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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°14928616
darkcalyps​o
Posté le 20-05-2008 à 21:36:12  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Merci pour vos conseils !
 
J'ai raconté à une amie le passage où je bloque en ce moment, et cela m'a déjà beaucoup aidé car j'ai réussi à exposer à la fois le contexte et les problèmes que j'avais avec mes idées.
J'avais déjà essayé de dessiner mes personnages, mais je n'arrivais pas à les visualiser... et j'ai abandonné. Je dois peut-être remédier à cela également !
 

Amibe_R Nard a écrit :


Si tu bloques devant une porte, tu donnes un coup de pied dedans... elle va finir par s'ouvrir  :o
Le coup de pied, c'est la tentative de meurtre, l'attaque contre le personnage ou son groupe... la situation d'urgence qui ne supporte aucune attente.
On ne peut pas réfléchir quand des assassins te sautent dessus sans raison, ou quand une voiture dérape face à toi sur le verglas.


 
 :lol: J'essayerai de penser à ce coup de pied devant mes portes.
 
Merci !
Ambre  :)

mood
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Posté le 20-05-2008 à 21:36:12  profilanswer
 

n°14949125
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 22-05-2008 à 19:32:13  profilanswer
 

andyy a écrit :

Bonsoir tout le monde !
 
J'ai parcouru tout le topic (beaucoup survolé, j'avoue :D), et je vous remercie pour tous ces conseils qui vont m'être d'une grande aide (surtout ceux d'Amibe_R Nard). :jap:  
 
Par contre, il est dommage de ne plus voir Keskiya et Arwen qui animaient beaucoup le topic à ses débuts (de plus, j'ai bien suivis, Arwen n'habite pas très loin de chez moi [:gowser]).
 
 


 
 
Eh eh mais si je suis toujours là, bon c'est vrai c'est de plus en plus rare mais bon voilà, en ce moment je nourris une haine envers l'ordi (je vais pas m'étendre). Je me suis dit que je reviendrais quand j'aurais bien avancé dans mon histoire. Revenue sur le topic, je suis contente de voir qu'il marche encore.
 
J'ai très vite survolé quelques posts du mois d'avril mais je réagis quand même par rapport à l'écriture "gamine": je n'ai pas lu, pas encore, mais de toute façon si on te dit ça (c'est Blandine13 je crois), t'inquiètes pas ça va évoluer. Suffit de lire et déjà de le savoir, et puis réécris, retourne tes phrases. Je pense qu'il vaut mieux avoir une écriture "gamine" (même si je sais pas trop ce que ça veut dire) que de tenter de faire des phrases alambiquées... où finalement on comprend rien. Mais si ce n'est que la forme qui paraît naïf, ça s'arrange plus facilement que si c'est le fond de l'histoire, les personnages... où là il faut revoir des scènes entières et parfois bouleverser l'histoire toute entière, enlever ou rajouter des personnages... tout ça... mais c'est pas impossible non plus si tu es dans ce cas (j'étais et pense l'être encore un peu, dans ce cas, bon c'est vrai je n'avais pas beaucoup écrit, mais je me suis permis de faire des changements assez radicaux, n'empêche que maintenant je sais où je vais).
 
Voili voilou

n°14952325
duddits
on flotte tous, ici, en bas
Posté le 23-05-2008 à 00:16:24  profilanswer
 

J'avais envie d'écrire, j'ai écris deux paragraphes. J'aurais du effacer le fichier et ne plus y penser, mais je me suis dit que ce serait con de faire comme si ces phrases n'avait jamais existé, alors voila :o
 
 
 
La baignoire était vide. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est à ce moment là que j'ai craqué. La lente dégradation de notre relation ne m'avait pas alerté. Un peu comme une grenouille plongé dans une casserole d'eau froide mise sur le feu, J'étais resté inerte. Tous les voyants d'alertes passaient au rouge les uns après les autres. Je les ignorais en me convainquant qu'ils étaient défectueux. A ma décharge, c'était ma première fois. Ma première rupture. Et a cet instant précis je ne savais pas encore que ce n'était pas la chute la plus dure, ni même le choc. Ce qui faisait vraiment mal c'étaient les longues minutes passées au sol, les jambes brisées, la colonne vertébrale vomissant sa moelle épinière, l'esprit plus vif que jamais. Saisissant la moindre variation de la roche, captant le plus faible souffle d'air. Crevant doucement.  
 
Mais je n'étais pas encore arrivé à ce point là. Pour l'instant je pleurais. Appuyé sur le siège des toilettes, le nez dans mes remugles de pisse, je commençais doucement à réaliser. Réaliser à quel point j'avais été con. Les conséquences de toutes mes plus infimes actions venaient marteler un air de death metal dans mon crane. Il me fallut les plus longues minutes de ma vie pour reprendre pied. Tenir debout me semblait le plus grand accomplissement depuis que lazar marcha hors du tombeau. Je réussis à faire les quatres pas nécessaires à m'écrouler sur mon lit. Le lendemain matin j'émmergais sans avoir bougé le moindre muscle. Le soleil frappait fort, et il me frappait dessus. La première pensée qui traversa mon esprit acheva de me réveiller. Il fallait que je change de vie. Vite.

n°14956602
zoumana
Posté le 23-05-2008 à 14:19:43  profilanswer
 

Bonjour,
Auriez vous un document word déjà configuré pour le format roman ?
Je veux dire taille A5, format poche...
Merci bien !

n°14958482
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 23-05-2008 à 17:14:58  profilanswer
 
n°14959609
andyy
Posté le 23-05-2008 à 19:26:18  profilanswer
 


:lol:  
 
Sinon, duddits, j'ai bien aimé ton court texte, autobiographique ? :D
À part quelques petites fautes (a/à par exemple), il est bien écrit.

Message cité 1 fois
Message édité par andyy le 14-06-2008 à 14:21:52
n°14964646
Yagmoth
Fanboy
Posté le 24-05-2008 à 12:29:54  profilanswer
 

Le plantage de drapal me paraît de bon aloi étant donné que je vais me remettre à l'écriture (marre d'être instit  :o ).
 
Un petit lien vers une connerie que j'ai écris en sixième/cinquième : http://chocobo.island.free.fr/Writ [...] 0rouge.pdf.  
En attendant que j'écrive quelque chose de plus sympathique (j'hésite à le réécrive en fait, ou en faire une adaptation BD).


---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°14965978
tinkywinky
Posté le 24-05-2008 à 15:14:12  profilanswer
 

Interressant ce topic, je vais y jeter un œil plus attentivement. Pas mal de trucs, de conseils, de quoi en prendre de la graine.

n°14966106
duddits
on flotte tous, ici, en bas
Posté le 24-05-2008 à 15:42:55  profilanswer
 

andyy a écrit :


:lol:  
 
Sinon, duddits, j'ai bien aimé ton court texte, autobiographique ? :D
À part quelques petites fautes (a/à par exemple), il est bien écrit.


 
de l'autobiographique très romancé alors :D

n°14997076
pedro445
Posté le 27-05-2008 à 18:57:05  profilanswer
 

Yo

mood
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Posté le 27-05-2008 à 18:57:05  profilanswer
 

n°14997110
pedro445
Posté le 27-05-2008 à 19:01:25  profilanswer
 

Ben je suis aussi nouveau, et j ai vite fait parcouru ce topic. Bien instructif.
Je tente d'écrire un roman, avec un pote, un peu Fantasy, sans trop savoir ce que ca vaut.
J'ai un site web où j'entrepose les chapitres, section lecture en ligne.
Si vous avez un peu de temps, je vous y invite avec plaisir. Dîtes moi ce que vous en pensez, s'il y a des choses à revoir, n'hésitez pas à trancher.  
 
J'ai lu le ptit texte juste au dessus, j'ai bien aimé.  
 
http://peter.rulian.googlepages.com/home

n°14997756
Con's
Posté le 27-05-2008 à 20:11:46  profilanswer
 

Wouao... Tu as l'air de savoir ou tu vas! j'ai lu ce que tu as fait, j'aime bien. Un style assuré, je me demande bien ou tu as péché ton inspiration, et savoir comment tu fais pour écrire un roman a 2... ;)  
J'attend la suite, jaime bien ce concepte bouseux/pompeux.
Continue comme ça!

n°14997879
Blandine13
SoleilNoir
Posté le 27-05-2008 à 20:26:19  profilanswer
 

dsl j'ai voulu le lire mais aparemment C limité au + de 18 ans... :D a moins que mon ordi beug ^^
Bonne continuation quand mm ;)
Blandine


---------------
Plein de questions en stock... Et une grande caisse de commentaires/critiques à charger... ^^ http://lesparrainsdelaplume.mesdis [...] t_63_1.htm
n°14998593
pedro445
Posté le 27-05-2008 à 21:30:14  profilanswer
 

Merci pour le commentaire.  
En fait, l'idée de ce scénario nous est venu à deux. On a commencé sans trop savoir ou on allait, en écrivant une phrase chacun. On a fait un texte d'une page, ou pleins d'elements incongrus se mélaient, et on a cherché un scénario qui aurait pu correspondre. Bon, maintenant, j'écris un peu tout seul, mon pote est accablé de boulot, ce qui devrait être aussi mon cas mais bon...
 
C'est bizzare cette limit au moins de 18 ans. En tout cas Blandine, j'ai trouvé des traces de toi sur d'autres forum. J'ai trouvé plein de trucs qui m ont aidé et vont m'aider.
A+

n°15007551
pedro445
Posté le 28-05-2008 à 15:51:42  profilanswer
 

J'ai réglé le problême, normalement, pour ce qui est de l'autorisation aux moins de 18 ans.

n°15010607
kastette
Posté le 28-05-2008 à 20:35:05  profilanswer
 


 Bonjour bonjour, j'aimerais apporter ma petite contribution à ce topic avec un texte sur lequel toutes vos critiques seront les bienvenues ^^ Merci d'avance.
 
 (Ah oui et aussi, je m'excuse par avance à ceux à qui ce texte écorchera les yeux de par son orthographe douteuse  :sweat: )
 
 
                                                                  Une vie de lycéenne
 
  Assise seule à une petite table au centre d’une large salle, une jeune fille fixait la pendule de la cafétéria d’un regard aigri. A côté d’elle était disposé un plateau garni d’une apetissant plâtrée de pâtes encore fumante, accompagnée d’une orange et de quelques couverts. Le bras posé sur la table, sa tête appuyée contre la paume de sa main, elle semblait pensive.
  Ses doigts plongés dans sa sombre chevelure, elle enroulait perpétuellement une fine mèche brune autour de son index. L’air rêveur, elle suivait la rapide course de la plus longue aiguille de l’horloge. Ses grands yeux verts ne pouvaient s’en détacher.
 
  « Deux… Un… »
 
  Une sonnerie retentit. Le bruit semblait lointain, comme étouffé par les murs violacés de la salle. Une large cour séparait le bâtiment de restauration de ceux où se déroulaient les enseignements. La jeune fille détacha alors son regard du cadran et tourna la tête en direction de la double porte vitrée du réfectoire. Déjà elle apercevait au dehors une multitude de jeunes gens envahissant la cour extérieure. La plupart se dirigeaient vers la cafétéria, guidés par les caprices de leurs estomacs.
 
  « A défaut de me supporter, Mademoiselle Rosias m’aura au moins permise d’éviter cette cohue infernale. »
 
  La jeune brune soupira puis pencha la tête en arrière, faisant glisser ses longs cheveux par-dessus ses épaules. Elle laissa tomber ses bras bringuebalant. Son dos glissa légèrement le long de sa chaise, retroussant légèrement son débardeur bleu et découvrant ainsi un ventre d’une rare finesse. Elle demeura ainsi avachie contre le dossier tandis que les élèves pénétraient dans la salle. Tous commençaient à s’agglutiner, le plateau à la main, devant les différents présentoirs d’aliments.  
 
  «  Au fond, la meilleure vengeance reste le harcèlement continu. Je pourrais très bien commencer par m’emparer de ses relevés de notes. Puis, sachant qu’elle affectionne l’établissement au point d’y poursuivre ses corrections tard le soir… Pourquoi ne pas démagnétiser son badge de parking ? Un simple aimant suffirait. Ce serait de plus discret, simple et pourtant oh combien jouissif. Bien sûr le mieux serait de choisir un jour de forte pluie… Etant donné la distance à laquelle habite mademoiselle Rosias, et avec sa voiture ainsi bloquée, elle aurait quelques longues heures de marche pour se remettre en question… »
 
  L’adolescente rebascula sa tête en avant, regardant fixement son plateau. Puis, elle fronça les sourcils tout en relevant lentement les yeux vers la foule d’élèves affamés.
 
