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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°15690870
malkus
Posté le 31-07-2008 à 09:46:00  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Becca11 a écrit :


 
 :ouch: Si quelqu'un comparait ce que j'écris à du Eddings, ce serait le plus beau compliment que je pourrais jamais avoir.  
C'est mon maître incontesté de l'High-fantasy  :ange:   (n.b. pas heroïc fantasy) Mais bon, tu as le droit de ne pas aimer ! (Tout les goût sont dans la nature  ;) )
Je te dit juste de continuer ta lecture, car ses histoires sont longues à démarrer.
 
Sinon, pour le cadre d'une histoire, on n'est pas vraiment obligé de choisir une époque particulière, non? (antiquité, moyen-âge)
Si on crée de toute pièce un monde fantastique, alors les règles de ce monde peuvent êtres totalement différentes des nôtres, avec une histoire différente.
Comme par exemple Kay, qui met toujours deux lunes dans ses livres. Je ne crois pas que des humains pourraient vraiment vivre dans un monde avec plus d'une lune, avec les marées et tout sa...  
 

Citation :

''Enlève la trame : personnage élu (et jeune) qui va sauver le monde grâce à un don/pouvoir/objet, la production s'effondre ! ''


 
 
 
 


 
 
Salut.
Je continue eddings de tte façon, c'est pas SI emmerdant que ça. Y a même des moments ou je trouvais ça cool d'ailleurs...tu as lu la trilogie des joyaux ? Il parait que c'est pas le mieux, mais je voulais un truc que je sois a peu pres sûr de terminer.
 
Quand on parlait d'époque, en fait oui dans l'absolu une histoire peut-être inventée de toute part, mais tu auras du mal a complexifier un monde crée de toutes pièces...ça peut fonctionner mais ca risque de devenir un peu impénétrable si ca colle pas un minimum avec une réalité passée, comme le Moyen Age par exemple...mais c'est sur que l'exemple que tu donnes des deux lunes passe beaucoup mieux ; les "détails" qui rendent impossible la présence de deux lunes sont beaucoup moins accessibles, criticables par un lectorat "lambda". On en retiendra plus certainement une idée romantique, sans trop s'en offusquer...mais c'est sur les points soulignés par exemple par l'Amibe qu'il faut coller à la réalité ( j'en ai pas d'autre en tête par rapport a ton texte, et d'ailleurs j'y aurais pas pensé moi même....)     :hello:  
 
 

mood
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Posté le 31-07-2008 à 09:46:00  profilanswer
 

n°15693397
yaezakura
Posté le 31-07-2008 à 13:50:58  profilanswer
 

Alors je suis youna sous un nouveau compte je tiens à vous montrez mes progrès

  


Ses parents attendirent de nombreuses années avant d’avoir la joie de voir naître Ciara, leur fille unique. Cependant, la naissance de l’enfant s’accompagna du décès de sa mère, quelques jours plus tard, d’une hémorragie interne. Brice, le père de Ciara, fut très affecté du décès de son épouse et veilla sur sa fille comme sur un trésor. Il la choyait, lui donnait tout ce dont elle avait besoin. Ciara eut une enfance des plus ordinaires. Seulement, dès le début de l’adolescence, Brice et Ciara entretenaient des relations que les pères entretenaient d’ordinaire avec leurs fils. Passionnée comme son père pour l’art de l’escrime, celui-ci lui apprit tout ce qu’il savait. Après quelques années, elle avait presque dépassé son maître, qui n’avait plus rien à lui enseigner. Pour ses 18 ans, Brice offrit à Ciara, en plus du collier qu’il avait fait faire, une épée d’une extrême beauté, qu’il avait forgée lui-même. Ciara était aux anges. Elle prit soin de la rapière qui était ce qu’elle possédait de plus précieux.

 

Moins d’un an plus tard, Ciara entreprit d’aller à Shyamal, capitale du royaume, pour chercher à percer dans le métier de bretteur. Elle savait qu’il y avait là bas quelques fameux épéistes. Elle voyagea plus d’une semaine durant, armes en poches et avec conviction. Sur le chemin, elle croisa le fer avec des bandits qui espéraient la détrousser, mais elle se montra plus forte qu’eux.
Enfin arrivée, elle élit domicile dans une petite auberge au centre même de la ville. Ciara se promenait dans la ville, et en profitait pour visiter. Elle préférait se promener la nuit, ou au crépuscule, quand les rues étaient désertes. Elle se sentait bien, à ce moment de la journée. Et c’était tant mieux car elle pu faire baisser le taux de criminalité de la ville en attrapant quelques bandits et en les remettant au bureau de la garde privée du roi. Personne ne connaissait son identité, elle ne parlait à personne, et restait tapie dans l’ombre de la salle de restauration de l’auberge où elle vivait.
Au bout de quelques temps, Ciara prit ses habitudes et déambulait comme bon lui semblait dans la ville. L’argent qu’elle gagnait en arrêtant des malfaisants lui permettait de payer sa chambre, mais le revenu n’était pas régulier.
Aussi un soir, alors qu’elle rentrait à l’auberge pour y déguster une bonne soupe, elle croisa un attelage arrêté par quelques bandits qui beuglaient aux passagers de leur céder bourses et bijoux. Ciara se précipita au secours de ces bonnes gens tenus en respect. Le combat s’engagea, mais il était inégal : 3 hommes contre une femme. Le noble qui se trouvait dans la voiture vint à la rescousse de Ciara et à eux deux ils repoussèrent les bandits qui fuirent dans la nuit.

 

- Je vous remercie, jeune homme. Sans vous, eh bien nous aurions été détroussés sans scrupules.
- Il y a une méprise, monseigneur, je…
- En gage de ma gratitude, vous passerez au palais demain. Nous vous récompenserons pour service rendu à la population. Dites que monsieur de l’Egloges vous a convié. Passez une bonne nuit.

 

Ciara n’eut même pas le temps de répondre quoi que ce soit car la chariote s’était déjà mise à bringuebaler. Ciara la regarda s’éloigner et fit volte face, pour retourner à l’auberge.
Le lendemain, elle s’arrêta devant les grilles du palais royal et hésita à entrer. Est-ce que cet homme qu’elle avait secouru hier s’était payé sa tête ? La jeune femme prit son courage à deux mains et s’avança hardiment vers les grilles closes. Elle s’adressa à un des gardes.

 

- Bonjour, j’ai reçu une invitation de la part de monseigneur de l’Egloges. Pouvez vous me faire entrer ?

 

Elle s’était exprimée maladroitement mais pensait avoir fait passer son message. Le garde la regarda des pieds à la tête. Il semblait réfléchir si il devait la laisser entrer ou pas. Elle était armée jusqu’aux dents et n’inspirait pas forcément confiance. Ciara attendit sagement puis fut presque surprise de voir le garde ouvrir le portail pour la laisser entrer. Elle le remercia d’un hochement amical de la tête puis se lança vers l’entrée du palais, accompagnée d’un autre garde, qui devrait la conduire auprès du roi.
Elle entra timidement dans un vaste hall luxueux, au sol marbré, lustré. Elle contempla cette beauté tout en suivant le garde qui ne parlait pas et restait indifférent à toute cette beauté qui l’entourait.
Lorsqu’ils pénétrèrent dans la salle du trône, Ciara fut éblouie par la clarté de l’endroit et aussi par sa magnificence. Tout au bout de la vaste sale, sur ses trônes de taille différente, siégeaient le roi et la reine. A leurs côtés, se tenait un jeune couple. Ciara s’inclina quand ils furent arrivés devant eux. Impressionnée, elle n’osait pas lever la tête.

 

- Mademoiselle ?
- Ciara… Ciara Mefilena, majesté, pour vous servir.
- Bien, dame Ciara, que puis je pour votre bon plaisir ?
- Je… Hier j’ai secouru une voiture en difficultés, et monseigneur de l’Egloges m’a invitée à venir me présenter à vous.
- Vous ?

 

Ce n’était pas le roi qui avait parlé, mais bien le sieur de l’Egloges. Il pensait toujours que c’était un jeune homme qui l’avait sauvé, avec sa femme. Ciara leva les yeux, et hocha la tête avec approbation. Ils n’allaient pas la croire. Comment allait elle le prouver ?

 

- Yvan ?
- Je…

 

Il s’avança vers Ciara, qui se leva. Le jeune seigneur lui tourna autour tel un faucon guettant sa proie.

 

- Oui, je croyais bien que c’était un homme de cette taille et d’une corpulence semblable… Il faisait nuit, je n’ai pas vu son visage, mais comment aurais je pu confondre une jeune femme d’un homme, surtout un épéiste aguerri !
- Sauf votre respect, monseigneur, j’ai voulu vous corriger, lorsque vous m’avez appelée « jeune homme ».
- Combien d’hommes avaient pris d’assaut la voiture ?
- Trois, il me semble, monseigneur.

 

Yvan de l’Egloges se tourna vers le roi, qui le regardait avec inquisition. Il acquiesca.

 

- C’est bien celui, pardon, celle, qui nous a secourus, hier.
- Fort bien, fort bien. Mademoiselle, demandez moi ce que vous voulez. Je vous l’offrirai.

 

Ciara n’eut pas à réfléchir, elle savait exactement ce qu’elle voulait.

 

- Majesté, je ne demande qu’une chose, faire partie d’une escadre d’action, où je pourrais mettre mes talents d’escrimeuse à profit.

 

Un peu surpris, le roi fut forcé d’accepter.

 

- Soit, vous serez donc intégrée à ma garde personnelle, au rang d’adjudant. Et je vais également vous confier un premier travail, qui demande de la discrétion… Je pense que vous pourrez m’aider. Je voudrais que vous retrouviez la personne qui, anonymement, fait office de justicier de la nuit. Je veux que vous me l’ameniez, il serait parfait pour remplacer mon capitaine qui part en retraite le mois prochain.

 

Il y un bref silence. L’homme dont le roi parlait n’était autre qu’elle, Ciara.

 

- Mais majesté, cet homme dont vous parlez, c’est moi !

 

Les quatre personnes étaient stupéfaites. Comment cette jeune femme pouvait accomplir de tels exploits ?

 

- Mademoiselle, vous bénéficiez alors de mon respect et vous venez d’acquérir le grade de capitaine de ma garde personnelle.

 

CLAP !

 

Il avait claqué des doigts et un adjudant chef pénétra dans la salle en se hâtant. Devant le roi, il se mit au garde à vous.

 

- Monsieur Lafarge, vous conduirez mademoiselle à ses nouveaux appartements, dans les appartements du capitaine.
- Bien, majesté.

 

Il s’inclina, et invita Ciara à le suivre. Celle-ci gratifia le roi et la reine d’un sourire de remerciements et trottina derrière l’adjudant pour se mettre à sa hauteur. Celui-ci déambulait dans les couloirs du château avec aisance. Leurs pas résonnaient dans les couloirs vides mais richement décorés.
Ils descendirent dans les jardins, les traversèrent et pénétrèrent dans une grande bâtisse. L’adjudant grimpa au premier étage et ouvrit une grande porte en bois.

 

- Vos appartements, mon capitaine.

 

La pièce était déjà meublée, et était assez grande, plus grande en tout cas que sa petite chambre d’hôtel. Le sol était parqué et craquait sous leurs pas.

 

- Merci beaucoup… Euh… Monsieur ?
- Adjudant chef Hugo Lafarge, mon capitaine.

 

Il n’était pas beaucoup plus âgé que Ciara, un ou deux ans tout au plus. Elle n’en revenait toujours pas. A peine arrivée au palais qu’elle était promue capitaine de la garde royale, et à seulement 20 ans. Elle n’en aurait jamais espéré autant. Les fenêtres de son appartement donnaient sur la cour où s’entraînaient les soldats de la garde. La plupart étaient des jeunes, entre vingt et trente ans. Elle avait hâte de leur apprendre ce qu’elle savait et d’en apprendre plus sur eux.
Ciara s’adapta rapidement à sa nouvelle vie. Elle faisait ce qu’elle avait toujours voulu faire et se sentait plus heureuse que jamais. De plus, elle pouvait s’entraîner tous les jours et cela lui plaisait de pouvoir améliorer ses performances en se mesurant à chaque soldat de la garde royale. Ceux-ci ne tarissaient pas d’éloges à son sujet et sa notoriété ne cessait de s’accroître. Cependant, la jeune femme restait très discrète et parlait peu de sa vie privée et de son passé. Très professionnelle, le roi lui confiait toute mission, qu’elle réglait avec discrétion et panache.
Tout allait très bien, et la vie continuait, mais la neutralité entretenue par le roi vis-à-vis du conflit entre les deux royaumes voisins la décevait profondément. Elle aurait voulu lui faire comprendre que cette position ne rimait à rien, qu’il fallait faire quelque chose pour faire cesser ce conflit. Seulement, elle n’avait pas assez d’influence sur le roi et elle redoutait d’être reconduite chez elle ou pire encore : en prison.
Plus le temps passait, plus elle se sentait inutile. Elle surveillait tous les faits et gestes de la famille royale, mais elle n’était pas confrontée à de grands dangers. Elle avait besoin de sensations, d’action. Ainsi, elle laissa passer une année entière à servir ce roi qu’elle appréciait mais trouvait borné.

