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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°14500939
Amibe_R Na​rd
Posté le 02-04-2008 à 22:27:45  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Salut darkcalypso
 
Il faut surtout que tu comprennes une chose.
 
L'écriture, c'est en deux phases.
 
 
- D'abord tu écris, vite, sans (trop) réfléchir. En alignant les mots.
 
- Dans un deuxième temps, tu laisses le plaisir de décortiquer, corriger, remodeler au juge interne.
 
Les deux en même temps, c'est pas possible. :)
Car ce sont deux tâches distinctes dans le cerveau.
 
Troisième étape : il est très difficile de se juger soi-même... c'est pour ça qu'un bon auteur est toujours entouré d'amis relecteurs  (même les professionnels, faut pas croire qu'ils ont perdu leurs relecteurs en devenant professionnels... Flaubert, lui-même... )
 
 
Autre conseil, d'un professionnel...  (http://sf.emse.fr/AUTHORS/JCDUNYACH/jcdecr.html)
 
- Avant d'écrire, recopie simplement 6 lignes d'un de tes auteurs fétiches, pour continuer avec son style.
 
Comme ça, tu ne verras plus les livres comme désespérants, mais comme des aides ! :)
 
Et maintenant, il ne te reste plus qu'à écrire.
 
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

mood
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Posté le 02-04-2008 à 22:27:45  profilanswer
 

n°14508521
darkcalyps​o
Posté le 03-04-2008 à 18:45:41  profilanswer
 

Merci ! Merci beaucoup à vous trois !
 
Je vais essayer de mettre en pratique tous vos conseils ! :D
 
(Ne vous inquiétez pas, je reviendrais surement très vite vous embêter ! XD)
 
Encore merci !
 
Ambre (ui c'est mon prénom :))


Message édité par darkcalypso le 03-04-2008 à 18:49:05
n°14518479
Noiline
Posté le 04-04-2008 à 22:41:12  profilanswer
 

Pas là pendant 1 petite semaine, et plein de conseils avisés et des textes à foison à découvrir en revenant !  [:stro_cool]

n°14523148
Gambzzz
Posté le 05-04-2008 à 16:57:22  profilanswer
 

Amibe_R Nard a écrit :


- D'abord tu écris, vite, sans (trop) réfléchir. En alignant les mots.
 
- Dans un deuxième temps, tu laisses le plaisir de décortiquer, corriger, remodeler au juge interne.
 
Les deux en même temps, c'est pas possible. :)
Car ce sont deux tâches distinctes dans le cerveau.


 
Désolé de te contredire l'Amibe_R Nard, mais il est possible de faire les deux étapes en même temps.  
Je procède comme cela et je me débrouille trés bien. Il est certain que quand j'aurai terminé mon texte je le relirai et corrigerai comme il se doit (troisième étape pour toi, et donc deuxième pour moi)
 ;)  
 
PS: J'en suis au chapitre 15, le dernier écrit  :)

n°14523447
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 05-04-2008 à 17:38:49  profilanswer
 

Gambzzz a écrit :


 
Désolé de te contredire l'Amibe_R Nard, mais il est possible de faire les deux étapes en même temps.  
Je procède comme cela et je me débrouille trés bien. Il est certain que quand j'aurai terminé mon texte je le relirai et corrigerai comme il se doit (troisième étape pour toi, et donc deuxième pour moi)
 ;)  
 
PS: J'en suis au chapitre 15, le dernier écrit  :)


Je procède aussi de la même façon, vu que j'écris dans ma tête avant d'écrire au clavier (ou sur le papier).
Mais pour un débutant, ce n'est pas toujours possible, et sur ce point il a raison.
Il faut savoir relativiser les choses ;)


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Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14529354
Amibe_R Na​rd
Posté le 06-04-2008 à 15:36:51  profilanswer
 

Salut Gambzzz
 
Pour celui qui sait écrire, ça devient presque possible...  
 
Même si, comme l'a dit Nashii89, il y a écriture dans sa tête, puis écriture des mots eux-mêmes sur la page blanche.
 
Même si, la bouteille aidant (nan, pas celle-là, la bouteille de l'expérience donc :o ), on peut trouver plus facilement à écrire "juste"... ou au moins à dire avec précision ce que l'on veut dire.  Tout en sachant où l'on va !
 
Ça devient presque possible, "presque" car on est obligé - à un moment ou à un autre - de procéder à l'étape "éloignement" du texte.  
Le nez dans le guidon, on ne voit rien... En redécouvrant le texte, après l'avoir oublié, on redevient capable de voir et d'entendre de quoi il parle. Car on l'aborde en "novice"... comme le lecteur étranger qui ne l'a jamais lu  (d'où l'utilité capitale du béta-lecteur qui lit tout autre chose)
 
 
 
Pour l'auteur débutant, mal à l'aise avec son juge qui a le pied sur le frein de l'orthographe, de la syntaxe, des mots mal choisis, c'est une phase impossible à gérer. Et même pour les pros, avec l'angoisse supplémentaire de rendre le texte dans les temps, pour être payé et pour en vivre :(, c'est une phase difficile à conjurer.
 
D'où, une aide à la relaxation (ou aux euphorisants) pour empêcher le juge interne d'appuyer sur le frein en permanence.
 
On écrit une première pâte.
On la modèle un peu.  (*)
 
(*) beaucoup de pros lance le texte sur un premier tiers. Là, ils savent s'ils continuent le texte ou pas... 80-100 pages pour des prunes !
 
 
On la modèle un peu.
 
On s'éloigne d'un mètre.
On note les défauts.
 
On remodèle.
On s'éloigne de dix mètres, pour avoir une vue d'ensemble.
 
On renote les défauts.
Etc.
 
 
 
Ce genre d'approche est encore plus impossible à gérer quand on débute, car on croit le premier jet comme étant "le" texte final. Or, c'est justement dans la phase suivante que tout le travail commence.
 
On retouche les phrases, on condense les personnages (deux en un, trois en un) pour éviter que l'histoire ne diverge trop, ne se disperse trop, donc on retouche les chapitres, on les réécrit (parfois) jusqu'à 15 fois, parfois même en repartant de zéro en gardant juste le texte en tête.
 
Il faut alors trouver le véritable début de l'histoire, celui du déclic, celui qui va attirer le lecteur dès les premières lignes... Ce début se trouve parfois à cinq ou six chapitres du début du premier jet, et en avant la remodulation des chapitres pour placer celui-là en premier, les autres derrière pour expliquer comment on en est venu à cette situation.
 
En bougeant les pièces du puzzle roman, on obtient différents effets. Dont il faut tenir compte, maintenant... ou plus tard.
 
 
Ce genre d'écriture-là n'est pas possible au premier coup  :)
 
 
Et ensuite arrivent les béta-lecteurs, qui ont des idées, eux aussi, des sentiments différents sur les personnages : on les écoute ou pas. C'est au choix. Mais plus ils sont nombreux à tiquer sur un point, plus ce point est à "revoir".  
 
Vient encore l'éditeur qui sent le texte autrement. Lui est en lien avec son public, sait ce qui devrait plaire... nouveau béta-lecteur avec sa propre vision, et comme il détient le chèque ou le sésame pour l'édition, on l'écoute plus ou moins... et les corrections continuent. Serrer ici, agrandir là... Désolé, votre texte de 300 pages doit rentrer en 250, pour cause de pagination déjà cadrée pour cette collection.
 
Allez hop, au boulot.
Ceci, pour l'éditeur, un an ou plus, après avoir terminé le manuscrit.  :)
 
 
Voilà ce qui n'est pas dit aux auteurs débutants.
Tout ce travail de retour, de remise en question... une fois le premier jet posé.
 
Mais il ne faut pas oublier que le premier jet est une première esquisse.
 
Et ne pas oublier non plus, que plus on travaille un art, plus la première esquisse tend vers l'esquisse finale. Normal, le travail se voit au bout d'un temps certain.
 
Donc il faut bien travailler sur des premiers jets, pour se fortifier l'écriture.
 
Après chacun sa technique : je rumine la phrase dans ma tête, je la pose... je rumine l'histoire un moment et je la pose en rentrant de mes deux heures de marche (Simenon)... j'écris comme un fou et le lendemain je me relis, avant de réécrire comme un fou et on continue le cycle... j'avance les deux en même temps, moins vite peut-être, de manière plus disciplinée, ce qui est possible quand on sait où on va  (donc avec une écriture, des images dans la tête depuis un moment :), une phase inconsciente où l'esprit est resté libre, et une phase consciente où la main retranscrit)
 
 
Mais le tout est d'arriver au point final.
 
