comme sa poche, et parvenait à l'accompagner à l'école en des temps records.  
Après moult virages et quelques hauts le cœur, Peter reconnut la rue des écoliers. De loin, derrière quatre jolies pompeuses qui criaient son nom, il reconnut ses amis : Edouard de Bauvois, Augustus dit « Coquelet », Charles von der Bruchte... Ils étaient tous là, attendant leur chef avec respect.  
Le carrosse ralentit et finit par stopper. Roberto relâcha les reines et vint ouvrir la portière à son petit maître. Lorsqu'elle s'ouvrit sur Peter, les cris redoublèrent d'intensité. Peter descendit les marches du carrosse avec l'aisance et la majesté d'un roi, s'avança, serra  la main de ses camarades en répétant à chaque fois : Respect Robustes. Il regarda avec dédain et indifférence les quatre petites pompeuses qui étaient venu l'attendre. Il franchit les hautes grilles de l'entrée et gagna la cour de récréation, entouré de ses plus proches lieutenants.
- Bon les gars, j’ai vraiment besoin de me défouler ce matin. Venez avec moi, on va se trouver un bon petit bouseux avant de rentrer en classe ! chuchota Peter à Edouard et Augustus.
 
La suite ici : http://peter.rulian.googlepages.com/home

n°15854417
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 15-08-2008 à 19:53:26  profilanswer
 

pedro445 a écrit :

Salut à tous
 
J'avais posté il y a deux mois le début d'un texte. C'est fantasy,mais pas du pur. Je l'ai bien corrigé, et j'aurai aimé avoir votre opinion. A vrai dire, j'aimerais bien avoir un avis sur l'ensemble du truc, mais je conçois que ca soit pas facile pour vous de lire 4 chapitres. Je le sais pas experience personnelle. Disons que je trouve ca pas facile d'avoir une vue sur le long terme. Je trouve qu'il y a une difficulté dans la construction globale d'un roman ou d'une nouvelle, gérer les informations que l'on révèle, le suspens.
 
Enfin, je vous poste le prologue + chapitre 1, ce que j'avais déjà posté. Si vous êtes motivés par la suite, vous la trouverez à l'adresse ci jointe en format doc et pdf. Je vous conseille de le lire directement la bas, la mise en page sera plus agréable que sur le forum.  
 
Arwen, je veux bien lire la suite de ton roman et te dire ce que j'en pense. J'ai un peu de temps la semaine prochaine.
 
A plus.
Pédro
 
Prélude
Lorsque Philippe Quolère sortit de la Haute Tour du Grand Conseil Pompeux, l'horloge venait de sonner onze heures. Il était épuisé, comme chaque soir, mais ses hautes responsabilités au sein des Pompeux l'empêchaient de rentrer plus tôt à son logis. Il portait sans doute aucun les plus lourdes responsabilités de son clan, il en était le plus sage et le plus éminent représentant.
Il descendit les escaliers de marbre blanc et s'engagea dans la Grand-Rue du Pompissîme, la plus importante de tout Morsmuth. Il marchait d'un pas sûr et hardi, quand soudain, se produisit un événement pour le moins incongru. Il s'aperçut qu'il était suivi par un être on ne peut plus étrange. Une bouteille de verre, haute d'un bon demi-mètre, dévalait la rue derrière lui avec une stupéfiante régularité.
Philippe crut d'abord à une nouvelle farce des Bouseux, le clan ennemi, destinée à le ridiculiser, et fit mine de ne pas s'en soucier. Mais lorsqu'il bifurqua et entendit la bouteille ralentir pour amorcer son virage, il n'eut plus de doute. Cette chose était bel et bien enchantée.  
Il s'arrêta, se retourna, et attendit. La bouteille tourna, puis, comme si elle avait compris, se redressa sur son culot, et se posta devant l'homme qu'elle suivait.  A ce moment, le liquide qui la remplissait reluisit de myriade d'éclats multicolores et la rue, si sombre jusqu'alors, fut baignée d'une lumière chaude et bienfaisante, plus douce que celle de la lune et plus puissante que celle du soleil.
Philippe Quolère se croyait en plein rêve, et il se demanda s'il allait finir par se réveiller. Au lieu de cela, il vit l'étrange créature pivoter sur elle-même et exhiber une vieille étiquette jaunie par le temps. Et, à la lumière des rayons, Philippe put lire ces phrases insolites qui allaient briser sa destinée, celle de sa cité et celle du monde habité tout entier :  
 
« Le temps d'ouvrir à nouveau Les Sept Fontaines est arrivé
Trouve le Tire-Bouchon
Et rétablit l'Equilibre du Monde »
 

Chapitre 1 - Peter, un pompeux pas comme les autres...