 

Un jour, n’y tenant plus, alors qu’elle était en congé, elle prit ses bagages et entreprit un voyage, sous l’excuse de vouloir décompresser. Mais la véritable raison était toute autre. Elle avait entendu parler d’une communauté de mercenaires de toutes origines qui s’était formée, et ce depuis des siècles. Ensemble, ils opéraient pour tenter de rétablir un certain ordre entre les deux royaumes rivaux. C’était exactement ce que Ciara recherchait, mais le seul problème était qu’elle ignorait comment rentrer en contact avec ces mercenaires.
Ils devaient bien avoir un campement quelque part, un quartier général. Elle erra plusieurs jours dans les campagnes du royaume, quand, arrivée au lac Balassy, elle eut l’illumination. Leur tanière ne pouvait être qu’à un endroit stratégique, difficile d’accès pour les non initiés, et d’où on pouvait facilement atteindre chacun des trois royaumes sans passer par les douanes.
Ciara y pensa en s’abreuvant, face à cet énorme îlot inaccessible et inquiétant, là bas, en plein milieu de lac. Ce n’était qu’un amas rocheux et hérissé de rochers pointus et érodés. Le seul moyen d’atteindre cet îlot était d’y aller à la nage. Cependant, même étant courageuse, Ciara n’oserait pas s’aventurer vers le milieu de ce lac, peu profond sur les bords mais abyssal quand on s’en éloignait.

 

- Sois logique ! Ils ne peuvent tout de même pas traverser ce lac à la nage. Et puis il y a…

 

Elle venait d’y repenser. Elle venait de repenser a toutes ces histoires, plus proches des légendes, qui entourent le lac. La plus connue de toutes, c’est que ce lac serait habité par un monstre, le gardien de cette étendue d’eau où peu de gens s’aventurent. C’était quoi, le nom de ce monstre déjà ?

 

- Taymhout, murmura Ciara, fixant le rocher en face d’elle.

 

C’était ce monstre, aussi, qui dissuadait les habitants de tous les royaumes a aller plus loin sur ce lac que là où ils avaient pieds. D’après la légende, ce monstre avalerait toute crue toute personne qui passe dans son entourage.

 

- Il faut que j’entre en contact avec ces mercenaires ! déclara t elle soudain, revenant a son objectif principal.

 

Le soleil commençait a se coucher et Ciara n’avait toujours pas trouvé le moyen d’entrer en contact avec les mercenaires. Il était maintenant trop tard pour reprendre la route, et puis l’endroit était sympathique. Elle établit donc son campement près de l’eau, et alluma un petit feu crépitant. Quand la nuit fut totale, elle s’allongea près de son feu, éreintée par sa longue journée de marche. Aussitôt, elle s’assoupit et n’entendait plus que les bruissements des feuilles balancées par la légère brise. Un bruissement ? Non, c’était plus fort, quelqu’un venait. Ciara entrouvrit les yeux, mais elle s’aperçut bien vite que c’était inutile car elle ne voyait que les flammes faibles de son feu. Les bruits étaient plus distincts, et elle entendait aussi les rumeurs d’une conversation tenue à voix basse. On s’approchait à pas feutrés d’elle. Ciara déglutit, serra contre elle le manche de sa rapière, espérant ne pas avoir à s’en servir sans savoir qui elle chargerait.

 

- Halte là ! Qui va là ? lança une voix grave, rauque.

 

Ciara bougea. Elle sentait des armes pointées sur elle et avec prudence, elle se leva, les mains en l’air. Elle avait ouvert les yeux, maintenant, et voyait, qui l’entouraient, cinq hommes, armes brandies. On aurait dit qu’ils vivaient en ermites, au vu de leur accoutrement sommaire et de leur barbe de quelques jours. Chacun était armé jusqu’aux dents. Ciara décida de ne pas les menacer, même si elle était douée, elle ne pensait pas pouvoir venir à bout de ces morceaux là.

 

- Déclinez votre nom ! ordonna l’homme.
- Ciara Mefilena, pour l’instant, encore capitaine de la garde royale du roi d’Ellandy.

 

L’homme fit signe aux autres de baisser leurs armes et regarda Ciara d’un air étrange. Il semblait la jauger, essayer de se convaincre qu’elle ne lui voulait rien en particulier.

 

- Que faites vous ici, alors ? demanda t il finalement.
- Ce que je fais ne regarde que moi, répliqua Ciara, tout de même méfiante de ces hommes aux allures étranges.
- Loin de moi l’idée de vous offenser mais vous avez dit « encore » ?
- Je vous l’ai dit, mes affaires ne regardent que moi ! répliqua Ciara, en restant polie.
- Ne seriez vous pas à la recherche de membres d’une organisation très ancienne que l’on nomme mercenaires ?

 

Ciara dévisagea l’homme, les yeux écarquillés. Soit il savait ce qu’elle avait en tête et lui voulait du mal, soit il était l’un d’entre eux. Et Ciara penchait étrangement plus pour la première solution.

 

- Je… Euh… Peut être bien, répondit elle en tentant de reprendre contenance.
- Alors dans ce cas, je vous demanderais de nous suivre.
- Pardon ?!

 

Elle n’eut pas le temps d’en dire plus car déjà un homme la tenait fermement tandis qu’un autre lui bandait les yeux. Elle entendit qu’on ramassait ses affaires et soudain, ses pieds quittèrent le sol. On la portait.
Dans le noir total, la route parut très longue. Ciara n’avait aucune idée de l’endroit où ces hommes l’emmenaient. Elle ne faisait qu’entendre, et encore ! Aucun des hommes ne parlait et le bruit de leurs mouvements cachait presque entièrement les bruits naturels. Elle parvint cependant à entendre un bruit de chute d’eau, qui s’éloigna rapidement. Maintenant, les pas des hommes résonnaient et un clapotis rythmait leur marche.
Enfin, on la posa à terre et on retira le bandeau de ses yeux. Ciara resta sans voix. Elle était dans ce qu’on pouvait qualifier de ville souterraine. L’immense gouffre était creusé, sculpté, aménagé de façon pratique. Les parois lisses étaient de véritables balcons, l’allée centrale était aménagée comme un mini parc, sans végétation, mais une infiltration de la cascade alimentait une fontaine, qui pouvait servir de puits.

 

- Suivez moi, dit l’homme en faisant signe à Ciara de le suivre.

 

Il la conduisit dans ce qui semblaient des dédalles creusés à même la roche puis la fit attendre devant une grande porte en bois sculpté, derrière laquelle l’homme avait disparut. Quelques minutes plus tard, il demanda à Ciara d’entrer à sa suite.
Là, elle se retrouva confrontée à trois personnes, une sorte de jury. Ils lui posèrent quelques questions puis informèrent Ciara de ce qu’il en était. Eux trois étaient les Dominants des mercenaires, des chefs en quelque sorte, et, si elle réussissait à faire ses preuves, Ciara serait l’élève de l’homme qui l’avait conduite ici. Avec un peu de chance, elle gravirait vite les échelons.

 

Maintenant, Ciara allait et venait depuis les trois royaumes jusqu’à cette cité troglodyte dont tout le monde connaissait plus ou moins l’existence mais que personne ne pouvait imaginer ainsi. Elle faisait partie de la légende des mercenaires qui faisaient naître un espoir de réconciliation entre les royaumes de Dinak et d’Alsaria, dans le cœur des populations.
Depuis son entrée dans la communauté des mercenaires, il y a maintenant un an et demi, Ciara avait rapidement gravi les échelons. Elle s’était révélée bien plus instruite que la plupart des apprentis et travaillait maintenant au rang de Dominant, maître mercenaire, aux côtés de deux autres, le troisième ayant cédé sa place. Elle prenait part activement aux actions du groupe, formait quelques apprentis et organisait des voyages dans les royaumes, à la recherche de nouveaux membres et d’informations pouvant les aider à rétablir la paix entre les deux royaumes.

  

Bon voila ne faite pas gaffe au sens de l'histoire mais aux fautes


Message édité par yaezakura le 31-07-2008 à 13:52:06
n°15698389
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 31-07-2008 à 22:45:23  profilanswer
 

Citation :


Salut.
Je continue eddings de tte façon, c'est pas SI emmerdant que ça. Y a même des moments ou je trouvais ça cool d'ailleurs...tu as lu la trilogie des joyaux ? Il parait que c'est pas le mieux, mais je voulais un truc que je sois a peu pres sûr de terminer.
 


 
Non je ne l'ai pas lu, mais par contre je suis entrain de relire la suite, la trilogie des périls. Avec Edddings, c'est la deuxième fois que sa m'arrive de lire la suite avant le début (La Mallorée avant la Belgariade, les Périls avant les Joyaux...  le pire c'est que je ne fais même pas expres. :sarcastic: )
 
Pour yaezakura :
 
Je n'ai pas lu ton texte en entier, (je le ferai plus tard promis  :ange:) mais ce qui ma sauter au yeux c'est que tu emplois trop souvent Ciara. Essaye de le replacer par un pronom, ou par quelque chose du genre: la jeune fille, l'épéiste, etc. Aussi, le fait qu'elle attrape des bandits aussi facilement semble peu réaliste. Avec le temps, est-ce qu'il n'auraient pas eesayer de se venger en l'éliminant? Tes voleurs ont l'air stupide et peu expérimenté (malgré que sa peut-être possible pour quelques uns d'entre eux... mais pour toute la pègre d'une ville?)
Sinon le reste semble prommeteur. Je t'en dirai plus quand je lirai la suite !  :D

n°15701079
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 01-08-2008 à 10:48:55  profilanswer
 

malkus a écrit :

La première chose que j'ai lue de Moorcock, c'était " Le chien de guerre et la douleur du monde ", de l'histoire de Von Bek.
Captivant. Je me souviens plus du détail de l'histoire, mais c'était assez terrible.  
 
Oui c'est dommage, pour revenir au sujet : quand je vois les rayons de la fnac en fantasy, je me demande souvent à quel point tout ce qui y est rassemblé est à jeter. Je veux dire, les éditions Bragelonne avec les couvertures dégueus, les décalogies qui en finissent plus, l'impression que tout est identique...évidemment c'est une manne financière. Je prétends pas que tout y est nul : y en a tellement d'ailleurs, il faudrait des années pour tout éplucher, et encore il faudrait lire que de la fantasy...
Je suis rarement marqué par ce genre de lectures, mais à la fois j'en ai lu très peu. Par exemple, si tu connais , j'ai lu le Chacal de Nar de John Marco. Sympathounet, mais pas de quoi faire péter une veine...
 
Juste en passant : si qq'un est intéressé par le Moyen-Age, j'ai découvert y a pas longtps chez Points des petits essais de Jacques Le Goff, un historien spécialiste de la question, et c'est très sympa, voire étonnant. Puis aussi, ça rend intelligent  :o . En tout cas j'en ai eu l'impression.  
 


 
+1000 pour le chien de guerre : voilà un exemple excellent de Fantasy. D'une manière générale, Moorcock a pris le genre à rebrousse poil, même si son époque était celle des anti héros (contre culture et tout ca). Ca a donné des choses riches et variées.
 
Au rayon des bizarreries qu'à mon sens tout auteur débutant ou pas devrait avoir lu, je colle :
Jack Vance,
Le cycle du fleuve, de Farmer
le cycle de Gor (même si je ne partage pas sa vision des femmes ! :D), méconnu mais très bon pour les premiers tomes.
 
Pour des sources assez étoffées mais solides, il y a une collection pas toute jeune mais riche, chez Hachette (Editions complexe) avec pas mal de titres sur l'histoire très bien faits. Sinon, Tempus ou même "la vie des hommes" à telle ou telle époque fera l'affaire pour sortir de l'ignorance...
 

Citation :

le_fouineux, j'ai lu un texte que tu as écris en page...47 je crois de ce topic. Je dirais que c'est balèze, on voit que ça a été travaillé. Et on voit l'image que tu décris...si c'est possible d'avoir la suite, je suis preneur !  
En allant sur ton site, qui est annexé dans ton profil, j'ai juste jeté un oeil sur "Venise"...et je voulais te poser une question.  
La discussion entre Neral et son compère, ça m' a fait penser à Corto Maltese et Raspoutine ... tu connais tout ça ? Si non, oublie, ca ne signifie rien. Ni d'ailleurs si tu connais effectivement la bd ; mais j'ai trouvé une petite ressemblance et ça m'a bien plu, voilà tout  :D


 
Merci, c'est très flatteur !  :sol: Pour la convergence avec Maltese, c'est assez curieux, sûrement involontaire, mais bien possible ! J'aime beaucoup Venise, Pratt et Corto Maltese. Et à mon avis, les auteurs ne sont jamais libérés de leurs sources.
Pour la recette: ca date d'il y a 20 ans, et c'est un 1er jet. Il s'agit de travaux "à rebours" : une idée qui en amène une autre, pas de plan défini, juste une idée, indolente mais forte comme la marée, qui s'étire au fil de la page. Une récréation, en somme. Je ne retravaillais jamais ce type d'écriture, que je ne destinais pas à la publication (et dont mes éditeurs ne veulent d'ailleurs pas : l'HF repose sur un circuit économique assez proche des blockbusters US. Des titres déjà amortis par un gros marché intérieur et pas chers pour des éditeurs européens... Donc ils ne sont pas intéressés par des productions françaises).
Sinon, pour la page 46, tu parles de quelle nouvelle ? Le 1er ou le 2e extrait ?