Du premier jet !  :)
 
Là où le terrain est déblayé, là où tout ce qui a servi à construire le roman, tous les étais, les morceaux "en trop", sont sur le côté. Là où l'on sait enfin quelle sera la forme finale du roman.
 
Le diamant est dégrossi, on peut commencer à faire reluire les facettes.
 
Car il y a la taille, et ensuite le polissage.
 
Si vous préférez la formulation cuisine au four :
Il y a la préparation les ingrédients
Le mélange et... le plat final est prêt !
 
Commence alors la cuisson (le bon cuisinier goûte, rajoute, enlève, goûte, rectifie pendant que ça chauffe... et retire du feu quand ça commence à brûler)
 
Quel est le plus long d'après vous ?
Où voit-on le doigté du cuisinier ?  :)
 
Polir, cuisiner, ça aide à mieux tailler, à mieux choisir ses ingrédients en connaissance de son four, de la puissance de son propre feu.
 
C'est pareil dans l'écriture.
 
Tant que le polissage n'a pas eu lieu, tant que la cuisson n'a pas commencé, il est trop tôt pour se désoler de son texte... parce que le tour de main, c'est à ce moment précis qu'on va l'attraper.  
Pas pendant qu'on réunit les ingrédients. Pas en imaginant qu'une fois les éléments réunis, tout est joué.
 
Le biscuit est dur, trop de farine, pas assez d'eau ? Cuisson trop forte ?
Le diamant avait une petite fêlure, j'ai taillé avec trop de vigueur, pas assez observé la pierre.
 
 
L'avantage de l'écriture, c'est que la matière cuite peut-être décuite, la fêlure sur le diamant corrigée... de l'intérieur.
 
Le vocabulaire appris, la phrase tournée et retournée, essorée à son maximum.
 
Encore faut-il la poser sans complexe. ;)
 
On réunit les ingrédients du premier jet, jusqu'au premier jet : le mélange est prêt.
 
La phase cuisson/polissage, c'est ensuite.
 
 
Meilleur sera le mélange, meilleure sera la cuisson ?
C'est bien possible. Puisque l'écriture est itérative : travailler un petit texte, c'est aussi travailler un gros.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard
 
 
PS : Excellent, pour tes 15 chapitres. Continue sur ta lancée ;)

n°14540643
florence_y​vonne
Posté le 07-04-2008 à 17:07:48  profilanswer
 

Je me suis réveillée avec ce texte dans le tête, derniers remugles d'un mauvais rêve sans doute.
 
Réveil à l'hôpital
 
De l'air, de l'air,
 
Donnez-moi de l'air,
 
Je me réveille à l'hôpital.
 
Des boutons de pus, éclosent sur mes jambes,
 
Des bébés naissent dans ces boutons,
 
Habillés de blé et d'herbe,
 
 


---------------
Vau mai peta en companhiá que creva solet.
n°14541820
Amibe_R Na​rd
Posté le 07-04-2008 à 19:11:06  profilanswer
 

Salut Florence-Yvonne
 
Réveil à l'hôpital
 
De l'air, de l'air,
Donnez-moi de l'air,

 
Disent les bourgeons de l'écriture.
 
Je me réveille à l'hôpital.
Des boutons de pus, éclosent sur mes jambes,

 
Des jambes prêtes pour les grandes foulées
 
Des bébés naissent dans ces boutons,
Habillés de blé et d'herbe,

 
Des bébés, je trouve ça très symbolique... car ce ne sont pas des boutons de pus, mais des boutons de fièvre : des bourgeons ! Comme je l'ai déjà dit.
 
L'accouchement de mille petites idées qui dormaient cet hiver, et les voilà prêtes à éclore.
Le blé, signe de récolte, l'herbe pour le côté vert espérance.
 
Bienvenu dans le printemps de ton écriture, pour cette année  :-))
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°14542414
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 07-04-2008 à 20:15:58  profilanswer
 

Avant d'écrire, je pense qu'il te faut lire beaucoup. Enormément, même. L'écriture n'est pas un acte naturel. Ce n'est pas parce qu'on parle une langue qu'on sait écrire.
Ici, c'est un forum arpenté par pas mal de scientifiques, je ne sais pas si c'est ton cas, mais l'écriture relève avant tout de la poésie. Les scientifiques considèrent souvent la poésie comme un truc très cool, très fantaisiste, où on peut laisser voguer l'imagination et où les règles ne sont plus de mises.
Ce n'est pas cela du tout.
La poésie, c'est d'abord la connaissance du sens propre de chaque mot. Exactement comme un physicien connaîtrait la composition d'un atome ou d'une molécule. La poésie est une science, une science exigeante. Et l'alliance des mots crée exactement la même chose qu'une chaîne moléculaire : des produits différents à chaque combinaison.
 
A mon avis, avant de se lancer dans l'écriture, il faut puiser dans un maximum de livres, de pièces, d'écrits de toutes sortes. Pour acquérir une richesse lexicale. Encore une fois, un chimiste qui prend du soufre ne prend pas du potassium. Un écrivain qui écrit bateau a quelques milliers de mots à sa disposition pour préciser son propos et obtenir l'effet désiré. Un yacht, ce n'est pas un vaisseau, ni un canoé, ni un boutre.  
Pour acquérir une richesse syntaxique, aussi : la construction de la phrase, ca compte aussi.  
On peut dire : " Je te dis d'aller nous venger au plus tôt" ou "Va, cours, vole, et nous venge". Ca n'a pas la même allure, ni le même sens.
Un gros chantier, mais l'avantage de l'exercice, c'est que n'importe qui peut écrire de façon au moins satisfaisante à la fin avec du travail et l'amour du mot.

n°14544223
Laurence67
Posté le 07-04-2008 à 22:32:22  profilanswer
 

Si vous avez besoin de conseils et d'une aide "généraliste" sur l'écriture, je vous recommande le livre de Stephen King : "Ecriture : Mémoires d'un métier", en Livre de Poche.  
 
J'ai lu plein de livres sur l'écriture, mais celui-ci est à mon avis le plus utile de tous, dans la mesure où les conseils que donne King sont applicables, ce ne sont pas juste des théories scolaires ! De plus il se lit facilement et agréablement : beaucoup d'humour et d'auto-dérision dans les explications de Stephen King, qui a été un débutant lui aussi (si, si !), avec tout ce que cela comporte comme doutes et comme... refus de la part des éditeurs (qui doivent s'en mordre les doigts jusqu'au coude, maintenant... :D ) !


---------------
La Petite Librairie : critiques de romans
mood
Publicité
Posté le 07-04-2008 à 22:32:22  profilanswer
 

n°14547477
florence_y​vonne
Posté le 08-04-2008 à 12:20:37  profilanswer
 

Amibe_R Nard a écrit :

Salut Florence-Yvonne
 
Réveil à l'hôpital
 
De l'air, de l'air,
Donnez-moi de l'air,

 
Disent les bourgeons de l'écriture.
 
Je me réveille à l'hôpital.
Des boutons de pus, éclosent sur mes jambes,

 
Des jambes prêtes pour les grandes foulées
 
Des bébés naissent dans ces boutons,
Habillés de blé et d'herbe,

 
Des bébés, je trouve ça très symbolique... car ce ne sont pas des boutons de pus, mais des boutons de fièvre : des bourgeons ! Comme je l'ai déjà dit.
 
L'accouchement de mille petites idées qui dormaient cet hiver, et les voilà prêtes à éclore.
Le blé, signe de récolte, l'herbe pour le côté vert espérance.
 
Bienvenu dans le printemps de ton écriture, pour cette année  :-))
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard


 
Je te remercie L'Amibe_R Nard, pour ton étude, j'espère avoir une année plus inspirée que la précédente qui ne ma laissé que peu d'écrits.
 
J'aimerais retravailler certains, mais je me demande si c'est une bonne idée, par exemple celui là :
 
A mon fils  
 
C’est avec mes yeux que tu regardes le monde,
Et dans ton visage, je retrouve le mien,
Mais je n’ai pas peur que l’on nous confonde,
Car tu es mon fils et ça, tu le sais bien.
 