Lorsque Peter ouvrit les yeux ce matin-là, il se dit : « l'absurde n'est pas une simple métaphore élevant l'âme vers ses plus cosmiques nimbes. » Et en refermant ses paupières lasses : « L'absurde, c'est bien plus! ». Il lança sa main au hasard vers le sol. Elle traversa les épais rideaux bleu de son lit à baldaquin, tomba jusqu'au sol et heurta un verre à moitié plein de whisky. Peter s'en saisit, le porta à sa bouche et l'avala d'une traite.  
Il posa son pied sur le sol. « Cogito ergo sum, je pense donc je suis » puis, après quelques secondes de paisibles pensées : « Ton père devait être un bandit de grands chemins... Il a volé toutes les étoiles des cieux pour les mettre dans tes yeux ». Il se saisit d'un petit calepin jaunâtre à la couverture vieillie et y inscrivit ses réflexions. « C'est ça que je lui dirai ! » fit-il l'air heureux en claquant son petit livre.
Il se leva et tout s'emballa alors très vite. Ces pensées le ramenèrent, comme à chaque fois, à son père disparu. Une fureur noire l'envahit tout d'un coup, et il se sentit perdre tout contrôle. Ses yeux se révulsèrent, il poussa un cri sourd, se sentit tomber à la renverse et perdit connaissance. Tout ses membres se contractèrent violemment puis se murent dans toutes les directions sans aucune logique.  
La porte de sa chambre s'ouvrit sur deux personnes qui se jetèrent sur lui. Gretta, la domestique, le déshabilla, lui arracha son slip avant de lui écarter le cul. Sa mère, Hermine, y enfonça une pilule rose, puis une deuxième, bleue. Inconscient, Peter continua de gesticuler quelques secondes, puis la crise cessa aussi soudainement qu'elle était apparue.
Lorsqu'il se releva, il était à nouveau seul. Il se regarda dans une glace. « Je suis en train de devenir fou, pensa-t-il. »
Il se redressa et se traîna jusqu'à l'urinoir tout proche où il se soulagea.  Il trempa ses mains dans une petite bassine d'eau, se débarbouilla la frimousse et s'habilla. Ses habits étaient déjà prêts, bien disposés sur sa table de nuit. Pour cette journée de rentrée, sa mère lui avait offert un costume neuf en velours bleu, sur lequel elle avait joliment brodé ses initiales. Il le passa puis se contempla dans la glace. « Beau gosse, pensa-t-il. Avec ça, je vais toutes les faire craquer... » Il enfila ses chaussures de cuir noir qu'on lui avait décroté et ciré la veille, noua ses lacets puis s'éclipsa derrière une petite porte qui s'ouvrait sur un petit escalier de pierres grises.
Il montait en colimaçon jusqu'au sommet d'une petite tour accrochée à la toiture, et s'achevait sur un plancher craquant et vermoulu. La pièce, toute ronde et au plafond bas, n'était éclairée que par une maigre lucarne, ce qui laissait à Peter tout le loisir de travailler dans l'intimité. Il ne supportait pas que quiconque y entre, et l'avait bien signifié à tous les domestiques, ainsi qu'à sa mère. Un grand écriteau, suspendu au linteau de l'entrée, avertissait de ces mots le visiteur trop curieux : « Défense d'entrer – Danger de Mort », suivi d'un délicieux crâne de pirate.
Il y menait ses expériences et confectionnait l'alcool qu'il appréciait tant. Sur son établi, toujours bien en ordre, on trouvait des centaines de petits flacons aux couleurs étranges, des récipients aux formes bizarroïdes, des ballons, des filtres papiers, une balance, des sabliers, un brûleur, toute une collection de bouchons de liège... Sur une petite étagère, Peter rangeait tout un tas de vieux manuscrits dans lesquels il avait rajouté bon nombre de notes et de corrections. Il disposait d'ingrédients exotiques, de l'huile de boulot, des feuilles de bananier, de l'annelle, de la résine de baobab, qu'il utilisait  pour donner à ses breuvages des saveurs d'autres mondes, surprenantes et délicates.
Peter s'assura que tout était bien en place, Il touilla le contenu d'un bocal puis huma son odeur. Il se saisit d'une pincée de poudre d'églantine qu'il rajouta dans la décoction et regagna sa chambre. Il se contempla une nouvelle fois devant sa glace, puis sortit tout fringant, l'air satisfait.  
Il descendit un massif escalier de bois tout en caressant sa rampe ciselée. Il salua Greta, la domestique, et se rendit à la cuisine d'où se dégageait une odeur de pommes et de café bien chaud.
Peter ouvrit la porte de la cuisine et prit place a table. Sa mère, debout devant l'évier, frottait avec lassitude les couverts de la veille. Peter n'osa rien dire. Il se saisit d'une tasse argentée qu'il remplit de café, puis beurra machinalement les toasts qui lui avaient été préparés.  
Tous deux demeurèrent muets durant de longues minutes. Seuls les cliquetis de la cuillère de Peter contre sa tasse et les frottements répétés de la brosse que maniait sa mère interrompaient ce silence pesant de début de matinée. Mais Peter ne s'en préoccupait plus. C'était devenu une habitude.
Elle finit par se retourner vers lui. Son visage rondelet sur lequel tombait des cheveux noirs, coupés au carré, était empourpré de larmes.
- Mon petit Peter...  
- Non, maman, répondit-il.
- Mais mon chéri... , fit elle plus insistante  
- Non maman, c'est dit, je n'y retournerai pas.  
- Mais Peter, ne te rends tu pas compte que tu es malade? Tu deviens complètement fou ! Tu dois te faire soigner, dit-elle en sanglotant.
Peter se renfrogna. Il finit son café d'un trait, se leva, poussa sa chaise et sortit de la cuisine. Sa mère lui emboîta le pas jusqu'au pas de la porte.
- Si tu continue comme ça, tu vas finir comme ton père !
Peter s'arrêta une seconde, glacé, puis s'enfuit en courant et gagna le hall. Il passa sa cravate, ajusta une dernière fois son col, enfila sa veste et sortit en claquant la porte.
Peter avait quinze ans. C'était un beau jeune homme qui habitait la grande cité de Morsmuth-la-Vieille. Ses professeurs ne cessaient de le congratuler et de le pousser à embrasser une brillante carrière. Tout le monde le voyait bientôt dans les hautes sphères du pouvoir, grand mage ou architecte de renom. Il avait déjà trois ans d'avance et entrait cette année en PrimoMathos option carré magique.  
Il traversa les jardins, salua poliment Berte, la jardinière, et s'engagea sur la Grand Rue du Pompissîme en passant sous un grand porche. Lionel, son domestique personnel, lui ouvrit le portail en lui souhaitant une bonne journée. Leur cocher Roberto, un grand homme maigre, l'attendait assis sur leur diligence en tortillant les deux mèches de sa moustache.  
Il s'avança jusqu'au carosse, et s'attarda quelques secondes.  
« Quelle merveille, pensa-t-il. »
La Grand Rue du Pompîssime descendait depuis la Tour du Grand conseil, un palais garni de fresques dorées dont les tours aux reflets argentés côtoyaient parfois les nuages, jusque à la Grande Place des Sept Sciences.  
Il en aimait la rigueur toute mathématique. Tout y était droit, rangé, sans écarts ni déséquilibre. De grands cèdres jonchaient les trottoirs à intervalles réguliers, et une eau limpide, presque phosphorescente, jaillissait de trois fontaines équidistantes, dressées au milieu de places fleuries.
Peter grimpa les marches et prit place dans la cabine. Il s'installa sur la banquette, à côté du hublot. Roberto fit claquer ses fouets et héla les chevaux. Le carrosse bringuebala avant de se mettre en route, poursuivit sur l'avenue quelque temps puis s'engagea à gauche, vers l'école.  
La circulation sur les pavés de Morsmuth était toujours dense. Bouseux et Pompeux se rendaient à leur activités respectives, causant d'innombrables embouteillages.
«J'éspère qu'on va pas encore tomber derrière un de ces troufion de bouseux, cria Peter à Roberto...»
Par chance, Il avait jadis été un pilote renommé de «stock Carrosse». Ce sport, peu connu à Morsmuth, connaissait ses heures glorieuses au Royaume des Nuages, un pays lointain d'où était originaire le cocher de Peter. Il connaissait les rues de la ville comme sa poche, et parvenait à l'accompagner à l'école en des temps records.  
Après moult virages et quelques hauts le cœur, Peter reconnut la rue des écoliers. De loin, derrière quatre jolies pompeuses qui criaient son nom, il reconnut ses amis : Edouard de Bauvois, Augustus dit « Coquelet », Charles von der Bruchte... Ils étaient tous là, attendant leur chef avec respect.  
Le carrosse ralentit et finit par stopper. Roberto relâcha les reines et vint ouvrir la portière à son petit maître. Lorsqu'elle s'ouvrit sur Peter, les cris redoublèrent d'intensité. Peter descendit les marches du carrosse avec l'aisance et la majesté d'un roi, s'avança, serra  la main de ses camarades en répétant à chaque fois : Respect Robustes. Il regarda avec dédain et indifférence les quatre petites pompeuses qui étaient venu l'attendre. Il franchit les hautes grilles de l'entrée et gagna la cour de récréation, entouré de ses plus proches lieutenants.
- Bon les gars, j’ai vraiment besoin de me défouler ce matin. Venez avec moi, on va se trouver un bon petit bouseux avant de rentrer en classe ! chuchota Peter à Edouard et Augustus.
 
