Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
2688 connectés 

 

 

 Mot :   Pseudo :  
  Aller à la page :
 
 Page :   1  2  3  4  5  ..  46  47  48  ..  176  177  178  179  180  181
Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°14598172
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 14-04-2008 à 12:59:03  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

florence_yvonne a écrit :

J'ai retrouvé ce début de début de je ne sais pas ce que j'avais l'intention de faire :
 

Citation :

chapitre 1  : Retour au château
 
Ils l'ont agrandis, ont rajoutés deux ailes de chaque cotés. Vingts ans se sont écoulées et c'est toujours la même atmosphère, sinistre, trouble, comme une clinique psychiatrique où se mêleraient malades et prisonniers politiques.  
 
J'ai travaillé au château comme femme de chambre et maintenant,  deux décennies après, un mariage heureux suivit d'un veuvage prématuré ont fait de moi, un être éthéré qui cherche la réalité comme un bateau recherche le port après une vie de tempête.
 
Je dévisage tous les êtres que je rencontre, à la recherche d'un visage connu, je crois parfois reconnaître quelqu'un, mais l'âge de la personne, me convainc rapidement que celle ci, ne peut partager mes souvenirs du lieu. Je me sens seule.


 
Est ce que cela vaut le coup que je le reprenne ou bien je laisse tomber et je recommence autre chose ?


Je t'ai corrigé deux petites fautes de conjugaison et d'orthographe. Je trouve que tu as une fâcheuse tendance à abuser des virgules comme si dans ton écriture elle même tu faisais des pauses, réfléchissant à la suite, et plutôt que de garder ces pauses pour toi tu les affichais au lecteur. Tu dois limiter ces virgules, elles peuvent servir à certaines atmosphères, certes, mais desservent souvent les écrivains qui en abusent. Au lieu de créer de phrases plus longues et plus descriptives - qui nous permettraient d'entrer réellement dans ton écrit - tu fais des phrases succinctes - j'entends par là trop succinctes, car il ne faut pas non plus que le lecteur perde son souffle avant de la terminer - que tu sépares par des sauts de ligne: tes paragraphes deviennent par conséquent eux aussi trop courts et le tout est décousu.
Pour te répondre, tu as le choix: soit tu reprends ce passage en essayant de l'étoffer et de supprimer quelques virgules (;)), soit tu repars de rien pour arriver directement à un résultat plus conséquent. Selon ton état d'esprit, c'est à toi de choisir ta direction ;)
En tout cas, ton idée est posée et tu peux continuer sans problème dans cette direction, et je t'y encourage même: rien de mieux que d'écrire en sachant déjà sur quoi nous nous basons :)


---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
mood
Publicité
Posté le 14-04-2008 à 12:59:03  profilanswer
 

n°14599130
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 14-04-2008 à 14:56:08  profilanswer
 

pas mieux : trop de virgules tue la ponctuation. Et la fluidité.

n°14600293
florence_y​vonne
Posté le 14-04-2008 à 17:08:40  profilanswer
 

En fait, je me demande si je reprend le récit, une femme qui se retrouve comme malade, suite à un drame dans un asile psychiatrique où elle a travaillé vingt ans plus tôt eu où son passé va la rattraper, où bien si l'idée n'est pas inintéressante et dans ce cas, j'en cherche une autre.
 
Sinon, pour les virgules, je pensais qu'il fallait en mettre pour éviter de faire des phrases trop longues, mais sinon je peux mettre des points.  
 
Donc, moins de virgule de retour à la ligne et des phrases plus longues ?.


---------------
Vau mai peta en companhiá que creva solet.
n°14600802
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 14-04-2008 à 18:20:24  profilanswer
 

florence_yvonne a écrit :

En fait, je me demande si je reprend le récit, une femme qui se retrouve comme malade, suite à un drame dans un asile psychiatrique où elle a travaillé vingt ans plus tôt eu où son passé va la rattraper, où bien si l'idée n'est pas inintéressante et dans ce cas, j'en cherche une autre.
 
Sinon, pour les virgules, je pensais qu'il fallait en mettre pour éviter de faire des phrases trop longues, mais sinon je peux mettre des points.  
 
Donc, moins de virgule de retour à la ligne et des phrases plus longues ?.


Toutes les histoires sont bonnes à raconter, l'intéressant réside dans la façon de les raconter.
Les phrases trop longues ne sont pas gênantes si elles ne coupent pas le souffle de ton lecteur. Les virgules coupent le souffle.
C'est simple, si tu ne sais pas réellement comment les écrire, lis-les à haute voix sans aucune ponctuation, et demande toi où, quand tu les lis, tu fais des pauses: à ces endroit, il faut une virgule. Les lire peut te permettre aussi de développer ton style.
 
Par exemple:

Citation :

la petite fille qui avait dix ans léchait une sucette en regardant un homme qui poussait son fils sur une balançoire


 
Devient pour moi:

Citation :

La petite fille, qui avait dix ans, léchait une sucette en regardant un homme qui poussait son fils sur une balançoire.


 
Puis en l'étayant:  

Citation :

La petite fille, dont le physique ne lui donnait guère plus de dix ans, léchait une sucette sans détacher ses yeux d'un homme qui poussait son fils assis sur sa balançoire.


 
Ca reste du simple, mais ça ne coupe pas le souffle: c'est la façon dont on dirait les choses dans la vie.
 
EDIT: J'y pense, pour les retours à la ligne, il faut de même qu'ils soient stratégiques: changement de situation, de lieu, de personnage, de sujet, etc..


Message édité par Nashii89 le 14-04-2008 à 18:21:21

---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14631537
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 17-04-2008 à 21:37:03  profilanswer
 


La photo m'a fait peur, j'ai pas osé lire :D
 
Juste un petit truc: les phrases courtes cassent un rythme et desservent souvent, il ne faut les utiliser que dans des situations d'halètement (par exemple, un personnage se fait surprendre ... une action est entreprise, etc...). Pour des descriptions et les situations "normales" (hors halètement ..), des phrases relativement longues permettent de poser les choses plus calmement (il ne faut pas qu'elles le soient trop).
Après, chaque situation a son atmosphère, et chaque atmosphère son type de phrasé.

Message cité 1 fois
Message édité par Nashii89 le 17-04-2008 à 21:46:56

---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14641942
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 19-04-2008 à 11:25:34  profilanswer
 

même sans la photo, c'est pas bien écrit. faut se relire.


---------------
La gravité est la dignité des imbéciles.
n°14643369
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 19-04-2008 à 15:24:57  profilanswer
 


Fais des phrases plus longues, vraiment. Relis ce que j'ai écris auparavant concernant les situations et les longueurs de phrases, et reprends ton textes, ça sera déjà mieux ;)
 

le_fouineux a écrit :

même sans la photo, c'est pas bien écrit. faut se relire.


Tu es un peu bref dans ta critique, quand même :)


---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14650227
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 20-04-2008 à 16:43:39  profilanswer
 

La diarrhée ça pardonne pas. (il a pas été assez rapide, il a bousillé son clavier :/)


Message édité par Nashii89 le 20-04-2008 à 16:44:09

---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14675227
Gambzzz
Posté le 23-04-2008 à 10:58:09  profilanswer
 

Youpi !! Je viens de terminer le chapitre 15, et donc la partie 2 de mon roman.
Il ne me manque plus que la partie 3, mais elle ne sera pas écrite, j'ai choisi un autre support...
 
Maintenant il faut tout que je relise et que je corrige  :)  
Pour la peine, un petit extrait:
 
Le temps passa difficilement, péniblement, alors l'Hyperboréen détailla sa quête et ses précédents périples au fantôme. La chaleur diminuait progressivement et bientôt le sable s'affina sous les sabots du cheval, jusqu'à disparaitre définitivement. L'environnement avait radicalement changé. Une terre ferme et compacte recouvrait le sol, et des rochers de toutes tailles se dressaient ici et là, accompagnés par de nombreuses plantes et d'abondants arbrisseaux. Nos héros avançèrent dans cet environnement et ne tardèrent pas à rejoindre un sentier qui paraissait délaissé et oublié depuis longtemps. Des herbes sauvages infestaient sa surface et ses bordures étaient indeterminables à cause de la flore environante qui foisonnait sur sa superficie.
"Tu es sûr qu'il s'agit de la bonne voie ?" demanda Ad Vitam.
"Je l'espère."
"Comment ça tu l'espère ? Nous nous rendons bien à Nietsmmar ?"
"Je n'y suis jamais allé, d'ailleurs je ne connais personne qui s'y soit déjà rendu. Nietsmmar est une cité cachée sous terre, il est trés difficile de la trouver, certains même affirment qu'elle n'existerait pas" expliqua Devin.
"On est bien avancé !" s'exclama le fantôme.
"Tu peux toujours partir !" répliqua l'Hyperboréen promptement.
Mais Ad vitam ne répondit pas, il continua à léviter aux côtés du champion.
Il se mit ensuite à pleuvoir. Le chemin se réduisait à vue d'oeil, et le cheval avait de plus en plus de mal à avancer à travers la végétation qui avait maintenant pratiquement recouvert entièrement le sol, les fondrières, et les quelques cailloux qui ensevelissaient la lamentable et dérisoire sente. Cependant, après un court instant de déboire, le paysage changea suffisament pour que la monture de Devin puisse de nouveau se mouvoir correctement. Les arbustes s'estompèrent et laissèrent place à un vaste plateau verdoyant, enclavé au milieux de collines luxuriantes.
"Par Odin ! J'ai le sentiment que l'on va retrouver plus d'une créature dans ses coteaux" dit l'Hyperboréen, enthousiaste.
Mais arrivé vers le centre de l'ample étendue il s'arrêta net, bondit à terre, et son visage se raidit, tendu, avant de crier:
"Attention ! On nous attaque !"
Il avait raison. Un essaim de flèches jaillit des versants des collines les plus proches et fusèrent dans leur direction. Mais malgré cette attaque inéluctablement mortelle Devin resta calme, immobile, il brandit sa rapière et fléchit ses genoux, adoptant ainsi une postition de combat. L'épée refléttait les quelques rayons lumineux, brillant sous le ciel tristement grisâtre et éclairant les gouttes de pluies avoisinantes. Les projectiles finirent par atteindre leur cible et l'Hyperboréen exhiba ses aptitudes défensives d'une façon encore jamais vue jusqu'à présent. La pluie n'avantageait pas notre héros, mais malgré celle-ci il semblait danser sur le rythme des fléches. Bien qu'il restait quasiment statique, ses épaules suivaient la cadence des projectiles, évitant ainsi le maximum de dégats possibles, ses jambes, elles, bougeaient constament d'une rapidité presque égale à celle des traits, quant à sa rapière, elle protégeait son visage tout en arrêtant les fléches qui auraient dû l'abattre.  
Des capacités exceptionnellement supérieures, transcendant les plus grands guerriers qui ont existé, existant, probablement qui existeront, et égalant vraisemblablement le tout-puissant Thor.
Mais les pointes piquaient sur leurs autres cibles, elles répandirent le sang du cheval et persistaient inlassablement à transpercer le spectre. Ce dernier, fasciné par cette scène spectaculaire, était totalement impuissant, incapable de venir en aide à Devin.
Et puis survint un événement plutôt troublant.
 