---------------
La gravité est la dignité des imbéciles.
n°15701329
Noiline
Posté le 01-08-2008 à 11:11:21  profilanswer
 

Salut Youna
y a pas à dire, tu as vraiment progressé. Il reste encore quelques fautes dans ton texte, mais rien en comparaison de ce que tu nous proposais avant. :)
 
Par contre fais attention car rien qu'à la lecture de la première ligne de ton post, j'ai failli ne pas continuer:
"Alors je suis youna sous un nouveau compte je tiens à vous montrez mes progrès" Aucune ponctuation, et donc pas de majuscule en début de phrase (puisqu'il n'y en a pas). Et en plus une faute de conjugaison.
-> "Bonjour tout le monde. Je suis Youna sous un nouveau compte. Je tiens à vous montrer mes progrès."
Il faut soigner autant le texte que tout ce qui l'entoure. Ne laisse pas les mauvaises habitudes reprendre le dessus parce que ce n'est qu'une phrase d'introduction (ou de conclusion). Travaille TOUT ce que tu écris jusqu'au bout.
 
Pour l'histoire, je suis d'accord avec Becca: certains moments ne sont pas très réalistes. Mais on ne va pas s'attarder là dessus puisque tu n'as pas demandé une critique sur le fond, mais sur la forme.
 
Bonne continuation à toi (ainsi qu'à tous :) )

n°15701586
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 01-08-2008 à 11:33:10  profilanswer
 

le_fouineux a écrit :


 
Pas des débutants, hélas, mais des professionnels qui usent de grosses ficelles interchangeables...
Enlève la trame : personnage élu (et jeune) qui va sauver le monde grâce à un don/pouvoir/objet, la production s'effondre ! ;)
 


 
C'est vrai, c'est trrrrès lourd. Et quand je veux lire de la fantasy j'ai du mal à trouver des trucs vraiment intéressants. Mais je voulais juste dire qu'il vaut mieux prévenir (comme tu le fais par la suite) qu'il faut éviter les clichés, de croire que c'est un genre léger où on fait n'importe quoi etc, plutôt que de conseiller de changer de genre. Il y avait une phrase sur laquelle je n'étais pas d'accord et je l'ai mentionnée mais sinon, je suis d'accord.
 

Citation :

Ceci dit, ne nous énervons pas : :o


 
Voyons, je ne m'énerve pas. C'est l'impression que je donne? C'est vraiment navrant :D. Si ça fait ça à chaque fois que je dis que je suis pas d'accord il me faudrait faire attention à être moins directe et plus dipplomate dans ce cas. Soyons dipplomate: je suis profondément désolée si je donnais l'impression d'usiter d'un ton piquant  :D , hum reprenons notre sérieux. Simplement, je pense qu'il vaut mieux avertir des pièges terribles de la HF plutôt que d'orienter vers autre chose.  
 
Bon voilà, je pense que j'ai suffisamment expliqué ce que je voulais dire.
 

Citation :

Ça c'est bien vrai, beaucoup trop d'œuvre de fantasy se repose sur cette recette. Pour ma part j'essaye le plus possible d'être originale, donc pas d'Élu, pas d'orphelin, ni de prophétie ni de «Tiens j'ai des pouvoirs magique, et si j'allais tuer ________ (mettre le nom d'un méchant) pour sauver l'humanité?»


 
 :lol:  :lol:  :lol: c'est tellement vrai!

n°15701843
malkus
Posté le 01-08-2008 à 11:58:24  profilanswer
 

Salut
 
 
je pensais à la 1ère le_fouineux...et la 2ème est bien aussi.
En tout cas pour un premier jet...! on se dit que tu sors pas de l'oeuf, pour faire court !   ;)  
disons que ça apparaît bien plus consistant que ce qu'on peut lire d'auteurs confirmés du genre ; et il y a une intention, un cadre qui se pose tout seul..non vraiment j'ai trouvé ça bien...
 
pour Corto Maltese après j'avoue que j'ai fait le lien direct, de moi même, en voyant les pages sur Venise ; puis j'ai lu l'extrait en question  :D . Cela dit je maintiens, y'avait quelque chose de la prise de becs entre Corto et Ras.
 
Je comprends bien la logique de publication dont tu parles ; j'y avais jamais réfléchi, mais c'est clair...
J'avais acheté troy de Jack Vance , mais jamais lu ...je note tous ceux-là en tout cas. Ca fait quelques mois que je suis dans les genres fantasy, dc c'est ma période là ! Un peu de Sf ça sera pas mal. Il faut que je me fasse les Asimov, et j'aimerais bien continuer Dune que j'ai arrêté à "l'Empereur -Dieu"...
 
 
 
 
 


Message édité par malkus le 01-08-2008 à 12:15:05
n°15701938
malkus
Posté le 01-08-2008 à 12:07:49  profilanswer
 

Quand tu parles d'une écriture qui "s'étire au fil de la page", tu parlais de tes essais dans le genre fantasy?...on sent que tu te fais plaisir dedans.  
 
Moi il y a un petit truc qui m'embête en ce moment. déjà, pas le temps d'écrire la journée. Ensuite période de déménagement, donc les lieux sont nouveaux...et j'en passe...le truc c'est que je remets tt le tps en cause le processus créatif. Dans ce que je suis en train d'écrire, j'ai l'impression d'être en train de me foutre dans un carcan. Alors les moments où j'écris sont des moments où quelque chose doit sortir, mais j'ai du mal à m'y coller "professionnellement", même si ce n'est pas le but...et voilà comment passent4, 5 mois à rêver à ce qui sera écrit, plutôt qu'à écrire véritablement...
 

n°15702772
yaezakura
Posté le 01-08-2008 à 13:44:07  profilanswer
 

Oui je sais que mon histoire est assez naze je tenais donc à montrer mes progrès de lacunes et de syntaxe ( pour ceux qui m'ont traiter de dyslexique :P°).  


Message édité par yaezakura le 01-08-2008 à 16:09:58
n°15704434
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 01-08-2008 à 16:12:26  profilanswer
 

malkus a écrit :

Quand tu parles d'une écriture qui "s'étire au fil de la page", tu parlais de tes essais dans le genre fantasy?...on sent que tu te fais plaisir dedans.  
 
Moi il y a un petit truc qui m'embête en ce moment. déjà, pas le temps d'écrire la journée. Ensuite période de déménagement, donc les lieux sont nouveaux...et j'en passe...le truc c'est que je remets tt le tps en cause le processus créatif. Dans ce que je suis en train d'écrire, j'ai l'impression d'être en train de me foutre dans un carcan. Alors les moments où j'écris sont des moments où quelque chose doit sortir, mais j'ai du mal à m'y coller "professionnellement", même si ce n'est pas le but...et voilà comment passent4, 5 mois à rêver à ce qui sera écrit, plutôt qu'à écrire véritablement...
 


 
C'est sans doute normal, l'écriture est (et DOIT être) un effort.  
Et quand on n'a pas que ca à faire, l'envie vient vite de faire autre chose de plus gratifiant (sortir du bas qui arrive toujours à un moment ou l'autre). Les artisans ne font jamais de réparations chez eux ! ;)
 
Et comme c'est pas évident de se tenir à un rythme ou à une idée qui passe parfois par des bas, après l'enthousiasme du début, c'est pour cela que je conseillais, plus haut, aux impétrants littérateurs des formes plus courtes. J'appelle ca nouvelles, mais mini roman conviendrait mieux : la nouvelle, comme L'Amibe Ernard, je crois, le faisait remarquer, c'est loin d'être facile. Le mini roman permet de se faire plaisir, d'écrire, de s'entraîner sans trop courir le risque de la lassitude.
 
C'est pour ca aussi que je parle de "récréation" dans mon cas. Le but n'est pas d'être gravé au fronton des temples, juste de se dérouiller les doigts et les méninges sur un truc qui tarabuste un peu !
Et quand je disais que c'était un 1er jet, j'entends par là que je ne ré écris pas quand j'en suis content. Ca ne veut pas dire que l'accouchement est toujours facile ! Comme pour les puzzles ou les mots croisés : on rame parfois, mais c'est pas pour autant qu'on lâche le morceau.

Message cité 1 fois
Message édité par le_fouineux le 01-08-2008 à 16:16:57

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La gravité est la dignité des imbéciles.
mood
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Posté le 01-08-2008 à 16:12:26  profilanswer
 

n°15704489
yaezakura
Posté le 01-08-2008 à 16:16:27  profilanswer
 

L'histoire que je vais vous conter est celle d'une femme qui aura connu une vie bien remplie, mouvementée entre les joies et les tristresses, comme un chacun, mais qui elle aura eu une destinée connue par tous. Je pourrais commencer par vous compter l'histoire de la fillette qu'elle était, mais il est vrai que je ne m'attarderai pas sur ce sujet. Enfant, Eluthiel était issue d'une famille de sang noble, et était éduquée avec le plus grand soin. On lui apprenait déja, alors qu'elle savait à peine marcher, à maintenir une posture admirable, à la méthode ancienne du livre qui doit rester au sommet de votre crane pendant que vous vous déplacez. Et bien que parfois, comme tout enfant, elle rentrait avec des vêtements un peu sales ou s'amusait à des endroits où elle n'aurait pas du trainer, il s'averait qu'elle était une jeune fille étonnement calme et attentive. Elle aimait connaitre et comprendre le monde qui l'entourait, et était toute ouïe devant ceux qui pouvaient lui apporter des connaissances qu'elle ignorait. Elle s'averait aussi être douée dans le domaine de la magie. Elle était curieuse, enjouée, et très sociable envers les autres enfants. Mais bien que la notion de temps était quelque peu différente pour les elfes qui vieillissaient beaucoup plus lentement que des êtres humains normaux, et même que la plupart des autres peuples, les années s'étaient vite écoulées et elle devint rapidement une jeune femme distinguée.
 
Bien évidemment, ses parents esperaient le meilleur pour elle, et bien que cela les aurait ravi, ils n'avaient quand même pas pour ambition de l'unir au prince prétendant au trône. Mais il y a certaines choses qui ne décident pas, et la jeune femme était issue d'une excellente famille proche de la famille royale, ce qui la rendait assez bien pour de telles visées. Bien qu'étonnement, ce n'était pas ce qu'elle souhaitait, car sa nature n'était pas attirée par le pouvoir, mais simplement par les choses justes et véritables, qui possèdent des valeurs et des principes. Et pourtant... Elle n'oubliera jamais, ô grand jamais, ce beau matin de printemps où elle se trouvait dans la foret, entourée d'arbres parsemés de bourgeons colorés, en osmose avec la nature et attentive aux chants discrets des habitants de ces lieux... Elle était assise au milieu de la verdure fraîche, telle une fleur délicate perdue dans un champ de d'herbe folles, quand soudain elle entendit une branche se rompre derrière elle, proche d'elle. Elle savait que ce bruit n'était pas animal, et pourtant elle n'avait entendu aucun bruit qui soit humain s'approcher. En tant qu'elfe son ouïe était surdéveloppée, il ne pouvait donc s'agir que d'un membre de sa race, pour sa grande habileté à passer inapercu, ou une nymphe pour sa discretion. Mais cette foret était une des plus éloignées du territoire des nymphes, alors le choix était rapidement fait. Cependant, elle choisit alors de faire celle qui n'avait rien entendu, considerant que cela ne devait pas être une menace pour elle, car si ca en avait été une, les animaux discrets qui l'entouraient à distance auraient fui. Jusqu'au moment où une main masculine se posa sur son épaule, elle resta impassible, tout en caressant l'herbe d'une main légère. Elle se retourna alors du côté de celui qui l'avait touchée, et se trouva en face d'un jeune homme qui paraissant un peu plus agé qu'elle, mais qui surtout provoqua chez elle une sensation qu'elle ne connaissait pas. Elle ne savait pas qui il était ni ce qu'il faisait là, mais elle éprouvait pour lui quelque chose d'incompréhensible, d'inconnu. Elle savait que cela faisait un peu utopique, de rencontrer un bel inconnu en plein dans son élement -la nature- mais elle ne pouvait rien y faire. Après un sourire mutuel, ils échangèrent leurs prénoms, et il lui expliqua qu'il ne faisait que se promener, car il aimait profiter un peu de ces moments de solitude. Mais à ce moment là, elle ne savait toujours rien de sa vraie nature. Elle apprit seulement après l'avoir revu plusieurs fois, pour quelques autres rendez vous avec la nature, qu'il était le prince destiné au trône quand ses parents ne seraient plus de ce monde. Elle ne prit pas forcément la nouvelle avec une grande joie, car elle avait imaginé, dans ses espoirs idylliques, quelque chose de simple et de tendre entre eux, mais cette nouvelle changeait visiblement la donne. Le jeune prince avait il des sentiments pour elle, s'était il attaché à elle ? N'avait il pas un mariage bien organisé qui l'attendait ?
 