La suite ici : http://peter.rulian.googlepages.com/home


 
J'aurai simplement mis "fesses", car cul vient ici un peu faire tache, ne cadrant pas avec le reste du vocabulaire. Sinon, petite interrogation sur la mère qui fait la vaisselle alors qu'elle a une domestique ?
A part ca, l'idée semble originale et c'est plutôt bien amené.


---------------
La gravité est la dignité des imbéciles.
n°15854616
pedro445
Posté le 15-08-2008 à 20:26:46  profilanswer
 

le_fouineux a écrit :


 
J'aurai simplement mis "fesses", car cul vient ici un peu faire tache, ne cadrant pas avec le reste du vocabulaire. Sinon, petite interrogation sur la mère qui fait la vaisselle alors qu'elle a une domestique ?
A part ca, l'idée semble originale et c'est plutôt bien amené.


 
Ok merci.


Message édité par pedro445 le 15-08-2008 à 20:27:22
n°15864634
yaezakura
Posté le 16-08-2008 à 19:33:17  profilanswer
 

Ouais moi c'est pas mon style, mais tu peut tout de même mettre des prénoms plus originaux non ??

n°15864751
pedro445
Posté le 16-08-2008 à 19:47:43  profilanswer
 

yaezakura a écrit :

Ouais moi c'est pas mon style, mais tu peut tout de même mettre des prénoms plus originaux non ??


 
Mouais. Tu penses des prénoms qui ne seraient pas de notre monde ? Disons qu'il y en aura aussi, mais j'aime bien disons mélanger les genres, sans me cantonner à un vocabulaire spécifique. Et puis les noms des héros, Peter, c'est aussi en quelque sorte mon prénom, et à la base, c'était un trip avec un pote, et du coup, on a a gardé nos prénoms.  
 
Sinon qu'est-ce qui fait que c'est pas ton style ?
 

n°15865176
yaezakura
Posté le 16-08-2008 à 20:44:54  profilanswer
 

Moi j'aime beaucoup le fantastique, alors du coup... J'aime bien mais je ne  lirais pas c'est tout! ^^ Tout les prénoms viennent de notre monde!Mais je trouve que tu prends les basiques!.


Message édité par yaezakura le 16-08-2008 à 21:31:06
n°15889247
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 19-08-2008 à 11:44:04  profilanswer
 

Si c'est pour se retrouver avec des copies de noms Tolkienesques mal digérés, des inventions fleurant bon l'elfique à 2 euros ou la guerre des étoiles version superette, autant, effectivement, prendre des noms usuels. Ca n'a rien de gênant.


---------------
La gravité est la dignité des imbéciles.
n°15889754
yaezakura
Posté le 19-08-2008 à 12:29:29  profilanswer
 

le_fouineux a écrit :

Si c'est pour se retrouver avec des copies de noms Tolkienesques mal digérés, des inventions fleurant bon l'elfique à 2 euros ou la guerre des étoiles version superette, autant, effectivement, prendre des noms usuels. Ça n'a rien de gênant.

 

Tolkien à passer presque sa vie entière sur ses bouquins, c'est pour cela qu'il sont si parfait,quand au prénoms qu'il a inventé,libre à vous de ne pas aimer, mais comme chaque ouvrage écrit il mérite d'être réspécté!

 

Quand au prénoms tels que :Robert, Alain et compagnie je n'ai rien contre mais c'est juste que je trouve qu'il y a des prénoms plus jolie tels que : Lina,Nino...( évidemment que le prénoms Cuinegong n'irais pas  :pt1cable: )

 

Mais je respecte entièrement les choix de ses noms ^^ :hello: .


Message édité par yaezakura le 19-08-2008 à 12:30:15
n°15889985
pedro445
Posté le 19-08-2008 à 12:57:03  profilanswer
 

Je suis assez d'accord avec Le Fouineux. Tolkien a inventé des noms, c'est sur, mais on sent que c'était pas le fruit du hasard. Tous les noms qu'il avait trouvé faisaient corps avec son univers. Je ne voulais juste pas inventer un nom pour inventer un nom.
 
Mais plus que ça, je pense que de toute façon, le nom d'un personnage n'a que peu d'interet dans le récit. Au final, ce que veut le lecteur, c'est un personnage attachant et cohérent, auquel il peut s'identifier. Je pense que si Frodo s'était appélé Charles et Gandalf Joel, le Seigneur des Anneaux n'y aurait pas perdu beaucoup. Après c'est sur que ca apporte un plus pour l'immersion du lecteur dans un univers particulier, mais guère plus.
Regarde, dans Star Wars, au final : Luke est relativement commun, et Yann également. Ca ne gache rien. Pareil pour Harry Potter.

mood
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Posté le 19-08-2008 à 12:57:03  profilanswer
 

n°15890238
yaezakura
Posté le 19-08-2008 à 13:28:16  profilanswer
 

Oui, Oui ( on flood pas un peut la??°_o)  perso moi si Gandalf se serais appelais Joël et bin je l'aurais renommé intérieurement( Oui je sais c'est pas bien mais c'est plus fort que moi°) ^^ bon quelqu'un à des extraits de ses écrits à nous montrer ????¨¨^^.  

n°15892207
tinkywinky
Posté le 19-08-2008 à 15:38:08  profilanswer
 

Avez vous des "trucs et astuces" pour écrire avec style ? Comment éviter les pièges bêtes, les erreurs de débutant ?  
 
(je n'ai pas lu toutes les pages du topic, la réponse s'y trouve sans doute)

n°15894111
pedro445
Posté le 19-08-2008 à 17:07:27  profilanswer
 

Voilà un lien qui peut t'aider : http://ecrire-conseils.blogspot.com/
Sinon, une règle générale : le moins d'adverbes possible, et beaucoup lire d'autres auteurs.
 