Ce n'est pas la version définitive, encore quelques retouches à faire, notamment sur les adverbes  :sol:

n°14678494
Blandine13
SoleilNoir
Posté le 23-04-2008 à 16:40:38  profilanswer
 


Bonjour  :hello:  
En passant, il y a une répétition -- mais en même temps pas vraiment :sweat: -- qui m'a un peu gêner :  
 
 
L'environnement avait radicalement changé. Une terre ferme et compacte recouvrait le sol, et des rochers de toutes tailles se dressaient ici et là, accompagnés par de nombreuses plantes et d'abondants arbrisseaux. Nos héros avançèrent dans cet environnement et ne tardèrent pas à rejoindre un sentier qui paraissait délaissé et oublié depuis longtemps. Des herbes sauvages infestaient sa surface et ses bordures étaient indeterminables à cause de la flore environante qui foisonnait sur sa superficie.  
 
 Et aussi, il est où est le début de ton texte ?? désolé j'ai survolé un peu et je ne l'ai pas vu...  :??:   Mais j'aimerais bien le lire... même si en général je lit le début avant la fin :D  
Blandine


---------------
Plein de questions en stock... Et une grande caisse de commentaires/critiques à charger... ^^ http://lesparrainsdelaplume.mesdis [...] t_63_1.htm
mood
Publicité
Posté le 23-04-2008 à 16:40:38  profilanswer
 

n°14685762
Blandine13
SoleilNoir
Posté le 24-04-2008 à 10:23:58  profilanswer
 

Aussi, j'aurais bien aimé savoir la façon dont vous procédez pour écrire, car j'ai cru comprendre que la plupart avait une sorte de "plan de l'histoire" qu'ils suivent chapitre par chapitre...  
Moi j'improvise, en fait. J'ai juste les grands traits du récit et les idées me viennent quand j'écris... Libre  :)  
Savez vous s'il y a une meilleur/autre méthode ? (que faire un plan) Parce que j'ai peur avec cette façon de casser l'histoire et qu'elle ne soit pas aussi original qu'il le faudrait et que je le voudrais...   :??:  
Merci,
Blandine  


---------------
Plein de questions en stock... Et une grande caisse de commentaires/critiques à charger... ^^ http://lesparrainsdelaplume.mesdis [...] t_63_1.htm
n°14685891
pojev
Expert en Macro OpenOffice
Posté le 24-04-2008 à 10:38:34  profilanswer
 

Blandine13 a écrit :

Aussi, j'aurais bien aimé savoir la façon dont vous procédez pour écrire, car j'ai cru comprendre que la plupart avait une sorte de "plan de l'histoire" qu'ils suivent chapitre par chapitre...  
Moi j'improvise, en fait. J'ai juste les grands traits du récit et les idées me viennent quand j'écris... Libre  :)  
Savez vous s'il y a une meilleur/autre méthode ? (que faire un plan) Parce que j'ai peur avec cette façon de casser l'histoire et qu'elle ne soit pas aussi original qu'il le faudrait et que je le voudrais...   :??:  
Merci,
Blandine  


 
Je pense qu'à la page précédente, il peut y avoir 2/3 conseils utiles pour toi.
Ensuite, il faut bien voir que si tu pars trop en live, tu ne pourras plus reboucler la fin à laquelle tu pensais et ton début, déjà écrit. Mais, il faut bien voir qu'en route tu peux très bien avoir de très bonnes idées ...
Donc c'est à toi de trouver le juste équilibre, et clairement c'est pas évident.
 
Sinon, pour l'histoire de noter, je pense qu'il faut noter ses idées en mode pas développée. En gros, tu as une liste d'idée, genre t'as un perso, et tu lui colles les traits que tu veux, et au fur et à mesure que des idées te viennent, tu regardes si elles collent ou pas avec ton perso. Pareil pour l'histoire, tu as le début et la fin, avec des passages intermédiaires, et quand une idée te viens, tu la colles où tu veux/peux.
 
Voila voila ^^


---------------
L'amour c'est comme un bilboquet, ça fini toujours par rentrer - La théorie des Ballz
n°14690295
Gambzzz
Posté le 24-04-2008 à 19:02:30  profilanswer
 

Blandine13 a écrit :


Bonjour  :hello:  
En passant, il y a une répétition -- mais en même temps pas vraiment :sweat: -- qui m'a un peu gêner :  
 
 
L'environnement avait radicalement changé. Une terre ferme et compacte recouvrait le sol, et des rochers de toutes tailles se dressaient ici et là, accompagnés par de nombreuses plantes et d'abondants arbrisseaux. Nos héros avançèrent dans cet environnement et ne tardèrent pas à rejoindre un sentier qui paraissait délaissé et oublié depuis longtemps. Des herbes sauvages infestaient sa surface et ses bordures étaient indeterminables à cause de la flore environante qui foisonnait sur sa superficie.  
 
 Et aussi, il est où est le début de ton texte ?? désolé j'ai survolé un peu et je ne l'ai pas vu...  :??:   Mais j'aimerais bien le lire... même si en général je lit le début avant la fin :D  
Blandine


 
Je ne suis pas satisfais de mon début, donc tu ne le trouveras pas...
 
Pour la manière d'écrire je fais comme toi, j'improvise, avec une idée générale de l'histoire quand même (genre l'intrigue principale et les persos)
Comme ça je me motive pour créer la suite au fur et à mesure que j'écris  ;)


Message édité par Gambzzz le 24-04-2008 à 19:03:01
n°14696552
Blandine13
SoleilNoir
Posté le 25-04-2008 à 11:46:15  profilanswer
 

Oui, je comprend ^^. (Merci pour les conseils)  
Mais mon gros problème c'est que je suis obligée de revenir en arrière... Récemment j'ai réécris le début de mon histoire qui ne me plaisait plus (^^), et me suis retrouvée avec beaucoup d'idées ainsi que trois pages en plus... Que j'ai du mal à raccorder au reste  :pt1cable: ^^  
Mon deuxième problème c'est que pendant cette "remix" un personnage sans importance est revenu en force (un peu contre mon grès) et new idées j'ai maintenant un personnage clès sur les bras... Conséquence : je n'ai plus qu'a réécrire les trente pages suivantes  :fou:  :pt1cable:  
Bon j'ai tout mon temps et ça me fera pas de mal... :whistle:  
http://lesparrainsdelaplume.mesdis [...] w=0&nojs=0  
La c'est l'adresse mais je n'ai pas encore mit ce passage... Quand je le raccorderais au reste ^^ J'espère y arriver avant la rentré  :sweat:  
 :hello:  
Blandine  
 


---------------
Plein de questions en stock... Et une grande caisse de commentaires/critiques à charger... ^^ http://lesparrainsdelaplume.mesdis [...] t_63_1.htm
n°14700644
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 25-04-2008 à 19:26:52  profilanswer
 

Je pense que pour écrire il est très important de savoir où on va, et comment on y va, du moins dans les grandes lignes. Un esprit d'écrivain est là pour imaginer et divaguer: comment mieux se perdre qu'en divaguant ? Comment pouvoir revenir à notre but premier ?
C'est pourquoi il est important de bien identifier les lieux, les situations et les personnes ! Ne pensez-vous pas que si un professionnel de l'écriture se doit de tenir à jour ses informations (quand ils sont bien entraînés, ils n'en notent que très peu, mais c'est plutôt rare) sur les différents domaines de son histoire, un novice ne le doit que plus encore ?
Un autre moyen de ne pas divaguer sans tout avoir à noter est de relire ce que l'on a déjà écrit un jour précédent avant de se mettre à prolonger notre écrit: on aura fraîchement en tête la façon dont on avait orienté le sujet, et le chemin qu'il doit emprunter pour la suite.
 