Le mariage eu lieu une année après cette rencontre opportune. Biensur, tout n'avait pas été facile, mais la tendresse qu'ils se vouaient l'un à l'autre et l'amour cher qui les entourait était ce qui comptait le plus. Les obstacles n'avaient pas été insurmontables, puisque la jeune femme était issue d'une bonne lignée et d'un milieu qui lui avait permis d'être éduquée comme une princesse. Une dizaine d'années après cette union, et rappelons bien que ceci n'est pas une très longue période pour les elfes, Ledinborn accèda au trône avec son épouse, laissé par ses défunts parents. Suite à cela, le couple eu la joie d'acceuillir dans son quotidien un nouveau né, qui s'averait être un garcon, et qui serait normalement le prochain prétendant au trône. La reine affectionnait son enfant, tout autant que le roi, et il grandissait dans la paix, entouré de tout ce dont il avait besoin. C'était un vrai petit ange aux yeux de sa mère, bien qu'un peu turbulent parfois, et elle se préoccupait de lui donner la meilleure éducation possible pour qu'il soit bon et juste. Malheureusement, la paix ne dure jamais éternellement... Alors qu'un jour, comme cela se faisait depuis plusieurs siècles, l'Ordre était réuni et les Sept Compagnons Gwendiriens convoqués pour élire le Seigneur Nordique, les choses ne se passèrent pas comme prévu. En apparence, les compagnons avaient nommé un humain respecté pour son courage et son esprit, mais ils ne savaient pas encore ce qui les attendaient par la suite... Ardiosis, nouvel empereur du continent, développait au fil des années des capacités sombres, il devint ténébreux et completement obsedé par le pouvoir. Les six autres compagnons, efrrayés par ses procédés, déciderent de le démunir de ses fonctions. Alors que d'un commun accord ils se rendirent au Temple dans lequel ils auraient du trouver le parjure afin de l'arreter, ils disparurent à jamais, laissant derrière eux leurs trônes vides. On raconte que la porte se referma derrière eux et les engloutit à jamais, les réduisant à l'état de spectres. Suite à ces évenements, Eluthiel fut completement anéantie, mais la tradition de son peuple voulait qu'elle continue à gouverner seule. Elle sut se montrer forte et faire face aux difficultés nouvelles qui l'accablaient, tout en préparant la cérémonie d'enterrement et en encadrant l'agitation que regnait au sein du peuple.
 
Bien que les elfes soient plutot de nature pacifique et preferent rester neutre, la reine ne put rester de marbre dans le combat que les peuples allaient mener. Maintenant qu'elle était veuve, elle tenait bien à se ranger contre celui qui lui avait ôté son époux. Elle décida donc de s'engager, elle, son armée et tout son peuple, aux côtés des résistants. Il ne fallut pas longtemps pour que les groupes se forment, bien que les opinions restèrent discretes au début : aux côtés des elfes, se rangèrent les amazones et les ombres, ainsi que quelques humains, mais secrètement. En opposition à eux, la plupart des humains rejoignirent leur seigneur, accompagnés des orthodoxes et des druides. Les frêles nymphes, quant à elles, décidèrent pour le moment de se cacher plutôt que de prendre part à cette guerre. La reine des elfes se faisait également du soucis pour son fils, Haziel. Le vaillant monarque tant regretté était son père, et il semblait avoir du mal à accepter son départ, voulant prendre part activement à son tour dans l'Ordre. Eluthiel essayait d'aider son fils encore jeune à traverser cette épreuve difficile, mais cela n'empecha pas Haziel de poursuivre ses grandes ambitions. Il s'autoproclama membre actif de l'Ordre des elfes, et bien que sa mère aurait pu réagir, elle le laissa faire, d'abord parce qu'elle avait bien assez d'autres choses importantes à s'occuper en ce moment, mais aussi parce qu'elle pensait que cela permettrait à son fils de gagner de la maturité. Actuellement, le Seigneur Nordique avait pour projet d'organiser une réception réunissant tout les nouveaux monarques, amenant les clans à mieux se dessiner. Les tensions étaient de plus en plus fortes, et la reine n'avait jamais eu autant à assumer son rôle, seule...
 
En voilà une autre un peut plus appliqué !

n°15704876
malkus
Posté le 01-08-2008 à 16:51:11  profilanswer
 

le_fouineux a écrit :


 
C'est sans doute normal, l'écriture est (et DOIT être) un effort.  
Et quand on n'a pas que ca à faire, l'envie vient vite de faire autre chose de plus gratifiant (sortir du bas qui arrive toujours à un moment ou l'autre). Les artisans ne font jamais de réparations chez eux ! ;)
 
Et comme c'est pas évident de se tenir à un rythme ou à une idée qui passe parfois par des bas, après l'enthousiasme du début, c'est pour cela que je conseillais, plus haut, aux impétrants littérateurs des formes plus courtes. J'appelle ca nouvelles, mais mini roman conviendrait mieux : la nouvelle, comme L'Amibe Ernard, je crois, le faisait remarquer, c'est loin d'être facile. Le mini roman permet de se faire plaisir, d'écrire, de s'entraîner sans trop courir le risque de la lassitude.
 
C'est pour ca aussi que je parle de "récréation" dans mon cas. Le but n'est pas d'être gravé au fronton des temples, juste de se dérouiller les doigts et les méninges sur un truc qui tarabuste un peu !
Et quand je disais que c'était un 1er jet, j'entends par là que je ne ré écris pas quand j'en suis content. Ca ne veut pas dire que l'accouchement est toujours facile ! Comme pour les puzzles ou les mots croisés : on rame parfois, mais c'est pas pour autant qu'on lâche le morceau.


 
Oui...le roman pour moi c'est encore une forme utopique de réalisation . J'écris, point barre...on verra bien hein ...lol
Au départ, c'est la Chartreuse de Parme qui m'a donné l'envie concrète d'écrire...peu à peu on apprend à tempérer ses ardeurs ( un minimum quand même... ;) ).  
 
Je posterai le prologue remanié dès que j'aurais terminé...
 
Bon weeek end tout le monde, je repasse que lundi.

n°15705287
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 01-08-2008 à 17:32:07  profilanswer
 

Je me borne à qq annotations au fil de ta prose. Annotations qui n'engagent que moi et mon plombier.
 
en rouge les grooosses photes ! (Bordel, mais volez un correcteur d'orthographe ou si vous êtes vraiment jeunes ou démunis, il doit y avoir un correcteur sous word ou Open office !)
en bleu, les notes sur le style.
 

yaezakura a écrit :

L'histoire que je vais vous conter est celle d'une femme qui aura connu une vie bien remplie, mouvementée entre les joies et les tristresses, comme un chacun Ben ca commence bien : on s'en fiche déjà..., mais qui elle aura eu une destinée connue par tous Faudrait se mettre d'accord !. Je pourrais commencer par vous compter l'histoire de la fillette qu'elle était, mais il est vrai que je ne m'attarderai pas sur ce sujetFaudrait se mettre d'accord !. Enfant, Eluthiel était issue naquit dans une serait plus heureux d'une famille de sang noble, et était éduquée pareil avec le plus grand soin. On lui apprenait déja, alors qu'elle savait à peine marcher, à maintenir conserver une posture admirable, grâce à la méthode ancienne du livre qui doit rester au sommet de votre crane pendant que vous vous déplacez. Et bien que parfois, comme tout enfant, elle rentrait avec des vêtements un peu sales ou s'amusait à des endroits où elle n'aurait pas du trainer, il s'averait qu'elle était une jeune fille enfant ou jeune fille ? étonnement calme et attentive. Elle aimait connaitre et comprendre le monde qui l'entourait, et était toute ouïe devant ceux qui pouvaient lui apporter des connaissances qu'elle ignorait la phrase est très lourde. A lire à haute voix. Elle s'averait aussi être douée dans le domaine de la magie Plaf. comme un cheveu sur la soupe. D'où sort ce truc ? Rien ne l'annonce. . Elle était curieuse, enjouée, et très sociable envers les autres enfants. Mais bien que la notion de temps était quelque peu différente pour les elfes plaf, pareil qui vieillissaient beaucoup plus lentement que des êtres humains normaux, et même que la plupart des autres peuples lourd (et poncif), les années s'étaient vite écoulées et elle devint rapidement une jeune femme distinguée.
 
Bien évidemment, ses parents esperaient le meilleur pour elle, et bien que cela les aurait ravi, ils n'avaient quand même pas pour ambition de l'unir au prince prétendant au trône. Mais il y a certaines choses qui ne OM décident pas, et la jeune femme était issue d'une excellente famille proche de la famille royale, ce qui la rendait assez bien pour de telles visées Faudrait se mettre d'accord !. . Bien qu'étonnement, ce n'était pas ce qu'elle souhaitait, car sa nature n'était pas attirée par le pouvoir, mais simplement par les choses justes et véritables, qui possèdent des valeurs et des principes. Et pourtant lourd, vague et mou. ... Elle n'oubliera jamais, ô grand jamais, ce beau matin de printemps où elle se trouvait dans la foret, entourée d'arbres en forêt; c'est normal, non ? parsemés de bourgeons colorés, en osmose avec la nature et attentive aux chants discrets des habitants de ces lieux... Elle était assise au milieu de la verdure fraîche, telle une fleur délicate perdue dans un champ de d'herbe folles, quand soudain elle entendit une branche se rompre derrière elle, proche d'elle. Elle savait que ce bruit n'était pas animal, et pourtant elle n'avait entendu aucun bruit qui soit humain s'approcher. En tant qu'elfe son ouïe était surdéveloppée, poncif. il ne pouvait donc s'agir que d'un membre de sa race, pour sa grande habileté à passer inapercu, ou une nymphe pour sa discretion. Mais cette foret était une des plus éloignées du territoire des nymphes, alors le choix était rapidement fait. donc le développement était inutile. Cependant, elle choisit alors de faire celle qui n'avait rien entendu on est dans un registre héroïque ou au café du commerce ?. , considerant que cela ne devait pas être une menace pour elle, car si ca en avait été une, les animaux discrets qui l'entouraient à distance auraient fui. Jusqu'au moment où une main masculine se posa sur son épaule, elle resta impassible, tout en caressant l'herbe d'une main légère que de mains !. . Elle se retourna alors du côté de celui qui l'avait touchée, et se trouva en face d'un jeune homme qui paraissant un peu plus agé qu'elle, mais qui surtout provoqua chez elle une sensation qu'elle ne connaissait paslourd, vague et mou. . Elle ne savait pas qui il était ni ce qu'il faisait là, mais elle éprouvait pour lui quelque chose d'incompréhensible, d'inconnuredite. . Elle savait que cela faisait un peu utopiquetrop familier , de rencontrer un bel inconnu en plein dans son élement -la nature- mais elle ne pouvait rien y faire trop familier. Après un sourire mutuel, ils échangèrent leurs prénoms, et il lui expliqua qu'il ne faisait que se promener, car il aimait profiter un peu de ces moments de solitudec'est pour ca qu'il colle aux gens au milieu des bois ?. Mais à ce moment là, elle ne savait toujours rien de sa vraie nature. Elle apprit seulement après l'avoir revu plusieurs fois, pour quelques autres rendez vous avec la nature, qu'il était le prince destiné au trône quand ses parents ne seraient plus de ce monde. Elle ne prit pas forcément la nouvelle avec une grande joie, car elle avait imaginé, dans ses espoirs idylliquesvague, quelque chose de simple et de tendre entre eux, mais cette nouvelle changeait visiblement la donne. Le jeune prince avait il des sentiments pour elle, s'était il attaché à elle ? N'avait il pas un mariage bien organisé qui l'attendait ?contradictoire avec ce qui précédait concernant sa famille, sa naissance, son niveau social
 
Le mariage eu lieu une année après cette rencontre opportune. Biensur, tout n'avait pas été facile, mais la tendresse qu'ils se vouaient l'un à l'autre et l'amour cher qui les entourait était ce qui comptait le plus trop familier, mou, pas écrit. Les obstacles n'avaient pas été insurmontables, puisque la jeune femme était issue d'une bonne lignée et d'un milieu qui lui avait permis d'être éduquée comme une princesseredite, + voir plus haut. Une dizaine d'années après cette union, et rappelons bien que ceci n'est pas une très longue période pour les elfes, Ledinborn accèda au trône avec son épouse, laissé par ses défunts parents. Suite à cela, le couple eu la joie d'acceuillir dans son quotidien un nouveau nétrop familier, qui s'averait être un garcon, et qui serait normalement le prochain prétendant au trône. La reine affectionnait son enfant, tout autant que le roi, et il grandissait dans la paix, entouré de tout ce dont il avait besoinassez prévisible, s'il est fils de roi ?. C'était un vrai petit ange aux yeux de sa mère, bien qu'un peu turbulent parfois, et elle se préoccupait de lui donner la meilleure éducation possible pour qu'il soit bon et juste. Malheureusement, la paix ne dure jamais éternellement... Alors qu'un jour, comme cela se faisait depuis plusieurs siècles, l'Ordre était réuni et les Sept Compagnons Gwendiriens convoqués pour élire le Seigneur Nordique, les choses ne se passèrent pas comme prévu. En apparence, les compagnons avaient nommé un humain respecté pour son courage et son esprit, mais ils ne savaient pas encore ce qui les attendaient par la suite...Pas En apparence : les compagnons PENSAIENT avoir nommé... etc. C'est l'avenir qui révèle sa vraie nature Ardiosis, nouvel empereur du continent, développait au fil des années des capacités lourd, poncifsombres, il devint ténébreux et completement obsedé par le pouvoir. Les six autres compagnons, efrrayés par ses procédés, déciderent de le démunir démettre de ses fonctions. Alors que d'un commun accord ils se rendirent RENDAIENTau Temple dans lequel ils auraient du trouver le parjure afin de l'arreter, ils disparurent à jamais, laissant derrière eux leurs trônes vides. On raconte que la porte se referma derrière eux et les engloutit à jamais, les réduisant à l'état de spectres. Suite à ces évenements, Eluthiel fut completement anéantie pourquoi ? quel rapport a-elle avece ces événements ?, mais la tradition de son peuple voulait qu'elle continue à gouverner seule. Elle sut se montrer forte et faire face aux difficultés nouvelles qui l'accablaient, tout en préparant la cérémonie d'enterrement de quel corps ? ils ont disparu ! et en encadrant l'agitation que regnait au sein du peuple.
 