Voilà, en attendant que d'autres trucs me viennent

n°15897266
yaezakura
Posté le 19-08-2008 à 21:56:28  profilanswer
 

Euh moi je peut te dire évite les répétitions, puis si tu écrit une histoire et bien écrits avant sur une feuille toute ton histoires histoires de ne pas t'égarer! évite les truc du genre: il sortit dehors, ou bien il rentra dedans ^^ ( Ou les truc débiles du genre "tous se que je dit es faux " ^^) Euh moi je ne suis pas un pro comme Monsieur du renard  ^^ mais oui tu devrais lire les pages précédant .

n°15900587
tinkywinky
Posté le 20-08-2008 à 08:53:13  profilanswer
 

yaezakura a écrit :

Euh moi je peut te dire évite les répétitions, puis si tu écrit une histoire et bien écrits avant sur une feuille toute ton histoires histoires de ne pas t'égarer! évite les truc du genre: il sortit dehors, ou bien il rentra dedans ^^ ( Ou les truc débiles du genre "tous se que je dit es faux " ^^) Euh moi je ne suis pas un pro comme Monsieur du renard  ^^ mais oui tu devrais lire les pages précédant .

Te lire me permets de ne jamais oublier que l'orthographe est primordiale ! Merci ;)

n°15900919
andyy
Posté le 20-08-2008 à 09:46:36  profilanswer
 

tinkywinky a écrit :

Te lire me permets de ne jamais oublier que l'orthographe est primordiale ! Merci ;)


C'était pire avant, là elle écrit plutôt bien. :D

n°15901206
yaezakura
Posté le 20-08-2008 à 10:21:25  profilanswer
 

Bien oui je me suis amélioré, mais tout de même va voir en arrière mes progrès de mes écrits ... Hum la je post assez vite je n'ai pas le temps de relire désoler ( disons que l'orthographe n'est pas un réflexe pour moi ^^ donc je dois plutôt tout relire 100 fois ^^)  

n°15914587
malkus
Posté le 21-08-2008 à 12:09:56  profilanswer
 

pedro445 a écrit :

Voilà un lien qui peut t'aider : http://ecrire-conseils.blogspot.com/
Sinon, une règle générale : le moins d'adverbes possible, et beaucoup lire d'autres auteurs.
 
Voilà, en attendant que d'autres trucs me viennent


 
 
j'aime pas beaucoup ce site...le ton comme le propos, c'est ...pas léger, mais..je sais pas.
Sinon pour ton histoire Pedro je dirais la même chose que fouineux, c'est "bien amené", voilà !
Par contre l'histoire des suppositoires anxiolytiques c'est vraiment glauque...ça t'est venu comment ?  :D  
je pourrais pas être pote avec ce type, même si c'est pas sa faute ...!
 
Sinon le "boulot" (l'arbre) c'est le "bouleau" ; et le "troufion" c'est le "trouffion" ( ok, je suis pas sur du tout de la deuxième....)

Message cité 1 fois
Message édité par malkus le 21-08-2008 à 12:15:37
n°15918291
pedro445
Posté le 21-08-2008 à 17:07:49  profilanswer
 

malkus a écrit :


 
 
j'aime pas beaucoup ce site...le ton comme le propos, c'est ...pas léger, mais..je sais pas.
Sinon pour ton histoire Pedro je dirais la même chose que fouineux, c'est "bien amené", voilà !
Par contre l'histoire des suppositoires anxiolytiques c'est vraiment glauque...ça t'est venu comment ?  :D  
je pourrais pas être pote avec ce type, même si c'est pas sa faute ...!
 
Sinon le "boulot" (l'arbre) c'est le "bouleau" ; et le "troufion" c'est le "trouffion" ( ok, je suis pas sur du tout de la deuxième....)


 
Salut Malkus
Merci pour ta remarque. Je suis content de l'impression qu'à dégagé Peter. C'est un peu ce que je recherchais, même si c'est l'un des deux héros. L'autre te plaira peut être plus. Je crois que ca serai pas trop mon pote non plus, mais au final, ca sera un mec cool.  
Pour les suppo : sache que le Valium peut s'administrer en intra-rectal. J'ai traîné dans quelques services de psychiatrie, ca m'a donné des idées.  
Je vais m'employer à corriger les fautes d'orthographe.
A plus et Merci de ta lecture.
Pedro.


Message édité par pedro445 le 21-08-2008 à 17:40:38
n°15921008
malkus
Posté le 21-08-2008 à 21:43:11  profilanswer
 

Je savais pas pour les médocs en intra rectal ; ce sera pour la culture G. :D  
Tu sais le pire dans l'histoire, c'est que c'est sa mère qui lui "administre" le traitement. Doublement horrible donc lol. Salut, a plus...

n°15963445
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 25-08-2008 à 17:59:47  profilanswer
 

tinkywinky a écrit :

Avez vous des "trucs et astuces" pour écrire avec style ? Comment éviter les pièges bêtes, les erreurs de débutant ?  
 
(je n'ai pas lu toutes les pages du topic, la réponse s'y trouve sans doute)


 
Déjà, pour avoir du style, il faut un peu bosser... Lire, écrire, et réfléchir à ce qu'on écrit. Parce qu'on ne décide pas d'écrire avec du style. On peut en imiter un, on peut en plagier un. Mais le vrai style ne se décrète pas : c'est l'expression d'une personnalité et d'un regard.
Bref, du travail.
 :lol:


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La gravité est la dignité des imbéciles.
n°15985905
tinkywinky
Posté le 27-08-2008 à 14:25:37  profilanswer
 

On ne se moque pas ! J'me suis mal exprimé, je me doute bien qu'il n'y a pas de recette miracle pour écrire avec "style" comme je le dis si bien. ;)

n°15989880
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 27-08-2008 à 20:36:42  profilanswer
 

Pourquoi ne pas écrire un truc très simple et très court (1 page machine), pour le reprendre sous plusieurs angles ? Atmosphère intimiste, fantastique, angle de vue (narration et angle géographique, pourquoi pas ?), hyper réaliste, comique, triste, etc.  
Même le fait de fermer une fenêtre peut donner lieu à plusieurs écritures. Cela t'obligera à utiliser un vocabulaire plus étoffé, à réfléchir à ce qu'implique le choix de tel ou tel mot, le rythme ou l'ordonnancement des faits, etc.
Un exercice pas trop complexe, mais riche en enseignements du moment qu'on s'est fixé une ligne directrice (sans ca, c'est inutile).


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La gravité est la dignité des imbéciles.
n°16006843
yaezakura
Posté le 29-08-2008 à 10:34:33  profilanswer
 

hum je suppose que vous avez tous lut Amélie Nothomb.
 