  «  J’ai d’ailleurs entendu dire que ce bon vieux Mr Rapier s’était finalement découragé. Cependant c’est compréhensible. Il lui sera difficile de séduire cette chère Mademoiselle Rosias après avoir essuyé tant de refus de sa part… Mais vu l’aspect curieux, voir hideux du Don Juan, je suppose que ce fut un véritable soulagement pour ma prof tant adorée. Mais qu’adviendrait t-il si une lettre étrange venait à s’égarer dans le casier du bel homme ? Il suffirait que le texte justifie du caractère farouche de la demoiselle… Notamment en prétextant une profonde timidité qui aurait éclipsé de sincères sentiments pour Mr Rapier. Signée de la bonne manière, une telle page pourrait aisément raviver la flamme du séducteur. J’aurais ainsi un nouvel allié involontaire dans ma croisade. »
 
  La lycéenne fixait toujours la file d’élèves, esquissant à présent un léger sourire. Puis il disparut dans un soupir.
  « Enfin… J’aurais beau faire tous les plans du monde, cela ne servira à rien. Au final, Mademoiselle Rosias comprendra qui est l’auteur de ses tourments. Ce sera si facile… Elle sait éperdument que ça ne peut être que moi. Et même si cela ne repose que sur de simples suppositions, sachant que son antipathie à mon égard est partagée par tout le corps enseignant, je n’aurai aucune chance… Non, le mieux est sûrement de continuer à subir le courroux de mes enseignants, conséquence d’une génétique apparemment trop favorable… »
 
  _ Eh Linda, comment es-tu déjà là ? clama une voix toute proche.  
 
  La jeune brune fit un léger sursaut, abandonnant son raisonnement vindicatif. Elle tourna la tête et vit accourir une fille de petite taille. Les cheveux d’un blond soyeux et le sourire aux lèvres, elle tentait tant bien que mal de se frayer un chemin dans la foule d’élèves. En quelques pas, elle arriva au niveau de son amie. Elle déposa son plateau sur la table, tira une chaise et s’assit face à la fameuse Linda.
 
  _ Tu m’écoutes, dit ? reprit t-elle d’une voix forte pour couvrir le brouhaha grandissant. Tu t’es encore faite virer, c’est ça ?
 
  _ Comme si j’y étais pour quelque chose... maugréa Linda en grimaçant.
 
  Chacune des deux saisit alors sa fourchette et entama son repas. Un silence persista pendant plusieurs secondes entre les deux adolescentes affamées. Finalement la petite blonde mâcha une dernière bouchée avant de poursuivre d’un ton bien plus sérieux :    
   
  _ Tu penses si souvent être la plus à plaindre… Ca en devient lassant, soupira t-elle sans lever les yeux de son assiette.    
 
  « Quelle étrange réflexion. Il est vrai que j’ai souvent tendance à me plaindre de ma différence, j’en deviens parfois même arrogante… Mais jamais Mya n’aurait osé me le faire remarquer. Ca ne lui ressemble pas. Et je suppose que m’énerver ne servirait à rien. C’est sûrement ce qu’elle attend pour pouvoir me prouver que je n’ai rien à lui envier, mais pourquoi ? Que peut-il bien lui être arrivé ? A moins que… »

n°15016502
Noiline
Posté le 29-05-2008 à 12:38:25  profilanswer
 

Salut Kastette!
Bienvenue (ainsi qu'à tous les nouveaux). :hello:  
 

Citation :

« [...] mais pourquoi ? Que peut-il bien lui être arrivé ? A moins que… »

A moins que… ?  
La suite ! La suite !  
La fin de ton texte donne envie d’aller à la page suivante pour comprendre ce qui se passe.  
Est-ce que tu as prévu une suite à ce texte ? Si c’est le cas, fais juste attention à une chose : comme tu le fait dire à Mya, «  à trop se plaindre pour rien, ça en devient lassant pour les autres ».
 
Un autre point positif : j’aime bien ta façon d’amener le perso, petit à petit, en mélangeant la description physique et psychologique, tout en présentant sa situation.
 

Citation :

(Ah oui et aussi, je m'excuse par avance à ceux à qui ce texte écorchera les yeux de par son orthographe douteuse  :sweat: )

Je ne trouve pas que ton orthographe soit mauvaise du tout. Apparemment tu as utilisé le correcteur orthographique (qui accepte apetissant mais pas apetissante alors que ni l’1 ni l’autre n’existe  :pt1cable: ).  En fait je pense que si, en plus de ça, tu lis ton texte à voix haute en t’écoutant le lire, tu te rendras compte de la majorité des quelques erreurs qui restent.
 
Voilà les 5 erreurs que j'ai relevées:
- "d’une aptissante plâtrée de pâtes"
- "La plupart se dirigeaient vers la cafétéria, guidés par les caprices de leurs estomacs."
Là je ne sais pas si on met un pluriel ou s’il faut conjuguer au singulier.
- "Mademoiselle Rosias m’aura au moins permise"
- "Elle laissa tomber ses bras bringuebalants."
- "J’ai d’ailleurs entendu dire que ce bon vieux Mr. Rapier s’était finalement découragé."
On m’a fait remarquer ça il n’y a pas si longtemps : Mr = Mister (anglais) et M. = Monsieur (français).
 

Citation :

Le bras posé sur la table, sa tête appuyée contre la paume de sa main, elle semblait pensive.

Sa/la tête appuyée contre la paume de sa main. Je pense que tu peux enlever la répétition: on se doute que ce n’est pas la tête de quelqu’un d’autre qui s'appuie sur sa main  :) .
 

Citation :

Ses grands yeux verts ne pouvaient s’en détacher.
 
  « Deux… Un… »
 
  Une sonnerie retentit. Le bruit semblait lointain, comme étouffé par les murs violacés de la salle. Une large cour séparait le bâtiment de restauration de ceux où se déroulaient les enseignements. La jeune fille détacha alors son regard du cadran [...].

Cette répétition n'est pas vraiment gênante, mais à part si c'est pour un effet de style, il vaut mieux les éviter quand c'est possible, les répétitions. Je te propose "la jeune fille décrocha son regard du cadran". Mais c'est à toi de voir ce que tu préfère, voire même de changer complètement de formulation.
 

Citation :

« Quelle étrange réflexion. Il est vrai que j’ai souvent tendance à me plaindre de ma différence, j’en deviens parfois même arrogante… Mais jamais Mya n’aurait osé me le faire remarquer. Ca ne lui ressemble pas. [...]»

C'est pourtant ce qu'elle fait, si j'ai bien compris. Parce qu’en fait cette phrase m’a fait douté du fait que Mya est la jeune blonde alors que la phrase précédente et les suivantes nous indiquent que si. C’est fait exprès ? Si ce n'est pas le cas, tu pourrais nuancer : «jamais je n’aurais pensé que Mya n’aurait osé…»
 
J'espère t'avoir aidé.
 
 
->Pedro445 : En plus de donner le lien, tu pourrais mettre une petite partie de ton roman sur le forum (le 1er chap ou un que tu apprécie tout particulièrement, ou justement un dans lequel tu trouve qu'il y a quelque chose qui ne va pas et sur lequel tu voudrais quelques critiques). Tu aurais ainsi plus de retours, et surtout plus concrets.
-> idem pour Yagmoth: post ton texte ici.

n°15017560
kastette
Posté le 29-05-2008 à 14:09:15  profilanswer
 


  Bonjour Noiline ^^
 

Citation :

J'espère t'avoir aidé.


Le seul fait d'avoir lu mon texte est en soit une aide :jap: Alors t'y attarder pour donner un avis et quelques corrections, je te laisse imaginer ^^ Merci.
 
Seule ta dernière remarque m'a quelques peu échappé :sweat:  
 
 Néanmoins je met la suite ^^
 
 
 
 
  « Quelle étrange réflexion. Il est vrai que j’ai souvent tendance à me plaindre de ma différence, j’en deviens parfois même arrogante… Mais jamais Mya n’aurait osé me le faire remarquer. Ca ne lui ressemble pas. Et je suppose que m’énerver ne servirait à rien. C’est sûrement ce qu’elle attend pour pouvoir me prouver que je n’ai rien à lui envier, mais pourquoi ? Que peut-il bien lui être arrivé ? A moins que… »
 
   _ C’est encore Steven ? s’exclama Linda en plaquant brusquement sa fourchette sur la table. Cela commence à faire beaucoup Mya ! Si tu ne vas pas te plaindre, je finirais par le faire à ta place.
 
  _ Cette fois c’est différent Linda ! rétorqua t-elle tandis qu’une première larme roulait sur sa joue. Il n’est plus seulement question de moi mais aussi de mon frère…
 
  « La poisse ! Steven a bien trop souvent harcelé Mya. Il était certain que tôt ou tard son frère finirait par s’en rendre compte. Il a du prendre sa défense sans réfléchir. Et s’attaquer à ce type frontalement revient à défier le lycée entier… »
 
  _ Ce matin, il a frappait Steven entre deux cours, continua Mya en sanglotant. Mais à peine relevé, Steven et plusieurs garçons de sa classe se sont jetés sur mon frère pour le battre. A présent, il a jusqu’à demain pour trouver 500€, sans quoi ils lui briseront la mâchoire.
 
  « Et inutile que je demande pourquoi tu ne les dénonces pas… Le manque de faits et de témoins empêche sûrement toutes poursuites. De plus, il y a fort à parier que même si le témoignage de ton frère était recevable, les représailles seraient immédiates. D’ailleurs, je doute que tu m’en parles uniquement pour te confier… En y réfléchissant, il est clair que je ne risque pas grand-chose à m’en mêler. »  
 
  Linda joignit les mains et contempla les yeux inondés de larmes de son amie. La tête baissée, Mya dissimulait comme elle le pouvait sa tristesse, craignant sans doute les moqueries d’autres élèves.
 
  «  Son approche était certes agressive mais je dois absolument l’aider, pensa à nouveau Linda dans un élan de compassion. Il me reste juste à vérifier si c’est réellement ce qu’elle attend de moi. Je serai rapidement fixée en lui confirmant le peu d’alternatives qui lui reste… »  
 
  _ 500€ ? Je suppose qu’il n’est pas question d’en parler à tes parents… ajouta Linda alors que son amie tentait vainement d’étouffer ses pleures.
 
  _ Linda… Toi et moi savons de quoi tu es capable, souffla Mya dans un dernier reniflement. Je sais bien que ce n’est pas la première fois que je te fais partager mes problèmes, mais là j’ai vraiment besoin d’aide.
 
  « Voila qui est fort bien. Tout d’abord, quoique je fasse il va me falloir préparer le terrain. Je dois faire en sorte qu’en aucun cas mes actes ne puissent retomber sur Mya ou son frère. Pour ça… »  
 
  _ N’y pense plus et considère désormais que ce problème appartient au passé. Mais je te demanderais une chose en échange, reprit alors Linda.
 
  A ces mots, la jeune blonde releva brusquement la tête. Ses yeux brillants s’emplirent d’espoir en dévisageant sa future libératrice. Ses joues étaient à nouveau sèches et un sourire semblait vouloir se dessiner sur son visage. L’aide de son amie lui avait été tant de fois salutaire qu’elle ne pouvait en douter. Elle fit un léger hochement de tête puis Linda poursuivit.  
 
  _ Tu devra faire courir le bruit que la peur a tant dévoré ton frère qu’il refuse de s’aventurer à nouveau au lycée, continua rapidement Linda en se penchant vers Mya. Quant à toi, plains toi simplement de maux de ventres pendant le restant de la journée puis rentre chez toi.
 
  Mya avait déjà ouvert la bouche pour émettre une première objection, mais Linda ne lui en lui laissa pas le temps.  
 
  _ C’est bien simple… Je ne veux plus vous voir dans ce lycée pendant au moins cinq jours ! ajouta t-elle sèchement. Sans quoi tout ce que je ferai n’aura servit à rien.
 
  Sur ces mots, Linda se leva de sa chaise. Son assiette était vide et les cours allaient bientôt reprendre. Aujourd’hui elle n’attendrait pas son amie, bien décidée à éviter toutes contestations de sa part. Mya, surprise du comportement et du départ précipité de Linda, lança entre deux bouchées :
 
  _ Mais tu sais pourtant que jamais mon frère n’acceptera !
 
  Linda s’éloignait déjà vers la double porte vitrée, ne semblant pas avoir entendu.
 
  « Il vaudrait mieux pour lui… Car lorsque j’en aurai finis, il ne faudra qu’aucun fautif potentiel ne soit présent. Dans le cas contraire, ton frère aura à s’inquiéter de bien plus que sa mâchoire… »

n°15018271
pedro445
Posté le 29-05-2008 à 14:59:45  profilanswer
 

Salut. Suite à un conseil, je poste donc le début de mon texte sur le forum. Merci, faîtes moi part de vos impressions, des fautes à corriger, des erreurs... Merci beaucoup.
Voici donc le prélude ainsi que le chapitre 1.  
 