Bien que les elfes soient plutot de nature pacifique et preferent rester neutre ADD frappe encore, la reine ne put rester de marbre dans le combat que les peuples allaient mener lesquels ?. Maintenant qu'elle était veuve, elle tenait bien à se ranger contre celui qui lui avait ôté son époux. Elle décida donc de s'engager, elle, son armée et tout son peuple, aux côtés des résistants pour cela il faut une occupation . Il ne fallut pas longtemps pour que les groupes se forment, bien que les opinions restèrent discretes au début : aux côtés des elfes, se rangèrent les amazones et les ombres, ainsi que quelques humains, mais secrètement. En opposition à eux, la plupart des humains rejoignirent leur seigneur, accompagnés des orthodoxes et des druides. Les frêles nymphes, quant à elles, décidèrent pour le moment de se cacher plutôt que de prendre part à cette guerre. La reine des elfes se faisait également du soucis pour son fils, Haziel. Le vaillant monarque tant regretté était son père, et il semblait avoir du mal à accepter son départ, voulant prendre part activement à son tour dans l'Ordre. Eluthiel essayait d'aider son fils encore jeune à traverser cette épreuve difficile, mais cela n'empecha pas Haziel de poursuivre ses grandes ambitions. Il s'autoproclama membre actif de l'Ordre des elfes, et bien que sa mère aurait pu réagir, elle le laissa faire, d'abord parce qu'elle avait bien assez d'autres choses importantes à s'occuper en ce moment, mais aussi parce qu'elle pensait que cela permettrait à son fils de gagner de la maturité c'est la reine des elfes ou Fracoise Dolto ? tuojours pareil : l'héroïsme, ce n'est pas la mère de famille, mais la reine. Actuellement NON, ton récit est au passé, le Seigneur Nordique avait pour projet d'organiser une réception réunissant tout les nouveaux monarques, amenant les clans à mieux se dessiner. Les tensions étaient de plus en plus fortes, et la reine n'avait jamais eu autant à assumer son rôle, seule...
 
En voilà une autre un peut plus appliqué !


 
Bon en résumé :
1-  ton histoire est balancée comme ca, brute de décoffrage, sans une once d'explications sur les lieux, l'époque, les civilisations, l'organisation sociale, les clans en présence, l'héroïne elle même.
2- Ton style ne tient pas compte du genre. On est dans la cuisine des héros, pas dans la salle du trône. C'est néfaste pour la majesté des situations...
Bref beaucoup de travail. Peux-tu me dire ce que tu as lu en Heroic fantasy ou quel âge tu as ?


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La gravité est la dignité des imbéciles.
n°15705485
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 01-08-2008 à 17:53:35  profilanswer
 

yaezakura a écrit :

L'histoire que je vais vous conter est celle d'une femme qui aura connu une vie bien remplie, mouvementée entre les joies et les tristresses, comme un chacun, mais qui elle aura eu une destinée connue par tous. Je pourrais commencer par vous compter l'histoire de la fillette qu'elle était, mais il est vrai que je ne m'attarderai pas sur ce sujet. Enfant, Eluthiel était issue d'une famille de sang noble, et était éduquée avec le plus grand soin. On lui apprenait déja, alors qu'elle savait à peine marcher, à maintenir une posture admirable, à la méthode ancienne du livre qui doit rester au sommet de votre crane pendant que vous vous déplacez. Et bien que parfois, comme tout enfant, elle rentrait avec des vêtements un peu sales ou s'amusait à des endroits où elle n'aurait pas du trainer, il s'averait qu'elle était une jeune fille étonnement calme et attentive. Elle aimait connaitre et comprendre le monde qui l'entourait, et était toute ouïe devant ceux qui pouvaient lui apporter des connaissances qu'elle ignorait. Elle s'averait aussi être douée dans le domaine de la magie. Elle était curieuse, enjouée, et très sociable envers les autres enfants. Mais bien que la notion de temps était quelque peu différente pour les elfes qui vieillissaient beaucoup plus lentement que des êtres humains normaux, et même que la plupart des autres peuples, les années s'étaient vite écoulées et elle devint rapidement une jeune femme distinguée.


 
j'aurai écris ca comme ca :
 
L'histoire que je vais vous conter est celle d'une vie bien remplie. Une vie de femme, ballotée de joie en tristesse. La vie d'une femme, une vie dont la destinée retentit encore dans les légendes. De son enfance il y a peu à dire. Eluthiel fut élevée dans les principes d'une famille de sang noble, le fruit d'une éducation ancestrale et pointilleuse où la fille de bonne maison se devait de paraître sous son meilleur jour et de faire honneur aux siens. Si elle eut comme tout enfant de ces petits plaisirs turbulents qui mettaient ses habits en charpie et ses joues en feu, si elle appréciait la compagnie des compagnons de son âge, elle se révéla une petite fille étonnement calme et attentive. Sa joie, elle la trouvait dans l'observation et la compréhension du monde qui l'entourait, dans les paroles que ceux qui pouvaient abreuver sa soif de connaissances de leurs expériences. Au cours de ses jeunes années, les dons d'Eluthiel pour les arts magiques apparurent, d'un éclat peu communs aux yeux de sa maisonnée. Le temps passa, et si les elfes n'en ressentent pas le ressac aussi durement que les humains, Eluthiel devint au fil des saisons une jeune femme distinguée.


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La gravité est la dignité des imbéciles.
n°15705684
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 01-08-2008 à 18:16:39  profilanswer
 

Pour Yaezakura:
 
J'ai lu ton deuxième texte, et bien que je le préfère au premier, il y a quelque chose dans ton style qui me dérange...
Tu écrit comme si tu faisais un résumé, en n'entrant pas vraiment dans l'action, sans mettre de sentiment. ( d'ailleurs, un peu plus de dialogue rendrait le texte plus vivant )
Un peu comme si tu écrivait un prologue à une histoire, en racontant vite fait ce qui s'est passer des centaines d'années avant les aventures de ton héros ou héroïne.
À quoi ressemble Eluthiel? Bon d'accord, c'est une elfe, mais dis-nous en un peu plus!
Tout se passe trop vite, il faudrait que tu nous fasses vivre en temps réels au moins un des moments de ton histoire, Comme par exemple quand elle rencontre le prince:
 
Elle se retourna alors du côté de celui qui l'avait touchée, et se trouva en face d'un jeune homme qui paraissant un peu plus agé qu'elle, mais qui surtout provoqua chez elle une sensation qu'elle ne connaissait pas.Elle ne savait pas qui il était ni ce qu'il faisait là, mais elle éprouvait pour lui quelque chose d'incompréhensible, d'inconnu. Elle savait que cela faisait un peu utopique, de rencontrer un bel inconnu en plein dans son élement -la nature- mais elle ne pouvait rien y faire. Après un sourire mutuel, ils échangèrent leurs prénoms, et il lui expliqua qu'il ne faisait que se promener, car il aimait profiter un peu de ces moments de solitude
 
Le jeune garçon, un peu gêné, semblait attendre qu'elle parle la première.  
 
-Je m'appèle Eluthiel, dit-elle finallement. Et vous?
 
-_________ (le nom du prince) répondit-il avec un sourire.  
 
Il semblait soulagé, et maintenant que la glace était brisée, il se mit à lui faire la conversation comme s'il étaient de vieux amis. Il lui expliqua qu'il venait souvent se promenner dans les bois, car il aimait profiter de ces moments de solitude, qui était rare pour lui. La jeune femme fronça les sourcils, mais ne dit rien. Peut-être était-il un personnages importants de la cour? Jugeant impolie de lui demander, elle ne dit rien, préférant attendre qu'il lui révèle sa vraie identité.
 
...
 
Tu vois le style? Fais nous vivre les évènemment plutôt que de les éffleurer en les résumant. Sinon, nous n'aurons jamais de sympathie pour tes personnages. (il y a aussi le fait qu'un prince héritier se ballade seul dans les bois, sans protection...  :??: )
Sinon, ton héroïne reigne seule,et qui prend toute sorte de décision sans consulter personnes semble aussi très peu réaliste. Dans un château, il y a des conseillers, des stratèges, des capitaines de gardes, des ministres, etc....
 
Mon conseil: Il faut que tu lise plus de livre de grand auteurs d'HF.
Sinon, j'aime mieux ce texte que le premier, bien qu'il reste beaucoup de chose à faire du côté du réalisme, et du style trop résumatoire  
(Ça existe comme mot? M'enfin, j'espère que tu comprend l'idée !  :lol: )
 
Bonne chance pour la suite ! ;)  
 

n°15705938
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 01-08-2008 à 18:47:22  profilanswer
 

Becca11 a écrit :


style trop résumatoire  


 
 
+ 1 ! c'est exactement le mot.


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La gravité est la dignité des imbéciles.
n°15706882
yaezakura
Posté le 01-08-2008 à 20:51:52  profilanswer
 

Normal  vus que c'est une histoire que j'ai écrite sur un forum rpg .

n°15707283
Becca11
Qu'est-ce qu'on mange?
Posté le 01-08-2008 à 21:28:37  profilanswer
 

yaezakura a écrit :

Normal  vus que c'est une histoire que j'ai écrite sur un forum rpg .


  :sarcastic: Alors là, ça change tout  
Je pensais que c'était pour un livre, alors je t'ai critiquer tel quel  :whistle:  
 
Bon, au moins tu sera quoi faire si un jour il te prend l'envie d'écrire un roman !   ;)

n°15713940
yaezakura
Posté le 02-08-2008 à 17:21:01  profilanswer
 

Oui je suis dans une école Steiner en en 3e nous devons faire un projet d'année alors moi j'ai commencer une nouvelle... Disons que elle est pas encore lisible^^.

n°15727772
bazopol
si j'étais français....
Posté le 04-08-2008 à 13:23:24  profilanswer
 

Salut à tous. :hello:  
Je viens de m'inscrire à ce forum que je trouve très instructif.  :jap:  
Je tiens à soumettre à vos esprits critiques un extrait du prologue d'un roman sur lequel je bosse depuis quelques temps. Je dois avouer que l'écriture me pose moins de problème que la relecture. Le choix d'un style spécifique me prend un peu la tête. Merci :ange:  
 
 
Je suis partisan de l’école révérant la liberté de penser, d’exprimer et de réaliser l’objet des ses pensées profondes. Un libertin féru de rencontres source intarissable d’énergie à la dynamique de mon fonctionnement.  
Il est important pour son bien-être de confesser ses sentiments pour d’autres et d’essayer sans relâche de s’accomplir en tant qu’être humain.  
J’ai lu quelque part la phrase « Tu trouveras toujours la réponse à une question que tu te poses dans un livre ». Dans mon cas je dirais que j’ai été mis sur la voie par la relecture d’un ouvrage de Stendhal, en l’occurrence Le Rouge et le Noir.  
Une communion s’établit avec un autre désireux de parler et partager qui quelques fois nous trouble, nous inquiète et « Ciel !! » arrive dirait-on à nous transcender ; nous amenant à influer de nos empiriques certitudes et habitudes quotidiennes réglées de façon helvétique.  
Dans l’art du roman, Milan Kundera dit que « les grands romans sont toujours un peu plus intelligents que leurs auteurs ».  
De plus, l’apparence compte souvent plus que la vérité et le roman n’échappe pas à cette réalité. On en lira celui-là plutôt qu’un autre pour son bel emballage et la photo suggestive de la couverture ou si on n’en a entendu parler dans par les médias.  
L’édition comme chaque industrie à ceci de beau qu’elle rend toute idée comestible pour autrui et la publication d’un roman fournit un livre d’un propos d’un certain sens à défaut loin s’en faut d’être toujours encombré de la recherche d’un sens certain.  
Vous l’aurez compris le roman m’a semblé le style le plus pertinent pour évoquer avec vous ces quelques aventures bien souvent rocambolesques.  
L’écriture est pour moi une façon naturelle de partager des expériences vécues malgré mon peu de maturité propre à une constitution que je sais être encore en formation.  
Une fois la décision d’écrire prise, restait la difficulté d’organiser un récit cohérent et si ce n’est exacte tout du moins clair et intelligible.  
Je perçois la lecture d’un livre comme un moment privilégié à passer en compagnie de son auteur avec sa conscience, sa vision du réel, son regard sur une problématique de son choix.
Le roman a ceci de fantastique qu’il développe une idée, source de toute remise en question. Et le temps d’un instant, nous rompons avec notre réalité pour voyager au travers de celle d’un autre.  
Je qualifie cette odyssée dans les limbes de ma vie comme étant celle d’un érudit apprenti négre, négre et blanc ou simplement français.  
Un jeu de mot pour évoquer une érudition de négre transmise par héritage paternel inlassable écrivant pour d’autres. Un négre considéré blanc par les autres nègres autour car simplement déclaré français sur un bout de papier.
Le théâtre de cette balade est jonché d’évènements sordides et n’en déplait-ce à Candide, perfides comme le sont bien des hommes. L’unicité morbide de l’homme, finalité commune de toute vie jalonne ces sentiers à la recherche de la vitale raison d’être nous rappelant la brièveté de l’existence.
Chaque vie est ce qu’on décide d’en faire et il tient à chacun de donner un sens aux précieux instants passés sur cette terre.  
Mon regard comme ma personne sur cette trame est froid, inquisiteur des faits et analyste psychologique privilégiant les émotions ressenties après coup.  
J’ai dans cette quête identitaire emportée pour guides une philosophie que je taxerais d’obédience sceptique et des connaissances fruit d’expériences sentimentales personnelles de la nature humaine.  
Le fil conducteur de tout cela, au-delà d’un respect plus ou moins rigoureux dans la chronologie des faits, fut mon cœur. Seule chose que j’ai suivie dans ma vie en dehors de mon intuition.
 