J’aime tant l’idée que tu me ressembles,
Que nous soyons semblables, comme deux gouttes d’eau,
Comme deux destins qui avancent ensemble,
Tu es tout comme moi, sauf que tu es plus beau.
 
Tu m’es tout, mon amour, mon espoir, ma fierté,
Mon rêve, ma vie, ma douce abnégation
Et la plus belle part de mon humanité.
Mon chef d’œuvre, ma gloire, ma plus belle création.

 
 
Là, je vous laisse deviner qui j'ai parodié
 
L'autruche
 
Dans ma tête, vit un oiseau,
Que n'a jamais vu Baudelaire,
Aussi gracieux qu'un escabeau,
Ses rêves sont alimentaires.
 
Ce "volatile", ne vole pas,
Pour les puristes c'est un ratite,
Mais, elle marche d'un bon pas,
Cette autruche qui m'habite
 
Suis moins princesse, que volaille,
Mais au sol je peux rêver,
Et au milieu de la bataille,
Je pourrais toujours me sauver.
 
Je ne suis pas poétesse,
Je fais fi des alexandrins,
Je manque de délicatesse,
Comme tous les malandrins.

Message cité 1 fois
Message édité par florence_yvonne le 08-04-2008 à 12:28:35

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Vau mai peta en companhiá que creva solet.
n°14555171
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 08-04-2008 à 23:33:41  profilanswer
 

florence_yvonne a écrit :

A mon fils  
 
C’est avec mes yeux que tu regardes le monde,
Et dans ton visage, je retrouve le mien,
Mais je n’ai pas peur que l’on nous confonde,
Car tu es mon fils et ça, tu le sais bien.
 
J’aime tant l’idée que tu me ressembles,
Que nous soyons semblables, comme deux gouttes d’eau,
Comme deux destins qui avancent ensemble,
Tu es tout comme moi, sauf que tu es plus beau.
 
Tu m’es tout, mon amour, mon espoir, ma fierté,
Mon rêve, ma vie, ma douce abnégation
Et la plus belle part de mon humanité.
Mon chef d’œuvre, ma gloire, ma plus belle création.

 
L'autruche
 
Dans ma tête, vit un oiseau,
Que n'a jamais vu Baudelaire,
Aussi gracieux qu'un escabeau,
Ses rêves sont alimentaires.
 
Ce "volatile", ne vole pas,
Pour les puristes c'est un ratite,
Mais, elle marche d'un bon pas,
Cette autruche qui m'habite
 
Suis moins princesse, que volaille,
Mais au sol je peux rêver,
Et au milieu de la bataille,
Je pourrais toujours me sauver.
 
Je ne suis pas poétesse,
Je fais fi des alexandrins,
Je manque de délicatesse,
Comme tous les malandrins.


 
Bonsoir,
 
Joli. J'aurais cependant modifié certaines phrases qui semblent trop familières par rapport au reste de chacun des textes.
Par exemple, Tu es tout comme moi, sauf que tu es plus beau. provoque à mon goût un décalage dans le texte, on s'habitue au début à une sorte d'éthique, on en sort brutalement puis on y est replongé immédiatement. (EDIT: je veux surtout parler du sauf que tu es plus beau, qui pourrait être formulé autrement)
J'aurais pour la même raison inversé les mots "n'a" et "jamais" dans Que n'a jamais vu Baudelaire,.
 
Dans le second texte, il y a plusieurs choses qui me troublent (si je puis dire): Suis moins princesse, que volaille,, pourquoi ne pas employer de sujet ?
Autre chose: l'emploi des virgules: elles sont à mon sens en trop grande quantité qui parfois coupent la lecture sans aucune raison (ou marquent des pauses dans une écoute qui ne sont pas justifiées), je parle notamment des vers Dans ma tête, vit un oiseau,, de Ce "volatile", ne vole pas,, et de Mais, elle marche d'un bon pas,. Ces virgules en milieu de phrase donnent l'impression d'un manque de souffle, d'un arrêt prématuré, et pourraient être analysés comme parties intégrantes de la description d'une atmosphère oppressante. Cette atmosphère, bien que Baudelaire peut la justifier, ne semble pas être l'idée générale de ton poème qui, et ça reste mon sentiment, a plutôt pour but de dégager une atmosphère familiale et libre.
 
J'espère que ça t'apportera, bonne continuation ! :)


Message édité par Nashii89 le 08-04-2008 à 23:34:43

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Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14556556
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 09-04-2008 à 09:23:40  profilanswer
 

Un petit truc personnel, dont on me dira ce qu'on voudra :
 
La grande cité amorphe se mourait sous le ciel gris de soleil. Au loin, sur les flots étals d’un bleu immuable, les coques renflées des caraques semblaient assoupies par la brise légère qui froissait leurs voiles à demi carguées. Parfois, la silhouette acérée d’une galère faisait un trou dans la longue ligne de navires, ses avirons pendant sur l’eau comme les pattes d’une araignée d’eau, insecte géant dans un sommeil trompeur. Sur les hauts-fonds de Kamerlin, une masse sombre crevait la surface, les restes d’un boutre naufragé. Son mât transperçait les vaguelettes d’azur. Nul bruit ne troublait l’agonie de la cité portuaire, même le roulis de graviers du ressac ne parvenait pas à passer les hautes murailles de pierre ocre. La chaleur et la faim possédaient Laukar, elles marchaient en reines dans les ruelles désertes, où nul rat n’outrageait les cadavres gonflés. Les rongeurs se cachaient, gibier malingre et rusé, presque décimé par la faim des hommes. Néral le Fouineux se frotta les yeux, pour chasser les points noirs qui dansaient devant l’horizon impassible. Il se gratta les côtes, et donna un coup de pied machinal dans la cuisse de Fej, accroupi à ses pieds contre la muraille.
- Qu’est-ce que tu veux, maudit goret ? Tu ne peux pas me laisser crever tranquillement, non ?
- T’as pas faim, toi ? demanda d’une voix indolente le voleur à son ami.
Fej ne daigna même pas répondre. Lui aussi n’avait plus que la peau sur les os, et comme tant d’autres qui vivotaient dans les bas quartiers de Laukar avant le siège, ils sentaient les griffes de la mort leur chatouiller le ventre.
- Quand je pense que ces bâtards doivent passer leur temps en ripailles, sur leurs saletés de vaisseaux... Qu’est-ce qu’ils mangent, à ton avis ?
- La ferme !!!
- Avec toi, on ne peut parler de rien.
Le Fouineux s’assit en soupirant d’aise dans le coin d’ombre, à côté de Fej. L’autre jouait avec une dent de chat, ramassée au hasard des rues. Depuis trois mois, ils erraient dans les maisons désertées, n’osant pas s’approcher des logis encore habités. La famine les avait affaiblis, et ils ne désiraient pas mesurer l’étendue de leurs forces en combattant des valets mieux nourris. L’un après l’autre, leurs camarades de truanderie, leurs amitiés louches, s’en étaient allés de l’autre côté. D’une certaine manière, ils étaient plus en sécurité à présent qu’à l’époque où ils mangeaient à satiété. Les gardes ne s’aventuraient plus guère dans la basse ville, se bornant à garder le port près des catapultes, et les larrons pouvaient marcher librement sans risque. Au début, ils avaient volé les cadavres, pillé les demeures, mais rapidement, ils avaient compris que leurs trésors ne pourraient acheter ce que personne ne voulait vendre. L’or ne se mangeait pas...
 