La véritable légende de Peter et Rulian
 
Prélude :
 
Lorsque Philippe Quolère sortit de la Haute Tour du Grand Conseil Pompeux, l'horloge venait de sonner onze heures. Il était épuisé, comme chaque soir, mais ses hautes responsabilités au sein du clan des Pompeux l'empêchaient de rentrer plus tôt à son logis. Il portait sans doute aucun les plus lourdes responsabilités de son clan, il en était le plus sage et le plus éminent représentant.
Il descendit les escaliers de marbre blanc et s'engagea dans la Grand-Rue du Pompissîme, la plus importante de tout Morsmuth. Il marchait d'un pas sur et hardi, quand soudain, se produisit un événement pour le moins incongru. Il s'aperçut qu'il était suivi par un être on ne peut plus étrange. Une bouteille de verre, haute d'un bon demi-mètre, dévalait la rue derrière lui, suivant une trajectoire on ne peut plus régulière.  
Philippe crut d'abord à une nouvelle farce des Bouseux, le clan ennemi, destinée à le ridiculiser, et fit mine de ne pas s'en soucier. Mais lorsque il bifurqua et qu'il entendit la bouteille ralentir pour amorcer son virage, il n'eut plus de doute. Cette chose était belle et bien enchantée.  
Il s'arrêta, se retourna calmement, et attendit. La bouteille tourna, puis, comme si elle avait compris, se redressa sur son culot, et se posta fièrement devant l'homme qu'elle suivait. A ce moment, le liquide qui la remplissait se mit à reluire d'éclats multicolores et la rue si sombre jusqu'alors fut baignée d'une lumière chaude et bienfaisante, plus douce que celle de la lune et plus puissante que celle du soleil.
Philippe Quolère se croyait en plein rêve, et il se demanda s'il allait finir par se réveiller. Au lieu de cela, il vit l'étrange créature tourner sur elle même et exhiber une vieille étiquette jaunie par le temps. Et à la lumière des rayons, Philippe put lire cette chose étrange qui allait briser sa destinée, celle de sa citée et celle du monde habité tout entier :  
 
Le temps d'ouvrir à nouveau Les Sept Fontaines est arrivé
Trouve le Tire Bouchon
Et rétablit l'Equilibre du Monde
 

Chapitre 1 - Peter, un pompeux pas comme les autres...

 
Lorsque Peter ouvrit les yeux ce matin là, il se dit : « l'absurde n'est pas une simple métaphore élevant l'âme vers ses plus cosmiques nimbes. » Et en refermant ses paupières lasses : « L'absurde, c'est bien plus! ». Il lança hasardeusement sa main vers le sol. Elle heurta un verre à moitié plein de whisky. Il s'en saisit, le porta à sa bouche et y but goulûment.  
Il posa son pied sur le sol. « Cogito ergo sum, je pense donc je suis » puis, après quelques secondes de paisibles pensées : « Ton père devait être un bandit de grands chemins... Il a volé toutes les étoiles des cieux pour les mettre dans tes yeux ». Il se saisit d'un petit calepin jaunâtre à la couverture vieillie et y inscrivit ses réflexions. « C'est ça que je lui dirai ! », Fit-il l'air heureux en refermant bruyamment son petit livre.
Il se leva rapidement, et tout s'emballa très vite. Ces pensées le ramenèrent, comme à chaque fois, à son père disparu. Une fureur noire l'envahit tout d'un coup, et il se sentit perdre tout contrôle de sa personne. Ses yeux se révulsèrent, il poussa un cri sourd, se sentit tomber à la renverse et perdit connaissance. Tous ses membres se contractèrent violemment puis se muèrent dans toutes les directions sans aucune logique.  
La crise cessa rapidement. Lorsqu'il se releva, il était toujours seul. Il se regarda dans une glace. « Je suis en train de devenir fou, pensa t il. »
Il se leva promptement et se dirigea vers l'urinoir tout proche dans lequel il se soulagea longuement. Il trempa ses mains dans une petite bassine d'eau, se nettoya vigoureusement la frimousse et s'habilla. Ses habits étaient déjà prêts, bien disposés sur sa table de nuit. Pour cette journée de rentrée, sa mère lui avait offert un costume neuf en velours bleu, sur lequel elle avait joliment brodé ses initiales : P-Q. Il le passa et alla se contempler dans la glace. « Beau gosse, pensa t il. Avec ça, je vais toutes les faire craquer... » Il enfila ses chaussures de cuir qu'il avait soigneusement ciré la veille, noua ses lacets puis s'éclipsa discrètement derrière une petite porte qui s'ouvrait sur un petit escalier de pierres grises.
 Peter vivait dans une luxueuse Villa des Hauts Faubourgs de Morsmuth. C'était un véritable manoir, construit sur des colombages, avec de nombreuses pièces richement décorées et des couloirs interminables. On montait à l'étage par un grand escalier de marbre blanc dont les rampes de bois étaient joliment sculptées. La chambre de Peter était spacieuse et confortable. Il possédait un grand lit a Baldaquin avec d'épais rideaux bleus. Près de la fenêtre, on avait disposé un large bureau taillé dans le cèdre sur lequel ne demeurait qu'une grosse bougie de cire blanche, dans laquelle Peter se plaisait à sculpter le visage de sa bien aimée. A part cela, la pièce était sobre, sans choses superflues, et tout était parfaitement en ordre.
Mais le plus important pour Peter, c'était cette petite porte qu'il venait d'emprunter et qui menait à son laboratoire. L'escalier en colimaçon montait dans une petite tour accrochée à la toiture, et s'achevait sur un plancher craquant et vermoulu. La pièce, toute ronde et au plafond bas, n'était éclairée que par une maigre fenêtre, ce qui laissait à Peter tout le loisir de travailler dans l'intimité. Il ne supportait pas que quiconque entre dans cette pièce, et il l'avait bien signifié à tous les domestiques, ainsi qu'à sa mère. Une grande pancarte était d'ailleurs clouée à la porte d'entrée sur laquelle il avait gravé : DEFENSE D'ENTREE. DANGER DE MORT, suivi d'un délicieux crâne de pirate.
C'était là qu'il menait toutes ses expériences et qu'il fabriquait l'alcool qu'il appréciait tant. Sur son établi, toujours bien en ordre, il y avait des centaines de petits flacons aux couleurs étranges, des récipients de formes bizarroïdes, des ballons, des filtres papiers, une balance, des sabliers, un brûleur, toute une collection de bouchons de liège... Sur une petite étagère, étaient disposés tout un tas de vieux manuscrits dans lesquels Peter avait rajouté nombre de notes et de corrections. Il disposait d'ingrédients aussi nombreux qu'exotiques : une perle noire, de l'huile de palme, une sélénite, de l'annelle, de la résine de baobab, qu'il savait utiliser avec parcimonie pour donner à ses breuvages des propriétés extraordinaires.
Peter s'assura que tout était bien en place, vérifia le contenu d'un bocal en en touillant le contenu. Après en avoir humé l'odeur, il se saisit d'une pincée de poudre d'Elemnia qu'il rajouta dans la concoction, puis regagna sa chambre. Il se contempla une nouvelle fois devant sa glace, puis sorti tout fringant, l'air satisfait.  
Il descendit les longs escaliers, salua nonchalamment Greta, la domestique, et se rendit à la cuisine d'où se dégageait une odeur de pommes et de café bien chaud. Il embrassa tendrement sa mère et prit place à table.  
- Bonjour mon tout beau. Tu as eu un petit souci en te levant ce matin ? J’ai cru entendre un cri bizarre. Tu ne t’es pas fais mal j’espère ?
- Non, non, mère, balbutia Peter un peu gêné. Tout va bien.
- La nuit a été bonne mon chéri ?  
- Très bonne, mère, je vous remercie. J'ai fait des rêves extraordinaires. J'étais un preux chevalier, et je sauvais tous les bons pompeux de Morsmuth.  
- Oh ! Mon petit Peter. Quel rêve magnifique ! Lui répondit sa mère en lui glissant un baiser. J'espère qu'un jour, tu réaliseras tous ces beaux projets.  
Elle lui servit une tasse de café, et posa dans son assiette une part toute chaude de tarte aux pommes. Peter en raffolait. Il en engloutit trois grosses parts.  
- Mange bien, mon petit, tu en auras besoin aujourd'hui, lui dit-elle en passant ses mains dans ses cheveux. Une dure journée t'attend! »  
Elle ne croyait pas si bien dire. Car en cette belle matinée de septembre, Peter allait recevoir autant de coups qu'il en avait reçu de toute sa vie.  
Elle s'assit quelques instants auprès de son bon garçon, lui prit la main, et ils discutèrent quelques minutes. Hermine, la mère de Peter, était une femme dans la force de l'âge, qui gardait une beauté toute sauvage. Mais on la sentait accablée et pleine d'une fatigue triste. La vie ne l'avait pas épargné, racontait-elle souvent, et l'avait chargé de biens lourds fardeaux. Mais elle avait su trouver les forces pour continuer à vivre. Son petit Peter, c'était tout ce qu'il lui restait ici, et elle aurait tout fait pour lui, tout donné, tout laissé.  
Puis, Peter se leva et gagna le hall. Il ajusta une dernière fois son col, passa sa cravate, et enfila sa veste, recouverte de laine de mouton.  
- Quel beau p'tit bout d'homme! Dit sa mère en lui passant un dernier coup de peigne. Un bien beau pompeux...»  
Il lui souri, l'embrassa et sortit.  
Peter avait quinze ans. C'était un beau et jeune pompeux qui habitait la grande citée de Morsmuth-la-Vieille. Etudiant très doué, ses professeurs ne cessaient de la congratuler et de le pousser à embrasser une brillante carrière. Tout le monde le voyait bientôt dans les hautes sphères du pouvoir, grand mage ou architecte de renom. Il avait déjà trois ans d'avance sur ses camarades et entrait cette année en PrimoMathos option carré magique.  
Il traversa les jardins, salua poliment Berte, la jardinière, et s'engagea sur la Grand Rue du Pompissîme en passant sous un grand porche. Lionel, son domestique personnel, lui ouvrit le portail en lui souhaitant une bonne journée. Leur cocher Roberto, un grand homme maigre, l'attendait assis sur leur diligence en tortillant les deux mèches de sa moustache.  
Peter grimpa les marches et prit place dans la cabine. Il s'installa confortablement sur la banquette, à côté du hublot.
    Peter se mit à contempler cette magnifique avenue. La rue était nettoyée trois fois chaque jour, les haies toujours bien entretenues, et des fleurs venaient en colorer les places. Cet endroit respirait la pureté et les pompeux de tout le pays se pressaient pour venir en admirer la splendeur.  
Il contempla avec émerveillement ce fleuron d'architecture pompeuse. Comme chaque fois qu'il partait de chez lui, il se sentait fier d'habiter ce si beau et riche quartier.  
Il en aimait la rigueur toute mathématique. Tout y était droit, rangé, sans écarts. Les plus grands monuments de Morsmuth y étaient construits : la grande bourse, la bibliothèque blanche, la tour du grand conseil...
Roberto fit claquer ses fouets et héla les chevaux. Le carrosse bringueballa et se mit doucement en route. Il poursuivit l'avenue quelque temps puis s'engagea sur la gauche, vers l'école. La circulation était bien souvent dense, les matins de semaine, mais en ce jour de rentrée, c'était particulièrement le cas. Heureusement, Roberto avait jadis été un pilote renommé de « stock Carrosse ». Ce sport, peu connu à Morsmuth, connaissait ses heures glorieuses au Royaume des Nuages, un pays lointain d'où était originaire le cocher de Peter. Il connaissait les rues de la ville comme sa poche, et parvenait à l'accompagner à l'école en des temps records.  
Après moult virages et quelques hauts le cœur, Peter reconnut la rue des écoliers. De loin, derrière quatre jolies pompeuses qui criaient son nom, il reconnut ses amis : Edouard de Bauvois, Augustus dit « Coquelet », Charles von der Bruchte... Ils étaient tous là, attendant leur chef avec respect. Il scruta la cour de récréation à la recherche d'une autre personne. Mais son cœur ne s'illumina pas.  
Le carrosse ralentit et finit par stopper. Roberto descendit et vint ouvrir la portière à son petit maître. Lorsqu'elle s'ouvrit sur Peter, les cris redoublèrent d'intensité. Peter descendit les marches du carrosse avec l'aisance et la majesté d'un roi, s'avança, serra respectueusement la main de ses camarades en répétant à chaque fois : Respect Robustesse. Il regarda avec dédain et indifférence les quatre petites pompeuses qui étaient venu l'attendre. Il franchit les hautes grilles de l'entrée et gagna sa classe, entouré de ses plus proches lieutenants.  
- Bon les gars, j’ai vraiment besoin de me défouler ce matin. Venez avec moi, on va se trouver un bon petit bouseux avant de rentrer en classe ! Chuchota Peter à Edouard et Augustus.
 
 
A toute.
Pedro

n°15022113
cockeen
Posté le 29-05-2008 à 20:40:15  profilanswer
 

bon alors moi j'ai une nouvelle version de mon roman que je suis en train d'écrire.
 
Je peux vous en poster un extrait?
 