Concernant le Prélude à la vie, j'ai déjà une direction selon laquelle je m'oriente, je connais la mise en place de mes personnages et leurs comportements, de même que leur caractère et leurs petites manies: si l'on me demandait comment agirait l'un d'eux dans une certaine situation, je pourrais y répondre sans hésiter !
Je n'ai pas de "cadre" à proprement parler, je sais juste le chemin que je dois emprunter pour arriver à la fin que j'ai déjà en tête dans les moindres détails. Bien sûr, je relis souvent les passages de mon roman concernant un certain personnage avant de parler de lui à nouveau :)
 
Bonne chance pour ton écriture ;)
Nashii.


---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14704558
Blandine13
SoleilNoir
Posté le 26-04-2008 à 10:39:32  profilanswer
 

Merci  :D . En fait le personnage qui s'est invité, je l'avais déjà en tête depuis un moment et j'avais quelques idées sur lui... Mais je ne pensais pas le faire entrer si tôt... :/  
 
  C'est pourquoi il est important de bien identifier les lieux, les situations et les personnes !
Pour les lieux je n'ai pas trop de problèmes, les personnes pas trop non plus (je les ai bien en tête et comme j'écris essentiellement les week-end j'ai toute la semaine pour reffléchir  :) ) mais les situations...   :sweat:  Disons que quand je raconte, les évènements vont trop vite. Par exemple la jeune fille "Anna" va être transférée dans une sorte de foyer. Et sa vie là-bas ? J'ai eut du mal a donné des détails de tout les jours qui vont montrer que bien qu'elle soit heureuse, elle a hâte de repartir.  C'est assez gênant parce qu'elle rencontre là bas d'autres personnages principaux et il faudrait qu'on les conaissent mieux avant qu'elle ne parte... avec eux. Et en même temps j'ai peur d'être trop longue  :pt1cable:. Au pire, je pense qu'on me le dira sur le forum ou j'ai mis mon texte.  
Un autre truc qui me gêne aussi : on m'a reproché, une fois, d'avoir un écriture gamine... (j'ai  quinze ans, j'explique :) ) Mais je ne m'en rend pas compte... Alors, je ne peux pas corriger. :pt1cable:  J'epère que ça passera avec le temps ainsi que les fautes d'orthographes.  :D  
Sinon, si vous avez des exemples...  
Merci,  
Blandine
 


---------------
Plein de questions en stock... Et une grande caisse de commentaires/critiques à charger... ^^ http://lesparrainsdelaplume.mesdis [...] t_63_1.htm
n°14704847
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 26-04-2008 à 11:23:06  profilanswer
 

J'irai jeter un oeil à ce que tu écris quand j'aurai un peu de temps ... après mes examens ;)
En attendant, je ne peux pas dire pour ton écriture "gamine" :p
 
A bientôt,
Nashii.


---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14705783
Blandine13
SoleilNoir
Posté le 26-04-2008 à 13:36:53  profilanswer
 

Merci beaucoup ! Il n'y a pas beaucoup de gens encore qui ont pu lire :/ Alors ca fait plaiz :D


---------------
Plein de questions en stock... Et une grande caisse de commentaires/critiques à charger... ^^ http://lesparrainsdelaplume.mesdis [...] t_63_1.htm
n°14745680
Noiline
Posté le 30-04-2008 à 20:22:56  profilanswer
 

Blandine -> Je viens de lire tes textes et je ne trouve pas que tu ai une écriture si "gamine" que ça. :) Il y a effectivement certains enchainements à revoir, mais dans l'ensemble ça passe bien. Et pour les fautes d'orthographe et de grammaire, je dirais que tu te débrouille plutôt pas mal (il y en a quelques unes, mais je pense que se sont surtout des fautes d'inattention.)
Voilà. Donc continue, prends ton temps; et de toute façon ne t'en fais pas pour ton écriture, elle va évoluer. :sol:

n°14746860
Blandine13
SoleilNoir
Posté le 30-04-2008 à 22:11:38  profilanswer
 

Merci :D Je m'acharne à corriger la suite et je post tout ca :)  
Blandine


---------------
Plein de questions en stock... Et une grande caisse de commentaires/critiques à charger... ^^ http://lesparrainsdelaplume.mesdis [...] t_63_1.htm
n°14804347
andyy
Posté le 07-05-2008 à 23:05:54  profilanswer
 

Bonsoir tout le monde !
 
J'ai parcouru tout le topic (beaucoup survolé, j'avoue :D), et je vous remercie pour tous ces conseils qui vont m'être d'une grande aide (surtout ceux d'Amibe_R Nard). :jap:  
 
Par contre, il est dommage de ne plus voir Keskiya et Arwen qui animaient beaucoup le topic à ses débuts (de plus, j'ai bien suivis, Arwen n'habite pas très loin de chez moi [:gowser]).
 
J'ai écrit une histoire en 13 chapitres, d'un total de 28 000 mots. Après tous vos conseils, je vais réécrire le premier chapitre pour essayer de mettre en pratique l'outil "pourquoi" et la suppression des "que" et "qui" (c'est pas gagné).
 
En espérant redonner un peu de pêche à ce topic.
 
:hello:

Message cité 1 fois
Message édité par andyy le 14-06-2008 à 14:21:42
n°14808003
Profil sup​primé
Posté le 08-05-2008 à 12:53:23  answer
 

:hello:

 

Bon! :o
Je sais pas si ça a déjà été dit mais je vous conseil vraiment de lire Ecriture de King, c'est un excellent bouquin! Et dans ce livre on vous conseillera aussi de lire element of style de je-sais-plus-qui! :o


Message édité par Profil supprimé le 08-05-2008 à 12:53:51
n°14835683
Amibe_R Na​rd
Posté le 11-05-2008 à 20:55:32  profilanswer
 

Salut Andyy
 
Le qui et que, question d'habitude pour les supprimer :)
 
Ce qui oblige à reformuler la phrase. (Tiens, en voilà un ;) )
Reformulons :  
D'où l'obligation de reformuler la phrase.
D'où cette obligation de reformuler la phrase.
 
 
pour juger du plus simple !
 
Le "Ce qui" est sans doute le plus simple ici mais, au besoin, on peut utiliser l'autre formulation s'il se trouve un autre "qui" trop proche.
 
Après, la gymnastique s'enclenche toute seule à l'apparition de ces mots faciles. Ou lors de la révision, par jeu, on les élimine tous pour n'en conserver qu'une poignée vraiment utile.  :)
 
La Bienvenue à toi.
Même si le post est un peu dormant à cause des longs congés des vacances et de mai.
 
Bien Amicalement
   l'Amibe_R Nard

n°14835768
Amibe_R Na​rd
Posté le 11-05-2008 à 21:07:55  profilanswer
 


Salut Pumas
 
The_Elements_of_Style de Strunk de William Strunk, Jr
 
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Elements_of_Style
 
En bas, on trouve quelques sites avec le livre à lire sur Internet.
 
 
Par contre, il s'agit de l'usage du style anglais... donc si certains éléments sont communs et peuvent être utilisés en français, d'autres sont moins évidents à récupérer tels quels.  ;-)
 
pour une version PDF
http://www.astro.washington.edu/as [...] Strunk.pdf
 
obtenu en recherchant
"elements of style" strunk filetype:pdf
 
Bien Amicalement
   l'Amibe_R Nard
 
 
 

n°14861278
andyy
Posté le 14-05-2008 à 17:10:59  profilanswer
 

Salut à nouveau !
 


J'ai mis deux "Y" parce que "Andy" était déjà pris, donc appelle-moi plutôt Andy tout court :D  
 
Je viens de terminer la réécriture de mon premier chapitre (je m'y suis mis seulement il y a quelques jours, j'ai trainé :().
 
 
CHAPITRE 1
Lya Narneca
 
« J'ouvris les yeux, le monde s'était retourné, je ne pouvais plus bouger. Il y avait des voix autour de moi, et je luttais pour garder les yeux ouverts. Je ne me souviens plus de rien, comment en suis-je arrivé là ? Pourquoi mes paupières furent si lourdes, et mon corps inerte ? Mais... ce sang, c'est le mien ? »
 
 
Une journée de plus s'achevait pour Lya, une journée d'étude. Il marchait dans les rues de la Cité de Silnai, capitale de la région du même nom. De nature solitaire, il passait son temps à penser, à elle en particulier. Il voyait constamment son visage, il l'imaginait souriante et cela lui suffisait pour l'admirer. Quoi de plus beau qu'un sourire ? Ça n'avait pas marché avec elle et Lya continuait de garder espoir, dans les larmes. Plus jamais il n'aimerait quelqu'un autant, se dit-il. Il en pleurait et elle ne le sut jamais. Sa présence ou les signes qu'il lui avait laissés, elle les oubliait. C'était sans doute là son défaut principal, elle devait alors être bien malheureuse, de passer à côté de tout cet amour.
 
Avant de rentrer chez lui, Lya se rendit à la bibliothèque pour travailler. De nombreux livres marquant plusieurs siècles d'histoire parcouraient les étagères. Après avoir trouvé ceux dont il avait besoin, il prit place à une table libre dans un coin obscur entre deux rangées d'étagères ; les tables à côté de la fenêtre étaient occupées et Lya voulait être seul. Il sortit de son sac des feuilles, une plume et un encrier. À peine eut-il le temps d'ouvrir le premier livre, qu'une fille s'approcha de lui. Pas de mot venait à Lya pour la décrire, si ce n'est qu'il la trouva à son goût. Le battement de son cœur s'accéléra de plus en plus au fur et à mesure qu'elle s'approchait. Elle était légèrement plus petite que lui (il n'était déjà pas grand du tout) et lui demanda si elle pouvait prendre la place en face de lui. Il répondit par un « oui » d'une voix très faible, presque inaudible, n'ayant pas l'habitude de parler à cause de sa timidité. Elle lui sourit, pas pour se moquer, mais plutôt parce qu'elle trouvait ça adorable.
 