(la suite est faite, mais c'est long pour un forum)
 
********************
 
Et un autre truc, et pareil, on me dira ce qu'on en voudra
 
Quelque part sous ces collines grises, gisaient les tombeaux de rois oubliés. Les seigneurs d’un royaume perdu, disparu dans les vents glacés du nord après des siècles de puissance. Néral le Fouineux rabattit son capuchon pour protéger son visage des lames froides de la bise. Il chevauchait depuis deux semaines dans la solitude des hautes plaines, s’enfonçant chaque jour plus profondément dans l’escalier géant des monts désolés. Son petit alezan peinait parfois en gravissant les sentes pierreuses. Le Fouineux n’était guère lourd, mais il était parti avec un équipement important, et son cheval de bât s’était blessé trois jours plus tôt, l’obligeant à l’abattre. Son but se rapprochait à chaque heure de route, et il envisageait déjà ce que lui rapporterait son expédition lointaine. Nul homme n’avait perturbé la paix de ces lieux depuis si longtemps que la mémoire s’en perdait. Il n’existait plus de chemins, plus aucune carte. Presque aucune, en tout cas. Lui serait le premier. Et cette idée flattait sa vanité, qui n’avait pourtant pas besoin de ça.
Dans le jour voilé, l’aventurier regardait se dérouler l’interminable succession de ces collines mortes, et songeait aux royaumes anciens qui avaient prospéré en ces lieux. Les champs abandonnés n’avaient pas vu reverdir les vastes forêts, ni les taillis primitifs. Et sur les friches ne poussaient plus que l’ortie et de grêles arbustes, au milieu d’une herbe rase. Le jeune homme au visage émacié, aux yeux trop pâles et inquiétants, semblait se fondre dans la mélancolie du paysage, avec ses épais habits rendus incolores par la pluie. Une pluie fine commença à sourdre du ciel bas. Il descendit avec précaution un raidillon, retenant sa monture qui piaffait de peur. Autour de lui s’élevaient de hautes masses de roc torturé, qui dessinaient d’étranges figures. Les sabots glissèrent sur le rocher, le cheval hennit et se rétablit dans un claquement de fers. Le voleur manqua tomber de sa selle. Il continua sa route périlleuse. Tout en bas de ce défilé lugubre, se trouvait l’unique signe qui lui dirait si oui ou non sa longue recherche avait vaine.
A présent le cheval ne pouvait plus avancer. Le goulot s’était réduit, interdisant toute progression à l’animal. Son cavalier mit pied à terre, et s’avança prudemment vers le fond du ravin. Dans la pénombre, Néral distinguait la paroi nue qu’il espérait découvrir. Il dégaina son petit sabre courbe et se mit à gratter la pierre. Le lichen tombait en plaques sous la lame, et le jeune rôdeur finit par allumer une petite mèche huilée pour voir plus clairement ce qu’il dégageait. Il recula d’un pas, avec un soupir de satisfaction. Une fente profonde marquait le rocher de la falaise, comme la trace d’un coin géant. Comme pris d’une frénésie subite, il se rua sur la paroi. Peu de temps après, la fente s’était divisée, et le Fouineux pouvait suivre la forme de deux immenses rectangles gravés. Une nouvelle fois, il tira de ses fontes un cylindre de cuir.
 
 
(la suite est faite, mais c'est long pour un forum)

n°14561920
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 09-04-2008 à 20:05:36  profilanswer
 

le_fouineux a écrit :

dont on me dira ce qu'on voudra


La question n'est pas de savoir ce que nous, nous voulons, mais ce que toi tu recherches en venant nous présenter tes textes ici. Ce que tu veux améliorer, ce qui te dérange dans tes textes, à propos de quoi tu cherches des avis, etc... Les idées sont nombreuses, autant faut-il que tu prennes la peine de les exprimer ;)
 
Je veux bien t'aider, mais il faut me dire en quoi tu as besoin de mon aide :)


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Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14569564
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 10-04-2008 à 14:58:38  profilanswer
 

Un peu tout ca ? Un avis de lecteur ?

n°14570178
florence_y​vonne
Posté le 10-04-2008 à 15:54:42  profilanswer
 

Je te remercie de ton analyse, Nashii89, la phrase "Tu es tout comme moi, sauf que tu es plus beau", est familière, car c'est une maman qui s'adresse à son fils , genre : "Il est beau mon fil", je l'ai voulu plus affective que correcte, mais peut-être suis-je allée trop loin ?

 

Quand au deuxième, il est clair qu'il demande à être retravaillé

 

l'indiférence

 

La solitude à deux, est la pire de toute,
Je me sens invisible et je n’existe plus,
Je me plie, je me tasse et aussi je me voûte,
Je crie, je pleure en vain, en quoi t’ai-je déplu ?

 

Tu m’entends, mais tu ne m’écoutes pas,
Je ferais aussi bien de parler à tes fesses,
Tu me vois, mais tu ne me regardes pas,
J'ai envie de tuer, c'est laid, je le confesse.

 

Tu prends toute la place, tu occupes le lit,
Je ferais aussi bien d’aller dormir par terre,
Je te dis bonne nuit, tu es déjà assoupi,
Je m’enroule dans les draps, je dors en cimetière.

 

Une fois déjà, tu es parti sans moi,
Tu m’avais oublié, sur l’aire d’autoroute,
Les gendarmes m’ont dit, en toute bonne foi,
Que l’on trouve de tout, sur les bords de la route.


Message édité par florence_yvonne le 10-04-2008 à 15:58:14

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Vau mai peta en companhiá que creva solet.
n°14570547
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 10-04-2008 à 16:31:27  profilanswer
 

Trop de virgules, dans l'Indifférence. La ponctuation casse la scansion à mon sens, d'autant qu'elle appuie souvent sans utilité sur les hémistiches.

n°14571051
darkcalyps​o
Posté le 10-04-2008 à 17:30:51  profilanswer
 

le_fouineux a écrit :


Et un autre truc, et pareil, on me dira ce qu'on en voudra
 
Quelque part sous ces collines grises, gisaient les tombeaux de rois oubliés. Les seigneurs d’un royaume perdu, disparu dans les vents glacés du nord après des siècles de puissance. Néral le Fouineux rabattit son capuchon pour protéger son visage des lames froides de la bise. Il chevauchait depuis deux semaines dans la solitude des hautes plaines, s’enfonçant chaque jour plus profondément dans l’escalier géant des monts désolés. Son petit alezan peinait parfois en gravissant les sentes pierreuses. Le Fouineux n’était guère lourd, mais il était parti avec un équipement important, et son cheval de bât s’était blessé trois jours plus tôt, l’obligeant à l’abattre. Son but se rapprochait à chaque heure de route, et il envisageait déjà ce que lui rapporterait son expédition lointaine. Nul homme n’avait perturbé la paix de ces lieux depuis si longtemps que la mémoire s’en perdait. Il n’existait plus de chemins, plus aucune carte. Presque aucune, en tout cas. Lui serait le premier. Et cette idée flattait sa vanité, qui n’avait pourtant pas besoin de ça.
Dans le jour voilé, l’aventurier regardait se dérouler l’interminable succession de ces collines mortes, et songeait aux royaumes anciens qui avaient prospéré en ces lieux. Les champs abandonnés n’avaient pas vu reverdir les vastes forêts, ni les taillis primitifs. Et sur les friches ne poussaient plus que l’ortie et de grêles arbustes, au milieu d’une herbe rase. Le jeune homme au visage émacié, aux yeux trop pâles et inquiétants, semblait se fondre dans la mélancolie du paysage, avec ses épais habits rendus incolores par la pluie. Une pluie fine commença à sourdre du ciel bas. Il descendit avec précaution un raidillon, retenant sa monture qui piaffait de peur. Autour de lui s’élevaient de hautes masses de roc torturé, qui dessinaient d’étranges figures. Les sabots glissèrent sur le rocher, le cheval hennit et se rétablit dans un claquement de fers. Le voleur manqua tomber de sa selle. Il continua sa route périlleuse. Tout en bas de ce défilé lugubre, se trouvait l’unique signe qui lui dirait si oui ou non sa longue recherche avait vaine.
A présent le cheval ne pouvait plus avancer. Le goulot s’était réduit, interdisant toute progression à l’animal. Son cavalier mit pied à terre, et s’avança prudemment vers le fond du ravin. Dans la pénombre, Néral distinguait la paroi nue qu’il espérait découvrir. Il dégaina son petit sabre courbe et se mit à gratter la pierre. Le lichen tombait en plaques sous la lame, et le jeune rôdeur finit par allumer une petite mèche huilée pour voir plus clairement ce qu’il dégageait. Il recula d’un pas, avec un soupir de satisfaction. Une fente profonde marquait le rocher de la falaise, comme la trace d’un coin géant. Comme pris d’une frénésie subite, il se rua sur la paroi. Peu de temps après, la fente s’était divisée, et le Fouineux pouvait suivre la forme de deux immenses rectangles gravés. Une nouvelle fois, il tira de ses fontes un cylindre de cuir.
 
 
(la suite est faite, mais c'est long pour un forum)


 
Mon avis de lectrice :
J'aime beaucoup le début, c'est très envoûtant, le décor est posé d'une façon vraiment agréable. J'ai aussi beaucoup apprécié ton style.
J'aime aussi la suite néanmoins, je dois avoué que sur la fin je ne suis pas sure de comprendre ce que fait ton personnage.
 