Pourriez vous en échange me donner des adresses d'éditeurs que vous connaissez susceptibles d'être intéressés?

n°15023607
pedro445
Posté le 29-05-2008 à 22:58:59  profilanswer
 

Salut Kastette
 
J'ai lu ton texte, la première partie. La deuxième ne saurait tarder. J'ai bien aimé, disons qu'on a pas envie de s'arrêter. C'est pas mal, continue.
Juste une chose :  
 
la platrée de pâte : Est ce que c'est pas PLATEE que tu voulais dire.
 

n°15025771
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 30-05-2008 à 06:30:59  profilanswer
 

cockeen a écrit :


Pourriez vous en échange me donner des adresses d'éditeurs que vous connaissez susceptibles d'être intéressés?


 
 
C'est sûr quand partant de ce point de vu tu vas être édité...

n°15037952
slegd
Posté le 31-05-2008 à 06:34:56  profilanswer
 

salut tt le monde! voila déja un bon bout de temps que je parcourt ce forum qui me semble très intéressant. J'hésitais encore à participer en raison de mon temps libre assez limité ces derniers temps (hum dsl pour la répétition, mais c'est en parti fait exprès  :ange:  )  
eh bien pour commencer je propose de vous faire partager un extrait de mon peut être futur premier roman, car comme nombreux d'entre vous je suis un jeune écrivain en herbe avec tout ce que cela implique comme défauts et particularités.
Bref voici l'extrait en espérant quelques commentaires et conseils avisés. Et j'espère par la suite faire de même pour d'autres jeunes écrivains en herbe.
 
 
Chapitre X :
Le Repaire
 
 
 
La charrette entrainée par les deux vigoureux chevaux avançait en suivant le chemin difforme tracé à travers la plaine par les nombreuses générations de voyageurs qui l’avait parcouru auparavant. Tandis que le cocher dirigeait ses montures vers les deux lunes qui s’élevaient déjà docilement dans les cieux, tel un inlassable rituel, le soleil Utopien lançait, lui, ses derniers rayons sur le sillage de la charrette, semblant vouloir accompagner les voyageurs jusqu’au bout de leur route. A l’intérieur de la charette, un étrange professeur et un adolescent peu à l’aise attendaient, silencieux, que leur voyage prenne fin. Mais tout deux avaient des raisons bien différentes d’espérer parvenir jusqu’à leur but.      
-Professeur, est-ce que je peux vous poser quelques questions ?
-A propos de quoi ? répliqua le professeur Nox quelque peu sur la défensive.
-Je voulais savoir pourquoi mon ami n’a pas vu les hommes loups qui nous attaquaient et aussi comment se fait il que vous ayez réussi à utiliser vos pouvoirs dans le monde réel, je pensais qu’il n’y avait…
-Héla héla, moins vite s’il te plait, l’interrompit le professeur. Je comprends tes interrogations. Il est vrai que cela ne fait que quelques semaines que tu es arrivé dans ce monde. Alors pour répondre à ta première question, commença le professeur avec un ton docte, il est tout à fait normal que ton ami n’ai rien vu ni comprit de ce que tu as vécu pendant l’attaque des hommes loups. Tu vois, il existe deux catégories d’hommes dans le monde : Il y’a d’un côté ceux qui possèdent le pouvoir et la connaissance et de l’autre les ignorants et les incapables. Et cela est valable dans les deux mondes. Je dirais que nous les transcendants faisons partit de la première catégorie, celle de ceux qui possèdent le pouvoir tandis que ton ami fait parti de la seconde catégorie, celle des inconscients et des impuissants.
 
Desmond ne comprenait pas réellement la manière dont le professeur voyait la situation, et il lui semblait que ses paroles avaient quelque chose de gênants. Le professeur lui apparut à l’instant comme quelqu’un d’inquiétant, remplit de préjugés.
-Et pour ta seconde question, c’est exact, ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir utiliser la magie dans le monde réel. Seul les transcendants les plus aguerris peuvent le faire, dit le professeur non sans affiché une certaine suffisance.
-Donc la magie existe aussi dans le monde réel, dit Desmond se parlant presque à lui-même.
-Il fut un temps où les choses étaient différentes, expliqua le professeur. Un temps où la magie était autant présente dans le monde réel que dans ce monde. On parle maintenant de cette époque comme étant l’âge d’or de la magie. Tout les hommes possédaient des pouvoirs et les utilisaient à leur guise dans les deux mondes. Mais les hommes étant ce qu’ils sont, des personnes emplis d’envie et de désir, prompts à la colère et à la haine, cet âge d’or tomba rapidement en désuétude et le désordre ainsi que le chaos régnèrent, causant des dégâts irrémédiables pour les deux mondes.  
Tandis qu’il racontait cet épisode de l’histoire des deux mondes, Desmond remarqua que le visage du professeur s’obscurcissait peu à peu, comme s’il extériorisait au fil de son récit une colère grandissante, longtemps refoulée. C’était une colère profonde, de celle qui ne pouvait être causée que par le temps et qui de même ne pouvait être guérit que par le temps.  
 

n°15038071
slegd
Posté le 31-05-2008 à 07:58:21  profilanswer
 

salut pedro je ne suis pas un grand critique mais je vais faire du mieux que je peux
 
points positifs:
 
Ton texte est agréable à lire. Les descriptions sont assez bien tournées. Je trouve que le style concorde avec l'extrait, surtout le comportement pompeux de peter envers ses camarades.  
L'idée du pompeux/bouseux est intéressante et distille un ton humoristique non négligeable à ton (votre) roman, ce qui permet aux lecteurs d'avoir une bonne approche de ce dernier.  
 
 
les points négatifs:
 
On se demande si tu n'essayes pas de faire une parodie ou un truc dans le même genre parceque l'idée d'une société divisée en deux (pompeux et bouseux) est assez "originale" tout comme la prophétie  
 
Le temps d'ouvrir à nouveau Les Sept Fontaines est arrivé  
Trouve le Tire Bouchon  
Et rétablit l'Equilibre du Monde

Trouver un tire bouchon pour sauver le monde, même les meilleurs scénaristes d'hollywood n'aurait pas pu trouver mieux  ;)
mention spéciale pour le P-Q.  
 
Tout comme cela peut plaire à certains lecteurs cette idée risque également de ne pas convenir à d'autres.
Quoiqu'il en soit c'est l'une des idées principales de ton roman, donc je vois mal comment tu pourrais faire autrement sans complètement changer ton roman. Pour conclure tu fais comme tu le sens, mais je te conseillerais plutot de garder ton idée et de voir où cela même. Moi j'ai bien aimé.
 
quelques remarques grammaticalement parlant:
 
cette chose étrange qui allait briser sa destinée    
je ne sais pas s'il est préferable de parler de briser une destinée. Il est plus judicieux de dire "changer ou modifier ou bouleverser sa destinée" même si cela peut s'avèrer assez classique.
 

une fureur noire l'envahit
il est préférable de dire 'colère noire'
il se sentit perdre tout contrôle de sa personne évite le "de sa personne" Il se sentit perdre tout contrôle me semble suffisament précis et moins lourd pour le texte.
 
Tous ses membres se contractèrent violemment puis se muèrent dans toutes les directions sans aucune logique.  
La crise cessa rapidement

"Ses membres se contractèrent violemment puis s'agitèrent anormalement dans toutes les directions sans aucune logique."
 
La crise cesse un peu trop rapidement. Tu nous montre du mouvement et la phrase suivante tout s'arrête brutalement.  
même si tu souhaites accélérer les choses essaye de ne pas trop simplifier. Il faut que le lecteur suive sans sentir que tu l'emmene vers la facilité ou vers un texte peu élaboré (dsl d'être aussi négatif, je vais éssayer de me calmer)  
Tu peux 'combler' par exemple en disant.  
Ses membres se contractèrent violemment puis s'agitèrent anormalement dans toutes les directions sans aucune logique. Peter toujours inconscient continua de gesticuler pendant quelques secondes, puis le phénomène s'estompa peu à peu et la crise cessa aussi soudainement qu'elle était apparu.
C'est toujours rapide et il y'a encore du travail si tu veux améliorer le passage, mais c'est déjà un bon début.
 
et dernier conseil dans le même genre la pièce était sobre, sans choses superflues
la pièce était sobre, sans éléments superflus
Pense toujours à bien relire et essayer de trouver les meilleures tournures de phrases possibles
 


Message édité par slegd le 31-05-2008 à 07:59:44
n°15039032
pedro445
Posté le 31-05-2008 à 12:33:28  profilanswer
 

Salut Slegd.
 
Déjà, merci beaucoup de ta réponse. Tes remarques sont constructives et appréciables. Je m'en vais corriger les fautes évoquées. Si tu veux la suite :  
 
http://peter.rulian.googlepages.com/home
 
Pour répondre premièrement a tes remarques :  
 
C'est vrai que je veux faire un peu une parodie; en tout cas un ton parfois humoristique. Je ne voulais un univers un peu débile. Disons, pas un roman a prendre au serieux, tu vois. Un peu à la shrek. D'où le tire bouchon, mais tu verras que l'idée n'est pas si débile que ça. :pt1cable:  
 
Deuxièmement :
Je ne suis moi aussi qu'un piètre critique, et voici mes impressions sur ton texte.
 
Pareil, agréable à lire, bien que le contexte ne soit pas clair, mais c'est normal vu qu'on est au chapitre 10. C'est fluide.
J'ai bien aimé la description du sage, qui n'a pas le caractère classique du bon magicien. Les rencoeurs qu'on sent en lui, c'était pas mal.
J'ai beaucoup aimé ta première description de la plaine, au couché du soleil. Bien tournée, j'avais une belle image en tête, avec les deux lunes au fond.  
Le vocabulaire est riche, c'est bien.
 
Voilà quelques modestes corrections :  
 
-Professeur, est-ce que je peux vous poser quelques questions ?
 
A toi de voir, ici, je me disais que cette question pouvait être mieux tournée.  
Du genre :  
- Professeur, demanda Desmond songeur, je me demandais....
Il n'ose pas trop poser sa question, et du coup le maître répond sur la défensive.
Enfin, c'est a voir. Mais je trouvais que cette question tombait un peu comme un cheveux sur la soupe. Je l'aurai peut être plus lié avec le contexte, le paysage, par exemple il est accoudé a la fenêtre...
 
 
 que ton ami n’ai rien vu ni comprit  
 
 = compris
 
 Je dirais que nous, les transcendants, faisons parti de la première catégorie, celle de ceux qui possèdent le pouvoir tandis que ton ami fait parti de la seconde catégorie, celle des inconscients et des impuissants.
 
Je trouve cette phrase un peu longue, et un peu lourde.
 
Desmond ne comprenait pas réellement la manière dont le professeur voyait la situation, et il lui semblait que ses paroles avaient quelque chose de gênants
 
gênant ( je crois pas qu'il faille mettre de s )
 
 Le professeur lui apparut à l’instant comme quelqu’un d’inquiétant, remplit de préjugés.
 
= rempli
Et à la place de à l'instant, j'aurai mi un instant. Après, c'est à toi de voir
 
peuvent le faire, dit le professeur non sans affiché une certaine suffisance.
 
= afficher
 
Donc la magie existe aussi dans le monde réel, dit Desmond se parlant presque à lui-même.
 
 Peut être je mettrai Alors a la place de Donc.
 
Il fut un temps où les choses étaient différentes, expliqua le professeur. Un temps où la magie était autant présente dans le monde réel que dans ce monde. On parle maintenant de cette époque comme étant l’âge d’or de la magie. Tout les hommes possédaient des pouvoirs et les utilisaient à leur guise dans les deux mondes. Mais les hommes étant ce qu’ils sont, des personnes emplis d’envie et de désir, prompts à la colère et à la haine, cet âge d’or tomba rapidement en désuétude et le désordre ainsi que le chaos régnèrent, causant des dégâts irrémédiables pour les deux mondes.  
 
Peut être tu pourrais retravailler ce passage. Il y a quelques répétitions, et je pense que tu peux mieux le tourner.
 
 
C’était une colère profonde, de celle qui ne pouvait être causée que par le temps et qui de même ne pouvait être guérit que par le temps.  
 
La répétition de temps, je trouve que ca alourdi.
 
Voilà, j'espère ne pas trop t'avoir descendu. Mes remarques ne sont pas forcément judicieuses, ne les prend pas forcément au mot.
Bon courage pour la suite, continue.  
 
Pedro


Message édité par pedro445 le 31-05-2008 à 12:35:53
n°15039896
slegd
Posté le 31-05-2008 à 14:43:47  profilanswer
 

salut de nouveau pedro et merci également de ta critique très constructive. Et ne t'inquiètes pas toutes les remarques sont les bienvenues et j'en tiendrais compte.
Pour le contexte en effet il est difficle de se faire une idée sur l'extrait, mais c'est intentionel, pour laisser un peu de suspense et donner envie à certains de vouloir en savoir un peu plus. A la base je voulais juste avoir une petite idée de ce que peuvent en penser des écrivains comme moi, mais surtout des personnes extérieures à mon entourage.    
 