C'était la fin du monde.
 
Lya ne ressentit plus rien, son corps lui semblait avoir explosé en un millier de morceaux.
 
— Qu'est-ce que tu lis ? demanda-t-elle.
— Un... un livre... C'est pour les cours.
 
Elle se mit à rire.
 
— Je m'appelle Niessa, et toi ?
— Lya.
La-ya ?
— Oui. Mais certains le prononcent aussi Li-ya.
— Et tu préfères comment ?
— Je n'en accorde pas vraiment d'importance. C'est comme tu le désires.
— Alors, je vais t'appeler La-ya.
 
Le monde n'existait plus.
 
Lya finit par rentrer dans la conversation, sa timidité s'évaporait petit à petit. Il esquissa un sourire sur son visage, ce n'était pas arrivé depuis fort longtemps. Une bouffée de chaleur l'envahit, lui donnait l'impression d'être dans un rêve, ou tout est flou autour de soi. Lya et Niessa quittèrent la bibliothèque ensemble et s'assirent sur les longues marches devant l'entrée du bâtiment, face à la place publique.
 
— Où habites-tu ? demanda Lya.
— Quartier Sud, et toi ?
— Quartier Nord.
 
La Cité était divisée en quatre quartiers : le Centre où se trouvaient l'université, la bibliothèque, ainsi que le Siège, lieu de résidence du Dirigeant ; les quartiers Nord et Sud, respectivement au nord et au sud du quartier central ; puis enfin, le quartier Ouest, occupé en grande partie par le port. Le nord de la cité était situé en hauteur par rapport au sud, il y avait ainsi des falaises de plusieurs dizaines de mètres à l'ouest du quartier nord, zone très verte avec de nombreux arbres. De là, on avait une vue sur tout le quartier Ouest en bas des falaises, sur le port, mais également sur le vaste océan.
 
Lya et Niessa durent se séparer car la nuit allait tomber. Ils se firent la bise après s'être donné rendez-vous au même endroit le lendemain, puis Lya regarda Niessa disparaitre au coin d'une rue. Pendant un moment il resta à regarder bêtement les marches, avant de lever les yeux pour regarder l'eau de la fontaine couler, au milieu de la grande place. Celle-ci était ronde et donnait sur plusieurs rues. Un grand fleuve traversait la cité pour se jeter dans la mer et Lya emprunta un pont pour aller vers la rive nord et rentrer chez lui.
 
Il avait trop tardé avec Niessa et il faisait pratiquement nuit. Par habitude, il prit des petites ruelles en guise de raccourci et à cette heure-là, on ne pouvait dire qu'il y avait beaucoup de monde. Il pénétra dans une ruelle entre de grands édifices, la rendant ainsi plus sombre que les autres. Dans un cul-de-sac de la ruelle, deux individus discutaient à l'approche de Lya :
 
— Tiens, encore lui, dit le premier.
— On a intérêt à l'avoir ce coup-ci, répondit l'autre.
— Je ne le sens pas trop, vu la dernière fois.
— Ça ne se reproduira pas, il n'y a que nous et lui. Allons-y, dit-il en sortant son couteau.
 
L'un se cacha derrière des caisses, tandis que l'autre se mit contre le mur, juste au coin du cul-de-sac et la ruelle. Il bondit sur Lya, l'attrapa et le plaqua contre le mur et lui mit son couteau sous la gorge. Mais au même instant, une autre personne intervint dans la scène, surprenant le malfrat caché par les caisses et le neutralisant aisément. Il était vêtu d'une cape, la tête sous une capuche.  
 
— Lâchez-le, ordonna-t-il au bandit qui tenait Lya contre le mur.
— Encore toi ? Qui es-tu donc ? Ce n'est pas la première fois que tu t'attaques à nous pour le protéger.
 
L'homme mystérieux sortit un poignard de sous sa cape, menaçant le malfrat neutralisé.
 
— Lâchez-le, ou je tue votre compagnon.
— Et moi, je tuerai votre protégé.
— C'est ça, et à la seconde suivante, vous n'aurez même pas le temps de souffler et j'aurais tranché votre gorge. Vous ne faites pas le poids contre moi.
 
Le bandit était pris au piège et lâcha Lya. Ce dernier fut sous le choc, il n'avait jamais subi ça auparavant, alors qu'il avait traversé de nombreuses fois ces rues.
 
— Pars ! lui ordonna l'homme mystérieux. Ne reste pas ici, va-t'en !
 
Lya ramassa ses affaires tombées et partit en courant. L'homme mystérieux ordonna ensuite aux deux bandits de s'en aller et ne plus approcher de Lya. Puis il se volatilisa dans la nuit de la cité.
 
Lya arriva dans une grande rue et s'arrêta alors de courir, essoufflé. Il reprit petit à petit une respiration normale, ainsi ses parents ne lui poseraient pas de question. Il n'aimait pas leur parler de sa journée au dîner et ils ne s'intéressaient pas vraiment à lui. Les rares fois où ils lui demandaient quelque chose, il les ignorait. Il avait deux frères, de quelques années ses aînés. Il n'avait pas grand-chose en commun et ne passait ainsi pas beaucoup de temps avec. Eux étaient très proches de leur père, contrairement à Lya. Et enfin, il avait une petite sœur, appelée Evy.
 
Les Narneca, ainsi s'appelèrent-ils, habitaient une maison très correcte, pas la plus jolie, mais tout de même assez spacieuse pour toute la famille. Lya arriva peu avant le dîner, sa mère cuisinait, aidée par Evy. À peine rentré, il monta dans sa chambre poser ses affaires. Il y avait deux lits, chacun le long des murs se faisant face. L'un était à lui, l'autre à Evy. Il s'allongea et prit une grande inspiration. Son front était brûlant au toucher. La fatigue le prit, des bouts de rêves apparurent devant ses yeux éveillés.
 
C'était une grande salle, un hall sembla-t-il au premier abord. Des vitraux de couleurs filtraient la lumière qui se projetait sur le sol de marbre, éblouissant, car il était lisse. Un motif immense principalement bleu était dessiné sur ce sol, mais il ne devait prendre forme qu'en hauteur. L'entrée était soutenue par deux grandes colonnes, taillées dans la pierre. Elles représentaient deux cascades d'eau, tout comme la dizaine de piliers qui soutenaient le plafond de la salle.
 
Lentement, il marcha, puis s'arrêta entre deux piliers. Il était vêtu d'une cape sale et déchirée en de nombreux endroits. Sa main gauche tenait fermement une épée. Face à lui se trouvaient des marches menant à un grand siège sculpté dans le marbre. Un homme y était assis, les mains l'une dans l'autre, et regardait l'individu qui avait réussi à venir devant lui. Il ne semblait avoir peur et se leva en tenant un objet dans la main. Tous deux se fixèrent droit dans les yeux...
 
— Lya... Lya, réveille-toi. C'est l'heure du dîner.
 
Lya ouvrit les yeux, la main d'Evy était sur son front. Elle fut inquiète.
 
— Lya, ça va ? Tu transpires, c'était un cauchemar ?
— Oui, ça va, répondit-il déboussolé.
— Allez, viens petit gars, dit-elle en prenant la main de son frère. Ça fait cinq minutes que l'on t'appelle.
 
Il s'essuya le visage avant de descendre se mettre à table. L'appétit n'était pas là, mais il se força à manger pour ne pas attirer l'attention de ses parents. Pourtant, il manqua à plusieurs reprises de s'endormir. Evy lui donna des coups de pieds sous la table pour l'en empêcher.
 
Une fois le dîner fini et la table débarrassée, il retourna dans sa chambre avec Evy, qui referma la porte.
 
— Que t'arrive-t-il, Lya ? demanda-t-elle en s'asseyant sur son lit, le dos contre le mur et les jambes croisées.
 
Lya se mit dans la même position que sa sœur et lui répondit :
 
— Tout ça, tu sais bien...
— Tu penses toujours à elle ?
— Oui, mais ce n'est pas ça le problème.
 
Evy pencha la tête et le regarda de travers, comme si cela lui permettait de comprendre les paroles de Lya d'une autre façon.
 
— Je ne pense aucun mal d'elle, elle ne m'a rien fait. Je dois accepter les choses telles qu'elles sont, reprit Lya.
 
Une larme coula sur sa joue, et ses yeux furent remplis de larmes.
 
— Et j'ai rencontré une fille aujourd'hui. Il y a l'air d'avoir quelque chose entre nous.
 
Il passa sa main sur sa joue pour essuyer la larme et tourna la tête pour regarder dehors.
 
— Malgré tout, j'ai toujours ce sentiment de mal-être, ici. Que je ne suis pas à ma place.
 
Evy lui fit un sourire.
 
— Dans ce cas, pars.
— J'aimerais servir à quelque chose, faire un truc pour le bien des autres. Me sentir utile.
 
À présent, il regardait par terre. Evy, elle, regardait le plafond.
 
— Et je ne je vois pas comment l'être.
— On va regarder les étoiles ? demanda Evy, comme si elle n'avait prêté attention à ce que Lya venait de dire.
 
Elle alla à la fenêtre, l'ouvrit et pencha la tête à l'extérieur.
 