"Tout en bas de ce défilé lugubre, se trouvait l’unique signe qui lui dirait si oui ou non sa longue recherche avait été vaine." Tu as du oublié un mot. :)
 
Je n'ai pas lu le premier texte, mais je le ferais surement.  :D

n°14571061
florence_y​vonne
Posté le 10-04-2008 à 17:31:57  profilanswer
 

le_fouineux, tu enlèverais quelles virgules ?

Message cité 1 fois
Message édité par florence_yvonne le 10-04-2008 à 17:35:02

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Vau mai peta en companhiá que creva solet.
n°14571625
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 10-04-2008 à 18:28:59  profilanswer
 

darkcalypso a écrit :


 
Mon avis de lectrice :
J'aime beaucoup le début, c'est très envoûtant, le décor est posé d'une façon vraiment agréable. J'ai aussi beaucoup apprécié ton style.
J'aime aussi la suite néanmoins, je dois avoué que sur la fin je ne suis pas sure de comprendre ce que fait ton personnage.
 
"Tout en bas de ce défilé lugubre, se trouvait l’unique signe qui lui dirait si oui ou non sa longue recherche avait été vaine." Tu as du oublié un mot. :)
 
Je n'ai pas lu le premier texte, mais je le ferais surement.  :D


En fait, la suite est un flash back sur la découverte proprement dite de la carte. Si tu aimes, je peux t'envoyer le reste en MP !  :) Mais c'est long !

n°14571983
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 10-04-2008 à 19:05:50  profilanswer
 

florence_yvonne a écrit :

le_fouineux, tu enlèverais quelles virgules ?


Sur tes dernières strophes, il y a trop de césures "évidentes". Je laisserai l'oeil et l'idée suivre le cheminement du vers seuls, comme des grands, sans marquer de ponctuation interne au vers, qui se suffit assez dans l'expression pour se passer de ce genre de "signalétique".  :)  
Tu mélanges peut-être un peu trop les registres de vocabulaire, sans que cela soit forcément pertinent : je parle de "fesses", ici présent pour la rime, mais qui soit minimise le propos, soit donne à l'idée une tournure excessive, qui cadre mal avec le ton général.
Ce sont des avis, pas des dissertations !  :lol:

n°14582743
The Empero​r
Posté le 12-04-2008 à 02:35:24  profilanswer
 

Salut, je ne suis pas nouveau sur ce forum très garni en trucs(ancien nick:HopeAngel) mais j'espère que certains pouront m'aider avec mes problèmes :pt1cable: . Voilà, je lit énormément de livre fantastique (chroniques d'Elric, la Belgariade, etc) et je m'étais finlement lancé dans l'écriture d'un roman fantastique en m'inspirant de certaines caractéristique de mes auteurs préférés. J'ai déja débuté le premier chapitre et seulement plusieurs avis il est très réussi, le problème c'est ma prologue. J'essai de décrire des événement passé qui explique l'état(temps, raisons de...) de mon histoire. Le hic* c'est que je crois trop en dire vers la fin et si mes liens ne sont pas trop fins. :??:  
 
Enfin, vous verez bien!!!  :bounce:  
 
 
 
Prologue
 
 Lorsque la Mère donna naissance à la sphère de Kaklunn, les premières matières à peupler cette nouvelle sphère furent implantées dans le plan inférieur et le plan supérieur. On y retrouvait de puissantes créatures, les dieux, divisés en deux factions : Les Seigneurs de l’Agonie et La Perfection. En bas régnaient la tyrannie, le désordre, la jalousie et la trahison, tout le contraire du plan céleste.
  Plus tard quand les humains apparurent sur le plan intermédiaire, ils décrivirent cela comme étant le Bien et le Mal. Ils se basèrent sur les principes célestes pour fonder une société d’ordre, car les caractéristiques des royaumes inférieurs ne leur étaient pas favorables. Cependant, le chaos restait présent. Bientôt, la rivalité entre les dieux devint si grande qu’une guerre éclata, une guerre infinie. Ils usèrent des hommes comme leurs pions, de peur de causer un débalancement cosmique important en s’affrontant directement. Durant des centaines d’années, des partisans des deux factions combattirent pour imposer les forces de leurs dieux. Les batailles continuèrent à travers les âges et commencèrent à déformer la face de la sphère. Ainsi, se sentant menacé, Kaklunn elle-même cria à l’aide à sa créatrice. Des cycles entiers passèrent avant que finalement l’aide tant attendue n’arrive pour changer le destin.  
 Elle se manifesta, tel un dieu, dans les régions nordiques lors d’une journée où les rayons purs du soleil étaient déviés par un autre astre, laissant sa cible aux mains du noir. Elle se posta dans le ciel d’encre et fusilla toute la région de million de projectile pourpre, atteignant de multiples personnes. Elle venait de les marquer par la marque de l’Éclipse, sa marque. Beaucoup d’affectés pensèrent être touché d’une quelconque malédiction, mais découvrirent plus tard la raison de leur différence.
 De cette manièrent venait de naître les super-soldats de l’ordre de l’occultation


Message édité par The Emperor le 12-04-2008 à 03:30:48
n°14583221
The Empero​r
Posté le 12-04-2008 à 04:51:38  profilanswer
 

Je vous présente ci-dessous une partie de mon chapitre 1, ce que je voudrais savoir est:
 
-dois-je plus détaillé la bagarre avec les citoyens (mais mettez vous en tête que cela ne dure pas plus que 10-15 min) :??:  
 
-Je décris beaucoup au début(vu que c'est le début...) mais j'allège un peu par la suite lors d'occasion moin importantes, est-ce un bonne ou mauvaise chose?
 
-Finalement, quelqu'un a un synonime pour le mot ''tour''.
 
Merci et si vous voyez quelque chose qu'on pourrait amélioré dans la structure n'hésitez pas à modifier mon texte :na:  :na: Voià cela va comme suis...:
 
 