 
 


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Courage!!
n°15727825
yaezakura
Posté le 04-08-2008 à 13:28:33  profilanswer
 

Très philosophique.

n°15728537
malkus
Posté le 04-08-2008 à 14:37:03  profilanswer
 

C'est le texte que tu as écrit ? Ou c'est une observation avant de le poster ? :D

n°15729019
malkus
Posté le 04-08-2008 à 15:15:01  profilanswer
 

Ca y est j'ai compris ; c'est un prologue. C'était marqué oui je sais , mais je n'ai pas fait le lien...désolé !  Sinon j'en suis venu à cette conclusion en trouvant dans ton texte une espèce d'introduction, des portes que l'on ouvrirait avant de démarrer sur une suite. Donc la fonction de prologue est apparente, claire.

Message cité 1 fois
Message édité par malkus le 13-08-2008 à 13:47:22
n°15729344
bazopol
si j'étais français....
Posté le 04-08-2008 à 15:49:10  profilanswer
 

malkus a écrit :

Ca y est j'ai compris ; c'est un prologue. C'était marqué oui je sais , mais je n'ai pas fait le lien...désolé !  Sinon j'en suis venu à cette conclusion en trouvant dans ton texte une espèce d'introduction, des portes que l'on ouvrirait avant de démarrer sur une suite. Donc la fonction de prologue est apparente, claire.
 
 J'ai retrouvé des idées ou des pensées de Paul Auster entre autres, parce que Kundera je ne connais que de nom. tu penses à un roman ou plutôt à un essai ?


Désolé de te décevoir mais je ne connais pas Paul Auster et je pense à un roman.
En fait j'ai déjà écris une centaine de page moins vague et j'ai opéré une division en treize chapitres.
Je suis à la correction et je dois encore adapter mon schéma narratif qui cloche un peu.  
Tu penses que c trop philosophique? Ce que je veux savoir c comment tu trouves le style? Merci pour les  :hello: réponses

n°15729440
malkus
Posté le 04-08-2008 à 15:58:47  profilanswer
 

Noon c'est pas trop philosophique du tout. ca parle d'écriture, de rapports à l'écriture, c'est des trucs qui me parlent. Le style est très bien ; ya peut-être une phrase qui m'a semblée un peu compliquée,  
 
"J’ai dans cette quête identitaire emportée pour guides une philosophie que je taxerais d’obédience sceptique"
 
je pense l'avoir comprise, mais c'est le mot "taxerais" qui me gêne un petit peu...
 


Message édité par malkus le 13-08-2008 à 13:47:46
n°15729481
bazopol
si j'étais français....
Posté le 04-08-2008 à 16:02:46  profilanswer
 

c sympa et encore plus de me montrer ce qui cloche.

n°15736609
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 05-08-2008 à 10:09:27  profilanswer
 

J'avoue que j'ai du mal à lire ca comme une intro romanesque.


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La gravité est la dignité des imbéciles.
n°15736894
malkus
Posté le 05-08-2008 à 10:36:27  profilanswer
 

Oui c'est vrai. Ca m'a fait penser à un essai direct ; on est ancrés dans la réalité, avec dès le début une sorte d'analyse de ton rapport à l'écriture...après je sais pas ce que tu peux raconter derrière, ça reste plutôt clair comme début et on voit très bien où tu veux en venir. Mais le fouineux l'a mieux expliqué : les caractéristiques du roman ne sont pas franchement apparentes. ( pour ce que j'en connais en tout cas ).


Message édité par malkus le 05-08-2008 à 10:37:10
n°15738306
bazopol
si j'étais français....
Posté le 05-08-2008 à 12:46:51  profilanswer
 

Salut. Merci pour les critiques que je trouves constructives. En fait je dois dire que j'ai essayé de sortir un peu du canevas classique du roman. De plus il s'agissait du début du prologue. Dans la mesure où le bouquin est un peu long et je ne savais pas quelle partie envoyer.  
Bon j'envoie une seconde couche qui est cette fois plus traditionnelle dans l'art du roman mais qu'il m'a fallut condenser. J'espère que les classiques se retrouveront mieux et que la tendance philosophique sera moindre.

n°15738314
bazopol
si j'étais français....
Posté le 05-08-2008 à 12:48:39  profilanswer
 

Mathilde descendait doucement la petite allée en terre la conduisant à son studio du quartier populaire de Plaine-Oréty. Cette courtisane n’aimait pas marcher mais y était contrainte car la route goudronnée s’arrêtait à une centaine de mètres de là. De plus son dragueur de la soirée n’avait pas voulu la raccompagner en voiture.  
Avec la saison des pluies, les sentiers étaient permanemment traversés par des filets d’eau résiduels que l’absence de caniveaux favorisait. Ces petites rivières jalonnaient les routes les rendant impraticables. Elle devait adapter son trajet en fonction de leurs accessibilités à l’intérieur de ce ghetto mal famé.
Malgré l’heure tardive ce chemin bien qu’indirect et peu éclairé avait l’avantage de raccourcir son trajet de moitié.  
Il aurait fallut bien plus qu’un peu d’obscurité pour arrêter cette beauté sauvage et farouche. Elle n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds par les emmerdeurs et sa vulgarité s’occupait du reste. Elle faisait fuser son insulte préférée « ton cul, salaud » aux imprudents qui ne sachant comment l’aborder lui envoyaient des insanités.  
En plus le chauffeur de taxi lui aurait demandé trop d’argent pour la laisser devant chez elle. Chose contradictoire avec sa devise de ne pas dépenser un franc en trop. Sa coutume m’avait-elle expliquée avec le plus grand sérieux lui interdisait de dépenser un billet touché par sa main. Cela lui aurait porté malheur et on ne rit pas avec ses choses-là en Afrique.  
Elle ne craignait rien car comme elle aimait à le dire, elle connaissait tous les plus grands bandits du coin et s’en était fait des amis. Le royaume de la nuit ça la connaissait.
A cette époque je venais de faire sa connaissance et je dois dire que tout homme normalement constitué ne pouvait rester de marbre avec une telle fille à coté de lui.  
Je lui faisais une cour assidue qu’elle semblait tolérer, chose qui s’était révélé problématique lors de nos premières rencontres.  
Elle m’avait annoncé sans fioriture qu’une fille de son envergure ne pouvait pas sortir avec un enfant comme moi. A la limite mon père aurait fait l’affaire car elle valait chère. Et moi, jeune homme de  28 ans sous réelles ressources financières ne pouvais prétendre sérieusement avoir une chance.  
Nous avions rendez-vous ce jour-là sur le coup des 23heures pour aller manger un morceau dans un restaurant qu’elle adorait. Son plat préféré était les langoustes braisées accompagnées de plantains mûrs. Elle le commandait systématiquement dans quelques restaurants où je la conduisais.  
A l’heure dite, elle vint chez moi mais ne me trouva pas. Lorsque je revins en retard d’une vingtaine de minutes sur l’heure prévue elle était déjà partie.  
Un coup de fil m’apprit qu’il faudrait revoir au lendemain mes projets romantiques. Je ne sais pourquoi à cet instant, je fus pris d’un malaise. Une peur dont je ne percevais l’origine me tenaillait le ventre.  
Et ce qui devait arriver ce soir-là, arriva.
De très bonne heure elle m’appela, chose qu’elle ne faisait jamais. Son mode de communication privilégié était les bips téléphoniques auxquels je répondais promptement.
Elle était secouée par de violents sanglots, elle que je connaissais si forte me dit en criant de détresse :  
- “Lucien, j’ai été violé…. ils m’ont violé et il m’ont donné des coups de couteaux !!!  
- Tu es où ? lui demandais-je
- A l’hôpital général, je vais mourir, viens stp.
- J’arrive le temps de prendre un taxi.
- Pitié Lucien aide-moi, pitié.
- J’arrive tiens bon… »
 
 
Elle s’était traînée nue et saignante tant bien que mal à l’hôpital sur le coup des 6 heures du matin. Son corps sale et tuméfié était tout juste couvert d’une chemise prêtée par un visiteur pris de pitié qui accompagnait un autre malade. Elle couvrait mal sa personne et évoquait clairement son état lui valant des œillades salaces des hommes présents. N’ayant pas d’argent, Mathilde ne pouvait se plaindre ou partir. Elle attendait prostrée dans le coin le plus sombre de la salle d’attente, cherchant à éviter les regards désapprobateurs des autres femmes.  
L’infirmière de garde avait parlé avec elle ne perdant pas une occasion de raconter à ses collègues les mésaventures d’une fille imprudente. D’ailleurs, elle connaissait sa mère et voulait connaître tous les détails de cette affaire qu’elle affirmait courante en ce moment.  
La secourir nécessitait des soins qu’elle ne pouvait donner disait-elle car il fallait attendre le médecin. La dernière fois qu’elle avait soigné une patiente comme cela elle avait faillit perdre son poste. Bien sur personne ne voulait qu’elle le perde pas même les malades car chez nous mieux faut ne pas se mettre le personnel médical à dos, on ne sait jamais.  
Malgré l’incroyable douleur ressentie, Mathilde répondait entre deux sanglots à cet interrogatoire mesquin.  
La venue d’un docteur se faisait attendre depuis deux heures déjà et elle pleurait en silence quand j’arriva et la vit. Heureusement il en arriva bientôt un qui l’examina.
J’attendais patiemment son retour de la salle d’examens quand sa mère appelée sur place par l’amie infirmière fit irruption. Elle ne tenait pas en place et menaçait d’aller la chercher en salle de soins pour achever la leçon qu’on avait bien fait de lui infliger.
Elle ne pouvait cacher sa colère et invectivait ostensiblement son inconsciente et prostituée de fille. Les autres femmes comprenaient cette indignation et opinaient de la tête.  
Dès que Mathilde revint dans la salle d’attente sa mère lui bondit dessus et la gifla. Une fois, deux fois, avant que nous ne puissions la stopper. Un filet de sang avait jaillit de ses lèvres déjà meurtries et elle cria :
- «  Salope, chienne, il fallait que tu ailles encore te faire bai… partout et tu viens me faire honte !!! Il aurait du t’achever ça m’aurait éviter des problèmes. En tout cas ne compte pas sur moi pour t’aider. Tu es possédée par les démons et je ne veux pas que tu m’amènes ta malchance là. Le seigneur m’a puni pour mes fautes le jour où il t’a emmené à moi et comme ton pète tu ne m’a rapporté que des emmerdements »
Ainsi commença la sordide affaire que je devais surnommer « l’affaire des 15 » qui devait m’ouvrir les yeux sur un drame plus abject.   :hello:  
 

n°15739181
pedro445
Posté le 05-08-2008 à 14:23:17  profilanswer
 

Ma critique ne va pas être très constructive, mais bon. J'ai lu le texte, ca m'a plu, j'ai trouvé ca bien écrit, et le fond m'a l'air agéable.  
Continue. A toute.

n°15745995
bazopol
si j'étais français....
Posté le 05-08-2008 à 23:29:04  profilanswer
 

C'est gentil merci, je pense que je vais suivre ton message.

n°15773402
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 08-08-2008 à 14:49:32  profilanswer
 

bazopol a écrit :

Mathilde descendait doucement la petite allée en terre la conduisant à son studio du quartier populaire de Plaine-Oréty. Cette courtisane n’aimait pas marcher mais y était contrainte car la route goudronnée s’arrêtait à une centaine de mètres de là. De plus son dragueur de la soirée n’avait pas voulu la raccompagner en voiture.  
Avec la saison des pluies, les sentiers étaient permanemment traversés par des filets d’eau résiduels que l’absence de caniveaux favorisait. Ces petites rivières jalonnaient les routes les rendant impraticables. Elle devait adapter son trajet en fonction de leurs accessibilités à l’intérieur de ce ghetto mal famé.
Malgré l’heure tardive ce chemin bien qu’indirect et peu éclairé avait l’avantage de raccourcir son trajet de moitié.  
Il aurait fallut bien plus qu’un peu d’obscurité pour arrêter cette beauté sauvage et farouche. Elle n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds par les emmerdeurs et sa vulgarité s’occupait du reste. Elle faisait fuser son insulte préférée « ton cul, salaud » aux imprudents qui ne sachant comment l’aborder lui envoyaient des insanités.  
En plus le chauffeur de taxi lui aurait demandé trop d’argent pour la laisser devant chez elle. Chose contradictoire avec sa devise de ne pas dépenser un franc en trop. Sa coutume m’avait-elle expliquée avec le plus grand sérieux lui interdisait de dépenser un billet touché par sa main. Cela lui aurait porté malheur et on ne rit pas avec ses choses-là en Afrique.  
Elle ne craignait rien car comme elle aimait à le dire, elle connaissait tous les plus grands bandits du coin et s’en était fait des amis. Le royaume de la nuit ça la connaissait.
A cette époque je venais de faire sa connaissance et je dois dire que tout homme normalement constitué ne pouvait rester de marbre avec une telle fille à coté de lui.  
Je lui faisais une cour assidue qu’elle semblait tolérer, chose qui s’était révélé problématique lors de nos premières rencontres.  
Elle m’avait annoncé sans fioriture qu’une fille de son envergure ne pouvait pas sortir avec un enfant comme moi. A la limite mon père aurait fait l’affaire car elle valait chère. Et moi, jeune homme de  28 ans sous réelles ressources financières ne pouvais prétendre sérieusement avoir une chance.  
Nous avions rendez-vous ce jour-là sur le coup des 23heures pour aller manger un morceau dans un restaurant qu’elle adorait. Son plat préféré était les langoustes braisées accompagnées de plantains mûrs Il faudrait situer l'action. ce sont des plats exotiques, qu'on ne trouve pas partout... Si tu situes l'intrigue dans le secteur Caraïbes, autant le signaler d'une façon ou d'une autre (pas forcément trop voyante) Elle le commandait systématiquement dans quelques restaurants où je la conduisais.  
A l’heure dite, elle vint chez moi mais ne me trouva pas. Lorsque je revins en retard d’une vingtaine de minutes sur l’heure prévue elle était déjà partie.  
Un coup de fil m’apprit qu’il faudrait revoir Remettre, plutôt au lendemain mes projets romantiques. Je ne sais pourquoi à cet instant, je fus pris d’un malaise. Une peur dont je ne percevais pas l’origine me tenaillait le ventre.  
Et ce qui devait arriver ce soir-là, arriva.
De très bonne heure elle m’appela, chose qu’elle ne faisait jamais. Son mode de communication privilégié était les bips téléphoniques auxquels je répondais promptement.
Elle était secouée par de violents sanglots, elle que je connaissais si forte me dit en criant de détresse :  
- “Lucien, j’ai été violé…. ils m’ont violé et il m’ont donné des coups de couteaux !!!  
- Tu es où ? lui demandais-je
- A l’hôpital général, je vais mourir, viens stp. Là c'est du SMS, et peu en rapport avec l'urgence...
- J’arrive le temps de prendre un taxi.
- Pitié Lucien aide-moi, pitié.
- J’arrive tiens bon… »
 