— Viens, Lya, ça t'apaisera l'esprit.
 
La fenêtre était assez large pour eux deux. Il la rejoignit.
 
— Regarde, le ciel est dégagé, on peut voir toutes les étoiles.
— J'ai toujours aimé cette forme de faucille.
— De casserole surtout, dit Evy, riant. Elle a une petite sœur à côté, qui la regarde, la surveille et prend soin d'elle. Elle la protège.
— C'est son ange.
 
Lya prit la main de sa sœur.
 
— Mon ange...
 
Evy posa sa tête contre lui.
 
— Tu te sens mal ici, alors tu comptes partir ?
— Je n'y arriverai jamais, puis je viens de rencontrer Niessa.
— Dis-moi, Lya...
— Oui ?
— Au fond de toi, qu'est-ce que tu veux, réellement ?
 
Lya ne dit mot et embrassa sa sœur pour lui souhaiter une bonne nuit.
 
 
_______
 
Ma petite analyse vite fait :
 
– Le premier paragraphe est un peu inutile. Il a une signification particulière pour moi, mais n'a pas grand-chose à voir avec le récit. Je l'ai laissé pour que vous le découvriez.
 
– L'attaque des bandits au milieu du chapitre n'est peut-être pas très bien amenée, et sans suspense.
 
– Le rêve de Lya, en me demandant "pourquoi ?" je n'ai pas réussi à trouver la raison qu'il fasse ce rêve. Il aura toute sa signification bien plus tard dans le récit, mais pourquoi Lya fait-il ce rêve à ce moment précis ? (Enfin là, je viens de penser à des bizarreries quelques chapitres plus loin et finalement, ce n'est pas si bizarre si on accepte que son destin apparaisse en présage dans un rêve).
 
– Ça peut paraitre ambigüe, mais je vous rassure : il n'y a pas d'inceste entre Lya et Evy :lol:


Message édité par andyy le 14-06-2008 à 14:21:50
n°14864260
Blandine13
SoleilNoir
Posté le 14-05-2008 à 21:37:30  profilanswer
 

(avis d'amateuse(ca se dit ?))J'ai bien aimé ^^

  • Pour le premier paragraphe, cela ne m'a pas du tout dérangé, mais si "elle" n'a aucune importance dans la suite du récit, effectivement, cela ne sert pas à grand chose. Poutant cela nous montre le caractère de Lya.
  • Pour l'attaque des bandits, ce qui m'a le plus manqué c'est les sentiments de Lya, pendant l'attaque, même si on en a après.  
  • Ce n'est pas la première fois que tu t'attaques à nous pour le protéger.                                              [...]                                                                                                                                                   Ce dernier fut sous le choc, il n'avait jamais subi ça auparavant, alors qu'il avait traversé de nombreuses fois ces rues.                                                                                                          Après, je m'attendais à ce que l'inconnu lui efface la memoire ou qqch comme ca... Petite incohérence, fait exprès ? Sais pas.
  • Il n'est pas plus choqué que ca ? Sa ville n'est pas très sûre, il y a une raison particulière ou c'est un hasard ? Etait t'il visé ? Et si la première citation est juste, ce n'est pas la premiere fois qu'on l'aggresse, encore un hasard ?

  Lya ne se pose pas toute ces questions ? Je l'ai trouvé un peu zen pour un grand timide, ca m'a fait un peu bizarre... pierre en fait.  
 
Voilà, j'espère que j'ai pu t'apporter qqch aavc mon tp maigre bagage litteraire,
Bonne chance et bon courage, :)  
Blandine


---------------
Plein de questions en stock... Et une grande caisse de commentaires/critiques à charger... ^^ http://lesparrainsdelaplume.mesdis [...] t_63_1.htm
n°14869250
andyy
Posté le 15-05-2008 à 12:39:31  profilanswer
 

Tout d'abord, merci de ta lecture :)  
 

Blandine13 a écrit :

  • Pour le premier paragraphe, cela ne m'a pas du tout dérangé, mais si "elle" n'a aucune importance dans la suite du récit, effectivement, cela ne sert pas à grand chose. Poutant cela nous montre le caractère de Lya.

Je faisais référence au paragraphe en italique, sinon, "elle" n'a aucune importance dans l'histoire en elle-même, mais cela permet de voir les sentiments de Lya au début de l'histoire. Puis bon, je fais référence à "elle" à nouveau plus tard dans le récit et j'avoue qu'il y a une personne existante derrière, mais elle ne le saura jamais... Bref, je m'égare ^^
 
 

Blandine13 a écrit :

  • Pour l'attaque des bandits, ce qui m'a le plus manqué c'est les sentiments de Lya, pendant l'attaque, même si on en a après.  
  • Ce n'est pas la première fois que tu t'attaques à nous pour le protéger.                                              [...]                                                                                                                                                   Ce dernier fut sous le choc, il n'avait jamais subi ça auparavant, alors qu'il avait traversé de nombreuses fois ces rues.                                                                                                          Après, je m'attendais à ce que l'inconnu lui efface la memoire ou qqch comme ca... Petite incohérence, fait exprès ? Sais pas.
  • Il n'est pas plus choqué que ca ? Sa ville n'est pas très sûre, il y a une raison particulière ou c'est un hasard ? Etait t'il visé ? Et si la première citation est juste, ce n'est pas la premiere fois qu'on l'aggresse, encore un hasard ?

  Lya ne se pose pas toute ces questions ? Je l'ai trouvé un peu zen pour un grand timide, ca m'a fait un peu bizarre... pierre en fait.


Voilà, en gros c'est ça le problème du passage. Je n'ai pas abordé le point de vue de Lya dans cette attaque alors que cela doit être primordial, car il est le personnage principal et il s'agit du premier chapitre.
 
Après tout, ça ne lui était jamais arrivé, puisqu'il ne se ballade jamais de nuit dans ces rues. En plaçant du point de vue de Lya, cela pourrait apporter plus de suspense, mais il faudrait également apporté les éléments qui nous permettent de comprendre que ces deux bandits ont déjà voulu l'attaquer et que cette personne mystérieuse les avait empêchés. De la scène, il faut en retenir que cette personne protège Lya, et que Lya ne la connait pas. C'est à retravailler.
 
J'ai envie de faire une histoire bien plus large que celle-ci, dont je ne garderai que très peu d'éléments (le personnage de Lya restera, bien qu'il pourrait être différent de celui décrit dans cette version).
 
:)


Message édité par andyy le 14-06-2008 à 14:21:50
n°14872258
Blandine13
SoleilNoir
Posté le 15-05-2008 à 16:53:18  profilanswer
 

"Je faisais référence au paragraphe en italique"
oups :D
"J'ai envie de faire une histoire bien plus large que celle-ci, dont je ne garderai que très peu d'éléments (le personnage de Lya restera, bien qu'il pourrait être différent de celui décrit dans cette version)."
Ca doit être très enrichissant de faire ca, coté personages : qu'avant même de commencer l'histoire, tu les connaissent parfaitement. Perso je ne les connais que dans ma tête mais c'est vrai que cela peut être interressant de faire des "petits episodes" les concernant, en décalage avec le bon texte. Il faudra que j'essaie :)
 
 


---------------
Plein de questions en stock... Et une grande caisse de commentaires/critiques à charger... ^^ http://lesparrainsdelaplume.mesdis [...] t_63_1.htm
n°14872592
andyy
Posté le 15-05-2008 à 17:17:01  profilanswer
 

Blandine13 a écrit :

"Je faisais référence au paragraphe en italique"
oups :D
"J'ai envie de faire une histoire bien plus large que celle-ci, dont je ne garderai que très peu d'éléments (le personnage de Lya restera, bien qu'il pourrait être différent de celui décrit dans cette version)."
Ca doit être très enrichissant de faire ca, coté personages : qu'avant même de commencer l'histoire, tu les connaissent parfaitement. Perso je ne les connais que dans ma tête mais c'est vrai que cela peut être interressant de faire des "petits episodes" les concernant, en décalage avec le bon texte. Il faudra que j'essaie :)


Je ne connais encore aucun des personnages de l'histoire que je vais (re)créer. Je vais mettre beaucoup de temps avant de me mettre à en écrire le premier jet, sachant que je dois d'abord créer l'univers dans lequel l'histoire se dérouler, comme l'origine du pays, certaines légendes, etc. Je vais créer des petites histoires autour de ces choses-là (faire une carte aussi :D). Bon, ça fait beaucoup de "je vais" tout ça :D
 
Sinon, une chose que j'aime bien, c'est de cacher une signification derrière les noms (de lieux et des personnages), en partant un peu de n'importe quoi, puis en le déformant. Ça m'a beaucoup aidé à trouver des noms, car j'avais bien du mal.
 
En ce qui concerne Lya, c'est tout simplement parce que j'aime bien les lettres "A" et "Y" de mon prénom, et j'aime également le "L" :)
 
Pour Narneca, il s'agit de quelque chose qui caractérise Lya, dont j'en ai d'ailleurs fait le titre d'un chapitre : "Faible Flamme." Aimant beaucoup tout ce que Tolkien a créé, j'ai cherché les mots dans le dictionnaire de Quenya (une des deux langues elfiques), et qui sont "nár" et "néca" dont j'ai collé ensemble et enlevé les accents.
 