Elle fait que du dialogue ( pour ce que j'ai lut ) mais j'aime bien c'est répartit par exemple cosmétique de l'ennemie, enfin moi je sais que j'aime beaucoup les livres ou ils y à de la répartis ( intelligente ) ( pardonnez mes fautes cela fait un moments que je n'ai plus écrits alors j'ai perdu l'habitude ^^)  

n°16007418
yaezakura
Posté le 29-08-2008 à 11:19:10  profilanswer
 

yaezakura a écrit :

hum je suppose que vous avez tous lut Amélie Nothomb.
 
Elle fait que du dialogue ( pour ce que j'ai lut ) mais j'aime bien c'est répartit par exemple cosmétique de l'ennemie, enfin moi je sais que j'aime beaucoup les livres ou ils y à de la répartis ( intelligente ) ( pardonnez mes fautes cela fait un moments que je n'ai plus écrits alors j'ai perdu l'habitude ^^)  


n°16007964
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 29-08-2008 à 12:09:39  profilanswer
 

yaezakura a écrit :

hum je suppose que vous avez tous lut Amélie Nothomb.

 

Elle fait que du dialogue ( pour ce que j'ai lut ) mais j'aime bien c'est répartit par exemple cosmétique de l'ennemie, enfin moi je sais que j'aime beaucoup les livres ou ils y à de la répartis ( intelligente ) ( pardonnez mes fautes cela fait un moments que je n'ai plus écrits alors j'ai perdu l'habitude ^^)  

 

Oui, mais là il faut carrément un décodeur !  :ouch:  Je ne suis pas un fanatique de l'orthographe, mais l'intérêt d'écrire une langue, c'est tout de même d'être compris plus vite et plus sûrement qu'avec des grognements et des gestes... :whistle:

Message cité 1 fois
Message édité par le_fouineux le 29-08-2008 à 12:09:54

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La gravité est la dignité des imbéciles.
n°16008905
malkus
Posté le 29-08-2008 à 13:56:35  profilanswer
 

le_fouineux a écrit :


 
Oui, mais là il faut carrément un décodeur !  :ouch:  Je ne suis pas un fanatique de l'orthographe, mais l'intérêt d'écrire une langue, c'est tout de même d'être compris plus vite et plus sûrement qu'avec des grognements et des gestes... :whistle:


 
 
j'osais pas   :sweat:  
 
quand tu écris " j'aime bien c'est répartit " , on comprend d'abord que tu "aimes", et que tu nous va expliquer la suite avec " c'est réparti..."  
alors que tu voulais dire " j'aime SA répartie " .  
Tu vois le temps que tu veux pas passer ( qq secondes à réfléchir à l'orthographe qui convient ), on le passe nous à essayer de comprendre... :sol:  
 
Quelle leçon magistrale   :jap:

n°16010916
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 29-08-2008 à 16:38:09  profilanswer
 

ben voilà.
L'orthographe, ca reflète autant le soin qu'on apporte à se faire comprendre que la connaissance et la compréhension que l'on a de sa propre langue, de sa logique.
Et en fait, je me demande franchement ce que tu comprends à ce que tu lis (c'est pas une attaque, juste une interrogation  :o ). J'ai moi même fréquenté l'école Freinet, et je connais mal la pédagogie des instits actuels, mais là... En arriver à réfléchir pour écrire trois mots d'affilée correctement, c'est du lourd. Si tu utilises Firefox (ce que je ne saurais trop conseiller) il y a un add on qui fait des corrections automatiques lors de la saisie. Ca peut aider, parce que là c'est presque un handicap pour toi.  :(


Message édité par le_fouineux le 29-08-2008 à 16:42:10

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La gravité est la dignité des imbéciles.
n°16043141
yaezakura
Posté le 02-09-2008 à 11:04:39  profilanswer
 

Rima-Marcil est le fils du précédent Marquis de l’épine dorée. Son père, capitaine, partait souvent à la guerre contre les Drows, laissant à sa femme et à ses précepteurs le soin de l’élever. Il voyait son père quand il revenait de campagne et ne se lassait jamais de l’entendre raconter les batailles qu’il avait livrées. En grandissant, Fine-Lame savait qu’il s’engagerait dans l’armée. C’était son plus grand rêve. Il voulait se battre et commander afin de protéger les terres sylvaines des Drows et de toutes autres menaces.
 
Mais en attendant ce jour il se devait d’apprendre à se comporter en une personne digne de son rang. Studieux, Rima-Marcil apprit donc patiemment tout ce qu’il devait savoir : comment s’adresser à une femme, comment manger, apprendre à danser, à monter à cheval… Il apprit même à se battre avec un maître d’armes, mais dès que son père en avait l’occasion, il prenait en charge son entrainement, lui enseignant tout ce qu’il savait et que seul un soldat ayant vu de nombreuses batailles pouvait lui apprendre. Ils discutaient ensemble de stratégie militaire, Fine-Lame apprenant tout ce que son père connaissait et ce dernier écoutant les idées et théories sur les batailles et la guerre de son fils. Il arrivait qu’ils passent des nuits entières à en discuter. Les occasions de voir son père étaient rares aussi tous deux en profitaient pour passer le plus de temps ensemble.
 
A sa majorité, Fine-Lame s’engagea dans l’armée sous les ordres de son père, devenu alors le commandant des armées du sud, le poste le plus dangereux qui soit. Ce dernier l’avertit qu’il n’y aurait pas de faveur à son égard, mais c’était tout ce qu’il voulait. Il ne voulait subir aucun traitement de faveur et espérait prouver sa valeur au combat. Et il le fit. Sa bravoure et sa hargne au combat étaient sans égales. Délaissant les arcs, les lances ou les épées à une main, il se battait avec une longue épée à deux mains faite sur mesure, avec laquelle il faisait des ravages dans les rangs ennemis. En quelques années il gravit les échelons et devint l’aide de camp de son père. Personne ne s’en offusquait, tous reconnaissaient le mérite de Fine-Lame. Avec son père, ils devinrent le duo de stratège le plus dangereux et le plus brillant qui soit. Leurs plans de batailles leur assurèrent de nombreuses victoires.
 
Mais un jour, la tragédie les frappa. Lors d’une escarmouche contre les Drows, le père de Fine-Lame se trouvait au centre de la mêlée. « Un bon commandant se doit d’être avec ses hommes ! » disait-il toujours. Ce jour-là, alors qu’il combattait, il blessât mortellement un Drow. Mais ce dernier ne voulait pas mourir comme ça. La haine et la rage lui insufflèrent des dernières forces et il les mit à profit pour empaler le père de Fine-Lame. Ainsi mourut-il en héros, sur le champ de bataille. Ses hommes horrifiés par ce qu’ils virent, commencèrent à perdre du terrain, mais Fine-Lame prenant le commandement les exhorta à se battre et réussit à gagner la bataille.
 