Pour ce qui est de ton roman je comprends maintenant ton but et c'est plutôt original, continue comme cela. En tout cas j'irais lire la suite avec plaisir.
Voici mon extrait retravaillé:
 
Chapitre X :  
Le Repaire  
 
 
 
La charrette entrainée par les deux vigoureux chevaux avançait en suivant le chemin difforme tracé à travers la plaine par les nombreuses générations de voyageurs qui l’avait parcouru auparavant. Tandis que le cocher dirigeait ses montures vers les deux lunes qui s’élevaient déjà docilement dans les cieux, tel un inlassable rituel, le soleil Utopien lançait, lui, ses derniers rayons sur le sillage de la charrette, semblant vouloir accompagner les voyageurs jusqu’au bout de leur route. A l’intérieur de la charrette, un étrange professeur et un adolescent peu à l’aise attendaient, silencieux, que leur voyage prenne fin. Mais tout deux avaient des raisons bien différentes d’espérer parvenir jusqu’à leur but.        
Desmond après s'être arraché à la contemplation du paysage parvint à s'adresser au professeur:
-Professeur..., commença-t-il timidement. Puis-je vous poser quelques questions ?  
-A propos de quoi ? répliqua le professeur Nox quelque peu sur la défensive.  
-Je voulais savoir pourquoi mon ami n’a pas vu les hommes loups qui nous attaquaient et aussi comment se fait il que vous ayez réussi à utiliser vos pouvoirs dans le monde réel, je pensais qu’il n’y avait…  
-Héla héla, moins vite s’il te plait, l’interrompit le professeur. Je comprends tes interrogations. Il est vrai que cela ne fait que quelques semaines que tu es arrivé dans ce monde. Alors pour répondre à ta première question, commença le professeur avec un ton docte, il est tout à fait normal que ton ami n’ai rien vu ni compris de ce que tu as vécu pendant l’attaque des hommes loups. Tu vois, il existe deux catégories d’hommes dans le monde : Il y’a d’un côté ceux qui possèdent le pouvoir et la connaissance et de l’autre les ignorants et les incapables. Et cela est valable dans les deux mondes. Comme tu t'en es rendu compte, nous les transcendants faisons partit de la première catégorie, celle de ceux qui possèdent le pouvoir et la connaissance. Malheureusement pour ton ami qui appartient à la seconde catégorie, celle des inconscients et des impuissants, il n'y a pas beaucoup d'espoir pour qu'ils voient les choses tout comme nous, et cela implique les hommes loups ou même la magie .  
 
Desmond ne comprenait pas réellement la manière dont le professeur voyait la situation, et il lui semblait que ses paroles avaient quelque chose de gênants. Le professeur lui apparut un instant comme quelqu’un d’inquiétant, rempli de préjugés.  
-Et pour ta seconde question, c’est exact, ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir utiliser la magie dans le monde réel. Seul les transcendants les plus aguerris peuvent le faire, dit le professeur non sans afficher une certaine suffisance.  
-Alors la magie existe aussi dans le monde réel, dit Desmond se parlant presque à lui-même.  
-Il fut un temps où les choses étaient différentes, expliqua le professeur. Une époque où la magie était autant présente dans le monde réel que dans celui-ci. On parle maintenant de cette époque comme étant l’âge d’or de la magie. Tout les hommes possédaient des pouvoirs et les utilisaient à leur guise dans les deux mondes. Mais les hommes étant ce qu’ils sont, des personnes emplis d’envie et de désir, prompts à la colère et à la haine, cet âge d’or tomba rapidement en désuétude et le désordre ainsi que le chaos régnèrent, causant des dégâts irrémédiables pour nos deux mondes.  
Tandis qu’il racontait cet épisode de l’histoire des deux mondes, Desmond remarqua que le visage du professeur s’obscurcissait peu à peu, comme s’il extériorisait au fil de son récit une colère grandissante, longtemps refoulée. C’était une colère profonde, de celle qui ne pouvait être causée que par le temps et qui ne pouvait être soulagée qu'avec patience ainsi que beaucoup de sagesse. Mais Desmond se doutait bien que la méditation ne faisait pas parti des activités du professeur.


Message édité par slegd le 31-05-2008 à 14:45:49
n°15044471
cockeen
Posté le 01-06-2008 à 00:54:17  profilanswer
 

dPca a écrit :


 
 
C'est sûr quand partant de ce point de vu tu vas être édité...


 
 
Pardon?  :heink:

n°15045088
BoraBora
Dilettante
Posté le 01-06-2008 à 02:05:16  profilanswer
 

@cockeen : je m'autoquote, ça ira plus vite.  :o

Citation :

Tu te payes le guide AUDACE (Annuaire à l'Usage Des Auteurs Cherchant un Editeur) de Roger Gaillard, aux éditions l'Oie plate, où sont répertoriés 1100 éditeurs français (sur 2000 environ, mais la moitié manquante est composée de micro-éditeurs). Il coûte 54 euros€ mais t'économisera beaucoup de photocopies et frais d'envoi inutiles puisque chaque éditeur fait l'objet d'une fiche où sont détaillés tous les renseignements qui t'intéressent (genre publié, manuscrits acceptés ou non etc.).


 
Et tu as un topic dédié à l'édition ici, qui fait à peu près le tour du problème en 4 pages : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 3415_1.htm


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°15045904
pedro445
Posté le 01-06-2008 à 10:21:22  profilanswer
 

Salut Slegd
 
Je trouve cette deuxième version déjà mieux.  
Continue.
N'hésite pas à envoyer d'autres extraits.
pedro

n°15050158
slegd
Posté le 01-06-2008 à 20:16:43  profilanswer
 

Salut,  :bounce:  comme je vois qu'il y'en a au moins un qui s'y intéresse (merci pedro) je met la suite ou plutot un extrait du début du roman.
 
Chapitre I:  
Drôles de journées  
 
 
 
Les nuages défilent rapidement tandis que le vent s'acharne à incliner les branches des arbres à la cime de la forêt. Desmond avance avec prudence. Le paysage chaotique qui s'offre à lui laisse présager un orage imminent. Des oiseaux se précipitent bruyamment en dehors des arbres, laissant les branches se balancer de manière incertaine. Desmond aperçoit une excavation parmi le défilé de rocher qui s’étend devant lui, et s’avance de pied ferme cette fois-ci. Dans ses mains il tient une lourde épée dont la lame, scintillante d'un liquide rouge vif laisse penser à un combat antérieur. Ses traits sont tendus, signe d'une certaine appréhension. Plus il s'approche de l’excavation et plus le temps s'assombrit. Le tonnerre gronde, la foudre n’a de cesse de parcourir les nuages, tel un serpent de lumière qui sonde les cieux. Desmond s'immobilise devant ce qui lui semble être l'entrée d’une grotte et scrute dans la pénombre à la recherche d'un quelconque ennemi. Son regard s'attarde sur la seule source de lumière qui filtre de l’intérieur de la grotte, telle une invitation à poursuivre son chemin à travers ce lieu de mystère. Il sait qu’il pénètre enfin dans l'antre ultime, clef de cette longue quête maudite. Il met quelques secondes seulement pour s'accoutumer à l’obscurité, conscient qu'il ne doit pas relâcher sa vigilance. Il guette le moindre bruit, le moindre déplacement d'air. Ses pas se font maintenant lourds et lents. Ses sens sont complètement focalisés sur un quelconque signe, à l'affût, ainsi  qu’une bête prête à se jeter sur un ennemi trop audacieux. Il sait qu'un échec serait lourd de conséquences et signifierait la fin de tout. Tout ce qu'il a accompli, toutes les épreuves traversées, tous les sacrifices concédés auront été vain. Il atteint bientôt la source du filet de lumière. Il n'a fait que quelques pas depuis l'entrée, mais cela lui paraît déjà être une éternité. La lumière filtre d'une fissure qui s'est ouverte dans le mur de la grotte. Desmond s'approche et en touchant le mur à l'endroit où se situe la fissure avec la pointe de son épée prononce une phrase inaudible. Une lumière éblouissante s'échappe alors du pommeau de son épée et parcourt celle-ci jusqu'à la pointe pour aller frapper le mur, provoquant un son strident. Le mur sembla alors se dématérialiser, se disloquer petit à petit pour laisser place à un étonnant spectacle. Au lieu de la lumière qu'il apercevait il y'a quelques minutes, Desmond se retrouva face à un vide total. C'était comme une immense infinité qui engloutissait à la fois son esprit et sa pensée et qui ne laissait à celui qui l’observait qu'une sensation de profond vertige, une impression de tournis qui  persistait inlassablement quoique l'on fasse. C'est à ce moment que Desmond sentit une présence dans son dos. Il essaya de se retourner mais il était déjà trop tard. Une rapide bourrasque de vent le projeta violemment vers le vide qu'il observait depuis peu. Il se sentit décollé, ses pieds ne touchaient plus la terre ferme. Il eut un malaise et ressenti à nouveau cette impression de vertige. Son épée qu'il venait de lâcher tombait en même temps que lui, comme si leurs masses avaient été synchronisées. Il n'aurait su dire s'il tombait réellement ou s'il ne faisait que graviter sur place indéfiniment. Il n'apercevait plus les murs de la grotte.  
Seule s’offrait à lui cette immensité obscure qui le happait et l'entraînait dans les méandres de l'inconnu. Ses yeux se fermaient peu à peu et il eut  une furtive mais violente sensation, de celle que l’on a quand on croit faire un mauvais rêve. Soudain l'impression de vertige se fit plus forte. Desmond se saisit précipitamment de sa gorge, luttant de toutes ses forces pour se contenir, mais se fut en vain. Une sensation d’étouffement le fit toussoter tandis qu’un liquide amer remontait le long de sa gorge pour s'échapper en une gerbe de vomi qui s’étala devant lui et le réveilla instantanément.  
 
Il se vit face à sa table de classe qu'il venait d'inonder de son déjeuner du midi. Il était près de quatre heures de l’après midi et Desmond venait de faire une première incursion inconsciente dans le monde transcendantal. Le réveil fut brutal, mais ce n'était rien comparé au sentiment qui l’assaillit en voyant ses camarades de classe le fixer avec dégoût.  
 
- Mince! Se dit-t-il intérieurement, me voilà rentré dans les archives des histoires idiotes du collège.
Son professeur de français, cour dans lequel il se trouvait actuellement, s’approcha mollement de lui d'un air dégagé.
-Dites moi monsieur Desmond, sont-ce les histoires des chevaliers de la table ronde qui vous rendent malade à ce point ou bien est-ce le fait de revenir à la réalité après ce doux rêve que vous faisiez ? Demanda-t-elle d'un air moqueur.  
Desmond ne sut que dire. Il demanda à son camarade assit près de lui de lui refiler quelque chose pour s'essuyer. Celui-ci arrêta de le fixer avec des yeux ronds pour sortir de sa poche de jean un paquet de mouchoir qu'il lui tendit.
- Quoi qu'il en soit vous viendrez en apprendre plus à propos de ces  
valeureux chevalier en heure de retenue ce mercredi, histoire de rattraper ce qui vous a échapper durant votre absence momentanée, rajouta le professeur d'un ton méprisant tout en contemplant de loin le bureau de Desmond. Mais en attendant dépêcher vous de me remettre cette table en état.
Peu de temps après la sonnerie de fin de cours retentit, laissant transparaître dans le regard de Desmond un immense soulagement.
 
Voilà en espérant avoir un peu plus de critique/commentaire  :hello:

n°15055717
Amibe_R Na​rd
Posté le 02-06-2008 à 12:05:34  profilanswer
 


Salut Kaskette
 
Un peu de temps aujourd'hui.
 
Donc, commençons par ton texte. :)
 
 
 
                                                                  Une vie de lycéenne
 
  Assise seule à une petite table au centre d’une large salle, une jeune fille fixait la pendule de la cafétéria d’un regard aigri. A côté d’elle était disposé un plateau garni d’une apetissant  
 
/appétissante
/
 
plâtrée de pâtes encore fumante, accompagnée d’une orange et de quelques couverts.
 
 Le bras posé sur la table, sa tête appuyée contre la paume de sa main, elle semblait pensive.
 
/Elle... c'est trop vague.
Il faut commencer à glisser le prénom (Linda), au minimum ici. Dès le début, c'est sans doute mieux.
Ce qui va t'éviter les "jeune fille", "jeune brune", etc.
 
Reprenons la première phrase. (longue phrase de 24 mots)
Assise seule à une petite table au centre d’une large salle, (11 mots)  
une jeune fille fixait la pendule de la cafétéria d’un regard aigri. (12 mots => moyenne 11 mots)
 
Ici, on peut jouer avec les virgules pour simplifier un peu la longueur.
 
Assise, (1 mots)
seule à une petite table au centre d’une large salle, (10 mots)  
une jeune fille fixait la pendule de la cafétéria d’un regard aigri. (12 mots => moyenne 8)
 
Assise seule, (2 mots)
à une petite table au centre d’une large salle, (9 mots)  
une jeune fille fixait la pendule de la cafétéria d’un regard aigri. (12 mots => moyenne 8)
 
Assise seule à une petite table, (6 mots)
au centre d’une large salle, (5 mots)  
une jeune fille fixait la pendule de la cafétéria d’un regard aigri. (12 mots => moyenne 8)
 
 
 
Pourquoi vaut-il mieux aborder la première phrase en étant dans la moyenne de 7-8 mots par séquence ?
Pour ne pas effrayer le lecteur avec un pâté universitaire (style 24 mots dans une phrase. :), avec plusieurs mots compliqués)
Et pour obtenir également un effet plus tonique.
 