 
Elle s’était traînée nue et saignante tant bien que mal à l’hôpital sur le coup des 6 heures du matin. Son corps sale et tuméfié était tout juste couvert d’une chemise prêtée par un visiteur pris de pitié qui accompagnait un autre malade. Elle couvrait mal sa personne et évoquait clairement son état lui valant des œillades salaces des hommes présents. N’ayant pas d’argent, Mathilde ne pouvait se plaindre ou partir. Elle attendait prostrée dans le coin le plus sombre de la salle d’attente, cherchant à éviter les regards désapprobateurs des autres femmes.  
L’infirmière de garde avait parlé avec elle ne perdant pas une occasion de raconter à ses collègues les mésaventures d’une fille imprudente. D’ailleurs, elle connaissait sa mère et voulait connaître tous les détails de cette affaire qu’elle affirmait courante en ce moment.  
La secourir nécessitait des soins qu’elle ne pouvait donner disait-elle car il fallait attendre le médecin. La dernière fois qu’elle avait soigné une patiente comme cela elle avait faillit perdre son poste. Bien sur personne ne voulait qu’elle le perde pas même les malades car chez nous mieux faut ne pas se mettre le personnel médical à dos, on ne sait jamais. Chez nous, c'est où ? Voir plus haut. Ou alors, si tu veux insérer en "sous couche" le fait que l'histoire se déroule hors de France, il faut glisser des traces, des indices permettant au lecteur de se le figurer, de sentir qu'il y a un détail qui recevra une explication propre plus tard. D'autant qu'ici, l'attitude moralisatrice et médicale du personnel est assez incompréhensible en France métropolitaine
Malgré l’incroyable douleur ressentie, Mathilde répondait entre deux sanglots à cet interrogatoire mesquin.  
La venue d’un docteur se faisait attendre depuis deux heures déjà et elle pleurait en silence quand j’arriva et la vit. Heureusement il en arriva bientôt un qui l’examina.
J’attendais patiemment son retour de la salle d’examens quand sa mère appelée sur place par l’amie infirmière fit irruption. Elle ne tenait pas en place et menaçait d’aller la chercher en salle de soins pour achever la leçon qu’on avait bien fait de lui infliger.
Elle ne pouvait cacher sa colère et invectivait ostensiblement son inconsciente et prostituée de fille. Les autres femmes comprenaient cette indignation et opinaient de la tête.  
Dès que Mathilde revint dans la salle d’attente sa mère lui bondit dessus et la gifla. Une fois, deux fois, avant que nous ne puissions la stopper. Un filet de sang avait jaillit de ses lèvres déjà meurtries et elle cria :
- «  Salope, chienne, il fallait que tu ailles encore te faire bai… partout et tu viens me faire honte !!! Il aurait du t’achever ça m’aurait éviter des problèmes. En tout cas ne compte pas sur moi pour t’aider. Tu es possédée par les démons et je ne veux pas que tu m’amènes ta malchance là. Le seigneur m’a puni pour mes fautes le jour où il t’a emmené à moi et comme ton pète tu ne m’a rapporté que des emmerdements » Très littéraire, la colère maternelle...Ainsi commença la sordide affaire que je devais surnommer « l’affaire des 15 » qui devait m’ouvrir les yeux sur un drame plus abject.   :hello:  
 


 
en rouge, les fautes majeures de rédaction
en bleu, les incohérences qui m'ont sauté au visage !
 
L'idée générale est séduisante, mais un peu pataude dans son expression : c'est tantôt trop, tantôt pas assez circonstancié, détaillé. Ca vient aussi de la ponctuation défaillante, qui n'aide pas la lecture.
Autre soucis, Mathilde est mourante, mais va et vient comme une bien portante, prenant des gifles, etc. Son personnage mériterait à mon sens un développement plus approfondi à mon avis, surtout son caractère : variable ou buté, sujette à des crises ou très stable. Cela expliquerait aussi sa réaction à l'agression, le fait qu'elle entretienne malgré ses réticences une relation avec le narrateur, etc.
Mais encore une fois, ca démarre pas trop mal, c'est juste un peu bancal. ;)

Message cité 1 fois
Message édité par le_fouineux le 08-08-2008 à 14:51:00

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La gravité est la dignité des imbéciles.
n°15803475
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 11-08-2008 à 16:43:23  profilanswer
 

Salut les gens, j'aimerais vos avis sur le début de mon premier chapitre s'il vous plaît. Des avis francs, et n'hésitez pas à être impitoyable dans votre jugement, la seule chose que j'attend c'est que ce soit sincère.  
 
L'élément perturbateur n'intervient pas encore mais je ne voulais pas vous assomer avec trop de textes, j'aimerais juste savoir si les premiers paragraphes sont fluides à lire ou au contraire qu'il faut trop se concentrer pour comprendre, si ça ne fait pas un peu trop déjà vu, cliché quoi autant dans la forme de certaines phrases que dans le fond de l'histoire. Merci d'avance de me consacrer un peu de votre temps.
 
Mais si certains sont intéressés par la suite, faites-le moi savoir et je vous l'enverrai pas MP pour éviter de surcharger inutilement le topic. En fait, il y a également un prologue mais je l'ai tant travaillé que je préférais vous soumettre une partie du chapitre un.
 
Alors voilà:
 
Chapitre 1
 
 
Assise au rebord de sa fenêtre, Lyn laissait ses pensées vagabonder dans les sommets montagneux quelque peu dissimulés par la brume. Le soleil faussement prometteur de la matinée avait laissé place aux averses qui rafraîchissaient l’air d’un printemps précoce. La jeune fille en avait profité pour passer sa main par l’ouverture et sentir les gouttes faire leurs chemins sur sa peau. Désormais, elle se laissait bercer par le vacarme intermittent des giboulées et son regard se perdait dans les affleurements rocheux qui perçaient les nuages.
 
Il pleuvait ce jour, mais la nuit serait belle. En voyant les gouttelettes rebondirent dans les flaques, cela semblait difficile à croire mais Lyn avait apprit à faire confiance au baromètre de la maison qui fonctionnait par le ressort de l’Influence. Malgré l’herbe humide et la terre de boue, elle avait déjà prévu une escapade nocturne vivifiante à regarder les étoiles. Lyn laissa son doigt glisser sur les carreaux embués et dessina des vagues abstraites et verticales avant de tout effacer pour reporter son regard au-dehors. La pluie se calmait mais restait constante. C’était la pluie d’après les premières averses, celle qui s’installait pour un temps.
La maison était calme. Depuis quelques mois, elle n’abritait plus que le père et la fille Guelear. Les affaires qu’on remuait en bas donnaient à Lyn une impression de vie, toute éphémère qu’elle soit. Dans les grands moments de silence qui rythmait parfois la vie de la jeune fille, les poutres et le plancher craquaient comme dans les vieilles maisons et renforçait une impression de solitude. Heureusement, le village était plus animé... sauf dans les jours de mauvais temps. Malgré cela, Lyn était de ces rares personnes qui apprécient la pluie car elle amène souvent avec elle, un air frais apaisant et de ces odeurs venues des forêts humides. Et puis, il y avait les nuages sombres qui se paraient de nuances et de formes avantageuses. Ce qu’elle redoutait, elle, c’était le vent. Sauf que cette année, le Labhum serait quasiment inexistant et la période durant laquelle il s’abattait  n’était pas encore arrivée.
 
Ses bottes chaussées et son chapeau ajusté, Lyn sortit de la maison et traversa la pelouse brumeuse pour retrouver Tedeir, leur jument. Au village, il était courant de posséder un cheval plutôt qu’un de ces véhicules incertains, chers et peu autonomes, seulement avantageux pour ceux qui maîtrisent l’Influence. Tedeir les servait bien, et les Guelear s’était attachés à elle, mais ils ne se voilaient pas la face. L’animal devenait trop souvent malade. Ils devraient prendre une décision un jour. Un jour qui approchait hélas.
Lyn flatta l’encolure de la vieille jument. Elle cala son pied dans l’étrier et se hissa sur la selle, pour prendre la direction de Lundré, située dans la vallée.
 
Des flaques se formaient sur le chemin et la terre se gorgeait comme une éponge des averses bienfaitrices. Le sentier serpentait dans la montagne jusqu’à un profond lac près duquel les Lundréens y avait bâtit leur ville. L’étendue d’eau était si vaste et si soudaine qu’elle semblait être le début de la mer, mais de toutes parts, des sommets montagneux l’encadraient, même de loin. Lyn fit ralentir sa monture pour contempler la vallée et le lac qui la submergeait. Là il y avait l’explication à son goût pour les nuages sombres. Ils se reflétaient sur une eau alors noire et endormie. Des arbres, minuscules d’où elle se trouvait, se penchaient sur ses rives, là où se terminait la ville et ses constructions et annonçaient la présence d’une vaste forêt. Lyn inspira profondément alors que la pluie lui faisait cligner des yeux. Déjà, son visage était trempé et ses cheveux emprisonnaient quelques gouttelettes. En voulant repousser une mèche, l’eau dégoulina dans ses manches. Pour apprécier la pluie, Lyn avait finit par comprendre qu’il fallait oublier le côté désagréable et cette crainte incessante de tomber malade. Les gens ne se rendaient pas compte du calme qu’elle pouvait provoquer.
 
 


Message édité par Arwen Etoile du Soir le 11-08-2008 à 16:46:34
n°15803846
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 11-08-2008 à 17:09:21  profilanswer
 

Pour moi, tu devrais profiter du calme et de l'absence d'action rapide de cette séquence pour présenter le personnage. Là, le lecteur n'a rien à quoi s'arrimer, pas de ligne directrice. On suit un déplacement spatial mais pas mental : pourquoi est-elle devant sa fenêtre ? Pourquoi veut-elle sortir sous la pluie? Comment sait-elle qu'elle pourra sortir le soir même ? D'où lui vient cette sorte d'indolence ? Elle a vraiment rien d'autre à faire que glandouiller devant une fenêtre en regardant tomber la pluie ? On dirait un film de Claude Sauté !
 
Je me doute que l'éclaircissement apparaît plus loin. Mais tu présentes l'histoire de son point de vue, en alternant des infos précises connues du seul personnage, et d'autres connues du seul narrateur...  
Du coup, la focalisation se perd un peu. Il faudrait peut-être une ligne conductrice plus forte, du liant, de quoi retenir l'attention. Le mystère - un peu artificiel parce qu'il repose en partie sur un manque trop flagrant d'explication (Influence, noms inconnus) - ne suffit pas ici à captiver.
 
Sinon, qq maladresses dans les tournures, mais bon, c'est pas le sujet de ton message.


---------------
La gravité est la dignité des imbéciles.
n°15806629
pedro445
Posté le 11-08-2008 à 21:11:55  profilanswer
 

Salut. Voilà le compte rendu d'un lecteur de base. Je n'ai pas la prétention d'être un écrivain ou un littéraire, bien au contraire. Prend ce que tu veux, jette le reste, je peux très bien me planter.
Comme l'a écris le fouineux, je trouve qu'on ne s'accroche pas assez au personnage. Même si on sent que tu cherches à le présenter, avec le fait qu'elle aime la pluie et les nuages. Ca nous renseigne un peu sur elle, mais pas d'une manière assez intime peut être. Mais c'est vrai aussi que c'est le début. Disons qu'il manque un peu de peps.  
S'il existe des maladresses, j'ai trouvé un vocabulaire souvent bien choisi et certaines phrases agréable. D'autres sont à retravailler.  
Voilà quelques corrections.  
Chapitre 1
 
Assise au rebord de sa fenêtre, Lyn laissait ses pensées vagabonder dans les sommets montagneux quelque peu dissimulés par la brume. Le soleil faussement prometteur de la matinée avait laissé place aux averses qui rafraîchissaient l’air d’un printemps précoce. La jeune fille en avait profité pour passer sa main par l’ouverture et sentir les gouttes faire leurs chemins sur sa peau. Désormais, elle se laissait bercer par le vacarme intermittent des giboulées et son regard se perdait dans les affleurements rocheux qui perçaient les nuages.
 