Le cheminement d'un ou plusieurs éléments vers le nom de certains persos est assez tordu par contre :pt1cable:


Message édité par andyy le 14-06-2008 à 14:21:50
n°14882769
Amibe_R Na​rd
Posté le 16-05-2008 à 14:59:35  profilanswer
 

Salut Andy
 
 CHAPITRE 1
Lya Narneca
 
« J'ouvris les yeux, le monde s'était retourné, je ne pouvais plus bouger. Il y avait des voix autour de moi, et je luttais pour garder les yeux ouverts. Je ne me souviens plus de rien, comment en suis-je arrivé là ? Pourquoi mes paupières furent si lourdes, et mon corps inerte ? Mais... ce sang, c'est le mien ? »
 
/sont si lourdes (irai mieux après je me souviens, (présent)
mais en même temps, furent ajoute une distorsion temporelle. A voir dans la suite, si tu l'utilises ou pas.
/
 
 
 
Une journée de plus s'achevait pour Lya, une journée d'étude. Il marchait dans les rues de la Cité de Silnai, capitale de la région du même nom. De nature solitaire, il passait son temps à penser, à elle en particulier. Il voyait constamment son visage, il l'imaginait souriante et cela lui suffisait pour l'admirer. Quoi de plus beau qu'un sourire ? Ça n'avait pas marché avec elle et Lya continuait de garder espoir, dans les larmes. Plus jamais il n'aimerait quelqu'un autant, se dit-il. Il en pleurait et elle ne le sut jamais. Sa présence ou les signes qu'il lui avait laissés,  
 
/ne le saurait jamais
et elle ne l'avais jamais su
/
elle les oubliait. C'était sans doute là son défaut principal, elle devait alors être bien malheureuse, de passer à côté de tout cet amour.
 
Avant de rentrer chez lui, Lya se rendit à la bibliothèque pour travailler. De nombreux livres marquant plusieurs siècles d'histoire parcouraient les étagères. Après avoir trouvé ceux dont il  
 
/parcouraient les étagères = ils se déplacent sur les étagères.
Parcourir est un verbe de mouvement.
 
S'étalaient sur
Encombraient  (sont des verbes de position, avec une notion supplémentaire pour encombrer :))  
/
avait besoin, il prit place à une table libre dans un coin obscur entre deux rangées d'étagères ;  
 
/la répétition d'étagères n'est pas utile
deux rangées d'étagères = deux travées
mais tu peux dire deux meubles.
/
 
les tables à côté de la fenêtre étaient occupées et Lya voulait être seul. Il sortit de son sac des feuilles, une plume et un encrier. À peine eut-il le temps d'ouvrir le premier livre, qu'une fille s'approcha de lui. Pas de mot venait à Lya pour la décrire, si ce n'est qu'il la trouva à son goût.  
 
/Aucun mot ne venait
 
Plus haut, tu parles d'elle... et voici qu'une autre fille arrive (dans le temps chronologique de la lecture, c'est l'effet que ça donne), et il en tombe aussitôt amoureux  :o
 
/
Le battement de son cœur s'accéléra de plus en plus au fur et à mesure qu'elle s'approchait.  
 
/s'accéléra  contient déjà l'idée de plus en plus,  
de plus en plus au fur et à mesure, c'est encore la même idée
Tu as aussi une répétition de s'approcher (s'approcha, s'approchait)
 
On ne comprend pas bien non plus pourquoi il a le coeur qui s'accélère.
 
Le battement de son cœur s'accéléra de plus en plus au fur et à mesure qu'elle avançait en le regardant.
 
Le battement de son cœur s'accéléra à mesure qu'elle avançait vers lui, son regard rivé au sien.
 
Le battement de son cœur s'accéléra à mesure qu'elle avançait vers lui.
 
Le battement de son cœur grimpa dans les aigus à mesure qu'elle avançait vers lui.
/
 
Elle était légèrement plus petite que lui (il n'était déjà pas grand du tout) et lui demanda si elle pouvait prendre la place en face de lui. Il répondit par un « oui » d'une voix très faible, presque inaudible, n'ayant pas l'habitude de parler à cause de sa timidité. Elle lui sourit, pas pour se moquer, mais plutôt parce qu'elle trouvait ça adorable.
 
C'était la fin du monde.
 
Lya ne ressentit plus rien, son corps lui semblait avoir explosé en un millier de morceaux.
 
— Qu'est-ce que tu lis ? demanda-t-elle.
— Un... un livre... C'est pour les cours.
 
Elle se mit à rire.
 
— Je m'appelle Niessa, et toi ?
— Lya.
La-ya ?
— Oui. Mais certains le prononcent aussi Li-ya.
— Et tu préfères comment ?
— Je n'en accorde pas vraiment d'importance. C'est comme tu le désires.
 
/Je n'y accorde
/
 
— Alors, je vais t'appeler La-ya.
 
Le monde n'existait plus.
 
/j'aime bien ces deux petites phrases, avec c'était la fin du monde, qui caractérise bien ton personnage.
/
 
 
Lya finit par rentrer dans la conversation, sa timidité s'évaporait petit à petit. Il esquissa un sourire sur son visage, ce n'était pas arrivé depuis fort longtemps. Une bouffée de chaleur  
 
/esquissa un sourire  (c'est forcément sur son visage, tu ne peux pas esquisser un sourire sur le visage de quelqu'un d'autre)
par contre : "il dessina un sourire sur son visage". passe
 
Il traça un sourire sur son visage.
 
Il esquissa un sourire sur les rides de son visage (pour un personnage âgé, ça pourrait aller)
/
l'envahit, lui donnait l'impression d'être dans un rêve, ou tout est flou autour de soi.  
 
/lui donna
où tout
/
 
Lya et Niessa quittèrent la bibliothèque ensemble et s'assirent sur les longues marches devant  
 
/ça va bien vite.
Quel charisme !  :o
/
l'entrée du bâtiment, face à la place publique.
 
— Où habites-tu ? demanda Lya.
— Quartier Sud, et toi ?
— Quartier Nord.
 
La Cité était divisée en quatre quartiers : le Centre où se trouvaient l'université, la bibliothèque, ainsi que le Siège, lieu de résidence du Dirigeant ; les quartiers Nord et Sud, respectivement au nord et au sud du quartier central ; puis enfin, le quartier Ouest, occupé en grande partie par le port.  
 
/Le problème, c'est qu'il y a obligatoirement un quartier Est.
En disant, Nord, Sud, Ouest, tu as quatre points cardinaux.
 
En disant : Trord, Trud, Trouest, tu pourrais avoir un triangle cardinal, une autre façon de voir le monde.  :-)
Et donc 4 quartiers
/
 
 
Le nord de la cité était situé en hauteur par rapport au sud, il y avait ainsi des falaises de  
 
/était situé en hauteur (ne vaut pas était situé sur une colline dominant le sud)
/
plusieurs dizaines de mètres à l'ouest du quartier nord, zone très verte avec de nombreux arbres. De là, on avait une vue sur tout le quartier Ouest en bas des falaises, sur le port, mais également sur le vaste océan.
 
Lya et Niessa durent se séparer car la nuit allait tomber. Ils se firent la bise après s'être donné rendez-vous au même endroit le lendemain, puis Lya regarda Niessa disparaitre au coin d'une  
 
/disparaître
/
rue. Pendant un moment il resta à regarder bêtement les marches, avant de lever les yeux pour regarder l'eau de la fontaine couler, au milieu de la grande place. Celle-ci était ronde et donnait sur plusieurs rues. Un grand fleuve traversait la cité pour se jeter dans la mer et Lya emprunta un pont pour aller vers la rive nord et rentrer chez lui.
 
/ Un grand fleuve traversait la cité pour se jeter dans la mer  = c'est l'auteur qui raconte.
Le personnage ne raconterait pas les choses ainsi.
 
Celle-ci était ronde et donnait sur plusieurs rues ; alimentées par le grand fleuve du Nout, elle était inépuisable et bruyante. Lya se releva et emprunta un pont pour aller vers la rive nord et...
 
/
 
 
Il avait trop tardé avec Niessa et il faisait pratiquement nuit. Par habitude, il prit des petites ruelles en guise de raccourci et à cette heure-là, on ne pouvait dire qu'il y avait beaucoup de  
 
/et, (virgule)
/
monde. Il pénétra dans une ruelle entre de grands édifices, la rendant ainsi plus sombre que  
 
/dans une ruelle familière entre de grands
 
(d'abord, on justifie qu'il entre ainsi dans une ruelle plus sombre)
ensuite, on prépare le : Tiens, encore lui, dit le premier
 
eh oui, un simple petit mot pour préparer la suite :)
/
les autres. Dans un cul-de-sac de la ruelle, deux individus discutaient à l'approche de Lya :
 
— Tiens, encore lui, dit le premier.
— On a intérêt à l'avoir ce coup-ci, répondit l'autre.
— Je ne le sens pas trop, vu la dernière fois.
— Ça ne se reproduira pas, il n'y a que nous et lui. Allons-y, dit-il en sortant son couteau.
 
L'un se cacha derrière des caisses, tandis que l'autre se mit contre le mur, juste au coin du cul-de-sac et la ruelle. Il bondit sur Lya, l'attrapa et le plaqua contre le mur et lui mit son couteau  
 
/et de la ruelle
/
sous la gorge. Mais au même instant, une autre personne intervint dans la scène, surprenant le malfrat caché par les caisses et le neutralisant aisément. Il était vêtu d'une cape, la tête sous une capuche.  
 
— Lâchez-le, ordonna-t-il au bandit qui tenait Lya contre le mur.
— Encore toi ? Qui es-tu donc ? Ce n'est pas la première fois que tu t'attaques à nous pour le protéger.
 
L'homme mystérieux sortit un poignard de sous sa cape, menaçant le malfrat neutralisé.
 