Remarque, en mettant tout de suite Linda, on économise 2 mots, dans la première phrase.
Et ça permet ensuite de dire que c'est une jeune fille. => caractérisation du personnage Linda, est une fille jeune.
 
L'inverse c'est une focalisation
C'est gris, quatre pattes, de longues dents, des muscles puissants : c'est Tom le chien, ou Jumbo l'éléphant.
 
/
 
  Ses doigts plongés dans sa sombre chevelure, elle enroulait perpétuellement une fine mèche  
 
/Les doigts plongés (serait mieux)
/
 
brune autour de son index. L’air rêveur, elle suivait la rapide course de la plus longue aiguille de l’horloge. Ses grands yeux verts ne pouvaient s’en détacher.
 
  « Deux… Un… »
 
  Une sonnerie retentit. Le bruit semblait lointain, comme étouffé par les murs violacés de la  
 
/La sonnerie  (Linda l'attend)
/
salle. Une large cour séparait le bâtiment de restauration de ceux où se déroulaient les enseignements.  
 
/les cours (serait plus simple)
/
 
 
La jeune fille détacha alors son regard du cadran et tourna la tête en direction de la double porte vitrée du réfectoire. Déjà elle apercevait au dehors une multitude de jeunes gens  
 
/Déjà, (virgule)
/
envahissant la cour extérieure. La plupart se dirigeaient vers la cafétéria, guidés par les caprices de leurs estomacs.
 
/dirigeaient est possible ici (on peut effectivement lire : la plupart d'entre eux, des jeunes gens), comme dirigeait le serait.
/
 
  « A défaut de me supporter, Mademoiselle Rosias m’aura au moins permise d’éviter cette  
 
/permis
/
cohue infernale. »
 
  La jeune brune soupira puis pencha la tête en arrière, faisant glisser ses longs cheveux par-
 
/faisant possède le double désavantage d'être un participe présent et d'être le verbe faire.
Laissant glisser serait plus serpent, allitération en s...  
Mais là, pas sûr que ce soit intéressant.
/
 
dessus ses épaules. Elle laissa tomber ses bras bringuebalant. Son dos glissa légèrement le long de sa chaise, retroussant légèrement son débardeur bleu et découvrant ainsi un ventre  
 
/deux légèrement, le premier pourrait s'évaporer
le bringuebalants a été déjà noté
/
d’une rare finesse. Elle demeura ainsi avachie contre le dossier tandis que les élèves pénétraient dans la salle.
 
/Là encore on pourrait jouer de la virgule en encadrant " avachie contre le dossier"
peut-être faudrait-il dire qu'elle tient la caisse... sinon on se demande un peu ce qu'elle fabrique en ce lieu. Cela peut aussi augmenter le suspens de ne rien dire. ;)
Parce que le lecteur se pose la question justement.
/
 
 
 Tous commençaient à s’agglutiner, le plateau à la main, devant les différents présentoirs d’aliments.  
 
  «  Au fond, la meilleure vengeance reste le harcèlement continu. Je pourrais très bien commencer par m’emparer de ses relevés de notes. Puis, sachant qu’elle affectionne l’établissement au point d’y poursuivre ses corrections tard le soir… Pourquoi ne pas démagnétiser son badge de parking ? Un simple aimant suffirait. Ce serait de plus discret,  
 
/Ce serait, (virgule) de plus, (virgule)
/
simple et pourtant oh combien jouissif. Bien sûr le mieux serait de choisir un jour de forte  
 
/bien sûr, (virgule)
 
ô combien, ou oh ! combien... sont plus classiques.
/
 
pluie… Etant donné la distance à laquelle habite mademoiselle Rosias, et avec sa voiture ainsi bloquée, elle aurait quelques longues heures de marche pour se remettre en question… »
 
/je me demande si le "et" est vraiment utile.
Par contre, est-ce bien le langage ou la pensée d'une adolescente ? Là, j'en suis moins sûr.
Je tique toujours sur les laquelle, lequel, etc.
 
Etant donné la distance où cette peau de vache habite, avec sa voiture bloquée, elle en aura bien pour cinq heures de marche ; de quoi se remettre en question… »
 
Petite entorse à la grammaire, qui peut coller avec le personnage.
Mais tout dépend qui raconte l'histoire  :)
/
 
 
  L’adolescente rebascula sa tête en avant, regardant fixement son plateau. Puis, elle fronça les sourcils tout en relevant lentement les yeux vers la foule d’élèves affamés.
 
/le lentement est de trop, surtout après le fixement
/
 
  «  J’ai d’ailleurs entendu dire que ce bon vieux Mr Rapier s’était finalement découragé.  
 
/Mr = Mister = anglais
M. = monsieur = français
 
Certains sont pointilleux sur ce sujet, les deux écritures sont devenus communes.
/
 
Cependant c’est compréhensible. Il lui sera difficile de séduire cette chère Mademoiselle Rosias après avoir essuyé tant de refus de sa part… Mais vu l’aspect curieux, voir hideux du Don Juan, je suppose que ce fut un véritable soulagement pour ma prof tant adorée. Mais qu’adviendrait t-il si une lettre étrange venait à s’égarer dans le casier du bel homme ? Il  
 
/qu'adviendrait-il
/
suffirait que le texte justifie du caractère farouche de la demoiselle… Notamment en  
 
/farouche ou discret ?
/
prétextant une profonde timidité qui aurait éclipsé de sincères sentiments pour Mr Rapier. Signée de la bonne manière, une telle page pourrait aisément raviver la flamme du séducteur. J’aurais ainsi un nouvel allié involontaire dans ma croisade. »
 
  La lycéenne fixait toujours la file d’élèves, esquissant à présent un léger sourire. Puis il disparut dans un soupir.
  « Enfin… J’aurais beau faire tous les plans du monde, cela ne servira à rien. Au final, Mademoiselle Rosias comprendra qui est l’auteur de ses tourments. Ce sera si facile… Elle sait éperdument que ça ne peut être que moi. Et même si cela ne repose que sur de simples  
 
/que ce ne peut
et même si cela repose sur de
/
 
suppositions, sachant que son antipathie à mon égard est partagée par tout le corps enseignant, je n’aurai aucune chance… Non, le mieux est sûrement de continuer à subir le courroux de mes enseignants, conséquence d’une génétique apparemment trop favorable… »
 
  _ Eh Linda, comment es-tu déjà là ? clama une voix toute proche.  
 
  La jeune brune fit un léger sursaut, abandonnant son raisonnement vindicatif. Elle tourna la tête et vit accourir une fille de petite taille. Les cheveux d’un blond soyeux et le sourire aux lèvres, elle tentait tant bien que mal de se frayer un chemin dans la foule d’élèves. En  
 
/là, il faut le prénom : Linda connaît cette fille de petite taille. (Mya)
Mya tentait tant
 
Ça t'évitera la multiplication des Elle. Deux ça passe, trois c'est un de trop.
/
 
quelques pas, elle arriva au niveau de son amie. Elle déposa son plateau sur la table, tira une chaise et s’assit face à la fameuse Linda.
 
  _ Tu m’écoutes, dit ? reprit t-elle d’une voix forte pour couvrir le brouhaha grandissant. Tu  
 
/reprit-elle
/
t’es encore faite virer, c’est ça ?
 
  _ Comme si j’y étais pour quelque chose... maugréa Linda en grimaçant.
 
  Chacune des deux saisit alors sa fourchette et entama son repas. Un silence persista pendant plusieurs secondes entre les deux adolescentes affamées. Finalement la petite blonde mâcha  
 
/Finalement, (virgule)
/
une dernière bouchée avant de poursuivre d’un ton bien plus sérieux :    
   
  _ Tu penses si souvent être la plus à plaindre… Ca en devient lassant, soupira t-elle sans  
 
/soupira-t-elle (des doubles tirets pour raccrocher le sujet au verbe, des fois qu'il se perdrait  :) )
/
lever les yeux de son assiette.    
 
  « Quelle étrange réflexion. Il est vrai que j’ai souvent tendance à me plaindre de ma différence, j’en deviens parfois même arrogante… Mais jamais Mya n’aurait osé me le faire remarquer. Ca ne lui ressemble pas. Et je suppose que m’énerver ne servirait à rien. C’est sûrement ce qu’elle attend pour pouvoir me prouver que je n’ai rien à lui envier, mais pourquoi ? Que peut-il bien lui être arrivé ? A moins que… »  
 
/Voilà des réflexions plus ados, moins châtiées au niveau langage.
Ce serait peut-être le seul reproche que je ferais sur le fond.
 
La finale reste alléchante.
 
Autre question qui demeure en suspens : pourquoi Linda est-elle là avant tous les autres élèves ?
 
Sinon, c'est un texte bien tourné.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°15056279
Amibe_R Na​rd
Posté le 02-06-2008 à 13:16:48  profilanswer
 

Salut Duddits
 
 
 
J'avais envie d'écrire, j'ai écris deux paragraphes. J'aurais du effacer le fichier et ne plus y penser, mais je me suis dit que ce serait con de faire comme si ces phrases n'avait jamais existé, alors voila :o
 
 
 
La baignoire était vide. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est à ce moment là que j'ai craqué. La lente dégradation de notre relation ne m'avait pas alerté. Un peu comme une grenouille plongé dans une casserole d'eau froide mise sur le feu, J'étais resté  
 
/feu. (point)
/
inerte. Tous les voyants d'alertes passaient au rouge les uns après les autres. Je les ignorais en me convainquant qu'ils étaient défectueux. A ma décharge, c'était ma première fois. Ma première rupture. Et a cet instant précis je ne savais pas encore  
 
/Et, (virgule) à (accent)... précis, (virgule)
/
que ce n'était pas la chute la plus dure, ni même le choc. Ce qui faisait vraiment mal c'étaient les longues minutes passées au sol, les jambes brisées, la colonne vertébrale vomissant sa moelle épinière, l'esprit plus vif que jamais. Saisissant la moindre variation de la roche, captant le plus faible souffle d'air. Crevant doucement.  
 
Mais je n'étais pas encore arrivé à ce point là. Pour l'instant je pleurais. Appuyé sur le  
 
/point-là
/
siège des toilettes, le nez dans mes remugles de pisse, je commençais doucement à réaliser. Réaliser à quel point j'avais été con. Les conséquences de toutes mes plus infimes actions venaient marteler un air de death metal dans mon crane. Il me fallut  
 
/crâne
/
les plus longues minutes de ma vie pour reprendre pied. Tenir debout me semblait le plus grand accomplissement depuis que lazar marcha hors du tombeau. Je réussis à  
 
/Lazare  
/
faire les quatres pas nécessaires à m'écrouler sur mon lit. Le lendemain matin  
 
/quatre  (faute que je connais bien)
/
 
j'émmergais sans avoir bougé le moindre muscle. Le soleil frappait fort, et il me  
 
/j'émergeai  
/
 
frappait dessus.
 
/et il s'entraînait sur moi.
Ou
Il me tapait dessus
Ou
Le soleil tapait fort, et il s'acharnait sur moi.  (car ici je me demande si la répétition est utile ou maladroite. Ou alors c'est le dessus qui est maladroit)
/
 
 
 La première pensée qui traversa mon esprit acheva de me réveiller. Il fallait que je change de vie. Vite.
 
/Vite ! (serait plus urgent)
 
Un texte carte postale.
Bien tourné là aussi.
 
Et j'aime bien l'entrée dans le texte. Très insolite.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°15077034
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 04-06-2008 à 07:10:43  profilanswer
 

slegd a écrit :

Salut,  :bounce:  comme je vois qu'il y'en a au moins un qui s'y intéresse (merci pedro) je met la suite ou plutot un extrait du début du roman.


 
C'est gentil pour lui, la prochaine fois envoie-lui en MP au lieu de faire profiter les autres.

n°15077601
Alzaar
Posté le 04-06-2008 à 10:02:45  profilanswer
 

Pour Slegd j'ai bien aimé ton premier Chapitre :p, au début je voyais vraiment pas ou tu voulais en venir et je trouvais même ça assez pompeux... Pis quand il se réveille à l'école j'étais mort de rire XD.
Cela dit à mon sens le premier chapitre doit te décrire l'intrigue générale et tout de suite te donner la personnalité de plusieurs personnages, hors dans ton chapitre je trouve que l'on n'apprend pas grand grand chose sur ton histoire ce qui fait qu'on (ou au moins je) n'accroche pas spécialement à l'histoire.
Après je suis pas un pro et t'en fais ce que t'en veux ;-).
( Je trouve aussi tes chapitres un peu court mais ça c'est personnel... pis c'est peut être que des extraits tu me diras).

n°15083010
kastette
Posté le 04-06-2008 à 17:49:28  profilanswer
 

 
 
 

Citation :

 Salut Kastette
 
J'ai lu ton texte, la première partie. La deuxième ne saurait tarder. J'ai bien aimé, disons qu'on a pas envie de s'arrêter. C'est pas mal, continue.
Juste une chose :  
 
la platrée de pâte : Est ce que c'est pas PLATEE que tu voulais dire.