Son père eut droit à des funérailles dignes d’un héros. Sa mère mourut, inconsolable, de chagrin. Rima-Marcil, alors âgé de 271 ans se retrouva seul et commandant en chef des armées du sud.
 
Pendant plus de 70 ans il tint ce rôle sans faillir, gagnant le respect de tous. Au cours des batailles qu’il essuya il s’allia avec les humains. Leur comportement avec les prisonniers le révolta au plus haut point. Ce n’était un secret pour personne, il avait un sens de l’Honneur démesuré selon certains. Il avait hérité cela de son père, qui lui avait transmis en même temps que son savoir sur la guerre. « Nous avons beau être en guerre, cela ne doit pas faire de nous des animaux » disait-il. Il avait donc appris à respecter le combattant qui se trouvait derrière la fureur et la haine des Drows. Il ne supportait pas de voir maltraiter des prisonniers même des Drows. Ils avaient combattus pour ce qu’ils croyaient, avec Honneur, et il leur devait donc le respect. Beaucoup jugeait cela comme de la faiblesse et de la sensiblerie inutile mais il s’en fichait et personne ne lui en tenait vraiment rigueur. Il avait versé son sang plus d’une fois pour son pays et son peuple. Son comportement, si étrange soit-il, était éclipsé par le respect que tous avaient en lui.
 
Au cours des années qui étaient passées, Rima-Marcil commença à ressentir la solitude. Âgé de près de 340 années (près de la trentaine pour les humains) il n’avait toujours pas de femme. Pas qu’il ne l’ait pas voulu, ou que certaines femmes ne lui aient pas proposé, mais il cherchait quelque chose chez les femmes qu’il avait rencontré qu’il ne trouvait pas. Il leur manquait quelque chose pour le satisfaire. Il avait rencontré de nombreuses femmes, des nobles pour la plupart, couchés avec certaines parfois, mais rien n’y faisait. Il ne savait pas ce qui le dérangeait. Peut-être était-il trop exigeant. Hélas, ce qu’il cherchait, ce quelque chose qui manquait à ses femmes, allait causer sa perte.
 
Son régiment avait été appelé à l’aide pour vaincre une armée Drow plus audacieuse que les autres. Malheureusement pour eux, ils avaient du reculer, forcés de battre en retraite à la suite d’une escarmouche. Il détestait cela. Une bataille avait lieu et ils n’arriveraient jamais à temps. Frustré et en colère il était sortit de sa tente pour tenter de se calmer dans la tranquillité de la nuit. Alors qu’il marchait, un hurlement jaillit des tréfonds de la forêt. Une femme. Ni une ni deux il fonça comme un fou vers la source de ce cri et tomba sur une deux hommes, des humains, voulant violer une femme. Une Drow. N’importe qui aurait laissé une telle chose se passer mais pas Fine-Lame. Son Honneur lui dictait qu’il ne pouvait laisser faire une chose pareille. Armé de son épée il tua les deux hommes. Ils n’avaient eu aucune chance. Puis il se tourna vers la Drow et son cœur s’emballa. Deux yeux sombres le regardaient, sur un visage d’enfant, des cheveux blancs comme la neige encadraient ce visage à la peau bleutée, donnant à la femme à la fois un air féérique et dangereux. Le temps sembla comme suspendu alors qu’il regardait cette femme. Dès ce moment il sut qu’il était tombé amoureux d’elle. Mais il ne pouvait se le permettre. Elle était ennemie de son peuple. A regret il lui demanda de s’enfuir avant que d’autres personnes ne la trouvent et ne la tue, ou pire. La femme reconnaissante le remercia et s’enfuit. Le cœur serré, il rejoignit son campement. Il espérait tout comme il craignait de la revoir.
 
Durant les mois qui suivirent, il la revit plusieurs fois. Elle semblait suivre les détachements Drows qui s’aventuraient dans la forêt. A moins que ce ne soit lui qu’elle suive ? Ne pouvant s’en empêcher ils se rejoignaient la nuit dans la forêt et apprenaient à se connaitre. Arakmorach, puisque c’était son nom, était barde et aimait jouer et chanter des airs à Fine-Lame. Ce dernier ne se lassait jamais de l’entendre chanter. Au fil de leurs rencontres, il se maudissait de plus en plus. Il était tombé amoureux d’une Drow. Si jamais cela se savait, s’en serait finit de lui. Mais pourtant il ne pouvait s’empêcher de la revoir. Elle avait ce quelque chose qu’il manquait chez les femmes qu’il avait rencontrées. Un soupçon de sauvagerie et de violence. Il aimait la force de caractère de cette femme et cet élan sauvage qui émanait d’elle. C’était qu’il avait toujours recherché, quelqu’un capable de lui tenir tête, d’être son égal.
 
Ne pouvant se retenir d’avantage, les deux elfes cédèrent à leur passion et s’unirent dans la nuit. Leurs rencontres et leurs nuits sauvages se faisaient de plus en plus fréquentes, si bien que Fine-Lame craignait qu’on les découvre. Mais les Drows reculaient et le commandant reçut l’ordre de rentrer chez lui. C’est à ce moment qu’il apprit la nouvelle : Arakmorach était enceinte. Elle attendait son enfant. Heureux et apeuré, il demanda à sa compagne de l’accompagner chez lui. Là-bas elle y serait en sécurité. Elle accepta et tous deux rentrèrent chez Rima-Marcil. Là tranquillement, ils vécurent heureux le temps de la grossesse de la Drow. Car après, vint le temps des malheurs. Obligé de cacher la femme qu’il aimait, il avait intimé l’ordre à ses servantes et serviteurs de ne rien révéler. Mais hélas l’une d’entre elle, dont la fierté fut piquée au vif de devoir servir une Drow, et ne pouvant concevoir que son seigneur aimât une telle engeance du diable, alerta la garde qui vint aussitôt. Fort malheureusement ce fut le soir que l’enfant choisit pour sortir. Ne se doutant de rien, Fine-Lame attendait que la femme qu’il aimait accouche lorsque des bruits retentirent derrière lui. Le capitaine de la garde demanda au commandant de s’écarter, mais il refusa et un combat s’ensuivit. N’ayant pas son épée car ne s’attendant pas à devoir se battre chez lui, Rima-Marcil du improviser, mais hélas cela ne suffit pas et il perdit le combat. Les gardes tuèrent Arakmorach sans le moindre remords. Ils allaient faire de même à la pauvre petite lorsque le commandant la prit dans ses bras la protégeant de son corps. Il ordonna alors qu’on le tue s’ils voulaient s’en prendre à sa fille. Ils refusèrent et partirent, laissant Fine-Lame seul avec son enfant, et le cadavre de celle qu’il aimait. A dater de ce jour, il fut déchu de son titre et de son poste de commandant sous le chef d’accusation de haute trahison.
 