— Lâchez-le, ou je tue votre compagnon.
— Et moi, je tuerai votre protégé.
— C'est ça, et à la seconde suivante, vous n'aurez même pas le temps de souffler et j'aurais  
 
/souffler : j'aurais
/
tranché votre gorge. Vous ne faites pas le poids contre moi.
 
Le bandit était pris au piège et lâcha Lya. Ce dernier fut sous le choc, il n'avait jamais subi ça  
auparavant, alors qu'il avait traversé de nombreuses fois ces rues.
 
— Pars ! lui ordonna l'homme mystérieux. Ne reste pas ici, va-t'en !
 
/pas ici, plus jamais, va-t'en !
/
 
 
Lya ramassa ses affaires tombées et partit en courant. L'homme mystérieux ordonna ensuite aux deux bandits de s'en aller et ne plus approcher de Lya. Puis il se volatilisa dans la nuit de  
 
/s'approcher de Lya  (mais tu l'as déjà utilise là-haut)
de ne plus approcher Lya, jamais !  (oui, c'est un arrêt définitif)
de ne plus ennuyer Lya.
/
la cité.
 
Lya arriva dans une grande rue et s'arrêta alors de courir, essoufflé. Il reprit petit à petit une respiration normale, ainsi ses parents ne lui poseraient pas de question. Il n'aimait pas leur parler de sa journée au dîner et ils ne s'intéressaient pas vraiment à lui. Les rares fois où ils lui demandaient quelque chose, il les ignorait. Il avait deux frères, de quelques années ses aînés. Il n'avait pas grand-chose en commun et ne passait ainsi pas beaucoup de temps avec. Eux  
 
/et ne les fréquentait pas beaucoup.
/
 
étaient très proches de leur père, contrairement à Lya. Et enfin, il avait une petite sœur, appelée Evy.
 
/tu as donné beaucoup de noms.
Eux, batailleurs et querelleurs, étaient très proches de leur père, contrairement à Lya  (dirait pourquoi ils sont proches de leur père)
 
appelée Evy. Une erreur du retour d'âge.
appelée Evy, toujours dans les jupes de sa môman !  (c'est Lya qui voit sa famille ;) )
 
si tu le préfères plus nobles
appelée Evy, toujours dans les jupes de mère !
/
 
 
Les Narneca, ainsi s'appelèrent-ils, habitaient une maison très correcte, pas la plus jolie, mais  
 
/s'appelèrent-ils en arrivant en ville (ajouterait du suspens. Changer de nom est toujours suspect d'un lourd secret :) )
sinon élimine "ainsi s'appelèrent-ils"
Les Narneca habitaient
/
tout de même assez spacieuse pour toute la famille. Lya arriva peu avant le dîner, sa mère cuisinait, aidée par Evy. À peine rentré, il monta dans sa chambre poser ses affaires. Il y avait deux lits, chacun le long des murs se faisant face. L'un était à lui, l'autre à Evy. Il s'allongea et prit une grande inspiration. Son front était brûlant au toucher. La fatigue le prit, des bouts de rêves apparurent devant ses yeux éveillés.
 
C'était une grande salle, un hall sembla-t-il au premier abord. Des vitraux de couleurs  
 
/Une grande salle apparue, un hall lui sembla-t-il au premier  (on économise un c'était)
/
filtraient la lumière qui se projetait sur le sol de marbre, éblouissant, car il était lisse. Un motif immense principalement bleu était dessiné sur ce sol, mais il ne devait prendre forme qu'en hauteur. L'entrée était soutenue par deux grandes colonnes, taillées dans la pierre. Elles représentaient deux cascades d'eau, tout comme la dizaine de piliers qui soutenaient le plafond de la salle.
 
/ Une entrée monumentale, soutenue par deux grandes colonnes taillées dans la pierre. Lya sentit qu'elles aspiraient son regard. Elles représentaient deux cascades d'eau, tout comme la dizaine de piliers qui soutenaient le plafond de la salle.
/
 
 
Lentement, il marcha, puis s'arrêta entre deux piliers. Il était vêtu d'une cape sale et déchirée en de nombreux endroits. Sa main gauche tenait fermement une épée. Face à lui se trouvaient  
 
/supprime "en de nombreux endroits"
/
des marches menant à un grand siège sculpté dans le marbre. Un homme y était assis, les mains l'une dans l'autre, et regardait l'individu qui avait réussi à venir devant lui. Il ne  
 
/les mains l'une dans l'autre, et le regardait. Aucun peur dans son visage, malgré l'épée. Lorsqu'il se leva en tenant l'objet caché dans ses mains, tous deux se fixèrent
/
semblait avoir peur et se leva en tenant un objet dans la main. Tous deux se fixèrent droit dans les yeux...
 
— Lya... Lya, réveille-toi. C'est l'heure du dîner.
 
Lya ouvrit les yeux, la main d'Evy était sur son front. Elle fut inquiète.
 
— Lya, ça va ? Tu transpires, c'était un cauchemar ?
— Oui, ça va, répondit-il déboussolé.
— Allez, viens petit gars, dit-elle en prenant la main de son frère. Ça fait cinq minutes que l'on t'appelle.
 
Il s'essuya le visage avant de descendre se mettre à table. L'appétit n'était pas là, mais il se força à manger pour ne pas attirer l'attention de ses parents. Pourtant, il manqua à plusieurs reprises de s'endormir. Evy lui donna des coups de pieds sous la table pour l'en empêcher.
 
Une fois le dîner fini et la table débarrassée, il retourna dans sa chambre avec Evy, qui referma la porte.
 
— Que t'arrive-t-il, Lya ? demanda-t-elle en s'asseyant sur son lit, le dos contre le mur et les jambes croisées.
 
Lya se mit dans la même position que sa sœur et lui répondit :
 
— Tout ça, tu sais bien...
— Tu penses toujours à elle ?
— Oui, mais ce n'est pas ça le problème.
 
Evy pencha la tête et le regarda de travers, comme si cela lui permettait de comprendre les paroles de Lya d'une autre façon.
 
— Je ne pense aucun mal d'elle, elle ne m'a rien fait. Je dois accepter les choses telles qu'elles sont, reprit Lya.
 
Une larme coula sur sa joue, et ses yeux furent remplis de larmes.
 
— Et j'ai rencontré une fille aujourd'hui. Il y a l'air d'avoir quelque chose entre nous.
 
Il passa sa main sur sa joue pour essuyer la larme et tourna la tête pour regarder dehors.
 
/une main sur sa joue  (on évite les deux sa)
/
 
 
— Malgré tout, j'ai toujours ce sentiment de mal-être, ici. Que je ne suis pas à ma place.
 
Evy lui fit un sourire.
 
— Dans ce cas, pars.
— J'aimerais servir à quelque chose, faire un truc pour le bien des autres. Me sentir utile.
 
À présent, il regardait par terre. Evy, elle, regardait le plafond.
 
— Et je ne je vois pas comment l'être.
— On va regarder les étoiles ? demanda Evy, comme si elle n'avait prêté attention à ce que  
 
/aucune attention
/
 
Lya venait de dire.
 
Elle alla à la fenêtre, l'ouvrit et pencha la tête à l'extérieur.
 
— Viens, Lya, ça t'apaisera l'esprit.
 
La fenêtre était assez large pour eux deux. Il la rejoignit.
 
— Regarde, le ciel est dégagé, on peut voir toutes les étoiles.
— J'ai toujours aimé cette forme de faucille.
— De casserole surtout, dit Evy, riant. Elle a une petite sœur à côté, qui la regarde, la surveille et prend soin d'elle. Elle la protège.
— C'est son ange.
 
Lya prit la main de sa sœur.
 
— Mon ange...
 
Evy posa sa tête contre lui.
 
— Tu te sens mal ici, alors tu comptes partir ?
— Je n'y arriverai jamais, puis je viens de rencontrer Niessa.
— Dis-moi, Lya...
— Oui ?
— Au fond de toi, qu'est-ce que tu veux, réellement ?
 
Lya ne dit mot et embrassa sa sœur pour lui souhaiter une bonne nuit.
 
 
_______
 
Ma petite analyse vite fait :
 
– Le premier paragraphe est un peu inutile. Il a une signification particulière pour moi, mais n'a pas grand-chose à voir avec le récit. Je l'ai laissé pour que vous le découvriez.
 
/Tout dépend, il peut rajouter un quelque chose si tu en tires profit plus tard.
Au moins, il est intriguant...  Et c'est du tout bon pour amorcer une lecture.
/
 
 
– L'attaque des bandits au milieu du chapitre n'est peut-être pas très bien amenée, et sans suspense.
 
/la question est : pourquoi lui en veulent-ils ?
Avec le mot "familier", on peut estimer qu'il franchit une fois de trop leur territoire.
Cela peut suffire à justifier l'agression.
/
 
 
 
– Le rêve de Lya, en me demandant "pourquoi ?" je n'ai pas réussi à trouver la raison qu'il fasse ce rêve. Il aura toute sa signification bien plus tard dans le récit, mais pourquoi Lya fait-il ce rêve à ce moment précis ? (Enfin là, je viens de penser à des bizarreries quelques chapitres plus loin et finalement, ce n'est pas si bizarre si on accepte que son destin apparaisse en présage dans un rêve).
 
/Tout à fait.
Le pourquoi peut se révéler plus tard dans un récit.
Le tout c'est que tu ne l'oublies pas en chemin.
 
Là, tu viens de poser une question dans l'esprit du lecteur : qui est cet homme, que tient-il dans les mains ?
 