 
  Bonjour Pedro445  :jap:  
 
  Je m'excuse de ma réponse tardive mais je te remercie beaucoup pour ta remarque : il est vrai, c'est bien "platée".  
Honte à moi  :sweat:  
  J'ai également entamé de lire ton texte, d'abord par simple politesse car tu as pris le temps de t'attarder sur le mien. Mais c'est plutôt par distraction que je poursuivrai maintenant ma lecture ^^ . En effet, je ne l'ai pas encore terminé  :sweat:   Pas que je m'en sois lassé mais simplement que actuellement je manque cruellement de temps. Je terminerai sûrement ce weekend avant de te donner un avis complet ^^  
 
 
 

Citation :


Salut Kaskette
 
Un peu de temps aujourd'hui.
 
Donc, commençons par ton texte. :)


 
  Bonjour Amibe_R Nard et avant tout merci du temps que tu m'as consacré ^^
 
  En ce qui concerne les fautes d'orthographes que tu as relevé, je ne reviens pas dessus et je me contenterai de rectifier ^^'
 

Citation :

Pourquoi vaut-il mieux aborder la première phrase en étant dans la moyenne de 7-8 mots par séquence ?
Pour ne pas effrayer le lecteur avec un pâté universitaire (style 24 mots dans une phrase. :), avec plusieurs mots compliqués)
Et pour obtenir également un effet plus tonique.
 
Remarque, en mettant tout de suite Linda, on économise 2 mots, dans la première phrase.
Et ça permet ensuite de dire que c'est une jeune fille. => caractérisation du personnage Linda, est une fille jeune.


 
  Tu as raison. Il est vrai qu'en découpant la première phrase de cette manière, je suis bien moins susceptible de noyer mon lecteur :D  Je choisirai d'ailleurs la troisième formulation que tu proposais ^^
  En revanche, pour ce qui est d'insérer le nom du personnage, je préfère le faire lorsque son amie arrive à son niveau et l'interpelle par son prénom. Tu l'as d'ailleurs toi même proposé plus loin dans l'analyse. Jusqu'à ce moment précis, le texte se centre sur un point de vue subjectif du personnage.  
 
  Je considère qu'énoncer son nom avant ce changement de point de vue, reviendrait à insérer un élément objectif dans un environnement subjectif.
 

Citation :

 Ses doigts plongés dans sa sombre chevelure, elle enroulait perpétuellement une fine mèche  
 
/Les doigts plongés (serait mieux)

   
 
  Tout à fait d'accord ^^'
 

Citation :

/faisant possède le double désavantage d'être un participe présent et d'être le verbe faire.
Laissant glisser serait plus serpent, allitération en s...  
Mais là, pas sûr que ce soit intéressant.


 
 Si si ça l'est ^^ Je le ressens de la même manière et je trouve, de plus, que "laissant" écorche moins l'oreille :)  
 

Citation :

/je me demande si le "et" est vraiment utile.
Par contre, est-ce bien le langage ou la pensée d'une adolescente ? Là, j'en suis moins sûr.
Je tique toujours sur les laquelle, lequel, etc.
 
Etant donné la distance où cette peau de vache habite, avec sa voiture bloquée, elle en aura bien pour cinq heures de marche ; de quoi se remettre en question… »
 
Petite entorse à la grammaire, qui peut coller avec le personnage.
Mais tout dépend qui raconte l'histoire  :)


 
  Sans trop détailler le scénario, je présente ici une adolescente qualifiée de précoce. Que tu sois intrigué par son niveau de langue me réjouie d'un certain côté mais m'inquiète également. Est-ce qu'un lecteur lambda mettra facilement cette particularité de langage sur le dos d'un surdon ?  
 
  Entre parenthèses, je pense que l'un des problèmes que rencontrent les correcteurs, lorsqu'ils s'attaquent à des récits d'auteurs amateurs, est que le plus souvent l'auteur en question a bien du mal à accepter la critique :sweat: Comme il ne peut se permettre de la rejeter ouvertement sans risquer de décourager d'autres correcteurs potentiels, il avance comme argument que sa trame contredit toutes les objections faites sur le fond.
 
  Ainsi, il peut facilement sélectionner les critiques positives ou légèrement négatives de la correction :sweat: Je dis cela simplement pour t'assurer que ce n'est pas mon but, même si parfois ce que je dis peut y faire penser :sweat:  
 
 

Citation :

/farouche ou discret ?


 
  Elle n'a jamais cessé de repousser ses tentatives de séduction, je penche plutôt pour farouche.
 

Citation :

La finale reste alléchante.
 
Autre question qui demeure en suspens : pourquoi Linda est-elle là avant tous les autres élèves ?
 
Sinon, c'est un texte bien tourné.


 
  La question trouve une moitié de réponse lorsque Mya demande si son amie s'est à nouveau faite virer (de cours). Je me demande si c'est que l'indice n'est pas assez explicite ou si c'est seulement que tu n'y a pas fait attention.
 
  Dans tout les cas, merci énormément pour ton analyse détaillée et encourageante. En espérant pouvoir à nouveau profiter de tes services :jap:

n°15083392
slegd
Posté le 04-06-2008 à 18:25:41  profilanswer
 

dPca a écrit :


 
C'est gentil pour lui, la prochaine fois envoie-lui en MP au lieu de faire profiter les autres.


 
T'en fais pas je suis assez génereux pour partager avec tout le monde  :sol:  
 
Salut Alzaar merci pour tes remarques. Il est vrai que le début peut sembler étrange  :pt1cable: , mais je voulais commencer par quelque chose d'original, même s'il est plutot difficile d'y adhérer. Mais rassure toi, ce n'est qu'un extrait de 3 pages et mon chapitre en fait 12. Par la suite je fais comme tu dit pour les personnages et l'intrigue même si l'action ne commence réellement qu'au début du second chapitre.

n°15084828
Alzaar
Posté le 04-06-2008 à 20:43:39  profilanswer
 

Ok Slegd pas de problème ;-). Le truc c'est que c'est assez dur de juger réellement l'histoire avec seulement de petits extraits. En ce qui concerne le style perso j'ai rien à redire mais bon c'est vrai que niveau style je suis pas super pointilleux XD, du moment que l'orthographe est correcte ça me suffit. Mais je trouvais la description du "rêve" (on va appeler ça comme ça) particulièrement bien faite.

n°15093411
Noiline
Posté le 05-06-2008 à 16:44:32  profilanswer
 

slegd a écrit :

Salut,  :bounce:  comme je vois qu'il y'en a au moins un qui s'y intéresse (merci pedro) je met la suite ou plutot un extrait du début du roman. [/quote]

dPca a écrit :

C'est gentil pour lui, la prochaine fois envoie-lui en MP au lieu de faire profiter les autres.

T'en fais pas je suis assez génereux pour partager avec tout le monde  :sol:

Dans ce cas là, après avoir remercié le lecteur qui s'est exprimé, adresse toi à tout le monde :) .
 
Personne n'est là 24h/24, et on n'a pas toujours le temps de répondre à chaque texte (surtout quand autant arrivent en même temps).  
 
Ca fait toujours plaisir de savoir que quelqu'un a lu notre texte, mais si chacun attends que l'autre lise le notre et nous le dise pour lire le sien, on ne va pas s'en sortir. Si on a le temps de répondre à un texte, on a au moins le temps de dire ce qu'on a pensé des autres, si on les a apprécié ou pas, et d'expliquer pourquoi en 2 lignes.
 
 
Pedro445:    

Citation :

Philippe Quolère se croyait en plein rêve, et il se demanda s'il allait finir par se réveiller. Au lieu de cela, il vit l'étrange créature tourner sur elle même et exhiber une vieille étiquette jaunie par le temps.

Quand vous dites "étrange créature", vous parlez de la bouteille? Parce que pour moi un objet enchanté ce n'est pas une créature;  mais c'est uniquement mon point de vue. "Créature" pourrait peut être être remplacé par "objet". En tout cas j'ai bien aimé le prélude.
Le tire bouchon servira à ouvrir  la bouteille enchantée?[:eerilie]
 
- dans les 15 1ères lignes du 1er chapitre, on a limite l'impression d'être face à un vieil alcoolo. Puis on a la "frimousse" qui arrive, avec plus tard l'attitude de la mère qui parle à son fils comme s'il avait 4 ans (euh... j'exagère peut être un peu là :whistle:). Enfin, on arrive à l'école, et là, dans la dernière phrase, on se retrouve face à un ado.  
Tout ces visages donnent un personnage assez haut en couleur, et surtout original :) .
Et sinon, je pense que slegd a fait un bon résumé dans sa première réponse.
 J'irai jeter un coup d'oeil sur la suite un peu plus tard. Continuez.
 
 
Cockeen: bien sûr que tu peux en poster un extrait. Et profites-en pour t'exprimer sur les autres extraits qui se trouvent déjà dans le coin.
 
 
slegd:  
- Dans ses mains il tient une lourde épée dont la lame, scintillante d'un liquide rouge vif, laisse penser à un combat antérieur.
Laisse penser qu’un combat antérieur / le précédent combat  s’est déroulé il y a peu.
Que son précédent adversaire s’est écroulé il y a peu sous le tranchant de sa lame. (ou quelque chose comme ça).
Ou alors, est-ce que c’est fait exprès (propriété de l’épée ou du monde transcendantal, ou bien ce n’est pas du sang) [:soliqui]  
 
Voilà 3 petites erreurs que j'ai relevées:
- Desmond s'immobilise devant ce qui lui semble être l'entrée d’une grotte et scrute dans la pénombre à la recherche d'un quelconque ennemi.  
- Son professeur de français, cours dans lequel il se trouvait actuellement, s’approcha mollement de lui d'un air dégagé.
- Mais en attendant dépêcher vous de me remettre cette table en état. dépêchez-vous

Citation :

Une lumière éblouissante s'échappe [/i](présent) alors du pommeau de son épée et parcourt (présent) celle-ci jusqu'à la pointe pour aller frapper le mur, provoquant un son strident. Le mur sembla (passé) alors se dématérialiser, se disloquer petit à petit pour laisser place à un étonnant spectacle.

Je trouve l’idée d’écrire ce passage dans le monde transcendantal très intéressante, surtout qu'après tu reprend une narration plus « classique » au passé. Mais il faut la tenir jusqu'à la fin.  
Il se réveille instantanément (fin du §, au présent)
Il se vit (revient dans le monde normal -> passé)

Ou alors tu te simplifie la vie, et tu écris tout au passé. Mais personnellement je trouve que ça amène un petit... quelque chose à ton texte, ça donne une autre dimension à cet autre monde, et donc de l'originalité à ton texte.
Pour le chapitre X, tu as bien fais de retravailler ton extrait, il sonne mieux.
 
 
kastet:
- _ C’est bien simple… Je ne veux plus vous voir dans ce lycée pendant au moins cinq jours ! ajouta t-elle sèchement. Sans quoi tout ce que je ferai n’aura servit à rien.
tout ce que je ferai ne servira à rien / tout ce que j'aurais fait n'aura servi à rien (j'opterais plutôt pour la 2de proposition)
- Aujourd’hui elle n’attendrait pas son amie, bien décidée à éviter toutes contestations de sa part.
J'ai lu ton texte un peu en diagonale, donc je n'ai pas dû tout relever, mais dans l'ensemble ça me paraît bien. Toi aussi continue.
 
Voilà,voilà. A bientôt.
Noiline.

n°15094890
pedro445
Posté le 05-06-2008 à 18:50:08  profilanswer
 

Salut Nolline
 
Merci de ta réponse, d'avoir pris le temps de lire tout ces textes. C'est cool.  
Je vais prendre en compte tes réflexions.
Pour ce qui est du personnage, je ne sais pas si c'est réussi, mais je voulais en faire quelqu'un d'ambigu, de torturé. Disons qu'il cache des choses à sa mère, qu'il a un peu des doutes...
Et pour le tire bouchon, Non, c'est pas pour ouvrir la bouteille...  
 
A bientot et merci encore
 
Pour ceux qui sont interressés, quelques adresses utiles :  
 
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/ : chercher des synonymes, des definitions. Un bon dico en ligne, pratique
http://ecrire-conseils.blogspot.com/
 
A++
Pedro


Message édité par pedro445 le 05-06-2008 à 18:59:09
n°15099235
slegd
Posté le 06-06-2008 à 04:15:52  profilanswer
 

Salut Alzaar. Merci de l'intérêt que tu portes à mon texte. Effectivement il s'agit d'un rêve (peut-être prémonitoire, mais ça a son importance). Pour ce qui est de l'histoire, pour avoir un plus grand aperçu, veuillez trouver ci-joi.. hum :whistle: désolé je m'égare. Je poste le synopsis. je pense qu'avec cela tout le monde se fera une meilleure idée.  
 