Mais de cela, Fine-Lame s’en fichait. Plus rien d’autre ne comptait que sa fille. Elle était tout ce qui lui restait. Cette enfant, une petite fille, il la baptisa Algarer, signifiant Eclat Unique. Il était certain qu’il ne devait pas y avoir d’autre enfant comme elle dans le monde. Déjà enfant, on pouvait remarquer qu’elle lui ressemblait, hormis sa peau de nacre et ses cheveux entièrement blancs comme la neige, tout comme l’avaient sa mère.
 
Un an durant, il prit soin de sa fille, la choyant et lui prodiguant tout l’amour qu’il avait pour elle. Il ne la quittait que pour aller dormir, restant constamment avec elle. Ses domestiques n’étaient plus là. Il n’avait plus le droit à un tel honneur, ayant perdu son titre de Marquis. Aussi était-ce seul qui se devait de l’élever. Au début il fut en plein désarroi, les hommes n’étant pas entraînés à l’élévation des enfants. Ce rôle était tenu par les femmes dans la haute société, mais très vite il apprit à s’occuper d’elle aussi bien que l’avait fait sa mère avec lui. Il aimait sa fille plus que tout au monde. Elle était son seul lien, la seule personne qui empêchait son cœur de se geler à jamais. Mais hélas, une nuit, l’enfant fut kidnappée. Ce ne fut qu’au petit matin qu’il s’en rendit compte et il entra dans une rage folle. Accusant ses congénères d’avoir fait cela, il fut jugé comme étant un danger pour la nation et consigné dans son domaine, en attendant de savoir ce qu’on ferait de lui. Le soir même il partit de son domaine, échappant à la vigilance de ses surveillants, et remonta la piste des kidnappeurs.
 
Contrairement à ce qu’il avait pensé, ce n’était pas son peuple les responsables, mais des Drows. La piste le mena dans un tombeau où il trouva les cadavres des Drows, mais aucune trace de sa fille. Il eut beau chercher elle n’était pas là. Ceux qui avaient tués les Drows l’avaient emmenée avec eux. Des semaines durant, il chercha sa fille, allant de plus en plus profondément dans les terres humaines. En posant des questions à droite et à gauche, il apprit qu’une enfant correspondant à la description d’Aglarer avait été aperçue dans un monastère. Il se rendit là-bas mais un moine, le père Charles, lui assura qu’aucune enfant ne séjournait chez eux. La rage et la fureur l’emportèrent sur sa raison et il menaça le moine, persuadé qu’il lui mentait. Ce dernier usant seulement de ses poings, le désarma et le maîtrisa sans mal. Rima-Marcil vaincu partit. Pourquoi le moine lui aurait-il mentit ? Il n’y avait aucune raison à cela. Mais il se rappela avoir violenté le moine, le menaçant des pires atrocités s’il lui mentait. Il n’était plus lui-même. Il s’en était pris à un représentant religieux, un être sacré. Auparavant jamais il n’aurait mis la main dessus. Mais il avait changé. La perte de sa fille avait rongé son cœur. Il était vide et froid. Abattu, il continua quand même ses recherches, jusqu’à ce qu’un détachement elfe le retrouve et ne l’emmène avec lui. Il ne résista pas. Il se laissa faire et rentra chez lui ou il fut mit sous surveillance. Par égard envers ses exploits jadis, il fut autorisé à garder son titre de Marquis de l’épine dorée. Mais il s’en moquait. Il s’enferma chez lui et ne sortit plus jamais. Seul, il se mit à boire, tentant de noyer son chagrin dans l’alcool.
 
89 ans passèrent. Devenu l’ombre de lui-même, Rima-Marcil survécut, alors que tous pensaient qu’il mourrait de chagrin. Mais il ne pouvait se laisser mourir. Une voix, une petite voix, celle de la femme qu’il avait aimée, lui disait que sa fille était vivante. Celui ou ceux qui l’avaient sauvée des mains des Drows devaient l’avoir protégée. Peut-être ce moine, comment déjà ? Charles ? Il était persuadé qu’il lui avait caché quelque chose. Il devait être mort maintenant pensa Fine-Lame. Chaque jour qui passe, il repense à tout cela, et tient bon, espérant un signe, un indice lui indiquant que sa fille était en vie. Il tint près de 90 ans comme cela. Mais combien de temps tiendrait-il encore avant de lâcher prise et de laisser la mort l’emporter ?
Et galère moi je ne peut pas tout faire désoler, déjà je m'applique dans mes écrits... plus que avant! Je passe je sais pas combien de temps à tout relire etc... C'est quoi l'école Freinet ( je suis à steiner moi ^^) t oui je prend sa comme une attaque!!!!!

n°16046100
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 02-09-2008 à 15:31:58  profilanswer
 

yaezakura a écrit :

...
Et galère moi je ne peut pas tout faire désoler, déjà je m'applique dans mes écrits... plus que avant! Je passe je sais pas combien de temps à tout relire etc... C'est quoi l'école Freinet ( je suis à steiner moi ^^) t oui je prend sa comme une attaque!!!!!


 
Bin tu prends ca comme tu veux, mais c'est une vraie question, pourtant.  :jap:  

Spoiler :


L'école Freinet, tu chercheras sur le net, c'est pas trop l'endroit ici, mais pour résumer c'est aussi une éducation alternative.


Maintenant, ton texte laisse apparaître plus de qualités que tes posts. Il y a des petites fautes ou des maladresses, mais c'est lisible. Par contre, il est un peu expédié, je trouve : à un moment, tu dis que 70 ans passent, puis c'est 89 de plus... Une page machine pour plus d'un siècle et demi, c'est pas beaucoup. Des créatures ayant une vie plus longue font aussi plus de choses : en 40 ans, un type peut devenir président en France (et encore on peut décompter son enfance)... Alors en 150...