Il pleuvait ce jour, mais la nuit serait belle. En voyant les gouttelettes rebondirent
/ Rebondir
 dans les flaques, cela semblait difficile à croire mais Lyn avait apprit
/appris
 à faire confiance au baromètre de la maison qui fonctionnait par le ressort de l’Influence. Malgré l’herbe humide et la terre de boue, elle avait déjà prévu une escapade nocturne vivifiante à regarder les étoiles. Lyn laissa son doigt glisser sur les carreaux embués et dessina des vagues abstraites et verticales avant de tout effacer pour reporter son regard au-dehors. La pluie se calmait mais restait constante. C’était la pluie d’après les premières averses, celle qui s’installait pour un temps.  
La maison était calme. Depuis quelques mois, elle n’abritait plus que le père et la fille Guelear. Les affaires qu’on remuait en bas donnaient à Lyn une impression de vie, toute éphémère qu’elle soit. Dans les grands moments de silence qui rythmait parfois la vie de la jeune fille, les poutres et le plancher craquaient comme dans les vieilles maisons et renforçait une impression de solitude. Heureusement, le village était plus animé... sauf dans les jours de mauvais temps. Malgré cela, Lyn était de ces rares personnes qui apprécient
/ Passage au présent ?
 la pluie car elle amène souvent avec elle
/ pas de virgule
 un air frais apaisant et de ces  
/ Tournure pas top
odeurs venues des forêts humides. Et puis, il y avait les nuages sombres qui se paraient de nuances et de formes avantageuses. Ce qu’elle redoutait, elle, c’était le vent. Sauf que
/ Sauf que : je trouve cette expression pas géniale
 cette année, le Labhum serait quasiment inexistant et la période durant laquelle il s’abattait n’était pas encore arrivée.
/ Je trouve que ça ne va pas. Cette année, le Labhum est inexistant. Puis tu rajoutes que la période durant laquelle il souffle n'est pas encore arrivée. Je vois pas l'intérêt. Tu perds le lecteur qui se demande laquelle des deux raisons est la bonne.
 
Ses bottes chaussées et son chapeau ajusté, Lyn sortit de la maison et traversa la pelouse brumeuse pour retrouver Tedeir, leur jument. Au village, il était courant de posséder un cheval plutôt qu’un de ces véhicules incertains, chers et peu autonomes, seulement avantageux pour ceux qui maîtrisent l’Influence.
/ Je verrai bien deux phrases ici.  
 Tedeir les servait bien, et les Guelear s’était
/ étaient
 attachés à elle, mais ils ne se voilaient pas la face. L’animal devenait trop souvent malade. Ils devraient prendre une décision un jour. Un jour qui approchait hélas.
 
Lyn flatta l’encolure de la vieille jument. Elle cala son pied dans l’étrier et se hissa sur la selle, pour prendre la direction de Lundré, située dans la vallée.
 
Des flaques se formaient sur le chemin et la terre se gorgeait comme une éponge des averses bienfaitrices. Le sentier serpentait dans la montagne jusqu’à un profond lac près duquel les Lundréens y avait bâtit leur ville
/ avaient bâti leur ville. Pas la peine de mettre le « y »
. L’étendue d’eau était si vaste et si soudaine qu’elle semblait être le début de la mer,
/ qu'on la confondait avec un océan
 mais de toutes parts, des sommets montagneux l’encadraient, même de loin. Lyn fit ralentir sa monture pour contempler la vallée et le lac qui la submergeait. Là il y avait l’explication à son goût pour les nuages sombres. Ils se reflétaient sur une eau alors noire et endormie. Des arbres, minuscules d’où elle se trouvait, se penchaient sur ses rives, là où se terminait la ville et ses constructions et annonçaient la présence d’une vaste forêt.
/ phrase à revoir
 Lyn inspira profondément alors que la pluie lui faisait cligner des yeux. Déjà, son visage était trempé et ses cheveux emprisonnaient quelques gouttelettes. En voulant repousser une mèche, l’eau dégoulina dans ses manches. Pour apprécier la pluie, Lyn avait finit par comprendre qu’il fallait oublier le côté désagréable et cette crainte incessante de tomber malade. Les gens ne se rendaient pas compte du calme qu’elle pouvait provoquer.
 
 
 
 
 

n°15809693
bazopol
si j'étais français....
Posté le 12-08-2008 à 01:49:45  profilanswer
 

le_fouineux a écrit :


 
en rouge, les fautes majeures de rédaction
en bleu, les incohérences qui m'ont sauté au visage !
 
L'idée générale est séduisante, mais un peu pataude dans son expression : c'est tantôt trop, tantôt pas assez circonstancié, détaillé. Ca vient aussi de la ponctuation défaillante, qui n'aide pas la lecture.
Autre soucis, Mathilde est mourante, mais va et vient comme une bien portante, prenant des gifles, etc. Son personnage mériterait à mon sens un développement plus approfondi à mon avis, surtout son caractère : variable ou buté, sujette à des crises ou très stable. Cela expliquerait aussi sa réaction à l'agression, le fait qu'elle entretienne malgré ses réticences une relation avec le narrateur, etc.
Mais encore une fois, ca démarre pas trop mal, c'est juste un peu bancal. ;)


Merci d'avoir pris le temps de lire cet extrait que j'avoue ne pas avoir assez corrigé.  
En ce qui concerne l'expression, je pense que l'écriture par couches successives ne gagne pas en clarté mais je vais faire un effort. Je tiens à dire à ma décharge que il s'agit d'une partie de l'ouvrage et je ne pouvais présenter entièrement le personnage. J'ai lu quelque part qu'il vallait mieux le faire progressivement tout au long de l'ouvrage. Je vais rectifier le récit pour le rendre plus homogène.  
En ce  
 

n°15809717
bazopol
si j'étais français....
Posté le 12-08-2008 à 01:54:11  profilanswer
 

:hello:  
Merci d'avoir pris le temps de lire cet extrait que j'avoue ne pas avoir assez corrigé.  :D  
En ce qui concerne l'expression, je pense que l'écriture par couches successives ne gagne pas en clarté mais je vais faire un effort.   :sarcastic:    
Je vais rectifier le récit pour le rendre plus homogène.  
Je tiens à dire à ma décharge qu'il s'agit d'une page dans un roman et je ne pouvais présenter entièrement le personnage. J'ai lu quelque part qu'il vallait mieux le faire progressivement tout au long de l'action.  
En ce qui concerne le texte de Arwen Etoile du soir j'ai commencé à parcourir le texte et je donnerai une critique très bientôt.  :jap:  
A+  
 

n°15820599
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 12-08-2008 à 20:07:53  profilanswer
 

Merci à vous pour vos critiques et de répondre aussi vite. En effet je crois que j'ai un problème avec l'attachement au personnage, je vais donc m'y remettre sérieusement et pour les autres chapitres également.
 

le_fouineux a écrit :

Pour moi, tu devrais profiter du calme et de l'absence d'action rapide de cette séquence pour présenter le personnage.


 
Je la présente physiquement un peu plus loin, mais du côté mental je ne sais pas si je dois essayer de la faire découvrir au lecteur tout au long de l'histoire, mais même dans ce cas peut-être qu'en effet je devrais la présenter histoire de s'attacher (vu que c'est un problème). Le truc que j'avais peur avec les présentations, c'était d'endormir le lecteur mais en même temps, j'ai remarqué il n'y a pas longtemps que mon premier chapitre allait très vite donc c'est sans doute là une bonne idée.
 

Citation :

Elle a vraiment rien d'autre à faire que glandouiller devant une fenêtre en regardant tomber la pluie ?


 
Oui, en effet, elle a vraiment rien d'autre à faire. Mais c'est vrai que l'on pourrait se demander pourquoi, et au moins à quoi elle pense. Bon, le problème principal est sans doute là, je ne prends pas le temps d'expliquer son caractère ou au moins de le montrer, de me mettre dans sa tête pour qu'on s'attache, de créer un truc pour quon veuille savoir ce qui lui arrive.
 

Citation :

Sinon, qq maladresses dans les tournures, mais bon, c'est pas le sujet de ton message.


 
Si, si c'est aussi le sujet de mon message, des conseils sur le fond et la forme.
 
 

Citation :

Malgré cela, Lyn était de ces rares personnes qui apprécient  
/ Passage au présent ?  
 la pluie car elle amène souvent avec elle


 
Oui, c'est une question que je me pose encore, parce que c'est aussi valable pour nous, dans notre monde à notre époque mais je ne suis pas sûre s'il faut utiliser le présent quand même.
 

Citation :

le Labhum serait quasiment inexistant et la période durant laquelle il s’abattait n’était pas encore arrivée.  
/ Je trouve que ça ne va pas. Cette année, le Labhum est inexistant. Puis tu rajoutes que la période durant laquelle il souffle n'est pas encore arrivée. Je vois pas l'intérêt. Tu perds le lecteur qui se demande laquelle des deux raisons est la bonne.


 
Je ne m'en étais pas rendue compte, mais maintenant que tu le dis... Merci de me le faire remarquer.
 
Et merci pour tes remarques sur les fautes d'orthographes, j'ai l'impression de régresser de ce niveau-là, c'est grave.
 

Citation :

En ce qui concerne le texte de Arwen Etoile du soir j'ai commencé à parcourir le texte et je donnerai une critique très bientôt.


 
Cool merci.
 
 


Message édité par Arwen Etoile du Soir le 12-08-2008 à 20:14:41
n°15828547
malkus
Posté le 13-08-2008 à 12:22:25  profilanswer
 

Salut Arwen
 
J'ai pas été spécialement gêné par le manque d'infos sur ton personnage ; je crois que ce qui la définit le mieux, dans sa substance, c'est ce rapport aux éléments. Cela dit c'est vrai que tu pourrais rajouter quelques détails, creuser un peu les aspects de sa personnalité ; tu peux avoir peur d'en dire trop dès maintenant, mais il faut pas je pense. Les choses finiront par parler d'elles mêmes concernant Lyn, ( ton de l'histoire...évènements qui vont parler pour elle) mais avant ça il faut forcément la définir un peu. Après, le faire ici ou plus tard c'est un autre problème...c'est essentiellement une histoire d'accroche, c'est vrai.
 
J'ai toujours un peu de mal à rentrer dans les univers d'auteurs "amateurs", mais là tu n'en fais pas trop, et j'aime bien la façon que tu as de suggérer le monde que tu décris ; des sensations, des paysages voilés, un moment suspendu, et une errance décrite comme joussive, pour l'instant en tt cas. Il y a par contre des choses sur lesquelles tu passes vite ; dans tes descriptions par exemple:
 
"Des flaques se formaient sur le chemin et la terre se gorgeait comme une éponge des averses bienfaitrices. Le sentier serpentait dans la montagne jusqu’à un profond lac près duquel les Lundréens y avait bâtit leur ville. L’étendue d’eau était si vaste et si soudaine..."          ----C'est pas tant un problème de description que de rythme de progression, tu vois ce que je veux dire ?  Et l'étendue "soudaine", même si je comprends ce que ça singifie, ça me semble un peu maladroit----
Quelques problèmes de tournure, mais on te l'a déjà dit...
 
sinon il y a des termes qu'on ne connaît pas ; Influence, Labhum...deux solutions de mon point de vue
 
- soit cette part d'obscurantisme est revendiquée ; ton monde est régi par des choses de l'ordre de l'indicible et à ce moment là c'est un choix.
- soit ces choses sont connues de tous, mais tu comptes les expliquer plus tard. Dans ce cas, bon et bien rien à dire ; il faut juste que l'explication traine pas trop j'imagine...
 
voilà si j'ai d'autres trucs qui me viennent en tête, je repasserai !
 
Bon courage !
 

Message cité 1 fois
Message édité par malkus le 13-08-2008 à 12:23:57
n°15834118
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 13-08-2008 à 19:41:20  profilanswer
 

Merci malkus, tous les points de vue me sont utiles.
 

malkus a écrit :


sinon il y a des termes qu'on ne connaît pas ; Influence, Labhum...deux solutions de mon point de vue
 
- soit cette part d'obscurantisme est revendiquée ; ton monde est régi par des choses de l'ordre de l'indicible et à ce moment là c'est un choix.
- soit ces choses sont connues de tous, mais tu comptes les expliquer plus tard. Dans ce cas, bon et bien rien à dire ; il faut juste que l'explication traine pas trop j'imagine...
 
voilà si j'ai d'autres trucs qui me viennent en tête, je repasserai !
 
Bon courage !
 


 
J'évoque déjà l'Influence dans le prologue en fait et le lecteur comprendra de manière filigrane mais très aisément en réalité. Quant au Labhum, j'en parle plus tard également, mais j'ai réfléchi et me suis dit qu'ici il n'était peut-être pas vraiment utile ou intéressant. Quoiqu'il en soit, je vais réfléchir à nouveau sur ce chapitre, il y a beaucoup de choses à revoir en fait. Merci de m'aider à voir ce qui ne va pas en tout cas.

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