En tant qu'auteur, tu dois (à la fin de ton texte :) ) savoir pourquoi il est là, qui il est, quel est son rôle dans ton histoire.
 
Ici, c'est un hameçon pour le lecteur.
L'attaque des bandits aussi. (parce que ça introduit le protecteur)
 
Si tu dis qu'ils s'appellent maintenant  
Les Narneca en arrivant en ville, ça rajoute un troisième hameçon.
 
On pêche au gros  
/
 
– Ça peut paraitre ambigüe, mais je vous rassure : il n'y a pas d'inceste entre Lya et Evy :lol:
 
/Je n'en ai pas lu.
Par contre, elle semble plus âgée que lui.
Si lui était le petit dernier de la famille, ça pourrait expliquer pourquoi il ne s'entend pas avec ses frères et pourquoi il couche avec sa soeur. :)
 
Elle accepte aussi (très, trop ?) facilement qu'il s'en aille... il faudra expliquer pourquoi.
Ce peut être une coutume familiale : partir pour faire sa vie quelque temps et revenir ensuite.
 
 
En tout cas, tu as là un bon début.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°14884807
andyy
Posté le 16-05-2008 à 17:42:29  profilanswer
 

Merci de cette analyse instructive :)
 

Amibe_R Nard a écrit :


– L'attaque des bandits au milieu du chapitre n'est peut-être pas très bien amenée, et sans suspense.
 
/la question est : pourquoi lui en veulent-ils ?
Avec le mot "familier", on peut estimer qu'il franchit une fois de trop leur territoire.
Cela peut suffire à justifier l'agression.
/


Au niveau des bandits, il m'apparait clair maintenant que cela manque de background, sur leur raison d'être là, ... Mais bon, il ne faut pas en dire trop, car ils n'apparaissent plus par la suite.
 

Amibe_R Nard a écrit :

/Tout à fait.
Le pourquoi peut se révéler plus tard dans un récit.
Le tout c'est que tu ne l'oublies pas en chemin.
 
Là, tu viens de poser une question dans l'esprit du lecteur : qui est cet homme, que tient-il dans les mains ?
 
En tant qu'auteur, tu dois (à la fin de ton texte :) ) savoir pourquoi il est là, qui il est, quel est son rôle dans ton histoire.
 
Ici, c'est un hameçon pour le lecteur.
L'attaque des bandits aussi. (parce que ça introduit le protecteur)
 
Si tu dis qu'ils s'appellent maintenant  
Les Narneca en arrivant en ville, ça rajoute un troisième hameçon.
 
On pêche au gros  
/


Je me mets jamais d'élément si je ne sais pas à quoi ça servira dans l'intrigue et encore moins si je ne sais pas ce que c'est.
 
Tu as remarqué quelques points très important sur la suite, l'objet que tient dans la main le mystérieux personnage dans le rêve... D'autres éléments viennent dans la suite pour mener à quelque chose de bien plus gros, et Lya est amené là où jamais il n'aurait pensé se retrouver...
 

Spoiler :

Le pauvre, je le fais souffrir tellement :sweat:


 
Cependant, je me suis posé par mal de questions dans la première moitié de l'histoire : il y a tellement de mystère accumulés dans les 7 ou 8 premiers chapitres que ça m'en a l'air difficile à suivre. Enfin, je reprends l'histoire de zéro (zéro zéro :lol:), donc ça n'a pas vraiment d'importance et j'essaierai de gérer au moment voulu.
 

Amibe_R Nard a écrit :

– Ça peut paraitre ambigüe, mais je vous rassure : il n'y a pas d'inceste entre Lya et Evy :lol:
 
/Je n'en ai pas lu.
Par contre, elle semble plus âgée que lui.
Si lui était le petit dernier de la famille, ça pourrait expliquer pourquoi il ne s'entend pas avec ses frères et pourquoi il couche avec sa soeur. :)
 
Elle accepte aussi (très, trop ?) facilement qu'il s'en aille... il faudra expliquer pourquoi.
Ce peut être une coutume familiale : partir pour faire sa vie quelque temps et revenir ensuite.


 
Evy, elle est plus jeune de quelques années à peine et elle est proche de Lya, car ils ont toujours partagé la même chambre (il ne couche pas avec, il y a deux lits, à moins que tu considères coucher avec quelqu'un si on dort dans la même pièce :D). Puis elle accepte facilement qu'il s'en aille (limite elle le force :D) parce qu'elle cherche le bien de Lya, tout simplement, et s'il doit partir pour ça, eh bien elle l'acceptera. Donc cela devrait être dit, tu as raison.
 
 

Amibe_R Nard a écrit :

En tout cas, tu as là un bon début.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard


 
Ça fait vraiment plaisir :)


Message édité par andyy le 14-06-2008 à 14:21:51
n°14905330
darkcalyps​o
Posté le 18-05-2008 à 20:19:35  profilanswer
 

Que faire ? Que faire ? Que faire ?
 
... Je suis bloquée dans mon histoire, je n'arrive pas à trouver la suite. J'ai l'ensemble de l'histoire en tête, mais il y a des trous, et je bloque devant l'un d'eux. J'ai essayé d'écrire un autre passage de l'histoire, mais j'ai vite bloqué. Cela fait trois mois que je cherche des idées... et ça ne vient pas.
Alors... que dois-je faire ?

n°14909850
DOM93
Posté le 19-05-2008 à 04:07:48  profilanswer
 

fait un plan au début simple puis complique et complète le de plus en plus

n°14916935
Blandine13
SoleilNoir
Posté le 19-05-2008 à 20:14:14  profilanswer
 

Je dirais de pas se forcer à écrire. Peut être tourner autour du sujet, écrire des passages passés ( ;) ) Des fois je m'amuse à dessiner les personnages ca m'aide à me les mettre en tête (je dessine comme un pied ; non, pire XD).  
Sinn, je ne ss pa experte :)... je n'ai pas d'autres idées, dsl, mais  
Bonne chance
Blandine  


---------------
Plein de questions en stock... Et une grande caisse de commentaires/critiques à charger... ^^ http://lesparrainsdelaplume.mesdis [...] t_63_1.htm
n°14919356
Amibe_R Na​rd
Posté le 19-05-2008 à 23:29:22  profilanswer
 

Salut
 
Eh bien fais-toi aider  :)
 
Qui a dit que tu devais écrire seule ?
 
Montre le passage (*) qui te gêne, et on te donnera des idées.
Après tu en feras ce que tu veux. ;)
 
(*) Tu peux aussi nous donner le résumé de l'action... le passage où tu bloques et l'endroit où ton/tes personnages doivent se rendre.
 
Rien que le fait de devoir le donner à lire pourrait te débloquer
 
 
Autre solution : tu tues un des personnages secondaires qui accompagnent le héros (si c'est possible... sinon tu le rajoutes à l'équipe pour une bonne raison, tu le fais intervenir... et pof il meurt !), ou alors le personnage principal frôle la mort (peu importe le genre de récit)
 
Si tu bloques devant une porte, tu donnes un coup de pied dedans... elle va finir par s'ouvrir  :o
Le coup de pied, c'est la tentative de meurtre, l'attaque contre le personnage ou son groupe... la situation d'urgence qui ne supporte aucune attente.
 
On ne peut pas réfléchir quand des assassins te sautent dessus sans raison, ou quand une voiture dérape face à toi sur le verglas.
 
 
Mais quand on est vraiment bloqué, il est temps de trouver des relecteurs.
Se faire aider n'est pas une honte, un service pour soi aujourd'hui, pour un autre demain.
L'auteur, le nez dans le guidon, ne voit pas toujours clairement où il va, lorsqu'un autre, plus éloigné du texte le remarque tout de suite... (comme la faute d'orthographe :o )
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°14928616
darkcalyps​o
Posté le 20-05-2008 à 21:36:12  profilanswer
 

Merci pour vos conseils !
 
J'ai raconté à une amie le passage où je bloque en ce moment, et cela m'a déjà beaucoup aidé car j'ai réussi à exposer à la fois le contexte et les problèmes que j'avais avec mes idées.
J'avais déjà essayé de dessiner mes personnages, mais je n'arrivais pas à les visualiser... et j'ai abandonné. Je dois peut-être remédier à cela également !
 

Amibe_R Nard a écrit :


Si tu bloques devant une porte, tu donnes un coup de pied dedans... elle va finir par s'ouvrir  :o
Le coup de pied, c'est la tentative de meurtre, l'attaque contre le personnage ou son groupe... la situation d'urgence qui ne supporte aucune attente.
On ne peut pas réfléchir quand des assassins te sautent dessus sans raison, ou quand une voiture dérape face à toi sur le verglas.


 
 :lol: J'essayerai de penser à ce coup de pied devant mes portes.
 
Merci !
Ambre  :)

mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  ..  46  47  48  ..  176  177  178  179  180  181

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
qui à lu le livre globalia de j.c rufin ?Ecriture d'un roman d'heroic fantasy
un livre écrit par sms --- votre avis ?Amélie Nothomb Mercure (édition livre de poche)
Amélie Nothomb Mercure (édition livre de poche)J'aime lire==> le petit livre rouge non communiste
Par quel livre commencer pour decouvrir Ernest Hemingway ?recherche livre, vos avis
Où trouver un livre bilingue russe/polonais?[LIVRE] "Ne le dis à personne ..." Quelqu'un l'a lu ?
Plus de sujets relatifs à : Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)


Copyright © 1997-2025 Groupe LDLC (Signaler un contenu illicite / Données personnelles)