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La gravité est la dignité des imbéciles.
n°16127437
Gambzzz
Posté le 10-09-2008 à 19:19:33  profilanswer
 

Je passe faire un petit coucou pour vous dire que j'en suis au dernier chapitre de mon roman  :D  
Dernier peut-être, mais le plus dur de tous...
En plus cette année je ne sais pas si je vais avoir le temps, j'ai plein de boulot  :cry:  
Enfin, si tout va bien, vous pourrez vous délecter devant le bouquin d'ici deux ans peut-être, qui sait...
 ;)  
PS: Un pote vient d'ouvrr un forum d'écriture, ça serait cool si vous vous inscrivez pour le remplir un peu :)
http://authors-empire.1fr1.net/forum.htm


Message édité par Gambzzz le 11-09-2008 à 10:48:14
n°16156677
sornico
Posté le 13-09-2008 à 17:17:23  profilanswer
 

Je vois que vous avez beaucoup d'inspirations pour vos œuvres, un site dédié à l'écriture a ouvert ses portes à cette adresse : www.ecrits-libres.fr
Ce site vous propose beaucoup d'options pour publier vos livres ou même de les écrire directement sur le site. Les auteurs pourront voir vos livres et les noter. Vous pouvez aussi écrire sans laisser les autres voir vos écrits et les publier quand vous voulez.
 
L'apparence du site est en forme de livre, c'est assez original, quand pensez vous ?

n°16157007
BoraBora
Dilettante
Posté le 13-09-2008 à 18:26:28  profilanswer
 

sornico a écrit :

quand pensez vous ?


Que la faute pique les yeux, et que c'est du spam.


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°16162128
yaezakura
Posté le 14-09-2008 à 13:34:05  profilanswer
 

Bora Bora se message s'adresse à qui ?


Message édité par yaezakura le 14-09-2008 à 13:34:33
n°16162556
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 14-09-2008 à 14:18:56  profilanswer
 

On dirait bien que c'est à Sornico.
(peut-être le concepteur du site ?)
Le site dont il parle ne me paraît pas très ergonomique en tout cas : je ne parviens pas à lire quoi que ce soit sans télécharger. Par contre, sa charte donne de bons conseils sur la propriété intellectuelle.
Le forum dont parlait Gambzz me semblait mieux adapté, mais l'habillage... :(


---------------
La gravité est la dignité des imbéciles.
n°16162902
Blandine13
SoleilNoir
Posté le 14-09-2008 à 14:47:43  profilanswer
 

J'ai bien aimé le forum  
http://authors-empire.1fr1.net/forum.htm
 
Celui là aussi, est interressant mais peu frequenté je crois...
http://www.lesparrainsdelaplume.com/
 
Ce sont quelques adresses comme ça, on ne sait jamais a qui ca peut servir ;)
(merci encore aux conseils avisé d'Ami bernard ^^)


---------------
Plein de questions en stock... Et une grande caisse de commentaires/critiques à charger... ^^ http://lesparrainsdelaplume.mesdis [...] t_63_1.htm
n°16164252
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 14-09-2008 à 17:29:56  profilanswer
 

Blandine13 a écrit :

J'ai bien aimé le forum  
http://authors-empire.1fr1.net/forum.htm
 
Celui là aussi, est interressant mais peu frequenté je crois...
http://www.lesparrainsdelaplume.com/
 
Ce sont quelques adresses comme ça, on ne sait jamais a qui ca peut servir ;)
(merci encore aux conseils avisé d'Ami bernard ^^)


Celui là est payant ! Y compris d'ailleurs pour les auteurs... qui le remplissent. La démarche est assez clairement commerciale, et s'écarte un peu de celle d'un forum de partage de textes amateurs.


---------------
La gravité est la dignité des imbéciles.
n°16173227
tinkywinky
Posté le 15-09-2008 à 14:57:06  profilanswer
 

sornico a écrit :

L'apparence du site est en forme de livre, c'est assez original, quand pensez vous ?

Moi perso je pense tout le temps ! Du matin au soir, j'arrête pas ! :p

n°16193934
malkus
Posté le 17-09-2008 à 12:14:45  profilanswer
 


 
On m'a donné des conseils pour rendre les choses moins brouillonnes...j'ai donc changé pas mal de choses, surtout vers la fin de page où le paragraphe est complètement différent de celui de la première version. J'ai dans l'idée qu'il y a encore beaucoup de défauts, alors allez-y...y compris avec des commentaires que vous trouveriez pas "sympas"...je saurais faire la part des choses. Je veux savoir si le tout est plus compréhensible, et evite les écueils, du genre de ceux qui me font écrire par raccourcis des choses que je suis le seul à pouvoir réellement comprendre. Je pense aussi au rythme en général ; quand certaines phrases semblent couper court au propos de la précédente...
 
Merci d'avance...
 
 
 
 

Message cité 1 fois
Message édité par malkus le 24-09-2008 à 11:55:01
n°16194024
BoraBora
Dilettante
Posté le 17-09-2008 à 12:27:16  profilanswer
 

malkus a écrit :

Et on m'a donné des conseils pour rendre les choses moins brouillonnes...j'ai donc changé pas mal de choses, surtout vers la fin de page où le paragraphe est complètement différent de celui de la première version. J'ai dans l'idée qu'il y a encore beaucoup de défauts, alors allez-y...y compris avec des commentaires que vous trouveriez pas "sympas"...je saurais faire la part des choses. Je veux savoir si le tout est plus compréhensible, et evite les écueils, du genre de ceux qui me font écrire par raccourcis des choses que je suis le seul à pouvoir réellement comprendre. Merci d'avance...


J'ai arrêté au 4ème paragraphe puis lu le reste en diagonale. Totalement incompréhensible. [:spamafoote] Deux phrases sur trois n'ont aucun sens. Le plus gênant à mon avis n'est pas que les sous-entendus soient obscurs, mais que l'ensemble évoque un amoncellement de mots "riches" utilisés n'importe comment pour faire grandiloquent/grave/important/émotionnant.
 
Très maîtrisé, ça pourrait faire un poème à la Saint John Perse. Mais on est évidemment à des années lumière de Saint John Perse.


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°16194818
malkus
Posté le 17-09-2008 à 13:54:13  profilanswer
 

très, très chargé donc...je comprends ( trop bien ) ce que tu veux dire par là. Trop en faire, trop remanier et nous y voilà ; sur le premier jet j'en ai beaucoup moins fait, et ca me plaisait tout autrement. C'est too much, ok. le paradoxe était que la version de départ n'était pas dans l'émotionnant...bref !
 
voilà, 2 phrases sur 3 n'ont aucun sens, c'est ce que je craignais... j'espérais, je le dis honnetement, qu'il y aurait suffisamment de sens pour que l'on puisse "pardonner" cet amoncellement...mais si le sens est absent...effectivement  :sweat:  
 
Est-ce que développé sur trois pages, ça pourrait avoir une autre gueule selon toi ?
 
 
(oui, après une lecture "à distance" sans mes yeux bienveillants, je cautionne tout çe que tu viens de dire...et c'est pas faute pourtant d'avoir essayé avant de juger objectivement ce que je faisais...comme quoi !)


Message édité par malkus le 17-09-2008 à 14:02:36
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