Chapitre 1


 
Temps de siège, temps de révélations
 
 Il faisait très froid entre les murs de La-Cité-Qui-Luit. De gros flocons de neige tombaient du ciel sombre et brumeux et venaient s’étendre sur le sol pour former un long tapis immaculé. De grands braseros étaient installés à intervalle régulier sur les côtés des rues pavées. Les soldats de gardes étaient enveloppés dans d’amples couvertures de fourrures et étaient à l’affût de la moindre bagarre civile.
 Chaque jour, de petits groupes de migrants entraient dans la ville et s'inclinaient, assommés par l'ombre gigantesque de la cathédrale. Entièrement faite de métal, elle surplombait absolument tout avec ses pics et ses énormes clochers octogonaux. Seuls ses grands vitraux de couleur laissaient filtrer la lumière du soleil, le reste de sa structure reflétait les jets lumineux sur toute matière. C’était pour cette raison que cet endroit se nommait La-Cité-Qui-Luit.
 Seul le doux chant du vent faisait contraste au chuintement des pas de Xavier dans l’étendue blanche. Il venait à peine de quitter le nid chaud d’une auberge et déjà, face aux morsures du froid, il resserrait le grand collet en hermine de son manteau de jais avant de prendre un long dédale de ruelles à l’ouest de la ville. Silencieusement, tel un serpent, il foula le sol couvert de détritus givrés où étaient nichés n’immondes mendiants et infirmes tentant d’échapper au souffle glacial de l’hiver. À son passage, on le fixait avec de piteux regards qui se détournaient par la suite, horrifiés.  
 Horrifiés d’avoir vu le néant dans ses yeux. Globes d’ébène qui, avec sa peau légèrement cuivrée, avaient un semblant de ressemblance avec deux trous dans du sable. Sa chevelure de même sombre coloration lui arrivait au cou et encadrait sa figure ovale au menton prononcé.  
 Finalement, le dédale déboucha sur la rue centrale, celle qui partait des portes sud, Nord et est et rejoignait le château royal au centre de la ville. Il s’engagea d’un bon pas vers le portail est. Ce jour-là était exceptionnellement calme et tendu étant donné l’imminent assaut que subira la ville. Des gens se barricadaient dans leur maison, d’autres se préparaient aux combats en s’armant de couteaux, de faux et d’autres armes primitives. Déjà, des patrouilles de soldats se promenaient un peu partout, les jambes raides de stress. Il allait rejoindre une jeune tour de pierre située près de la porte, quand une femme l’accrocha brutalement en courant, elle semblait quelque peu folle. Elle le fixa un instant avec ses yeux injectés de sang avant de crier :
 — Un démon! Il y a un démon! À l’aide! Ils ont attaqué la ville! À l’aide!
 Ébahi par cette remarque, Xavier recula de quelques pas. Maintenant une grande foule de gens s’était levée pour se diriger vers lui d’un air menaçant, mais emplit de peur. Les gens le firent reculer jusqu'à ce qu’il soit adossé à la porte de la tour. Xavier se retrouva bientôt encerclé par plusieurs citoyens qui lui lançaient des injures.  
 Il ne reculait pas ainsi par peur, mais parce qu’il ne voulait pas engendrer de combat avec ces personnes menées par cette femme hystérique. Seulement, il avait beau leur parler, l’inévitable arriva, la femme plongea vers lui dans l’intention de le griffer au visage. Il l’évita habilement et elle arrêta subitement son avance pour ne pas se fracasser sur la tour. Elle se retourna vivement et chargea encore, mais cette fois-ci Xavier lui tordit violemment le bras gauche et on entendit le bruit sec signalant le disloquement de l’épaule.  
 Choqué par cet acte, un paysan bondit vers lui et bientôt le reste suivit. Pourtant, Xavier esquivait chaque offensive avec une agilité surprenante. Ainsi, après que plusieurs furent sur le sol, gémissant de douleur, la masse de gens commença à s’écarter. Puis, alors qu’il les tenait en respect avec un des leurs, les menaçant de lui briser le tibia, la femme se releva péniblement dans son dos armé d’un couteau avec son bras intact. Elle allait perforer Xavier dans l’abdomen quand soudain un vif sifflement retentit aux alentours. Ensuite, une flèche argentée vint se jucher dans le coup de la femme, libérant un flot intense de sang et de cris de souffrance, stoppant l’action de l’assaillant d’un même moment. Alors qu’un lourd silence pesait sur la scène, un homme du groupe s’avança.  
 — Il a tué Zasofine, abat le démon, s’écria-t-il.
 Xavier se prépara donc à une autre charge, mais ne servit à rien. Alors que le nouveau meneur marchait vers lui, un autre projectile s’envola, mais cette fois en direction de son pied. Il cria de douleur avant de boiter loin de Xavier vers une petite cabane qui avait peine à tenir debout. Les autres personnes suivirent son exemple et s’éloignèrent. Maintenant, seul Xavier restait parmi les blessés sur le sol couvert de sang. Enfin, il ne savait pas qui était l’archer mystérieux, mais cela ne lui importait peu. Ainsi, aussi froidement que puisse l’être l’humain, il enjamba les corps pour monter en haut de la tour. Une fois sur le toit, il se mit à fixer l’horizon à l’est. On y remarquait une large ligne noire longue de plusieurs lieux, c’était les forces du chaos, celle des Seigneurs de l’Agonie. Selon lui, ils assiègeraient La-Cité-Qui-Luit au plus tard au coucher du soleil.
 Il resta longtemps au sommet de la construction, puis descendit et retourna dans le dédale à l'ouest de la ville. Seulement, cette fois il déforma son trajet précédent pour se retrouver à un endroit où le chemin de dalles laissait place à une étendue de terre qui ondulait entre des bâtiments désaffectés. Le visage peint d’une fatigue apparente, Xavier franchit le porche d’une des constructions en briques. Il descendit les escaliers et traversa un orifice mural. Alors, un long passage sinueux qui s’enfonçait profondément se forma devant lui. Finalement, une lourde porte en pierre se présenta à lui. De plus, la gravure d’un soleil de ténèbres marquait la façade de la porte. Il signala sa présence en frappant sur la pierre et dit d’une forte voix :
 - L’astre obscur cache, l’astre obscur touche, l’astre obscur meurtrit sans pitié
 Ensuite, silencieusement, tel un fantôme, la porte s’ouvrit, laissant  place à une grande pièce circulaire où étaient annexées de nombreuses chambres et ateliers. Familier à cette vision, Xavier avança d’un bon pas vers la table centrale, faisant vaciller la flamme des chandelles accrochées aux murs.

Message cité 1 fois
Message édité par The Emperor le 12-04-2008 à 05:10:01
n°14584938
Liloune28
Posté le 12-04-2008 à 15:46:04  profilanswer
 

Bonjour,  
 
Je vais commencer à écire et lire vos conseils m'intéresse beaucoup !
 
Que pensez-vous des concours d'écriture ?
 
Merci

n°14588790
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 13-04-2008 à 09:23:07  profilanswer
 

Liloune28 a écrit :

Bonjour,  
 
Je vais commencer à écire et lire vos conseils m'intéresse beaucoup !
 
Que pensez-vous des concours d'écriture ?
 
Merci


Les concours de nouvelles sont un excellent moyen pour les auteurs débutants de se faire connaitre (et de publier leurs premiers écrits).


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Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
n°14591038
Noiline
Posté le 13-04-2008 à 17:05:18  profilanswer
 

The Emperor a écrit :

Salut, je ne suis pas nouveau sur ce forum très garni en trucs(ancien nick:HopeAngel) mais j'espère que certains pouront m'aider avec mes problèmes :pt1cable: . Voilà, je lit énormément de livre fantastique (chroniques d'Elric, la Belgariade, etc) et je m'étais finlement lancé dans l'écriture d'un roman fantastique en m'inspirant de certaines caractéristique de mes auteurs préférés. J'ai déja débuté le premier chapitre et seulement plusieurs avis il est très réussi, le problème c'est ma prologue. J'essai de décrire des événement passé qui explique l'état(temps, raisons de...) de mon histoire. Le hic* c'est que je crois trop en dire vers la fin et si mes liens ne sont pas trop fins. :??:

Pour la fin de ton prologue, qu’entends-tu par trop en dire vers la fin et liens trop fins ?

Citation :

dois-je plus détaillé la bagarre avec les citoyens (mais mettez vous en tête que cela ne dure pas plus que 10-15 min)  


Personnellement, je ne trouve pas qu’il y ai réellement besoin de rallonger la description.

Citation :

Je décris beaucoup au début(vu que c'est le début...) mais j'allège un peu par la suite lors d'occasion moin importantes, est-ce un bonne ou mauvaise chose?

Je préfère quand les infos sont distillées au fur et à mesure de la lecture, pas tout d’un coup : juste ce qu’il faut, au bon moment (ce qui, je l’avoue, n’est pas toujours facile -voire souvent très difficile, surtout au début :D ).

Citation :

Finalement, quelqu'un a un synonyme pour le mot ''tour''.


-> beffroi, batiment, construction, donjon, clocher, tourelle …  
Un dictionnaire des synonymes ça sert toujours. (je préfère le papier, mais celui là n’est pas mal du tout : http://elsap1.unicaen.fr/cgi-bin/cherches.cgi)
 
Voici quelques corrections et suggestions sur tes 2 textes :
 
- usèrent les hommes comme des pions
- cria à l’aide à -> je ne sais pas si ça se dit. Implora l’aide de sa créatrice pourrait marcher
- de millions de projectiles pourpres
- Beaucoup d’affectés pensèrent être touchés par une quelconque malédiction.
- mais découvrirent plus tard la raison de leur différence. Est-ce que c’est la raison qu’ils découvrent ou ce en quoi ils sont différents ? Et que pense-tu de "découvriraient plus tard …" puisque tu n’explique pas la découverte dans le prologue.  
- De cette manière / Ainsi venaient de naître les super-soldats de l’ordre de l’occultation.
 