 

Noiline a écrit :

Personne n'est là 24h/24, et on n'a pas toujours le temps de répondre à chaque texte (surtout quand autant arrivent en même temps).  
 
Ca fait toujours plaisir de savoir que quelqu'un a lu notre texte, mais si chacun attends que l'autre lise le notre et nous le dise pour lire le sien, on ne va pas s'en sortir. Si on a le temps de répondre à un texte, on a au moins le temps de dire ce qu'on a pensé des autres, si on les a apprécié ou pas, et d'expliquer pourquoi en 2 lignes.


 
 
Salut noiline merci encore pour tes remarques. Je pense que mes propos ont été mal interprétés et je m'en excuse  :jap: . J'ai remercié pedro, mais il me semble également que je m'adressais à tout le monde. C'est justement quand j'ai vu que ça pouvait intéresser quelqu'un que je me suis décidé à poster un autre extrait. Ma remarque n'était pas faite sur un ton critique comme vous avez du le penser, mais plutot de manière amicale  :hello: . Désolé pour le petit quiproquo.
 
Quoi qu'il en soit j'ai prit en compte tes remarques et voici le texte retravaillé ainsi que le synopsis. Merci encore.
 
 
SYNOPSIS « LES TRANSCENDANTS »:
 
Imaginez ... Imaginez un monde dominé par la magie .Un monde comme le notre avec ses habitants ordinaires, mais un monde également remplie de créatures mystérieuses, certaines amicales et d'autres ...
Imaginez que ce monde côtoie le notre et qu’on puisse y accéder et y acquérir des pouvoirs dépassant notre entendement, des pouvoirs nous permettant de transcender  la nature. Que ferions-nous si nous avions cette possibilité ?
Ce monde, comme va bientôt le découvrir Desmond, existe. En y accédant il va faire plus qu'une découverte. Il ne va pas tarder à se rendre compte que le monde transcendantal recèle bien des secrets et que les aventures qu'il va y vivre changeront complètement son existence.
 
 
 
Chapitre I:
Drôles de journées  
 
 
 
Les nuages défilent rapidement tandis que le vent s'acharne à incliner les branches des arbres à la cime de la forêt. Desmond avance avec prudence. Le paysage chaotique qui s'offre à lui laisse présager un orage imminent. Des oiseaux se précipitent bruyamment en dehors des arbres, laissant les branches se balancer de manière incertaine. Desmond aperçoit une excavation parmi le défilé de rocher qui s’étend devant lui, et s’avance de pied ferme cette fois-ci.  
Dans ses mains il tient une lourde épée dont la lame, scintillante d'un liquide rouge vif laisse penser que son précédent adversaire a succombé sous le tranchant de son arme. Ses traits sont tendus, signe d'une certaine appréhension. Plus il s'approche de l’excavation et plus le temps s'assombrit. Le tonnerre gronde, la foudre n’a de cesse de parcourir les nuages, tel un serpent de lumière qui se tortille à travers les cieux.  
 
Desmond s'immobilise devant ce qui lui semble être l'entrée d’une grotte et scrute la pénombre à la recherche d'un quelconque ennemi. Son regard s'attarde sur la seule source de lumière qui filtre de l’intérieur de la grotte, telle une invitation à poursuivre son chemin vers ce lieu de mystère. Il sait qu’il pénètre enfin dans l'antre ultime, clef de cette longue quête maudite. Il met quelques secondes seulement pour s'accoutumer à l’obscurité, conscient qu'il ne doit pas relâcher sa vigilance. Il guette le moindre bruit, le moindre déplacement d'air.  
Ses pas se font maintenant lourds et lents. Ses sens sont complètement focalisés sur un quelconque signe, à l'affût, ainsi  qu’une bête prête à se jeter sur un ennemi trop audacieux. Il sait qu'un échec serait lourd de conséquences et signifierait la fin de tout. Tout ce qu'il a accompli, toutes les épreuves traversées, tous les sacrifices concédés auront été vain.  
Il atteint bientôt la source du filet de lumière. Il n'a fait que quelques pas depuis l'entrée, mais cela lui paraît déjà être une éternité. La lumière filtre d'une fissure qui s'est ouverte dans le mur de la grotte. Desmond s'approche et en touchant le mur à l'endroit où se situe la fissure avec la pointe de son épée prononce une phrase inaudible. Une lumière éblouissante s'échappe alors du pommeau de son épée et parcourt celle-ci jusqu'à la pointe pour aller frapper le mur, provoquant un son strident.  
Le mur semble alors se dématérialiser, se disloquer petit à petit pour laisser place à un étonnant spectacle. Au lieu de la lumière qu'il apercevait il y'a quelques minutes, Desmond se retrouve à présent face à un vide total. C'était comme une immense infinité qui engloutissait à la fois son esprit et sa pensée et qui ne laissait à celui qui l’observait qu'une sensation de profond vertige, une impression de tournis qui  persistait inlassablement quoique l'on fasse.  
C'est à ce moment précis que Desmond sent la présence dans son dos. Alerté, il essaye de se retourner, mais il est déjà trop tard. Une rapide bourrasque de vent le projette violemment vers le vide qu'il observait depuis peu. Il se sent alors décoller, ses pieds ne touchent plus la terre ferme. Il a un malaise et ressent à nouveau cette impression de vertige. Son épée qu'il vient de lâcher tombe en même temps que lui, comme si leurs masses avaient été synchronisées. Il ne peut dire s'il tombe réellement ou s'il ne fait que graviter sur place indéfiniment. Il n'aperçoit plus les murs de la grotte.  
Seule s’offre à lui cette immensité obscure qui le happe et l'entraîne dans les méandres de l'inconnu. Ses yeux se ferment peu à peu et il a  une furtive mais violente sensation, de celle que l’on éprouve quand on croit faire un mauvais rêve. Soudain l'impression de vertige se fait plus forte et plus violente. Desmond se saisit précipitamment de sa gorge, luttant de toutes ses forces pour se contenir, mais en vain. Une sensation d’étouffement le fait toussoter tandis qu’un liquide amer remonte le long de sa gorge pour s'échapper en une gerbe de vomi qui s’étale devant lui et le réveille instantanément.  
 
Il se vit face à sa table de classe qu'il venait d'inonder de son déjeuner du midi. Il était près de quatre heures de l’après midi et Desmond venait de faire une première incursion inconsciente dans le monde transcendantal. Le réveil fut brutal, mais ce n'était rien comparé au sentiment qui l’assaillit en voyant ses camarades de classe le fixer avec dégoût.  
 
- Mince! Se dit-t-il intérieurement, me voilà rentré dans les archives des histoires idiotes du collège.
Son professeur de français, cours dans lequel il se trouvait actuellement, s’approcha mollement de lui d'un air dégagé.
-Dites moi monsieur Desmond, sont-ce les histoires des chevaliers de la table ronde qui vous rendent malade à ce point ou bien est-ce le fait de revenir à la réalité après ce doux rêve que vous faisiez ? Demanda-t-elle d'un air moqueur.  
Desmond ne sut que dire. Il demanda à son camarade assit près de lui de lui refiler quelque chose pour s'essuyer. Celui-ci arrêta de le fixer avec des yeux ronds pour sortir de sa poche de jean un paquet de mouchoir qu'il lui tendit.
- Quoi qu'il en soit vous viendrez en apprendre plus à propos de ces  
valeureux chevalier en heure de retenue ce mercredi, histoire de rattraper ce qui vous a échapper durant votre absence momentanée, rajouta le professeur d'un ton méprisant tout en contemplant de loin le bureau de Desmond. Mais en attendant dépêchez vous de me remettre cette table en état.
Peu de temps après la sonnerie de fin de cours retentit, laissant transparaître dans le regard de Desmond un immense soulagement.
 
Voilà,voilà
merci encore pour toutes vos remarques.
Slegd

n°15108228
Amibe_R Na​rd
Posté le 06-06-2008 à 21:48:10  profilanswer
 

Bonjour Kaskette
 

Citation :

la platrée de pâte : Est ce que c'est pas PLATEE que tu voulais dire.


  Bonjour Pedro445  :jap:  
 
  Je m'excuse de ma réponse tardive mais je te remercie beaucoup pour ta remarque : il est vrai, c'est bien "platée".  
Honte à moi  :sweat: [/quote]
 
Perso, j'aime bien plâtrée (même si le terme est platée), parce que ça donne un air peu appétissant aux pâtes, et explique pourquoi ton héroïne n'a pas commencé à manger. :)
 
 
 

Citation :


  Tu as raison. Il est vrai qu'en découpant la première phrase de cette manière, je suis bien moins susceptible de noyer mon lecteur :D  Je choisirai d'ailleurs la troisième formulation que tu proposais ^^
  En revanche, pour ce qui est d'insérer le nom du personnage, je préfère le faire lorsque son amie arrive à son niveau et l'interpelle par son prénom. Tu l'as d'ailleurs toi même proposé plus loin dans l'analyse. Jusqu'à ce moment précis, le texte se centre sur un point de vue subjectif du personnage.  


 
C'est ton choix, et choisir, c'est le devoir de l'auteur.
 
 

Citation :

Sans trop détailler le scénario, je présente ici une adolescente qualifiée de précoce. Que tu sois intrigué par son niveau de langue me réjouie d'un certain côté mais m'inquiète également. Est-ce qu'un lecteur lambda mettra facilement cette particularité de langage sur le dos d'un surdon ?


 
Tout peut se justifier dans un texte.
Si dans la suite du texte, tu nous expliques que Linda est surdouée, alors son langage, sa façon de parler, paraîtront "normal".
 

Citation :

 Entre parenthèses, je pense que l'un des problèmes que rencontrent les correcteurs, lorsqu'ils s'attaquent à des récits d'auteurs amateurs, est que le plus souvent l'auteur en question a bien du mal à accepter la critique :sweat: Comme il ne peut se permettre de la rejeter ouvertement sans risquer de décourager d'autres correcteurs potentiels, il avance comme argument que sa trame contredit toutes les objections faites sur le fond.
 
  Ainsi, il peut facilement sélectionner les critiques positives ou légèrement négatives de la correction :sweat: Je dis cela simplement pour t'assurer que ce n'est pas mon but, même si parfois ce que je dis peut y faire penser :sweat:  


 
Quand un auteur n'accepte pas la critique (je préfère le mot suggestion : je suggère, l'auteur dispose ;) ), il s'empêche de progresser.
 
Une suggestion (ou une critique) doit toujours être réfléchie.
 
Le lecteur a-t-il mal lu, lu vite, loupé une ligne. A-t-il compris autre chose ? A cause de son propre vécu, de sa propre expérience, etc. ?
 
Ou à cause d'un mot placé à un endroit, plutôt qu'à un autre.
Un mot qui l'entraîne sur une mauvaise piste.
Ça tient parfois à peu de choses d'égarer un lecteur  :)
 
 
Le plus intéressant, ce n'est pas la suggestion d'un lecteur, mais celles de plusieurs lecteurs.
 
Si un lecteur trébuche sur une phrase, mais pas les autres, le problème est sans doute mineur.
S'ils sont nombreux à buter sur un passage, à ne pas comprendre "comme il faut", alors le passage pose problème.
 
 

Citation :


  La question trouve une moitié de réponse lorsque Mya demande si son amie s'est à nouveau faite virer (de cours). Je me demande si c'est que l'indice n'est pas assez explicite ou si c'est seulement que tu n'y a pas fait attention.
 


 
Ça peut tenir des deux  :)
 
Au niveau de l'histoire, voilà comment je l'ai construite.
 
Au début, j'ai pensé que ton héroïne était une serveuse du self qui attendait les jeunes, et qu'elle avait des problèmes avec sa chef de service. ;)
 
Si elle serrait un cartable entre ses jambes, elle ne pourrait plus être une serveuse.
Ou alors, si elle était avec d'autres élèves, on comprendrait mieux... mais elle semble toute seule dans le réfectoire, avant l'arrivée de tout le monde. Bizarre ! Sauf si elle est serveuse.
 
Comme elle possède un langage riche, j'ai même imaginé qu'elle était là en stage.
C'est pourquoi je t'ai parlé d'une caisse.  
 
Ton héroïne ne semble pas non plus en colère, ni inquiète d'une sanction (punition ?), juste pensive.
Ceci, même si elle imagine un scénario pour se venger.
 
Jeune fille, c'est assez vague pour contenir une caissière ou une collégienne.
Voilà pourquoi j'ai mal lu le mot "virer", en final.
 
Cet élément pourrait, cependant, être éliminé par la quatrième de couverture, qui parlerait d'une collégienne surdouée en révolte  :)
Ou par l'image de la collection.
 
Ou alors si ton héroïne est plus montrée comme une collégienne dès le début. Cartable, c'est collégien ou lycéen, c'est une caractérisation du héros, qui donne en plus son âge. Tu lui rajoutes un T-shirt Pokémon, et on cible encore plus facilement son âge.
Les vêtements, les bijoux, etc.  en disent long sur une personne de roman.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

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