- Sur toutes les matières
- D’immondes mendiants
- Portes sud, Nord et est (c'est normal qu'il y ait une majuscule uniquement pour Nord ? Si c’est le nom des portes il faudrait en mettre aux 3)
- Que subirait
- Masse de gens -> pas super comme expression, "foule" conviendrait-il?
- Armée d’un couteau (si c’est bien la femme)
- Ensuite, une flèche argentée vint se jucher dans le cou de la femme
-> j’enlèverais le ensuite.  
- Il a tué Zasofine, à bas le démon (je ne suis pas sûre du tout)
- Xavier se prépara donc à une autre charge, mais cela ne servit à rien
- Enfin, il ne savait pas qui était l’archer mystérieux, mais cela ne lui importait peu
- Ainsi, aussi froidement que puisse l’être l’humain, il enjamba les corps pour monter en haut de la tour. Une fois sur le toit,[…]. -> il n’est même pas encore entré dans la tour qu’il est déjà sur le toit [:fatidik972]  [:icon12] . (sur le toit ? -> comment il est arrivé là ?)
- dit d’une forte voix -> d’1 voix forte
- Ensuite, silencieusement, tel un fantôme, la porte s’ouvrit, laissant  place à […]. Peut être un peu trop de virgules.

n°14591306
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 13-04-2008 à 17:40:07  profilanswer
 

Citation :

Je vous présente ci-dessous une partie de mon chapitre 1, ce que je voudrais savoir est:
 
-dois-je plus détaillé la bagarre avec les citoyens (mais mettez vous en tête que cela ne dure pas plus que 10-15 min) :??:  
 
-Je décris beaucoup au début(vu que c'est le début...) mais j'allège un peu par la suite lors d'occasion moin importantes, est-ce un bonne ou mauvaise chose?


 
- Pour les combats, puisque tu aimes l'heroic fantasy, reporte toi à la description de la bataille du gouffre de Helm dans le Seigneur des Anneaux : ca tient en une page. Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. Et de façon concise, aussi.
- La description, c'est toujours nécessaire dans ce type de littérature : faute de repères, le lecteur ne s'ancre pas. Ca devient un vrai problème quand la description domine l'action : il ne se passe plus rien, on est dans le contemplatif ! Je dis ca pour l'héroic fantasy ou le space opera (c'est pareil !)
 
- plus généralement, fais gaffe à l'emploi de tel ou tel mot pour caractériser un élément du récit. Ton personnage foule "comme un serpent". Lequel ne foule rien puisqu'il n'a pas de pieds... Idem: soldats de garde = sentinelles. Le mot désigne plus précisément ce qui ressort du reste de ton texte et ajoute une notion d'alerte. Calme et tendu - Semblant de ressemblance... ouille  :o ! Foule de gens = foule suffit, et ajoute la notion de multitude indéfinie, inquiétante. Disloquement = dislocation. Il y en a pas mal comme ça !
- Gaffe aussi à d'éventuelles incohérences. Ta foule devient un groupe, les pavés des dalles... Avec une flèche dans le cou, difficile de pousser des cris.  ;) Jeune tour, j'ai pas compris.
- Ta cathédrale émet de la lumière, si j'ai bien suivi la description : c'est surprenant.  :??:  L'édifice RECOIT la lumière par les vitraux, il n'émet rien, ou alors il faut dire qu'il y a une source lumineuse DEDANS.
- Plus structurel ;) , ton passage est une intro, or il s'y déroule trop de choses en trop peu de temps. Ton personnage sort, il est attaqué, il se défend, on le sauve, il monte dans une tour, et hop il repart ailleurs. Développe. L'agression a-t-elle une justification dans le reste du récit ? Si c'est non, elle n'est pas utile.
Continue, c'est très bien :sol: . Pour tes problèmes d'orthographes, trouve toi Antidote, c'est excellent et ca marche même avec Open office..

Message cité 1 fois
Message édité par le_fouineux le 13-04-2008 à 17:56:27
n°14591662
The Empero​r
Posté le 13-04-2008 à 18:15:21  profilanswer
 

le_fouineux a écrit :

Citation :

Je vous présente ci-dessous une partie de mon chapitre 1, ce que je voudrais savoir est:
 
-dois-je plus détaillé la bagarre avec les citoyens (mais mettez vous en tête que cela ne dure pas plus que 10-15 min) :??:  
 
-Je décris beaucoup au début(vu que c'est le début...) mais j'allège un peu par la suite lors d'occasion moin importantes, est-ce un bonne ou mauvaise chose?


 
- Pour les combats, puisque tu aimes l'heroic fantasy, reporte toi à la description de la bataille du gouffre de Helm dans le Seigneur des Anneaux : ca tient en une page. Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. Et de façon concise, aussi.
- La description, c'est toujours nécessaire dans ce type de littérature : faute de repères, le lecteur ne s'ancre pas. Ca devient un vrai problème quand la description domine l'action : il ne se passe plus rien, on est dans le contemplatif ! Je dis ca pour l'héroic fantasy ou le space opera (c'est pareil !)
 
- plus généralement, fais gaffe à l'emploi de tel ou tel mot pour caractériser un élément du récit. Ton personnage foule "comme un serpent". Lequel ne foule rien puisqu'il n'a pas de pieds... Idem: soldats de garde = sentinelles. Le mot désigne plus précisément ce qui ressort du reste de ton texte et ajoute une notion d'alerte. Calme et tendu - Semblant de ressemblance... ouille  :o ! Foule de gens = foule suffit, et ajoute la notion de multitude indéfinie, inquiétante. Disloquement = dislocation. Il y en a pas mal comme ça !
- Gaffe aussi à d'éventuelles incohérences. Ta foule devient un groupe, les pavés des dalles... Avec une flèche dans le cou, difficile de pousser des cris.  ;) Jeune tour, j'ai pas compris.
- Ta cathédrale émet de la lumière, si j'ai bien suivi la description : c'est surprenant.  :??:  L'édifice RECOIT la lumière par les vitraux, il n'émet rien, ou alors il faut dire qu'il y a une source lumineuse DEDANS.
- Plus structurel ;) , ton passage est une intro, or il s'y déroule trop de choses en trop peu de temps. Ton personnage sort, il est attaqué, il se défend, on le sauve, il monte dans une tour, et hop il repart ailleurs. Développe. L'agression a-t-elle une justification dans le reste du récit ? Si c'est non, elle n'est pas utile.
Continue, c'est très bien :sol: . Pour tes problèmes d'orthographes, trouve toi Antidote, c'est excellent et ca marche même avec Open office..


 
 
- Et bien pour ta citation sur la cathédrale, c'est que seul ses vitraux laisser passer de la lumière, le reste est reflété partout grâce à sa structure d'acier.
 
- Quand il se fait agresser, c'est pour le personnage un évènement inattendu, mais le mystérieux archer LUI à une importance dans la suite. De plus j'avais déjà prévu mettre en scène quelque chose ou quelqu'un quand il est sur la tour. :kaola:
 
- Pour la citation : ...jeune tour...       Quel est l'inverse de vieux??... :sol: et voilà!

Message cité 1 fois
Message édité par The Emperor le 13-04-2008 à 18:19:04
n°14591733
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 13-04-2008 à 18:25:30  profilanswer
 

The Emperor a écrit :


 
 
- Et bien pour ta citation sur la cathédrale, c'est que seul ses vitraux laisser passer de la lumière, le reste est reflété partout grâce à sa structure d'acier.
 
- Quand il se fait agresser, c'est pour le personnage un évènement inattendu, mais le mystérieux archer LUI à une importance dans la suite. De plus j'avais déjà prévu mettre en scène quelque chose ou quelqu'un quand il est sur la tour. :kaola:
 
- Pour la citation : ...jeune tour...       Quel est l'inverse de vieux??... :sol: et voilà!


- Mais la lumière vient d'où ?
- pour le déroulement, je persiste, c'est trop expédié : le mec arrive, il est agressé, y a un archer, tout le monde rentre chez soi... Plouf. On a envie de VOIR l'action. Que tu la vois, toi, le lecteur s'en tape, il veut y être aussi et là, c'est (donc) trop expédié.
- pour la tour,  :lol:  on ne dit pas "jeune" d'une construction : récente, neuve, rénovée, récemment bâtie, etc. Mais pas jeune. Comme quoi il faut éviter la facilité. Le premier mot qui vient n'est pas toujours le bon, n'est pas Stendhal qui veut.  ;)

n°14592236
The Empero​r
Posté le 13-04-2008 à 19:10:17  profilanswer
 

le_fouineux a écrit :


- Mais la lumière vient d'où ?
- pour le déroulement, je persiste, c'est trop expédié : le mec arrive, il est agressé, y a un archer, tout le monde rentre chez soi... Plouf. On a envie de VOIR l'action. Que tu la vois, toi, le lecteur s'en tape, il veut y être aussi et là, c'est (donc) trop expédié.
- pour la tour,  :lol:  on ne dit pas "jeune" d'une construction : récente, neuve, rénovée, récemment bâtie, etc. Mais pas jeune. Comme quoi il faut éviter la facilité. Le premier mot qui vient n'est pas toujours le bon, n'est pas Stendhal qui veut.  ;)


 
- La lumière vient du SOLEIL ( je sais j'ai oublié de le mentionner mdr) :pfff:  :pfff:  
- Pour l'ACTION, quand tu va voir la suite et la version amiliorer tu va en avoir de l'ACTION!!!
- Pour le mot jeune, c'était juste pour genre familiariser...? Mais je me l'était déjà fait remarquer. :(  
 
 
Merci quand même  :bounce:  
 
 
PS: Si tu veux que je t'envoie la suite pour voir tu pourrait me donner ton adresse E-mail

n°14592417
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 13-04-2008 à 19:25:54  profilanswer
 

Ton topic doublonne un peu avec celui-ci
http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 9496_1.htm
Vous avez à peu près les mêmes problèmes, méritez les mêmes critiques et devriez travailler les mêmes fondamentaux.
Sinon, moi, je ne veux rien du tout : j'ai lu ton truc, qui est plus que perfectible, pour les raisons que je t'ai donné mais il y en a un paquet d'autres.
PS. tes vitraux laissent filtrer la lumière... vers l'intérieur. Or ta description est EXTERIEURE. Difficile aller-retour, ca s'appelle une focalisation ratée ! :D

n°14592512
BoraBora
Dilettante
Posté le 13-04-2008 à 19:34:03  profilanswer
 


Non, c'est l'autre topic qui doublonne avec celui-ci, qui regroupe toutes les demandes de lecture d'impétrants écrivains. Si chaque posteur créait un topic pour ses propres écrits, on ne serait pas arrivés.  :sweat:


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°14592866
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 13-04-2008 à 20:04:38  profilanswer
 

+1

n°14595166
The Empero​r
Posté le 13-04-2008 à 23:54:56  profilanswer
 

Comment puis-je mentionner un flash back au milieu d'un chapitre?
 
J'avais pensé à comme cela:    
 
wekrnqwadfniwnflweh.
 
________________
 
laksdnoawndlnawod

n°14595179
crotteDeLa​pin
©¬­®
Posté le 13-04-2008 à 23:56:42  profilanswer
 

T'écris en quelle langue exactement ? Le javanais en phonétique ?

Message cité 1 fois
Message édité par crotteDeLapin le 13-04-2008 à 23:56:53
n°14595216
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 14-04-2008 à 00:01:09  profilanswer
 

The Emperor a écrit :

Comment puis-je mentionner un flash back au milieu d'un chapitre?
 
J'avais pensé à comme cela:    
 
wekrnqwadfniwnflweh.
 
________________
 
laksdnoawndlnawod


 
C'est mignon ... Tu fournis le décodeur aux lecteurs avec le livre où tu proposes un partenariat à une société de traduction ? :D
 
Plus sérieusement, un flashback peut apparaître de manières différences, tout dépend du sens et de l'orientation de ton texte.
Quelqu'un qui pense au passé : "Il se retrouva quatre ans en arrière, dans cette maison où il avait vécu. Sa mère lui préparait un bon petit plat ..." par exemple. Ou encore un retour à un évènement passé "Quelques mois plus tôt, exactement au même endroit, l'assassin se tenait là. Il regardait passer la foule, cherchant sa cible. Toujours aux aguets, il ne quittait les passants des yeux qu'une fois qu'il les avait éliminés de sa liste, de la même façon qu'il se plairait à tirer un trait sur le nom de sa future victime. Future ? Non, présente. Il venait de la voir et se dirigeait maintenant vers elle..." etc...
 
Je n'aime pas trop "séparer" une situation quand elle met en scène des éléments commun d'une histoire. Il ne faut les séparer que lorsque tu n'as pas le choix, ou quand ton histoire le demande ;)
 
EDIT:

crotteDeLapin a écrit :

T'écris en quelle langue exactement ? Le javanais en phonétique ?


hihi !


Message édité par Nashii89 le 14-04-2008 à 00:01:44

---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14597293
le_fouineu​x
NF, F, NS, NC
Posté le 14-04-2008 à 11:25:43  profilanswer
 

The Emperor a écrit :

Comment puis-je mentionner un flash back au milieu d'un chapitre?
 
J'avais pensé à comme cela:    
 
wekrnqwadfniwnflweh.
 
________________
 
laksdnoawndlnawod


Pas besoin de signe typographique pour marquer un changement de temps. C'est ton texte qui doit apporter les éléments nécessaires à la compréhension du récit par le lecteur. Les flash back sont plus ou moins évidents, le fait même qu'ils ne soient pas forcément perçus comme tels de prime abord peut même être jouer sur l'histoire elle-même (effet de surprise, récit "au carré", etc.)

n°14597430
florence_y​vonne
Posté le 14-04-2008 à 11:38:08  profilanswer
 

Cela donne envie de s'y mettre


---------------
Vau mai peta en companhiá que creva solet.
n°14597892
florence_y​vonne
Posté le 14-04-2008 à 12:22:30  profilanswer
 

J'ai retrouvé ce début de début de je ne sais pas ce que j'avais l'intention de faire :
 

Citation :

chapitre 1  : Retour au château
 
Ils l'ont agrandis, ont rajoutés deux ailes de chaque cotés. Vingts ans se sont écoulées et c'est toujours la même atmosphère, sinistre, trouble, comme une clinique psychiatrique où se mêlerait malades et prisonniers politiques.  
 
J'ai travaillé au château comme femme de chambre et maintenant,  deux décennies après, un mariage heureux suivit d'un veuvage prématuré ont fait de moi, un être éthéré qui cherche la réalité comme un bateau recherche le port après une vie de tempête.
 
Je dévisage tous les êtres que je rencontre, à la recherche d'un visage connu, je crois parfois reconnaitre quelqu'un, mais l'âge de la personne, me convainc rapidement que celle ci, ne peut partager mes souvenirs du lieu. Je me sens seule.


 
Est ce que cela vaut le coup que je le reprenne ou bien je laisse tomber et je recommence autre chose ?


---------------
Vau mai peta en companhiá que creva solet.
n°14598172
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 14-04-2008 à 12:59:03  profilanswer
 

florence_yvonne a écrit :

J'ai retrouvé ce début de début de je ne sais pas ce que j'avais l'intention de faire :
 

Citation :

chapitre 1  : Retour au château
 
Ils l'ont agrandis, ont rajoutés deux ailes de chaque cotés. Vingts ans se sont écoulées et c'est toujours la même atmosphère, sinistre, trouble, comme une clinique psychiatrique où se mêleraient malades et prisonniers politiques.  
 
J'ai travaillé au château comme femme de chambre et maintenant,  deux décennies après, un mariage heureux suivit d'un veuvage prématuré ont fait de moi, un être éthéré qui cherche la réalité comme un bateau recherche le port après une vie de tempête.
 
Je dévisage tous les êtres que je rencontre, à la recherche d'un visage connu, je crois parfois reconnaître quelqu'un, mais l'âge de la personne, me convainc rapidement que celle ci, ne peut partager mes souvenirs du lieu. Je me sens seule.


 
Est ce que cela vaut le coup que je le reprenne ou bien je laisse tomber et je recommence autre chose ?


Je t'ai corrigé deux petites fautes de conjugaison et d'orthographe. Je trouve que tu as une fâcheuse tendance à abuser des virgules comme si dans ton écriture elle même tu faisais des pauses, réfléchissant à la suite, et plutôt que de garder ces pauses pour toi tu les affichais au lecteur. Tu dois limiter ces virgules, elles peuvent servir à certaines atmosphères, certes, mais desservent souvent les écrivains qui en abusent. Au lieu de créer de phrases plus longues et plus descriptives - qui nous permettraient d'entrer réellement dans ton écrit - tu fais des phrases succinctes - j'entends par là trop succinctes, car il ne faut pas non plus que le lecteur perde son souffle avant de la terminer - que tu sépares par des sauts de ligne: tes paragraphes deviennent par conséquent eux aussi trop courts et le tout est décousu.
Pour te répondre, tu as le choix: soit tu reprends ce passage en essayant de l'étoffer et de supprimer quelques virgules (;)), soit tu repars de rien pour arriver directement à un résultat plus conséquent. Selon ton état d'esprit, c'est à toi de choisir ta direction ;)
En tout cas, ton idée est posée et tu peux continuer sans problème dans cette direction, et je t'y encourage même: rien de mieux que d'écrire en sachant déjà sur quoi nous nous basons :)


---------------
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